Le Petit Journal
l'y chercher lui promettant le mariage, qu'il l'a-
vait promenée à Paris, à Cette, et qu'après avoir
dissipé ainsi toutes les économies de cette fille, il
l'avait placée dans un couvent à Montpellier, ne
voulant pas la laisser à Toulon, à cause de la ja-
lousie que lui inspirait M. Samson; qu'elle était
revenue à Toulon malgré lui, décidée à se sous-
traire à sa tyrannie, et qu'elle avait repris ses
relations avec son ancien maître; que depuis ce
temps Consauve la poursuivait sans cesse, pro-
férant des menaces contre elle et contre M. Sam-
xon, et que la veille même du crime, après l'a-
voir vivement adjurée une dernière fois de reve-
tir à lui, il s'était écrié en levant la main
x Marie, je vous le jure. vous vous souviendrez
» de moi dans quelques jours; vous, ou un au-
tre, vous me le pay erez »
En même temps que ces déclarations étaient
Recueillies, l'instruction suivait son cours, elle
déterminait l'heure précise de l'assassinat, qui
jvait été commis de sept à neuf heures du soir,
Pt constatait que l'assassin avait soustrait à sa
ïictime une somme de 998 fra::cs; enfin, la jus-
lies découvrait, une nouvelle charge très grave
contre Consauve. C'est que six jours avant le cri-
tae, il s'était fait faire par un serrurier, en lui
présentant une empreinte, une clef semblable à
telle qui ouvrait l'appartement de M. Samson.
Cependant, Consauve n'avait pu être retrouvé.
s parents déclaraient qu'il avait disparu le
lendemain du crime sans les avertir et sans qu'ils
bussent savoir pourquoi.
Son signalement fut immédiatement envoyé
ns toutes les directions. Six jours après,'il
it arrêté à Marseille, où il se cachait sous de
kux noms et où il avait déjà traité de son pas-
e à New-York sur un navire norvégien..
fMie en demeure de s'expliquer sur ce brusque
fiépart, il ne put fournir aucune explication
asible. Quoiqu'il eàt fait à Marseille des dé-
enaes assez considérables, il était encore nanti
t'une somme de près de 300 fr., qu'il prétendit
woir volée à ses parents au moment de son dé-
art. Mais ils lui opposèrent à cet égard un for-
el démenti.
îl donnait sur l'emploi de son temps pendant
)a soirée du 23 septembre, dans laquelle le crime
) été commis, des explications détaillées qui tou-
tes ont été reconnues fausses, et qu'il a été obligé
le rétracter plus tard. Enfin, il portait au visage,
lux pieds, aux mains, des excoriations et des
Messures nombreuses qn'il cherchait à expliquer
En prétendant que des inconnus l'avaient attaqué
te jour de son départ de Toulon, mais qui étaient
lvidemment le résultat de la lutte désespérée à
laquelle s'était livrée sa victime.
Des hommes de l'art, désignés par la justice,
^examinèrent avec plus de soin, et constatèrent
que la plante de ses pieds concordait exactement
ivec les empreintes sanglantes laissées sur le sol
ie l'appartement de M. Samson, concordance
I'antant plus remarquable qu'une difformité exis-
tant à l'un de ses pieds, se retrouvait également
Jans les empreintes correspondantes.
On reconnut aussi l'existence de sang coagulé
dans les rainures des ongles de ses pieds, bien
que les pieds eux-mêmes fussent d'une propreté
Irréprochable; enfin, des taches de sang exis-
taient sur quelques-unes des pièces d'argent trou-
vées en sa possession.
Ce n'était pas assez. Il fallait encore que les
Dbjets mêmes destinés à égarer les investigations
de la justice contribuassent à désigner l'assassin,
On sait qu'une photographie lacérée avait été
retrouvée près du cadavre de NI. Samson. La fille
Marie Maxime avait déclaré en avoir vu une pa-
reille entre les mains de Consauve, qui lui avait
dit que c'était le portrait d'une femme d'AIbi;
Dr, bien que le coupable eùt eu soin d'efracer- le
nom du photographe, elle a été reconnue par un
sieur Prompt, photographe à Albi, comme étant
sortie de ses ateliers il y a plus d'un an, à l'é-
poque où l'accusé, soldat au 36e de ligne, était en
garnison dans cette ville.
Enfin l'èxpert auquel a été soumise l'écriture
contrefaite de la prétendue lettre de femme re-
trouvée dans la chambre de la victime, a cru y
^reconnaître les caractères de l'écriture de Con-
sauve.
En présence de charges si accablantes et après
avoir été tant de fois convaincu de mensonge,
l'accusé a pris'en dernier lieu le parti de se réfu-
gier dans un silence absolu, déclarant qu'il sait
tout, mais qu'il ne parlera que devant ses juges.
Le soin qu'il a eu de commander six jours d'a-
vance une clef pour pénétrer chez M. Samson, de
préparer cette photographie et cette lettre qui de-
vaient égarer les soupçons de la justice, les pré-
COMPTANT 1 TERME A OT3TPTTT rnTTTln
OBLIGATIONS Prée- Dera- J«J-l>ern. AGRICULTURE Vins blanc» i
ESCCHPTE. Banq.Trance2 1/2 clôture cours c:oture cours clôture cours. DIVERSES clôt, cours, Chablis Vieux ~«. 85 95 la feuillette
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cautions qu'il a prises en se dépouillant de ses
chaussures pour commettre le crime et en faisant
disparaitre, après l'avoir commis, les traces de
sang qui existaient sur sa personne, tout an-
nonce que l'assassin a agi avec une longue prémé-
ditation et une froide énergie; il a d'ailleurs
donné la mesure de sa dépravation par l'indiffé-
rence cynique qu'il a témoignée en présence du
cadavre de sa victime et par la gaieté sinistre avec
laquelle, au retour de cette confrontation, il se
vartait d'avoir bien fait marronner les gendar-
mes en leur faisant faire trois fois le lour de la
caisse.
En conséquence, ledit Consauve Antoine, est
accusé
10 D'avoir à Toulon, le 23 septembre
soustrait frauduleusement une somme de neuf
cent quatre-vingt-dix-huit francs trente centimes
au préjudice du sieur Samson.
Et, ce étant porteur d'une arme, à l'aide de
violence, à l'aide de fausse clef, la nuit, dans une
maison habitée.
2a D'avoir, à la même époque et en même
temps, commis volontairement un homicide sur
la personne du sieur Samson,
Et ce avec préméditation, avec cette circons-
tance que ledit homicide volontaire a été précédé
ou suivi de la soustraction frauduleuse ci-dessus
Ia'âUcience continue.
ÉTRANGER
L'Organe de Mons (Belgique) donne les rensei-
gnements suivants sur l'affaire des assassinats
d'Hornu et sur le Troppmann belge, qui porte le
nom bizarre de Dessous-U-Mouslièr.
C'est M. Francqui, professeur à l'université
libre de Bruxelles, qui a été chargé par le parquet
de Mons de l'analyse chimique des viscères de la
femme Dessous-le-Mpustier. Cette opération dé-
licate est terminée, mais le résultat n'en est pas
encore connu.
On dit que M. le procureur du roi de Mons a
été mandé à Bruxelles par M. de Bavay, pour
s'expliquer sur ce qui a été fait comme instruc-
tion lors de la disparition aes frères Thirion.
Un vol d'une audace au-déssus de toute croyan-
ce a été commis samedi à Bruxelles, vers cinq
heures et demie, et sur un des points les plus
fréquentés et les mieux éclairés de-la ville.
Un pavé brisant avec un fracas énorme la
glace-vitrine du bureau de change de M. Uyt-
borc, (Montagne de la Cour, 74); une liasse de
vingt billets belges' de mille francs saisie avec
la rapidité de l'éclair à la faveur de cette e'i'rac-
tion l'auteur de ce coup de main stupéfiant
fuyant et disparaissant par la rue de Ravenstein,
tel est le bulletin succint et fidèle de ce nouveau
méfait de haute école dont le succès confond
l'imagination.
SOUVENIRS JUDICIAIRES.
DE SÀINT-CYft
XXXVIII
La Fontaine de cuivre
Lî trouble du père Deschamps n'avait pas
échappé à Mallard, qui se dit
C'est dans le jardin que nous devons
trouver les preuves.
Les hommes amenés par le garde fouillè-
rent le terrain. Pendant une grande heure
les recherches restèrent infructueuses. Mal-
lard ne quittait pas le vieillard; plusieurs"
fois il avait voulu le questionner, mais celui-
ci avait refusé de répondre. L'agent essayait
encore.
Du 15 octobre au jour de son arrestation,
n'avez vous point assisté ou aidé votre fils à
cacher à la justice les objets disparus de chez
les dames Gayet?.
Le père Deschamps resta muet.
Ne craignez-vous pas par votre.main-
tien d'indisposer les agents chargés de l'ins-
truction. ne craignez-vous pas de passer
pour le complice de votre_fils?.
A ces mots le vieillard releva la tête.
et dit d'une voix forte.
Mon fils est innocent.
Mallard répondit par un sourire méprisant.
Ce sourire fit au père Deschamps l'effet
d'un coup de cravache, se redressant tout
d'un coup il s'écria
De quel droit, venez vous m'insulter
chez moi, vous avez arrêté le fils qui pouvait
me défendre, et maintenant, vous venez lâ-
chement insulter le père. vous avez fouillé
mon lit, mon armoire et mon champ, qu'a-
vez-vous trouvé?. Parce que chez mon fils
innocent, vous n'avez rien trouvé, acharnés
comme des'loups après leur proie, vous ve-
nez chez le père, chez les frères. il vous
faut une victime, et au risque d'en faire dix,
vous allez, allez toujours.
Monsieur, fit Mallard, si pénible que
soit le devoir que nous devons accomplir, le
but est assez grand pour que nous nous arrê-
tions pas aux petites blessures faites sur notre
route.
Petites blessures. petites blessures.
Ah! vous, appelez, vous, petites blessures
mon fils ruiné jusque dans sa race, moi que
le chagrin de votre accusa.ion tuera, ma fa-
mille jamais tachée par votre instruction,
vous appelez cela une petite blessure, vous.
Et si votre fils est coupable.
Non, monsieur, entendez-vous. Des-
champs est innocent. Nous sommes d'une
famille d'honnêtes gens, et mes fils ne sont
pas des assassins.
A ce moment, le garde Penet entra, en
disant à l'agent
M. Mallard, veuillez-donc venir on
a trouvé quelque chose.
Mallard regarda fixement le père Des-
champs. Celui-ci, qni s'était levé dans la
chaleur de sa défense,s'étaitatMssédans son
fauteuil, en entendant le garde la voix s'é-
tait éteinte dans sa gorge, et de ses mains
tremblantes il cherchait à cacher la pâleur
qui avait succédé à la pourpré de son vi-
sage.
Gendarmes, dit Mallard, apportez cet
homme
Et il suivit le garde.
L'agent avait trouvé l'expression juste, ils
ne conduisirent pas, ils portèrent jusqu'au
bout du jardin le malheureux vieillard qui
ne pouvait se soutenir.
Ils arrivaient au bout du jardin lorsque
le terrassier relevait de terre une petite fon-
taine de cuivre.
D'où vient cette fontaine, demanda
Mallard.
Cette fontaine est à moi, dit le père
Deschamps.
De qui la tenez-vous?
Elle vient de famille.
Comment se trouve-t-elle enterrée au
bout de cet enclos?
Je l'ignore.
Ceci n'est pas une réponse.
Le vieillard balbutia sans répondre.
Deschamps, cette trouvaille est d'une
grande importance, il est urgent,pour vous
d'en expliquer au plus tôt la provenance.
Répondez.
Cette fontaine est à moi. Je n'ai au-
tre chose à dire.
Mallard, se tournant vers Penet, lui de-
manda
Connaissez-vous cette fontaine?
Oh oui je la reconnais bien; elle était
à l'entrée de la cuisine des Gavet.
Deschamps, qu'avez-vous à dire pour
expliquer la présence de cet objet chez vous ?
Rien autre chose que ce que j'ai dit.
Vous persistez, malgré l'affirmation du
garde, à soutenir votre dire?
Oui, monsieur.
C'est bien.
Mallard prit des notes les fouilles firent
découvrir encore quelques menus objets que
l'agent plaça dans un coffre.
Le coffre scellé, on le dirigea sur Lyon.
Mallard tira de son portefeuille un man-
dat qu'il présenta au brigadier, en lui di-
sant
Emparez-vous de cet homme et con-
duisez-le à la mairie.
Quoi, moi. vieux! vous m'ar-
| rêtez aussi, fit le malheureux Deschamps en
larmes.
Mallard dédaigna de tourner la tête, il se
contenta de dire
Les agents s'emparèrent du vieillard, pen-
j dant que l'agent regagnait le chemin de Col-
longe et entrait chez la Bouginotte..
Celle-ci était à peu près remise du. dé-
jeuner.
Bouginotte, êtes-vous prête à faire ce
j que vous m'avez demandé ce matin?
Quoi donc? fit-elle.'
Dire la vérité sur le crime de Saint-
Cyr!
En sauvant Chrétien?
Oui, en sauvant Chrétien,
Je suis prête.
Partons alors.
Où doneî
A Lyon.
La Bouginotte se couvrit d'un bonnet, |
jeta un manteau sur ses épaules et dit
Allons.
En route, je vous dirai ce que vous
avez à faire.
La belle fille passa son bras sous celui de
l'agent, et guidée par lui, prit par Saint-
Rambert la route de Lyon.
(La suite à demain.) alexis BOUVIER.
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voulant pas la laisser à Toulon, à cause de la ja-
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revenue à Toulon malgré lui, décidée à se sous-
traire à sa tyrannie, et qu'elle avait repris ses
relations avec son ancien maître; que depuis ce
temps Consauve la poursuivait sans cesse, pro-
férant des menaces contre elle et contre M. Sam-
xon, et que la veille même du crime, après l'a-
voir vivement adjurée une dernière fois de reve-
tir à lui, il s'était écrié en levant la main
x Marie, je vous le jure. vous vous souviendrez
» de moi dans quelques jours; vous, ou un au-
tre, vous me le pay erez »
En même temps que ces déclarations étaient
Recueillies, l'instruction suivait son cours, elle
déterminait l'heure précise de l'assassinat, qui
jvait été commis de sept à neuf heures du soir,
Pt constatait que l'assassin avait soustrait à sa
ïictime une somme de 998 fra::cs; enfin, la jus-
lies découvrait, une nouvelle charge très grave
contre Consauve. C'est que six jours avant le cri-
tae, il s'était fait faire par un serrurier, en lui
présentant une empreinte, une clef semblable à
telle qui ouvrait l'appartement de M. Samson.
Cependant, Consauve n'avait pu être retrouvé.
s parents déclaraient qu'il avait disparu le
lendemain du crime sans les avertir et sans qu'ils
bussent savoir pourquoi.
Son signalement fut immédiatement envoyé
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it arrêté à Marseille, où il se cachait sous de
kux noms et où il avait déjà traité de son pas-
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fMie en demeure de s'expliquer sur ce brusque
fiépart, il ne put fournir aucune explication
asible. Quoiqu'il eàt fait à Marseille des dé-
enaes assez considérables, il était encore nanti
t'une somme de près de 300 fr., qu'il prétendit
woir volée à ses parents au moment de son dé-
art. Mais ils lui opposèrent à cet égard un for-
el démenti.
îl donnait sur l'emploi de son temps pendant
)a soirée du 23 septembre, dans laquelle le crime
) été commis, des explications détaillées qui tou-
tes ont été reconnues fausses, et qu'il a été obligé
le rétracter plus tard. Enfin, il portait au visage,
lux pieds, aux mains, des excoriations et des
Messures nombreuses qn'il cherchait à expliquer
En prétendant que des inconnus l'avaient attaqué
te jour de son départ de Toulon, mais qui étaient
lvidemment le résultat de la lutte désespérée à
laquelle s'était livrée sa victime.
Des hommes de l'art, désignés par la justice,
^examinèrent avec plus de soin, et constatèrent
que la plante de ses pieds concordait exactement
ivec les empreintes sanglantes laissées sur le sol
ie l'appartement de M. Samson, concordance
I'antant plus remarquable qu'une difformité exis-
tant à l'un de ses pieds, se retrouvait également
Jans les empreintes correspondantes.
On reconnut aussi l'existence de sang coagulé
dans les rainures des ongles de ses pieds, bien
que les pieds eux-mêmes fussent d'une propreté
Irréprochable; enfin, des taches de sang exis-
taient sur quelques-unes des pièces d'argent trou-
vées en sa possession.
Ce n'était pas assez. Il fallait encore que les
Dbjets mêmes destinés à égarer les investigations
de la justice contribuassent à désigner l'assassin,
On sait qu'une photographie lacérée avait été
retrouvée près du cadavre de NI. Samson. La fille
Marie Maxime avait déclaré en avoir vu une pa-
reille entre les mains de Consauve, qui lui avait
dit que c'était le portrait d'une femme d'AIbi;
Dr, bien que le coupable eùt eu soin d'efracer- le
nom du photographe, elle a été reconnue par un
sieur Prompt, photographe à Albi, comme étant
sortie de ses ateliers il y a plus d'un an, à l'é-
poque où l'accusé, soldat au 36e de ligne, était en
garnison dans cette ville.
Enfin l'èxpert auquel a été soumise l'écriture
contrefaite de la prétendue lettre de femme re-
trouvée dans la chambre de la victime, a cru y
^reconnaître les caractères de l'écriture de Con-
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En présence de charges si accablantes et après
avoir été tant de fois convaincu de mensonge,
l'accusé a pris'en dernier lieu le parti de se réfu-
gier dans un silence absolu, déclarant qu'il sait
tout, mais qu'il ne parlera que devant ses juges.
Le soin qu'il a eu de commander six jours d'a-
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cautions qu'il a prises en se dépouillant de ses
chaussures pour commettre le crime et en faisant
disparaitre, après l'avoir commis, les traces de
sang qui existaient sur sa personne, tout an-
nonce que l'assassin a agi avec une longue prémé-
ditation et une froide énergie; il a d'ailleurs
donné la mesure de sa dépravation par l'indiffé-
rence cynique qu'il a témoignée en présence du
cadavre de sa victime et par la gaieté sinistre avec
laquelle, au retour de cette confrontation, il se
vartait d'avoir bien fait marronner les gendar-
mes en leur faisant faire trois fois le lour de la
caisse.
En conséquence, ledit Consauve Antoine, est
accusé
10 D'avoir à Toulon, le 23 septembre
soustrait frauduleusement une somme de neuf
cent quatre-vingt-dix-huit francs trente centimes
au préjudice du sieur Samson.
Et, ce étant porteur d'une arme, à l'aide de
violence, à l'aide de fausse clef, la nuit, dans une
maison habitée.
2a D'avoir, à la même époque et en même
temps, commis volontairement un homicide sur
la personne du sieur Samson,
Et ce avec préméditation, avec cette circons-
tance que ledit homicide volontaire a été précédé
ou suivi de la soustraction frauduleuse ci-dessus
Ia'âUcience continue.
ÉTRANGER
L'Organe de Mons (Belgique) donne les rensei-
gnements suivants sur l'affaire des assassinats
d'Hornu et sur le Troppmann belge, qui porte le
nom bizarre de Dessous-U-Mouslièr.
C'est M. Francqui, professeur à l'université
libre de Bruxelles, qui a été chargé par le parquet
de Mons de l'analyse chimique des viscères de la
femme Dessous-le-Mpustier. Cette opération dé-
licate est terminée, mais le résultat n'en est pas
encore connu.
On dit que M. le procureur du roi de Mons a
été mandé à Bruxelles par M. de Bavay, pour
s'expliquer sur ce qui a été fait comme instruc-
tion lors de la disparition aes frères Thirion.
Un vol d'une audace au-déssus de toute croyan-
ce a été commis samedi à Bruxelles, vers cinq
heures et demie, et sur un des points les plus
fréquentés et les mieux éclairés de-la ville.
Un pavé brisant avec un fracas énorme la
glace-vitrine du bureau de change de M. Uyt-
borc, (Montagne de la Cour, 74); une liasse de
vingt billets belges' de mille francs saisie avec
la rapidité de l'éclair à la faveur de cette e'i'rac-
tion l'auteur de ce coup de main stupéfiant
fuyant et disparaissant par la rue de Ravenstein,
tel est le bulletin succint et fidèle de ce nouveau
méfait de haute école dont le succès confond
l'imagination.
SOUVENIRS JUDICIAIRES.
DE SÀINT-CYft
XXXVIII
La Fontaine de cuivre
Lî trouble du père Deschamps n'avait pas
échappé à Mallard, qui se dit
C'est dans le jardin que nous devons
trouver les preuves.
Les hommes amenés par le garde fouillè-
rent le terrain. Pendant une grande heure
les recherches restèrent infructueuses. Mal-
lard ne quittait pas le vieillard; plusieurs"
fois il avait voulu le questionner, mais celui-
ci avait refusé de répondre. L'agent essayait
encore.
Du 15 octobre au jour de son arrestation,
n'avez vous point assisté ou aidé votre fils à
cacher à la justice les objets disparus de chez
les dames Gayet?.
Le père Deschamps resta muet.
Ne craignez-vous pas par votre.main-
tien d'indisposer les agents chargés de l'ins-
truction. ne craignez-vous pas de passer
pour le complice de votre_fils?.
A ces mots le vieillard releva la tête.
et dit d'une voix forte.
Mon fils est innocent.
Mallard répondit par un sourire méprisant.
Ce sourire fit au père Deschamps l'effet
d'un coup de cravache, se redressant tout
d'un coup il s'écria
De quel droit, venez vous m'insulter
chez moi, vous avez arrêté le fils qui pouvait
me défendre, et maintenant, vous venez lâ-
chement insulter le père. vous avez fouillé
mon lit, mon armoire et mon champ, qu'a-
vez-vous trouvé?. Parce que chez mon fils
innocent, vous n'avez rien trouvé, acharnés
comme des'loups après leur proie, vous ve-
nez chez le père, chez les frères. il vous
faut une victime, et au risque d'en faire dix,
vous allez, allez toujours.
Monsieur, fit Mallard, si pénible que
soit le devoir que nous devons accomplir, le
but est assez grand pour que nous nous arrê-
tions pas aux petites blessures faites sur notre
route.
Petites blessures. petites blessures.
Ah! vous, appelez, vous, petites blessures
mon fils ruiné jusque dans sa race, moi que
le chagrin de votre accusa.ion tuera, ma fa-
mille jamais tachée par votre instruction,
vous appelez cela une petite blessure, vous.
Et si votre fils est coupable.
Non, monsieur, entendez-vous. Des-
champs est innocent. Nous sommes d'une
famille d'honnêtes gens, et mes fils ne sont
pas des assassins.
A ce moment, le garde Penet entra, en
disant à l'agent
M. Mallard, veuillez-donc venir on
a trouvé quelque chose.
Mallard regarda fixement le père Des-
champs. Celui-ci, qni s'était levé dans la
chaleur de sa défense,s'étaitatMssédans son
fauteuil, en entendant le garde la voix s'é-
tait éteinte dans sa gorge, et de ses mains
tremblantes il cherchait à cacher la pâleur
qui avait succédé à la pourpré de son vi-
sage.
Gendarmes, dit Mallard, apportez cet
homme
Et il suivit le garde.
L'agent avait trouvé l'expression juste, ils
ne conduisirent pas, ils portèrent jusqu'au
bout du jardin le malheureux vieillard qui
ne pouvait se soutenir.
Ils arrivaient au bout du jardin lorsque
le terrassier relevait de terre une petite fon-
taine de cuivre.
D'où vient cette fontaine, demanda
Mallard.
Cette fontaine est à moi, dit le père
Deschamps.
De qui la tenez-vous?
Elle vient de famille.
Comment se trouve-t-elle enterrée au
bout de cet enclos?
Je l'ignore.
Ceci n'est pas une réponse.
Le vieillard balbutia sans répondre.
Deschamps, cette trouvaille est d'une
grande importance, il est urgent,pour vous
d'en expliquer au plus tôt la provenance.
Répondez.
Cette fontaine est à moi. Je n'ai au-
tre chose à dire.
Mallard, se tournant vers Penet, lui de-
manda
Connaissez-vous cette fontaine?
Oh oui je la reconnais bien; elle était
à l'entrée de la cuisine des Gavet.
Deschamps, qu'avez-vous à dire pour
expliquer la présence de cet objet chez vous ?
Rien autre chose que ce que j'ai dit.
Vous persistez, malgré l'affirmation du
garde, à soutenir votre dire?
Oui, monsieur.
C'est bien.
Mallard prit des notes les fouilles firent
découvrir encore quelques menus objets que
l'agent plaça dans un coffre.
Le coffre scellé, on le dirigea sur Lyon.
Mallard tira de son portefeuille un man-
dat qu'il présenta au brigadier, en lui di-
sant
Emparez-vous de cet homme et con-
duisez-le à la mairie.
Quoi, moi. vieux! vous m'ar-
| rêtez aussi, fit le malheureux Deschamps en
larmes.
Mallard dédaigna de tourner la tête, il se
contenta de dire
Les agents s'emparèrent du vieillard, pen-
j dant que l'agent regagnait le chemin de Col-
longe et entrait chez la Bouginotte..
Celle-ci était à peu près remise du. dé-
jeuner.
Bouginotte, êtes-vous prête à faire ce
j que vous m'avez demandé ce matin?
Quoi donc? fit-elle.'
Dire la vérité sur le crime de Saint-
Cyr!
En sauvant Chrétien?
Oui, en sauvant Chrétien,
Je suis prête.
Partons alors.
Où doneî
A Lyon.
La Bouginotte se couvrit d'un bonnet, |
jeta un manteau sur ses épaules et dit
Allons.
En route, je vous dirai ce que vous
avez à faire.
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