Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1869-02-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 25 février 1869 25 février 1869
Description : 1869/02/25 (Numéro 224). 1869/02/25 (Numéro 224).
Description : Note : numérotation incomplète. Note : numérotation incomplète.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k590298x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
4,
Petit Jouirai
La lOTtwie domestique
Une société qui va entrer, dit-on, en voie de
formation, doit nous doter prochainement d'une
nouvelle viande de boucherie et des meilleures.
Il ne s'/Bgit ni de cheval, ni d'àne, ni de mulet;
il ne s'agit pas même d'un quadrupède quelcon-
que, mais de la tortue. On en fait déjà des pota-
ges pourquoi ne donneraient-elles le bouilli et
le roti?
Bien ne serait plus facile aux riverains de la
Méditerranée que d'avoir des parcs ol la tortue
franche, à chair si exquise, se multiplierait d'une
façon prodigieuse. Cn pourrait alors en expéder
sur tous les points de 'a France.
Il ne s'agit pas ici d'une acclimatation à faire,
il ne faut yuo protéger les couvées de ces ani-
maux qui, malg é :es éléments de destruction
acharnée après leurs petits, sont tellement nom-
breux encore, qu'on ne fait jamais une traversée
dans la Méditerranée sans en prendre à la main;
presque sans se déranger.
A l'époque de la pon'e, les tortues viennent
par milliers déposer leurs œufs dans le sable. Or,
comme la trace 'le ces animaux révèlent l'endroit
où ils ont pondu, l'habitant des côtes ramasse le
plus grand nombre de ces œuf?, et les chiens,
ainsi que d'autres carnassiers, en dénichent aussi
une très grande quantité. 11 n'y a donc que les
cachettes échappées à ces divers ennemis qui par-
viennent à éclosian.
Mais alors, autres périls!
Au sortir de l'ceui, les petites tortues, grosses
comme de jeunes grenouilles et aussi molles, ont
à gagner la mer. !di ce voyage a lieu pendant le
jour, gare les émouchets les milans, les fous,
les phaétons et les frégates! Toute la caravane
sera dévorée.
Quant à celles qui, écloses la nuit, réussissent
à se 'mettre à flot, elles ont il payer une large
dime aux murènes, aux crabes et autres dévo-
rants dont les espèces fourmillent sous les eaux.
On se demande comment il en peut échapper
quelques-unes.
Quand on protéger ces œufs, quand on par-
quera dans des aquariums à eau de mer les jeunes
tortues après leur éclosion, elles se multiplie;ont
à l'infini..
Quelques parcs disposés sur nos c6tes, sur cel-
les de la Corse, de la Sardaigne, de l'Algérie, et
surtout des Baléares qu'elles atfectionnent, suffi-
raient pour propager d'une façon prodigieuse la
tortue franche de la Méditerranée, et introduire
dans nos marchés un aliment exquis, délicat et,
ce qui n'est pas à dédaigner, à bas prix.
ÉTRANGER
A la iMeuvevillle (Suisse), partie française du
canton de Berne, une dame veuve, Julie Evard,
était traitée par un docteur d'urrc certaine répu-
tation.
Le docteur, à sa seconde visite, lui remit un
flacon contenant un remède préparé par lui,
disait-il, et dont il prescrivit une dose le matin
et le soir.
Mme Evard prit le remède et fut instantané-
ment frappée de mort foudroyante.
Le flacon contenait de l'acide cyanhydrique,
poison des plus violents.
Le juge d'instruction Bircher, de Berne, s'est
rendu immédiatement à la Veuveville.
Les journaux de Bombay apportent le récit
d'un accident arrivé il y a quinze jours sur le
grand chemin de fer indien dans le trajet de Sho-
lapore.
En arrivant à Khandaîles, le conducteur s'a-
perçut qu'il avait beaucoup de peine à modérer
la rapidité de la descente. Il renversa la vapeur,
fit serrer tous les freins, plusieurs roues mènie
furent enrayées rien n'y faisait, la rapidité al-
lait croissant d'une manière effrayante; et bien-
tbt, convaincus de l'inutilité de leurs efforts, pré-
voyant un malheur, le conducteur et le garde
sautèrent hors du train.
Laissé à lui-même, le train roula avec une vi-
tesse effrayante, 60 milles à l'heure, dit-on, et
vint se briser contre le talus.
Seize passagers ont été tués sur le coup et un
grand nombre d'autres affreusement mutilés.
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Saragos'se 82.. 83.. 85. Bonslom.1869 517 •• Docks de Mar. 280 290
Saragosse-Pam'psl.-Barcel. 4125 1875
SOUVENIRS JUDICIAIRES
PREMIÈRE PARTIE
v
Le Traquenard
Eh bien! fit Javal; avez-vous quelques
indices?
Fiasco complet, répondit l'agent. On
n'a rien oiî'ert; rien n'a été engagé ni vendu,
dans les objets pouvant se rattacher à l'af-
faire.
C'est tout.
Non; sur une indication en l'air, j'ai
reirouvé une vieille femme de ménage qui,
depuis trois mois, était employée chaque
matin chez le sieur Boysson.
Eh bien!
-Le malheur, c'est que le 21 décembre,
étant venue le matin pour faire son travail
habituel, la porte lui futouvertepar un jeune
homme d'environ dix-huit ans, vêtu d'une
redingote bleue, caillé d'un chapeau rond et
portant des bottes. Boysson dit à cette
i'emme
Mon neveu est venu demeurer avec
moi; c'est lui, désormais, qui fera mon mé-
nage.
il prit alors dix francs dans son secrétaire,
les donna u cette femme et la congédia.
C'est tout?
Non, elle estime que Boysson devait
avoir chez lui à 2,U00 francs en pièces
de cinq francs.
Ce! te femme n'est pour rien.
Assurément non.
Oh! c'est lui, murmura Javal. dix-
neuf ans!
11 redevint songeur. Quelques minutes
anrès Lehmann entrait.
"Lorsqu'il fut assis, que le garçon eut ap-
porté les consommations, Javal lui demanda
Quoi de nouveau?
Les gens de la maison ne savent rien,
ils n'ont rien vu, rien entendu.
Après?
Après, j'ai battu le quartier.
Et?,.
Chez le perruquier seulement, j'ai pu
apprendre quelque chose. mais peu de
chose.
Dis toujours.
Deux fois par semaine, le garçon allait
raser Boysson chez lui. Depuis six mois,
toujours il le trouvait seul ou avec une
vieille femme de ménage très connue dans
le quartier, et à l'abri des soupçons. Le
24 décembre, se présentant chez Boysson
pour le raser, il vit avec lui un jeune hom-
me, de cinq pieds deux ou trois pouces, vêtu
d'une veste bleue appartenant à Boysson.
Coiffé d'un chapeau rond, chaussé de
bottes àl'écuyère.
Vous savez?
C'est ça, je le Liens. fit Javal- il était
là le 24, c'est-à-dire la veille.
JI se mordit les lèvres, s'arrêta court, et
dit froidement
Continue.
Oll mon Dieu; c'est presque tout. Ce
jeune homme emprunta au perruquier une
paire de ciseaux.
La paire de ciseaux
Le lendemain, 25 décembre, le garçon
perruquier vit, vers deux ou trois heures de
l'après-midi, ce même jeune homme entrer
dans un café tenu par un nommé Simone,
carré de la porte Saint-Marceau il était alors
vêtu d'une redingote brune à grand collet
et à poil, et était couvert d'un chapeau rond.
Cette fois, plus de doute; c'e = tlui. Le
lendemain de l'assassinat. je l'avais sup-
posé parti le matin; mais, plus audacieux,
il a eu le courage de rester près du cadavre
jusqu'à l'après-midi. Allons! nous le te-
nons.
Javal frapps sur la table. Le garçon vint.
Mon ami, où est situé, sur celte place,
le café tenu par M. Simone.
Le garçon rit bêtement et dit
Ah! vous le savez bien, monsieur.
Idiot, si je le savais, je ne vous le de-
manderais pas.
.Mais puisque c'est ici.
Ah bah et bien, vous qui me paraissez
intelligent, répondez-moi donc.
Monsieur va encore se moquer de moi.
Qu'est-ce que ça te fait, si c'est à ce
Et Javal glissa une pièce de trente sous
dans la main du garçon de café.
Oh je suis a ux ordres de monsieur.
Et se souvenant qu'il n'avait pas retiré sa
calotte, il se découvrit.
Ne vois-tu pas ici quelquefois un jeune
homme de dix-huit ans?
Oh! il n'en vient pas beaucoup de cet
âge-là ici ça n'est pas pour dire du mal de
la maison, mais c'est comme un hospice.
C'est tous des vieux ici, même que l'étudiant
du 17 dit qu'on devrait vendre de la tisane.
On vous appelle, je crois.
011 ne tous inquiétez pas; c'est le
vieux dn coin qui veut le journal; il peut
bien se lever, pour le prendre.
Vous avez bien raison, mon ami; vous
n'êtes pas là pour les servir.
Pardi si on les écoutait, on n'arrêterait
pas.
Le jeune homme dont je vous parle,
et auquel je m'intéresse, vient ici, j'en suis
il est très gentil p arçon, de grande
taille, fin, élancé, vêtu d'une redingote bru-
ne, n grand collet de poils.
Oh! attendez donc, un qui est venu une
fois, il était pâle comme un mort. A cause
qu'il avait fait réveillon, il a pris trois absin-
thes pures avec un morcean de sucre. il
m'a donné cent sous et n'a pas pris la mon-
naie. Mais il ne vous envoie pas la récla-
mer la monnaie, puisque je le vois passer
tous les jours.
Moi non Je voudrais seulement sa-
voir son adresse.
Ah ça, je ne sais pas.
Mais, si vous voulez, j'y demanderai,
vers les quatre heures il passe presque tous
les jours, il prend quelquefois la voiture
d'Ivry.
Non, ne lui en parlez pas, c'est une sur-
prise que nous voulons lui faire. Il est cinq
heures et demie; c'est trop tard. Demain,
il trois heures, je serai là et j'attendrai. Te-
nez, payez-vous.
Le garçon rendit la monnaie, les agents
sortirent; Javal pensa quelques minutes, et
leur dit
Demain, à deux heures, toi au coin de
la rue; toi, là-bas, sous les arbres. Vous
m'avez compris.
Lehmann et Herment s'éloignèrent. Javal
sauta alors dans un cabriolet et se fit con-
duire à la Préfecture, marmottant entre ses
lèvres saignantes
Les ciseaux. le 24 décembre. la
tante d'Ivry et le coucou. pâle et défait le
25. drôle de drogue, absinthe pure et su-
cre. ce sont les femmes qui raffolent de
ça. Je crois que je le tiens cependant.
Le cocher lui dit en riant
Nous y sommes, bourgeois, excusez de
ne pas vous reconduire.
Javal paya, puis il disparut sous les voûtes
sombres de la Conciergerie.
(La suite à demaiaa.) ALEXIS BOUVIER.
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SPECTACLES DU MERCREDI Q4 FÉVRIER
Opéra. Huguenots,
7 1/2. Français. Misanthrope. Amphitryon.
G 1/2. Optra-Corp.iq.ue. Noces, Domino noir, Rendcz-vouâ
7 1/2. Gdéon. Mademoiselle la Marquise.
7 3/4. Lyrique. R;go!olto.
G 3/4. Vaudeville. Vendetta, le Sacrifice, une Nuit,
7 Gymnase. Séraphine.
7 »/». Variétés. Mot de la fin, l'Astronome.
C&àteïet. Théodoros.
7 3/4. Palais-Soyal. Carnaval d'un Merle blanc.
8 Bouffes-Parisiens. Goldolfo, Platd'Etain, Ecossais
8 »'/». Gaîtc. Pi-ince Toto, Courrier de Lyon.
8 »/'»̃ Poitc-St-Hartin. Dame de Monsoreau.
»/». Ambigu. Relâche.
7 Prince-impérial. Forçats du Mariage.
S »/». Fantaisies-Parisiennes, Une Folie à Rornfc
7 1/2. Oluny. Les Inutiles.
7 »V D'jazet. Gaulois-Revue.
7 1/2. Folios-Harigny. A la barque! à la barque
7 Biiass. -Comiques. Hannetons (ie l'ar.née.
7 «/». La Fayette. Affaire de la rus du Chaudron.
8 1/4. Beaumarchais. La Rcven nte.
7 .'i/i. Molière. Paris- Vélocipède.
(i 3/4. Bouffcs-Saint-Antoine. le Mousse.
7 3/4. La fillette. La Justice de Dieu.
8 »/"̃ Bellcvilie. Bergère des Alpes, Ici I on ra»
Cirque Napoléon. Exercices équestres.
I 8 »/». Cacino. Concerts et soirées dansantes.
8 1/2. Conférences (b. ries Capucines, 39). M. Descha
nel Henri Miiruei-.
Petit Jouirai
La lOTtwie domestique
Une société qui va entrer, dit-on, en voie de
formation, doit nous doter prochainement d'une
nouvelle viande de boucherie et des meilleures.
Il ne s'/Bgit ni de cheval, ni d'àne, ni de mulet;
il ne s'agit pas même d'un quadrupède quelcon-
que, mais de la tortue. On en fait déjà des pota-
ges pourquoi ne donneraient-elles le bouilli et
le roti?
Bien ne serait plus facile aux riverains de la
Méditerranée que d'avoir des parcs ol la tortue
franche, à chair si exquise, se multiplierait d'une
façon prodigieuse. Cn pourrait alors en expéder
sur tous les points de 'a France.
Il ne s'agit pas ici d'une acclimatation à faire,
il ne faut yuo protéger les couvées de ces ani-
maux qui, malg é :es éléments de destruction
acharnée après leurs petits, sont tellement nom-
breux encore, qu'on ne fait jamais une traversée
dans la Méditerranée sans en prendre à la main;
presque sans se déranger.
A l'époque de la pon'e, les tortues viennent
par milliers déposer leurs œufs dans le sable. Or,
comme la trace 'le ces animaux révèlent l'endroit
où ils ont pondu, l'habitant des côtes ramasse le
plus grand nombre de ces œuf?, et les chiens,
ainsi que d'autres carnassiers, en dénichent aussi
une très grande quantité. 11 n'y a donc que les
cachettes échappées à ces divers ennemis qui par-
viennent à éclosian.
Mais alors, autres périls!
Au sortir de l'ceui, les petites tortues, grosses
comme de jeunes grenouilles et aussi molles, ont
à gagner la mer. !di ce voyage a lieu pendant le
jour, gare les émouchets les milans, les fous,
les phaétons et les frégates! Toute la caravane
sera dévorée.
Quant à celles qui, écloses la nuit, réussissent
à se 'mettre à flot, elles ont il payer une large
dime aux murènes, aux crabes et autres dévo-
rants dont les espèces fourmillent sous les eaux.
On se demande comment il en peut échapper
quelques-unes.
Quand on protéger ces œufs, quand on par-
quera dans des aquariums à eau de mer les jeunes
tortues après leur éclosion, elles se multiplie;ont
à l'infini..
Quelques parcs disposés sur nos c6tes, sur cel-
les de la Corse, de la Sardaigne, de l'Algérie, et
surtout des Baléares qu'elles atfectionnent, suffi-
raient pour propager d'une façon prodigieuse la
tortue franche de la Méditerranée, et introduire
dans nos marchés un aliment exquis, délicat et,
ce qui n'est pas à dédaigner, à bas prix.
ÉTRANGER
A la iMeuvevillle (Suisse), partie française du
canton de Berne, une dame veuve, Julie Evard,
était traitée par un docteur d'urrc certaine répu-
tation.
Le docteur, à sa seconde visite, lui remit un
flacon contenant un remède préparé par lui,
disait-il, et dont il prescrivit une dose le matin
et le soir.
Mme Evard prit le remède et fut instantané-
ment frappée de mort foudroyante.
Le flacon contenait de l'acide cyanhydrique,
poison des plus violents.
Le juge d'instruction Bircher, de Berne, s'est
rendu immédiatement à la Veuveville.
Les journaux de Bombay apportent le récit
d'un accident arrivé il y a quinze jours sur le
grand chemin de fer indien dans le trajet de Sho-
lapore.
En arrivant à Khandaîles, le conducteur s'a-
perçut qu'il avait beaucoup de peine à modérer
la rapidité de la descente. Il renversa la vapeur,
fit serrer tous les freins, plusieurs roues mènie
furent enrayées rien n'y faisait, la rapidité al-
lait croissant d'une manière effrayante; et bien-
tbt, convaincus de l'inutilité de leurs efforts, pré-
voyant un malheur, le conducteur et le garde
sautèrent hors du train.
Laissé à lui-même, le train roula avec une vi-
tesse effrayante, 60 milles à l'heure, dit-on, et
vint se briser contre le talus.
Seize passagers ont été tués sur le coup et un
grand nombre d'autres affreusement mutilés.
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Saragosse-Pam'psl.-Barcel. 4125 1875
SOUVENIRS JUDICIAIRES
PREMIÈRE PARTIE
v
Le Traquenard
Eh bien! fit Javal; avez-vous quelques
indices?
Fiasco complet, répondit l'agent. On
n'a rien oiî'ert; rien n'a été engagé ni vendu,
dans les objets pouvant se rattacher à l'af-
faire.
C'est tout.
Non; sur une indication en l'air, j'ai
reirouvé une vieille femme de ménage qui,
depuis trois mois, était employée chaque
matin chez le sieur Boysson.
Eh bien!
-Le malheur, c'est que le 21 décembre,
étant venue le matin pour faire son travail
habituel, la porte lui futouvertepar un jeune
homme d'environ dix-huit ans, vêtu d'une
redingote bleue, caillé d'un chapeau rond et
portant des bottes. Boysson dit à cette
i'emme
Mon neveu est venu demeurer avec
moi; c'est lui, désormais, qui fera mon mé-
nage.
il prit alors dix francs dans son secrétaire,
les donna u cette femme et la congédia.
C'est tout?
Non, elle estime que Boysson devait
avoir chez lui à 2,U00 francs en pièces
de cinq francs.
Ce! te femme n'est pour rien.
Assurément non.
Oh! c'est lui, murmura Javal. dix-
neuf ans!
11 redevint songeur. Quelques minutes
anrès Lehmann entrait.
"Lorsqu'il fut assis, que le garçon eut ap-
porté les consommations, Javal lui demanda
Quoi de nouveau?
Les gens de la maison ne savent rien,
ils n'ont rien vu, rien entendu.
Après?
Après, j'ai battu le quartier.
Et?,.
Chez le perruquier seulement, j'ai pu
apprendre quelque chose. mais peu de
chose.
Dis toujours.
Deux fois par semaine, le garçon allait
raser Boysson chez lui. Depuis six mois,
toujours il le trouvait seul ou avec une
vieille femme de ménage très connue dans
le quartier, et à l'abri des soupçons. Le
24 décembre, se présentant chez Boysson
pour le raser, il vit avec lui un jeune hom-
me, de cinq pieds deux ou trois pouces, vêtu
d'une veste bleue appartenant à Boysson.
Coiffé d'un chapeau rond, chaussé de
bottes àl'écuyère.
Vous savez?
C'est ça, je le Liens. fit Javal- il était
là le 24, c'est-à-dire la veille.
JI se mordit les lèvres, s'arrêta court, et
dit froidement
Continue.
Oll mon Dieu; c'est presque tout. Ce
jeune homme emprunta au perruquier une
paire de ciseaux.
La paire de ciseaux
Le lendemain, 25 décembre, le garçon
perruquier vit, vers deux ou trois heures de
l'après-midi, ce même jeune homme entrer
dans un café tenu par un nommé Simone,
carré de la porte Saint-Marceau il était alors
vêtu d'une redingote brune à grand collet
et à poil, et était couvert d'un chapeau rond.
Cette fois, plus de doute; c'e = tlui. Le
lendemain de l'assassinat. je l'avais sup-
posé parti le matin; mais, plus audacieux,
il a eu le courage de rester près du cadavre
jusqu'à l'après-midi. Allons! nous le te-
nons.
Javal frapps sur la table. Le garçon vint.
Mon ami, où est situé, sur celte place,
le café tenu par M. Simone.
Le garçon rit bêtement et dit
Ah! vous le savez bien, monsieur.
Idiot, si je le savais, je ne vous le de-
manderais pas.
.Mais puisque c'est ici.
Ah bah et bien, vous qui me paraissez
intelligent, répondez-moi donc.
Monsieur va encore se moquer de moi.
Qu'est-ce que ça te fait, si c'est à ce
Et Javal glissa une pièce de trente sous
dans la main du garçon de café.
Oh je suis a ux ordres de monsieur.
Et se souvenant qu'il n'avait pas retiré sa
calotte, il se découvrit.
Ne vois-tu pas ici quelquefois un jeune
homme de dix-huit ans?
Oh! il n'en vient pas beaucoup de cet
âge-là ici ça n'est pas pour dire du mal de
la maison, mais c'est comme un hospice.
C'est tous des vieux ici, même que l'étudiant
du 17 dit qu'on devrait vendre de la tisane.
On vous appelle, je crois.
011 ne tous inquiétez pas; c'est le
vieux dn coin qui veut le journal; il peut
bien se lever, pour le prendre.
Vous avez bien raison, mon ami; vous
n'êtes pas là pour les servir.
Pardi si on les écoutait, on n'arrêterait
pas.
Le jeune homme dont je vous parle,
et auquel je m'intéresse, vient ici, j'en suis
il est très gentil p arçon, de grande
taille, fin, élancé, vêtu d'une redingote bru-
ne, n grand collet de poils.
Oh! attendez donc, un qui est venu une
fois, il était pâle comme un mort. A cause
qu'il avait fait réveillon, il a pris trois absin-
thes pures avec un morcean de sucre. il
m'a donné cent sous et n'a pas pris la mon-
naie. Mais il ne vous envoie pas la récla-
mer la monnaie, puisque je le vois passer
tous les jours.
Moi non Je voudrais seulement sa-
voir son adresse.
Ah ça, je ne sais pas.
Mais, si vous voulez, j'y demanderai,
vers les quatre heures il passe presque tous
les jours, il prend quelquefois la voiture
d'Ivry.
Non, ne lui en parlez pas, c'est une sur-
prise que nous voulons lui faire. Il est cinq
heures et demie; c'est trop tard. Demain,
il trois heures, je serai là et j'attendrai. Te-
nez, payez-vous.
Le garçon rendit la monnaie, les agents
sortirent; Javal pensa quelques minutes, et
leur dit
Demain, à deux heures, toi au coin de
la rue; toi, là-bas, sous les arbres. Vous
m'avez compris.
Lehmann et Herment s'éloignèrent. Javal
sauta alors dans un cabriolet et se fit con-
duire à la Préfecture, marmottant entre ses
lèvres saignantes
Les ciseaux. le 24 décembre. la
tante d'Ivry et le coucou. pâle et défait le
25. drôle de drogue, absinthe pure et su-
cre. ce sont les femmes qui raffolent de
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Le cocher lui dit en riant
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7 1/2. Gdéon. Mademoiselle la Marquise.
7 3/4. Lyrique. R;go!olto.
G 3/4. Vaudeville. Vendetta, le Sacrifice, une Nuit,
7 Gymnase. Séraphine.
7 »/». Variétés. Mot de la fin, l'Astronome.
C&àteïet. Théodoros.
7 3/4. Palais-Soyal. Carnaval d'un Merle blanc.
8 Bouffes-Parisiens. Goldolfo, Platd'Etain, Ecossais
8 »'/». Gaîtc. Pi-ince Toto, Courrier de Lyon.
8 »/'»̃ Poitc-St-Hartin. Dame de Monsoreau.
»/». Ambigu. Relâche.
7 Prince-impérial. Forçats du Mariage.
S »/». Fantaisies-Parisiennes, Une Folie à Rornfc
7 1/2. Oluny. Les Inutiles.
7 »V D'jazet. Gaulois-Revue.
7 1/2. Folios-Harigny. A la barque! à la barque
7 Biiass. -Comiques. Hannetons (ie l'ar.née.
7 «/». La Fayette. Affaire de la rus du Chaudron.
8 1/4. Beaumarchais. La Rcven nte.
7 .'i/i. Molière. Paris- Vélocipède.
(i 3/4. Bouffcs-Saint-Antoine. le Mousse.
7 3/4. La fillette. La Justice de Dieu.
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