Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1878-08-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 12 août 1878 12 août 1878
Description : 1878/08/12 (Numéro 5708). 1878/08/12 (Numéro 5708).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k593740j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/08/2008
ADMINISTRATION & REDACTION
à Paris, rue Lafayette,61
.S'-«
, ANNONCES : PassageMâtt;23
——■ii ■ msaafmasmmonfaBm^nrim ■ i iir —
DIMANCHE 11 AOUfe&78j >
LE PHYLLO
Nous voici revenus à l'époque où toutes
es années il nous faut constater que le ter-
ible puceron a continué ses ravages.
C'est l'époque de la sortie de terre des in
jectes à l'état ailé et de ses migrations. •
La science et l'industrie ont trouvé des
moyens de combattre le fléau; mais ces
«—n'Atont T-vO O llnîfTO'PCÎS 1 4 CMC A t.
accomplit.., ^
Nousne rentrerons pas dansle débat,mais
il est de notre devoir delaire connaître les
faits administratifs qui se produisent.
M. Teisserenc de Bort, ministre de l'agri
culture et du commerce, vient d'adresser
aux préfets des départements intéressés une
circulaire, excellente en soi, parce qu'elle-
est.la conséquence de la loi du 15 Juillet
dernier, mais qui ne nous paraît pas de na
ture à arrêter le mal.
Le ministre prescrit une inspection mi
nutieuse des vignobies et des pépinières.
Fort bien, mais ' que fera-t-on si la pré
sence du phylloxéra est constatée ?
. Détruira-t-on la vigne ou la pépinière?
Se contentera-t^on de faire disparaître la
tache?
Le premier procédé me paraît bien radi
cal, en l'état de la question, lorsqu'il n'est
nullement prouvé que le phylloxéra qui tue
la vigne n'est pas un parasite d'autres ra
cines plus résistantes.
Le second est, de tous points,insuffisant;
l'expérience faite dans le Rhône par l'arra
chage et le brûlage des souches reconnues
phylloxerées. ordonnés par|arrêtê de M. le
prefet Ducros.l'a démontré.
•S? t
* *
Voici la circulaire de M. Teisserenc de
Bort ;
t Monsieur le préfet, le paragraphe 2 "de
l'article 3 de la loi du 15 juillet 1878 donne
au gouvernement le droit de iaire procéder
a des visites dans les vignobles des loca
lités considérées comme indemnes, où la
présence du phylloxéra pouvait être soup
çonnée.
' t .... La loi du 15 juillet nous met au
jourd'hui en mesure d'effectuer d'une façon
complète et utile ces recherches dont vous
saisirez facilement l'extrême importance au
point de vue de la conservation des vi
gnobles.
» En effet, si dès le début le mal peut être
circonscrit, la lutte se présentera avec des
chances de succès qui n'existeront plus si
on laisse à l'insecte le temps de se dévelop
per et d'envoyer au loin de nouvelles colo
nies.
" » Je vous invite en conséquence, mon
sieur le préfet, à donner les ordres les plus
précis pour qu'une inspection minutieuse
soit faite'dans les vignobles de votre dépar
tement et particulièrement sur les vignes
isolées, lesplants de serre et les pépinières.
C'est là, le plus souvent, que se présente
pour la première fois le phylloxéra, et com
me exemple à l'appui, on peut rappeler
que l'insecte a été découvert dans des ser
res à Orléans, à Toulouse, à Dijon, en Aile-
magne.
•HÎÇS —— OTM
"ai si; siokhs
■ai 9 sioiï sioua
■qœdaQ s}trem3UTtoqy
QUOTIDIEN
UN NUMÉRO ; 5 CENTIMES
Les manuscrits déposés ne sont pas rendus
Abonnements Parts
trois mois 5ër.,
SJXMOIS..... 9 ÏR.
UN AN 18 ra.
•p- t
| Si, par hasard, quelques propriétaires se
infusaient de laisser visiter leurs vignobles,
"vous n'auriez qu'à me le faire connaître et
jéprendrais immédiatement un arrêté, con
formément à l'article 3 de la loi, pour .sur
monter les entraves que le mauvais vou
loir individuel prétendrait élever. »
*v
Nous nous efforcerons de connaître les
résultats de l'inspection administrative
prescrite par le ministre.
Ce ne sera sans doute pas chose.facile.
Nous aurons probablement meilleure sa
tisfaction en ce qui concerne les plants
américains, sur lesquels on s'est rejeté de
puis quelques années.
Au congrès viticole, tenu au Trocadéro
réceçiment, les plants américains, ont été
préconisés, surtout comme porte-greffes.
Un grand nombre de viticulteurs ont ex
primé le désir d'aller étudier sur place, à
Montpellier, les essais de plantation de vi
gnes américaines.
La Société de l'agriculture de l'Hérault
vient de décider, en conséquence, que des
études et des expériences auraient lieu du
4 au 7 septembre prochain.
Nous n'avons jamais été partisan des plants
américains, pour plusieurs motifs longue
ment déduits autrefois.
Les études et les expériences du mois de
septembre dans l'Hérault détruiront peut-
être nos appréhensions et nos.craintes.
Nous cherchons la vérité sans pârti-pns.
Seulement je me demande comment on
parviendra à concilier la circulaire du mi
nistre contre le terrible puceron avec la pro
pagation des plants américains, qui sont
des foyers de phylloxéra.
THOMAS GRIMM.
DERNIERES J40UVELLES
Au conseil des ministres qui s'est réuni
hier matin à l'Eysée^ sous la présidence du
maréchal de Mac-Mahon, a été signé un
mouvement judiciaire assez étendu.
Le président de la République a reçu au
jourd'hui à midi et demi, à l'Elysée,'la vi
site de S. A. I. le grand-duc Constantin de
Russie.
Le président de la République a rendu
dans l'après-midi sa visite au grand-duc
Constantin.
Le maréchal restera quelques jours à
Paris avant de retourner à Trouville.
M. de Freycinet, ministre des travaux
publics, est rentré hier à Paris, de retour
de son voyage dans l'Ouest.
Mme Thiers s'occupe très activement d'or
ganiser la cérémonie funèbre qui aura lieu
le 3 septembre et sera consacrée à la mé
moire du libérateur du territoire.
Cette cérémonie aura un caractère excep
tionnel. L'immense .nef de la cathédrale
jusqu'aux tribunes sera entièrement tendue
de draperies noires. Des choristes choisis
exécuteront des morceaux funèbres. Tous
les départements qui ont, à une époque
quelconque, élu M. Thiers, seront repré
sentés.
Nous serons à même d'ici peu de jours de
donner tous les détails delà cérémonie.
Les invitations seront envoyées à partir
du 15. Il y en a un certain nombre pour
des personnages habitant l'étranger.
Tous les ministres et le corps diplomati
que y assisteront.
Hier, a une heure et demie, la conférence
monétaire internationale, provoquée par les
.Etats-Unis, s'est ouverte dansle grand sa
lon du ministère des affaires étrangères. Le
gouverneur Fenton ( de New-York, a proposé
quë la conférence soit présidée par M. Léon
Say, qui a aussitôt pris le fauteuil. Après la
nomination des secrétaires et quelques pa
roles de bienvenue prononcées par M.Léon
Say, M. Fenton, en sa qualité de premier
commissaire des Etats-Unis, a exposé som
mairement l'objet de la conférence.
II a remercié les puissances qui ont ré
pondu à l'appel de son gouvernement, et
exprimé l'espoir queleshomm.es distingués
qu'elles ont envoyés à la conférence lui
rendront facile l'accomplissement de sa
tâche, qui doit servir lesintérêts pacifiques
du monde.
Plusieurs commissaires étrangers n'étant
pas encore arrivés, la conférence s'est ajour
née à quelques jours. Tous les travaux de
la conférence ont lieu en français. •
Il résulte d'une statistique dressée par le
Rappel, que, sur 2,924 conseillers généraux,
1,554 sont républicains et 1,370 réaction
naires.
Le comité du cercle de la Liberté de Mar
seille a reçu hier communication d'une
lettre de M. "Gambetta, en réponse à une in
vitation qui lui avait été adressée. Voici le
texte de cette lettre :
« Chers concitoyens,
» J'aurais été heureux de venir m'asseoir
au milieu de vous, m'entre tenir avec tous
nos amis de l'état des affaires à Marseille.
_ t J'aurais profité de l'occasion pour re
commander nouvellement à notre généreuse
démocratie l'union, la concorde, le respect
des lois, le dédain des provocations,l'ordre
extérieur et la constance dans la politique
qui a valu, depuis 1870, à la République
l'adhésion tous les jours plus irrésistible
de la France entière.
» Salut fraternel. • léon gambetta. »
' Il serait question d'installer à demeure,
au camp de Châlons : 1° une division d'in
fanterie; 2° un bataillon du génie; 3° toutes
les écoles normales de tir de France et
d'Algérie, sous la direction d'un colonel et
de treize officiers instructeurs ; 4° l'école
supérieure de guerre.
Par décret en date du 8 août 1878, rendu
sur le rapport du garde des sceaux, minis
tre de la justice, président du conseil, le
président de la République a révoqué M.
Cassagnavère, juge.de paix du canton de
Grenade (Haute-Garonne).
Rome, 10 août.
Le cardinal Nina a adressé une circulaire
aux nonces, dans laquelle il déclare qu'il
suivra la ligne de conduite tracée par le
cardinal Franchi.
Le nouveau secrétaire d'Etat recomman
de également aux nonces de la prudence,
afin de ne pas créer des embarras inutiles
et de montrer aux puissances que le Saint-
Siège s'efforcera de maintenir avec elles les
lions d'une amitié sincère en sauvegardant
à la fois l'intérêt des âmes et la force des
Etats.
LUNDI 12 AOUT 1878 •
Numéro 57 OS
SEIZIÈME ANNÉE'
LA GRÈVE DES COCHERS
Nous disions hier que la .grève n'avait
plus de raison d'être, n'ayant pas de pro<
gramme fixe.
Les événements confirment notre appré
ciation.
On se rappelle que l'assemblée générale
"de jeudi, au cirque Fernando, avait imposé
aux délégués le mandat impératif d'exiger
le travail à la planche (somme à rapporter,
tous, les jours fixée à l'avance).
Cette réclamation ayant été repoussée par
la Compagnie générale, les délégués se sont
de nouveau réunis, , ont abandonné leurs
premières réclamations auxquelles ils subs
tituent les suivantes :
1° Travail à la journée, minimum 14 heures et
maximum 16 heures ;
2° Salaire, 5 fr. dans le premier cas et 6 fr. dans le
second;
3° Etablissement d'un tarif kilométrique;
4° Tout cocher qui négligera de rendre exacte
ment compte de sa recette sera soumis à des peines
sévères.
C'est un revirement complet. Il n'est plus
question ni de la nourriture des chevaux, ni
de la caisse d'épargne.
Les cochers sont précis cette fois et font
acte de travailleurs ; ils acceptent le con
trôle ; ils le demandent
Que n'ont-ils posé, dans le début, la ques
tionneur ce terrain, commelesy conviaient
les cochers dissidents ! (Voir le Petit Journal
du 9 août.)
La Compagnie générale des Petites-Voi
tures, plus directement mise en cause, s
répondu longuement au manifeste signé
par le secrétaire de la chambre syndicale
des cochers.
La réponse de la Compagnie nous entraî
nerait à des discussions que nous préférons
éviter.
Elle repousse le reproche de mal nourrir
les chevaux et donne, à l'arppui, le menu
pour un cheval en course et pour un che
val au repos; — elle prétend que la sciure
de bois est excellente comme litière;— elle
explique le mécanisme très compliqué de la
moyenne et sur ce point conclut ainsi :
La cause du mécontentement des cochers se
trouve dansce lait que, sur les 2,500 cochers qui tra
vaillent à la feuille, il y eu a chaque jour, depuis ie
1" mai, environ 350 qui sont punis, qui, n'ayant paà
travaillé comme ils devaient le faire, ayant fui l'ou
vrage ou l'ayant porté inexactement sur la feuille,
sont l'amenés par punition à la moyenne établie
copime nous l'avons dit plus haut, et cela au lieu
d'être soumis à des amendes variant, de 20 à GO
francs, amendes qui s'ont souvent fort difficiles à
payer pour le cocher.
La Compagnie ne peut pas renoncera un système
disciplinaire quelconque, mais les cochers à qui le
mode de travailler ne convient pas sont toujours li
bres de quitter la Compagnie, et il y a en dehorsdos
3,500 voitures de la Compagnie 3,700 autres voitures
appartenant à d'autres loueurs auprès desquels ils
peuvent chercher de l'ouvrage ; s'ils ne le font pas,
c'est qu'il leur convient de rester dansces conditions,
et ils ne persuaderont à personne qu'ils restent à, la
Compagnie pour lui verser journellement des som
mes qu'ils n ont point gagnées.
Cette manière de dire aux cochers : « Si
vous n'êtes pas contents, allez-vous-en! »
peut faire croire que la Compagnie, dont
toutes les voitures sont sorties hier, avec
seulement 200 de ses [anciens cochers, croit
avoir trouvé des remplaçants.
La fin de la réponse répousse le travail à
la planche, et effleure les questions de la
FEUILLETON DU 12 AOUT 1878
' ' ! —46 —
UN BOURREAU
PREMIÈRE PARTIE
XVI
— Suite —
Mais presque aussitôt la portière se sou
leva de nouveau, et un second personnage
Qt son entrée.
Celui-ci était d'une allure toute différente.
Visage glabre, front fuyant, cheveux ras,
le cou emprisonné dans une cravate forte
ment empesée, et dont la blancheur imma
culée faisait ressortir le ton bistré de sa peau.
Les sourcils étaient épais,"et l'œil d'une
mobilité excessive.
A sa vue, le vieillard s'était approché de
l'a table, et avait pris les cartes...
Le nouveau venu alla s'asseoir devant lui
sans prononcer une parole, et eh se conten
tant do le saluer avec une exquise cour
toisie.
— Monsieur voudrait-il me faire l'hon
neur de jouer avec moi une partie d'écarté?
demanda alors le vieillard.
Et l'autre répondit en s'incîinanfc de nou
veau :
— Je ferai tourtes les parties que mon
sieur voudra!.
— Que jouerons-nous?
— Dix lôuis, si cela vous plaît.
— Eh bien... éclaire, mon bonhoiùme !
répliqua le vieillard, en clignant de l'œil,
car voici minuitet cinq minutes, et j'espère
que nous n'allons pas moisir ici... Voyons,
y es-tu, Rigolo?
— Après-vous, monsieur Buvard.
Ils étaient méconnaissables l'un eti'autre;
et peut-être, s'ils n'avaient pas été préve
nus, ne se seraient-ils pas reconnus eux-
mêmes !
Rigolo avait jeté négligemment dix louis
sur le tapis vert, Buvard en avait fait au
tant, et,quandles carteseurentétédonnées,
chacun prit son jeu dans sa main et la par
tie commença.
Une singulière partie ; ceux qui les au
raient observés auraient pu se croire le
jouet d'un rêve.
Quand Buvard jetait un dix de carreau
sur le tapis, Rigolo répondait par un sept
et emportait la levée, et, quand, à son tour,
ce dernier abattait un as, Buvard lui oppo
sait un huit et marquait le ROI!
Du reste aucun des deux ne prenait gar
de à la carte qu'il jouait... penchés l'un vers
l'autre, les yeux dans les yeux, ils échan
geaient à voix basse quelques paroles rapi
des et pressées, et se contentaient d'un
gesto d'approbation pu d'improbation.
-As-tu déjà vu quelque chose ? demanda
Buvard.
—-Presque rien■■'arrive! répondit Ri
golo; en traversant les salons, j'ai entrevu
la petite Hélène : et celle-là a bien l'air
d'une victime.
— Et l'autre ?
— Léa?
— L'as-tu aperçue?
— Une vision!... Ah! J'en suis pour ce que
j'ai dit, patron ; celui que cette fLIIe-là ai
mera sera un gaillard bien heureux.
— Alors, c'est tout?
— C'est tout..,
— Mais le vicomte des Tournelles?
— Ni vu,ni connu!
— Et Georges?
— Pas encore visible!... celui-là,c'est une
autre paire de manches... il arrivera par
l'avenue Gabriel ; je préviendrai la petite
Hélène... et nous verrons venir! Seule
ment, avant- de commencer, il s'agit de
savoir où nous nous retrouverons.
— Nous nous retrouverons ici ou chez
moi!... en attendant, observe, écoute, et
retiens!...
— Oh! soyez tranquille... Alors, c'est
dit! nous nous séparons?
Buvard allait répondre, quand la por
tière s'ouvrit,- et livra passagea trois ou
quatre personnages à l'aspect austère et
grave.
Rigolo s'empressa de ramasser les en
jeux, et abattit les cartes qu'il tenait dans
la main.
— Atout! atout!... le roi et la vole!...
dit-il, en changeant subitement de ton, et
souriant avec grâce ; cher monsieur, vous
êtes battu... et on ne perd pas avec meil
leure humeur.
Buvard s'était levé.
— Vous me donnerez ma revanche une
autre fois, dit-il... car pour le moment
d'autres soins me réclament ailleurs... A
bientôt, donc, cher monsieur!
— A bientôt, et sans rancune! acheva.
Rigolo.
Ils saluèrent les personnes qui arrivaient
et rentrèrent dans les salons, où ils ne tar
dèrent pas à se perdre dans la foule des.in-
vités.
La fête était dans son complet épanouis
sement.
Le vicomte des Tournelles venait d'arri
ver, et il était fort entouré : la fiancée était
ravissante; la fortune qu'elle apportait à son
époux se chiffrait par plusieurs millions :
c'était un parti inespéré pour un homme
dont la situation n'avait jamais été bien dé
finie.
Mais, à Paris, la vie réserve aux curieux
bien d'autres étonnements. Le vicomteétait,
après tout, fort bien de sa personne; il avait
des chevaux, des maîtresses, menait an
train de gentilhomme ; et, quoiqu'il perdît
souvent au jeules pertes considérables qu'il
subissait de temps à autre ne paraissaient
pas l'avoir jamais inquiété.
Que faliaït-il de plus?
D'ailleurs, c'était l'affaire du comte do
Senneterre et de sa nièce Hélèna "
à Paris, rue Lafayette,61
.S'-«
, ANNONCES : PassageMâtt;23
——■ii ■ msaafmasmmonfaBm^nrim ■ i iir —
DIMANCHE 11 AOUfe&78j >
LE PHYLLO
Nous voici revenus à l'époque où toutes
es années il nous faut constater que le ter-
ible puceron a continué ses ravages.
C'est l'époque de la sortie de terre des in
jectes à l'état ailé et de ses migrations. •
La science et l'industrie ont trouvé des
moyens de combattre le fléau; mais ces
«—n'Atont T-vO O llnîfTO'PCÎS 1 4 CMC A t.
accomplit.., ^
Nousne rentrerons pas dansle débat,mais
il est de notre devoir delaire connaître les
faits administratifs qui se produisent.
M. Teisserenc de Bort, ministre de l'agri
culture et du commerce, vient d'adresser
aux préfets des départements intéressés une
circulaire, excellente en soi, parce qu'elle-
est.la conséquence de la loi du 15 Juillet
dernier, mais qui ne nous paraît pas de na
ture à arrêter le mal.
Le ministre prescrit une inspection mi
nutieuse des vignobies et des pépinières.
Fort bien, mais ' que fera-t-on si la pré
sence du phylloxéra est constatée ?
. Détruira-t-on la vigne ou la pépinière?
Se contentera-t^on de faire disparaître la
tache?
Le premier procédé me paraît bien radi
cal, en l'état de la question, lorsqu'il n'est
nullement prouvé que le phylloxéra qui tue
la vigne n'est pas un parasite d'autres ra
cines plus résistantes.
Le second est, de tous points,insuffisant;
l'expérience faite dans le Rhône par l'arra
chage et le brûlage des souches reconnues
phylloxerées. ordonnés par|arrêtê de M. le
prefet Ducros.l'a démontré.
•S? t
* *
Voici la circulaire de M. Teisserenc de
Bort ;
t Monsieur le préfet, le paragraphe 2 "de
l'article 3 de la loi du 15 juillet 1878 donne
au gouvernement le droit de iaire procéder
a des visites dans les vignobles des loca
lités considérées comme indemnes, où la
présence du phylloxéra pouvait être soup
çonnée.
' t .... La loi du 15 juillet nous met au
jourd'hui en mesure d'effectuer d'une façon
complète et utile ces recherches dont vous
saisirez facilement l'extrême importance au
point de vue de la conservation des vi
gnobles.
» En effet, si dès le début le mal peut être
circonscrit, la lutte se présentera avec des
chances de succès qui n'existeront plus si
on laisse à l'insecte le temps de se dévelop
per et d'envoyer au loin de nouvelles colo
nies.
" » Je vous invite en conséquence, mon
sieur le préfet, à donner les ordres les plus
précis pour qu'une inspection minutieuse
soit faite'dans les vignobles de votre dépar
tement et particulièrement sur les vignes
isolées, lesplants de serre et les pépinières.
C'est là, le plus souvent, que se présente
pour la première fois le phylloxéra, et com
me exemple à l'appui, on peut rappeler
que l'insecte a été découvert dans des ser
res à Orléans, à Toulouse, à Dijon, en Aile-
magne.
•HÎÇS —— OTM
"ai si; siokhs
■ai 9 sioiï sioua
■qœdaQ s}trem3UTtoqy
QUOTIDIEN
UN NUMÉRO ; 5 CENTIMES
Les manuscrits déposés ne sont pas rendus
Abonnements Parts
trois mois 5ër.,
SJXMOIS..... 9 ÏR.
UN AN 18 ra.
•p- t
| Si, par hasard, quelques propriétaires se
infusaient de laisser visiter leurs vignobles,
"vous n'auriez qu'à me le faire connaître et
jéprendrais immédiatement un arrêté, con
formément à l'article 3 de la loi, pour .sur
monter les entraves que le mauvais vou
loir individuel prétendrait élever. »
*v
Nous nous efforcerons de connaître les
résultats de l'inspection administrative
prescrite par le ministre.
Ce ne sera sans doute pas chose.facile.
Nous aurons probablement meilleure sa
tisfaction en ce qui concerne les plants
américains, sur lesquels on s'est rejeté de
puis quelques années.
Au congrès viticole, tenu au Trocadéro
réceçiment, les plants américains, ont été
préconisés, surtout comme porte-greffes.
Un grand nombre de viticulteurs ont ex
primé le désir d'aller étudier sur place, à
Montpellier, les essais de plantation de vi
gnes américaines.
La Société de l'agriculture de l'Hérault
vient de décider, en conséquence, que des
études et des expériences auraient lieu du
4 au 7 septembre prochain.
Nous n'avons jamais été partisan des plants
américains, pour plusieurs motifs longue
ment déduits autrefois.
Les études et les expériences du mois de
septembre dans l'Hérault détruiront peut-
être nos appréhensions et nos.craintes.
Nous cherchons la vérité sans pârti-pns.
Seulement je me demande comment on
parviendra à concilier la circulaire du mi
nistre contre le terrible puceron avec la pro
pagation des plants américains, qui sont
des foyers de phylloxéra.
THOMAS GRIMM.
DERNIERES J40UVELLES
Au conseil des ministres qui s'est réuni
hier matin à l'Eysée^ sous la présidence du
maréchal de Mac-Mahon, a été signé un
mouvement judiciaire assez étendu.
Le président de la République a reçu au
jourd'hui à midi et demi, à l'Elysée,'la vi
site de S. A. I. le grand-duc Constantin de
Russie.
Le président de la République a rendu
dans l'après-midi sa visite au grand-duc
Constantin.
Le maréchal restera quelques jours à
Paris avant de retourner à Trouville.
M. de Freycinet, ministre des travaux
publics, est rentré hier à Paris, de retour
de son voyage dans l'Ouest.
Mme Thiers s'occupe très activement d'or
ganiser la cérémonie funèbre qui aura lieu
le 3 septembre et sera consacrée à la mé
moire du libérateur du territoire.
Cette cérémonie aura un caractère excep
tionnel. L'immense .nef de la cathédrale
jusqu'aux tribunes sera entièrement tendue
de draperies noires. Des choristes choisis
exécuteront des morceaux funèbres. Tous
les départements qui ont, à une époque
quelconque, élu M. Thiers, seront repré
sentés.
Nous serons à même d'ici peu de jours de
donner tous les détails delà cérémonie.
Les invitations seront envoyées à partir
du 15. Il y en a un certain nombre pour
des personnages habitant l'étranger.
Tous les ministres et le corps diplomati
que y assisteront.
Hier, a une heure et demie, la conférence
monétaire internationale, provoquée par les
.Etats-Unis, s'est ouverte dansle grand sa
lon du ministère des affaires étrangères. Le
gouverneur Fenton ( de New-York, a proposé
quë la conférence soit présidée par M. Léon
Say, qui a aussitôt pris le fauteuil. Après la
nomination des secrétaires et quelques pa
roles de bienvenue prononcées par M.Léon
Say, M. Fenton, en sa qualité de premier
commissaire des Etats-Unis, a exposé som
mairement l'objet de la conférence.
II a remercié les puissances qui ont ré
pondu à l'appel de son gouvernement, et
exprimé l'espoir queleshomm.es distingués
qu'elles ont envoyés à la conférence lui
rendront facile l'accomplissement de sa
tâche, qui doit servir lesintérêts pacifiques
du monde.
Plusieurs commissaires étrangers n'étant
pas encore arrivés, la conférence s'est ajour
née à quelques jours. Tous les travaux de
la conférence ont lieu en français. •
Il résulte d'une statistique dressée par le
Rappel, que, sur 2,924 conseillers généraux,
1,554 sont républicains et 1,370 réaction
naires.
Le comité du cercle de la Liberté de Mar
seille a reçu hier communication d'une
lettre de M. "Gambetta, en réponse à une in
vitation qui lui avait été adressée. Voici le
texte de cette lettre :
« Chers concitoyens,
» J'aurais été heureux de venir m'asseoir
au milieu de vous, m'entre tenir avec tous
nos amis de l'état des affaires à Marseille.
_ t J'aurais profité de l'occasion pour re
commander nouvellement à notre généreuse
démocratie l'union, la concorde, le respect
des lois, le dédain des provocations,l'ordre
extérieur et la constance dans la politique
qui a valu, depuis 1870, à la République
l'adhésion tous les jours plus irrésistible
de la France entière.
» Salut fraternel. • léon gambetta. »
' Il serait question d'installer à demeure,
au camp de Châlons : 1° une division d'in
fanterie; 2° un bataillon du génie; 3° toutes
les écoles normales de tir de France et
d'Algérie, sous la direction d'un colonel et
de treize officiers instructeurs ; 4° l'école
supérieure de guerre.
Par décret en date du 8 août 1878, rendu
sur le rapport du garde des sceaux, minis
tre de la justice, président du conseil, le
président de la République a révoqué M.
Cassagnavère, juge.de paix du canton de
Grenade (Haute-Garonne).
Rome, 10 août.
Le cardinal Nina a adressé une circulaire
aux nonces, dans laquelle il déclare qu'il
suivra la ligne de conduite tracée par le
cardinal Franchi.
Le nouveau secrétaire d'Etat recomman
de également aux nonces de la prudence,
afin de ne pas créer des embarras inutiles
et de montrer aux puissances que le Saint-
Siège s'efforcera de maintenir avec elles les
lions d'une amitié sincère en sauvegardant
à la fois l'intérêt des âmes et la force des
Etats.
LUNDI 12 AOUT 1878 •
Numéro 57 OS
SEIZIÈME ANNÉE'
LA GRÈVE DES COCHERS
Nous disions hier que la .grève n'avait
plus de raison d'être, n'ayant pas de pro<
gramme fixe.
Les événements confirment notre appré
ciation.
On se rappelle que l'assemblée générale
"de jeudi, au cirque Fernando, avait imposé
aux délégués le mandat impératif d'exiger
le travail à la planche (somme à rapporter,
tous, les jours fixée à l'avance).
Cette réclamation ayant été repoussée par
la Compagnie générale, les délégués se sont
de nouveau réunis, , ont abandonné leurs
premières réclamations auxquelles ils subs
tituent les suivantes :
1° Travail à la journée, minimum 14 heures et
maximum 16 heures ;
2° Salaire, 5 fr. dans le premier cas et 6 fr. dans le
second;
3° Etablissement d'un tarif kilométrique;
4° Tout cocher qui négligera de rendre exacte
ment compte de sa recette sera soumis à des peines
sévères.
C'est un revirement complet. Il n'est plus
question ni de la nourriture des chevaux, ni
de la caisse d'épargne.
Les cochers sont précis cette fois et font
acte de travailleurs ; ils acceptent le con
trôle ; ils le demandent
Que n'ont-ils posé, dans le début, la ques
tionneur ce terrain, commelesy conviaient
les cochers dissidents ! (Voir le Petit Journal
du 9 août.)
La Compagnie générale des Petites-Voi
tures, plus directement mise en cause, s
répondu longuement au manifeste signé
par le secrétaire de la chambre syndicale
des cochers.
La réponse de la Compagnie nous entraî
nerait à des discussions que nous préférons
éviter.
Elle repousse le reproche de mal nourrir
les chevaux et donne, à l'arppui, le menu
pour un cheval en course et pour un che
val au repos; — elle prétend que la sciure
de bois est excellente comme litière;— elle
explique le mécanisme très compliqué de la
moyenne et sur ce point conclut ainsi :
La cause du mécontentement des cochers se
trouve dansce lait que, sur les 2,500 cochers qui tra
vaillent à la feuille, il y eu a chaque jour, depuis ie
1" mai, environ 350 qui sont punis, qui, n'ayant paà
travaillé comme ils devaient le faire, ayant fui l'ou
vrage ou l'ayant porté inexactement sur la feuille,
sont l'amenés par punition à la moyenne établie
copime nous l'avons dit plus haut, et cela au lieu
d'être soumis à des amendes variant, de 20 à GO
francs, amendes qui s'ont souvent fort difficiles à
payer pour le cocher.
La Compagnie ne peut pas renoncera un système
disciplinaire quelconque, mais les cochers à qui le
mode de travailler ne convient pas sont toujours li
bres de quitter la Compagnie, et il y a en dehorsdos
3,500 voitures de la Compagnie 3,700 autres voitures
appartenant à d'autres loueurs auprès desquels ils
peuvent chercher de l'ouvrage ; s'ils ne le font pas,
c'est qu'il leur convient de rester dansces conditions,
et ils ne persuaderont à personne qu'ils restent à, la
Compagnie pour lui verser journellement des som
mes qu'ils n ont point gagnées.
Cette manière de dire aux cochers : « Si
vous n'êtes pas contents, allez-vous-en! »
peut faire croire que la Compagnie, dont
toutes les voitures sont sorties hier, avec
seulement 200 de ses [anciens cochers, croit
avoir trouvé des remplaçants.
La fin de la réponse répousse le travail à
la planche, et effleure les questions de la
FEUILLETON DU 12 AOUT 1878
' ' ! —46 —
UN BOURREAU
PREMIÈRE PARTIE
XVI
— Suite —
Mais presque aussitôt la portière se sou
leva de nouveau, et un second personnage
Qt son entrée.
Celui-ci était d'une allure toute différente.
Visage glabre, front fuyant, cheveux ras,
le cou emprisonné dans une cravate forte
ment empesée, et dont la blancheur imma
culée faisait ressortir le ton bistré de sa peau.
Les sourcils étaient épais,"et l'œil d'une
mobilité excessive.
A sa vue, le vieillard s'était approché de
l'a table, et avait pris les cartes...
Le nouveau venu alla s'asseoir devant lui
sans prononcer une parole, et eh se conten
tant do le saluer avec une exquise cour
toisie.
— Monsieur voudrait-il me faire l'hon
neur de jouer avec moi une partie d'écarté?
demanda alors le vieillard.
Et l'autre répondit en s'incîinanfc de nou
veau :
— Je ferai tourtes les parties que mon
sieur voudra!.
— Que jouerons-nous?
— Dix lôuis, si cela vous plaît.
— Eh bien... éclaire, mon bonhoiùme !
répliqua le vieillard, en clignant de l'œil,
car voici minuitet cinq minutes, et j'espère
que nous n'allons pas moisir ici... Voyons,
y es-tu, Rigolo?
— Après-vous, monsieur Buvard.
Ils étaient méconnaissables l'un eti'autre;
et peut-être, s'ils n'avaient pas été préve
nus, ne se seraient-ils pas reconnus eux-
mêmes !
Rigolo avait jeté négligemment dix louis
sur le tapis vert, Buvard en avait fait au
tant, et,quandles carteseurentétédonnées,
chacun prit son jeu dans sa main et la par
tie commença.
Une singulière partie ; ceux qui les au
raient observés auraient pu se croire le
jouet d'un rêve.
Quand Buvard jetait un dix de carreau
sur le tapis, Rigolo répondait par un sept
et emportait la levée, et, quand, à son tour,
ce dernier abattait un as, Buvard lui oppo
sait un huit et marquait le ROI!
Du reste aucun des deux ne prenait gar
de à la carte qu'il jouait... penchés l'un vers
l'autre, les yeux dans les yeux, ils échan
geaient à voix basse quelques paroles rapi
des et pressées, et se contentaient d'un
gesto d'approbation pu d'improbation.
-As-tu déjà vu quelque chose ? demanda
Buvard.
—-Presque rien■■'arrive! répondit Ri
golo; en traversant les salons, j'ai entrevu
la petite Hélène : et celle-là a bien l'air
d'une victime.
— Et l'autre ?
— Léa?
— L'as-tu aperçue?
— Une vision!... Ah! J'en suis pour ce que
j'ai dit, patron ; celui que cette fLIIe-là ai
mera sera un gaillard bien heureux.
— Alors, c'est tout?
— C'est tout..,
— Mais le vicomte des Tournelles?
— Ni vu,ni connu!
— Et Georges?
— Pas encore visible!... celui-là,c'est une
autre paire de manches... il arrivera par
l'avenue Gabriel ; je préviendrai la petite
Hélène... et nous verrons venir! Seule
ment, avant- de commencer, il s'agit de
savoir où nous nous retrouverons.
— Nous nous retrouverons ici ou chez
moi!... en attendant, observe, écoute, et
retiens!...
— Oh! soyez tranquille... Alors, c'est
dit! nous nous séparons?
Buvard allait répondre, quand la por
tière s'ouvrit,- et livra passagea trois ou
quatre personnages à l'aspect austère et
grave.
Rigolo s'empressa de ramasser les en
jeux, et abattit les cartes qu'il tenait dans
la main.
— Atout! atout!... le roi et la vole!...
dit-il, en changeant subitement de ton, et
souriant avec grâce ; cher monsieur, vous
êtes battu... et on ne perd pas avec meil
leure humeur.
Buvard s'était levé.
— Vous me donnerez ma revanche une
autre fois, dit-il... car pour le moment
d'autres soins me réclament ailleurs... A
bientôt, donc, cher monsieur!
— A bientôt, et sans rancune! acheva.
Rigolo.
Ils saluèrent les personnes qui arrivaient
et rentrèrent dans les salons, où ils ne tar
dèrent pas à se perdre dans la foule des.in-
vités.
La fête était dans son complet épanouis
sement.
Le vicomte des Tournelles venait d'arri
ver, et il était fort entouré : la fiancée était
ravissante; la fortune qu'elle apportait à son
époux se chiffrait par plusieurs millions :
c'était un parti inespéré pour un homme
dont la situation n'avait jamais été bien dé
finie.
Mais, à Paris, la vie réserve aux curieux
bien d'autres étonnements. Le vicomteétait,
après tout, fort bien de sa personne; il avait
des chevaux, des maîtresses, menait an
train de gentilhomme ; et, quoiqu'il perdît
souvent au jeules pertes considérables qu'il
subissait de temps à autre ne paraissaient
pas l'avoir jamais inquiété.
Que faliaït-il de plus?
D'ailleurs, c'était l'affaire du comte do
Senneterre et de sa nièce Hélèna "
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