Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1869-04-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 avril 1869 04 avril 1869
Description : 1869/04/04 (Numéro 2285). 1869/04/04 (Numéro 2285).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k590336d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
Le- Petit Journal
cette malheureuse fille ait fait naître chez l'accuse
la pensée du crime dont il-avait longtemps à 1 a-
vance arrêté et fixé l'exécution au lundi 11 jan-
Un mois déjà avant cette époque, il disait au
témoin Bechtél qu'il avait 500 fr. à toucher le 11
janvier, et qu'il payerait à déjeuner à cette occa-
sion.
Quelques jours avant le crime, il priaitle sieur
Dupuis, marchand de vin, de lui consentir un
crédit jusqu'au Il janvier, disant qu'il devait être
rembourse, ce jour-là, d'une somme de 600 fr.
qu'il'avait prêtée à un.ami..
Dans les premiers jours de janvier, se trouvant
dans le cabaret de la femme Toussaint, il tirait
de sa poche le couteau dont il était déjà nanti et
le levait en plaisantant sur la jeune Toussaint.
L'enfant ayant eu peur, il lui tint ce propos si-
gnificatif
Rassure-toi, ça n'est pas pour toi, c'est pour
un autre! » A la femme Rousseau, sa maîtresse,
il déclarait également à plusieurs reprises «qu'il
avait de l'argent à toucher rue de la Paix. » Enfin,
le jour même du crime, il sortait de chez lui vers
midi, porteur de son couteau, allait déjeuner chez
le sieur Dupuis, marchand de vin, en compagnie
de sa rnaitresse; et comme celle-ci le pressait
d'aller chercher l'argent qu'il lui avait dit avoir à
toucher ce jour-là, il regardait la pendule et ré-
pondait « qu'il ne voulait partir qu à deux heures
pour ne pas stationaer. »
Dans son trajet pour se rendre rue Montha-
bpr, il rencontrait successivement les témoins
Royer et Leforts, employés au chemin de fer de
l'Ouest, et leur disaità tous deux qu'il allait cher-
cher de l'argent qui lui était dû.
A ce moment, disent les témoins, il était cal-
me, gai, de bonne humeur, ne paraissait nulle-
ment avoir bu et avait toute l'apparence d'un
homme de sang-froid.
La préméditation ne saurait être douteuse et
tout concourt à démontrer l'odieux caractère de
ce crime abominable, commis par l'accusé sur une
femme qui, de son propre aveu, l'aimait comme
son fils etavait même manifesté l'intention de
l'instituer son légataire.
-Quant l'accusé Rezé, il s'est rendu complice
de la soustraction frauduleuse commise par Firon
au:prcjudice de M. de Tessan, en dissipant les va-
leurs trouvées dans la boite, alors qu'il savait
qu'elles provenaient de vol, et que ce vol avajtété
précédé d'un assassinat.
Du 17 janvier jusqu'au jour de son arrestation,
on le voit se livrer à des orgies incessantes avec
une partie de l'argent soustrait, et montrer avec
ostentation, aux uns et aux autres, de l'or, des
billets de banque, des bijoux, dont il leur fait
cadeau en déclarant qu'il vient de gagner quinze
mille francs à la loterie de Toulouse.
Vainement il s'efforce de prétendre qu'il était
de:bonne foi, la conduite, ses actes, ses menson-
ges, son trouble même au moment de son arres-
tation. protestent contre une pareille allégation
et prouvent clairement sa culpabilité.
En conséquence, etc.
L'audience continue.
ÉTRANGER
f Une dépêche de Londres, du 1" avril, annonce
«h ces termes un épouvantable malheur:
Une affreuse explosion a eu lieu ce matin dans
une houillère près de Wigan, en Angleterre.
Plus de deux cents ouvriers se trouvaient dans
la mine au moment de l'explosion. On a déjà rie-
tiré vingt cadavres.
Le Dforning Post du 1er avril publie ce qui suit
Hier matin, un ordre du jour a été lu dans
tous les postes de police. 11 est ainsi conçu
Barbes et moustaches.
A l'avenir, les agents de la police métropoli-
taine auront le droit de porter la barbe et des
moustaches.
Cet ordre du jour a été généralement accueilli
avec satisfaction.
Hum lit un agent; remarquez la date. Ne
serait-ce pas un poisson d'avril?
Une dépêche annonce que l'ordre était sérieux:
barbes et moustaches ont repris leur essor.
La ville de Liége (Belgique) possède-un couple
extraordinaire c'est M. Gérard Boulhoule et
Jeanne Leclercq sa femme. Ils sont nés et ont
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Nord de l'Espagne. C3 50 1874 .Lits militaires 560
Saraposse-Pampel.-Barcel. 33.. 32 50 4125 1875 478.. 472 50 Gaz de Brux
été baptisés le mime jour. Ils eomptent aujoUr- j
d'hui soixante-deux années de mariage et ils ont j
à eux deux, cent soixante-huit ans bien sonnés*
Dix enfants sont issus de cette union soixan-
te-six petits-enfants et vingt-deux arrière-pe-
tits enfants se réunissent périodiquement pour
vieillards.
M. Gérard Boulhoule e xerce encore son état
d'armurier. Sa femme est marchande sur la pla-
ce du marché.
SOUVENIRS JUDICIAIRES
AU G.U ST E~M AN ETTE
TROISIÈME PARTIE
L'ASSASSINAT DE LA RUE DU POT-DE-FER
XV
Visite à Jeanne
Duplaindois" qui ne connaissait les
craintes de Jeanne, continua
Madame, je dois causer avec vous com-
me un diseur de bonne aventure. Vous êtes
en ce moment poursuivie par des ennemis
redoutables. Un pauvre gars, que la misère
a étendu sur son lit, m'a confié à votre sujet
un secret de la plus haute importance. Cet
homme, qui veut bien livrer ce qu'il sait, ne
le veut faire cependant que moyennant.
une indemnité. une somme qui lui per-
mette de sé mettre à l'abri de la colère de
ceux qu'il aura trompés.
Duplaindois, l'œil sur le visage de Jeanne,
observa l'eqet de son speech.
Jeanne, les sourcils froncés et comme fai-
sant des efforts, dit:
Mon Dieu, monsieur, je ne vous com-
prends pas. pas du tout.
Je m'aperçois, madame, que la com-
mission que j'ai acceptée est très difficile à
remplir.
Expliquez-vous enfin. je vous écoute.
Voici; vous êtes aimée et vous aimez un
homme.
Jeanne se leva, croyant avoir affaires à
un intrigant qui voulait exploiter sa béni-
gnité.,
Voyant ce mouvement, Duplaindois se
hâta d'ajouter
Je veux parler du lieutenant Léon Pail-
lard.
Jeanne devint pâle et écouta.
Comprenez qu'avant de continuer je
demande si vous vous intéressez à la situa-
tion malheureuse du pauvre garçon dont je
vous parlais.
-'foutes vos tergiversations m'embarras-
sent. Que veut-on de moi?. Si véritable-
ment on m'oblige.
On acceptera, madame, ce que vous
donnerez.
Encore faut-il que je sache ce qu'on
veut me dire.
Si je vous dévoile des machinations
faites autour de vous, si vous disant le mal
est, là! je vous permets d'y porter remède,
croyez-vous que je sois exigeant en deman-
dant. pour mon malheureux ami, bien en-
tendu, une somme de cent écus 1
Tout étourdi lui-même du chiffre qu'il
avait dit, Duplaindois attendait anxieux.
Mon Dieu monsieur, je vais vous les
donner. mais finissons-en. car vous
m'épouvantez. un secret des ennemis 1
des machinations j'ai peur. parlez;
monsieur, je vous en prie.
Mon Dieu madame voici en deux
mots ce qui s'est passé un jour, un homme
est venu s'asseoir aux côtés de M., Léon
Paillard. cet homme, mêlant adroitement
votre nom à la conversation. s'est flatté
d'être votre amant.
Mon amant 1. fit Jeanne indignée.
Monsieur Léon Paillard l'a obligé à
répéter ce qu'il avait dit-; sur une affirmation
nouvelle, le lieutenant s'est levé et a déclaré
à l'homme qu'il mentait..
Oui, cet homme mentait!
Je le sais, madame. Alors, ajouta-t-il,
croyant devoir roman tiser son récit, Léon
Paillard été souffleté.
-Grand Dieu! et l'on se bat?
Non, madame, on s'est battu.
Âh! mon Dieu, que me dites-vous là?
Pour moi. Léon. battu. Ah! je m'ex-
plique maintenant tout ce qui arrive. Mais
qù^est-il résulté du combat?
Permettez-moi, madame, de penser aux
intérêts de celui qui m'envoie.
Vous ne répondez pas?.
Je vous demande pardon, je réponds à
la confiance mise en moi!
Mais, mon Dieu! que voulez-vous
donc. de l'argent.
Oh! madame. je suis désespéré.
mais c'est pour ce malheureux.
Jeanne courut à son secrétaire, et brisant
un rouleau de pièces d'or, elle jeta sur les
genoux de Duplaindois les quinze napoléons
qu'il exigeait.
Celui-ci, étourdi, empoigna vivement les
jaunets, et ayant tout à fait oublié ce qu'il
contait, dit pour parler
Voulez-vous uu reçu?
-f- Monsieur, je vous en prie, dites-moi ce
qui est arrivé.
C'est vrai, j'oubliais.
VoicLÔn s'est battu à Romainville, à
répée,'un combat splendide, plus de quatre
Mais Léon! 1
.T- Monsieur Léon Paillard. il est pro-
bablement mort à l'heure où je vous parle.
Mort1 mortl cria Jeanne en s'arrachant
les ,cheveux. Mort pour moi. Quoi! depuis
une heure vous êtes là, et vous ne me dites
pas seulement Courez, courez, Léon est en
danger.
La véhémence avec laquelle Jeanne dit ces
mots fit reculer Duplaindois.
-Vous supposez qu'il va plus mal, mais
il est peut-être vivant encore.
• Je ne puis rien affirmer. Quand je l'ai
quitté, il ne valait pas cher.
Et c'est quand?
Il y a. attendez donc. six jours.
,Six jours! et vous venez seulement au-
jourd'hui.
Ab.1 si j'avais su, je serais venu plus
tôt.:
Et le bruit de l'or accompagna ces pa-
roles.
Jeanne jeta un châle sur ses épaules, et
demanda
Où est-il?
ABagnolet._
Cômmentl à Bagnolet?
Oui, à l'auberge du Gros-Pichet, où on
l'apoi'té.après le combat.
Avez-vous une voiture en bas?
Oui,- fit très sérieusement Duplaindois.
.Alors, vous allez m'y mener.
Je descends devant. dit le Portugais,
qui avait beaucoup de raisons pour ne pas
retourner à Bagnolet.
Il descendit vite, et courant dans la rue
pour s'échapper, il disait
–'J'ai fini mon affaire. à un autre la
galanterie: D'abord, seul avec elle en voi-
ture, je la compromettrais.
Jeanne descendit à son tour, ne voyant
personne en bas, elle envoya chercher une
voiture dans laquelle elle monta.
Une heure après elle était à Bagnolet, ou-
vrant la porte qu'on lui avait indiquée, elle
resta un instant muette, épouvantée, prête
à défaillir, en voyant sur le lit le corps de
Léom Paillard.
(La suite à demain.) alexis BOUVIER.
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Pour tous les articles non signés A. Dorait.
D. Càssiokkoi.. –Imprimerie du Petit Journal'
&u« d« U FayetW, ôl, Parii.
Il a dû même se traiter quelques affaires ainsi:
du Louisiane, sur mai, a aussi été laissé à 143 fr.
Les ventes notées à quatre heures ne dépassent
pas 276 b.
sucres: Havre, avril,. La demande reste
régulière, et on note encore aujourd'hui 64 bques
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SPECTACLES DU SAMEDI, S AVRIL
8 Français. Faux ménages.
8 1/4. Opéra-Qomiquei Vert-Vert.
Italiens. Sonnambula.
7 1 M. Odéon. Représentation extraordinaire. i
» »/». Lyrique. Relâche.
8 »/»• Vaudeville. Dame aux Camélias. '̃!•.
8 Gymnase. Séraphine.
7 1/4. Variétés. Barbe-Bleue.
4 Châtelet. Les Blancs et les Bleus. t
Palais-Royal. Pot-au-feu, 2 portières, Mfrle Wi
7 1/2. Bouffes-Parisiens. La Diva.
Balte. Closerie des Génêts.
7 1/4. Porte-St-Haritn. Patrie!
Ambigu. Plus on est de fous. Vautrin.
7 3/4. Folies-Dramatiques. Canard à trois beos.
7 Prinoe-Impérial. la Lionne de la place Haubert.'
7 3/4. Menus-Plaisirs. le Talion.
8»/». Athénée. -Une Folié à Rome >:
7 1/2. Cluny. Les Inutiles. 'Í
7 1/2. Déjaiet. les Désoeuvrés, Faut du Faust.
8»/». Foltes-Marigny. Jockey, Printemps, Dagoberf,
8 Il'2.. Robert Hondin (boulevard des Italiens, 8).
8»/». La Fayette. Cocher de fiacre.
8 1/2. Conférences (b. des Capucines. 39).- M. Flamma-
rion la Pluralité, des Mondes habités.
Demain dimaache, au Casino-Cadet, grand concert avec
Mlles Dhaës et Etterlmg, MM. Mayan, Leriche, comique, et
plusieurs artistes distingués.
cette malheureuse fille ait fait naître chez l'accuse
la pensée du crime dont il-avait longtemps à 1 a-
vance arrêté et fixé l'exécution au lundi 11 jan-
Un mois déjà avant cette époque, il disait au
témoin Bechtél qu'il avait 500 fr. à toucher le 11
janvier, et qu'il payerait à déjeuner à cette occa-
sion.
Quelques jours avant le crime, il priaitle sieur
Dupuis, marchand de vin, de lui consentir un
crédit jusqu'au Il janvier, disant qu'il devait être
rembourse, ce jour-là, d'une somme de 600 fr.
qu'il'avait prêtée à un.ami..
Dans les premiers jours de janvier, se trouvant
dans le cabaret de la femme Toussaint, il tirait
de sa poche le couteau dont il était déjà nanti et
le levait en plaisantant sur la jeune Toussaint.
L'enfant ayant eu peur, il lui tint ce propos si-
gnificatif
Rassure-toi, ça n'est pas pour toi, c'est pour
un autre! » A la femme Rousseau, sa maîtresse,
il déclarait également à plusieurs reprises «qu'il
avait de l'argent à toucher rue de la Paix. » Enfin,
le jour même du crime, il sortait de chez lui vers
midi, porteur de son couteau, allait déjeuner chez
le sieur Dupuis, marchand de vin, en compagnie
de sa rnaitresse; et comme celle-ci le pressait
d'aller chercher l'argent qu'il lui avait dit avoir à
toucher ce jour-là, il regardait la pendule et ré-
pondait « qu'il ne voulait partir qu à deux heures
pour ne pas stationaer. »
Dans son trajet pour se rendre rue Montha-
bpr, il rencontrait successivement les témoins
Royer et Leforts, employés au chemin de fer de
l'Ouest, et leur disaità tous deux qu'il allait cher-
cher de l'argent qui lui était dû.
A ce moment, disent les témoins, il était cal-
me, gai, de bonne humeur, ne paraissait nulle-
ment avoir bu et avait toute l'apparence d'un
homme de sang-froid.
La préméditation ne saurait être douteuse et
tout concourt à démontrer l'odieux caractère de
ce crime abominable, commis par l'accusé sur une
femme qui, de son propre aveu, l'aimait comme
son fils etavait même manifesté l'intention de
l'instituer son légataire.
-Quant l'accusé Rezé, il s'est rendu complice
de la soustraction frauduleuse commise par Firon
au:prcjudice de M. de Tessan, en dissipant les va-
leurs trouvées dans la boite, alors qu'il savait
qu'elles provenaient de vol, et que ce vol avajtété
précédé d'un assassinat.
Du 17 janvier jusqu'au jour de son arrestation,
on le voit se livrer à des orgies incessantes avec
une partie de l'argent soustrait, et montrer avec
ostentation, aux uns et aux autres, de l'or, des
billets de banque, des bijoux, dont il leur fait
cadeau en déclarant qu'il vient de gagner quinze
mille francs à la loterie de Toulouse.
Vainement il s'efforce de prétendre qu'il était
de:bonne foi, la conduite, ses actes, ses menson-
ges, son trouble même au moment de son arres-
tation. protestent contre une pareille allégation
et prouvent clairement sa culpabilité.
En conséquence, etc.
L'audience continue.
ÉTRANGER
f Une dépêche de Londres, du 1" avril, annonce
«h ces termes un épouvantable malheur:
Une affreuse explosion a eu lieu ce matin dans
une houillère près de Wigan, en Angleterre.
Plus de deux cents ouvriers se trouvaient dans
la mine au moment de l'explosion. On a déjà rie-
tiré vingt cadavres.
Le Dforning Post du 1er avril publie ce qui suit
Hier matin, un ordre du jour a été lu dans
tous les postes de police. 11 est ainsi conçu
Barbes et moustaches.
A l'avenir, les agents de la police métropoli-
taine auront le droit de porter la barbe et des
moustaches.
Cet ordre du jour a été généralement accueilli
avec satisfaction.
Hum lit un agent; remarquez la date. Ne
serait-ce pas un poisson d'avril?
Une dépêche annonce que l'ordre était sérieux:
barbes et moustaches ont repris leur essor.
La ville de Liége (Belgique) possède-un couple
extraordinaire c'est M. Gérard Boulhoule et
Jeanne Leclercq sa femme. Ils sont nés et ont
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d'hui soixante-deux années de mariage et ils ont j
à eux deux, cent soixante-huit ans bien sonnés*
Dix enfants sont issus de cette union soixan-
te-six petits-enfants et vingt-deux arrière-pe-
tits enfants se réunissent périodiquement pour
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M. Gérard Boulhoule e xerce encore son état
d'armurier. Sa femme est marchande sur la pla-
ce du marché.
SOUVENIRS JUDICIAIRES
AU G.U ST E~M AN ETTE
TROISIÈME PARTIE
L'ASSASSINAT DE LA RUE DU POT-DE-FER
XV
Visite à Jeanne
Duplaindois" qui ne connaissait les
craintes de Jeanne, continua
Madame, je dois causer avec vous com-
me un diseur de bonne aventure. Vous êtes
en ce moment poursuivie par des ennemis
redoutables. Un pauvre gars, que la misère
a étendu sur son lit, m'a confié à votre sujet
un secret de la plus haute importance. Cet
homme, qui veut bien livrer ce qu'il sait, ne
le veut faire cependant que moyennant.
une indemnité. une somme qui lui per-
mette de sé mettre à l'abri de la colère de
ceux qu'il aura trompés.
Duplaindois, l'œil sur le visage de Jeanne,
observa l'eqet de son speech.
Jeanne, les sourcils froncés et comme fai-
sant des efforts, dit:
Mon Dieu, monsieur, je ne vous com-
prends pas. pas du tout.
Je m'aperçois, madame, que la com-
mission que j'ai acceptée est très difficile à
remplir.
Expliquez-vous enfin. je vous écoute.
Voici; vous êtes aimée et vous aimez un
homme.
Jeanne se leva, croyant avoir affaires à
un intrigant qui voulait exploiter sa béni-
gnité.,
Voyant ce mouvement, Duplaindois se
hâta d'ajouter
Je veux parler du lieutenant Léon Pail-
lard.
Jeanne devint pâle et écouta.
Comprenez qu'avant de continuer je
demande si vous vous intéressez à la situa-
tion malheureuse du pauvre garçon dont je
vous parlais.
-'foutes vos tergiversations m'embarras-
sent. Que veut-on de moi?. Si véritable-
ment on m'oblige.
On acceptera, madame, ce que vous
donnerez.
Encore faut-il que je sache ce qu'on
veut me dire.
Si je vous dévoile des machinations
faites autour de vous, si vous disant le mal
est, là! je vous permets d'y porter remède,
croyez-vous que je sois exigeant en deman-
dant. pour mon malheureux ami, bien en-
tendu, une somme de cent écus 1
Tout étourdi lui-même du chiffre qu'il
avait dit, Duplaindois attendait anxieux.
Mon Dieu monsieur, je vais vous les
donner. mais finissons-en. car vous
m'épouvantez. un secret des ennemis 1
des machinations j'ai peur. parlez;
monsieur, je vous en prie.
Mon Dieu madame voici en deux
mots ce qui s'est passé un jour, un homme
est venu s'asseoir aux côtés de M., Léon
Paillard. cet homme, mêlant adroitement
votre nom à la conversation. s'est flatté
d'être votre amant.
Mon amant 1. fit Jeanne indignée.
Monsieur Léon Paillard l'a obligé à
répéter ce qu'il avait dit-; sur une affirmation
nouvelle, le lieutenant s'est levé et a déclaré
à l'homme qu'il mentait..
Oui, cet homme mentait!
Je le sais, madame. Alors, ajouta-t-il,
croyant devoir roman tiser son récit, Léon
Paillard été souffleté.
-Grand Dieu! et l'on se bat?
Non, madame, on s'est battu.
Âh! mon Dieu, que me dites-vous là?
Pour moi. Léon. battu. Ah! je m'ex-
plique maintenant tout ce qui arrive. Mais
qù^est-il résulté du combat?
Permettez-moi, madame, de penser aux
intérêts de celui qui m'envoie.
Vous ne répondez pas?.
Je vous demande pardon, je réponds à
la confiance mise en moi!
Mais, mon Dieu! que voulez-vous
donc. de l'argent.
Oh! madame. je suis désespéré.
mais c'est pour ce malheureux.
Jeanne courut à son secrétaire, et brisant
un rouleau de pièces d'or, elle jeta sur les
genoux de Duplaindois les quinze napoléons
qu'il exigeait.
Celui-ci, étourdi, empoigna vivement les
jaunets, et ayant tout à fait oublié ce qu'il
contait, dit pour parler
Voulez-vous uu reçu?
-f- Monsieur, je vous en prie, dites-moi ce
qui est arrivé.
C'est vrai, j'oubliais.
VoicLÔn s'est battu à Romainville, à
répée,'un combat splendide, plus de quatre
Mais Léon! 1
.T- Monsieur Léon Paillard. il est pro-
bablement mort à l'heure où je vous parle.
Mort1 mortl cria Jeanne en s'arrachant
les ,cheveux. Mort pour moi. Quoi! depuis
une heure vous êtes là, et vous ne me dites
pas seulement Courez, courez, Léon est en
danger.
La véhémence avec laquelle Jeanne dit ces
mots fit reculer Duplaindois.
-Vous supposez qu'il va plus mal, mais
il est peut-être vivant encore.
• Je ne puis rien affirmer. Quand je l'ai
quitté, il ne valait pas cher.
Et c'est quand?
Il y a. attendez donc. six jours.
,Six jours! et vous venez seulement au-
jourd'hui.
Ab.1 si j'avais su, je serais venu plus
tôt.:
Et le bruit de l'or accompagna ces pa-
roles.
Jeanne jeta un châle sur ses épaules, et
demanda
Où est-il?
ABagnolet._
Cômmentl à Bagnolet?
Oui, à l'auberge du Gros-Pichet, où on
l'apoi'té.après le combat.
Avez-vous une voiture en bas?
Oui,- fit très sérieusement Duplaindois.
.Alors, vous allez m'y mener.
Je descends devant. dit le Portugais,
qui avait beaucoup de raisons pour ne pas
retourner à Bagnolet.
Il descendit vite, et courant dans la rue
pour s'échapper, il disait
–'J'ai fini mon affaire. à un autre la
galanterie: D'abord, seul avec elle en voi-
ture, je la compromettrais.
Jeanne descendit à son tour, ne voyant
personne en bas, elle envoya chercher une
voiture dans laquelle elle monta.
Une heure après elle était à Bagnolet, ou-
vrant la porte qu'on lui avait indiquée, elle
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