Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1868-12-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 18 décembre 1868 18 décembre 1868
Description : 1868/12/18 (Numéro 2178). 1868/12/18 (Numéro 2178).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k590229w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
Boréaux rue de La Fayette, 0
Librairie du Petit Journal
Tirage du Petit
JEUDI 17 DEJDÉâiBRH 1863
TLETTïlES DE
.Nous avons aujourd'hui un gros tas de
lettres, -réclamations, rectifications,, de-
mandes de publicité. J'en écarte, tout
d'abord, les épîtres qui ne sont pas si-
gnées. Moi, naïf, je suis de l'avis de Ca-
Quand j'écris une lettre anonyme.
je la signe toujours.
Honneur aux Dames. La première
lettre a trait à des fautes d'impression,
bien difficiles à éviter quand on tire
300,000 exemplaires d'un journal en
quelques heures.
Monsieur,
J'ai -vu avec plaisir q«o, vous êtes un aamira-
teur des grands yeux des Palormitaines.
Eh bien, monsieur, je suis Palermitaine, je
suis jeune, j'ai des yeux, et naturellement plus
ou moins grands. N'allez pas croire que je
vous le dise pour être admirée, non c'est sim-
plement pour m'en faire un titre quelconque à
vous faire observer que-la poétique ceinture, qui
entoure ma Païenne, on l'appelle la conca. d'ouo,
et non pas la Corna d'Oro; et que dans ses envi-
rons il y a bien un mont pellegiuno, mais il n'y
a jamais eu un mont Pelegurro, pas même aux
jours de sainte Rosalie.
Seriez-vous, monsieur, assez obligeant pour
vouloir faire ces deux petits errata à votre article
Paris. 15 décembre
Une Italienne qui ne signe pas..
c'est presque excusable, nous'toîtetfoTîS"
au Carnaval, et, l'Italie n'est-elle pas la
terre natale des bals masqués?
Mais je demanderai ir ma très honorée
Palermitaine un peu d'indulgence pour
notre correcteur.
Il n'a pas vu les deux coquilles typo-
graphiques dont elle se plauit. Cela
prouve que le brave homme n'a pas les
yeux aussi grands, qu'elle.
Voici une autre dame, bien digne- de
mes respectueuses sympathies, c'est la
Veuve d'un éducateur 4u peuple.– Fai-
sons silence pour l'écouter
Paris, décembre 1868.
Il y a deux ans, à pareil jour, vous consacriez
à mon père (Aimé Paris), votre article du Peiil
Journal. J'espère qu'aujour d'hui vous ne refuserez
pas de rendre à sa mémoire un nouvel hommage,
par votre bienveillance euvers l'œuvre à laquelle il
a donné son- intelligence et sa vie. Je viens donc
-voïis demander d'être assez bon pour faire savoir
Feuilleton du Décembre \U%
'•̃̃ -Xiv '̃̃̃'
Les deua' Sosies
Pour toutô indiqua un
siège à Gon'Éau, et ce dernier s'empressa
d'aller y prendre place aux côtés delajoliB
grîsette.
A (lire, Charmotle était fort in tngoêe.
Au fond, elle soupçonnait lui mystère,
bien que, dacs la forme, la visite de Gon-
tran l'étohnât peu.
Que le jeune homme eût cherché à la ra-
Voir, cela lui semblait tout naturel, ptiis-
Abonnement» paris
TROIS bois 5 fr.
six mois.. 9 fr.
UN AN. 18 FR.
QUOTIDIEN
M NUMÉRO 5 CENTIMES
à vos nombreux lecteurs que la vente de la mé-
thode Galin-Paris-Chevé et des ouvragés de -NI.
et de Mine Emile Chevé se fait rue Visconti, 18,
chez Mme Latourte (née Paris), sœur de Mme
Emile Cheve. Votre journal est celui de l'ou-
vrier vous-même, Monsieur, vous êtes fait le
champion de ceux qui travaillent pour le peuple
quelle publicité aussi bienveillante que' celle de
votre journal et de vos articles, puis-je donc es-
pérer quand il s'agit d'une œuvre qui s'adresse
surtout. à la classe ouvrière ?.
Veuillez agréer, monsieur, mes civilités-et \\les
remerciments. ̃
GADIUELLE. PARIS.
J'ai parlé de ces saintes femmes que l'on
nomme les Petites Sœurs des Pauvres,
ces pieuses dames ne prennent jamais la
parole, même pour remercier.
Mais d'autres s'acquittent de ce soin.
Voici la lettre qui m'arrive
Monsieur et cher Confrère ès-lettres,
'J'ai lu avec beaucoup d'intérêt et de plaisir vo-
tre article qui a trait aux Petifes Sœurs des Pau-
vres. Je prends, comme on dit, la balle au
bond, et j'ai- l'honnear de vous adresser par-ce
même courrier un modeste bouquet de Fleurs des
Champs, qui vient de paraitre, dans l'espoir que
vous serez assez indulgent pour l'accueillir avec
bienveillance.
Vous trouverez dans le deuxième volume, page
88, une pièce de vers qui se rattache à l'admira-
blèinstilution que vous prenez à si juste titre,
et à la bonne Marie Jugan, fondatrice de, cette
œuvre excellente.
Veuillez disposer comme vous l'entendrez,
Monsieur et cher confrère, de cette piè:e.
Votre tout dévoué serviteur,
MULE De TARADE.
Château de Bglleroche (Amboiso),
'le 4dccembrc
Mesdames, permettez qu'avec rapidité
Je rappelle à votre mé.moire
Une touchante et simple histoire,
Lt ce que peut la charité.
Dans Saiut-Servan, une simple servante.
En qui brillait. la foi -la plus ardente,
Heeut d'abord en son liumtle logis
Une vieille femme indigente,
puis deux, puis trois, puis cinq, puis dix.
Elle allait quêter par la ville
El rapportait dans son asile
Ou bois, des légumes, des fruits.
L'un lui donnait dn vin, l'autre de la viande.
Bientôt une chambre plus grande
Vint étendre, son horizon,
Puis enfin toute une maison
Pour sa bonne œuvre fut prêtée..
Ainsi, tout marchait èt souhait, «f
Ainîi, d'un immense bienfait ?*'
Bonne Jugan C'est Dieu qui l'inspirait^
Partout elle fut secondée
Partout, pour les vieillards, une maison fondée
Reçut ces pauvres vétérans.
De ces saintes maisons toujours le nombre augmente.
La hrance avec orgueil en compte au moins cm-
Et voit il l'étranoer son exemple imité.
Honneur a tant d'humanité!
Ilonneur à la pauvre servante!
Honneur il la bonne Jugan,
LJhumble fille de Saiut-Servau
A propos de sceurs de charité,, j'ai fait
'qu'elle-même eut avoué volontiers qu'elle
trouvait du plaisir à le rencontrer.
Mais quel était le motif secret de cette dé-
marche sur lequel il allait s'appuyer, et à
quelle source mystérieuse remontait cette
curiosité dont il avait parlé.
Elle écouta.
Mademoiselle, reprit Gontran au bout
d'un instant, depuis que j'ai eu le bonheur
do vous voir, j'ai beaucoup pensé ù vous;
votre image ne m'a pas quitte, et si j'avais
pu l'oublier un moment, ce qui m'est arrive
hier au soir, me l'aurait impérieusement
'rappelé.
Que vous est-il donc .arrive? demanda:
Charmette.
Une aventure.
-Déjà! ̃•
Figure-vous qnhiev soir je suis aile
atix Italiens.
Seul? ̃̃
Avec quelque^ amis..
Mais il me semble que Vous ne connais-
sez personne h Paris.
C'était' vrai. il y a quarante-huit
heures.
Et depuis!
Depuis, j'ai eu le bonheur de nouer
quelques relations.
C'est affaire à vous. et je vois q
vous ne perdez pas de temps,
Abonnements Départ-
TROIS MOIS. 6 FH;
SIX MOIS 11 FR.
UN AN. 24 FR.
une confusion. Il faut-avoir le coup d'œil
bien juste pour distinguer un ange de
Raphaël d'un ange de Jules Romain.
Voici qu'une Dame, qui n'entend pas
admettre une erreur, rectifie ma bévue.
Monsieur Timothée Trimm,
Dans votre article sur le livre des Condamnées
de Saint-Lazare i' vous avez fait une erreur ce ne
sont pas les Saurs de Sainl-Vincenl-de-Paul qui
desserwnl Saint-Lazare, mais Lien les Sœurs de
Mark-iîoseph, appelées aussi Sœurs des Prisons.
Je compte sur votre obligeance pour cette petite
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes
sentiments distingués.
PAULINE DE GRANDPRÉ.
Paris, lP 10 décembre
On m'adresse,, propos de mon article
sur Rossiiii, l'intéressante communication
que voici
"̃. Paris, 2 décembre 1868.
A Monsieur Timothée Trimm.
On me demande quelques explications au sujet
de l'article que vous avez écrit sur la vie de Ros-
sini. Faisant à vos lecteurs une description inté-
réssante et fidèle de la villa de- Passy, vous re-
marquiez que le portrait du P. Mattei figure^ parmi
ceux dgs musiciens qui décorent le salon, et vous
ajoutai? que M. Clément, dans son livre des Mu-
doit se tromper lorsqu'il dit que
« Rossiiii ne puisa pas chez ce maitre un grand
goût pour la fugue et les études scolastiques qui
ne s'adressaient qu'à sa mémoire. »
Voulez-vous me permettre de faire observer
d'abord que la reconnaissance autant que le bon
goût ont-bien inspiré l'illustre propriétaire de la
villa de 'Passy en cette circonstance, et qu'il ne
pouvait méconnaître les soins dévoués que le sa-
vait religieux avait prodigués au -pauvre enfant
de Pèsaro.
Ensuite, comme les premières études musicals
de Rossini intéressent l'histoire de l'art, je m'em-
presse de vous informer que je tiens de la bouche
méine^u maître les détails succincts que j'ai don-
nésrf^s mon ouvrage. J'en ai publié d'autres sur
le même sujet, dans' mon flistoire générale de la
Musique religieuse. Ils proviennent de là même
source. Je' pense que quelques-uns de vos lecteurs
prendront quelque intérêt au récit d'une conver-
sation que j'eus avec M. Rossini il y a quelques
années. Elle roula sur la musique sacrée. Après
avoir-rendu hommage à la belle école Romaine,
dont Palêstrin.i a été l'expression la plus pure, et
.aaxNsavants travaux de. l'école Napolitaine, M.
Rossini me dit ''̃̃
Il Chez vous autres Français, ce genre est né-
gligé depuis longtemps. Depuis Lesueur et Che-
rubini, la. place'de compositeur de musique sa-
crée est Cela tient ir l'insouciance reli-
gieuse de vos gouvernements. ï1 n'en était pas
ainsi de mon temps. Il faLlait avoir obtenu son
diplôme de maestro di cape'.la pour être compté
au nombre des musiciens, avoir un emploi et
même pour écrire des opéras. Moi aussi, j'ai fait
pendant quelque temps de la musique religieuse.
P. Mattei m'a rompu la tête avec force fugues et
canons jusqu'à ce que je puisse écrire mon anti-
phona en contrepoint sur le canlo fermo.
Mais une fois en possession de l'heureux di-
plôme, bien plus utile pour nous autres que votre
baccalauréat qui ni vous sert de rien, j'ai pris
mes jambes â mou Cou, en secouant mes oreilles
pour qu'il 'n'y reste pas une seule note de contre-
Est-ce un reproche?
Oh! je n'ai pas le droit de vous .en a-
dresser..
Pourquoi donc ?
Charmette fit un geste insouciant.
Au fait, dit-elle, je suis indiscrète. et
mes observations sont peut-être déplacées.
D'ailleurs, -vous interromps, et j'aihâte de
connaître.
Mon aventure?
C'est cela.. ̃
Voici. Et d'abord, il faut vous dire que,
dès le. commencement de la soirée, j'avais
remarqué, dans une loge située en face ^le
la nôtre, une jeune fille dont le visage m'a-.
vait profondément frappé.
Ah! /Elle était jolie?
Charmante..
Jeune?
Et quelle était cette jeune fille?
On la nomme Juliette d'OrVadô.
En prononçant ce nom, Gontran ne perdit
pas Charmette de vue, et, son grand éton-
nement, il la vit faire nn mouvement et
Est-ce que vous connaîtriez cette jeune
fille, demanda-t-il vivement, avant que la
jolie grisette eût eu le temps Se se remettre.
–"Moi -fit Gharmette:
Sixième Année 'ne
Vendredi décembre 1868
point. Je ne voulais écrire que des opéras.Voue
me parlez du Stabat, c'était une affaire de çir|
constance. La cavatine et le duo, voilà, ma seule.'
Vous comprenez bien, 1 monsieur, qu'une "^ro-y
fession de foi si modeste, afc> faite avec la pli^l
évidente sincérité, rie fut pas entendue sans pro-
testation et que j'ajoutai à la cavatine et au duo
le trio de Guillaume Tell; le quatuor de Moïse, le
chœur de la réunion des cantons, le final du Bar-
bier et d'autres. chefs-d'œuvre. Mais enfoa le fond
de la conversation reste, et je n'en supprime que
les personnalités obligeantes dont j'ai gardé un
précieux souvenir. Elle eu': lieu en présence du
'secrétaire du prince Demidoff, qui avait connu lé
maitre à San Donato et qui m'avait aecompagné.
Je n'ai certainement pas été le seul à qui Ros-
sini ait parlé dans ce,sens. D'autres le confirme-
ront sans doute. M. Alexis Azevedo, par exem^>
ple, lui qui est si instruit des choses de la musi-
que et qui jouissait de la familiarité yu maître) ̃
doit savoir à quoi s'en tenir sur ce .sujet,
Excusez-moi, Monsieur, d'être entré dans ces
explications j'ai pensé que vous mé feriez l'hon»
neur de les accueillir. en considération de l'homme
de génie dont les arts pleurent la perte.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma
considération très distinguée,
4, rue des Beaux-Ar(S<
Je reçois de Marseille la Httrè
vante, a propos du procès des Empoi
Marseille, 15 décembre iSGs.
Monsieur Trimm,
Dans votre numéro du 15 décembre, vous dite¡,
quo l'on a été généralement assez intrigué de sa-
voir la signification du verbe dans no-
tre patois. Ce mot veut dire ensorceler, jeter un
sort, faire du mal à quelqu'un. L'on m'a parlé
d'une femme à Montpellier, qui possède ce dcn, elle
est masque (sorcière), si elle veut du mat à une
personne, elle la regarde fixement et prononcé.
quelques paroles; alors la personne émmasquée
est malade et il lui arrive toutes sortes de mal-
heurs, jusqu'à ce que la masque lui rende visite,
alors la mauvaise chance et la maladie disparais*-
sent.
On m'a nommé la sorcièœ, je la connais beau-
coup, et l'on m'a conseillé d'être toujours amie
avec elle, parce que si cette femme votilait ma
faire du mal elle le pourrait. La dama qui ir'a
donné ce conseil dit avoir été elle-raême em-
masquée par la personne que je connais maints-
haut le sort est leva, elle est amie de ta soi-disant
masque, qui est une très bonne créature et que
je ne crois nullement sorcière.
Voilà, monsieur, les renseignements que je,
puis vous donner sur le verbe ernmasquer 'O-Ui
pouvez insérer ma lettre si vous croyes q1ie les
renseignements qu'elle contient puissent être
utiles.
J'ai l'honneur de vous saluer,
Merci! ma bonne correspondante, pour
la rectification quand j'irai à 'Montpel-
lier je ne-regarderai, personne en face.
de peur de recevoiimn ̃emmasqwment
M. Geymet, ingénieur-chimiste, m'en-
voie une brochure sur. les Emaux photo-
graphiques. L'émail offre à la photoguà--
elle arrêta son beau regard sur son interio-- >
cuteur, comme pour s'assurer qu'il ne ca-r
chait pas un piège sous sa question.
Mais Gontran était aussi sincère.que, Char*
mette pouvait être naïve, et cette dernier
reprit tout de suite confiance.
Juliette d'Orvado! répondit-elle avec
simplicité, est presque une amie pour moi..
Bien que "nos conditions soient différan-.
tes elle m'a prise en affection, et je vais,
quelquefois travailler auprès d'elle.
Cela n'a rien que de naturel. Mais ce
qui m'a frappé, ce qui me frappe encore à
l'heure où je vous parle, c'est. la ressem-
blance bizarre, inouïe, que j'ai remarquée
entre cette jeune fille et vous.
Charmette sourit d'un air contraint.
En effet, dit-elle. et l'on me l'a dit
souvent.
–.Elle est étrange. et peut-être dois-je
à l'impression qu'elle a produit sur mm* l a*
veuture dont je vous parlais.
De quoi s'agit-il?
C'était pendant un entr'acte. je me
trouvais seul dans la loge. et, croyez-moi,
Charmette, quand je vous assure çuejepea-
sais à vous. je m'étais isolé. je suivais
ému les détours indécis de mille rêves char* •
mant33, quand une femme entra dans la loge,
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TLETTïlES DE
.Nous avons aujourd'hui un gros tas de
lettres, -réclamations, rectifications,, de-
mandes de publicité. J'en écarte, tout
d'abord, les épîtres qui ne sont pas si-
gnées. Moi, naïf, je suis de l'avis de Ca-
Quand j'écris une lettre anonyme.
je la signe toujours.
Honneur aux Dames. La première
lettre a trait à des fautes d'impression,
bien difficiles à éviter quand on tire
300,000 exemplaires d'un journal en
quelques heures.
Monsieur,
J'ai -vu avec plaisir q«o, vous êtes un aamira-
teur des grands yeux des Palormitaines.
Eh bien, monsieur, je suis Palermitaine, je
suis jeune, j'ai des yeux, et naturellement plus
ou moins grands. N'allez pas croire que je
vous le dise pour être admirée, non c'est sim-
plement pour m'en faire un titre quelconque à
vous faire observer que-la poétique ceinture, qui
entoure ma Païenne, on l'appelle la conca. d'ouo,
et non pas la Corna d'Oro; et que dans ses envi-
rons il y a bien un mont pellegiuno, mais il n'y
a jamais eu un mont Pelegurro, pas même aux
jours de sainte Rosalie.
Seriez-vous, monsieur, assez obligeant pour
vouloir faire ces deux petits errata à votre article
Paris. 15 décembre
Une Italienne qui ne signe pas..
c'est presque excusable, nous'toîtetfoTîS"
au Carnaval, et, l'Italie n'est-elle pas la
terre natale des bals masqués?
Mais je demanderai ir ma très honorée
Palermitaine un peu d'indulgence pour
notre correcteur.
Il n'a pas vu les deux coquilles typo-
graphiques dont elle se plauit. Cela
prouve que le brave homme n'a pas les
yeux aussi grands, qu'elle.
Voici une autre dame, bien digne- de
mes respectueuses sympathies, c'est la
Veuve d'un éducateur 4u peuple.– Fai-
sons silence pour l'écouter
Paris, décembre 1868.
Il y a deux ans, à pareil jour, vous consacriez
à mon père (Aimé Paris), votre article du Peiil
Journal. J'espère qu'aujour d'hui vous ne refuserez
pas de rendre à sa mémoire un nouvel hommage,
par votre bienveillance euvers l'œuvre à laquelle il
a donné son- intelligence et sa vie. Je viens donc
-voïis demander d'être assez bon pour faire savoir
Feuilleton du Décembre \U%
'•̃̃ -Xiv '̃̃̃'
Les deua' Sosies
Pour toutô indiqua un
siège à Gon'Éau, et ce dernier s'empressa
d'aller y prendre place aux côtés delajoliB
grîsette.
A (lire, Charmotle était fort in tngoêe.
Au fond, elle soupçonnait lui mystère,
bien que, dacs la forme, la visite de Gon-
tran l'étohnât peu.
Que le jeune homme eût cherché à la ra-
Voir, cela lui semblait tout naturel, ptiis-
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UN AN. 18 FR.
QUOTIDIEN
M NUMÉRO 5 CENTIMES
à vos nombreux lecteurs que la vente de la mé-
thode Galin-Paris-Chevé et des ouvragés de -NI.
et de Mine Emile Chevé se fait rue Visconti, 18,
chez Mme Latourte (née Paris), sœur de Mme
Emile Cheve. Votre journal est celui de l'ou-
vrier vous-même, Monsieur, vous êtes fait le
champion de ceux qui travaillent pour le peuple
quelle publicité aussi bienveillante que' celle de
votre journal et de vos articles, puis-je donc es-
pérer quand il s'agit d'une œuvre qui s'adresse
surtout. à la classe ouvrière ?.
Veuillez agréer, monsieur, mes civilités-et \\les
remerciments. ̃
GADIUELLE. PARIS.
J'ai parlé de ces saintes femmes que l'on
nomme les Petites Sœurs des Pauvres,
ces pieuses dames ne prennent jamais la
parole, même pour remercier.
Mais d'autres s'acquittent de ce soin.
Voici la lettre qui m'arrive
Monsieur et cher Confrère ès-lettres,
'J'ai lu avec beaucoup d'intérêt et de plaisir vo-
tre article qui a trait aux Petifes Sœurs des Pau-
vres. Je prends, comme on dit, la balle au
bond, et j'ai- l'honnear de vous adresser par-ce
même courrier un modeste bouquet de Fleurs des
Champs, qui vient de paraitre, dans l'espoir que
vous serez assez indulgent pour l'accueillir avec
bienveillance.
Vous trouverez dans le deuxième volume, page
88, une pièce de vers qui se rattache à l'admira-
blèinstilution que vous prenez à si juste titre,
et à la bonne Marie Jugan, fondatrice de, cette
œuvre excellente.
Veuillez disposer comme vous l'entendrez,
Monsieur et cher confrère, de cette piè:e.
Votre tout dévoué serviteur,
MULE De TARADE.
Château de Bglleroche (Amboiso),
'le 4dccembrc
Mesdames, permettez qu'avec rapidité
Je rappelle à votre mé.moire
Une touchante et simple histoire,
Lt ce que peut la charité.
Dans Saiut-Servan, une simple servante.
En qui brillait. la foi -la plus ardente,
Heeut d'abord en son liumtle logis
Une vieille femme indigente,
puis deux, puis trois, puis cinq, puis dix.
Elle allait quêter par la ville
El rapportait dans son asile
Ou bois, des légumes, des fruits.
L'un lui donnait dn vin, l'autre de la viande.
Bientôt une chambre plus grande
Vint étendre, son horizon,
Puis enfin toute une maison
Pour sa bonne œuvre fut prêtée..
Ainsi, tout marchait èt souhait, «f
Ainîi, d'un immense bienfait ?*'
Bonne Jugan C'est Dieu qui l'inspirait^
Partout elle fut secondée
Partout, pour les vieillards, une maison fondée
Reçut ces pauvres vétérans.
De ces saintes maisons toujours le nombre augmente.
La hrance avec orgueil en compte au moins cm-
Et voit il l'étranoer son exemple imité.
Honneur a tant d'humanité!
Ilonneur à la pauvre servante!
Honneur il la bonne Jugan,
LJhumble fille de Saiut-Servau
A propos de sceurs de charité,, j'ai fait
'qu'elle-même eut avoué volontiers qu'elle
trouvait du plaisir à le rencontrer.
Mais quel était le motif secret de cette dé-
marche sur lequel il allait s'appuyer, et à
quelle source mystérieuse remontait cette
curiosité dont il avait parlé.
Elle écouta.
Mademoiselle, reprit Gontran au bout
d'un instant, depuis que j'ai eu le bonheur
do vous voir, j'ai beaucoup pensé ù vous;
votre image ne m'a pas quitte, et si j'avais
pu l'oublier un moment, ce qui m'est arrive
hier au soir, me l'aurait impérieusement
'rappelé.
Que vous est-il donc .arrive? demanda:
Charmette.
Une aventure.
-Déjà! ̃•
Figure-vous qnhiev soir je suis aile
atix Italiens.
Seul? ̃̃
Avec quelque^ amis..
Mais il me semble que Vous ne connais-
sez personne h Paris.
C'était' vrai. il y a quarante-huit
heures.
Et depuis!
Depuis, j'ai eu le bonheur de nouer
quelques relations.
C'est affaire à vous. et je vois q
vous ne perdez pas de temps,
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UN AN. 24 FR.
une confusion. Il faut-avoir le coup d'œil
bien juste pour distinguer un ange de
Raphaël d'un ange de Jules Romain.
Voici qu'une Dame, qui n'entend pas
admettre une erreur, rectifie ma bévue.
Monsieur Timothée Trimm,
Dans votre article sur le livre des Condamnées
de Saint-Lazare i' vous avez fait une erreur ce ne
sont pas les Saurs de Sainl-Vincenl-de-Paul qui
desserwnl Saint-Lazare, mais Lien les Sœurs de
Mark-iîoseph, appelées aussi Sœurs des Prisons.
Je compte sur votre obligeance pour cette petite
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes
sentiments distingués.
PAULINE DE GRANDPRÉ.
Paris, lP 10 décembre
On m'adresse,, propos de mon article
sur Rossiiii, l'intéressante communication
que voici
"̃. Paris, 2 décembre 1868.
A Monsieur Timothée Trimm.
On me demande quelques explications au sujet
de l'article que vous avez écrit sur la vie de Ros-
sini. Faisant à vos lecteurs une description inté-
réssante et fidèle de la villa de- Passy, vous re-
marquiez que le portrait du P. Mattei figure^ parmi
ceux dgs musiciens qui décorent le salon, et vous
ajoutai? que M. Clément, dans son livre des Mu-
doit se tromper lorsqu'il dit que
« Rossiiii ne puisa pas chez ce maitre un grand
goût pour la fugue et les études scolastiques qui
ne s'adressaient qu'à sa mémoire. »
Voulez-vous me permettre de faire observer
d'abord que la reconnaissance autant que le bon
goût ont-bien inspiré l'illustre propriétaire de la
villa de 'Passy en cette circonstance, et qu'il ne
pouvait méconnaître les soins dévoués que le sa-
vait religieux avait prodigués au -pauvre enfant
de Pèsaro.
Ensuite, comme les premières études musicals
de Rossini intéressent l'histoire de l'art, je m'em-
presse de vous informer que je tiens de la bouche
méine^u maître les détails succincts que j'ai don-
nésrf^s mon ouvrage. J'en ai publié d'autres sur
le même sujet, dans' mon flistoire générale de la
Musique religieuse. Ils proviennent de là même
source. Je' pense que quelques-uns de vos lecteurs
prendront quelque intérêt au récit d'une conver-
sation que j'eus avec M. Rossini il y a quelques
années. Elle roula sur la musique sacrée. Après
avoir-rendu hommage à la belle école Romaine,
dont Palêstrin.i a été l'expression la plus pure, et
.aaxNsavants travaux de. l'école Napolitaine, M.
Rossini me dit ''̃̃
Il Chez vous autres Français, ce genre est né-
gligé depuis longtemps. Depuis Lesueur et Che-
rubini, la. place'de compositeur de musique sa-
crée est Cela tient ir l'insouciance reli-
gieuse de vos gouvernements. ï1 n'en était pas
ainsi de mon temps. Il faLlait avoir obtenu son
diplôme de maestro di cape'.la pour être compté
au nombre des musiciens, avoir un emploi et
même pour écrire des opéras. Moi aussi, j'ai fait
pendant quelque temps de la musique religieuse.
P. Mattei m'a rompu la tête avec force fugues et
canons jusqu'à ce que je puisse écrire mon anti-
phona en contrepoint sur le canlo fermo.
Mais une fois en possession de l'heureux di-
plôme, bien plus utile pour nous autres que votre
baccalauréat qui ni vous sert de rien, j'ai pris
mes jambes â mou Cou, en secouant mes oreilles
pour qu'il 'n'y reste pas une seule note de contre-
Est-ce un reproche?
Oh! je n'ai pas le droit de vous .en a-
dresser..
Pourquoi donc ?
Charmette fit un geste insouciant.
Au fait, dit-elle, je suis indiscrète. et
mes observations sont peut-être déplacées.
D'ailleurs, -vous interromps, et j'aihâte de
connaître.
Mon aventure?
C'est cela.. ̃
Voici. Et d'abord, il faut vous dire que,
dès le. commencement de la soirée, j'avais
remarqué, dans une loge située en face ^le
la nôtre, une jeune fille dont le visage m'a-.
vait profondément frappé.
Ah! /Elle était jolie?
Charmante..
Jeune?
Et quelle était cette jeune fille?
On la nomme Juliette d'OrVadô.
En prononçant ce nom, Gontran ne perdit
pas Charmette de vue, et, son grand éton-
nement, il la vit faire nn mouvement et
Est-ce que vous connaîtriez cette jeune
fille, demanda-t-il vivement, avant que la
jolie grisette eût eu le temps Se se remettre.
–"Moi -fit Gharmette:
Sixième Année 'ne
Vendredi décembre 1868
point. Je ne voulais écrire que des opéras.Voue
me parlez du Stabat, c'était une affaire de çir|
constance. La cavatine et le duo, voilà, ma seule.'
Vous comprenez bien, 1 monsieur, qu'une "^ro-y
fession de foi si modeste, afc> faite avec la pli^l
évidente sincérité, rie fut pas entendue sans pro-
testation et que j'ajoutai à la cavatine et au duo
le trio de Guillaume Tell; le quatuor de Moïse, le
chœur de la réunion des cantons, le final du Bar-
bier et d'autres. chefs-d'œuvre. Mais enfoa le fond
de la conversation reste, et je n'en supprime que
les personnalités obligeantes dont j'ai gardé un
précieux souvenir. Elle eu': lieu en présence du
'secrétaire du prince Demidoff, qui avait connu lé
maitre à San Donato et qui m'avait aecompagné.
Je n'ai certainement pas été le seul à qui Ros-
sini ait parlé dans ce,sens. D'autres le confirme-
ront sans doute. M. Alexis Azevedo, par exem^>
ple, lui qui est si instruit des choses de la musi-
que et qui jouissait de la familiarité yu maître) ̃
doit savoir à quoi s'en tenir sur ce .sujet,
Excusez-moi, Monsieur, d'être entré dans ces
explications j'ai pensé que vous mé feriez l'hon»
neur de les accueillir. en considération de l'homme
de génie dont les arts pleurent la perte.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma
considération très distinguée,
4, rue des Beaux-Ar(S<
Je reçois de Marseille la Httrè
vante, a propos du procès des Empoi
Marseille, 15 décembre iSGs.
Monsieur Trimm,
Dans votre numéro du 15 décembre, vous dite¡,
quo l'on a été généralement assez intrigué de sa-
voir la signification du verbe dans no-
tre patois. Ce mot veut dire ensorceler, jeter un
sort, faire du mal à quelqu'un. L'on m'a parlé
d'une femme à Montpellier, qui possède ce dcn, elle
est masque (sorcière), si elle veut du mat à une
personne, elle la regarde fixement et prononcé.
quelques paroles; alors la personne émmasquée
est malade et il lui arrive toutes sortes de mal-
heurs, jusqu'à ce que la masque lui rende visite,
alors la mauvaise chance et la maladie disparais*-
sent.
On m'a nommé la sorcièœ, je la connais beau-
coup, et l'on m'a conseillé d'être toujours amie
avec elle, parce que si cette femme votilait ma
faire du mal elle le pourrait. La dama qui ir'a
donné ce conseil dit avoir été elle-raême em-
masquée par la personne que je connais maints-
haut le sort est leva, elle est amie de ta soi-disant
masque, qui est une très bonne créature et que
je ne crois nullement sorcière.
Voilà, monsieur, les renseignements que je,
puis vous donner sur le verbe ernmasquer 'O-Ui
pouvez insérer ma lettre si vous croyes q1ie les
renseignements qu'elle contient puissent être
utiles.
J'ai l'honneur de vous saluer,
Merci! ma bonne correspondante, pour
la rectification quand j'irai à 'Montpel-
lier je ne-regarderai, personne en face.
de peur de recevoiimn ̃emmasqwment
M. Geymet, ingénieur-chimiste, m'en-
voie une brochure sur. les Emaux photo-
graphiques. L'émail offre à la photoguà--
elle arrêta son beau regard sur son interio-- >
cuteur, comme pour s'assurer qu'il ne ca-r
chait pas un piège sous sa question.
Mais Gontran était aussi sincère.que, Char*
mette pouvait être naïve, et cette dernier
reprit tout de suite confiance.
Juliette d'Orvado! répondit-elle avec
simplicité, est presque une amie pour moi..
Bien que "nos conditions soient différan-.
tes elle m'a prise en affection, et je vais,
quelquefois travailler auprès d'elle.
Cela n'a rien que de naturel. Mais ce
qui m'a frappé, ce qui me frappe encore à
l'heure où je vous parle, c'est. la ressem-
blance bizarre, inouïe, que j'ai remarquée
entre cette jeune fille et vous.
Charmette sourit d'un air contraint.
En effet, dit-elle. et l'on me l'a dit
souvent.
–.Elle est étrange. et peut-être dois-je
à l'impression qu'elle a produit sur mm* l a*
veuture dont je vous parlais.
De quoi s'agit-il?
C'était pendant un entr'acte. je me
trouvais seul dans la loge. et, croyez-moi,
Charmette, quand je vous assure çuejepea-
sais à vous. je m'étais isolé. je suivais
ému les détours indécis de mille rêves char* •
mant33, quand une femme entra dans la loge,
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