a
L aux oeufs,, amusements divers.
Montmorency (Nord et gare S t-Lazare). Fête
patronale. A 2 h.:courses de vélocipèdes; 4 courses
en costumé 12 prix, médailles, etc. Illuminations,
i-rtï-aite.aUx flambeaux, par les pompiers et la fan-
l'are dé Domont. Lundi, jeux divers, promenades
fines; à. 9 h. i/2, embrasement de la forêt.
Bduèival (Gare Saint-Lazare). Fête commu-
cale Marchands forains, spectacles, bals,, jeux etc,
A 2 h. grandes régates. Feu d'artifice et fête véni-
tienne sur la Seine. Canots illuminés et pavoises.
Lundi, tirs, tombola et amusements divers.
tTèi'&àilles. A 9 h. concours de machines à
moissonner, sûr. la terme, exploitée par M, Gustave
ïkrbé, dàns le parc de Versailles. Grandes eaux.
Billëts d'aller et retour.
Flêtaï-Jr-Bteudon (Chemin de fer de l'Ouest, rive
gauche et bateaux.).-Fêtes les Il 2 et 8 août. Bal
champêtre, jeux, illuminations.
VirôflEty (ftive droite et rive gauche. Chemin de
eor américain). Marchands forains, tir à la cible par
les sapeurs-pompiers de Sèvres, Chaville et ViroQay.
Lundi, loterie pour 'les enfants des écoles; jeux
grand $&i. illuminations, promenades dans les bois
îîeûiily-sur-Marne (Est, ligne dé Nangis).
A 1 h*, bombes. A 2 h. grand concert vocal et ins-
̃t'umeiltàl. A 4 h., courses de vélocipèdes. A 8 h.
retraité aux flambeaux. Lundi, continuation de
la fête.
Islë-Adam (Nord, Paris à Creil, par Pontoise).
Continuatibfn du concours de tir aux fusils rayés
do simple précision, dits armés de guerre, offert
ar la société du tir de l'Isle-Adam. Quinze prix de
40 fV. médailles en vermeil, etc.
Plaine-St-'Denis. Fête de la plaine. Jeux,
bals. Spectacles et divertissements de toutes sortes.
Illuminations.
FranConviïie eut gare St-Làzare.) Con-
tinuation et clôture de la fête. Mât de cocagne; tir
à l'arbalète; jeux divers, illuminations.
Sceaux. Grande fête musicale à l'occasion du
eg'neëufs général des orphéons et fanfares de
l'arrondissement à 10 heures, messe solennelle en
musique. A 1 heure, concours général. A neuf
hèures retraite aux flambeaux; à dix heures.
grand feu. d'artifice.
Saint-Mandé. -=. (Chemins de fer de V'ncèhnes
jet de Ceinture). Bal de là ville de Paris; jeux,
spectacles, manèges. divertissements, illuminations.
La Varenne-St-Hilaire (Chemin de ter devin-
èenneê). Marchands forains, saltimbanques, cour-
ses aux canards et aux grosses têtes, grandes réga-
tes réservées aux amateurs, courses à ânes, mât de
ftocaghe, représentation théâtrale, bal, tombola, feu
d'artifice.
M:aisDaBiAlfort (Chemin de fer de Lyon ba-
teaux-omnibus). Spectacles forains, courses de,
•vélotipèdes, illuminations. Lundi, grande course
en,baquet, en sac, grand bal.
Montgeron (chemin de fer de Lyon). Clôture
de la -fête. A une heure, grande représentation dra-
matique et lyrique. Le soir, brillant feu d'artificé.
LE GRAND PRIX DE ROWE
SCULPTURE
fcè concours cjë sculpture, qui a été jugé
hier définitivement par l'Académie des
Beaux-Arts, sous la présidence deM.Lefuel,
est sans contredit le plus brillant de cette
Aussi l'embarras du jury était-il grand:
le5 bas-reliefs des dix concurrents présen-
taient tous des qualités réelles, et nous font
bien augurer de l'avenir de notre école de
sculpture.
Le sujet du contours était Homère, wc-
bdnlputjnê de son jeûne guide, cha1tte ses poésies
dans une ville dé Gréée..
Le jury, se composant de MM. DUmont;
ternaire, Jôtifîfoy, Guillaume, Civëlier,
Perraud et Bonnassieux, a décerné, après une
délibération de trois heures, les récompenses
suivants:
1<* grand prix: n° 2 du concours: M. Do-
ininique Jean-Baptiste, élève de MM. Du-
mont et Bonnassieux, né à Marseille le
j 15 avril premier second prix de
N° i pour l'entrée en loges, en par
24 sur votants.
.Deuxième grand prix hO 7 du concours;
M. Mamert-Jacques Perrin, élève de M. Du-
ment; né à Lyon, le 30 juillet 1817, h° 3 pour
l'entrée en loges en 1874.
Troisième grand prix n° 10 du concours
M. Léon Fagel, élève de M. Gavelier, né le
19 janvier 1851, à Valenciennes, nouveau
logiste de cette année.
Aujourd'hui, dernier jour de l'exposition
de sculpture.
FEUILLETON DU les AOUT 1875
LES [»4j
BEùxïÈiiË PARTIE
:chapitrëv
c- Êiie ::y::
Elles né connaissent pas Sariiuël coin--
me toi. Il ne reste jamais avec nous assez
longtemps pour cela, ajouta la jeune fille
avec un soupir que suivit une larme.
Le paysan répondit par un autre soupir,
plus bruyant, et tous les deux gardèrent le
silence..
Arrivés au rdéhercontre lequel reposaient
les ruches, Àdda quitta le bras do son frère,
et marcha toute seule vers cet endroit dan-
gereux. Elle tut presque aussitôt entourée
par un essaim d'abeilles qui la dérobèrent
presque complètement à la vue d'Henry, de-
venu tremblant.
Reviens, Adda, cria-t-il, reviens, je t'en
prie 1
Un frais rire d'enfânt lui répondit; on
eût dit 2B:â la jeune tille se jouait au seia
LES CONCOURS DU CONSERVATOIRE
Hier OUt eu lieu, au Cônsérvatoiï de;musi-
'sîqué, lés concours publics d'instruments â
vent. En voici les résultats
Basson
1er prix. M. Jàcot.
2e prix. M. Philibert.
le@ accessit. M. GanùôfaJ
Cor
1èr prix. M. Bonvoust.
Pas de second prix,
1er accessit. M. Penàblë;
Cornet à pistôn
i" prix. M. Jansand;
2e prix. M. Galipeau.
accessit. M. Franquin,
2e accessit. M. DervaUx.
Trompette
î< accessit. M. Craisté.
Trombone
1er prix. M. Blachère.
prix. M. Pothier.
Flûte
ler prix M. Bertram.
Pas de second prix.
ler accessit. M. Michel.
2e accessit. M. Brunot.
Hautbois
ter prix. M. Boullard.
2e prix. MM. Balbreck et Silenne*
accessit. M. Kels.en.
2e accessit. M. Itesse.
Clarinette
prix. M. Bourdin
2e prix. M. Mimart.
le, accessit. M. PerpinanJ
2° accessit. M. Taffin,
La distribution des prix aura îieli mercredi
4 août, à une heure précise. La rentrée des
classes est fixée au lundi 4 octobre. Les élè-
ves absents seront considérés cemme démis-
sionnaires*
PARI S
Le temps reste beau et rien ne fait prévoir
qu'il doive changer, malgré une petite dé-
pression du baromètre et quelques légers
nuages. La chaleur a encore augmenté. Hier
a trois heures, le thermomètre marquait
27 degrés et demi au-dessus de zéro.
La Compagnie du tramway nord a inau-
guré là ligne de Saint-Augustin au boule-
vard du Château, à Neuilly.
Le nouveau tramway mesure 4,080 mètres
de Saint-Augustin, à l'angle des boule-
vards Binëau et du Château la ligne est
scindée en deux sections pour le tarif des
places. On paye suivant la classe
Dé Saint-Augustin aux fortifications, 10
cent, et 0,15 c;
Du mur d'enceinte à Neuilly, 10 c. et 0 i5 &
Parcours total, 20 c. et 0 30 c.
La correspondance est délivrée aux mêmes
conditions que pour les ligiies précédem-
ment ouvertes par la compagnie.
Le trajet s'accomplit en 25 minutes. Les
départs sont échelonnés provisoirement de
12 en 12 ininùtes mais ils deviendront plus
fréquents suivant les besoins.
Le service se fait avec des voitures du
même type que sur la ligne de Levallois.
Elles peuvent contenir seize personnes as-
sises et seize debout sur la plate-forme.
Une voiture de tramway à accroché hier
par derrière, une voiture de place dans l'a-
venue de Wâgfam, à la hauteur du iio 31.
Le cocher de la voiture a été lancé sur la
chaussée, où il est demeuré sans mouve-
ment. Transporté dans une pharmacie, il
n'a pas tardé à rendre le dernier soupir,
malgré les soins que lui prodiguaient les
docteurs CabeletPiorry.
Un ami du cocher, qui se trouvait à côté
de lui sur le siège, et deux voyageurs qui
occupaient là remise n'ont eu aucun mal.
Le Journal officiel du 30 juillet publie le
compte-rendu dé la distribution des récom-
penses aux élèves de l'Ecole supérieure de
commerce.
d'un nuage dont l'approche était interdite
aux mortels.
Elle visita toutes les ruches, constata les
divers travaux des laborieux insectes, et
après cet examen se décida seulement à re-
joindre son frère. Quelques mouches plus
empressées l'accompagnèrent jusque là.
Henri fit prudemment quelques pas en ar-
rière.
Notre père sera content de la récolte
cette année; dit la jeune fille en reprenant le
bras dh paysan; puis, tout à coup
Si nous nous reposions un instant ici
Ils s'assirent sur la mousse entre deux ro-
ches.
Qu'às-tu donc. Henri? demanda encore
Adda; on dirait que tu es soucieux. Pour-
tant nos parents se trouvent heureux depuis
qu'ils sont venus en Andorre; et nous-mê-
nies.
Tu te trouves donc tout à fait heureuse,
Adda?
Sans doute.'
Tu ne désires rien ?
La jeune fille, cette lois, ne répondit pas;
elle courba la tête, soupira et devint son-
geuse. Puis après un assez long silence:
Je désire, dit-elle, aller au pèlerinage
de Mérixel.
Tu y est allée déjà l'an dernier.
Mais je ne savais pas alors que la pre-
mière deiüande adressée làà la sainte Vierge
est toujours exaucée.
Et maintenant?
L'Ecole supérieure de commerce de Paris
est une des plus anciennes fondations dues
à l'initiative privée. Elle date de 1820. Ses
fondateurs lurent :Blanqui, Casimir Périer,
Ternaux, Chaptal et quelques autres savants
ou économistes.
Elle est exclusivement consacrée aux étû-
des commerciales supérieures elle a pour
objet de former des négociants, des ban-
quiers, des administrateurs, etc. La durée
des études est de trois ans et le prix de la
pension de 1,800 francs.
Cette école ne doit pas être confon due avec
une autre, non moins utile, fondée par la
Chambré de commerce de Paris et située
avenue Trlidaine. Cette dernière n'est ap-
pelée qu'à iormer des employés pour le
commerce et l'industr.e. La durée des études
y est de trois ans et la rétribution scolaire
de vingt francs par mois.
A deux heures, hier soir, passage de l'In-
dustrie, M. S. comptable au service deM.
Potrel, négociant, demeurant rue Croix-des-
Petits-Champs, à la suite d'une querellequ'il
avait eue avec sa femme, s'est tiré cinq coups
de revolver à la tête et à la poitrine.
Il y a un mois environ, cet homme a déjà
tenté de s'empoisonner.
Il est peu probable qu'il survive àsesbles-
sures.
Un garçon de douze à quatorze ans s'est
noyé hier dans la Seine, à l'embouchure du
canal. 11 portait un pantalon gris, une che-
mise blanche, une blouse blanche, et des
brodequins. Le corps a été transporté a la
Morgué.
Le MANNEQUIN, roman en vogue. Dénia, édit. 3 f., f° 3 f. 50
CONCERTS MILITAIRES
Programme du samedi 31 juillet
DB 5 HEURES A G HEURES
TUILERIES- de ligne, chef M. FAJOLLM.
i. L'Ambassadrice AUBER
2. Lydie echultz
3. Solo de baryton VERDI
4. Thème varié pour clarinette béer
5. Les Oiseaux Lleus, grande valse FAUST
palais-royal. 76° de ligne, chef M. NiesseïJ
1. Ouverture de la Couronne d'Or. BUOT
2. Les Dragons de Villars, fantaisie. MAILLART
3. Air varié sur des motifs de Lucie. Donizetti
4. L'Afrtcaine grande mosaïque ..» meyerbeeE
5. Polka pour cornet à piston l. chic
COMMUNICATIONS ET AVIS DIVERS
Chez les libraîres 10 c. le numéro hebdo-
madaire, 50 c. la série mensuelle SUR TERRE
ET SUR MER, journal de voyages et d'aventures
contenant d'attrayants articles et de très
nombreuses gravures.
Pour avoir lès listes de tous les tirages
d'actions, d'obligations, valeurs à. lots, françai-
ses et étrangères, et être bien renseigné sur
toutes les valeurs, s'abonner au Moniteur finan-
cier, 16, rue Grange-Batelière. 3 f. par au.
Nous recommandons à tous nos lecteurs la
Poudre Persane de M. Rifault, herboriste, 20,
rue Coquillière, comme étant la plus efficace
et laplus prodigieuse pourtuer de suite puces,
punaises, fourmis, cafarts, etc. Boîtes de 50c.,
1 fr. et 2 fr. Ënv. franco pour une boîte de 2 fer.
REVUE DES THÉÂTRES
M. Wallon, ministre de l'instruction publique et
des beaux-arts, a reçu en audience particulière
SI. Victorin .foncières, et lui a promis qu'une àu-
dition prochaine de Dïitiitri aurait lieu à l'Opéra.
Jean le drame en quatre actes et
en vers de M. Albert Delpit, sera donné au Vaude-
ville, le samedi 7 août.
On sait que le principal lot de la tombola
qui sera tirée le mercredi 4 août, au théâtre de la
Porte-Saint-Martin, dans la représentation au pro-
fit des inondés,consistera en un tableau de Diaz, que
le grand peintre a fait tout exprès.
Il y a amateur à 6,000 fr. pour acheter ce tableau
à la personne qui le gagnera.
On trouve des billets à l'office des théâtres, et au
Je sais bien ce que je demanderai!
Veux-tu me le aire, Adda?
Tu le cacheras à Pétronille?
Si tu le veux.
Je demanderai à voir ma mère, à la
connaître, à l'aimer.
Est-ce que Pétronille n'est pas une
bonne mère pour toi comme pour moi,
Adda?
Plus encore que pour toi peut-être.
Mais que veux-tu, Henry, cette mère qui est
la mienne, je la vois dans tous mes rêves,
j'entends sa douce voix à travers toutes celles
de la nature, l'écho me répète ses. paroles
touchantes, et quand j'ouvre les yeux dans
la nuit, une étoile se courbé jusqu'à mon
front et l'embrasse. Qui serait donc cette
étoile si ce n'était manière? Elle vit, du reste
je le sais bien; Samuel l'a dit.
S'il la connaît, pourquoi te laisse-t-il la
désirer ainsi?
de ne sais pas. Mais ce que fait Samuel
est bien. J'attends qu'il me dise La voilà.
Seulement je demanderaià la Vierge qu'il le
dise bientôt.
Veux-tu que je la cherche, ta mère, Ad-
da ? Si j'étais Samuel, je ne voudrais pas te
laisser ainsi la désirer et souflrir.
Je suis heureuse d'obéir à Samuel. Ma
plus grande douleur serait de lui déplaire.
Et ta mère, et ton père nourricier, ne les
aimes-tu plus, Adda
Eux et toi, Henri, si je ne vous aimais
plus* je mériterais gue Sasaue.1 îfroubliât,
bureau de location du Vaudeville. de la Porte-Saint
Martin, du Palais-Royal et.du Châtelet.
Plusieurs changements administratifs à la
Gatté, indépendamment du changement de secré-'
taire, que nous avons annoncé
M. Vizentini. le pèredu directeur prend les fonc-
tions d'admihistrateur, chef du m atériel;
M. Rosemboons, de Bruxelles, devient chef d'or-
éhestre;
M. Hanselme, également de Bruxelles, est nommé
chef d'orchestre.
M. Prost est appelé au poste de caissier.
M. Camille Wêinsehenk, ancien directeur
des théâtres des Arts et de Glùny, part lundi pour
l'Amérique, où il va monter le Tour du Monde,
Le théâtre de la Tour-d' Auvergne vient d'ê-
tre cédé à M. Guerin, ancien chef d'orchestre do
l'Opéra français de Rio-Janeiro.
Le nouveau directeur se propose de raire de sa
petite scène la première étape dos jeunes auteurs.
I! jouera alternativement la comédie, le vaude-
ville et l'opérette. adbien LAROQUE
THÉÂTRE HISTORIQUE (anc..Lyrique).
PLACE DU CHATELET
Billet du j™ JOURNAL
LATÛiÛE
OU 35 ans de captivité.
PRIX DES .PLACES
aux stalles d'orolr aux premiers et aux fauteuils
tours et loges de phithéâtres. balcon.
Avec ce coupon, toutes les places peuvent être prises
en location sans aucrm^ntn'ion i"n nrix.
Monsieur lo rédacteur,
Veuillez insérer dans vos colonnes cette
attestation qui peut être utile à tien des
malades. Madame Hembert avait un cancer
dn sein des plus graves, et n'avait jamais voulu
se laisser opérer; son état était désespéré.
Encouragée par la guérison snns opéralion de
la mère de M. Devigne, vicaire à Châlon-sur-
Sâône, elle se décida aussi à entrer dans la
maison de santé du Br Cabaret, rue d'Ar-
maillé, 19, ci-devant rue de Longchamps, 6, à
Paris. Elle en sortit trois mois après com-
plètement guérie, sans opération. Depuis,
la guérison se maintient et Mme Hembert
se porté parfaitement. Hembert.
Esè-fabricant à Saint-'Pierre-kS'Calais.
DÉPARSffiNTS
Oiî nous écrit de Lyon
M. Busch, le propriétaire d'une des gran-
des brasseries de Lyon, celle des Montagnes
gauloises, à la: Quarantaine, s'est tué mer-
credi en tombant du faîte très élevé de l'édi-
fice où il mettait une poulie en mouvement.
Son corps s'est brisé sur un fût placé au-
dessous.
Le malheureux a survécu dix minutes à
peine.
M. Busch avait ouvert son vaste établisse-
ment à diverses sociétés qui y donnaient des
représentations au bénétice des inondés du
Midi.
Un lieutenant au 31° de ligne recherchait
en mariage Mlle L. de Blois. La jeune
personne, sa mère et ses grands parents
maternels avaient accueilli favorablement
la demande de l'officier; seul le père refu-
sait son consentement.
11 y a quelques,jours, M. L. voit partir
sa femme et sa fille; il les suit, les aperçoit
monter en voiture et rejoindre le lieutenant
qui était avec les grand parents.
M. L. rentre, fait atteler une voiture, et
sa canne à la main et un revolver dans la
poche, se met à leur poursuite. Il les rejoi-
giiit, et ur.e dispute s'engagea. Après quel-
ques mots échangés, M. L. frappa l'officier
de sa canne, et tira trois coups de revolver
qui, heureusement, n'attegmrent personne.
On dit que l'agresseur a été arrêté, et,
cette affaire se complique d'uno séparation
de corps.
Jodon, condamné à mort par la cour d'as-
sises de la Seine-Inférieure, pour assassinat
Toujours Samuel t murmura le paysan
avec dépit.
Que dis-tu donc?
ah je dis que Samuel tient plus de,
place dans ta vie que mon père, ma mère et
moi réunis.
Est-ce ma faute s'ils m'ont appris à re.
garder Samuel comme un bienfaiteur, un
ami, une providence?
Tu nous quitterais pour le suivre?
La jeune fille réfléchit un instant, puis ré-
pondit en souriant
Peut-être!
Etpouftantil ne peut pas t'aimer comme
nous!
Samuel ne pas m'aimer!Tune l'as donc
jamais vu quand il me regarde, Henri? Il
m'aime, te dis-je, et il vous aime tous aussi.
Est-ce qu'il ne vient pas exprès de bien loin
dans la montagne pour me conduire au pè-
lerinage de Mérixel?
Je t'y aurais bien conduite, moi, et ma
mère, qui est bonne, yserait venueavecrious.
Alors venez tous les deux; j'aurai tout
ce que j'aime auprès de moi; vous prierez
tous pour que la Vierge accueille ma de-
maudè.
-Le père et la mère ont pris l'habitude de
te regarder comme leur fille, Adda; le jour
où ta retrouveras ta mère, ils seront bien
malheureux.
CAMILLE BIAS.
{Lasuitoàdemaînâ
L aux oeufs,, amusements divers.
Montmorency (Nord et gare S t-Lazare). Fête
patronale. A 2 h.:courses de vélocipèdes; 4 courses
en costumé 12 prix, médailles, etc. Illuminations,
i-rtï-aite.aUx flambeaux, par les pompiers et la fan-
l'are dé Domont. Lundi, jeux divers, promenades
fines; à. 9 h. i/2, embrasement de la forêt.
Bduèival (Gare Saint-Lazare). Fête commu-
cale Marchands forains, spectacles, bals,, jeux etc,
A 2 h. grandes régates. Feu d'artifice et fête véni-
tienne sur la Seine. Canots illuminés et pavoises.
Lundi, tirs, tombola et amusements divers.
tTèi'&àilles. A 9 h. concours de machines à
moissonner, sûr. la terme, exploitée par M, Gustave
ïkrbé, dàns le parc de Versailles. Grandes eaux.
Billëts d'aller et retour.
Flêtaï-Jr-Bteudon (Chemin de fer de l'Ouest, rive
gauche et bateaux.).-Fêtes les Il 2 et 8 août. Bal
champêtre, jeux, illuminations.
VirôflEty (ftive droite et rive gauche. Chemin de
eor américain). Marchands forains, tir à la cible par
les sapeurs-pompiers de Sèvres, Chaville et ViroQay.
Lundi, loterie pour 'les enfants des écoles; jeux
grand $&i. illuminations, promenades dans les bois
îîeûiily-sur-Marne (Est, ligne dé Nangis).
A 1 h*, bombes. A 2 h. grand concert vocal et ins-
̃t'umeiltàl. A 4 h., courses de vélocipèdes. A 8 h.
retraité aux flambeaux. Lundi, continuation de
la fête.
Islë-Adam (Nord, Paris à Creil, par Pontoise).
Continuatibfn du concours de tir aux fusils rayés
do simple précision, dits armés de guerre, offert
ar la société du tir de l'Isle-Adam. Quinze prix de
40 fV. médailles en vermeil, etc.
Plaine-St-'Denis. Fête de la plaine. Jeux,
bals. Spectacles et divertissements de toutes sortes.
Illuminations.
FranConviïie eut gare St-Làzare.) Con-
tinuation et clôture de la fête. Mât de cocagne; tir
à l'arbalète; jeux divers, illuminations.
Sceaux. Grande fête musicale à l'occasion du
eg'neëufs général des orphéons et fanfares de
l'arrondissement à 10 heures, messe solennelle en
musique. A 1 heure, concours général. A neuf
hèures retraite aux flambeaux; à dix heures.
grand feu. d'artifice.
Saint-Mandé. -=. (Chemins de fer de V'ncèhnes
jet de Ceinture). Bal de là ville de Paris; jeux,
spectacles, manèges. divertissements, illuminations.
La Varenne-St-Hilaire (Chemin de ter devin-
èenneê). Marchands forains, saltimbanques, cour-
ses aux canards et aux grosses têtes, grandes réga-
tes réservées aux amateurs, courses à ânes, mât de
ftocaghe, représentation théâtrale, bal, tombola, feu
d'artifice.
M:aisDaBiAlfort (Chemin de fer de Lyon ba-
teaux-omnibus). Spectacles forains, courses de,
•vélotipèdes, illuminations. Lundi, grande course
en,baquet, en sac, grand bal.
Montgeron (chemin de fer de Lyon). Clôture
de la -fête. A une heure, grande représentation dra-
matique et lyrique. Le soir, brillant feu d'artificé.
LE GRAND PRIX DE ROWE
SCULPTURE
fcè concours cjë sculpture, qui a été jugé
hier définitivement par l'Académie des
Beaux-Arts, sous la présidence deM.Lefuel,
est sans contredit le plus brillant de cette
Aussi l'embarras du jury était-il grand:
le5 bas-reliefs des dix concurrents présen-
taient tous des qualités réelles, et nous font
bien augurer de l'avenir de notre école de
sculpture.
Le sujet du contours était Homère, wc-
bdnlputjnê de son jeûne guide, cha1tte ses poésies
dans une ville dé Gréée..
Le jury, se composant de MM. DUmont;
ternaire, Jôtifîfoy, Guillaume, Civëlier,
Perraud et Bonnassieux, a décerné, après une
délibération de trois heures, les récompenses
suivants:
1<* grand prix: n° 2 du concours: M. Do-
ininique Jean-Baptiste, élève de MM. Du-
mont et Bonnassieux, né à Marseille le
j 15 avril premier second prix de
N° i pour l'entrée en loges, en par
24 sur votants.
.Deuxième grand prix hO 7 du concours;
M. Mamert-Jacques Perrin, élève de M. Du-
ment; né à Lyon, le 30 juillet 1817, h° 3 pour
l'entrée en loges en 1874.
Troisième grand prix n° 10 du concours
M. Léon Fagel, élève de M. Gavelier, né le
19 janvier 1851, à Valenciennes, nouveau
logiste de cette année.
Aujourd'hui, dernier jour de l'exposition
de sculpture.
FEUILLETON DU les AOUT 1875
LES [»4j
BEùxïÈiiË PARTIE
:chapitrëv
c- Êiie ::y::
Elles né connaissent pas Sariiuël coin--
me toi. Il ne reste jamais avec nous assez
longtemps pour cela, ajouta la jeune fille
avec un soupir que suivit une larme.
Le paysan répondit par un autre soupir,
plus bruyant, et tous les deux gardèrent le
silence..
Arrivés au rdéhercontre lequel reposaient
les ruches, Àdda quitta le bras do son frère,
et marcha toute seule vers cet endroit dan-
gereux. Elle tut presque aussitôt entourée
par un essaim d'abeilles qui la dérobèrent
presque complètement à la vue d'Henry, de-
venu tremblant.
Reviens, Adda, cria-t-il, reviens, je t'en
prie 1
Un frais rire d'enfânt lui répondit; on
eût dit 2B:â la jeune tille se jouait au seia
LES CONCOURS DU CONSERVATOIRE
Hier OUt eu lieu, au Cônsérvatoiï de;musi-
'sîqué, lés concours publics d'instruments â
vent. En voici les résultats
Basson
1er prix. M. Jàcot.
2e prix. M. Philibert.
le@ accessit. M. GanùôfaJ
Cor
1èr prix. M. Bonvoust.
Pas de second prix,
1er accessit. M. Penàblë;
Cornet à pistôn
i" prix. M. Jansand;
2e prix. M. Galipeau.
accessit. M. Franquin,
2e accessit. M. DervaUx.
Trompette
î< accessit. M. Craisté.
Trombone
1er prix. M. Blachère.
prix. M. Pothier.
Flûte
ler prix M. Bertram.
Pas de second prix.
ler accessit. M. Michel.
2e accessit. M. Brunot.
Hautbois
ter prix. M. Boullard.
2e prix. MM. Balbreck et Silenne*
accessit. M. Kels.en.
2e accessit. M. Itesse.
Clarinette
prix. M. Bourdin
2e prix. M. Mimart.
le, accessit. M. PerpinanJ
2° accessit. M. Taffin,
La distribution des prix aura îieli mercredi
4 août, à une heure précise. La rentrée des
classes est fixée au lundi 4 octobre. Les élè-
ves absents seront considérés cemme démis-
sionnaires*
PARI S
Le temps reste beau et rien ne fait prévoir
qu'il doive changer, malgré une petite dé-
pression du baromètre et quelques légers
nuages. La chaleur a encore augmenté. Hier
a trois heures, le thermomètre marquait
27 degrés et demi au-dessus de zéro.
La Compagnie du tramway nord a inau-
guré là ligne de Saint-Augustin au boule-
vard du Château, à Neuilly.
Le nouveau tramway mesure 4,080 mètres
de Saint-Augustin, à l'angle des boule-
vards Binëau et du Château la ligne est
scindée en deux sections pour le tarif des
places. On paye suivant la classe
Dé Saint-Augustin aux fortifications, 10
cent, et 0,15 c;
Du mur d'enceinte à Neuilly, 10 c. et 0 i5 &
Parcours total, 20 c. et 0 30 c.
La correspondance est délivrée aux mêmes
conditions que pour les ligiies précédem-
ment ouvertes par la compagnie.
Le trajet s'accomplit en 25 minutes. Les
départs sont échelonnés provisoirement de
12 en 12 ininùtes mais ils deviendront plus
fréquents suivant les besoins.
Le service se fait avec des voitures du
même type que sur la ligne de Levallois.
Elles peuvent contenir seize personnes as-
sises et seize debout sur la plate-forme.
Une voiture de tramway à accroché hier
par derrière, une voiture de place dans l'a-
venue de Wâgfam, à la hauteur du iio 31.
Le cocher de la voiture a été lancé sur la
chaussée, où il est demeuré sans mouve-
ment. Transporté dans une pharmacie, il
n'a pas tardé à rendre le dernier soupir,
malgré les soins que lui prodiguaient les
docteurs CabeletPiorry.
Un ami du cocher, qui se trouvait à côté
de lui sur le siège, et deux voyageurs qui
occupaient là remise n'ont eu aucun mal.
Le Journal officiel du 30 juillet publie le
compte-rendu dé la distribution des récom-
penses aux élèves de l'Ecole supérieure de
commerce.
d'un nuage dont l'approche était interdite
aux mortels.
Elle visita toutes les ruches, constata les
divers travaux des laborieux insectes, et
après cet examen se décida seulement à re-
joindre son frère. Quelques mouches plus
empressées l'accompagnèrent jusque là.
Henri fit prudemment quelques pas en ar-
rière.
Notre père sera content de la récolte
cette année; dit la jeune fille en reprenant le
bras dh paysan; puis, tout à coup
Si nous nous reposions un instant ici
Ils s'assirent sur la mousse entre deux ro-
ches.
Qu'às-tu donc. Henri? demanda encore
Adda; on dirait que tu es soucieux. Pour-
tant nos parents se trouvent heureux depuis
qu'ils sont venus en Andorre; et nous-mê-
nies.
Tu te trouves donc tout à fait heureuse,
Adda?
Sans doute.'
Tu ne désires rien ?
La jeune fille, cette lois, ne répondit pas;
elle courba la tête, soupira et devint son-
geuse. Puis après un assez long silence:
Je désire, dit-elle, aller au pèlerinage
de Mérixel.
Tu y est allée déjà l'an dernier.
Mais je ne savais pas alors que la pre-
mière deiüande adressée làà la sainte Vierge
est toujours exaucée.
Et maintenant?
L'Ecole supérieure de commerce de Paris
est une des plus anciennes fondations dues
à l'initiative privée. Elle date de 1820. Ses
fondateurs lurent :Blanqui, Casimir Périer,
Ternaux, Chaptal et quelques autres savants
ou économistes.
Elle est exclusivement consacrée aux étû-
des commerciales supérieures elle a pour
objet de former des négociants, des ban-
quiers, des administrateurs, etc. La durée
des études est de trois ans et le prix de la
pension de 1,800 francs.
Cette école ne doit pas être confon due avec
une autre, non moins utile, fondée par la
Chambré de commerce de Paris et située
avenue Trlidaine. Cette dernière n'est ap-
pelée qu'à iormer des employés pour le
commerce et l'industr.e. La durée des études
y est de trois ans et la rétribution scolaire
de vingt francs par mois.
A deux heures, hier soir, passage de l'In-
dustrie, M. S. comptable au service deM.
Potrel, négociant, demeurant rue Croix-des-
Petits-Champs, à la suite d'une querellequ'il
avait eue avec sa femme, s'est tiré cinq coups
de revolver à la tête et à la poitrine.
Il y a un mois environ, cet homme a déjà
tenté de s'empoisonner.
Il est peu probable qu'il survive àsesbles-
sures.
Un garçon de douze à quatorze ans s'est
noyé hier dans la Seine, à l'embouchure du
canal. 11 portait un pantalon gris, une che-
mise blanche, une blouse blanche, et des
brodequins. Le corps a été transporté a la
Morgué.
Le MANNEQUIN, roman en vogue. Dénia, édit. 3 f., f° 3 f. 50
CONCERTS MILITAIRES
Programme du samedi 31 juillet
DB 5 HEURES A G HEURES
TUILERIES- de ligne, chef M. FAJOLLM.
i. L'Ambassadrice AUBER
2. Lydie echultz
3. Solo de baryton VERDI
4. Thème varié pour clarinette béer
5. Les Oiseaux Lleus, grande valse FAUST
palais-royal. 76° de ligne, chef M. NiesseïJ
1. Ouverture de la Couronne d'Or. BUOT
2. Les Dragons de Villars, fantaisie. MAILLART
3. Air varié sur des motifs de Lucie. Donizetti
4. L'Afrtcaine grande mosaïque ..» meyerbeeE
5. Polka pour cornet à piston l. chic
COMMUNICATIONS ET AVIS DIVERS
Chez les libraîres 10 c. le numéro hebdo-
madaire, 50 c. la série mensuelle SUR TERRE
ET SUR MER, journal de voyages et d'aventures
contenant d'attrayants articles et de très
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REVUE DES THÉÂTRES
M. Wallon, ministre de l'instruction publique et
des beaux-arts, a reçu en audience particulière
SI. Victorin .foncières, et lui a promis qu'une àu-
dition prochaine de Dïitiitri aurait lieu à l'Opéra.
Jean le drame en quatre actes et
en vers de M. Albert Delpit, sera donné au Vaude-
ville, le samedi 7 août.
On sait que le principal lot de la tombola
qui sera tirée le mercredi 4 août, au théâtre de la
Porte-Saint-Martin, dans la représentation au pro-
fit des inondés,consistera en un tableau de Diaz, que
le grand peintre a fait tout exprès.
Il y a amateur à 6,000 fr. pour acheter ce tableau
à la personne qui le gagnera.
On trouve des billets à l'office des théâtres, et au
Je sais bien ce que je demanderai!
Veux-tu me le aire, Adda?
Tu le cacheras à Pétronille?
Si tu le veux.
Je demanderai à voir ma mère, à la
connaître, à l'aimer.
Est-ce que Pétronille n'est pas une
bonne mère pour toi comme pour moi,
Adda?
Plus encore que pour toi peut-être.
Mais que veux-tu, Henry, cette mère qui est
la mienne, je la vois dans tous mes rêves,
j'entends sa douce voix à travers toutes celles
de la nature, l'écho me répète ses. paroles
touchantes, et quand j'ouvre les yeux dans
la nuit, une étoile se courbé jusqu'à mon
front et l'embrasse. Qui serait donc cette
étoile si ce n'était manière? Elle vit, du reste
je le sais bien; Samuel l'a dit.
S'il la connaît, pourquoi te laisse-t-il la
désirer ainsi?
de ne sais pas. Mais ce que fait Samuel
est bien. J'attends qu'il me dise La voilà.
Seulement je demanderaià la Vierge qu'il le
dise bientôt.
Veux-tu que je la cherche, ta mère, Ad-
da ? Si j'étais Samuel, je ne voudrais pas te
laisser ainsi la désirer et souflrir.
Je suis heureuse d'obéir à Samuel. Ma
plus grande douleur serait de lui déplaire.
Et ta mère, et ton père nourricier, ne les
aimes-tu plus, Adda
Eux et toi, Henri, si je ne vous aimais
plus* je mériterais gue Sasaue.1 îfroubliât,
bureau de location du Vaudeville. de la Porte-Saint
Martin, du Palais-Royal et.du Châtelet.
Plusieurs changements administratifs à la
Gatté, indépendamment du changement de secré-'
taire, que nous avons annoncé
M. Vizentini. le pèredu directeur prend les fonc-
tions d'admihistrateur, chef du m atériel;
M. Rosemboons, de Bruxelles, devient chef d'or-
éhestre;
M. Hanselme, également de Bruxelles, est nommé
chef d'orchestre.
M. Prost est appelé au poste de caissier.
M. Camille Wêinsehenk, ancien directeur
des théâtres des Arts et de Glùny, part lundi pour
l'Amérique, où il va monter le Tour du Monde,
Le théâtre de la Tour-d' Auvergne vient d'ê-
tre cédé à M. Guerin, ancien chef d'orchestre do
l'Opéra français de Rio-Janeiro.
Le nouveau directeur se propose de raire de sa
petite scène la première étape dos jeunes auteurs.
I! jouera alternativement la comédie, le vaude-
ville et l'opérette. adbien LAROQUE
THÉÂTRE HISTORIQUE (anc..Lyrique).
PLACE DU CHATELET
Billet du j™ JOURNAL
LATÛiÛE
OU 35 ans de captivité.
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aux stalles d'orolr aux premiers et aux fauteuils
tours et loges de phithéâtres. balcon.
Avec ce coupon, toutes les places peuvent être prises
en location sans aucrm^ntn'ion i"n nrix.
Monsieur lo rédacteur,
Veuillez insérer dans vos colonnes cette
attestation qui peut être utile à tien des
malades. Madame Hembert avait un cancer
dn sein des plus graves, et n'avait jamais voulu
se laisser opérer; son état était désespéré.
Encouragée par la guérison snns opéralion de
la mère de M. Devigne, vicaire à Châlon-sur-
Sâône, elle se décida aussi à entrer dans la
maison de santé du Br Cabaret, rue d'Ar-
maillé, 19, ci-devant rue de Longchamps, 6, à
Paris. Elle en sortit trois mois après com-
plètement guérie, sans opération. Depuis,
la guérison se maintient et Mme Hembert
se porté parfaitement. Hembert.
Esè-fabricant à Saint-'Pierre-kS'Calais.
DÉPARSffiNTS
Oiî nous écrit de Lyon
M. Busch, le propriétaire d'une des gran-
des brasseries de Lyon, celle des Montagnes
gauloises, à la: Quarantaine, s'est tué mer-
credi en tombant du faîte très élevé de l'édi-
fice où il mettait une poulie en mouvement.
Son corps s'est brisé sur un fût placé au-
dessous.
Le malheureux a survécu dix minutes à
peine.
M. Busch avait ouvert son vaste établisse-
ment à diverses sociétés qui y donnaient des
représentations au bénétice des inondés du
Midi.
Un lieutenant au 31° de ligne recherchait
en mariage Mlle L. de Blois. La jeune
personne, sa mère et ses grands parents
maternels avaient accueilli favorablement
la demande de l'officier; seul le père refu-
sait son consentement.
11 y a quelques,jours, M. L. voit partir
sa femme et sa fille; il les suit, les aperçoit
monter en voiture et rejoindre le lieutenant
qui était avec les grand parents.
M. L. rentre, fait atteler une voiture, et
sa canne à la main et un revolver dans la
poche, se met à leur poursuite. Il les rejoi-
giiit, et ur.e dispute s'engagea. Après quel-
ques mots échangés, M. L. frappa l'officier
de sa canne, et tira trois coups de revolver
qui, heureusement, n'attegmrent personne.
On dit que l'agresseur a été arrêté, et,
cette affaire se complique d'uno séparation
de corps.
Jodon, condamné à mort par la cour d'as-
sises de la Seine-Inférieure, pour assassinat
Toujours Samuel t murmura le paysan
avec dépit.
Que dis-tu donc?
ah je dis que Samuel tient plus de,
place dans ta vie que mon père, ma mère et
moi réunis.
Est-ce ma faute s'ils m'ont appris à re.
garder Samuel comme un bienfaiteur, un
ami, une providence?
Tu nous quitterais pour le suivre?
La jeune fille réfléchit un instant, puis ré-
pondit en souriant
Peut-être!
Etpouftantil ne peut pas t'aimer comme
nous!
Samuel ne pas m'aimer!Tune l'as donc
jamais vu quand il me regarde, Henri? Il
m'aime, te dis-je, et il vous aime tous aussi.
Est-ce qu'il ne vient pas exprès de bien loin
dans la montagne pour me conduire au pè-
lerinage de Mérixel?
Je t'y aurais bien conduite, moi, et ma
mère, qui est bonne, yserait venueavecrious.
Alors venez tous les deux; j'aurai tout
ce que j'aime auprès de moi; vous prierez
tous pour que la Vierge accueille ma de-
maudè.
-Le père et la mère ont pris l'habitude de
te regarder comme leur fille, Adda; le jour
où ta retrouveras ta mère, ils seront bien
malheureux.
CAMILLE BIAS.
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