Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1867-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1867 01 septembre 1867
Description : 1867/09/01 (Numéro 16 4). 1867/09/01 (Numéro 16 4).
Description : Note : numérotation incomplète. Note : numérotation incomplète.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5897556
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
Le Petit Journal
Car il n'a jamais guéri personne, ce boa
manufacturier, soit du Zeste, soit de la
soit du regard.
/̃•̃ J'ai voulu savoir comment M. Dùfayet
avait été amené à croire au pouvoir du
zouave Jacob.
Vous voyez, mon cher lectéur, que je
me suis livré à une consciencieuse en-
quête.
Je suis de ceux qui croient que tout
chroniqueur doit avoir sa police, son cen-
tre de renseignements. non-seulement
pour être très informé mais aussi pour
éviter le danger de fausses nouvelles.
Et voici ce qui m'a été affirmé
M. Dufayet connaissait Jacob paur l'a-
voir rencontré au camp de Châlons.
A la levée du camp, le zouave reçut une
invitation à dîner chez M. Dufayet.
Le 'service de la table était un peu lent.
Il y avait une bonne raison pour cela.
La cuisinière* de M. Dufayet. bonne mè-
re de était malade, bien qu'il n'y
parût guère, à moins qu'on ïïe l'examinât
très attentivement.
Elle avait les mains énormément gon-
flées. et ne pouvait travailler qu'avec
une grande difficulté.
Jacob dit alors
Voilà une brave femme qui a allaité
un enfant, et n'aura pas pris de précau-
tion en le sevrant. Son lait lui est tom-
bé dans les bras.
Jacob guérit la bonne. qei s'en alla
de droite et de gauche porter la bonne
nouvelle et raconter sa guérison miracu-
leuse,
Ce qui amenda au zouave des solliciteurs
de santé bien avant qu'un seul journal de
Paris se soit occupé, de son prétendu pres-
tige.
Je ne suis point» un juge d'instruction
ayant pouvoir de faire transcrire les té-
moignages que je recueille par un greffier
assermenté.. et de faire signer à chaque
témoin sa déposition ne varietur.
Je reproduis purement et simplement
les documents que j'ai recueillis, pour l'a-
musement' ou l'édification de mes lec-
teurs.
Bien avant que je ne songeasse • m'oc-
cuper de Jacob, un collaborateur que j'ai
déjà cité dans mon article précédent, M.
Escoffier, lui avait fait de' nombreuses vi-
sites.
Je. sais qu'Escoffier est méridional, a-
moureux du merveilleux, et qu'il a le bon-
heur d'être jeune. c'est-à-dire croyant,
ce qui ne veut pas toujours dire crédule.
Mais je- sais aussi que c'est un esprit
clairvoyant, un témoin loyal,
Et voici ce qu'il m'a lui-même raconté
«Lorsque Jacob estsous l'impression ma-
gnétique sa figure se transforme,- ses yeux
brillent. »
On m'avait prié de lui demander un
tour de faveur pour la femme d'un des
employés supérieurs du Petit Journal. Il
me répondit
Ce n'est pas possible. Que cette dame
prenne un numéro je ne connais ni riche,
,nj pauvre; tous les malades sont-égaux.
» Cependant j'insistai, disant:
bable sang-froid de l'homme qui, ayant un
but, va droit vers ce but, comme le boulet
que n'arrêtent ni ne font dévier les brancha-
ges ni les broussailles.
Monsieur le marquis; commença-t-il,
lorsque Ccoisenois fut assis, je ne vous lais-
serai pas une minute d'incertitude. Toute
diplomatie serait puérile entre gens comme
nous.
Ce pluriel parut si singulier à M. de Croi-
senois, que c'est avec une nuance très accu-
sée de persifflage qu'il répondit
Vous me .flattez, cher maître.
Plus attentif, le léger marquis eût remar-
qué le mouvement des lunettes de B. Masca-
rot, mouvement qui signifiait clairement
Vous me faites pitié
Hortebize prétendait que les lunettes. de
l'honorable placeur étaient « parlantes, » et
il avait raison.
C'est vainement que des fourbes illustres,
redoutant la trahison du regard, dissimulent
leurs yeux sous des verres épaïs. Les lunet-
tes, à la longue, font comme partie de qui les
porte elles vivent, pour ainsi dire, elles tira-
vaillent, elles finissent par avouer ce qu'a-
vouerait l'oeil qu'elles cachent.
-Je vous confesserai sans ambages, mon-
sieur le marquis, reprit le placeur, que votre
mariage est conclu si nous le voulons, mes
associes et moi. Nous pouvons vous garantir
Ce serait un acte d'humanité. d'au-
tant plus-que je crois sa maladie de telle;
nature, que probablement vous ne pour-
riez rien pour elle.
» A ce moment, Jacob tomba littérale-
ment en arrêt, les deux yeux braqués sur
ma poitrine et me dit
Je la vois, cette femme elle a le siège
de son mal là{et il mettait la. main sur le
côté); cela lui donne des contractions ner-
veuses qui la, font horriblement souffrir
tout par là (et il indiquait avec la main
depuis le cou jusqu'à la ceinture).
» Et se relevant, il me dit
Est-ce cela? ̃
Je n'en sais absolument rien, lui ré-
pondis-je tout étonné. Je n'ai jamais vu
cette dame et je ne sais pas quelle est sa
maladie. Je m'informerai.
» Le lendemain; le mari confirmait le
dire de Jacob et ajoutait
Nous avons eu, il y a huit' jours, une
consultation de médecins. Après avoir bien
consulté, bien palpé, bien cherché, ces
messieurs ont déclaré que le siège de la
maladie était au côté, sans pouvoir tomber
d'accord sur la nature du mal. »
Depuis le temps que j'ai mis entre mon
premier et mon second article sur le zoua-
ve Jacob, un incident s'est produit.
Il a interrompu ses consultations, et le
journal la Patrie en a donné le motif ainsi
qu'il suit
« Hier, àtrois heures, larue de la Roquet-
te, où le zouave Jacob donne ses consulta-
tigns, était encombrée .par une foule en-
core plus considérable que les jours pré-
cédents.
))Vers midi, l'officiérde paix de l'arron-
dissement, M. Lombard, agissant très pro-
bablement en vertu d'instructions de l'au-
torité supérieure, avait fait apposer deux
affiches manuscrites, l'une sur la grille de
l'impasse, l'autre sur la porte d'entrée du
local où le zouave donnait ses consul-
tations.
» Ces affiches annoncent que les séances
sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.
Cette mesure, nous assure-t-on, n'est pas
une interdiction elle est motivée par l'en-
combrement .produit par la foule et les
voitures sur ce point de la rue de la Ro-
quette,
Cet encombrement cause aux bouti-
quiers et aux industriels de L'impasse et à
ceux du voisinage un notable préjudice. Il
devenait impossible à leurs clients de pé-
nétrer chez eux, et ils s'en sont plaints à
qui de droit. »
Depuis ce temps, le zouave n'a point re-
pris ses audiences.
Il s'est dérobé à l'empressement public,
Et tout est rentré dans le caline, dans
cette rue de la Roquette, si Ipaisihle d'or-
j.dinaire.
Depuis cette époque, les journaux qui
avaient raconté les cures de Jacob se sont
tournés contre lui..
Jacob ne veut ni répondre aux journaux
qui l'attaquent, ni donner des renseigne-
'ments d'aucune espèce. Il dit fort simple-
Que les journaux disent ce qu'ils
le concours actif du comte et de la comtesse
de Mussïdan. Reste à obtenir le consente-
ment de la jeune fille.
Croisenois eut un geste magnifique de suf-
•fisance.
Oh l je l'aurai, s'écria- t-il, je m,'en char-
ge. Je lui promettrai les plus beaux chevaux
de Paris, une logo aux Italiens,*un crédit il-
limité chez Van-Klopen, une liberté absolue.
-Pardon! interrompit le docteur; je'crois,
monsieur, que vous faites fausse route.
Mais la confiance en soi de Croisenois était
sans bornes.
Chaque époque a ses moyens de séduc-
tion, fit-il j'ai étudié et pratiqué ceux de la
nôtre. Je réussirai. Ah à une condition,
toutefois, c'est que je serai patrônné par une
personnejoiiissant d'un certain crédit dans
la maison..
Pensez-vous que la vicomtesse de Bois-
d'Ardon soit une marraine convenable ?
Peste!je le crois bien, une parente
I du comte.
Eh bien 1. le jour où nous levoudrons,
Mrao de Bois-d'Ardon appuiera vos préten-
tions et chantera vos louanges.
Le marquis se dressa triomphant.-
En ce cas, s'écria-t-il d'un ton à faire
coiffer sainte Catherine à toutes les héritiè-
res, en ce cas, l'affaire est dans le sac.
Paul se demandait s'il était bien éveillé.
voudjfont, cela m'est. ïndifïéivut. Je vou-
senient et- que Ion no i*i" 1r.1t pa= p*ir
Quoi qu'il que
Ion puisse me faire le reproche d'avoir,
fait de moi-même parler due moi. Je n'em-
pèche personne d'écrire sur mon compte
en bien ou en mal mais je ne veux.rien
dir e ma conscience me suffit.
Durant ce temps., j'ai reçu une quantité
de lettres relatives au zouave guérisseur.
Pour quelques-uns de t mes correspon-
dants, c'est un charlatan, un, fou, un il-
luminé.
Pour quelques autres, c'est un bienfai-
teur de l'humanité qu'il est de mon devoir,
de préconiser.
Je dois crier Hourra selon les uns
Haro selon les autres.
N'en déplaise à mes conseillers offi-
cieux, je ne tomberai dans de ces
travers.
Je crois que les enthousiastes ont fait
au zouave magnétique plus de tort que les
détracteurs. 11 ne se croit pas un sorcier.
J'eu veux pour preuve deux des lettres
que j'ai reçues à ce sujet.
L'une émane d'un photographe, artiste
distingué, qui a fait le portrait de notre
homme.
Monsieur Timothéa Trimm,
Comme vous vous proposez de faire paraître
samédi la biographie du zouave- Jacob, je viens
mettre à votre disposition son portrait, photo-
graphie par moi il y a. trois ans, époque où je le
voyais assez fréquemment.
.Comme homme, il est droit, Intègre, ne faisant
aucune distinction personnelle-du pauvre et du
riche, très désintéresse ii ne .possède absolu-
ment rien et donne ses services' pour. sa satisfac-
tion .personnelle; philantrope, il ne compte pas
sur la reconnaissance il sait parfaitement que
c'est un vain mot. C'est un àpirite. zélé et fer-.
vent. Il n'a, je crois, que peu d'amis, il a le ca-
ractère réprimandeur et dit, souvent aux gens;
d'une façon trop farouche et peu dissimulée, sa
façon de penser, ce qui fait, je crois, que l'on
aime sa connaissance pour ne pas se faire dire
quelques bonnes vérités, car il est tranchant et
concluant.
Quant, ses cures, certainement il en a fait de-
puis longtemps 'et qui ne sont pas contestables.
Mais je crois qu'en ce moment, il y a exagéra-
tion de la part de certains journaux, et qu'jl a été
débordé malgré lui dans ce mouvement extraor-
dinaire dont sa personne est l'objet depuis quel-
ques jours.
• Je lé crois doué d'une grande puissance ma-
gnétique, et que certaines indispositions se prô-
tent plus que d'autres au soulagement qu'il peut
procurer.
Somme toute, c'est un brave et digne garçon,
dévoué pour l'humanité, et le ridicule que cer-
tains journaux cherchent à lui jeter, ne l'empê-
chera pas de continuer t faire le Lien.
Veuillez bien recevoir, monsieur Timoihée
Trimm, mes très respectueuses salutations.
L'autre lettre m'est adressée .par un
homme austère, qui a consacré sa vie au
soulagement des sauffreteux,
Et dont le caractère ne, peut admettre
la possibilité d'un mensonge
du Petit Journal.
Monsieur le rédacteur,
Je me fais un devoir do vous adresser quelques
réflexions au sujet du zouave Jacob, dont le non
a eu tant de retentissement a Paris depuis quel-!
que temps, et je pénse que ma profession par
Quoi! oh lui avait promis une femme ri–
che, à lui, et voici qu'on mariait cet autre
Ces gens-oi, dit-il, outre qu'ils placent
les domestiques des deux sexes et autres,;
m'ont tout l'air de faire fonctionnera moyen-
nant espèces, « la profession matrimoniale. »
Cependant le marquis interrogeait de l'œil
B. Mascaret, hésitant à découvrir toute sa
'pensée.
̃– Oh parlez, encouragea le digne pla-
cîùr, nous sommes entre nous.
Reste donc, 'fit 1\1. Croisenois, à' fixer
le. comment dirai-je?. le courtage, le
droit de commission.
J'allais aborder la question.
Eh bien! mon cherf maître, je n'ai
qu'une parole. Je vous ai dit que je vous
donnerais le quart de la dot, le lendemain du
mariage je vous signerai^des lettres de chan-
ge pour le montant de ce quart.
-Cette fois, Paul croyait comprendre tout à
fait.
Voici le grand mot lâché, pensïïit-il. Si
j'épouse Flavie, j'aurai à partager la dot avec
ces honnêtes messieurs. Je m'explique l'inté-
rêt qu ils me portent et leurs caresses
Mais les offres dy»marquis n'avaient point
paru satisfaire le placeur.
-Nous gommes loin de compte, pronon- j
état et nio'n caractère seront de quoique poids
auprès de vous dans mes appréciations.
Le zouave Jacob ne fait pas d« miracles comme
certains prôueurs, l'ont voulu faire entendre: il
n'a jamais eu-une. semblable, prétention; il dit
lui-même à qui veut l'entendre que la nature l'a
doue d'un grand pouvoir inagnétique-et. que l'in-
fluence seule de ce pouvoir sur certaines natures
de maladies, lui a procuré la douce satisfaction
d'adoucir leurs souffrances, ou du moins d'ap-
porter dans leur état maladif une grande amé-
lioration; ainsi, il repousse loin défini tous les
moyens surnaturels, ou de magie, ou desorcelle-
rjê. Mais si quelques malades, soulagés de leurs
douleurs, et leur suite, la foule ont parlé de
cures extraordinaires et même de miracles, il en
a été puni lui-même et n'a rien fait pour donner
cours à ces bruits.
Mais, parce que ces bruits ont été justemont
démentis, est-ce une raiscn pour jeter le blâme
surle zouave, et tourner ses acte;qui sont em-
preints du pur caractère de la bienfaisance-, en
amère dérision ? Je ne le panse pas, et j'ai vu -avec
beaucoup de peine certains journaux se servir à
son encontre de termes malencontreux en cher-
chant; l'assimiler iL un charlatan.' Il ne mérite
d'être traita ainsi sous at;cun rapport.
Pour mol, j'ai vu plusieurs malades qui onteu
rccours au zouave Jacob, et qui ont été très sou-
lagés de te*ur douleurs, et qui m'ont témoigna
toute la'roconnaissancD. dont ils étaient pénétrés-
pour ce militaire. C'est un fait que. je puis ai'fîr-
.mer en toute assurance, l'ayant constaté" ̃moi-mê-
me de mes propres yeux.
J'ai pensé, monsieur le rédacteur, que ces
faits, attestés par des hommes respectables et
dignes de foi, feraient une impression favorable
sur les gnns-sensés, et qu'il était d'ailleurs juste
et équitable de donner au zouave Jacob un té-
moignage public de l'intérêt que ses actes lui ont
valu auprès d'hommes sérieux, sensés et capa-
bles de l'apprécier.
Je vous prie. dans l'intérêt de Jacob, de vou-
loir bien insérer la présente dans un prochain
numéro de votre journal.
Recevez, monsieur le. rédacteur, l'assurance da
mes sentiments les plus distingués.
Le frère Marie-Auel,
Garde-malades (hommes), domicile,
rue de Fleurus, 3.
On comlrend que les renseignements
écrits, envoyés de toutes parts, ne m'aient
pas suffi. > ̃̃̃ v
J'ai eiwoyé à Versailles, lieu de garni-
son du régiment de Jacob.
J'espérais interroger son camarade de
chambrée, son chef de musique.
Je comptais même demander un mo-
ment d'entretian à M. Lambert, l'éminent
médecin-chirurgien des zouaves de la
garde.
Mais il se produit h Versailles un phé-
nomenesingulier.
La renommée de Jacob est devenue une
gêne pour le beau corps d'élite auquel il
appartient.
Je ne parle pas des officiers qui font in- j
terdire leur porte aux indiscrets.
Les zouaves en promenade sont eux-
mêmes obsédés parles curieux venus non-
seulement dejParis, mais de tous les points
de la Fr ance.
On les arrête pour les interroger sur
les prétendues facultés de leur célèbre ca-
marade.'
On leur parle médecine-, magnétisme,
sciatique et paralysie
Ils sont ahuris par les demandeurs de
renseignements..
Aussi, dès qu'ils voient un bourgeois
qui a l'air de elierclier à les accoster, se
dérobent-ils à ses obséquiosités.
Ce sont surtout ces braves soldats, ter-
reur.des ennemis de la France, qui trou-
Eh bien!je consens à payer en de-
hors, et comptant. ce que je vous dois.
Le placeur locha la tête; au grand déses-
poir de Croisenois, qui reprit
Vous voulez le tiers?. Soit, j'en passe-
rai par là.
Mascarot restait de glace.
Ce n'est pas le tiers qu'il nous faut, dé*
ni même la moitié. La dot entière
ne nous suffirait pas. Vous la garderez donc,
ainsi que ce que je vous ai prête. si nous
nous arrangeons.
Qu'exigez-vous? Parlez. parlez.
L'honorable placeur assura solidement ses
lunettes.-
-Je parlerai, répondit-il, mais avant il
est absolument indispensable que je vous di-
se l'histoire de l'association dont je suis le-
chef.
ÊilILE GABOMAU»
La suite à demain.
MM. les Abonnes des départements
dont l'abonnement expire le 31 août sont
priés de le renouveler immédiatement,
s'ils ne veulent pas éprouver de retard
Car il n'a jamais guéri personne, ce boa
manufacturier, soit du Zeste, soit de la
soit du regard.
/̃•̃ J'ai voulu savoir comment M. Dùfayet
avait été amené à croire au pouvoir du
zouave Jacob.
Vous voyez, mon cher lectéur, que je
me suis livré à une consciencieuse en-
quête.
Je suis de ceux qui croient que tout
chroniqueur doit avoir sa police, son cen-
tre de renseignements. non-seulement
pour être très informé mais aussi pour
éviter le danger de fausses nouvelles.
Et voici ce qui m'a été affirmé
M. Dufayet connaissait Jacob paur l'a-
voir rencontré au camp de Châlons.
A la levée du camp, le zouave reçut une
invitation à dîner chez M. Dufayet.
Le 'service de la table était un peu lent.
Il y avait une bonne raison pour cela.
La cuisinière* de M. Dufayet. bonne mè-
re de était malade, bien qu'il n'y
parût guère, à moins qu'on ïïe l'examinât
très attentivement.
Elle avait les mains énormément gon-
flées. et ne pouvait travailler qu'avec
une grande difficulté.
Jacob dit alors
Voilà une brave femme qui a allaité
un enfant, et n'aura pas pris de précau-
tion en le sevrant. Son lait lui est tom-
bé dans les bras.
Jacob guérit la bonne. qei s'en alla
de droite et de gauche porter la bonne
nouvelle et raconter sa guérison miracu-
leuse,
Ce qui amenda au zouave des solliciteurs
de santé bien avant qu'un seul journal de
Paris se soit occupé, de son prétendu pres-
tige.
Je ne suis point» un juge d'instruction
ayant pouvoir de faire transcrire les té-
moignages que je recueille par un greffier
assermenté.. et de faire signer à chaque
témoin sa déposition ne varietur.
Je reproduis purement et simplement
les documents que j'ai recueillis, pour l'a-
musement' ou l'édification de mes lec-
teurs.
Bien avant que je ne songeasse • m'oc-
cuper de Jacob, un collaborateur que j'ai
déjà cité dans mon article précédent, M.
Escoffier, lui avait fait de' nombreuses vi-
sites.
Je. sais qu'Escoffier est méridional, a-
moureux du merveilleux, et qu'il a le bon-
heur d'être jeune. c'est-à-dire croyant,
ce qui ne veut pas toujours dire crédule.
Mais je- sais aussi que c'est un esprit
clairvoyant, un témoin loyal,
Et voici ce qu'il m'a lui-même raconté
«Lorsque Jacob estsous l'impression ma-
gnétique sa figure se transforme,- ses yeux
brillent. »
On m'avait prié de lui demander un
tour de faveur pour la femme d'un des
employés supérieurs du Petit Journal. Il
me répondit
Ce n'est pas possible. Que cette dame
prenne un numéro je ne connais ni riche,
,nj pauvre; tous les malades sont-égaux.
» Cependant j'insistai, disant:
bable sang-froid de l'homme qui, ayant un
but, va droit vers ce but, comme le boulet
que n'arrêtent ni ne font dévier les brancha-
ges ni les broussailles.
Monsieur le marquis; commença-t-il,
lorsque Ccoisenois fut assis, je ne vous lais-
serai pas une minute d'incertitude. Toute
diplomatie serait puérile entre gens comme
nous.
Ce pluriel parut si singulier à M. de Croi-
senois, que c'est avec une nuance très accu-
sée de persifflage qu'il répondit
Vous me .flattez, cher maître.
Plus attentif, le léger marquis eût remar-
qué le mouvement des lunettes de B. Masca-
rot, mouvement qui signifiait clairement
Vous me faites pitié
Hortebize prétendait que les lunettes. de
l'honorable placeur étaient « parlantes, » et
il avait raison.
C'est vainement que des fourbes illustres,
redoutant la trahison du regard, dissimulent
leurs yeux sous des verres épaïs. Les lunet-
tes, à la longue, font comme partie de qui les
porte elles vivent, pour ainsi dire, elles tira-
vaillent, elles finissent par avouer ce qu'a-
vouerait l'oeil qu'elles cachent.
-Je vous confesserai sans ambages, mon-
sieur le marquis, reprit le placeur, que votre
mariage est conclu si nous le voulons, mes
associes et moi. Nous pouvons vous garantir
Ce serait un acte d'humanité. d'au-
tant plus-que je crois sa maladie de telle;
nature, que probablement vous ne pour-
riez rien pour elle.
» A ce moment, Jacob tomba littérale-
ment en arrêt, les deux yeux braqués sur
ma poitrine et me dit
Je la vois, cette femme elle a le siège
de son mal là{et il mettait la. main sur le
côté); cela lui donne des contractions ner-
veuses qui la, font horriblement souffrir
tout par là (et il indiquait avec la main
depuis le cou jusqu'à la ceinture).
» Et se relevant, il me dit
Est-ce cela? ̃
Je n'en sais absolument rien, lui ré-
pondis-je tout étonné. Je n'ai jamais vu
cette dame et je ne sais pas quelle est sa
maladie. Je m'informerai.
» Le lendemain; le mari confirmait le
dire de Jacob et ajoutait
Nous avons eu, il y a huit' jours, une
consultation de médecins. Après avoir bien
consulté, bien palpé, bien cherché, ces
messieurs ont déclaré que le siège de la
maladie était au côté, sans pouvoir tomber
d'accord sur la nature du mal. »
Depuis le temps que j'ai mis entre mon
premier et mon second article sur le zoua-
ve Jacob, un incident s'est produit.
Il a interrompu ses consultations, et le
journal la Patrie en a donné le motif ainsi
qu'il suit
« Hier, àtrois heures, larue de la Roquet-
te, où le zouave Jacob donne ses consulta-
tigns, était encombrée .par une foule en-
core plus considérable que les jours pré-
cédents.
))Vers midi, l'officiérde paix de l'arron-
dissement, M. Lombard, agissant très pro-
bablement en vertu d'instructions de l'au-
torité supérieure, avait fait apposer deux
affiches manuscrites, l'une sur la grille de
l'impasse, l'autre sur la porte d'entrée du
local où le zouave donnait ses consul-
tations.
» Ces affiches annoncent que les séances
sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.
Cette mesure, nous assure-t-on, n'est pas
une interdiction elle est motivée par l'en-
combrement .produit par la foule et les
voitures sur ce point de la rue de la Ro-
quette,
Cet encombrement cause aux bouti-
quiers et aux industriels de L'impasse et à
ceux du voisinage un notable préjudice. Il
devenait impossible à leurs clients de pé-
nétrer chez eux, et ils s'en sont plaints à
qui de droit. »
Depuis ce temps, le zouave n'a point re-
pris ses audiences.
Il s'est dérobé à l'empressement public,
Et tout est rentré dans le caline, dans
cette rue de la Roquette, si Ipaisihle d'or-
j.dinaire.
Depuis cette époque, les journaux qui
avaient raconté les cures de Jacob se sont
tournés contre lui..
Jacob ne veut ni répondre aux journaux
qui l'attaquent, ni donner des renseigne-
'ments d'aucune espèce. Il dit fort simple-
Que les journaux disent ce qu'ils
le concours actif du comte et de la comtesse
de Mussïdan. Reste à obtenir le consente-
ment de la jeune fille.
Croisenois eut un geste magnifique de suf-
•fisance.
Oh l je l'aurai, s'écria- t-il, je m,'en char-
ge. Je lui promettrai les plus beaux chevaux
de Paris, une logo aux Italiens,*un crédit il-
limité chez Van-Klopen, une liberté absolue.
-Pardon! interrompit le docteur; je'crois,
monsieur, que vous faites fausse route.
Mais la confiance en soi de Croisenois était
sans bornes.
Chaque époque a ses moyens de séduc-
tion, fit-il j'ai étudié et pratiqué ceux de la
nôtre. Je réussirai. Ah à une condition,
toutefois, c'est que je serai patrônné par une
personnejoiiissant d'un certain crédit dans
la maison..
Pensez-vous que la vicomtesse de Bois-
d'Ardon soit une marraine convenable ?
Peste!je le crois bien, une parente
I du comte.
Eh bien 1. le jour où nous levoudrons,
Mrao de Bois-d'Ardon appuiera vos préten-
tions et chantera vos louanges.
Le marquis se dressa triomphant.-
En ce cas, s'écria-t-il d'un ton à faire
coiffer sainte Catherine à toutes les héritiè-
res, en ce cas, l'affaire est dans le sac.
Paul se demandait s'il était bien éveillé.
voudjfont, cela m'est. ïndifïéivut. Je vou-
senient et- que Ion no i*i" 1r.1t pa= p*ir
Quoi qu'il que
Ion puisse me faire le reproche d'avoir,
fait de moi-même parler due moi. Je n'em-
pèche personne d'écrire sur mon compte
en bien ou en mal mais je ne veux.rien
dir e ma conscience me suffit.
Durant ce temps., j'ai reçu une quantité
de lettres relatives au zouave guérisseur.
Pour quelques-uns de t mes correspon-
dants, c'est un charlatan, un, fou, un il-
luminé.
Pour quelques autres, c'est un bienfai-
teur de l'humanité qu'il est de mon devoir,
de préconiser.
Je dois crier Hourra selon les uns
Haro selon les autres.
N'en déplaise à mes conseillers offi-
cieux, je ne tomberai dans de ces
travers.
Je crois que les enthousiastes ont fait
au zouave magnétique plus de tort que les
détracteurs. 11 ne se croit pas un sorcier.
J'eu veux pour preuve deux des lettres
que j'ai reçues à ce sujet.
L'une émane d'un photographe, artiste
distingué, qui a fait le portrait de notre
homme.
Monsieur Timothéa Trimm,
Comme vous vous proposez de faire paraître
samédi la biographie du zouave- Jacob, je viens
mettre à votre disposition son portrait, photo-
graphie par moi il y a. trois ans, époque où je le
voyais assez fréquemment.
.Comme homme, il est droit, Intègre, ne faisant
aucune distinction personnelle-du pauvre et du
riche, très désintéresse ii ne .possède absolu-
ment rien et donne ses services' pour. sa satisfac-
tion .personnelle; philantrope, il ne compte pas
sur la reconnaissance il sait parfaitement que
c'est un vain mot. C'est un àpirite. zélé et fer-.
vent. Il n'a, je crois, que peu d'amis, il a le ca-
ractère réprimandeur et dit, souvent aux gens;
d'une façon trop farouche et peu dissimulée, sa
façon de penser, ce qui fait, je crois, que l'on
aime sa connaissance pour ne pas se faire dire
quelques bonnes vérités, car il est tranchant et
concluant.
Quant, ses cures, certainement il en a fait de-
puis longtemps 'et qui ne sont pas contestables.
Mais je crois qu'en ce moment, il y a exagéra-
tion de la part de certains journaux, et qu'jl a été
débordé malgré lui dans ce mouvement extraor-
dinaire dont sa personne est l'objet depuis quel-
ques jours.
• Je lé crois doué d'une grande puissance ma-
gnétique, et que certaines indispositions se prô-
tent plus que d'autres au soulagement qu'il peut
procurer.
Somme toute, c'est un brave et digne garçon,
dévoué pour l'humanité, et le ridicule que cer-
tains journaux cherchent à lui jeter, ne l'empê-
chera pas de continuer t faire le Lien.
Veuillez bien recevoir, monsieur Timoihée
Trimm, mes très respectueuses salutations.
L'autre lettre m'est adressée .par un
homme austère, qui a consacré sa vie au
soulagement des sauffreteux,
Et dont le caractère ne, peut admettre
la possibilité d'un mensonge
du Petit Journal.
Monsieur le rédacteur,
Je me fais un devoir do vous adresser quelques
réflexions au sujet du zouave Jacob, dont le non
a eu tant de retentissement a Paris depuis quel-!
que temps, et je pénse que ma profession par
Quoi! oh lui avait promis une femme ri–
che, à lui, et voici qu'on mariait cet autre
Ces gens-oi, dit-il, outre qu'ils placent
les domestiques des deux sexes et autres,;
m'ont tout l'air de faire fonctionnera moyen-
nant espèces, « la profession matrimoniale. »
Cependant le marquis interrogeait de l'œil
B. Mascaret, hésitant à découvrir toute sa
'pensée.
̃– Oh parlez, encouragea le digne pla-
cîùr, nous sommes entre nous.
Reste donc, 'fit 1\1. Croisenois, à' fixer
le. comment dirai-je?. le courtage, le
droit de commission.
J'allais aborder la question.
Eh bien! mon cherf maître, je n'ai
qu'une parole. Je vous ai dit que je vous
donnerais le quart de la dot, le lendemain du
mariage je vous signerai^des lettres de chan-
ge pour le montant de ce quart.
-Cette fois, Paul croyait comprendre tout à
fait.
Voici le grand mot lâché, pensïïit-il. Si
j'épouse Flavie, j'aurai à partager la dot avec
ces honnêtes messieurs. Je m'explique l'inté-
rêt qu ils me portent et leurs caresses
Mais les offres dy»marquis n'avaient point
paru satisfaire le placeur.
-Nous gommes loin de compte, pronon- j
état et nio'n caractère seront de quoique poids
auprès de vous dans mes appréciations.
Le zouave Jacob ne fait pas d« miracles comme
certains prôueurs, l'ont voulu faire entendre: il
n'a jamais eu-une. semblable, prétention; il dit
lui-même à qui veut l'entendre que la nature l'a
doue d'un grand pouvoir inagnétique-et. que l'in-
fluence seule de ce pouvoir sur certaines natures
de maladies, lui a procuré la douce satisfaction
d'adoucir leurs souffrances, ou du moins d'ap-
porter dans leur état maladif une grande amé-
lioration; ainsi, il repousse loin défini tous les
moyens surnaturels, ou de magie, ou desorcelle-
rjê. Mais si quelques malades, soulagés de leurs
douleurs, et leur suite, la foule ont parlé de
cures extraordinaires et même de miracles, il en
a été puni lui-même et n'a rien fait pour donner
cours à ces bruits.
Mais, parce que ces bruits ont été justemont
démentis, est-ce une raiscn pour jeter le blâme
surle zouave, et tourner ses acte;qui sont em-
preints du pur caractère de la bienfaisance-, en
amère dérision ? Je ne le panse pas, et j'ai vu -avec
beaucoup de peine certains journaux se servir à
son encontre de termes malencontreux en cher-
chant; l'assimiler iL un charlatan.' Il ne mérite
d'être traita ainsi sous at;cun rapport.
Pour mol, j'ai vu plusieurs malades qui onteu
rccours au zouave Jacob, et qui ont été très sou-
lagés de te*ur douleurs, et qui m'ont témoigna
toute la'roconnaissancD. dont ils étaient pénétrés-
pour ce militaire. C'est un fait que. je puis ai'fîr-
.mer en toute assurance, l'ayant constaté" ̃moi-mê-
me de mes propres yeux.
J'ai pensé, monsieur le rédacteur, que ces
faits, attestés par des hommes respectables et
dignes de foi, feraient une impression favorable
sur les gnns-sensés, et qu'il était d'ailleurs juste
et équitable de donner au zouave Jacob un té-
moignage public de l'intérêt que ses actes lui ont
valu auprès d'hommes sérieux, sensés et capa-
bles de l'apprécier.
Je vous prie. dans l'intérêt de Jacob, de vou-
loir bien insérer la présente dans un prochain
numéro de votre journal.
Recevez, monsieur le. rédacteur, l'assurance da
mes sentiments les plus distingués.
Le frère Marie-Auel,
Garde-malades (hommes), domicile,
rue de Fleurus, 3.
On comlrend que les renseignements
écrits, envoyés de toutes parts, ne m'aient
pas suffi. > ̃̃̃ v
J'ai eiwoyé à Versailles, lieu de garni-
son du régiment de Jacob.
J'espérais interroger son camarade de
chambrée, son chef de musique.
Je comptais même demander un mo-
ment d'entretian à M. Lambert, l'éminent
médecin-chirurgien des zouaves de la
garde.
Mais il se produit h Versailles un phé-
nomenesingulier.
La renommée de Jacob est devenue une
gêne pour le beau corps d'élite auquel il
appartient.
Je ne parle pas des officiers qui font in- j
terdire leur porte aux indiscrets.
Les zouaves en promenade sont eux-
mêmes obsédés parles curieux venus non-
seulement dejParis, mais de tous les points
de la Fr ance.
On les arrête pour les interroger sur
les prétendues facultés de leur célèbre ca-
marade.'
On leur parle médecine-, magnétisme,
sciatique et paralysie
Ils sont ahuris par les demandeurs de
renseignements..
Aussi, dès qu'ils voient un bourgeois
qui a l'air de elierclier à les accoster, se
dérobent-ils à ses obséquiosités.
Ce sont surtout ces braves soldats, ter-
reur.des ennemis de la France, qui trou-
Eh bien!je consens à payer en de-
hors, et comptant. ce que je vous dois.
Le placeur locha la tête; au grand déses-
poir de Croisenois, qui reprit
Vous voulez le tiers?. Soit, j'en passe-
rai par là.
Mascarot restait de glace.
Ce n'est pas le tiers qu'il nous faut, dé*
ni même la moitié. La dot entière
ne nous suffirait pas. Vous la garderez donc,
ainsi que ce que je vous ai prête. si nous
nous arrangeons.
Qu'exigez-vous? Parlez. parlez.
L'honorable placeur assura solidement ses
lunettes.-
-Je parlerai, répondit-il, mais avant il
est absolument indispensable que je vous di-
se l'histoire de l'association dont je suis le-
chef.
ÊilILE GABOMAU»
La suite à demain.
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priés de le renouveler immédiatement,
s'ils ne veulent pas éprouver de retard
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