Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1875-05-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 03 mai 1875 03 mai 1875
Description : 1875/05/03 (Numéro 4511). 1875/05/03 (Numéro 4511).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k592546x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2008
Le Petit Journal
Si
tel, en remplacement de M. Loriot de Rou-
̃ray, admis à la retraite, et nommé conseil-
er honoraire.
On s'entretient beaucoup, au quartier Latin,
l'un suicide accompli dans des circonstances
,ssez curieuses pour être racontées.
Une grande leçon se dégage de ce déplo-
able événement puisse-t-elle profiter à au-
rui
Voici les faits. Un étudiant en pharmacie,
lemeurant dans un hôtel meublé de la rue
le Vaugirard, avait passé denombreusesan-
lées à Paris, sans se préoccuper de ses étu-
les. Il n'avait pris qu'une inscription, non
>as pour commencer officiellement ses tra-
vaux, mais pour avoir le droit de se direétu-
iiant en pharmacie.
il y a quelques jours, son père, fatigué de
lépenser beaucoup d'argent pour subvenir à
es besoins, et persuadé, d'après de faux ré-
its, que son fils allait avoir enfin son di-
Môme, lui annonça sa prochaine arrivée.
A cette nouvelle, le pauvre garçon perdit
a tête. Il se sépara de ses amis, et trois jours
,près, avant-hier, l'un d'eux reconnaissait
on cadavre étendu sur une dalle de la
Pendant quarante-huit heures, personne
L'a osé dévoiler l'horrible vérité au malheu-
veux père, accouru, comme il l'avait dit, pour
issister au couronnement des études de son
ils.
11 a appris enfin la fatale nouvelle, et il
;st reparti, désespéré, pour sa province, ra-
menant le cercueil de son fils.
Pauvre père!
M. Eugène Julienne, 34, rue de Malte, an-
;ien peintre de la manufacture de Sèvres, au-
•eur de nombreuses lithographies sur l'art
ndustriel, vient de mourir subitement à
soixante-sept ans.
Le service anra lieu aujourd'hui dimanche
i midi, à l'église de la rue des Marais.
Ce matin dimanche, à dix heures, MM.
Wilfrid de Fonvielle et Duruof, accompa-
gnés par M. Marriott, quitteront l'usine à
îaz de la Villette, à bord du ballon la Ville-
te-Calais.
Le but des aéronautes est de s'élever à une
hauteur suffisante pour pouvoir étudier,
sans danger, sur des animaux-témoins, les
aflets de la diminution de pression, de l'in-
halation du gaz oxygène, et les moyens de
porter secours aux aéronautes, aussi bien
que de prévenir les accidents. Ils continue-
ront, en outre, les expériences ordinaires de
BULLETIN FINANCIER
SAMEDI MAI 1875
Jamais encore, depuis que dure la lutte actuelle,
la division de la Bourse en deux camps opposés
n'avait été aussi visible qu'aujourd'hui.
D'un côté, les rentes françaises et quelques bon-
nes valeurs de placement, impassibles au milieu de
la tourmente.
De l'autre côté, les valeurs de spéculation, agitées,
tumultueuses et se dérobant par instants sous les
ventes précipitées dont elles sont l'objet.
Tel a été, aujourd'hui, le spectacle que nous a
présenté la Bourse, où toute solidarité avait disparu
entre le marché des rentes et celui des valeurs.
La liquidation des rentes s'est effectuée dans les
meilleures conditions. Le report, qui était modéré
hier, loin de se tendre, s'est abaissé rapidement au-
jourd'hui, de manière que tous les acheteurs pour fin
avril ont pu conserver leur position jusqu'à la fin de
mai, moyennant un léger sacrifice de leur part.
Le détachement du coupon trimestriel de 5 0/0,
en voie d'être regagné promptement, a contribué à
la fermeté de nos fonds d'Etat.
Les achats du comptant se sont arrêtés brusque-
ment les Recettes générales n'ont pris, aujour-
d'hui, que 40,860 fr. de 5 0/0 et 630 fr. de 3 0/0.
Malgré ce ralentissement marqué dans les rem-
plois de l'épargne, on verra que les fonds publics
sont revenus, en tenant compte du coupon du 5 0/0,
au niveau des meilleurs jours.
Tous les chemins étrangers sont en baisse.
Les recettes du réseau autrichien des Lombards
ont éprouvé une diminution de 8,000 florins.
Baisse générale des valeurs industrielles.
Les fonds étrangers n'ont pas été mieux partagés.
Bourse du soir. 5 0/0, néant Turc, 43 65.
FEUILLETON DU 3 MAI 1875
LES [37]
LOUPS DESARMES
PREMIÈRE PARTIE
LA LOUVE
V
l^a Justice de lü. de Fabae
Suite
Le roi offrit son bras à sa sœur en lui di-'
sant
Je vous ai pourtant bien aimée, Cathe-
rinel
Oui, sire; mais il y a déjà si longtemps
de cela, que vous devez l'avoir oublie.
Ne vous en souvenez-vous donc plus,
Catherine?
Quelquefois, sire, aux heures où l'on
aime se rappeler les beaux rêves.
La rentrée du roi fit encore sensation;
Catherine en profita pour abandonner son
bras et se perdre dans la foule.
Hermance vint bientôt à elle, entraînant
son père, qui l'avait reprise au roi dès qu'il
avait été libre.
Madame, demanda-t-elle, savez-vous ce
qu'est devenu M. Cyprien?
-r- Oui. mon galant ^est dehors pour
météorologie, de physique, etc.
Aujourd'hui dimanche, à deux heures,
sixième journée de courses à Longchamps.
Six prix seront courus
Prix de l'Ecole-Militaire, 4.000 fr. Distance
4.100 mètres.
Prix de l'Esplanade, 2.000 fr. Distance 1.600
mètres.
Poule des Produits, 6.000 fr. ajoutés à une
poule formant 24.000 fr. Distance un tour.
Prix du Printemps, 10.000 fr. Distance 2.900
mètres.
Prix de Viroflay (pour gentlemen-riders),
4.000 fr. Distance 2.400 m.
Prix du Point-du-Jour, 4.000 fr. Distance
1.700 mètres.
Quatrevingt-un chevaux restent engagés
pour les six courses.
Sur les conseils de son avocat, Maillot, dit
le Jaune, qui vient d'être condamné à mort
par la cour d'assises de la Seine, se serait
pourvu directement en grâce auprès du pré-
sident de la République, en renonçant aux
formalités de la cour de cassation.
Il espère que ses aveux lui seront auprès
du chef de l'Etat un titre à une commutation
de peine.
La rue du Cygne a été inondée vendredi
dernier par suite de la chute de trois ton-
neaux de vin qu'un charretier déchargeait
devant le no 5.
Les tonneaux se brisèrent, et le vin coulait
à flots. Les gamins et quelques individus du
voisinage se précipitèrent aussitôt sur le li-
quide pour en sauver ce qu'on pourrait, au
moyen de bidons, de verres et de tout ce qui
leur tombait sous la main.
Ce fut une bousculade et un vacarme qui
causa en un moment un gros rassemblement.
Le vin s'écoula rapidement, ce qui mit fin à
la scène.
M. Jean Guillemet, 68, rue Marbeuf, a
trouvé, le 28 avril, vers cinq heures et demie
du soir, rue de Tournon, un porte-monnaie
contenant une certaine somme. 11 s'est em-
pressé d'en faire la déclaration.
Véritable cachemire de l'Inde pour ro-
bes. Comptoir des Indes, boul. Sébastopol, 129.
«SB-
Jus de bifteck du docteur X. Roussel, gros
et détail, 86, r. Latayette, et toutes pharmacies.
EAU AKTI-NÉVRALGIQUE Alph. BAER& (V. annonces)
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•ia|aasgSifeS?î: ffîa III:: 630 76.. 76..
••*» sr "•– tffe 690 S?S8 :î^|F É% I Pontifical'860-6(¡. *&
.Banque de rrance.. cpt. 3890 3890 Suez Délégations.cpt 615.. S i0. » 95 as Russe 4 0/0 1867.. ,'V'-
ta fil I! î! » I Y I"
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Il Il terme lïï Y. U 50 E^-Dnis 5-201862: c^ 1 l ° )'V, J. *° ^Volo "5 &° Pampelune. &'̃&*
5 Banq franco-égy-pt. cpt, 600.. 595 ObUg.ottomane>1860 opt. 34o.. GeneVe 1855 Bons méridional
5a » franco-holland. cpt. 580 525 » 1863 cpt, 370 Méditerranée 3 0/0 %i inï in ACTIONS
Charentes,j.fév.l875. cpt. 355 V. » 1865 cpt Fusion ancienne. 304 50 304 50 c n *CT.IO5S.
» Il .terme » » 1869 cpt. 280 50 nouvelle.. 297 MB 7? Crédit rural
à JX Lyon. J-nov. 1874.. cpt. 940.. 940 Foncier d'Autriche.. cpt. 550 7 50 Nord" 307 TO7 Gaz centrai.
«..terme 941 25 943 75 Foncier de Russie.. cpt. 446 50. 1.. Orléans. Gaz gênerai. 230..
125.mai, J. janvier 187d cpt. 68875 690 Mobilier espagnol ..cpt. 990.. 950. 40. Grand-Central. 304 50 304 Eijfl;^1 e yn: :••
2 50 Nord, j. janvier 1875 cpt. 167 50 1165.. Chemins autrichiens cpt. 672 50 125 .Vendée"" 236 50 Omnibus. 720
•-•ÔJA/.V ̃" terme 1160 1160 terme 672 50 67250 Gaz C- par sïennè mi* Bouillon Duval
2 50 Orléans, j. oct. 1874 cpt. 920.. 917 50 Lornbard-Sud-Autr cpt. 321 25 2 50 » central "fi 237 50 242 50 BANQUE DE FRANCE
n'. » terme n terme 32625 320. 6 25 Marchés de Naples 77 50 75 Escompte « nm
Ouest, j. oct. 1874.. cpt. 580 580 Nord-Espagne. cpt. 3t5 30 Lits militaires. 475 Avances k nfi
Vendée, j.janv. 1875. cpt Portugais cpt. 240 Immobilière HO DU TRÉSOR
• tenue. Romains cpt. 74.. 7150. 2 50 Transatlantique. 6 à 11 mois. 3 o/Q
DocksdeHarseille. cpt. 497 50 497 50 aragosse cpt. 327 50 32250 Tabacs français. 127 50 1 an
mon service, mais vous le reverrez bientôt.
Qu'est-ce donc. que ce M. Cyprien
qui semble tant vous préoccuper, mademoi-
selle ? demanda Fabas.
C'est mon sauveur, mon père. Nous lui
devons bien, vous et moi, de nous intéresser
à lui.
Madame Catherine ne put s'empêcher de
sourire.
Eh! eh! nous verrous cela, dit le mar-
quis mais en attendant, quelques détails sur
ce gentilhomme, quisauveles jeunes filles et
les emporte, ne me seraient pas désagréables.
Cyprien de Théaudon est mon page,
marquis, presque mun fils, dit Catherine.
Quefâge a-t-il?
Dix-huit ans.
Fabas eut un éclat de'rire.
Eh bien! c'est à merveille. On vous ma-
riera, mes enfants, si cela vous est agréable.
Eh! mon père, pourquoi pas?
Sans doute, mais un peu plus tard. Il
faut qu'un mari sache tenir une épée.
Mon père, je vous assure que Cyprien
tient fort bien la sienne.
Et qu'il s'en serve.
Oh il s'en servirait au' besoin tout
aussi bien qu'un autre, j'en suis sûre.
Je n'en doute pas, et bientôt, puisqu'il
parait avoir la prétention de devenir mon
gendre ce gentil monsieur, nous lui don-
nerons l'occasion de faire ses preuves.
Il ne demandera pas mieux. Mais vous
ce t'exposerez .point, n est-ce pas, mon père ?
CONCERTS MILITA,IRES
Programme du Dimanche 2 mai
DE 5 HEURES A 6 HEURES
TUILERIES.-117' de ligne, chef M. SCHULTZ.
1. L'Ambassadrice, ouverture, AUBER.
2. Bouquet des Alpes, styrienne. ABSINGER
3. La Belle Bourbonnaise, valse.
4. Attila, air. VERDI
5. Appoliona, polka.
PALAIS-ROYAL. 77- de ligne, chef M. SINEAU,
1. Les Huguenots, allegro militaire. MEYERBER
2. Nabuchodonosor, ouverture VERDI
3. mazurka. BRUCE
4. Le Voyage en Chine, fantaisie. BAZIN
5. La Coureuse, valse
LUXEMBOURG.- de ligne, chef M.
1. Le Roi tles Mers, pas redoublé
La Fête du village voisin, ouverture.
3.
4. Sémiramis. fantaisie. RossINi
5. La Fille de àfme Angot, quadrille. LEcocQ
PARC MONCEAUX.- 87' de ligne, chef M. COUSIN,
Hymne franco-italien.
ballet.
4.
4. Cavatine pour piston.
6. La Coquette
PLACE DES de ligne, chef M.
1. Le Béarnais, marche. GuRTNER
2. Stradella ouverture
3. La Timbale d'argent, valse. LECOCQ
4. La fantaisie.
5. Le Savoyard, solo pour clarinette. BERB.
REVUE DE S THÉÂTRES
La pièce en deux actes de M. Paladilhe que ré-
pète l'Opéra-Comique, et qui se répète sous le titre
provisoire de Moïana, sera décidément intitulée
fAmour a fricain. Le poëme est tiré par M. E. Le-
gouvé d'une pièce du théâtre de Clara Gazul.
L'Amour africain sera représenté cette semaine.
La réouverture du cirque des Champs-Elysées
avait attiré une affluence considérable. On se pressait
jusque dans les couloirs et sur les escaliers, et le
personnel avait de la peine à se frayer un passage
pour aller de la piste aux écuries.
Le programme est varié et contient plusieurs nu-
méros attrayants.
Les trères Conrad ont obtenu un grand succès,
Ces deux clowns-virtuoses exécutent, sans quitter
leur violon, des gambades et des tours surprenants.
Ils se livrent à toutes sortes d'excentricités sans ja-
mais taire la moindre fausse note.
Après un carrousel exécuté par huit écuyères, est
venu un ballet dansé par des bébés de cinq à sept
ans, qui défilent deux à deux, comme dans le cor-
tège de Geneviève de Brabant, dans les costumes des
opéras-bouffes en vogue. Le défilé commence par
l'entrée de la grande duchesse et de Fritz; puis
S'il lui arrivait malheur, j'en mourrais de
chagrin 1
Fabas rit encore. Il était décidément en
fort belle humeur.
Je ne veux point pour gendre une fem-
melette, dit-il. Il faut que le mari de ma fille
sache la défendre quand je ne serai plus là.
Et c'est précisementcequ'a fait Cyprien,
mon père, puisqu'il m'a sauvé laviependant
votre absence.
-Il me semble, madame, dit le marquis
en s'adressant à Catherine, qu'on enseigne
bien au couvent la facon de manier certaines
armes. En vérité,Je n'entreprendrai point de
lutte avec Mlle ma fille, j'aurais peur d'être
battu 1
Oh mon père, mon respect pour vous,
et surtout mon afléction,vous donneront tou-
jours raison dans mon coeur.
A la condition toutefois que je -ne dise
point de mal de messire Cyprien ?
-Mon père, dumal de Cyprien ne pourrait
être que mensonge, et vous êtes incapable
de trahir la vérité.
La princesse, préoccupée, apportait peu d'at-
tention à la causerie du père et de lafillequi
semblaient avoir oublié tous les deux l'inci-
dent des Lisana.
Où as-tu connu ce gentil page?demanda
Fabas.
Au couvent, mon père
Eh quoi, les nonnes reçoivent-elles
donc à l'école les petits messieurs dont le
minois Ieur plaît?
Belle Hélène, du Petit Faust, delà KM* àegmeAnant
de Mme l'Archiduc, de la Jolie Parfumeuse,
et rien de drôle comme ces petites filles cherchant à
imiter les divas de fopérette. ADRIEN LAROQUE.
r ~^T A l'Eldorado. très incessamment, début da
Gaillard, l'ancien pensionnaire du Palais-Royal.
Cet établissement exhibe, en ce moment, une véri-
table merveille le petit Todd, un jeune acrobate
DÉPARTEMENTS
On nous écrit d'Aix-en-Provence:
L'affaire de l'archiduchesse, qui revenai
devant la cour d'appel d'Aix, s'est terminéa
par une confirmation du premier jugement.
L'archiduchesse et son complice avaient été
condamnés, on s'en souvient, chacun à cinq
ans de prison.
Elle a comparu seule devant la cour, lui
s'étant désisté de son appel quelques jours
avant 1 appel de la cause. On ditquepar cette
attitude, M. Boissy, qui a occupé jadis une
certaine situation à Marseille, espère, sinon
obtenir une grâce complète, du moins une
réduction de sa peine.
SPECTACLES DU DIMANCHE 2 MAI
• o;o opéra.–
7 0/0 rKAHçAn.– Dépit amoureux, Gabrielle. Jnlie
7 0,0 opbba-comique. Chalet, Mignon
0/0 ODEON. Dépit amoureux, Un Drame sons Philippe Il
8 1/4 gymnase. Le Comte Kostia
vaudeville.– Panny Léar
8 palais-kotal. Le Plus Henrenz des Trois. Un Mouton
7 1/2 vakietes. Vie Parisienne. Tout pour les Dame»
lïkiqde-deamathjde La Voleuse d'Enfants
0 0,'0 chatelet. Rclâche par ordre
a o/obodffes-pahisiens.- Les Mules de Sujette. Los Hanneton»
7 AMBIGU AffaIre Coverley
7 1/i gaiié.– Geneviève de Brabant
poBTE-sAniT-MABrni. Tour du Monda ea Mlojr
0 0,0 CHATEAU-D'EAU.
Y cluht. Les Brigands de Macheconl.
8 0'o makignt.– Dompteur en chambre, Jolies Femmes
7 31t RENAISSANCE. La Reine Indigo
7 1/2 folies-deamatiqoes. -Atice de Nevers. Lequel des Dene
6 TRÉATRE taixbodt.- Le Hanneton, Gandolfo
8 1/2 THÉATRE DES ARTS.- Riquet à la Hopppe Le Mari
8 0/0 FOLIES BERGÈRE.- Spectacle varié
0/0 Beaumarchais.– L'Ambition fatale
8 Tona-D-ADVERGire. Le Mari d'une Demoisella
8 0/0 ALCAZAR D'ÉTÉ. Concert Littolf.
8 0/0 CONCERTS BE3SELIÊVRE.
8 0/0 JARDIN MABILLE.
Robert-boudin. Magie (expériences nouvelles)
7 délassements-comiques.– Rosé Michel
7010 ELDORADO. Spectacle varié, chansons, opérettes
7 la scala, Bd de Strasbourg.- Spectacle-Concert
8 DJO CIRQUE D'HivER.-L'Attaque delaDiligenccExercices
8 12 ménagerie bidel (av.des Amandiers)- Ex. tous les soirs
8 o/o La Jeunesse du Roi Henri
8 o/o SALLE DES familles.- Les Feuilles d'automne
Mais, mon père, vous pourriez le con-
naître aussi bien que moi. C'est lui qui ac-
compagnait au parloir la duchesse de Li-
sana, et plusieurs fois vous vous êtes ren-
contré avec cette dame.
Quoi! cette impertinente il la connaît?
Silence, mon père cette dame est l'amie
de Madame Catherine, et c'est pour obéir à la
princesse que le page l'accompagne.
La belle humeur du marquis de Fabas
avait disparu; il fronçait le sourcil et se pin-
çait les lèvres d'une façon menaçante. L'ar-
rivée de Cyprien sauva Hermance d'un nou-
vel emportement de son père.
Le jeune homme était grave; Catherine fit
quelques pas au devant de lui.
M. le comte est en sûreté, dit-il tout
bas.
La' princesse eut pour Cyprien un regard
de reconnaissance; le second seulement fut
pour le ciel.
Dans les salons venait de s'élever une ru-
meur que le respect ne parvenait pas à étein-
dre en présence du roi.
Le jeune homme s'approcha d'Hermance.
Enfin, vous voilà! s'écria celle-ci.
Et jevous quitteencore, répondit Cyprien
avec un sourire à la fois heureux et triste.
Je vous le défends s'écria Fabas, qui
regardait ce jeune homme aimé de sa fille
avec une certaine complaisance; nous avons
à causer, et pas plus tard que cette nuit i.
faut nous entendre.
Si
tel, en remplacement de M. Loriot de Rou-
̃ray, admis à la retraite, et nommé conseil-
er honoraire.
On s'entretient beaucoup, au quartier Latin,
l'un suicide accompli dans des circonstances
,ssez curieuses pour être racontées.
Une grande leçon se dégage de ce déplo-
able événement puisse-t-elle profiter à au-
rui
Voici les faits. Un étudiant en pharmacie,
lemeurant dans un hôtel meublé de la rue
le Vaugirard, avait passé denombreusesan-
lées à Paris, sans se préoccuper de ses étu-
les. Il n'avait pris qu'une inscription, non
>as pour commencer officiellement ses tra-
vaux, mais pour avoir le droit de se direétu-
iiant en pharmacie.
il y a quelques jours, son père, fatigué de
lépenser beaucoup d'argent pour subvenir à
es besoins, et persuadé, d'après de faux ré-
its, que son fils allait avoir enfin son di-
Môme, lui annonça sa prochaine arrivée.
A cette nouvelle, le pauvre garçon perdit
a tête. Il se sépara de ses amis, et trois jours
,près, avant-hier, l'un d'eux reconnaissait
on cadavre étendu sur une dalle de la
Pendant quarante-huit heures, personne
L'a osé dévoiler l'horrible vérité au malheu-
veux père, accouru, comme il l'avait dit, pour
issister au couronnement des études de son
ils.
11 a appris enfin la fatale nouvelle, et il
;st reparti, désespéré, pour sa province, ra-
menant le cercueil de son fils.
Pauvre père!
M. Eugène Julienne, 34, rue de Malte, an-
;ien peintre de la manufacture de Sèvres, au-
•eur de nombreuses lithographies sur l'art
ndustriel, vient de mourir subitement à
soixante-sept ans.
Le service anra lieu aujourd'hui dimanche
i midi, à l'église de la rue des Marais.
Ce matin dimanche, à dix heures, MM.
Wilfrid de Fonvielle et Duruof, accompa-
gnés par M. Marriott, quitteront l'usine à
îaz de la Villette, à bord du ballon la Ville-
te-Calais.
Le but des aéronautes est de s'élever à une
hauteur suffisante pour pouvoir étudier,
sans danger, sur des animaux-témoins, les
aflets de la diminution de pression, de l'in-
halation du gaz oxygène, et les moyens de
porter secours aux aéronautes, aussi bien
que de prévenir les accidents. Ils continue-
ront, en outre, les expériences ordinaires de
BULLETIN FINANCIER
SAMEDI MAI 1875
Jamais encore, depuis que dure la lutte actuelle,
la division de la Bourse en deux camps opposés
n'avait été aussi visible qu'aujourd'hui.
D'un côté, les rentes françaises et quelques bon-
nes valeurs de placement, impassibles au milieu de
la tourmente.
De l'autre côté, les valeurs de spéculation, agitées,
tumultueuses et se dérobant par instants sous les
ventes précipitées dont elles sont l'objet.
Tel a été, aujourd'hui, le spectacle que nous a
présenté la Bourse, où toute solidarité avait disparu
entre le marché des rentes et celui des valeurs.
La liquidation des rentes s'est effectuée dans les
meilleures conditions. Le report, qui était modéré
hier, loin de se tendre, s'est abaissé rapidement au-
jourd'hui, de manière que tous les acheteurs pour fin
avril ont pu conserver leur position jusqu'à la fin de
mai, moyennant un léger sacrifice de leur part.
Le détachement du coupon trimestriel de 5 0/0,
en voie d'être regagné promptement, a contribué à
la fermeté de nos fonds d'Etat.
Les achats du comptant se sont arrêtés brusque-
ment les Recettes générales n'ont pris, aujour-
d'hui, que 40,860 fr. de 5 0/0 et 630 fr. de 3 0/0.
Malgré ce ralentissement marqué dans les rem-
plois de l'épargne, on verra que les fonds publics
sont revenus, en tenant compte du coupon du 5 0/0,
au niveau des meilleurs jours.
Tous les chemins étrangers sont en baisse.
Les recettes du réseau autrichien des Lombards
ont éprouvé une diminution de 8,000 florins.
Baisse générale des valeurs industrielles.
Les fonds étrangers n'ont pas été mieux partagés.
Bourse du soir. 5 0/0, néant Turc, 43 65.
FEUILLETON DU 3 MAI 1875
LES [37]
LOUPS DESARMES
PREMIÈRE PARTIE
LA LOUVE
V
l^a Justice de lü. de Fabae
Suite
Le roi offrit son bras à sa sœur en lui di-'
sant
Je vous ai pourtant bien aimée, Cathe-
rinel
Oui, sire; mais il y a déjà si longtemps
de cela, que vous devez l'avoir oublie.
Ne vous en souvenez-vous donc plus,
Catherine?
Quelquefois, sire, aux heures où l'on
aime se rappeler les beaux rêves.
La rentrée du roi fit encore sensation;
Catherine en profita pour abandonner son
bras et se perdre dans la foule.
Hermance vint bientôt à elle, entraînant
son père, qui l'avait reprise au roi dès qu'il
avait été libre.
Madame, demanda-t-elle, savez-vous ce
qu'est devenu M. Cyprien?
-r- Oui. mon galant ^est dehors pour
météorologie, de physique, etc.
Aujourd'hui dimanche, à deux heures,
sixième journée de courses à Longchamps.
Six prix seront courus
Prix de l'Ecole-Militaire, 4.000 fr. Distance
4.100 mètres.
Prix de l'Esplanade, 2.000 fr. Distance 1.600
mètres.
Poule des Produits, 6.000 fr. ajoutés à une
poule formant 24.000 fr. Distance un tour.
Prix du Printemps, 10.000 fr. Distance 2.900
mètres.
Prix de Viroflay (pour gentlemen-riders),
4.000 fr. Distance 2.400 m.
Prix du Point-du-Jour, 4.000 fr. Distance
1.700 mètres.
Quatrevingt-un chevaux restent engagés
pour les six courses.
Sur les conseils de son avocat, Maillot, dit
le Jaune, qui vient d'être condamné à mort
par la cour d'assises de la Seine, se serait
pourvu directement en grâce auprès du pré-
sident de la République, en renonçant aux
formalités de la cour de cassation.
Il espère que ses aveux lui seront auprès
du chef de l'Etat un titre à une commutation
de peine.
La rue du Cygne a été inondée vendredi
dernier par suite de la chute de trois ton-
neaux de vin qu'un charretier déchargeait
devant le no 5.
Les tonneaux se brisèrent, et le vin coulait
à flots. Les gamins et quelques individus du
voisinage se précipitèrent aussitôt sur le li-
quide pour en sauver ce qu'on pourrait, au
moyen de bidons, de verres et de tout ce qui
leur tombait sous la main.
Ce fut une bousculade et un vacarme qui
causa en un moment un gros rassemblement.
Le vin s'écoula rapidement, ce qui mit fin à
la scène.
M. Jean Guillemet, 68, rue Marbeuf, a
trouvé, le 28 avril, vers cinq heures et demie
du soir, rue de Tournon, un porte-monnaie
contenant une certaine somme. 11 s'est em-
pressé d'en faire la déclaration.
Véritable cachemire de l'Inde pour ro-
bes. Comptoir des Indes, boul. Sébastopol, 129.
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» Il .terme » » 1869 cpt. 280 50 nouvelle.. 297 MB 7? Crédit rural
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mon service, mais vous le reverrez bientôt.
Qu'est-ce donc. que ce M. Cyprien
qui semble tant vous préoccuper, mademoi-
selle ? demanda Fabas.
C'est mon sauveur, mon père. Nous lui
devons bien, vous et moi, de nous intéresser
à lui.
Madame Catherine ne put s'empêcher de
sourire.
Eh! eh! nous verrous cela, dit le mar-
quis mais en attendant, quelques détails sur
ce gentilhomme, quisauveles jeunes filles et
les emporte, ne me seraient pas désagréables.
Cyprien de Théaudon est mon page,
marquis, presque mun fils, dit Catherine.
Quefâge a-t-il?
Dix-huit ans.
Fabas eut un éclat de'rire.
Eh bien! c'est à merveille. On vous ma-
riera, mes enfants, si cela vous est agréable.
Eh! mon père, pourquoi pas?
Sans doute, mais un peu plus tard. Il
faut qu'un mari sache tenir une épée.
Mon père, je vous assure que Cyprien
tient fort bien la sienne.
Et qu'il s'en serve.
Oh il s'en servirait au' besoin tout
aussi bien qu'un autre, j'en suis sûre.
Je n'en doute pas, et bientôt, puisqu'il
parait avoir la prétention de devenir mon
gendre ce gentil monsieur, nous lui don-
nerons l'occasion de faire ses preuves.
Il ne demandera pas mieux. Mais vous
ce t'exposerez .point, n est-ce pas, mon père ?
CONCERTS MILITA,IRES
Programme du Dimanche 2 mai
DE 5 HEURES A 6 HEURES
TUILERIES.-117' de ligne, chef M. SCHULTZ.
1. L'Ambassadrice, ouverture, AUBER.
2. Bouquet des Alpes, styrienne. ABSINGER
3. La Belle Bourbonnaise, valse.
4. Attila, air. VERDI
5. Appoliona, polka.
PALAIS-ROYAL. 77- de ligne, chef M. SINEAU,
1. Les Huguenots, allegro militaire. MEYERBER
2. Nabuchodonosor, ouverture VERDI
3. mazurka. BRUCE
4. Le Voyage en Chine, fantaisie. BAZIN
5. La Coureuse, valse
LUXEMBOURG.- de ligne, chef M.
1. Le Roi tles Mers, pas redoublé
La Fête du village voisin, ouverture.
3.
4. Sémiramis. fantaisie. RossINi
5. La Fille de àfme Angot, quadrille. LEcocQ
PARC MONCEAUX.- 87' de ligne, chef M. COUSIN,
Hymne franco-italien.
ballet.
4.
4. Cavatine pour piston.
6. La Coquette
PLACE DES de ligne, chef M.
1. Le Béarnais, marche. GuRTNER
2. Stradella ouverture
3. La Timbale d'argent, valse. LECOCQ
4. La fantaisie.
5. Le Savoyard, solo pour clarinette. BERB.
REVUE DE S THÉÂTRES
La pièce en deux actes de M. Paladilhe que ré-
pète l'Opéra-Comique, et qui se répète sous le titre
provisoire de Moïana, sera décidément intitulée
fAmour a fricain. Le poëme est tiré par M. E. Le-
gouvé d'une pièce du théâtre de Clara Gazul.
L'Amour africain sera représenté cette semaine.
La réouverture du cirque des Champs-Elysées
avait attiré une affluence considérable. On se pressait
jusque dans les couloirs et sur les escaliers, et le
personnel avait de la peine à se frayer un passage
pour aller de la piste aux écuries.
Le programme est varié et contient plusieurs nu-
méros attrayants.
Les trères Conrad ont obtenu un grand succès,
Ces deux clowns-virtuoses exécutent, sans quitter
leur violon, des gambades et des tours surprenants.
Ils se livrent à toutes sortes d'excentricités sans ja-
mais taire la moindre fausse note.
Après un carrousel exécuté par huit écuyères, est
venu un ballet dansé par des bébés de cinq à sept
ans, qui défilent deux à deux, comme dans le cor-
tège de Geneviève de Brabant, dans les costumes des
opéras-bouffes en vogue. Le défilé commence par
l'entrée de la grande duchesse et de Fritz; puis
S'il lui arrivait malheur, j'en mourrais de
chagrin 1
Fabas rit encore. Il était décidément en
fort belle humeur.
Je ne veux point pour gendre une fem-
melette, dit-il. Il faut que le mari de ma fille
sache la défendre quand je ne serai plus là.
Et c'est précisementcequ'a fait Cyprien,
mon père, puisqu'il m'a sauvé laviependant
votre absence.
-Il me semble, madame, dit le marquis
en s'adressant à Catherine, qu'on enseigne
bien au couvent la facon de manier certaines
armes. En vérité,Je n'entreprendrai point de
lutte avec Mlle ma fille, j'aurais peur d'être
battu 1
Oh mon père, mon respect pour vous,
et surtout mon afléction,vous donneront tou-
jours raison dans mon coeur.
A la condition toutefois que je -ne dise
point de mal de messire Cyprien ?
-Mon père, dumal de Cyprien ne pourrait
être que mensonge, et vous êtes incapable
de trahir la vérité.
La princesse, préoccupée, apportait peu d'at-
tention à la causerie du père et de lafillequi
semblaient avoir oublié tous les deux l'inci-
dent des Lisana.
Où as-tu connu ce gentil page?demanda
Fabas.
Au couvent, mon père
Eh quoi, les nonnes reçoivent-elles
donc à l'école les petits messieurs dont le
minois Ieur plaît?
Belle Hélène, du Petit Faust, delà KM* àegmeAnant
de Mme l'Archiduc, de la Jolie Parfumeuse,
et rien de drôle comme ces petites filles cherchant à
imiter les divas de fopérette. ADRIEN LAROQUE.
r ~^T A l'Eldorado. très incessamment, début da
Gaillard, l'ancien pensionnaire du Palais-Royal.
Cet établissement exhibe, en ce moment, une véri-
table merveille le petit Todd, un jeune acrobate
DÉPARTEMENTS
On nous écrit d'Aix-en-Provence:
L'affaire de l'archiduchesse, qui revenai
devant la cour d'appel d'Aix, s'est terminéa
par une confirmation du premier jugement.
L'archiduchesse et son complice avaient été
condamnés, on s'en souvient, chacun à cinq
ans de prison.
Elle a comparu seule devant la cour, lui
s'étant désisté de son appel quelques jours
avant 1 appel de la cause. On ditquepar cette
attitude, M. Boissy, qui a occupé jadis une
certaine situation à Marseille, espère, sinon
obtenir une grâce complète, du moins une
réduction de sa peine.
SPECTACLES DU DIMANCHE 2 MAI
• o;o opéra.–
7 0/0 rKAHçAn.– Dépit amoureux, Gabrielle. Jnlie
7 0,0 opbba-comique. Chalet, Mignon
0/0 ODEON. Dépit amoureux, Un Drame sons Philippe Il
8 1/4 gymnase. Le Comte Kostia
vaudeville.– Panny Léar
8 palais-kotal. Le Plus Henrenz des Trois. Un Mouton
7 1/2 vakietes. Vie Parisienne. Tout pour les Dame»
lïkiqde-deamathjde La Voleuse d'Enfants
0 0,'0 chatelet. Rclâche par ordre
a o/obodffes-pahisiens.- Les Mules de Sujette. Los Hanneton»
7 AMBIGU AffaIre Coverley
7 1/i gaiié.– Geneviève de Brabant
poBTE-sAniT-MABrni. Tour du Monda ea Mlojr
0 0,0 CHATEAU-D'EAU.
Y cluht. Les Brigands de Macheconl.
8 0'o makignt.– Dompteur en chambre, Jolies Femmes
7 31t RENAISSANCE. La Reine Indigo
7 1/2 folies-deamatiqoes. -Atice de Nevers. Lequel des Dene
6 TRÉATRE taixbodt.- Le Hanneton, Gandolfo
8 1/2 THÉATRE DES ARTS.- Riquet à la Hopppe Le Mari
8 0/0 FOLIES BERGÈRE.- Spectacle varié
0/0 Beaumarchais.– L'Ambition fatale
8 Tona-D-ADVERGire. Le Mari d'une Demoisella
8 0/0 ALCAZAR D'ÉTÉ. Concert Littolf.
8 0/0 CONCERTS BE3SELIÊVRE.
8 0/0 JARDIN MABILLE.
Robert-boudin. Magie (expériences nouvelles)
7 délassements-comiques.– Rosé Michel
7010 ELDORADO. Spectacle varié, chansons, opérettes
7 la scala, Bd de Strasbourg.- Spectacle-Concert
8 DJO CIRQUE D'HivER.-L'Attaque delaDiligenccExercices
8 12 ménagerie bidel (av.des Amandiers)- Ex. tous les soirs
8 o/o La Jeunesse du Roi Henri
8 o/o SALLE DES familles.- Les Feuilles d'automne
Mais, mon père, vous pourriez le con-
naître aussi bien que moi. C'est lui qui ac-
compagnait au parloir la duchesse de Li-
sana, et plusieurs fois vous vous êtes ren-
contré avec cette dame.
Quoi! cette impertinente il la connaît?
Silence, mon père cette dame est l'amie
de Madame Catherine, et c'est pour obéir à la
princesse que le page l'accompagne.
La belle humeur du marquis de Fabas
avait disparu; il fronçait le sourcil et se pin-
çait les lèvres d'une façon menaçante. L'ar-
rivée de Cyprien sauva Hermance d'un nou-
vel emportement de son père.
Le jeune homme était grave; Catherine fit
quelques pas au devant de lui.
M. le comte est en sûreté, dit-il tout
bas.
La' princesse eut pour Cyprien un regard
de reconnaissance; le second seulement fut
pour le ciel.
Dans les salons venait de s'élever une ru-
meur que le respect ne parvenait pas à étein-
dre en présence du roi.
Le jeune homme s'approcha d'Hermance.
Enfin, vous voilà! s'écria celle-ci.
Et jevous quitteencore, répondit Cyprien
avec un sourire à la fois heureux et triste.
Je vous le défends s'écria Fabas, qui
regardait ce jeune homme aimé de sa fille
avec une certaine complaisance; nous avons
à causer, et pas plus tard que cette nuit i.
faut nous entendre.
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