Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1869-04-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 02 avril 1869 02 avril 1869
Description : 1869/04/02 (Numéro 2283). 1869/04/02 (Numéro 2283).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k590334n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
x^e .Petit
a succombé aux suites d'un empoisonnement pro-
curé par de la pâte phosphorée. i
La femme Tougay s'était d'abord enfermée t
dans un système absolu de dénégations: mais ac- j
cablée par l'évidence, elle a fini par avouer; elle
a dit avoir agi sous l'influence de M. D. avec
qui elle espérait pouvoir vivre librement quand
elle serait veuve.
M D nie énergiquement toute complicité.
Tels sont les faits sans exagération et sans
commentaires.
La iustice continue l'instruction, et nous sau-
rons bientôt sans doute tous les détails de cette
mystérieuse affaire.
ÉTRANGER
On écrit de Naples, le 14 mars, au Journal des
Débats
Tout le monde sait ce que c'est que le sirocco,
cette chaude haleine que la terre d'Afrique en-
voie assez fréquemment jusqu'à nous. La tempé-
rature, brûlante en été, devient, en hiver fort
agréable, et le Napolitain, toujours court-vêtu,
appelle de tous ses vœux ce vent qui est son seul
calorifère sans lui, adieu les flâneries sans but
et sans fin dans les rues, les bons sommes sur
les degrés d'église, les longues statipns dans la
corbeille, étendu au soleil, et en un mot ces
mille doux emplois des heures perdues Aussi,
n'en déplaise aux ladys nerveuses, le Napolitain
chérit le sirocco; tant pis pour qui a la migraine
Le sirocco donc est venu mercredi matin, 16
mars il soufflait par rafales violentes, empor-
tant avec lui cette espèce de nébulosité qui lui
est propre et qui ressemble à un léger brouillard.
Le baromètre ayait beaucoup baissé et marquait
637 millimètres; il faisaü très-chaud, et de temps
à autre de brusques et courtes averses tombaient
tantôt en pluie fine et serrée, tantôt en larges
gouttes d'orage.
Jusque-là, rien d'étonnant: mais voici où com-
mence l'extraordinaire chaque goutte de cette
pluie laissait une trace boueuse là où elle était
tombée. Je n'aurais pas pris garde à cette parti-
cularité, si je n'avais été frappé tout à coup de
l'aspect présenté par les vitres de mes fenêtres.
Je veux bien admettre qu'elles n'étaient pas au-
paravant d'une netteté parfaite ce n'est pas
conforme aux usages du pays mais enfin elles
laissaient passer la lumière, tandis qu'après avoir
essuyé quelques ondées elles étaient couvertes
d'une multitude de taches terreuses.
Ces taches,' vues de près, avaient une teinte
brun-jaunâtre très prononcée et ressemblaient
fort à l'empreinte produite par une eau ferrugi-
neuse les gouttes laissaient une trace sur les
vêtements et marquaient sur la soie du chapeau,
tout comme les éclaboussures d'une boue renfer-
mant de l'oxvde de fer.
Profitant d'une interruption de la pluie, j'ai
exposé au vent une feuille de papier blanc préa-
lablement mouillée, et j'ai vu, au bout de quel-
ques minutes, un assez erand nombre de petits
grains rougeâtres, de forme sensiblement sphé-
rique, dont le diamètre pouvait varier d'un dixiè-
me à un centième de millimètre.
Si l'on se demande maintenant d'où provenait
ce sable, la réponse n'est pas douteuse; en sui-
vant la direction tracée par le vent, on arrive di-
rectement à 1 Afrique, excepté la Sicile, où ce
sable manque, aucune terre où l'on puisse
supposer que ces matières auraient-été enlevées;
c'est donc le simoun du Sahara1 qui les a semées
sur la Méditerranée et projetées jusque sur notre
côte.
Ce fait n'est pas absolument sans précédent,
et un savant allemand, M. Eremberg, a pu, au
moyen du microscope, retrouver à Berlin même
des traces de ces sables enlevés au centre de l'A-
frique mais ce sont là des phénomènes fort
rares et qui méritent d'être signalés.
Vers le soir, cette pluie de sable a cessé, et
quoique le vent ait continué à souffler pendant
deux jours encore, il n'a plus rien présenté d'a-
normal.
Le cheval favori du feu docteur Channing, une
des célébrités médicales du Royaume-Uni, Rhode-
hland, est mort dernièrement près Porthsmouth,
à l'âge de quarante-neuf ans.' Ce vétéran de la
race chevaline avait été confié, par le testament
de son maitre, aux soins d'un serviteur qui lui-
même, avant son décès, avait légué sa mission à
un successeur qui s'en est scrupuleusement ac-
quitté.
Derme'. OBLIGATIONS clôture cours Sucres (le%100
cours l
86
329
Disponible. 53
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40 80 Médoc 5O
lombards. 228 25
50 p TABLEAU PARTICULIER DU
SOUVENIRS JUDICIAIRES
TROISIÈME PARTIE
L'ASSASSINAT DE LA RIE DIT POT-BE-FER
Duplaindois se leva en prenant Manette
par la mai il l'entraîna vers le jardin.
Agésilas, qui s'était levé d'abord, se remit
à table et dit à Pivois
C'est probablement le frère du blesse.
Ca n'est pas notre affaire, mangeons.,
° Et le déjeuner continua.
Le Portugais avait le bras solide; il ne
lâcha pas il jeta Manette à ses pieds et lui dit
Manon, finissons-en. A tort ou à
raison, j'aime la vie. pour toi je l'ai ris-
pour moi ? allons donc pour vingt-
Tu crois que cinq cents francs payent
mapeàu, toit. Manon, je t'aimais, j'étais
misérable, tu m'as fait malhonnête. Ah
mais, finissons-en. Je mangeais du pain
sec tu es venue, tu m'as dit écoute-moi,
obéis-moi, et je mettrai quelque chose sur
tes tartines. J'ai cru, j'ai obéi. tuas
mis du sang sur rrion pain et je ne t'ai
rien dit. Maintenant que j ai été dix mi-
nutes sans savoir si je n'étais pas arrivé à
ma dernière heure, que j'ai senti sur mon
ventre la pointe d'une épée, que je me suis
dit c'est 'fini. Maintenant que j'ai fait pour
toi ce que je n'ai fait pour personne risquer
ma vie tu viens, ingrate, et tu me dis
je.te tuerai Tu me tueras ? allons donc
Tu ne sais donc pas que je l'aime, cet
liomme
Manon, tu me fais honte! C est lors-
que l'on a vu la mort de près qu'on juge sai-
nement. Manon, tu a. marche sur mon
cœur, sur mon âme.aujourd liui, tu mar-
ches sur ma vie. et lorsque je crois que tu
vas me dire mercil tu viens me dire. tu
as tué l'homme que aime, Je Le
Tes menaces me font rire, mais tes exigenc,es
me navrent. Manon, donne-moi mes hail-
lons rends moi ma misère. j'aime mieux
aimer la jeune fille d'autrefois, j'aime mieux
vivre de mes souvenirs. que de voir laMa-
nette nouvelle.. qui dit à celui qui l'aimait
Va te battre avec l'homme que j'aime, ne lui
fais pas de mal, j'ai un but mystérieux que.
tu ne dois pas connaître. et qui te rendra
malheureux. Qu'importe, j'ai payé ta viel
plus, j'ai payé ton âme! »
Manette se redressa, secouant le tête pour
rejeter ses cheveux: elle se plaça devant Du
plaindois, croisa les bras, et l'œil insolent, la
lèvre méprisant, elle dit
Monsieur Juan Duplaindois, vous avez
fini, je pensa J'ai connu autrefois un
pauvre gars sans sou ni maille! J'avais
quinze ans. Un soir que mon père ivre, après
avoir battu ma mère, m'avait jetée- avecelle
à la porte, j'allais par les rues, cherchant
une maison en construction pour y dormir;
un homme vint, qui m'ofïrit un gîte. Il était
jeune, beau Comme il tarait froid, que la
pluie commençait à tomber, j'acceptai.
Le lendemain, j'étais plus malheureuse que
la veille, car j'aimais celui qui m'avait re-
cueillie, et je devait accepter la vie de mi-
sère dont il mourait. Pendant un an, je
le suivis partout, ne mangeant pas quand il
ne mangeait pas, ne dormant pas quand il
ne dormait pas, usant ma jeunesse aux dures
aspérités de cette vie misérable' Alors que
je croyais à son affection tout entière, cet
homme m'abandonna! Sa misère, qui me
faisait sale, lui faisait croire que j'étais laide.
Il n'aimait plus. il me quittait. Ce que
je fis après, qu'importe! Heureuse, je le
retrouvais, lui, toujours le paresseux éternel,
qui se moque des convenances sociales. Il
parlait du passé, il dorait le plomb de ses
souvenirs, et finissait enfin par accoucher de
ces mots, bêtes
J'ai faim, j'ai sommeil. et je n ai pas
le sou..
Je me.dis, moi, qui souffrais de voir dans
cet élat l'homme que j'avais aimé Sauvons-
le puisqu'il crève de lâcheté. faisons
qu'une fois il en vive. En deux mots, j'ex-
pliquai la situation, je fis des conditions qui
furent acceptées.. Aujourd'hui, que je 1 ai
gavé, ingrat comme un estomac trop plein.
il a tout oublié. et, chien galeux, il mord
la main qui l'a nourri.
Ah Manon, tu veux des coups!
Toi! fit Manette, superbe d insolen-
ce, souviens-toi qu'on ne me touche que
lorsqu'on m'aime. Duplaindois, mon âme
est un foyer où tout est à l'extrême.; je n ai
que deux sentiments l'amour ou la haine.
Duplaindois, va-t-en, que je ne te revois
plus, je t'oublierai. va-t-en, car je com-
mence à te haïr. tu n'es plus un homme,
tu es ma chose. ̃
Duplaindois allait répondre, mais -quand
son regard rencontra celui de Manette, il se
tut. Celle-ci étendait le bras pour le chas-
sera Le Portugais obéit, il sentait bien qu'il
était méprisable.
Quand le malheureux eut regagne la ta-
ble, le déjeuner finit vite et les trois hommes
Après sa scène avec Duplaindois, Manette
était partie: elle avait fouillé le bois sans
trouver aucun renseignement, lorsque voyant
revenir à vide une voiture, elle dit au co-
N'est-ce pas vous qui venez de conduire
un blessé? sieur, c'est moi!
Comment. va-t-il?. demanda-t-elle
anxieuse.
Quand je suis parti, il avait repris con-
naissance.
Mais que dit le médecin
Ah !.je ne sais pas.
Et où l'avez-vous conduit?
Au Gros Pichet, à Bagnolet.
Manette monta dans la voiture et dit au
cocher
Vite, conduisez-moi!
Lorsqu'elle arriva, tout était tranquille
dans l'auberbe.
Manette eut peur cette accalmie venait
peut-être du plus terrible malheur.Ce si-
lence lui. fit froid. Aussi, c'est pâle et
tremblaute qu'elle demanda
M. Léon Paillard?
Le blessé? il est là haut, monsieur.
Ah! fit-elle» en respirant, il y est en-
Elle -monta vite l'escalier, essoufflée, elle
allait tourner la clef de la porte lorsque M.
de Mursac sortit et mettant son doigt sur ses
lèvres, lui dit
Chut pas de bruit
D'une voix faite de râle et d'haleine, Ma-
nette demanda
Qu'a dit le médecin?
Qu'un rien peut le tuer, qu'il ne doit
voir personne. et.
Et? fit Manette, contenant à peine ses
larmes.
Et qu'il n'a presque plus d'espoir et
qu'il ne répondra de lui que demain, s'il y ar-
rive
Je veux le voir
C'est impossible,
Pourquoi?
Parce que la moindre émotion pourrait
le tuer, et que malgré vos effets d'homme
j'ai deviné que vous étiez la cause du combat.
Manette n'eut pas le courage de dire non!
tant bourdonnait dans ses oreilles le mot
Assassin 1 •
Elle s'agenouilla devant la porte, cachant
de ses mains ses yeux inondés de larmes.
C'est en vain qu'elle chercha dans sa mé-
moire une prière, elle ne put dire que
Pitié! mon Dieu!
(La suite à demain). ALEXIS bouvier,
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7 1/4. Odéon. -la la St-François, Fr. le Champi, le Passant
»/». Lyrique. Relâche.
8 Vaudeville. Dame aux Camélias.
8 Gymnase. Séraphine.
Variétés. Barbe-Bleue.
Chàtelet. Les Blancs et les Bleusf
7 1/4. Palais-Royal. l»ot-au-feu, 2 portières, Merle fila
7 i/2. Bouffes-Parisiens. La Diva.
Gaité. Closerie des Gençts.
7 1/4. Porte-St-Hartln. Patrie!
7 Ambigu. Plus on est de fous. Vautrin.
7 3/4. Folies-Dramatiques. Canard à trois becs.
6 3/4. Prince-impérial. Les Forçats du Mariage.,
7 3/4. Fieaus-Flaisirs. le Talion.
8 Atnèase. Une Folie à Rome.
Cluny. Les Inutiles.
7 1/2. Béjazet. les 'Désoeuvrés, Faut du Faust.
FoMos-Hatigny. Jockey, Printemps, Dagoberh
8 1/2. Eobert Houdin (boulevard des Italiens. 8).
8 »/». La Fayette. Cocher de fiacre.
73/4. Molière. le Bo. su.
C 3/4. Bouffes-Saint-Antoine. le Mousse.
i-7 Beaumarohais. liai,on maudite, Fils du bourreau
La Viliette. Jacques Cœur.
8 »/»• Belleville. Mohicans de Paris.
8 Cirque Napoléon. Exercices équestres.
8 Cabine. Concerts et soirées dansantes.
8 1/2. Vaïentfno. Concerls-Arban.
8 1/2. Pilodo-Vauxhall. Bal tous les soirs.
Conférences (h. des Capucines, 39). Mme)Clénience
Royer l'Homme primitif.
Ce soir, jeudi,'les saions du Casino. rue Cadet, seront
trop petits pour contenir la foule qui viendra applaudir une
jeune et gracieuse artiste cilhariste» Mlle itierlin. i'oe*
1 gine allemande.
a succombé aux suites d'un empoisonnement pro-
curé par de la pâte phosphorée. i
La femme Tougay s'était d'abord enfermée t
dans un système absolu de dénégations: mais ac- j
cablée par l'évidence, elle a fini par avouer; elle
a dit avoir agi sous l'influence de M. D. avec
qui elle espérait pouvoir vivre librement quand
elle serait veuve.
M D nie énergiquement toute complicité.
Tels sont les faits sans exagération et sans
commentaires.
La iustice continue l'instruction, et nous sau-
rons bientôt sans doute tous les détails de cette
mystérieuse affaire.
ÉTRANGER
On écrit de Naples, le 14 mars, au Journal des
Débats
Tout le monde sait ce que c'est que le sirocco,
cette chaude haleine que la terre d'Afrique en-
voie assez fréquemment jusqu'à nous. La tempé-
rature, brûlante en été, devient, en hiver fort
agréable, et le Napolitain, toujours court-vêtu,
appelle de tous ses vœux ce vent qui est son seul
calorifère sans lui, adieu les flâneries sans but
et sans fin dans les rues, les bons sommes sur
les degrés d'église, les longues statipns dans la
corbeille, étendu au soleil, et en un mot ces
mille doux emplois des heures perdues Aussi,
n'en déplaise aux ladys nerveuses, le Napolitain
chérit le sirocco; tant pis pour qui a la migraine
Le sirocco donc est venu mercredi matin, 16
mars il soufflait par rafales violentes, empor-
tant avec lui cette espèce de nébulosité qui lui
est propre et qui ressemble à un léger brouillard.
Le baromètre ayait beaucoup baissé et marquait
637 millimètres; il faisaü très-chaud, et de temps
à autre de brusques et courtes averses tombaient
tantôt en pluie fine et serrée, tantôt en larges
gouttes d'orage.
Jusque-là, rien d'étonnant: mais voici où com-
mence l'extraordinaire chaque goutte de cette
pluie laissait une trace boueuse là où elle était
tombée. Je n'aurais pas pris garde à cette parti-
cularité, si je n'avais été frappé tout à coup de
l'aspect présenté par les vitres de mes fenêtres.
Je veux bien admettre qu'elles n'étaient pas au-
paravant d'une netteté parfaite ce n'est pas
conforme aux usages du pays mais enfin elles
laissaient passer la lumière, tandis qu'après avoir
essuyé quelques ondées elles étaient couvertes
d'une multitude de taches terreuses.
Ces taches,' vues de près, avaient une teinte
brun-jaunâtre très prononcée et ressemblaient
fort à l'empreinte produite par une eau ferrugi-
neuse les gouttes laissaient une trace sur les
vêtements et marquaient sur la soie du chapeau,
tout comme les éclaboussures d'une boue renfer-
mant de l'oxvde de fer.
Profitant d'une interruption de la pluie, j'ai
exposé au vent une feuille de papier blanc préa-
lablement mouillée, et j'ai vu, au bout de quel-
ques minutes, un assez erand nombre de petits
grains rougeâtres, de forme sensiblement sphé-
rique, dont le diamètre pouvait varier d'un dixiè-
me à un centième de millimètre.
Si l'on se demande maintenant d'où provenait
ce sable, la réponse n'est pas douteuse; en sui-
vant la direction tracée par le vent, on arrive di-
rectement à 1 Afrique, excepté la Sicile, où ce
sable manque, aucune terre où l'on puisse
supposer que ces matières auraient-été enlevées;
c'est donc le simoun du Sahara1 qui les a semées
sur la Méditerranée et projetées jusque sur notre
côte.
Ce fait n'est pas absolument sans précédent,
et un savant allemand, M. Eremberg, a pu, au
moyen du microscope, retrouver à Berlin même
des traces de ces sables enlevés au centre de l'A-
frique mais ce sont là des phénomènes fort
rares et qui méritent d'être signalés.
Vers le soir, cette pluie de sable a cessé, et
quoique le vent ait continué à souffler pendant
deux jours encore, il n'a plus rien présenté d'a-
normal.
Le cheval favori du feu docteur Channing, une
des célébrités médicales du Royaume-Uni, Rhode-
hland, est mort dernièrement près Porthsmouth,
à l'âge de quarante-neuf ans.' Ce vétéran de la
race chevaline avait été confié, par le testament
de son maitre, aux soins d'un serviteur qui lui-
même, avant son décès, avait légué sa mission à
un successeur qui s'en est scrupuleusement ac-
quitté.
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40 80 Médoc 5O
lombards. 228 25
50 p TABLEAU PARTICULIER DU
SOUVENIRS JUDICIAIRES
TROISIÈME PARTIE
L'ASSASSINAT DE LA RIE DIT POT-BE-FER
Duplaindois se leva en prenant Manette
par la mai il l'entraîna vers le jardin.
Agésilas, qui s'était levé d'abord, se remit
à table et dit à Pivois
C'est probablement le frère du blesse.
Ca n'est pas notre affaire, mangeons.,
° Et le déjeuner continua.
Le Portugais avait le bras solide; il ne
lâcha pas il jeta Manette à ses pieds et lui dit
Manon, finissons-en. A tort ou à
raison, j'aime la vie. pour toi je l'ai ris-
pour moi ? allons donc pour vingt-
Tu crois que cinq cents francs payent
mapeàu, toit. Manon, je t'aimais, j'étais
misérable, tu m'as fait malhonnête. Ah
mais, finissons-en. Je mangeais du pain
sec tu es venue, tu m'as dit écoute-moi,
obéis-moi, et je mettrai quelque chose sur
tes tartines. J'ai cru, j'ai obéi. tuas
mis du sang sur rrion pain et je ne t'ai
rien dit. Maintenant que j ai été dix mi-
nutes sans savoir si je n'étais pas arrivé à
ma dernière heure, que j'ai senti sur mon
ventre la pointe d'une épée, que je me suis
dit c'est 'fini. Maintenant que j'ai fait pour
toi ce que je n'ai fait pour personne risquer
ma vie tu viens, ingrate, et tu me dis
je.te tuerai Tu me tueras ? allons donc
Tu ne sais donc pas que je l'aime, cet
liomme
Manon, tu me fais honte! C est lors-
que l'on a vu la mort de près qu'on juge sai-
nement. Manon, tu a. marche sur mon
cœur, sur mon âme.aujourd liui, tu mar-
ches sur ma vie. et lorsque je crois que tu
vas me dire mercil tu viens me dire. tu
as tué l'homme que aime, Je Le
Tes menaces me font rire, mais tes exigenc,es
me navrent. Manon, donne-moi mes hail-
lons rends moi ma misère. j'aime mieux
aimer la jeune fille d'autrefois, j'aime mieux
vivre de mes souvenirs. que de voir laMa-
nette nouvelle.. qui dit à celui qui l'aimait
Va te battre avec l'homme que j'aime, ne lui
fais pas de mal, j'ai un but mystérieux que.
tu ne dois pas connaître. et qui te rendra
malheureux. Qu'importe, j'ai payé ta viel
plus, j'ai payé ton âme! »
Manette se redressa, secouant le tête pour
rejeter ses cheveux: elle se plaça devant Du
plaindois, croisa les bras, et l'œil insolent, la
lèvre méprisant, elle dit
Monsieur Juan Duplaindois, vous avez
fini, je pensa J'ai connu autrefois un
pauvre gars sans sou ni maille! J'avais
quinze ans. Un soir que mon père ivre, après
avoir battu ma mère, m'avait jetée- avecelle
à la porte, j'allais par les rues, cherchant
une maison en construction pour y dormir;
un homme vint, qui m'ofïrit un gîte. Il était
jeune, beau Comme il tarait froid, que la
pluie commençait à tomber, j'acceptai.
Le lendemain, j'étais plus malheureuse que
la veille, car j'aimais celui qui m'avait re-
cueillie, et je devait accepter la vie de mi-
sère dont il mourait. Pendant un an, je
le suivis partout, ne mangeant pas quand il
ne mangeait pas, ne dormant pas quand il
ne dormait pas, usant ma jeunesse aux dures
aspérités de cette vie misérable' Alors que
je croyais à son affection tout entière, cet
homme m'abandonna! Sa misère, qui me
faisait sale, lui faisait croire que j'étais laide.
Il n'aimait plus. il me quittait. Ce que
je fis après, qu'importe! Heureuse, je le
retrouvais, lui, toujours le paresseux éternel,
qui se moque des convenances sociales. Il
parlait du passé, il dorait le plomb de ses
souvenirs, et finissait enfin par accoucher de
ces mots, bêtes
J'ai faim, j'ai sommeil. et je n ai pas
le sou..
Je me.dis, moi, qui souffrais de voir dans
cet élat l'homme que j'avais aimé Sauvons-
le puisqu'il crève de lâcheté. faisons
qu'une fois il en vive. En deux mots, j'ex-
pliquai la situation, je fis des conditions qui
furent acceptées.. Aujourd'hui, que je 1 ai
gavé, ingrat comme un estomac trop plein.
il a tout oublié. et, chien galeux, il mord
la main qui l'a nourri.
Ah Manon, tu veux des coups!
Toi! fit Manette, superbe d insolen-
ce, souviens-toi qu'on ne me touche que
lorsqu'on m'aime. Duplaindois, mon âme
est un foyer où tout est à l'extrême.; je n ai
que deux sentiments l'amour ou la haine.
Duplaindois, va-t-en, que je ne te revois
plus, je t'oublierai. va-t-en, car je com-
mence à te haïr. tu n'es plus un homme,
tu es ma chose. ̃
Duplaindois allait répondre, mais -quand
son regard rencontra celui de Manette, il se
tut. Celle-ci étendait le bras pour le chas-
sera Le Portugais obéit, il sentait bien qu'il
était méprisable.
Quand le malheureux eut regagne la ta-
ble, le déjeuner finit vite et les trois hommes
Après sa scène avec Duplaindois, Manette
était partie: elle avait fouillé le bois sans
trouver aucun renseignement, lorsque voyant
revenir à vide une voiture, elle dit au co-
N'est-ce pas vous qui venez de conduire
un blessé? sieur, c'est moi!
Comment. va-t-il?. demanda-t-elle
anxieuse.
Quand je suis parti, il avait repris con-
naissance.
Mais que dit le médecin
Ah !.je ne sais pas.
Et où l'avez-vous conduit?
Au Gros Pichet, à Bagnolet.
Manette monta dans la voiture et dit au
cocher
Vite, conduisez-moi!
Lorsqu'elle arriva, tout était tranquille
dans l'auberbe.
Manette eut peur cette accalmie venait
peut-être du plus terrible malheur.Ce si-
lence lui. fit froid. Aussi, c'est pâle et
tremblaute qu'elle demanda
M. Léon Paillard?
Le blessé? il est là haut, monsieur.
Ah! fit-elle» en respirant, il y est en-
Elle -monta vite l'escalier, essoufflée, elle
allait tourner la clef de la porte lorsque M.
de Mursac sortit et mettant son doigt sur ses
lèvres, lui dit
Chut pas de bruit
D'une voix faite de râle et d'haleine, Ma-
nette demanda
Qu'a dit le médecin?
Qu'un rien peut le tuer, qu'il ne doit
voir personne. et.
Et? fit Manette, contenant à peine ses
larmes.
Et qu'il n'a presque plus d'espoir et
qu'il ne répondra de lui que demain, s'il y ar-
rive
Je veux le voir
C'est impossible,
Pourquoi?
Parce que la moindre émotion pourrait
le tuer, et que malgré vos effets d'homme
j'ai deviné que vous étiez la cause du combat.
Manette n'eut pas le courage de dire non!
tant bourdonnait dans ses oreilles le mot
Assassin 1 •
Elle s'agenouilla devant la porte, cachant
de ses mains ses yeux inondés de larmes.
C'est en vain qu'elle chercha dans sa mé-
moire une prière, elle ne put dire que
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8 1/4. Opéra-Comique. Vert-Vert,
8 Italien, Staba'. Mater et Messe de Rossim.
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8 Vaudeville. Dame aux Camélias.
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7 1/4. Palais-Royal. l»ot-au-feu, 2 portières, Merle fila
7 i/2. Bouffes-Parisiens. La Diva.
Gaité. Closerie des Gençts.
7 1/4. Porte-St-Hartln. Patrie!
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7 3/4. Folies-Dramatiques. Canard à trois becs.
6 3/4. Prince-impérial. Les Forçats du Mariage.,
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