Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1868-04-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 29 avril 1868 29 avril 1868
Description : 1868/04/29 (Numéro 1945). 1868/04/29 (Numéro 1945).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5899956
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
Ci6 t^ltît Journal
ÎQande en même temps qu'elle soit déclarée dé-
ime de ses droits de noblesse et que l'exécution
'ait lieu par la strangulation.
Pendant ce réquisitoire, l'accusée est plus pâle
̃ qu'à l'ordinaire les yeux fixés â terre, elle parait-
çalme. Néanmoins on voit qu'elle lutte contre
ime violente émotion. Ses lèvres sont serrées et
ses traits se contractent parfois.
t Après un quart d'heure de suspension, le
Dr Neuda, défenseur, prend la parole.
Ses efforts tendent à montrer qu'il n'ÿ a aucune
breuve directe et matérielle du crime; il nie la
aleur des aveux que l'accusée a rétractés combat
la peine de mort en thèse générale et dans l'es-
pèce, et cherche à prouver que l'accusée a agi sous
la -pression morale du comte; il' fmit par invoquer
ii'indulgence du tribunal.
Cette défense brillante est accueillie par de
^nombreux applaudissements que le président
'est obligé de réprimer.
M. le président demande à l'accusée si elle
\n'a plus rien à dire.
L'accusée, en sanglotant Pour moi, rien 1
( '-Epargnez-le, lui, c'est le seul homme que j'aie
aimé.
Pendant qu'on reconduit l'accusée dans sa
cellule, la cour entre dans la salle des déli-
bérations.
Elle revient après une heure et .quart.
accusée est ramenée. L'assistance entière
|se lève et le président lit l'arrêt suivant
Au nom de S. M. l'Empereur, le tribunal su-
périeur impérial-royal a reconnu, à juste titre,
fque Julie Ebergenyi de Telekes est l'auteur im-
!médiat du crime d'assassinat commis. Vu les arti-
cles 136 et 284 du code pénal, la coupable est
hondafanée à 20 ans de travaux forcés. Conformé-
tient à la loi du 15 novembre supprimant
ia mise aux fers, la condamnée subira, à la fin de
chaque année, huit jours de cachot cellulaire elle
est, en outre, déchue de ses droits de noblesse et
Condamnée au frais.
i Suivant la procédure autrichienne, ce
n'est qu'après le prononcé du jugement que
:e président lit les considérants de l'arrêt
gu'U vient de prononcer.
procès des Feiîîans
Londres, 27 avril lSGS.
La cour criminelle a rendu aujourd'hui, à
'six heures du soir, son verdict dans l'affaire
des Feîrians, accusés d'avoir tenté de faire
sauter la prison de Clarkenfelt à l'aide de ba-
rils de poudre. (Voir le .compte rendu des
débats dans le Petit Journal des 23 et 25
William Dermond, Timothy Dermond,
English, O'Kleef et Ann Justic, déclarés non
coupables, sont mis en liberté.
Barrett est condamné à mort.
ÉTRANGER
ÎDans un article anecdotique du Correspondant
f Sur le czar Nicolas il y a une histoire des plus
'amusantes:
L Un jour l'impêratrice'Catherine, souffrant d'un
Uort rhume de cerveau, son médecin lui conseilla
'de se frotter le nez avec du suif fondant. Comme
;u .ne s'en trouvait pas-au palais impérial, il fallut
jaller en chercher en ville. L'impératrice se frotta
̃4e nez, son rhume guérit et tout fut dit.
Cela se passait en l'an de grâce 1790. En 1850
l'empereur Nicolas, feuilletant d'un regard dis-
trait les comptes du ministre de sa maison, aper-
çut cette note
l « Pour la guérison du rhume de Sa Majesté,
Suif 10 roubles. »
1. Comme il se rappelait parfaitement n'avoir pas
'été enrhumé la veille, il flaira une friponnerie,
¡et, voulant en avoir le cœur net, il parcourut avec
[attention, d'un bout à l'autre, le livre des comptes.
c Qu'on juge de sa stupéfaction! Chaque jour se
[renouvelait l'invariable mention « Pour la gué-
rison du rhume de Sa Majesté, suif :• 10 roubles.»
Naturellement, il ordonne qu'on lui apporte l'ex-
plication de cette étonnante dépense; on va aux
informations, et l'on découvre que depuis le rhu-
!de de l'impératrice Catherine, c est-à-dire depuis
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.plus d'un demi-siècle, sous trois empereurs diffé-
rents,. les comptes de la maison ont été chargés
de LO roubles, prix du suif destiné au nez impé-
rial, lequel, d'ailleurs, n'en éprouvait çucun
besoin.
Dickens, l'illustre romancier anglais, a donné,
sa dernière lecture à Boston (Etats-Unis) le
La table devant laquelle il devait parler était
couverte de fleura rares et magnifiques. « Je baise
les belles mains inconnues qui ont si bien orné
cette table, dit M. Dickens, en s'approchant de
son siège. Des mains qui sèment les fleurs sont
toujours belles, et M. Dickens est d'ailleurs trop
homme d'esprit pour ne pas être galant.
Le lecteur, à la fin de la soirée; fit ses adieux
à l'assemblée, la priant de croire qu'en parlant du
souvenir qu'il garderait de la faveur avec laquelle
on l'avait accueilli à Boston, il ne faisait pas allu-
sion à sa gratitude pour des amitiés privées; c'é-
tait un hommage au grand cœur public qu'il avait
devant lui.
Quand il quitta la salle, l'auditoire se leva en
masse, et tandis que les hommes poussaient des
hurrahs, leurs femmes et leurs filles agitaient
leurs mouchoirs et les hurrahs ne cessèrent, et
les mouchoirs ne retombèrent, que lorsque le cé-
lèbre romancier eut disparu.
L'AFFAIRE M1RCEUAN6E'
(Voir le .-Petit ,/bwraaZ depuis le 24 avril.)
VI
EN ROUTE!
Il a dit cela! s'écria la comtesse avec un
mélange d'inquiétude et de colère.
Arzac continua son récit
« Que pouvez-vous craindre de la com-
tesse? » a repris, le notaire? Il me sembla
que M. de MarcéUange hésitait à parler, mais
ça ne'fut pas long. « J'ai résolu de lie rien
vous cacher, vous saurez tout, a-t-il dit; de-
puis quelques mois, je .suis poursuivi sans
relâche, partout et à toute heure, par un pres-
sentiment qui m'agite jusque clans mon soin-
meil et me tient souvent éveillé des nuits en-
tières, en proie à des hallucinations sanglan-
tes, ce pressentiment, c'est celui d'une mort
violente..
» Un assassinat s'est écrié le notaire.
» Vous l'avez dit, a répondu M. de Marc
cellange, oui, je vois partout, en tous lieux,
à toute heure, le jour, la nuit, le couteau on
le fusil de l'assassin menaçant .ma poitrine
voilà pourquoi depuis quelque temps je suis
triste, inquiet, malade; voilà pourquoi enfin
̃je veux quitter ce pays dans trois jours; je
n'y resterais pas vingt-quatre heures de plus
quand je devrais perdre le domaine de Cham-
blas. »
» Mais, a dit alors le notaire, comment
admettre qu'une femme, une comtesse de la
Roche-Negly.
» Oh! a repris M. de Marcellange, la
comtesse a près d'elle deux instruments dé-
voués, deux âmes damnées qui, sur un signe
d'elle, sont capables de tout ce sont Marie
Baudon et Jacques Besson. »
Marie Baudon haussa les épaules; mais le
visage de Jacques Besson s'assombrit légère-
ment, et cette impression, presque impercep-
tible, n'échappa pas à la comtesse, qui épiait
sur les traits de celui-ci l'effet des paroles
d' Arzac.
Àprès? dit-elle fraidement.
Au reste, a repris M. de Marcellange,
ce pressentiment- me poursuivait avec tant
de force, et je croyais si fermement à une
mort prochaine et inévitable, que je n'hési-
tai pas à en faire confidence à plusieurs per-
sonnes, et à' leur désigner d'avance les deux
individus qu'ils devraient signaleur aux inves-
tigations de la justice, une fois le meurtre
accompli. »
Arzac se tut et il se fit un silence lugubre,
pendant lequel se manifestaient diversement)
la nature et les sentiments des cinq acteurs
de cette scène.
M"10 Théodora, livide et comme pétrifiée,
semblait incapable de penser.
L'air superbe et dédaigneux, indomptable
et résolu, la comtesse jetait à la dérobée un
1 regard inquiet sur Jacques Besson, qui mon-
trait un front calme et impassible, quoiqu'on
devinât au tressaillement des fibres du vi-
sage, la violence des sensations qui l'agitaient.
Quant, à Arzac et à Marie Baudon, on ne
pouvait lire sur leurs traits qu'une complète
indifférence, à laquelle se mêlaient, chez
cette dernière, une audace inébranlable et un
profond mépris de toute espèce.de danger.
i C'est tout? demanda enfin Jacques Bes-
son, du ton le plus naturel.
A peu près, répondit insoucieusèment-
le berger.
Enfin, fit la comtesse, qu'â.' dït encore.
M. de Marcellange ?
Il a dit au notaire, en lui serrant la-
main, qu'il ne pouvait lui exprimer le senti-
ment de joie qu'il éprouvait à la pensée de
quitter Ciiamblas dont, depuis quelque temps,
les toits et les tours avaient pris à ses yeux
l'aspect sinistre d'un vaste tombeau; puis ils
se sont éloignés tous deux en prenant le che-
min du château.
Après une pause assez longue, la comtesse
se tourna vers Jacques Besson et lui dit en
accentuant chaque parole d'une façon toute
particulière
Que dites-vous de ces pressentiments et
de cette espèce'de dénonciation?
Jacques était très pâle, cependant il ré-
pondit en regardant fermement la comtesse
et en soulignant chaque parole
Je dis que si madame la comtesse me
connaissait bien, elle saurait que cela ne
m'inquiète nullement et ne doit pas l'inquié-
ter davantage.
Il reprit ̃; ̃
Je demanderai à madame la comtesse
la permission d'emmener Arzac dans ma
chambre et de causer un instant avec lui.
Sur un signe de tête de la comtesse, Jac-
ques Besson et Arzac se retirèrent et restè-
rent plus d'une heure ensemble.
Le surlendemain du jour où ces scènes se
passaient chez les'dames de Ghamblas, c'est-
à-dire le le septembre, deux hommes cau-
saient sur le pont de la Chartreuse.
Ces deux hommes étaient un paysan et
Pierre le tailleur qui, l'avant-veille,
s'était arrêté à la porto des époux Pugin, voi-
sins des dames de'Chamblas.
Quoi qu'on fût encore en été, l'air était vif
et l3 vent soufflait. avec violence, soulevant,!
sur le pont et sur la route qui s'allongeait au
delà, des tourbillons de poussière.
Miséricorde! s'écria tout à coup le pay-
san en frissonnait, ne dirait-on pas que nous
sommes à la Toussaint?
t il est certain qu'on se crqirait en plein
hiver, répliqua le tailleur, dont le nez écar-
late attestait hautement la rigueur du froid.
Je no boude pas contre le gibier, reprit
le paysan, et je complais bien passer un-e
bonne partie de la nuit à l'afi'ût, mais il fau-
drait être ennemi de son corps pour s'y,ris-
quer par un temps pareil.
Il ajouta ea montrant à Pierre Borie un
homme qui. paraissait à l'extrémité du pont
En voilà un qui est plus brave que moi
il s'en va à l'affût.
Qu'en savez- vous? demanda le tailleur.
Ce n'est pas difficile à deviner; il a son
fusil sous le bras, et il part une heure avant
la.nuit.
Il va chasseur dans les bois de Ghamblas,
c'est sûr. Le gibîer est abondant par là; il ne
bien attraper ce qu'il ne cherche pas, c'est-à-
dire une bonne de poitrine.
D'autant qu'il n'a pas l'air très robuste.
Voyez plutôt, il ne paraît pas solide sur ses
jambes; on diraitqu'il vacille au gré du vent.
-Avec ça qu'il n'est pas trop couvert une
blouse par un froid pareil
Le paysan ajouta aussitôt
],;lais je connais cette blouse blanchâtre
et ce pantalon de velours olive.
Je ne sais si l'individu vous reconnaît
aussi, fit observer Pierre Borie; mais on di-
rait qu'il chercha à vous éviter.
Eu effet, soit intention, soit hasard., l'indî-
vidu qui s'avançait sur le pont venait de
changer tout à coup de direction, et rabat-
tant sa casquette sur ses yeux, il baissait sa,
tête, comme pour garantir sou visage contre
la rafale glacée, de sorte que ses traits étaient
presque invisibles.
Il butait le pas sans regarder à droite, ni à
gauche; et il était déjà passe quand il s'en-
tendit interpeller par le paysan.
Bonjour, Jacques, lui cria celui-ci, où
allez-vous donc comme ça ?
(La suite à demain.) constant guéroumu
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M. Bet'tin Le Courtisan au XVII" siècle.
ÎQande en même temps qu'elle soit déclarée dé-
ime de ses droits de noblesse et que l'exécution
'ait lieu par la strangulation.
Pendant ce réquisitoire, l'accusée est plus pâle
̃ qu'à l'ordinaire les yeux fixés â terre, elle parait-
çalme. Néanmoins on voit qu'elle lutte contre
ime violente émotion. Ses lèvres sont serrées et
ses traits se contractent parfois.
t Après un quart d'heure de suspension, le
Dr Neuda, défenseur, prend la parole.
Ses efforts tendent à montrer qu'il n'ÿ a aucune
breuve directe et matérielle du crime; il nie la
aleur des aveux que l'accusée a rétractés combat
la peine de mort en thèse générale et dans l'es-
pèce, et cherche à prouver que l'accusée a agi sous
la -pression morale du comte; il' fmit par invoquer
ii'indulgence du tribunal.
Cette défense brillante est accueillie par de
^nombreux applaudissements que le président
'est obligé de réprimer.
M. le président demande à l'accusée si elle
\n'a plus rien à dire.
L'accusée, en sanglotant Pour moi, rien 1
( '-Epargnez-le, lui, c'est le seul homme que j'aie
aimé.
Pendant qu'on reconduit l'accusée dans sa
cellule, la cour entre dans la salle des déli-
bérations.
Elle revient après une heure et .quart.
accusée est ramenée. L'assistance entière
|se lève et le président lit l'arrêt suivant
Au nom de S. M. l'Empereur, le tribunal su-
périeur impérial-royal a reconnu, à juste titre,
fque Julie Ebergenyi de Telekes est l'auteur im-
!médiat du crime d'assassinat commis. Vu les arti-
cles 136 et 284 du code pénal, la coupable est
hondafanée à 20 ans de travaux forcés. Conformé-
tient à la loi du 15 novembre supprimant
ia mise aux fers, la condamnée subira, à la fin de
chaque année, huit jours de cachot cellulaire elle
est, en outre, déchue de ses droits de noblesse et
Condamnée au frais.
i Suivant la procédure autrichienne, ce
n'est qu'après le prononcé du jugement que
:e président lit les considérants de l'arrêt
gu'U vient de prononcer.
procès des Feiîîans
Londres, 27 avril lSGS.
La cour criminelle a rendu aujourd'hui, à
'six heures du soir, son verdict dans l'affaire
des Feîrians, accusés d'avoir tenté de faire
sauter la prison de Clarkenfelt à l'aide de ba-
rils de poudre. (Voir le .compte rendu des
débats dans le Petit Journal des 23 et 25
William Dermond, Timothy Dermond,
English, O'Kleef et Ann Justic, déclarés non
coupables, sont mis en liberté.
Barrett est condamné à mort.
ÉTRANGER
ÎDans un article anecdotique du Correspondant
f Sur le czar Nicolas il y a une histoire des plus
'amusantes:
L Un jour l'impêratrice'Catherine, souffrant d'un
Uort rhume de cerveau, son médecin lui conseilla
'de se frotter le nez avec du suif fondant. Comme
;u .ne s'en trouvait pas-au palais impérial, il fallut
jaller en chercher en ville. L'impératrice se frotta
̃4e nez, son rhume guérit et tout fut dit.
Cela se passait en l'an de grâce 1790. En 1850
l'empereur Nicolas, feuilletant d'un regard dis-
trait les comptes du ministre de sa maison, aper-
çut cette note
l « Pour la guérison du rhume de Sa Majesté,
Suif 10 roubles. »
1. Comme il se rappelait parfaitement n'avoir pas
'été enrhumé la veille, il flaira une friponnerie,
¡et, voulant en avoir le cœur net, il parcourut avec
[attention, d'un bout à l'autre, le livre des comptes.
c Qu'on juge de sa stupéfaction! Chaque jour se
[renouvelait l'invariable mention « Pour la gué-
rison du rhume de Sa Majesté, suif :• 10 roubles.»
Naturellement, il ordonne qu'on lui apporte l'ex-
plication de cette étonnante dépense; on va aux
informations, et l'on découvre que depuis le rhu-
!de de l'impératrice Catherine, c est-à-dire depuis
clôture cours clôture cours clot- cours. "̃'•s"s clôt. cours. ,AGRICULTURE. pris commerciaux:
̃'S 0/0 69 43 Départ Seine. 238.
« m 0/0.i. Z erïtonn "•* ̃ £BCSES BA??!SLS (les 100 kil.)
/Obligations du Trésor. 473 75 ises Belle sorte.. 13:j
.Banque de France. 31'JS 75 3195 3100 |Ob. mexicain. j }“ P'n (Vt» Uonne sorte. 5U
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.plus d'un demi-siècle, sous trois empereurs diffé-
rents,. les comptes de la maison ont été chargés
de LO roubles, prix du suif destiné au nez impé-
rial, lequel, d'ailleurs, n'en éprouvait çucun
besoin.
Dickens, l'illustre romancier anglais, a donné,
sa dernière lecture à Boston (Etats-Unis) le
La table devant laquelle il devait parler était
couverte de fleura rares et magnifiques. « Je baise
les belles mains inconnues qui ont si bien orné
cette table, dit M. Dickens, en s'approchant de
son siège. Des mains qui sèment les fleurs sont
toujours belles, et M. Dickens est d'ailleurs trop
homme d'esprit pour ne pas être galant.
Le lecteur, à la fin de la soirée; fit ses adieux
à l'assemblée, la priant de croire qu'en parlant du
souvenir qu'il garderait de la faveur avec laquelle
on l'avait accueilli à Boston, il ne faisait pas allu-
sion à sa gratitude pour des amitiés privées; c'é-
tait un hommage au grand cœur public qu'il avait
devant lui.
Quand il quitta la salle, l'auditoire se leva en
masse, et tandis que les hommes poussaient des
hurrahs, leurs femmes et leurs filles agitaient
leurs mouchoirs et les hurrahs ne cessèrent, et
les mouchoirs ne retombèrent, que lorsque le cé-
lèbre romancier eut disparu.
L'AFFAIRE M1RCEUAN6E'
(Voir le .-Petit ,/bwraaZ depuis le 24 avril.)
VI
EN ROUTE!
Il a dit cela! s'écria la comtesse avec un
mélange d'inquiétude et de colère.
Arzac continua son récit
« Que pouvez-vous craindre de la com-
tesse? » a repris, le notaire? Il me sembla
que M. de MarcéUange hésitait à parler, mais
ça ne'fut pas long. « J'ai résolu de lie rien
vous cacher, vous saurez tout, a-t-il dit; de-
puis quelques mois, je .suis poursuivi sans
relâche, partout et à toute heure, par un pres-
sentiment qui m'agite jusque clans mon soin-
meil et me tient souvent éveillé des nuits en-
tières, en proie à des hallucinations sanglan-
tes, ce pressentiment, c'est celui d'une mort
violente..
» Un assassinat s'est écrié le notaire.
» Vous l'avez dit, a répondu M. de Marc
cellange, oui, je vois partout, en tous lieux,
à toute heure, le jour, la nuit, le couteau on
le fusil de l'assassin menaçant .ma poitrine
voilà pourquoi depuis quelque temps je suis
triste, inquiet, malade; voilà pourquoi enfin
̃je veux quitter ce pays dans trois jours; je
n'y resterais pas vingt-quatre heures de plus
quand je devrais perdre le domaine de Cham-
blas. »
» Mais, a dit alors le notaire, comment
admettre qu'une femme, une comtesse de la
Roche-Negly.
» Oh! a repris M. de Marcellange, la
comtesse a près d'elle deux instruments dé-
voués, deux âmes damnées qui, sur un signe
d'elle, sont capables de tout ce sont Marie
Baudon et Jacques Besson. »
Marie Baudon haussa les épaules; mais le
visage de Jacques Besson s'assombrit légère-
ment, et cette impression, presque impercep-
tible, n'échappa pas à la comtesse, qui épiait
sur les traits de celui-ci l'effet des paroles
d' Arzac.
Àprès? dit-elle fraidement.
Au reste, a repris M. de Marcellange,
ce pressentiment- me poursuivait avec tant
de force, et je croyais si fermement à une
mort prochaine et inévitable, que je n'hési-
tai pas à en faire confidence à plusieurs per-
sonnes, et à' leur désigner d'avance les deux
individus qu'ils devraient signaleur aux inves-
tigations de la justice, une fois le meurtre
accompli. »
Arzac se tut et il se fit un silence lugubre,
pendant lequel se manifestaient diversement)
la nature et les sentiments des cinq acteurs
de cette scène.
M"10 Théodora, livide et comme pétrifiée,
semblait incapable de penser.
L'air superbe et dédaigneux, indomptable
et résolu, la comtesse jetait à la dérobée un
1 regard inquiet sur Jacques Besson, qui mon-
trait un front calme et impassible, quoiqu'on
devinât au tressaillement des fibres du vi-
sage, la violence des sensations qui l'agitaient.
Quant, à Arzac et à Marie Baudon, on ne
pouvait lire sur leurs traits qu'une complète
indifférence, à laquelle se mêlaient, chez
cette dernière, une audace inébranlable et un
profond mépris de toute espèce.de danger.
i C'est tout? demanda enfin Jacques Bes-
son, du ton le plus naturel.
A peu près, répondit insoucieusèment-
le berger.
Enfin, fit la comtesse, qu'â.' dït encore.
M. de Marcellange ?
Il a dit au notaire, en lui serrant la-
main, qu'il ne pouvait lui exprimer le senti-
ment de joie qu'il éprouvait à la pensée de
quitter Ciiamblas dont, depuis quelque temps,
les toits et les tours avaient pris à ses yeux
l'aspect sinistre d'un vaste tombeau; puis ils
se sont éloignés tous deux en prenant le che-
min du château.
Après une pause assez longue, la comtesse
se tourna vers Jacques Besson et lui dit en
accentuant chaque parole d'une façon toute
particulière
Que dites-vous de ces pressentiments et
de cette espèce'de dénonciation?
Jacques était très pâle, cependant il ré-
pondit en regardant fermement la comtesse
et en soulignant chaque parole
Je dis que si madame la comtesse me
connaissait bien, elle saurait que cela ne
m'inquiète nullement et ne doit pas l'inquié-
ter davantage.
Il reprit ̃; ̃
Je demanderai à madame la comtesse
la permission d'emmener Arzac dans ma
chambre et de causer un instant avec lui.
Sur un signe de tête de la comtesse, Jac-
ques Besson et Arzac se retirèrent et restè-
rent plus d'une heure ensemble.
Le surlendemain du jour où ces scènes se
passaient chez les'dames de Ghamblas, c'est-
à-dire le le septembre, deux hommes cau-
saient sur le pont de la Chartreuse.
Ces deux hommes étaient un paysan et
Pierre le tailleur qui, l'avant-veille,
s'était arrêté à la porto des époux Pugin, voi-
sins des dames de'Chamblas.
Quoi qu'on fût encore en été, l'air était vif
et l3 vent soufflait. avec violence, soulevant,!
sur le pont et sur la route qui s'allongeait au
delà, des tourbillons de poussière.
Miséricorde! s'écria tout à coup le pay-
san en frissonnait, ne dirait-on pas que nous
sommes à la Toussaint?
t il est certain qu'on se crqirait en plein
hiver, répliqua le tailleur, dont le nez écar-
late attestait hautement la rigueur du froid.
Je no boude pas contre le gibier, reprit
le paysan, et je complais bien passer un-e
bonne partie de la nuit à l'afi'ût, mais il fau-
drait être ennemi de son corps pour s'y,ris-
quer par un temps pareil.
Il ajouta ea montrant à Pierre Borie un
homme qui. paraissait à l'extrémité du pont
En voilà un qui est plus brave que moi
il s'en va à l'affût.
Qu'en savez- vous? demanda le tailleur.
Ce n'est pas difficile à deviner; il a son
fusil sous le bras, et il part une heure avant
la.nuit.
Il va chasseur dans les bois de Ghamblas,
c'est sûr. Le gibîer est abondant par là; il ne
bien attraper ce qu'il ne cherche pas, c'est-à-
dire une bonne de poitrine.
D'autant qu'il n'a pas l'air très robuste.
Voyez plutôt, il ne paraît pas solide sur ses
jambes; on diraitqu'il vacille au gré du vent.
-Avec ça qu'il n'est pas trop couvert une
blouse par un froid pareil
Le paysan ajouta aussitôt
],;lais je connais cette blouse blanchâtre
et ce pantalon de velours olive.
Je ne sais si l'individu vous reconnaît
aussi, fit observer Pierre Borie; mais on di-
rait qu'il chercha à vous éviter.
Eu effet, soit intention, soit hasard., l'indî-
vidu qui s'avançait sur le pont venait de
changer tout à coup de direction, et rabat-
tant sa casquette sur ses yeux, il baissait sa,
tête, comme pour garantir sou visage contre
la rafale glacée, de sorte que ses traits étaient
presque invisibles.
Il butait le pas sans regarder à droite, ni à
gauche; et il était déjà passe quand il s'en-
tendit interpeller par le paysan.
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