Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1878-08-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 août 1878 07 août 1878
Description : 1878/08/07 (Numéro 5703). 1878/08/07 (Numéro 5703).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5937353
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/08/2008
& kedactïôn
àParis,rue Ldayetie,61
ANNONCES : ¥ts$i& Yerî|îav2a„,
tfaojmements- Paris
5fr.
S tr.
18 PR.
TROIS MBIS.-.
SIX MOIS
«h an
QUOTIDIEN
UN NUMÉRO : 5 CENTIMES
Us manuscrits déjosésne sort pas icaSas,
Akaaiemenls Départ.
TKOISM«fi 6 Ht.
SKMOIS 12 ra.
ira ah............ 24 m.
MERCREDI 7 AOUT 1873
Numéro 5703
SEIZIÈME ANNÉE
MARDI 6 AOU^|S78
LES •MANltE^tè&A
Ainsi que nous l'avons aiHtfn&éy le»
riifestes des gauches du Sénat etrë&lkûteâm-
bre des députés viennent d'être publiés.
Ils soiit adressés, l'ùn et l'autre, à MM. les
députés, conseillers généraux et conseillers
crarrondissement des départements de l'A-
rtêge, Bouches-du-Rhônç, Gard, Haute-Ga
ronne,Gers, Gironde, Hérault, Ille-et- Vilaine,
Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes,
Loir-et-Cher, Loire, Haute-Loire, Loire-
Inférieure, Loiret, Lot', Lot-ot-Garonne, Lo
zùre, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haule-
Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle,Meuse,
Morbihan, Nièvre, Nord, Oise, Saône-et-,
Loire, départements composant la .série B du
' Sénat, .désignée par le sort pour être renou
velée.
Voici le teste de ces manifestes.:
llaBifesie des sénateurs
Paris, 5 août 1878.
Chers concitoyens,
, r ous devez, au commencement du mois
■ jî . ï - janvier prochain, procéder à la réélec
tion des 75 sénateurs appartenant aux dé
partements qui composent la deuxième sé
rie, et pourvoir au remplacement de 8 sé
nateurs déc.édés.
Ces élections auront nue importance ex
ceptionnelle et elles influeront d'une façon
décisive sur l'avenir du pays.
Si depuis trois ans, en effet, la Républi
que a rencontré, dans l'exercice régulier de
son gouvernement, tant de difficultés, tant
;le mauvais vouloir, c'est, que, la majorité
;!u Sénat étant réputée né lui être pas sym
pathique, ses adversaires avaient la-con
fiance que toutes mesures prises ou propo
sées en vue de l'entraver ou de la détruire
seraient accueillies avec faveur par cette As
semblée.
C'est ainsi qu'a pu être entreprise l'aven
ture du 16 mai, aventure qui a échoué de
vant les répulsions et la résistance lé
gale du pays, mais qui pourrait bientôt
so renouveler si, à son tour, le corps élec
toral, chargé de nommer le Sénat, ne ma
nifestait pas d'une façon éclatante ses sen
timents et ses préférences.
Sans aucun doute, toute nouvelle tentative
hostile viendrait encore se briser devant le
patriotisme de la Chambre des députés et
devant la volonté suprême du suffrage uni
versel ; mais il y aurait là des luttes, des
conflits qui inquiéteraient, agiteraient le
pays, jetteraient l'irritation dans les es
prits. le trouble dans les transactions, et il
dépend de vous de les éviter par le choix
des sénateurs que vous serez appelés à élire.
Aussi, pas de votes de complaisance.
Vous avez des devoirs rigoureux à remplir,
et vous ne devez donner vos suffrages qu'à
des hommes dévoués au régime républi
cain et r. soins à le défendre.Mais,pour évi
ter les t ompëtitions de la dernière heure et
les désaccords qu'elles produiraient dans
vos rangs, il importe que vos candidats
soient désignés le plus tôt possible. Vous
Oies électeurs de droit, vous êtes les repré
sentants les plus attitré ; de l'opinion publi
que dans vos départements, et 11 est plus
311e probable que les candidatures accep
tées par vous seront aussi agréées par les
délégués qu'élirontlesconseilsmunicipaux.
Nous venons donc vous engager à profi-
jtër de la session prochaine des conseils gé-
fnéraux. pour vous réunir au chef-lieu do
votre département, y discuter les titres dos
divers candidats, fixer votre choix'sur ceux
dont les chances de succès vous sembleront
les ' meilleures, et, une fois les candidats
choisis, mettant de côté vos préférences
personnelles, à concentrer sur eux tous vos
efforts,
iya vietoiré ' est à ce prix, et vous ne la
compromettrez pas par des divisions qui se
raient injustifiables.
Lesmembres du bureau desgauches duSénat :
Calmon , président du centre gauche ;
feray ;
Bernard
vice-présidents ;
Comte Rampon
Bertàuld
membres du comité;
Dauphin
Huquet
secrétaires
Dauphinot , questeur ;
Leroyer , président de là gauchô républi
caine ;
Duclerc , vice-président;
Jules Simon.
memb res du comité
Jules Pavre
Oscar de Lafàyette
Salneuve
Malens , secrétaire ;
IIérold , questeur.
Tksteun , président de l'Union républi
caine ;
P eyrat ) dé i é „ , ;
Pe LLETAN j a U ° UeS 1 .
Scheurer-Kestner , secrétaire. '
. . SSaiiifcsfe des Députés
. Paris, le 5 août 1878.
Chers concitoyens,
Les élections sénatoriales auroût lieu pro
chainement : il importe que, dès à présent,
chacun de nous s'en préoccupe et s'y pré
pare. " " ' •
Nul doute, en effet, que le résultat de ces
élections ne doive avoir sur les destinées
de notre pays une influence ou très heu
reuse, ou. très funeste.
La République vivra sans doute, quoi
qu'il arrive; mais il dépend du choix des
sénateurs à élire que son existence ne soit
pns troublée par d'incessantes agitations.
Kilo aura raison des attaques de ses en
nemis, c'est certain ; mais pour qu'elle en
triomphe paisiblement, pour que le progrès
poursuive d'une façon régulière et calme
son invincible cours, pour que nous ne
soyons plus exposés à ces conflits dont le
moindre inconvénient est de tout paralyser,
pour qu'on en finisse avec ces criminelles
tentatives de réaction qui mettaient naguère
la France en émoi et la poussaient sur la
pente des guerres civiles, il faut qu'au Sé
nat comme à la Chambre des députés la
majorité soit républicaine.
Alors, et rien qu'alors, le pays aura, dans
l'harmonie des pouvoirs publics, la garan
tie de sécurité dont il a besoin.
L'ordre et la liberté sont à ce prix.
Rappelons-nous aussi que deux ans seu
lement nous séparent du 23 novembre 1880.
(Ju'arrivera-t-il, â cette époque si critique
de notre vie nationale? La Constitution
sera-t-elle revisée? Si les deux Chambres
décident, par délibérations séparées, qu'elle
doit l'être, comment le sera-t-elle?
Ce sont là des questions de la plus haute
gravité. Les indiquer suffit pour faire com
prendre combien il est nécessaire que les
deux Chambres soient animées du même
esprit et marchent vers le même but.
Travaillons donc à établir cet accord sur
des basés durables, par la nomination de
sénateurs franchement républicains.
Là réunion des conseils généraux fournit,
à nos amis des départements une excellente
occasion de se concerter à cet égard ; qu'ils
ne lia laissent pas échapper.
■Et n'abandonnons rien à l'imprévu ; ne
disons pas « A deipain les affaires sérieu
ses » I C'est aujourd'hui, c'est sans retard
que nous devons nous mettre en mesure de
vaincre.
Que les ennemis dé la République fassent
tant qu'ils voudront parade de leurs espé
rances, il ne sera jamais trop tôt pour leur
en montrer le néant.
Les délégués des groupes de gauche de la
Chambre des députés :
Pour l'Extrême gauche,
louis blanc, barûdet;
Pour l'Union républicaine,
floquet, émile de girardin, tiersot ;
Pour la Gauche républicaine,
leblond, pascal duprat, camille séb,*
Pour le Centre gauche,
léon renault, franck chauveau.
TICBI»
LA GREVE DES COCHERS
Le mal que nous avons signalé, il y a plu
sieurs semaines, s'est aggravé dans des pro
portions telles, que les cochers se sont déci
dés à se mettre en grève.
Nous savions depuis quelques jours que
la grève était menaçante;mais nous avions
espéré jusqu'à la dernière heure guela Com
pagnie générale des Petites-Voitures don
nerait satisfaction, dans une certaine me
sure aumoins, aux réclamations des cochers.
On nous assure que ces. réclamations
n'ont pas été portées au directeur de la
compagnie ; d'autre pat t, la chambre syn
dicale des cochers n'a pas pris parti.
C'est ce qui explique comment la grève
n'a été que partielle hier.
La plupart des cochers des loueurs parti
culiers ont fait leur service. "
Pour la Compagnie générale, 1,500 voitu
res sont sorties le matin sur 3,500 en circu
lation.
Presque tous les cochers de la rive gau
che sont sortis.
Voici, d'après un renseignement recueilli
à la Compagnie, les chiffres des principaux
dépôts de la rive droite :
Batignolles, 6 voitures sorties sur 350.
Barrière-Blanche, I00 sur 135.
Bellefond, 100 sur 2Ô0.
Les trois dépôts de La Villette, 40 sorties
par, dépôt.
Les.autres dépôts en grève complète.
L'après-midi un certain nombre de co
chers sont rentrés; le bruit avait couru
qu'à Belleville des cochers avaient été mal
traités par les grévistes et leurs voitures
brisées.
Il n'en est heureusement rien ; la grève
présente un caractère de calme absolu.
Hier soir m. Bixio, directeur de la Com
pagnie, a adressé aux cochers un ordre du
jour dans lequel il établit qu'il n'a reçu au-
cunë réclamation ; puis il fait appel" au pa
triotisme des cochers dont la grève serait
nuisible à l'Exposition.. .
Nous n'avons aucun motif de ne pas ac
cepter pour vraie l'affirmation du directeui
de la Compagnie ; voici, croyons-nous, quelle
est ta situation, telle qu'elle est expliquée
dans les manifestes des cochers.;
L'obligation d'arborer la plaque: loué
n'est qu'un prétexte.
En réalité les réclamations dés cochen
portent sur des faits de diflérents caractère;
que l'on pourrait classer ainsi :
Relations avec la Compagnie ;
Service administratif ;
Rapports avec le public. . ;
A la Compagnie, — celle-ci étant prise
comme type des entrepreneurs, t - les co
chers demandéntun salaire fixe de 6, fr. pai
jour, la suppression de la moyenne, qu:
'était arrivée à des chiffres qu'ils ne pou
vaient. atteindre qu'en pressurant le public
la réorganisation de la société de secours
mutuels ; l'intérêt du cautionnement; lin
meilleur traitement, nourriture et coucha
ge, pour les chevaux.
A la préfecture de police ils demandent
un droit de stationnement plus large ; la
réforme de l'application des peines (mise
en fourrière, contraventions, etc);
Pour les rapports avec le public, ils de
mandent le droit de discutèr le prix de la
course ou de l'heure.
Nous exposons, nous ne discutons pas.
Dans son ensemble, cette réorganisatior
présente des difficultés d'application e
peut-être les cochers ont-ils eu tort d'omet
tre le compteur qui serait pour tous ut
moyen de contrôle et d'équitable, réparti;
tion.
Mais il est certain que,- depuis l'Exposi
tion, la situation, des cochers est très diffi
cile, par suite de la moyenne surélevée en
raison des pourboires.
L'abus du pourboire, l'exploitation qui en
est la conséquence, produit ses résultats
inévitables.
Voici le troisième fait depuis un mois
qui démontre les vices de cette exploitation,
et cela sans que le public, première vic
time, se soit plaint.
Que faudra-t-il donc pour que l'on ouvre
tout à lait les yeux ?
P. S. — Nous ne savons pas, à l'heure où
nous mettons sous presse, quel a été l'effet
produit par l'ordre du jour de M. Bixic^
affiché assez tard dans les dépôts.
LE CONCOURS GÉNÉRAL
La fête annuelle de l'Université a été cé
lébrée hier, dans le grand imphithéâire de
la Sorbonne, en présence d'une grande toule
de notabilités littéraires et scientifiques, à
midi précis.
M. Bardoux, ministre de l'instruction pu
blique et des beaux-arts, présidait. Il est
arrivé à midi moins le quart, escorté pal
un détachement de gardes républicains i
cheval et eu grande tenue, sabre au poing
Il était accompagné de MM. Casimir Périer,
sous-secrétaire d'Etat, le baron de Watte-
ville et Morei, attachés au cabinet du mi
nistre.
A son arrivée dans la grande cour de la
Sorbonne, les tambours battent aux champs
M. Bardoux est introduit avec le cérémo
nial habituel, précédé des doyens et des
professeurs de toutes les Facultés.
FEUILLETON DU 7 AOUT 1878
CJN BOURREAU
PREMIERE PARTIE
XIII
— Suite —
«eorges alla à la fenêtre, souleva le ri-
Icau et regarda.
Cola dura une minute à peine,!... Mais
pendant cette minute, Rigolo, qui tenait
iouiours le billet du comte Torella, rap
procha de la' bougie jusqu'à le brûler.
'Ce fût rapide comme l'éclair... et cela
suffit, paraîUil. , car lorsque Georges re-
7int vers l'agent, ce dernier était comme
transfiguré.
Georges en fut frappé. ' .. .
, — Qu'avez-vous ? demanda-t-il, au com-
Jle de la surprise.
Rigolo lui tendit le billet qu'il avait replié.
— Rien ! dit-il', — gardez ceci, — nous en
•eparlerons, et sur votre vie, sur l'honneur
le votre père, ne l'exposez plus à être volé.
Mais ce n'est-pas de cela qu'il s'agit; vous
ivez vu votre homme ?
— Oui, répondit Georges.
— Il vient, et ma loi H est intéressant de
.avoir qui il est et ce qu'il a dans son sac...
1 N'y a-t-il pas, ici, un petit coin où je pour
rais me fourrer ?
Georges indiqua un cabinet qui servait
autrefois de fumoir.
— Là ! entrez là, dit-il vivement, et sur
tout... hâtez-vous, j'entends que l'on monte
l'escalier ; il ne faut pas que l'on soupçon
ne votre. presençe ici... Entrez!... pendant
queje vais recevoir mon inconnu.
Rigolo ne se fit pas plus longtemps
prier.. et gagna sans bruit le cabinet.
11 était temps !
11 venait à peine de disparaître que la
porte du salon s'ouvrait...
XIV
C'était Léa...
Comme le jour où Rigolo et Buvard l'a
vaient rencontrée, elle portait des vête
ments, d'homme... qui ne trompèrent pas
plus Georges qu'ils n'avaient trompé les
deux agents.'
Elle était très pâle, son émotion parais
sait sincère ; sa poitrine se soulevait avec
des rrçouvements désordonnés ; quand elle
eut fait quelques pas dans la chambre, elle
fut obligée de se retenir à un meuble, pour
ne pas tomber.
Georges courut à elle, et la soutint de
la main. ,
Lé i le remercia par un long regard.
Puis elle repritsamarche et vint s'asseoir
sur un fauteuil que lui présenta le jeune
comte ' * l
— Merci, dit-elle d'une voix oppressée...
je suis troublée, plus qUeje ne l'ai ja
mais été dans ma vie. Ce n'est pas la nuit,
ni la solitude qui m'effrayent. Je me suis
habituée depuis longtemps à n'avoir point
peur de ces choses-là. Mais la pensée que
j'allais vous voir, vous parler; vous dire
des choses que vous n'accueilleriez peut-
être pas comme je le désire ; tout cela m'a
troublée, et vous voyez, j'ai peine encore à
me remettre.
— C'est vous qui m'avez écrit ce matin?
demanda Georges, surpris au dernier degré
decedébut auquel il était loin de s'attendre?
— Oui, monsieur le comte.
— Vous avez à me parler du comte de
Torella ?
— C'est cela.
— Vous.me connaissez donc?
— Depuis longtemps.
: —. Et vous savez ?...
La jeune femme pressa son front de ses
deux mains,et garda un moment le silence.
On eût dit que les paroles se précipitaient
sur ses lèvres, et qu'elle s'efforçait de les
retenir.
Cependant elle reprit peu à peu posses
sion d'elle-même et son regard se rasséréna.
— Je sais à peu près tout ce qui vous
touche, répondit-elle alors ;depuis que vous
êtes revenu en France, .rappelé par l'impé
rieux devoir que vous imposait votre amour
filial, et j'ai tenu à être renseignée surtout
ce que yous faisiez
— Quel intérêt?
— Vous l'apprendrez plus tard..
— Mais, en te moment...
— Des raisons particulières... tOEieS per
sonnelles, avaient jusqu'à présent suspendu
mes résolutions... Aujourd'hui, je n'hésite
plus.
— Pourquoi ? D'où vient ce changement ?
— Il y a autour de vous bien des dangers,
monsieur le comte, et je veux les conjurer.
— Qui êtes-vous donc?
— J'espère, à force de dévouement, finir
par vous inspirer assez de confiance pour
que vous n'ayez même pas la pensée de
m'adresser une pareille question.
Georges Beraldi se sentit pris par une
singulière curiosité. •
Ce qui lui arrivait était étrange. La jeune
femme qui lui parlait était tout à fait sé
duisante sous son vêtement d'homme Ses
regards, traversés d'eifluves ardentes, lui
communiquaient une sensation indéfinis
sable qui pénétrait tout son être ; son sou
rire avait quelque chose d'attirant, et il s'en
dégageait comme un fluide magnétique,
dont, malgré soi, on se sentait enveloppé.
Léa ne se trompa point, d'ailleurs, sur le
caractère de l'empire qu'elle exerçait sur
son interlocuteur ; elle comprenait que lo
comte subissait en ce moment une fascina
tion à laquelle il ne cherchait pas même à
se soustraire, et la satisfaction qu'elle
éprouvait de ce résultat ajoutait un char
me de plus à sa personne »
àParis,rue Ldayetie,61
ANNONCES : ¥ts$i& Yerî|îav2a„,
tfaojmements- Paris
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18 PR.
TROIS MBIS.-.
SIX MOIS
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QUOTIDIEN
UN NUMÉRO : 5 CENTIMES
Us manuscrits déjosésne sort pas icaSas,
Akaaiemenls Départ.
TKOISM«fi 6 Ht.
SKMOIS 12 ra.
ira ah............ 24 m.
MERCREDI 7 AOUT 1873
Numéro 5703
SEIZIÈME ANNÉE
MARDI 6 AOU^|S78
LES •MANltE^tè&A
Ainsi que nous l'avons aiHtfn&éy le»
riifestes des gauches du Sénat etrë&lkûteâm-
bre des députés viennent d'être publiés.
Ils soiit adressés, l'ùn et l'autre, à MM. les
députés, conseillers généraux et conseillers
crarrondissement des départements de l'A-
rtêge, Bouches-du-Rhônç, Gard, Haute-Ga
ronne,Gers, Gironde, Hérault, Ille-et- Vilaine,
Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes,
Loir-et-Cher, Loire, Haute-Loire, Loire-
Inférieure, Loiret, Lot', Lot-ot-Garonne, Lo
zùre, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haule-
Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle,Meuse,
Morbihan, Nièvre, Nord, Oise, Saône-et-,
Loire, départements composant la .série B du
' Sénat, .désignée par le sort pour être renou
velée.
Voici le teste de ces manifestes.:
llaBifesie des sénateurs
Paris, 5 août 1878.
Chers concitoyens,
, r ous devez, au commencement du mois
■ jî . ï - janvier prochain, procéder à la réélec
tion des 75 sénateurs appartenant aux dé
partements qui composent la deuxième sé
rie, et pourvoir au remplacement de 8 sé
nateurs déc.édés.
Ces élections auront nue importance ex
ceptionnelle et elles influeront d'une façon
décisive sur l'avenir du pays.
Si depuis trois ans, en effet, la Républi
que a rencontré, dans l'exercice régulier de
son gouvernement, tant de difficultés, tant
;le mauvais vouloir, c'est, que, la majorité
;!u Sénat étant réputée né lui être pas sym
pathique, ses adversaires avaient la-con
fiance que toutes mesures prises ou propo
sées en vue de l'entraver ou de la détruire
seraient accueillies avec faveur par cette As
semblée.
C'est ainsi qu'a pu être entreprise l'aven
ture du 16 mai, aventure qui a échoué de
vant les répulsions et la résistance lé
gale du pays, mais qui pourrait bientôt
so renouveler si, à son tour, le corps élec
toral, chargé de nommer le Sénat, ne ma
nifestait pas d'une façon éclatante ses sen
timents et ses préférences.
Sans aucun doute, toute nouvelle tentative
hostile viendrait encore se briser devant le
patriotisme de la Chambre des députés et
devant la volonté suprême du suffrage uni
versel ; mais il y aurait là des luttes, des
conflits qui inquiéteraient, agiteraient le
pays, jetteraient l'irritation dans les es
prits. le trouble dans les transactions, et il
dépend de vous de les éviter par le choix
des sénateurs que vous serez appelés à élire.
Aussi, pas de votes de complaisance.
Vous avez des devoirs rigoureux à remplir,
et vous ne devez donner vos suffrages qu'à
des hommes dévoués au régime républi
cain et r. soins à le défendre.Mais,pour évi
ter les t ompëtitions de la dernière heure et
les désaccords qu'elles produiraient dans
vos rangs, il importe que vos candidats
soient désignés le plus tôt possible. Vous
Oies électeurs de droit, vous êtes les repré
sentants les plus attitré ; de l'opinion publi
que dans vos départements, et 11 est plus
311e probable que les candidatures accep
tées par vous seront aussi agréées par les
délégués qu'élirontlesconseilsmunicipaux.
Nous venons donc vous engager à profi-
jtër de la session prochaine des conseils gé-
fnéraux. pour vous réunir au chef-lieu do
votre département, y discuter les titres dos
divers candidats, fixer votre choix'sur ceux
dont les chances de succès vous sembleront
les ' meilleures, et, une fois les candidats
choisis, mettant de côté vos préférences
personnelles, à concentrer sur eux tous vos
efforts,
iya vietoiré ' est à ce prix, et vous ne la
compromettrez pas par des divisions qui se
raient injustifiables.
Lesmembres du bureau desgauches duSénat :
Calmon , président du centre gauche ;
feray ;
Bernard
vice-présidents ;
Comte Rampon
Bertàuld
membres du comité;
Dauphin
Huquet
secrétaires
Dauphinot , questeur ;
Leroyer , président de là gauchô républi
caine ;
Duclerc , vice-président;
Jules Simon.
memb res du comité
Jules Pavre
Oscar de Lafàyette
Salneuve
Malens , secrétaire ;
IIérold , questeur.
Tksteun , président de l'Union républi
caine ;
P eyrat ) dé i é „ , ;
Pe LLETAN j a U ° UeS 1 .
Scheurer-Kestner , secrétaire. '
. . SSaiiifcsfe des Députés
. Paris, le 5 août 1878.
Chers concitoyens,
Les élections sénatoriales auroût lieu pro
chainement : il importe que, dès à présent,
chacun de nous s'en préoccupe et s'y pré
pare. " " ' •
Nul doute, en effet, que le résultat de ces
élections ne doive avoir sur les destinées
de notre pays une influence ou très heu
reuse, ou. très funeste.
La République vivra sans doute, quoi
qu'il arrive; mais il dépend du choix des
sénateurs à élire que son existence ne soit
pns troublée par d'incessantes agitations.
Kilo aura raison des attaques de ses en
nemis, c'est certain ; mais pour qu'elle en
triomphe paisiblement, pour que le progrès
poursuive d'une façon régulière et calme
son invincible cours, pour que nous ne
soyons plus exposés à ces conflits dont le
moindre inconvénient est de tout paralyser,
pour qu'on en finisse avec ces criminelles
tentatives de réaction qui mettaient naguère
la France en émoi et la poussaient sur la
pente des guerres civiles, il faut qu'au Sé
nat comme à la Chambre des députés la
majorité soit républicaine.
Alors, et rien qu'alors, le pays aura, dans
l'harmonie des pouvoirs publics, la garan
tie de sécurité dont il a besoin.
L'ordre et la liberté sont à ce prix.
Rappelons-nous aussi que deux ans seu
lement nous séparent du 23 novembre 1880.
(Ju'arrivera-t-il, â cette époque si critique
de notre vie nationale? La Constitution
sera-t-elle revisée? Si les deux Chambres
décident, par délibérations séparées, qu'elle
doit l'être, comment le sera-t-elle?
Ce sont là des questions de la plus haute
gravité. Les indiquer suffit pour faire com
prendre combien il est nécessaire que les
deux Chambres soient animées du même
esprit et marchent vers le même but.
Travaillons donc à établir cet accord sur
des basés durables, par la nomination de
sénateurs franchement républicains.
Là réunion des conseils généraux fournit,
à nos amis des départements une excellente
occasion de se concerter à cet égard ; qu'ils
ne lia laissent pas échapper.
■Et n'abandonnons rien à l'imprévu ; ne
disons pas « A deipain les affaires sérieu
ses » I C'est aujourd'hui, c'est sans retard
que nous devons nous mettre en mesure de
vaincre.
Que les ennemis dé la République fassent
tant qu'ils voudront parade de leurs espé
rances, il ne sera jamais trop tôt pour leur
en montrer le néant.
Les délégués des groupes de gauche de la
Chambre des députés :
Pour l'Extrême gauche,
louis blanc, barûdet;
Pour l'Union républicaine,
floquet, émile de girardin, tiersot ;
Pour la Gauche républicaine,
leblond, pascal duprat, camille séb,*
Pour le Centre gauche,
léon renault, franck chauveau.
TICBI»
LA GREVE DES COCHERS
Le mal que nous avons signalé, il y a plu
sieurs semaines, s'est aggravé dans des pro
portions telles, que les cochers se sont déci
dés à se mettre en grève.
Nous savions depuis quelques jours que
la grève était menaçante;mais nous avions
espéré jusqu'à la dernière heure guela Com
pagnie générale des Petites-Voitures don
nerait satisfaction, dans une certaine me
sure aumoins, aux réclamations des cochers.
On nous assure que ces. réclamations
n'ont pas été portées au directeur de la
compagnie ; d'autre pat t, la chambre syn
dicale des cochers n'a pas pris parti.
C'est ce qui explique comment la grève
n'a été que partielle hier.
La plupart des cochers des loueurs parti
culiers ont fait leur service. "
Pour la Compagnie générale, 1,500 voitu
res sont sorties le matin sur 3,500 en circu
lation.
Presque tous les cochers de la rive gau
che sont sortis.
Voici, d'après un renseignement recueilli
à la Compagnie, les chiffres des principaux
dépôts de la rive droite :
Batignolles, 6 voitures sorties sur 350.
Barrière-Blanche, I00 sur 135.
Bellefond, 100 sur 2Ô0.
Les trois dépôts de La Villette, 40 sorties
par, dépôt.
Les.autres dépôts en grève complète.
L'après-midi un certain nombre de co
chers sont rentrés; le bruit avait couru
qu'à Belleville des cochers avaient été mal
traités par les grévistes et leurs voitures
brisées.
Il n'en est heureusement rien ; la grève
présente un caractère de calme absolu.
Hier soir m. Bixio, directeur de la Com
pagnie, a adressé aux cochers un ordre du
jour dans lequel il établit qu'il n'a reçu au-
cunë réclamation ; puis il fait appel" au pa
triotisme des cochers dont la grève serait
nuisible à l'Exposition.. .
Nous n'avons aucun motif de ne pas ac
cepter pour vraie l'affirmation du directeui
de la Compagnie ; voici, croyons-nous, quelle
est ta situation, telle qu'elle est expliquée
dans les manifestes des cochers.;
L'obligation d'arborer la plaque: loué
n'est qu'un prétexte.
En réalité les réclamations dés cochen
portent sur des faits de diflérents caractère;
que l'on pourrait classer ainsi :
Relations avec la Compagnie ;
Service administratif ;
Rapports avec le public. . ;
A la Compagnie, — celle-ci étant prise
comme type des entrepreneurs, t - les co
chers demandéntun salaire fixe de 6, fr. pai
jour, la suppression de la moyenne, qu:
'était arrivée à des chiffres qu'ils ne pou
vaient. atteindre qu'en pressurant le public
la réorganisation de la société de secours
mutuels ; l'intérêt du cautionnement; lin
meilleur traitement, nourriture et coucha
ge, pour les chevaux.
A la préfecture de police ils demandent
un droit de stationnement plus large ; la
réforme de l'application des peines (mise
en fourrière, contraventions, etc);
Pour les rapports avec le public, ils de
mandent le droit de discutèr le prix de la
course ou de l'heure.
Nous exposons, nous ne discutons pas.
Dans son ensemble, cette réorganisatior
présente des difficultés d'application e
peut-être les cochers ont-ils eu tort d'omet
tre le compteur qui serait pour tous ut
moyen de contrôle et d'équitable, réparti;
tion.
Mais il est certain que,- depuis l'Exposi
tion, la situation, des cochers est très diffi
cile, par suite de la moyenne surélevée en
raison des pourboires.
L'abus du pourboire, l'exploitation qui en
est la conséquence, produit ses résultats
inévitables.
Voici le troisième fait depuis un mois
qui démontre les vices de cette exploitation,
et cela sans que le public, première vic
time, se soit plaint.
Que faudra-t-il donc pour que l'on ouvre
tout à lait les yeux ?
P. S. — Nous ne savons pas, à l'heure où
nous mettons sous presse, quel a été l'effet
produit par l'ordre du jour de M. Bixic^
affiché assez tard dans les dépôts.
LE CONCOURS GÉNÉRAL
La fête annuelle de l'Université a été cé
lébrée hier, dans le grand imphithéâire de
la Sorbonne, en présence d'une grande toule
de notabilités littéraires et scientifiques, à
midi précis.
M. Bardoux, ministre de l'instruction pu
blique et des beaux-arts, présidait. Il est
arrivé à midi moins le quart, escorté pal
un détachement de gardes républicains i
cheval et eu grande tenue, sabre au poing
Il était accompagné de MM. Casimir Périer,
sous-secrétaire d'Etat, le baron de Watte-
ville et Morei, attachés au cabinet du mi
nistre.
A son arrivée dans la grande cour de la
Sorbonne, les tambours battent aux champs
M. Bardoux est introduit avec le cérémo
nial habituel, précédé des doyens et des
professeurs de toutes les Facultés.
FEUILLETON DU 7 AOUT 1878
CJN BOURREAU
PREMIERE PARTIE
XIII
— Suite —
«eorges alla à la fenêtre, souleva le ri-
Icau et regarda.
Cola dura une minute à peine,!... Mais
pendant cette minute, Rigolo, qui tenait
iouiours le billet du comte Torella, rap
procha de la' bougie jusqu'à le brûler.
'Ce fût rapide comme l'éclair... et cela
suffit, paraîUil. , car lorsque Georges re-
7int vers l'agent, ce dernier était comme
transfiguré.
Georges en fut frappé. ' .. .
, — Qu'avez-vous ? demanda-t-il, au com-
Jle de la surprise.
Rigolo lui tendit le billet qu'il avait replié.
— Rien ! dit-il', — gardez ceci, — nous en
•eparlerons, et sur votre vie, sur l'honneur
le votre père, ne l'exposez plus à être volé.
Mais ce n'est-pas de cela qu'il s'agit; vous
ivez vu votre homme ?
— Oui, répondit Georges.
— Il vient, et ma loi H est intéressant de
.avoir qui il est et ce qu'il a dans son sac...
1 N'y a-t-il pas, ici, un petit coin où je pour
rais me fourrer ?
Georges indiqua un cabinet qui servait
autrefois de fumoir.
— Là ! entrez là, dit-il vivement, et sur
tout... hâtez-vous, j'entends que l'on monte
l'escalier ; il ne faut pas que l'on soupçon
ne votre. presençe ici... Entrez!... pendant
queje vais recevoir mon inconnu.
Rigolo ne se fit pas plus longtemps
prier.. et gagna sans bruit le cabinet.
11 était temps !
11 venait à peine de disparaître que la
porte du salon s'ouvrait...
XIV
C'était Léa...
Comme le jour où Rigolo et Buvard l'a
vaient rencontrée, elle portait des vête
ments, d'homme... qui ne trompèrent pas
plus Georges qu'ils n'avaient trompé les
deux agents.'
Elle était très pâle, son émotion parais
sait sincère ; sa poitrine se soulevait avec
des rrçouvements désordonnés ; quand elle
eut fait quelques pas dans la chambre, elle
fut obligée de se retenir à un meuble, pour
ne pas tomber.
Georges courut à elle, et la soutint de
la main. ,
Lé i le remercia par un long regard.
Puis elle repritsamarche et vint s'asseoir
sur un fauteuil que lui présenta le jeune
comte ' * l
— Merci, dit-elle d'une voix oppressée...
je suis troublée, plus qUeje ne l'ai ja
mais été dans ma vie. Ce n'est pas la nuit,
ni la solitude qui m'effrayent. Je me suis
habituée depuis longtemps à n'avoir point
peur de ces choses-là. Mais la pensée que
j'allais vous voir, vous parler; vous dire
des choses que vous n'accueilleriez peut-
être pas comme je le désire ; tout cela m'a
troublée, et vous voyez, j'ai peine encore à
me remettre.
— C'est vous qui m'avez écrit ce matin?
demanda Georges, surpris au dernier degré
decedébut auquel il était loin de s'attendre?
— Oui, monsieur le comte.
— Vous avez à me parler du comte de
Torella ?
— C'est cela.
— Vous.me connaissez donc?
— Depuis longtemps.
: —. Et vous savez ?...
La jeune femme pressa son front de ses
deux mains,et garda un moment le silence.
On eût dit que les paroles se précipitaient
sur ses lèvres, et qu'elle s'efforçait de les
retenir.
Cependant elle reprit peu à peu posses
sion d'elle-même et son regard se rasséréna.
— Je sais à peu près tout ce qui vous
touche, répondit-elle alors ;depuis que vous
êtes revenu en France, .rappelé par l'impé
rieux devoir que vous imposait votre amour
filial, et j'ai tenu à être renseignée surtout
ce que yous faisiez
— Quel intérêt?
— Vous l'apprendrez plus tard..
— Mais, en te moment...
— Des raisons particulières... tOEieS per
sonnelles, avaient jusqu'à présent suspendu
mes résolutions... Aujourd'hui, je n'hésite
plus.
— Pourquoi ? D'où vient ce changement ?
— Il y a autour de vous bien des dangers,
monsieur le comte, et je veux les conjurer.
— Qui êtes-vous donc?
— J'espère, à force de dévouement, finir
par vous inspirer assez de confiance pour
que vous n'ayez même pas la pensée de
m'adresser une pareille question.
Georges Beraldi se sentit pris par une
singulière curiosité. •
Ce qui lui arrivait était étrange. La jeune
femme qui lui parlait était tout à fait sé
duisante sous son vêtement d'homme Ses
regards, traversés d'eifluves ardentes, lui
communiquaient une sensation indéfinis
sable qui pénétrait tout son être ; son sou
rire avait quelque chose d'attirant, et il s'en
dégageait comme un fluide magnétique,
dont, malgré soi, on se sentait enveloppé.
Léa ne se trompa point, d'ailleurs, sur le
caractère de l'empire qu'elle exerçait sur
son interlocuteur ; elle comprenait que lo
comte subissait en ce moment une fascina
tion à laquelle il ne cherchait pas même à
se soustraire, et la satisfaction qu'elle
éprouvait de ce résultat ajoutait un char
me de plus à sa personne »
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