Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1867-12-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 25 décembre 1867 25 décembre 1867
Description : 1867/12/25 (Numéro 1785). 1867/12/25 (Numéro 1785).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5898709
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
2
Le Petit Journal.,
moitié, à ^ûoins qu'on vous ait crie bis à
votre pïernier retour. •
La miracle est résolu. un train de j
plaisir le mot est consacré au-
tour du monde à prix réduits, qui
chaque mois, avec validité pour un an,
vous conduira moyennant quelques mille
fran££, enptemiéres, du houlevajdde l'HÔ-
pital au boulevard Mazas. en faisant le
grcQtd. tour. naturellement le tour du
-L'indication de cette merveille-là eût
J3TÛ trouver place à l'Exposition univer-
çsfsUe-
.Le planisphère Chateloin indique ces
routes autour du monde. Cette carte de
"voies de communications universelles; a-
Tec son immensité de faits et de détails,
cet aspect synoptique du monde que nous
̃ habitons peut et doit intéresser les écoliers
de tous les âges, les industriels en tous
genres mais elle me plaît à moi, surtout
parc-- quelle est tout un poème. Je com-
prends que les Allemands l'aient Imitée et
la jalousent elle fait rêver. C'est un grand
'livre plein de pages saisissantes qu'on n'a
pas la peine de retourner. Je la voudrais
affichée sur le mur de toutes les salles
pieusement consacrées à l'instruction po-
:pu!aire elle est faite Pour relever l'hom-
me ses propres yeux en lui-montrant la
splendeur de son domaine.
Et puis, j'ii la fibre patriotique, vous
-le.savez et me le pardonnez. Je ne demande
.-pas mieux que d'aimer tout le monde, ce
qui est assez difficile, mais avant, tout
!]'aime ce pays qu'ont si tendrement? chan-
Bérânger et Chateaubriand!
Or, sur ceplanisphère Châtelain, qu'on
pourrait aussi appeler le planisphère aux
petits 'drapeaux, la France joue un rôle
plai-
sir, briller bien des fois et un peu par-
tout. ses; nobles couleuf s!
'Somme toute, pour moi, qui ne, voyage
guère qu'à tràvers Paris, ce planisphère
pivat,elain est up joujou géographique,
d,'auta,n.t plus précieux qu'il permet à cla-
çun,.de nous. de faire le Tqut du Monde
sur, un uéridon, après avoir pris place à
bord. d'un fauteuil.
Décidément, sans me compromettre, je,
puis remercier l'auteur, le géographe Cha-
telain, du tour, qu'il nous a fait.
TUIOIILÉE TRIAIM.
Par déci:et impérial, M. Troplong, premier
président de la cour de cassation, est nommé
çj-dsiçient du Sdnat pour l'année 1868.
Sont nommés
Premier vice-président, M. Baudet, sénateur;
Vice-présidents, MM. le maréchal Baraguay
jl'Hîliiers, te maréchal Regna'ult de Saint-Jean
t'Angély, de Royer, Delangle, sénateurs.
Un autra décret impérial décide que l'ensei-
igncinent Eecondaire spécial sera désormais re-
présenté dans le concours général annuel entre
les lycées et collèges de l'empire.
L'Académie des sciences morales et politiques
tiendra sa séance annuelle samedi prochain 88
décembre.
facile, et il se faisait gloire de n'avoir plus
guère de scrupules ni de préjugées.
Il avait, il est vrai, soupçonné Diane de
n'estimer de lui que son titre et sa fortune,
mais il ne s'en étonnait ni ne s'en inquiétait
plus. On lui avait prouvé que l'amour simulé
a des séductions et des charmes que n'a pas
l'amour vrai. A quoi bon, d'ailleurs, analy-
ser {les sentiments? Cherche-t-on, quand on
respire une rose, d'où lui vient son parfum
et quels fumiers^ ont hâté sa floraison? On
jouit du parfum il suffit.
Ainsi songeait Norbert, tout en poussant,
contre toute prudence spn cheval au milieu
Ses voitures qm sillonnaient l'avenue, cher-,
chant des yeux la calèche de Mmadè Mussi-7
dan. Il fallait qu'elle eûtquittéles Champs-
'Ëlysées par une allée latérale, car il ne l'a-
-jeroevait pas.
Mais je retrouverai Diane, murmurait-
il, je là chercherai, je la renverrai, je le yeux;
jlle ne m'a pas oublie, sa voix me l'a dit;
A ce moment, une pensée de salut traversa
Une. femme comme elle, se dit-il, ne
-peut,pardonner franchement certaines offeri-
Quand elle paraît revenir, on a tout à
'.craindre.
'(.'Malheureusement, il ne s'arrêta.pas à «etie
féflexion. Il avait tout oublié., et les pires in-
appris,
̃ ̃iJ.{sfi-&e* talion donnée par la Gaîté au bé-'
néfice de M110 Rouviére, la sœur du regretté ar- j
tiste, aura lieu ce soir avec le concours de la Co-
médie-Fiauçaiso, M.Got en tète, dans le Malade
imaginaire, et celui de M110 Bloch, de l'Ohéra,
dans une scène du Prophète; M11* Judith jouera
trois actes à'Hamlet.
Tous les artistes do Paris seront invités à pa-
raître dans la grande cérémonie du Malade.
M- Adol.ph.e-.Fa.ustin-Hé'lie, avocat, sous-chef
de bureau au ministère de l'intérieur (division
des communes), fils de M. Faustin, de l'Institut,
a été nommé secrétaire en chef du parquet de la
.Cour de cassation, en remplacementgron, nommé couservatéur de la bibliothèque.
Cematin, à; neuf, heures et, demie, le .feu, s'est
manifesté subitement à limprimerie Lakure, rue
de Fleurus, dans un atelier situé au troisième
étage.
La pièce dans laquelle se sont manifestées les
flammes était remplie de journaux de, toutes sor
tes, de publications historiques, etd.; etc. Les
,quatre cents ouvriers employés par la maison
.ont immédiatement essayé d'arrêter le^tprogrés
du feu qui se propageait rapidement,- malgré
leurs efforts.
Les sapeurs-pompiers des diffprents. postes dn
voisinage, avec Je concours d'un détachement de
sergents,de vil-le de l'arrondissement sont arrivés
et ont réussi à éteindre l'incendie. au$bout de
trois quarts d'heure de travail, sans 'qu'on ait eu
à déplorer aucun accident.
Si les recours n'avaient pas été aussi rapides,
et si le feu s'était communiqué à une assez forte
réserve de clichés en plomb, l'établissement tout
entier était compromis.
Le feu avait été mis par des papiers tombés sur
le tuyau tropfortement chauffé d'un calorifère.
Plusieurs ouvrages de luxo. préparas pour les
ventes du jour de l'an ont éte3 la proie des Éam-i
mes, ainsi que h00,000 numéros de journaux. Le,
dommage est évalué approximativement, à une
spiame.de, ÎQ.OQO fr. ̃ &,
Les ouvriers ont repris leurs trarauxjejour
Les obsèques de Georges Kastner, de l'Institut,
ont eu lieti hier, au milieu d'un grand concours
d'artistes et de littérateurs. Les cordons du ;cllar
funèbre que précédait la musique de, la 9° subdi-
vision de la garde nationale, étaient tenus par
MM. Auber, Lefuel, Taylor et Ambroise Tho-
.mas.
Le. deuil était conduit par les deux fils et le
frère de Georges Kaslhoi-. Nous avons. remarqué
parmi les nombreux assistants MM. le général
sénateur Mell'inët de Beauchesne Jouffroy,
-Emile Si^nol, Hippolyte Provos', Gustave Chon-
ques, Félicien David, Pasdeloup, Linanander,
Léon;et Marie Escudier, Edouard Thierry, Der-
val, Lebel, Ernest Villemot, Detfès, etc.etc,
Au cimetière de l'Est, des discours ont été
prononcés par'M:. Lefuel, au nom de l'Académie
des beaux-arts Taylor' pour les artistes musi-
ciens, et A. Ehvart au nom de l'amitié. Après ie
discours religieux.de. M. le passeur Coquerel fils,
la fanfare SAxe a exécuté une élégie sur un ar-
tiste mourant, extraite des Chants de là vie, de
l'illustre défunt, et la belle marche funèbre de
Henri Littolff.
Cette remarquable exécution était dirigée par
M. Thibaut, du (j? régiment de cuirassiers.
Un cocher d'un des omnibus de la ligne de la
Bastille Grenelé, passant hier avec sa voiture
dans la rué des Nonàins-d'Hyêres, fort étroite
comme on sait, voulu't éviter une autr il donna ses chevaux un coup de fouet si violent
que ceux-ci se cabrèrent et montèrent sur le trot-
tQÎr;.l'un d'eux vient se heurter contre la d«vanr
ture d'an grand magasin d'épiceries, et maigre
les efforts du cocher pour le contenir, se démena
tellement que, l'omnibus finit par verser contre la
devanture dont il. brisa toutes les glaces.
Heureusement il n'y avait surl'impériale qu'un
seul voyageur qui se trouvait du côté de la cliaus-
se'e et en a été quitte pour quelques contusions
sans, gravjtë.
Les personnes qui étaient à l'inorieur sont
tombées pêle-mêle les unes sur les autres, et
deux dames se sont évanouies. Personne n'a été
blessé.
L'entrée de l'omnibus dans la boutique y occa-
C'est que le temps est pareil aux tombées
de neige, qui recouvrent et cachent les fan-
ges et les ornières du chemin, le temps ef-
face tout.
Telle était la disposition d'esprit de Nor-
bert, qu'il ne voulut point rejoindre ses amis
'et que, rentré à l'hôtel, il fit annoncer 4,sa
femme qu'il dînerait avec elle.
Il y avait plus de quinze jours que cela ne
lui était arrivé.
Mais à table, son air sombre et ses sour-
cils contractés devaient frapper et alarmer
I Mmo de Ghampdoee..
Souffrez-.vous, monsieur le duc? deman-
da-t-relle. ••i.- .̃
Il était si fortement préoccupé qu'il n'en-
tendit pas la question, et qu'elle, fut obligée
d'insister. ̃•
Etes-vous malade, monsieur le duc ?..
1\ prononça ce non » d'un ton si bwtçtl,
que la pauvre duchesse eut comme la juste
| compreheBsion des sentimentsde son maria
-Comme.il me haîtl. pensa-t-elle, Mais
pourquoi? Je ne lui ai jamais rien fait. Qui
le forçait de deme»4erioa main et de m'é-
îpouser? .•̃
̃ Qu'eût-elle donc dit si elle eût surpris
en ce moment les regards menaçants de son
l ïaarj-?.
sîonna un désordre d'un pittoresque qui délie
toute description.
Le trottoir était jonclré de débris de pots- de
raisiné, de bougies, de sucre, de'ficelle, de cho-
qolat, de cirage, de méJacse,. de poudre insecti-
cide, de conserves, d'oranges, de pruneaux, de
figues et de mille autres denrées que des gamins
officieux s'empressaient do recueillir, sans tenir
blesser.
Les sergents de, ville oint deessé- ^procès* ver-
que m;J, abaudonijant.auxsgaKijns xar..vis celles
de ses denrées qui'était par trop avariées. L'om-
nibus fut relevé et partit auprès que les roya-
Peu .5, furent remontes. Les. ,dtamfs;év,anouieSja-
vaient repris leurs senset tout, finit par rentrer
dans l'ordre après cetléstàtion insolite.
Un'? jeuqçjiîlle ,do;dix-sept dix-huit ans, mise
avec élégance; était, arrêtée devant.ÏQ magasin du
mârc'and do'tâlyàc 'qui' tait' l'angle du boulevard
de la Chapelle et de 'la rue Rochechouart..To'ut;à
coup un passant lui assène un violent coup de
canije sur la tête, et la jéùne fiUe tombe étendue
sans connaissance.
A ce moment, son père qu'elle attendait soVt
du bureau do tabac ou il était entré pour s'ap-
provisionner, et, vivement ému de l'état de sa
fille, s'empresse, de la relever.
Celle-ci, revenue A elle, désigne son agresseur
qui était resté là, stupéfait, â la suite de son acte
brutalité.
Des>explications qui suivirent, il résulta qu'une
grande ressemblance existe entre la jeune.demoi-
sello et la femme de celui qui l'avait frappée; que
fcette dernière avait abandonné le domicile conju-
gal depuis quelques jodrs, et qUe,'Ce:monsieur, se confondît ;en,- excuses, donna
son adresse et son nom au père de la victime, en'
cas de réclamations ultérieures.
L'état de la jeune personne n'inspire -heureu-
sement aucune crainte,
ha..Liberté relève une épitaphe gravée sur une
tombe'du cimetière Montmartre'
ICI REPOSE
• CHARLES
A dix-huit ans, il gagnait 4,800 francs.
Le temp^çst redevenu sec et,clair;; le thermo-
Nous avions annoncé, au, mois de septembre
dernier, d'après la Gaxette des Tribunaux,
qu'une descente avait eu lieu chez,,Mlle Ch. Rey,
à Ba^ignolles, qui aurait fait habituellement jouer
Après une longue et minutieuse enquête sur
les faits indiqués, une ordonnance de non-lieu à
été rendue en faveur de M"e Rey.
Les obsèques de, M. le général Poncelet, mein-
bre de l'Académie des sciences, grandrofficier de
la Légion d'honneur, ont eu lieu aujourd'hui.
M. Villa, baryton italien, va donner, d la salle
Herz, une série .de concerts.
H. Villa, exécutant hors ligne, s'accompagne
lui-même etchanie danscinq langues différentes
français, anglais, italien, écossais, espagnol. Ses
concerts seront de véritables soirées cosmopo-
lites.
Il Il. quelques mois, M. Villa partageait les
succès de la Carlbtta Patti sur lascêne de Co-
veut-Gardeh,
M. Villa vient d'engager des artistes très dis-
tinguéspourson premier concert, qui aura lieu au
commencement, de janvier, Mme Marie Sasso et
Mme perdit dernièrement un bracelet de
gwind prix. Elle pensait l'avoir. laissé tomber
dans sa loge aux Italiens, et le fit réclamer à l'ad-
ministration. On ne retrouva rien. Mine re-
gardait son bracelet comme perdu, quand elle
vit apparàttre une pauvre femme à laquelle elle
achète souvent dès violettes à la porte des théâ-
tres.' • ̃ •
Voilà votre bracelet, madame.
L'autre soir, ma petite était avec moi quand
vous m'avez acheté des fleurs, et que votre bra-
oelet est tombé; elle l'a pris pour s'amuser, I
qu'il eût éprouvé une épouvantable jouissan-
ce à la fouler aux pieds.
La pauvre femme pâlissait à l'idée qu'il
allait passer la soirée près d'elle, quand .tout*
4. coup, avant, la fin dudîner,il donna l'ordre
d'atteler son oqupé. Il venait de songer qu'in-
failliblement, au cercle, il trouverait quel-
qu'un qui lui apprendrait la demeure de Mme
deMussidan.̃̃
Et sans même prendre là peine de cher-
cher un-,prétexte, il salua cérémonieusement
'sa femme sortit.
personne encore n'était arrivé au cercle
personne, sauf le JjaronDusourd. C'était un
gros homme curieux et bavard, sachant tout,
«e mêlant de tout, qui ne manquait pas d'es-
1 prit, capable de faire battre des montagnes,
personnage.problématique comme sa baron-
nie, fort riche d'ailleurs, et qu'on avait sur-
nommé «La Gazette».
C'est au :baron que Norbert s'adressa, et
Encore uni. fit-U. Comment, vous
aussi, mon, .cher duc, vous voici amoureux
de la divine vicomtesse?.
Norbert .devhjt cramoisi, .ILn'avait pn en-
core se déshabituer de rougir.
>- Oh I. il, n'y a pas de honte à. cela, dit
gravement le gros homme. Veus ne seriez
pas lepremier à qui Mmo d^jMussïdan met-
Alors la brave femma raconta comment l'en-
fant avait caché iêtiijou, afin d'en faire une belle
ceinture pour sa poupée comment elle, la mè-
re, avait trouvé le joyau comment sa fille lut
avait tout avoué; comment elle rapportait cela
si tard, l'ayanlti-ouvé la voillo seulement dans le
lit que la petite partageait avec sa poupée; elle-
ajouta qu'il lui avait fallu aussi le temps de dé-
couvrir l'adresse de la dame' charitable qui lui
achetait toujours des fleurs; enFn, la pauvre
femme ne songeait qu'à s'excuser. Mmo lui
donna une bonne récompense, à laquelle elle
joignit même une petite pièce d'or pour acheter
uno poupée à l'enfant.
"tm employé aux recettes d'une maison de com-
merce était rentré fort tard, un de ces jours der-
niers, chez ses parents, où il demeure, et qui
tiennent un restaurant.
Après diner, il régla son compte et alla se cou-
cher en laissant le sac de toile avec l'argent et
son carnet avec les billets* sur la table de Parriê-
re-pièce du restaurant. Le lendemain, au mo-
ment de sortir, le jeune homme s'aperçut avec
stupéfaction que les billets avaient disparu. On
cherche, on examine rien ne peut expliquer
cette disparition; aucune effraction n'a eu lieu,
et personne ne peut avoir pénètre dans la pièce..
Cependant, le père du jeune homme s'occujîifli^
de réunir la somme nécessaire pour remplacer,
les valeurs disparues, car il ne voulait pas que
l'ombre d'un soupçon planât sur son fils.
Sur ces entrefaites, un habitué venu pour
prendre son déjeuner, entendit raconter l'aven-
ture et émit l'avis que le voleur pourrait bien
n'être autre qu!un rat. Frappé de,l'idée, le jeu-
ne homme court à la trappe de la cave,, à la-
quelle il se souvient qu'il y a une trouée faite
depuis quelque temps par ces rongeurs il la
soulève tout haletant etdescend précipitamment,
cherche partout et finit par, retrouver la liasse de
billets avec le rat, noyé dans une terrine; d'huile
dans laquelle' il était tombe sans douté de réscà-
lie,r en se sauvant, sans avoir pu s'en retirer.
Le jeune homme romônta, transporté de joie,
avec ses billets huileux,' mais qui n'en conser-
vent paï moins leur valeur.
Z^es Travaux d.© I^airis
Suite de la nomenclature des rues deParisdont
le nom est chapgé
Noins ancions Noms nouveaux
hO ARRONDISSEMENT
Rue Guillaume. Rue Budé.
RuèduPùïts Riie Aubriot.
RuederOrme (partie com-
prise entre la place de
î'Ai'senat et la rue St-
Antoine) k. Rue Jacques.,Coeur.
Quai de la Grève Quai de 1- Hôtel-de
Ville.
Rue des Barres. Rue de l'Ave-Maria.
Ruede l'Ormefpartiecom-
prise entre la rue:Mor-
nay et la place de l'Ar-
senal) Rue de l'Arsenal.
5° ARRONDISSEMENT
Place Saint- Victor Plape Jussieu..
Impasse d'Amboise Impasse Maubert.
Impasse St-Dominique.. Impasse Royer Col-
lard.
Rue de la Fontaine. -Rue de la Pitié.
Rue des Prêtres Saint- Rue Saint- Etienne-du-
Etienne-du-Mont. Mont.
Rue des Mathurins-St-
Jacques Rue Du Sommerard.
Rue du Petit-Moine.(par-^
tie comprise entre les'
rues Scripibn et de la
Collégiale. Rué Vesale.
Rue des Postes. Rue Lhomond.
Rue duPuits-qui-parle. RueAmyot.
Rue Neuve-Saint- Jïtien-
ne-du-Mont. Rue Rollin.
RueSt-Thomas-d'Enfer. Rue Malebranche.
Rue des Poules. Rue Laromiguiére.
Rue des Maçons Sor-
bonne Rue Champollion.
connaissance, le. le combien seriez-vous
1 Mettons le cinquième.
Le cinquième j.
Juste 1. faut-il vous ésumérer les vie-
t times? D'abord, Mussidan; il a épouse, lui.
¡ Puis, le plus jeune des Sairmeuse, puis Clai-
rin, puis Georges de Croisenois. Vous le
1 voyez, elle mène son char à quatre, vous, on
I vous mettra en arbalète.
Impatienté, Norbert .tourna le dos au ba-
ron, qui ne s'en offensa pas, habitué qu'il
était à ces procédés. Même le gros hommes
riait dans ses favori^, de la malice qu'il avait
eue de ne pas répondre.
C'était une leçon pour Norbert; il- résolut
de s'en remettre au hasard, et le hasard ne
lui fit pas défaut. Le hasar.d est toujours
exact, quand- on s'engage dans une entreprise
funeste, et qu'il pourrait la faire manquer.
Le lendemain même, aux Champs-Elysées,
Norbert rencontra, Mine de Mussidan, et il la
retrouva pareillement les; jours qui suivirent.
A chaque rencontre, ils avaient échangé
quelques mots, et au commencement de la
semaine sai van te, après bien des hésitations,
Diane finissait par promettre àNorbert que le
lendemain, à trois heures, elle ferait arrêter
sa calèche près du bois, qu'elle descendrait
comme pour marcher, un peu, et Qu'elle lui
aceordëraifevune entrevue.
Le Petit Journal.,
moitié, à ^ûoins qu'on vous ait crie bis à
votre pïernier retour. •
La miracle est résolu. un train de j
plaisir le mot est consacré au-
tour du monde à prix réduits, qui
chaque mois, avec validité pour un an,
vous conduira moyennant quelques mille
fran££, enptemiéres, du houlevajdde l'HÔ-
pital au boulevard Mazas. en faisant le
grcQtd. tour. naturellement le tour du
-L'indication de cette merveille-là eût
J3TÛ trouver place à l'Exposition univer-
çsfsUe-
.Le planisphère Chateloin indique ces
routes autour du monde. Cette carte de
"voies de communications universelles; a-
Tec son immensité de faits et de détails,
cet aspect synoptique du monde que nous
̃ habitons peut et doit intéresser les écoliers
de tous les âges, les industriels en tous
genres mais elle me plaît à moi, surtout
parc-- quelle est tout un poème. Je com-
prends que les Allemands l'aient Imitée et
la jalousent elle fait rêver. C'est un grand
'livre plein de pages saisissantes qu'on n'a
pas la peine de retourner. Je la voudrais
affichée sur le mur de toutes les salles
pieusement consacrées à l'instruction po-
:pu!aire elle est faite Pour relever l'hom-
me ses propres yeux en lui-montrant la
splendeur de son domaine.
Et puis, j'ii la fibre patriotique, vous
-le.savez et me le pardonnez. Je ne demande
.-pas mieux que d'aimer tout le monde, ce
qui est assez difficile, mais avant, tout
!]'aime ce pays qu'ont si tendrement? chan-
Bérânger et Chateaubriand!
Or, sur ceplanisphère Châtelain, qu'on
pourrait aussi appeler le planisphère aux
petits 'drapeaux, la France joue un rôle
plai-
sir, briller bien des fois et un peu par-
tout. ses; nobles couleuf s!
'Somme toute, pour moi, qui ne, voyage
guère qu'à tràvers Paris, ce planisphère
pivat,elain est up joujou géographique,
d,'auta,n.t plus précieux qu'il permet à cla-
çun,.de nous. de faire le Tqut du Monde
sur, un uéridon, après avoir pris place à
bord. d'un fauteuil.
Décidément, sans me compromettre, je,
puis remercier l'auteur, le géographe Cha-
telain, du tour, qu'il nous a fait.
TUIOIILÉE TRIAIM.
Par déci:et impérial, M. Troplong, premier
président de la cour de cassation, est nommé
çj-dsiçient du Sdnat pour l'année 1868.
Sont nommés
Premier vice-président, M. Baudet, sénateur;
Vice-présidents, MM. le maréchal Baraguay
jl'Hîliiers, te maréchal Regna'ult de Saint-Jean
t'Angély, de Royer, Delangle, sénateurs.
Un autra décret impérial décide que l'ensei-
igncinent Eecondaire spécial sera désormais re-
présenté dans le concours général annuel entre
les lycées et collèges de l'empire.
L'Académie des sciences morales et politiques
tiendra sa séance annuelle samedi prochain 88
décembre.
facile, et il se faisait gloire de n'avoir plus
guère de scrupules ni de préjugées.
Il avait, il est vrai, soupçonné Diane de
n'estimer de lui que son titre et sa fortune,
mais il ne s'en étonnait ni ne s'en inquiétait
plus. On lui avait prouvé que l'amour simulé
a des séductions et des charmes que n'a pas
l'amour vrai. A quoi bon, d'ailleurs, analy-
ser {les sentiments? Cherche-t-on, quand on
respire une rose, d'où lui vient son parfum
et quels fumiers^ ont hâté sa floraison? On
jouit du parfum il suffit.
Ainsi songeait Norbert, tout en poussant,
contre toute prudence spn cheval au milieu
Ses voitures qm sillonnaient l'avenue, cher-,
chant des yeux la calèche de Mmadè Mussi-7
dan. Il fallait qu'elle eûtquittéles Champs-
'Ëlysées par une allée latérale, car il ne l'a-
-jeroevait pas.
Mais je retrouverai Diane, murmurait-
il, je là chercherai, je la renverrai, je le yeux;
jlle ne m'a pas oublie, sa voix me l'a dit;
A ce moment, une pensée de salut traversa
Une. femme comme elle, se dit-il, ne
-peut,pardonner franchement certaines offeri-
Quand elle paraît revenir, on a tout à
'.craindre.
'(.'Malheureusement, il ne s'arrêta.pas à «etie
féflexion. Il avait tout oublié., et les pires in-
appris,
̃ ̃iJ.{sfi-&e* talion donnée par la Gaîté au bé-'
néfice de M110 Rouviére, la sœur du regretté ar- j
tiste, aura lieu ce soir avec le concours de la Co-
médie-Fiauçaiso, M.Got en tète, dans le Malade
imaginaire, et celui de M110 Bloch, de l'Ohéra,
dans une scène du Prophète; M11* Judith jouera
trois actes à'Hamlet.
Tous les artistes do Paris seront invités à pa-
raître dans la grande cérémonie du Malade.
M- Adol.ph.e-.Fa.ustin-Hé'lie, avocat, sous-chef
de bureau au ministère de l'intérieur (division
des communes), fils de M. Faustin, de l'Institut,
a été nommé secrétaire en chef du parquet de la
.Cour de cassation, en remplacement
Cematin, à; neuf, heures et, demie, le .feu, s'est
manifesté subitement à limprimerie Lakure, rue
de Fleurus, dans un atelier situé au troisième
étage.
La pièce dans laquelle se sont manifestées les
flammes était remplie de journaux de, toutes sor
tes, de publications historiques, etd.; etc. Les
,quatre cents ouvriers employés par la maison
.ont immédiatement essayé d'arrêter le^tprogrés
du feu qui se propageait rapidement,- malgré
leurs efforts.
Les sapeurs-pompiers des diffprents. postes dn
voisinage, avec Je concours d'un détachement de
sergents,de vil-le de l'arrondissement sont arrivés
et ont réussi à éteindre l'incendie. au$bout de
trois quarts d'heure de travail, sans 'qu'on ait eu
à déplorer aucun accident.
Si les recours n'avaient pas été aussi rapides,
et si le feu s'était communiqué à une assez forte
réserve de clichés en plomb, l'établissement tout
entier était compromis.
Le feu avait été mis par des papiers tombés sur
le tuyau tropfortement chauffé d'un calorifère.
Plusieurs ouvrages de luxo. préparas pour les
ventes du jour de l'an ont éte3 la proie des Éam-i
mes, ainsi que h00,000 numéros de journaux. Le,
dommage est évalué approximativement, à une
spiame.de, ÎQ.OQO fr. ̃ &,
Les ouvriers ont repris leurs trarauxjejour
Les obsèques de Georges Kastner, de l'Institut,
ont eu lieti hier, au milieu d'un grand concours
d'artistes et de littérateurs. Les cordons du ;cllar
funèbre que précédait la musique de, la 9° subdi-
vision de la garde nationale, étaient tenus par
MM. Auber, Lefuel, Taylor et Ambroise Tho-
.mas.
Le. deuil était conduit par les deux fils et le
frère de Georges Kaslhoi-. Nous avons. remarqué
parmi les nombreux assistants MM. le général
sénateur Mell'inët de Beauchesne Jouffroy,
-Emile Si^nol, Hippolyte Provos', Gustave Chon-
ques, Félicien David, Pasdeloup, Linanander,
Léon;et Marie Escudier, Edouard Thierry, Der-
val, Lebel, Ernest Villemot, Detfès, etc.etc,
Au cimetière de l'Est, des discours ont été
prononcés par'M:. Lefuel, au nom de l'Académie
des beaux-arts Taylor' pour les artistes musi-
ciens, et A. Ehvart au nom de l'amitié. Après ie
discours religieux.de. M. le passeur Coquerel fils,
la fanfare SAxe a exécuté une élégie sur un ar-
tiste mourant, extraite des Chants de là vie, de
l'illustre défunt, et la belle marche funèbre de
Henri Littolff.
Cette remarquable exécution était dirigée par
M. Thibaut, du (j? régiment de cuirassiers.
Un cocher d'un des omnibus de la ligne de la
Bastille Grenelé, passant hier avec sa voiture
dans la rué des Nonàins-d'Hyêres, fort étroite
comme on sait, voulu't éviter une autr
que ceux-ci se cabrèrent et montèrent sur le trot-
tQÎr;.l'un d'eux vient se heurter contre la d«vanr
ture d'an grand magasin d'épiceries, et maigre
les efforts du cocher pour le contenir, se démena
tellement que, l'omnibus finit par verser contre la
devanture dont il. brisa toutes les glaces.
Heureusement il n'y avait surl'impériale qu'un
seul voyageur qui se trouvait du côté de la cliaus-
se'e et en a été quitte pour quelques contusions
sans, gravjtë.
Les personnes qui étaient à l'inorieur sont
tombées pêle-mêle les unes sur les autres, et
deux dames se sont évanouies. Personne n'a été
blessé.
L'entrée de l'omnibus dans la boutique y occa-
C'est que le temps est pareil aux tombées
de neige, qui recouvrent et cachent les fan-
ges et les ornières du chemin, le temps ef-
face tout.
Telle était la disposition d'esprit de Nor-
bert, qu'il ne voulut point rejoindre ses amis
'et que, rentré à l'hôtel, il fit annoncer 4,sa
femme qu'il dînerait avec elle.
Il y avait plus de quinze jours que cela ne
lui était arrivé.
Mais à table, son air sombre et ses sour-
cils contractés devaient frapper et alarmer
I Mmo de Ghampdoee..
Souffrez-.vous, monsieur le duc? deman-
da-t-relle. ••i.- .̃
Il était si fortement préoccupé qu'il n'en-
tendit pas la question, et qu'elle, fut obligée
d'insister. ̃•
Etes-vous malade, monsieur le duc ?..
1\ prononça ce non » d'un ton si bwtçtl,
que la pauvre duchesse eut comme la juste
| compreheBsion des sentimentsde son maria
-Comme.il me haîtl. pensa-t-elle, Mais
pourquoi? Je ne lui ai jamais rien fait. Qui
le forçait de deme»4erioa main et de m'é-
îpouser? .•̃
̃ Qu'eût-elle donc dit si elle eût surpris
en ce moment les regards menaçants de son
l ïaarj-?.
sîonna un désordre d'un pittoresque qui délie
toute description.
Le trottoir était jonclré de débris de pots- de
raisiné, de bougies, de sucre, de'ficelle, de cho-
qolat, de cirage, de méJacse,. de poudre insecti-
cide, de conserves, d'oranges, de pruneaux, de
figues et de mille autres denrées que des gamins
officieux s'empressaient do recueillir, sans tenir
blesser.
Les sergents de, ville oint deessé- ^procès* ver-
que m;J, abaudonijant.auxsgaKijns xar..vis celles
de ses denrées qui'était par trop avariées. L'om-
nibus fut relevé et partit auprès que les roya-
Peu .5, furent remontes. Les. ,dtamfs;év,anouieSja-
vaient repris leurs senset tout, finit par rentrer
dans l'ordre après cetléstàtion insolite.
Un'? jeuqçjiîlle ,do;dix-sept dix-huit ans, mise
avec élégance; était, arrêtée devant.ÏQ magasin du
mârc'and do'tâlyàc 'qui' tait' l'angle du boulevard
de la Chapelle et de 'la rue Rochechouart..To'ut;à
coup un passant lui assène un violent coup de
canije sur la tête, et la jéùne fiUe tombe étendue
sans connaissance.
A ce moment, son père qu'elle attendait soVt
du bureau do tabac ou il était entré pour s'ap-
provisionner, et, vivement ému de l'état de sa
fille, s'empresse, de la relever.
Celle-ci, revenue A elle, désigne son agresseur
qui était resté là, stupéfait, â la suite de son acte
brutalité.
Des>explications qui suivirent, il résulta qu'une
grande ressemblance existe entre la jeune.demoi-
sello et la femme de celui qui l'avait frappée; que
fcette dernière avait abandonné le domicile conju-
gal depuis quelques jodrs, et qUe,'
son adresse et son nom au père de la victime, en'
cas de réclamations ultérieures.
L'état de la jeune personne n'inspire -heureu-
sement aucune crainte,
ha..Liberté relève une épitaphe gravée sur une
tombe'du cimetière Montmartre'
ICI REPOSE
• CHARLES
A dix-huit ans, il gagnait 4,800 francs.
Le temp^çst redevenu sec et,clair;; le thermo-
Nous avions annoncé, au, mois de septembre
dernier, d'après la Gaxette des Tribunaux,
qu'une descente avait eu lieu chez,,Mlle Ch. Rey,
à Ba^ignolles, qui aurait fait habituellement jouer
Après une longue et minutieuse enquête sur
les faits indiqués, une ordonnance de non-lieu à
été rendue en faveur de M"e Rey.
Les obsèques de, M. le général Poncelet, mein-
bre de l'Académie des sciences, grandrofficier de
la Légion d'honneur, ont eu lieu aujourd'hui.
M. Villa, baryton italien, va donner, d la salle
Herz, une série .de concerts.
H. Villa, exécutant hors ligne, s'accompagne
lui-même etchanie danscinq langues différentes
français, anglais, italien, écossais, espagnol. Ses
concerts seront de véritables soirées cosmopo-
lites.
Il Il. quelques mois, M. Villa partageait les
succès de la Carlbtta Patti sur lascêne de Co-
veut-Gardeh,
M. Villa vient d'engager des artistes très dis-
tinguéspourson premier concert, qui aura lieu au
commencement, de janvier, Mme Marie Sasso et
Mme perdit dernièrement un bracelet de
gwind prix. Elle pensait l'avoir. laissé tomber
dans sa loge aux Italiens, et le fit réclamer à l'ad-
ministration. On ne retrouva rien. Mine re-
gardait son bracelet comme perdu, quand elle
vit apparàttre une pauvre femme à laquelle elle
achète souvent dès violettes à la porte des théâ-
tres.' • ̃ •
Voilà votre bracelet, madame.
L'autre soir, ma petite était avec moi quand
vous m'avez acheté des fleurs, et que votre bra-
oelet est tombé; elle l'a pris pour s'amuser, I
qu'il eût éprouvé une épouvantable jouissan-
ce à la fouler aux pieds.
La pauvre femme pâlissait à l'idée qu'il
allait passer la soirée près d'elle, quand .tout*
4. coup, avant, la fin dudîner,il donna l'ordre
d'atteler son oqupé. Il venait de songer qu'in-
failliblement, au cercle, il trouverait quel-
qu'un qui lui apprendrait la demeure de Mme
deMussidan.̃̃
Et sans même prendre là peine de cher-
cher un-,prétexte, il salua cérémonieusement
'sa femme sortit.
personne encore n'était arrivé au cercle
personne, sauf le JjaronDusourd. C'était un
gros homme curieux et bavard, sachant tout,
«e mêlant de tout, qui ne manquait pas d'es-
1 prit, capable de faire battre des montagnes,
personnage.problématique comme sa baron-
nie, fort riche d'ailleurs, et qu'on avait sur-
nommé «La Gazette».
C'est au :baron que Norbert s'adressa, et
Encore uni. fit-U. Comment, vous
aussi, mon, .cher duc, vous voici amoureux
de la divine vicomtesse?.
Norbert .devhjt cramoisi, .ILn'avait pn en-
core se déshabituer de rougir.
>- Oh I. il, n'y a pas de honte à. cela, dit
gravement le gros homme. Veus ne seriez
pas lepremier à qui Mmo d^jMussïdan met-
Alors la brave femma raconta comment l'en-
fant avait caché iêtiijou, afin d'en faire une belle
ceinture pour sa poupée comment elle, la mè-
re, avait trouvé le joyau comment sa fille lut
avait tout avoué; comment elle rapportait cela
si tard, l'ayanlti-ouvé la voillo seulement dans le
lit que la petite partageait avec sa poupée; elle-
ajouta qu'il lui avait fallu aussi le temps de dé-
couvrir l'adresse de la dame' charitable qui lui
achetait toujours des fleurs; enFn, la pauvre
femme ne songeait qu'à s'excuser. Mmo lui
donna une bonne récompense, à laquelle elle
joignit même une petite pièce d'or pour acheter
uno poupée à l'enfant.
"tm employé aux recettes d'une maison de com-
merce était rentré fort tard, un de ces jours der-
niers, chez ses parents, où il demeure, et qui
tiennent un restaurant.
Après diner, il régla son compte et alla se cou-
cher en laissant le sac de toile avec l'argent et
son carnet avec les billets* sur la table de Parriê-
re-pièce du restaurant. Le lendemain, au mo-
ment de sortir, le jeune homme s'aperçut avec
stupéfaction que les billets avaient disparu. On
cherche, on examine rien ne peut expliquer
cette disparition; aucune effraction n'a eu lieu,
et personne ne peut avoir pénètre dans la pièce..
Cependant, le père du jeune homme s'occujîifli^
de réunir la somme nécessaire pour remplacer,
les valeurs disparues, car il ne voulait pas que
l'ombre d'un soupçon planât sur son fils.
Sur ces entrefaites, un habitué venu pour
prendre son déjeuner, entendit raconter l'aven-
ture et émit l'avis que le voleur pourrait bien
n'être autre qu!un rat. Frappé de,l'idée, le jeu-
ne homme court à la trappe de la cave,, à la-
quelle il se souvient qu'il y a une trouée faite
depuis quelque temps par ces rongeurs il la
soulève tout haletant etdescend précipitamment,
cherche partout et finit par, retrouver la liasse de
billets avec le rat, noyé dans une terrine; d'huile
dans laquelle' il était tombe sans douté de réscà-
lie,r en se sauvant, sans avoir pu s'en retirer.
Le jeune homme romônta, transporté de joie,
avec ses billets huileux,' mais qui n'en conser-
vent paï moins leur valeur.
Z^es Travaux d.© I^airis
Suite de la nomenclature des rues deParisdont
le nom est chapgé
Noins ancions Noms nouveaux
hO ARRONDISSEMENT
Rue Guillaume. Rue Budé.
RuèduPùïts Riie Aubriot.
RuederOrme (partie com-
prise entre la place de
î'Ai'senat et la rue St-
Antoine) k. Rue Jacques.,Coeur.
Quai de la Grève Quai de 1- Hôtel-de
Ville.
Rue des Barres. Rue de l'Ave-Maria.
Ruede l'Ormefpartiecom-
prise entre la rue:Mor-
nay et la place de l'Ar-
senal) Rue de l'Arsenal.
5° ARRONDISSEMENT
Place Saint- Victor Plape Jussieu..
Impasse d'Amboise Impasse Maubert.
Impasse St-Dominique.. Impasse Royer Col-
lard.
Rue de la Fontaine. -Rue de la Pitié.
Rue des Prêtres Saint- Rue Saint- Etienne-du-
Etienne-du-Mont. Mont.
Rue des Mathurins-St-
Jacques Rue Du Sommerard.
Rue du Petit-Moine.(par-^
tie comprise entre les'
rues Scripibn et de la
Collégiale. Rué Vesale.
Rue des Postes. Rue Lhomond.
Rue duPuits-qui-parle. RueAmyot.
Rue Neuve-Saint- Jïtien-
ne-du-Mont. Rue Rollin.
RueSt-Thomas-d'Enfer. Rue Malebranche.
Rue des Poules. Rue Laromiguiére.
Rue des Maçons Sor-
bonne Rue Champollion.
connaissance, le. le combien seriez-vous
1 Mettons le cinquième.
Le cinquième j.
Juste 1. faut-il vous ésumérer les vie-
t times? D'abord, Mussidan; il a épouse, lui.
¡ Puis, le plus jeune des Sairmeuse, puis Clai-
rin, puis Georges de Croisenois. Vous le
1 voyez, elle mène son char à quatre, vous, on
I vous mettra en arbalète.
Impatienté, Norbert .tourna le dos au ba-
ron, qui ne s'en offensa pas, habitué qu'il
était à ces procédés. Même le gros hommes
riait dans ses favori^, de la malice qu'il avait
eue de ne pas répondre.
C'était une leçon pour Norbert; il- résolut
de s'en remettre au hasard, et le hasard ne
lui fit pas défaut. Le hasar.d est toujours
exact, quand- on s'engage dans une entreprise
funeste, et qu'il pourrait la faire manquer.
Le lendemain même, aux Champs-Elysées,
Norbert rencontra, Mine de Mussidan, et il la
retrouva pareillement les; jours qui suivirent.
A chaque rencontre, ils avaient échangé
quelques mots, et au commencement de la
semaine sai van te, après bien des hésitations,
Diane finissait par promettre àNorbert que le
lendemain, à trois heures, elle ferait arrêter
sa calèche près du bois, qu'elle descendrait
comme pour marcher, un peu, et Qu'elle lui
aceordëraifevune entrevue.
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