Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1867-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 31 août 1867 31 août 1867
Description : 1867/08/31 (Numéro 1673). 1867/08/31 (Numéro 1673).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589754t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
2
Le" Petit 'Journal
s'ae,il de nyéltre en relief les, belles Actions
«t d'honorer les grands caractère*
Pour moi, ce qui me touche le plus, c'est
ta vertu des femmes.
Serait-ce parce que la femme a péché la,'
•^première. dans l'humanité?.
Non. c'est à coup sûr parce que la fem-
me est faible, souvent désarmée contre les
séductions, de ce monde. etque ses petits
pieds se meurtrissent
les durs dentiers du devoir et du dévoue-
ment.
riMOTHÉE TMMSfc.
Paris
Line, 7-h, 10 du soir.
L'Empereur et l'Impératrice se sont rendus
smjourd hui A Roubaix et à Tourcoing.
•L «ars Majestés ont visité en détail plusieurs
•étahlisseinciHs industriels. et, religieux.. L'accueil
fait ;V njnipermir et à 1'inipératrico par les po-
pulation. ouvrières de ces deux villes a été des
'plus chaleureux et des plus sympathiques»
À Ronbuiî, l'Empereur 3. reçu le lieutenant
̃ général commandant la division, territoriale
:et le gouverneur de la province de Haiunut, en-
voyé par S. M. le roi des Belges pour le compli-
mente.
Leurs Majtemps siW-oiibaix et à Tourcoing, avaient retar-
dé loin- départ retournent demain Paris, où
'elle,; arriveront d:ins la soirée, après s'être arrê-
tées quelques heures à Amiens. ̃-
A-Aiuipns, deux arcs de triomphe ont été.dres-
sés.sur le passage do Leurs Majestés, qui se ren-
dront à ¡il cathédrale et de la au musée Napo-
le'gn
A la porte du musée, on oflxira à Leurs Majes-
tés. peton un usage traditionnel Amiens, des
cygnes pour le Prince impérial. v
Ijd roi ïiéopold de Belgique est arrivé hier soir
̃àXHlB.
Les équipages da la maison de l'Empereur et
sont p mis hier par le chemin de pour Biar-
ritz, Les gens de service partiront demain.
Le séjour de la -famille impériale Ù Biarritz se
jproicwigei'a jusqu'aux premiers jours d'octobre.
La mère, de l'Impératrice, Mme la comtesse de
Montijo. te due d'Albe et ses enfants, sont, dit-
on, arrivés cette résidence depuis quelques
Leurs Majestés doivent partir lundi.
L'ancienne fontaine du Châtean-d Eaiij qui va
̃disparaître et qu'on se propose de reconstruire
sur un nuire em placement, fut terminée en ,1810.
Le nouveau monument sera placé an milieu
d'un Oripace- transversal de mètres et dans le
,prok>B;ein<)iit de l'axe dit boulevard du Prince-
̃ Eugène et de l'Orphéon projeté: il -sera orné au
•centre d'un magnifique candélabre eu bronze à
cinq branches, t l
La présence de cet appareil pll1-
sieurs branches est nécessité par la dittieuhé de
'reparti)' la lumière d'une façon suffisanto.et égale
sur une place aussi cieudue au moyeu des seule
appareils latéraux.
La tierbe d'eau qui accompagnera le candéla^
bi'e aura pour effet de créer pour le soir un moyen
décoratif permanent tout :trait inusité.
Huit lions jetteront l'eau pac la s.ueuJo et ac-
compagneront le bassin élevé, qui sera divisé en
quatre cascades et.qpa.lre corbeilles de Heurs.
L'aspect de cette fontaine sera tout fait gran-
diose et complètement en'report avec la Uiagni-
ïieeneo de la nouvelle place.
On vient de faire un beau bassin de fontaine
jaiïjiissauio'au puits artésien de la plaine de' Pas-
sy. sur le côlé oriental de la rue du Pelil^Purci 11
y adoiixeans, cecurieux puits, qui lance un toi'-
j»nt d'eau d'une profondeur do 700 mètres, six
.lui-M,même que toi, Caténac, pour hâter la
déîal-te de 1 mère, tu étais allé acheter à
Pygmalion les commis en témoigneraient,
s'il le fallait. Maintenant, tuçeux chercher,
tu ne retrouveras rien.
Et c'est toi, c'est toi qui as enlevé
Non, interrompit<4o placeur du ton le
jphis ironique, c'est Tantaine. Que^- veux-tu?
je suis prudent. Je sais où est le cadavre,
'«omitve on dit vulgairement, et tu ne le sais
;nas.1 Mais, «ois tranquille, H*n:est pas perdu,
bon lieu. Une seule tentative de tra-
^.♦suii^ et Je lendemain tu liras dans le Petit
Journal, l'article Paris «Hier, des ter-
rassi«iis qui travaHlaîent à tel endroit, ont
découvert le cadavre d'un nouveau-né. Le
commissaire de police, aussitôt provenu, s'est
tnuiKjiorté sur lu terrain et a commr:ncé une
3iiqii«ie. n Tu lirais cela, et tu me connais
..assez' pour être persuadé
imête aboutirait. Tu devines bien (jw'au châ-^
Je de «elle pauvre Clarisse, j'ai ajouté assez
d'indices pour qu'on puisse aisément, roruon–
•tel1 jusqu'au coupable. jusqu'à toi.
 în'wlèie de Caténac avait succédé une:
jftfireHfsc fti-ostratioii. Cet homme, que rien j
te'aurau dû surprendre ni élonner, était as-i
•jsoiiimê mt paraissjiit avoir perdu la faculté de
J-ci'écliir et de délibérer,!
Son déscspoM* s'échappait en paroles inco- j
kissaié voirse soufiitaiics com-
'ois la hauteur âv doute, des Invalides enprofou-
leur, fut percé par M. l'ingénieur Ivind.
Le quai Ju Marebé-Neuf, dans la Cite, vient
3'étre pourvu'd'un dallage asphalte co'niprhiré â
Ce quai, naguère fort éiroitet donfile sol pré-
sentait une forte dépression, très gênamejour la
circulation, est complètement transforme.
On n'a pas encore oublié l'aspect sordide des
vieilles oraisons qui bordaient le quai du Mar-
ché-Neuf et qu'ont lait disparaître le^ vastes taa-
vaux de viabilité entrepris dans ce quartier. Au-
jourd'hui, le quai du Marché-Neuf, qui est une
des voies d'isolement de la nouvelle caserne de
la garde de Paris, n'a plus rien à envier aux plus
beaux quais de la ville. Il repaie au midi la spa-
cieuse communication qu'offre au. nord le quai
Desaiic. entre la rue de la' Cité élargie et le bou-
levard du Palais.
Le lycie Bonaparte va être isolé, du côté nord,
.par une rue qui, ira de la rue Caumartm à la pla-
ce du Havre, en passant entre le passaye du Ha-
vre et le lycée. • y
M. Berty, historiographe de la ville de Paris,
vient de mourir.
M. Berty est l'auteur de la Topographie hfs-
torique okt vieux Paris, dont le premier volume
seul a paru.
C'est une' vaste histoire lopographiqHe, où
crit» géométriquement en snivant toutes les
transformations qu'ils ont subies, et en ne s'ap-
puyant que sur des documents certains. C'était,
un* travail immense que M. Lerty entreprit cou-
rageusement, sans même être certain qu'il put
étre terminé et édité. et àvant d'être nomme his-
toriographe de la ville.
iJiai.-se en préparation plusieurs des volumes
suivants, qui bientôt verront le jour, et une foule
de documents qui permettront sans doute d'ache-
ver cette Lelte œuvre. ̃
Par une clause formelle de son testament, il
avait. défendu qu'aucun de ses amis fût prévenu
(le* sa 'mort, ne voulant pas que son enterrement
fût la cause de la moindre représentation offi-
cielle..
Le théâtre Saint-Germain, situé à côté de l'hô-
tel Cluny, vient de prendre le titre de Thécïty·e
Depuis quelques jours on remarque sur le bou-
levard desgroupes de jeunesgons au type étranger
portant une casquette blanche à bande de ve-'
lonrs noir avec une petite coenrde^
Ce sont des étudiants de l'Université d'Upsal,
en Sué.le, qui doivent chanter au festival suédois
à l'Opéra.
Les individus quiVamusent lancer au ha,
sard des projectiles au. moyen de sarbacanes re-
commencent leurs imprudents exercices. Hier
encore, une des vitrines du magasin occupe par
je sieur B. carrossier, avenuedu fîoi-de-Romo,
a été brisée par un projectile laijcè, présume-
t-on, d'une maison voisine. Personne, heureuse-
ment, n'a été atteint.
Onze braconniers, signales par les agents de la
Société' des chasseurs, ont encore été arrêtés; ils
étaient porteurs de deux cent vingt-trois par-
dreaux.
Les brigadiers de gendarmerie Domard, de
j Cliarenton Achon, de Créteil, ont fait preuve
d'un iôle et d'une énergie remarquable dans
cette circonstance. •
MM. Sallanlin et Berriat-Saint-Prix, conseillers
à la Cour impériale, sont désignés pour présider
la Cour d'assises de la Seine pendant le U> tri-
mestre de 1867.
M. Falconnet présidera à Versailles M.' Lévés-
que, à Melun; M. Marie,à.Auxerre; M. Salmon,à
lieims' at M.tCa'niusat-lius'seroIles, :i les
i cinq cours du ressort de la cour de Paris,
La femnM Frigard est toujours détenue dans la
maison d'âr.rêt, de Melun, où elle doit reswr jus-
qu'après ses epuc-hn
-Elle sera tranférac ensuite dans la maison con-
trale de Clermont (Oise).
me s'il eût espéré toucher ses implacables as-
sociés.
Vous m'assassinez, murmurait-il, vous
me tuez au moment où j'allais recueillir le
prix de vingt amïées de travaux et de priva- j
!-tiens. i
Travaux est joli observa le docteur.
Mais l'heure pressait; d'un instant à l'au.
tre, Paul e^ le marquis de Croisenois pou-
vaienf arriver. B. 'Mascaret comprit combien
il était miport»nt de remonter le moral de
son associé. ̃
Voyons, reprit-1!, tu cries comme si
nous voulions t'égorger, A quoi bon? Nous.
supposes-tu assez niais pouf nous exposer
sans des certitudes presque absolues de snc-
ces'!1 Hortehize, tout comme toi, s'estcabré
quand je lui ai parlé de la grande opération, j
Je la lui ai expliquée, et maintenant il ap-
prouve.
̃ C'est exact, .déclara Hortebize.
̃ • DoncyTreprii If) placeur, tu n'as pour
àin^i dire rien à craindre, tu es, nous en
sommes convaincus, trop beau joueur pour
nous garder rancune.
Caténac eut un sourire forcé.
Je ne vous en veux pas, répondit-il;
parle. j'obéirai.
B. jl'a.-ciirot se- recueillit un moment,
Ce que j'attends do toi, répondit-il, ne
peut te compromettre en rien. J'ai à te do-f
Plusieurs journaux ont cité comme chose rare
et toute nouvelle un wagon particulier du duc de
Suthertand, 'circulant, sur les chemins de fer
anglais. Cette merveille existe depuis plusieurs
Plusieurs grands propriétaires ont letir wagon
particulier sur le ré léans, notamment MM. Aguado, quand ils vont
de Paris à leur château de* Gros!ouvre, près de
la station de la Guerche-sur-1'Aubois.
Un brave bourgeois passait hier dans la rue
du Faubourg-Sain i-Denis, quand il vit sous une
porte cochère un individu qui offrait en yente à
un passant une montre en argent avec sa chaîne
de cuivre. Lr passant examinait les objets avec
attention, puis il fit un geste indiquant qu'il ne
pouvait ou ne voulait pas en faire l'acquisition.
Le bourgeois s'approcha et demanda ce que
coûterait la montre.
On demande cinquante francs, dit, le pas-
sant c'est une occasion, mais je n'ai pas laaoïn-r
me sur moi..
Le bourgeois, voulant profiter de la circon-
stance, compta 1'8 50 fr. et prit 1a montre et la
chaîne. Croyant avoir fait une bonne affaire, il
se hâta de faire estimer letout chez un bijoutier,
pelwi-çi lui apprit, que la montre avec la chaîne
pouvaient bien valoir la fr., et qu'il avait été du-
pe tie deux chevaliers d'industrie.
L'acheteur imprudent sue hâta de sortir pour
essayer de retrouver les deux, compères il ne
t.arcla pas à les rencontrer mais ceux-ci, en l'a-
percevant, prirent la fuite. Cependctnt le vendeur
a pu être arrêta.
Le temps esttoujours lourd et orageux. A midi
au-dessus de zéro, 1 ̃ _v_
reçoivent depuis longtemps chez eux un sieur
Ils déclarent qu'abusant de l'intimité qui exis-
tait entre eux, -en profita pour séduire leur
fille, âgée de dix-huit ans.
Quand les parents s'aper.rurent du fait, ils ré-
solurent de se venger. Le mari chargea un pisto-
let,avec du pejit plomh, puis il invita M. à
prendre scène violente eut lieu entre
eux. M. essaya de se retirer, mais T. le saisit
pendant que sa femme, armée d'une barre de,fer
a i usage aes paveurs, le frappait..
Le bruit de la lutte attira les voisins et quel-j
ques agents, ^qui arrêrent les »époux T. On la
saisi le pistolet, dont T. n'a pas f;«t usage.
Les blessures du boucher sont peu graves.
Après les eaux do la Dhuys, amenées au ré-
servoir de Ménilmontam, &n va conduire dans la
plaine de Montsouris les sources de la Bouillar-
de. d'Armenlifireset deThéil. Ces eaux viendront
se réuuir en un seul acqueduc près de Malay-le-
Roi en Champagne, pour venir déboucher dans
les grande réservoirs de Montsouris, près du nou-
Cet aqueduc aura environ 150 kilomètres de
il sera construit partie' en maçonnerie et en sou-
terrain et, partie en siphons.de fonte de fer.
'en limpidité c lles do la Dhuys c)fes fourni-
vont par vingt-quatre heures cent millions de li-
tres. Los travaux doifteiit être terrranés dans trois
Lajibruirîe Dentu semble avoir le privilège des
nouveautés piquantes. Ele vient; de mettre en
vente un écr.it qui devra son succès a l'hnprévu
de s-es récits autant qu'au nom dont ils sont si-
gnés, car les Malfaiteurs (c'est son titre) ,sont ici
mis en scène par M. A. ChcnùjJ'auleu'r des Cons-
t pirateurs, qui ont eu tant de succès, et l'on y
voit défiler toutes les illustrations du crime qui,
depuis trente ans, ont excité la curiosité pu-
Inutile d'ajouter que, si la;politique en est ex-
clue, on y remarque d'étranges physionomies
j dessinées sur place et d'intéressantes révélations.
Ce qui phiît aussi rfans cette publication, c'est
qu'à la différence de bien d'autres, elle console le
lecteur en lui révélnnt que certains sentiments
i survivent dans les âmes les plus cyniques C'est
là un but moral et louable que tout le monde ap-
prouvera.
mander de nous drosser un acte de société
dans dés conditions que je dirai tout â l'heu-'
re. Tu t'occuperas ensuite de l'affaire, mais
non ostensihlement.
Bien!
(3e n'est pas tout. Tù as été chargé par
le- duc de Champdooe d'une mission trés
difficile, très dél'icate. Il s'agit de recherches'
qui do"i vent rester secrètes,
Quoi tu sais cela aussi ? • j
le n'ignore rien de ce qui peut nous!
tire utile. J'ai appris, par exemple, qu'au:
'lieu de. t'adressera moi, tu es allë sottement
trouver le seul homme que nous ayons "X
eraindre, Perpignan, un gaillard presque,
aussi fort que nous, et bien autrement âpre.
Enfin, quYxi'^es-tu de ce côté ?
Peu de chose. Tu me tiendras *au cou-
rant de tes recherches, Tu ne diras jamais'
au duc un seul mot dont nous né soyons con-
Venus à l'avance. i
r– C'est entendu.
La querf+le semblait terminée, le digne M.
̃' Là 1. fît-il, était-ce la peine de crier
comme un écorchc.
fcàoiî, litCaténac, j'ai eu tort.
Il t'iidit l'a main à ses deux amis et ajouta
Que tout soit donc oublié
L'oeuvre que nous poursuivons depuis
près de cinq ans., et que nos lecteurs sui-
vent avec faut d'intérêt; le Petit Journal,
est aujourd'hui défiinui veinent fondée et
établie-sur des bases très eolides.. 5
En engageant nos lècteuïs à s'y associer
plus .directement-, nous continuons cette
oeuvre civilisatrice, et nous leur offrons
un placement très avantageux. Lorsque le
Petit Journal sera transféré rixe Lafayette,
il prendra sans doute encore 'j»his de déve-
loppement et réâlisera encore de notables
économies, qui s'ajouteront aux bénéfices
déjà acquis,
Les parts de propriété sont de 500 £r.;
elles ont produit pour l'exercice écoulé
70 fr. 77 c, c'est-à-dire plus de 1A 0/0
par an.
Les parts a^uellement-en émission sont
à la jouissance du 1 or juillet 1867.
Les versements se font r
100 fr. en souscrivant,
100 fr. fin septembre,
100 fr. fin octobre,
100 fr. novembre,
fr. fin
Les payements anticipés donnent droit
à l'escompte, comme parlé passé.
Envoyer les fonds par ictiiK eMrgêe eu
billets de banque ou en valeurs à vue sur
Paris, au directeur du Petit Journal. 1 1%
rue de Richelieu
Les Fêtes de Lille
L'Empereur et l'Impératrice revonnient àe Dun-
kerque, lorsque j'ai clos ma Jprrrière lettre. Le
voyagé avait été on ne peut plit^ heureux et la
réception magnifique. La ville de Dnnkerque pré-
sentait l'aspect le plus pittoresque: toutes Les
rues étaient pavoisées de toiles et do bandcrolles,
et les députations de pêcheurs et de pêcheuses,
Vêtues du costume traditionnel. formaient lahaie
sur le passage du*corlége. LvEr«pcre'ur a. visité
le port et les principaux il il était accom-
pagne du ministre des travaux publics, et l'on
assure que différents travaux projetés quidoî-
vent mettre ln rade,
donner asile aux navires de guerre, vont être
avec laplus grande actw té. Une colonne
ommémorative de la visite impériale se dressera
bientôt sur l'emplacement où ces travaux doi-
\:ent être exëcutés. •
Leurs Majestés sont rentrées à Lille, sept
heures et n'ortt pu se rendre au concert donné à
l'Hôtel de Ville dans la salln du bal' de la veille
qu'à dix heures passées elles ont pu cependant
entendre quelques morceaux et applaudir la Pat-
ti et Sivori dont le succès a été ce qu'il est tou-
jours, immense. La Patti s'est Fait entendre dans
le duo de la Somnambule qui est l'un de ses
¡triomphes, comme chacun sait: elle à dit la ro-
ma.nce allribuée Mmo de .Rothschild Si vous
n'avez rien me dire et VAvc Maria, de Gou-
nod. Sivori a joué sur une seule corde ses .varia-
tiens de la Prière de Moïse: puis cette difficilebt
charmante famaisiesûr Lucie de Lammètvmoor
qui a le privilégie de toujours enlever son audi-
toire la et Cia'mpj, je ne votis é-
tonnerai pas ou vous disant que ces deux excel-
lents artistes ont 5té dignes de leurs partenaires.
La salle, trop chargée de- décorations, étoufiiait 1©
son et ce n'est qu'à de puissants effort-- que les
chanteurs ont du'de ne pas rester au-deusotis do
leur réputation. L'Empereur et l'Impératrice sa
sont retirés à onze heuroes aus acclamations do
la foule, La ville était illuminée.
changèrent ltiascarot et le docteur était gros
de soupçons.
Mais depuis un moment d<*|à, on frappât
à la porte lè docteur allâ ouvrir, et Paul
part, saluant. affectueusement, ,ses deux
protecteurs.
Avant tout. mon enfant, commença le
placeisr, je veux vous présenter il un do mes
vieux amis.
Et se retournant vera Caténac, il ajouta
• Mon cher maître, je te demande tes
bontés pour mon jeune arni Paul, un bravo,
garçon qui n'a m,père ni mère, et que nous
pousserons dans le monde.
A ces mots, soulignées d'un étrange souri-
rue, l'avocat bondit sur son fauteuil.
Sacrebleu 1 9!écria-t-il, que n'as-tu par-
lé plus tôt 1 •
Confident du duc de Champdoce, Caténao
venait d'entrevoir le plan de il.. Marescot.t.
La suite à demain. ésule
les Abonnés dès
dont l'abonnement expire le xoût sont'
priés de le renouveler immédiat ement,!
̃fe'ils ne veulent pas éprouver de
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«t d'honorer les grands caractère*
Pour moi, ce qui me touche le plus, c'est
ta vertu des femmes.
Serait-ce parce que la femme a péché la,'
•^première. dans l'humanité?.
Non. c'est à coup sûr parce que la fem-
me est faible, souvent désarmée contre les
séductions, de ce monde. etque ses petits
pieds se meurtrissent
les durs dentiers du devoir et du dévoue-
ment.
riMOTHÉE TMMSfc.
Paris
Line, 7-h, 10 du soir.
L'Empereur et l'Impératrice se sont rendus
smjourd hui A Roubaix et à Tourcoing.
•L «ars Majestés ont visité en détail plusieurs
•étahlisseinciHs industriels. et, religieux.. L'accueil
fait ;V njnipermir et à 1'inipératrico par les po-
pulation. ouvrières de ces deux villes a été des
'plus chaleureux et des plus sympathiques»
À Ronbuiî, l'Empereur 3. reçu le lieutenant
̃ général commandant la division, territoriale
:et le gouverneur de la province de Haiunut, en-
voyé par S. M. le roi des Belges pour le compli-
mente.
Leurs Majtemps siW-oiibaix et à Tourcoing, avaient retar-
dé loin- départ retournent demain Paris, où
'elle,; arriveront d:ins la soirée, après s'être arrê-
tées quelques heures à Amiens. ̃-
A-Aiuipns, deux arcs de triomphe ont été.dres-
sés.sur le passage do Leurs Majestés, qui se ren-
dront à ¡il cathédrale et de la au musée Napo-
le'gn
A la porte du musée, on oflxira à Leurs Majes-
tés. peton un usage traditionnel Amiens, des
cygnes pour le Prince impérial. v
Ijd roi ïiéopold de Belgique est arrivé hier soir
̃àXHlB.
Les équipages da la maison de l'Empereur et
sont p mis hier par le chemin de pour Biar-
ritz, Les gens de service partiront demain.
Le séjour de la -famille impériale Ù Biarritz se
jproicwigei'a jusqu'aux premiers jours d'octobre.
La mère, de l'Impératrice, Mme la comtesse de
Montijo. te due d'Albe et ses enfants, sont, dit-
on, arrivés cette résidence depuis quelques
Leurs Majestés doivent partir lundi.
L'ancienne fontaine du Châtean-d Eaiij qui va
̃disparaître et qu'on se propose de reconstruire
sur un nuire em placement, fut terminée en ,1810.
Le nouveau monument sera placé an milieu
d'un Oripace- transversal de mètres et dans le
,prok>B;ein<)iit de l'axe dit boulevard du Prince-
̃ Eugène et de l'Orphéon projeté: il -sera orné au
•centre d'un magnifique candélabre eu bronze à
cinq branches, t l
La présence de cet appareil pll1-
sieurs branches est nécessité par la dittieuhé de
'reparti)' la lumière d'une façon suffisanto.et égale
sur une place aussi cieudue au moyeu des seule
appareils latéraux.
La tierbe d'eau qui accompagnera le candéla^
bi'e aura pour effet de créer pour le soir un moyen
décoratif permanent tout :trait inusité.
Huit lions jetteront l'eau pac la s.ueuJo et ac-
compagneront le bassin élevé, qui sera divisé en
quatre cascades et.qpa.lre corbeilles de Heurs.
L'aspect de cette fontaine sera tout fait gran-
diose et complètement en'report avec la Uiagni-
ïieeneo de la nouvelle place.
On vient de faire un beau bassin de fontaine
jaiïjiissauio'au puits artésien de la plaine de' Pas-
sy. sur le côlé oriental de la rue du Pelil^Purci 11
y adoiixeans, cecurieux puits, qui lance un toi'-
j»nt d'eau d'une profondeur do 700 mètres, six
.lui-M,même que toi, Caténac, pour hâter la
déîal-te de 1 mère, tu étais allé acheter à
Pygmalion les commis en témoigneraient,
s'il le fallait. Maintenant, tuçeux chercher,
tu ne retrouveras rien.
Et c'est toi, c'est toi qui as enlevé
Non, interrompit<4o placeur du ton le
jphis ironique, c'est Tantaine. Que^- veux-tu?
je suis prudent. Je sais où est le cadavre,
'«omitve on dit vulgairement, et tu ne le sais
;nas.1 Mais, «ois tranquille, H*n:est pas perdu,
bon lieu. Une seule tentative de tra-
^.♦suii^ et Je lendemain tu liras dans le Petit
Journal, l'article Paris «Hier, des ter-
rassi«iis qui travaHlaîent à tel endroit, ont
découvert le cadavre d'un nouveau-né. Le
commissaire de police, aussitôt provenu, s'est
tnuiKjiorté sur lu terrain et a commr:ncé une
3iiqii«ie. n Tu lirais cela, et tu me connais
..assez' pour être persuadé
imête aboutirait. Tu devines bien (jw'au châ-^
Je de «elle pauvre Clarisse, j'ai ajouté assez
d'indices pour qu'on puisse aisément, roruon–
•tel1 jusqu'au coupable. jusqu'à toi.
 în'wlèie de Caténac avait succédé une:
jftfireHfsc fti-ostratioii. Cet homme, que rien j
te'aurau dû surprendre ni élonner, était as-i
•jsoiiimê mt paraissjiit avoir perdu la faculté de
J-ci'écliir et de délibérer,!
Son déscspoM* s'échappait en paroles inco- j
kissaié voirse soufiitaiics com-
'ois la hauteur âv doute, des Invalides enprofou-
leur, fut percé par M. l'ingénieur Ivind.
Le quai Ju Marebé-Neuf, dans la Cite, vient
3'étre pourvu'd'un dallage asphalte co'niprhiré â
Ce quai, naguère fort éiroitet donfile sol pré-
sentait une forte dépression, très gênamejour la
circulation, est complètement transforme.
On n'a pas encore oublié l'aspect sordide des
vieilles oraisons qui bordaient le quai du Mar-
ché-Neuf et qu'ont lait disparaître le^ vastes taa-
vaux de viabilité entrepris dans ce quartier. Au-
jourd'hui, le quai du Marché-Neuf, qui est une
des voies d'isolement de la nouvelle caserne de
la garde de Paris, n'a plus rien à envier aux plus
beaux quais de la ville. Il repaie au midi la spa-
cieuse communication qu'offre au. nord le quai
Desaiic. entre la rue de la' Cité élargie et le bou-
levard du Palais.
Le lycie Bonaparte va être isolé, du côté nord,
.par une rue qui, ira de la rue Caumartm à la pla-
ce du Havre, en passant entre le passaye du Ha-
vre et le lycée. • y
M. Berty, historiographe de la ville de Paris,
vient de mourir.
M. Berty est l'auteur de la Topographie hfs-
torique okt vieux Paris, dont le premier volume
seul a paru.
C'est une' vaste histoire lopographiqHe, où
crit» géométriquement en snivant toutes les
transformations qu'ils ont subies, et en ne s'ap-
puyant que sur des documents certains. C'était,
un* travail immense que M. Lerty entreprit cou-
rageusement, sans même être certain qu'il put
étre terminé et édité. et àvant d'être nomme his-
toriographe de la ville.
iJiai.-se en préparation plusieurs des volumes
suivants, qui bientôt verront le jour, et une foule
de documents qui permettront sans doute d'ache-
ver cette Lelte œuvre. ̃
Par une clause formelle de son testament, il
avait. défendu qu'aucun de ses amis fût prévenu
(le* sa 'mort, ne voulant pas que son enterrement
fût la cause de la moindre représentation offi-
cielle..
Le théâtre Saint-Germain, situé à côté de l'hô-
tel Cluny, vient de prendre le titre de Thécïty·e
Depuis quelques jours on remarque sur le bou-
levard desgroupes de jeunesgons au type étranger
portant une casquette blanche à bande de ve-'
lonrs noir avec une petite coenrde^
Ce sont des étudiants de l'Université d'Upsal,
en Sué.le, qui doivent chanter au festival suédois
à l'Opéra.
Les individus quiVamusent lancer au ha,
sard des projectiles au. moyen de sarbacanes re-
commencent leurs imprudents exercices. Hier
encore, une des vitrines du magasin occupe par
je sieur B. carrossier, avenuedu fîoi-de-Romo,
a été brisée par un projectile laijcè, présume-
t-on, d'une maison voisine. Personne, heureuse-
ment, n'a été atteint.
Onze braconniers, signales par les agents de la
Société' des chasseurs, ont encore été arrêtés; ils
étaient porteurs de deux cent vingt-trois par-
dreaux.
Les brigadiers de gendarmerie Domard, de
j Cliarenton Achon, de Créteil, ont fait preuve
d'un iôle et d'une énergie remarquable dans
cette circonstance. •
MM. Sallanlin et Berriat-Saint-Prix, conseillers
à la Cour impériale, sont désignés pour présider
la Cour d'assises de la Seine pendant le U> tri-
mestre de 1867.
M. Falconnet présidera à Versailles M.' Lévés-
que, à Melun; M. Marie,à.Auxerre; M. Salmon,à
lieims' at M.tCa'niusat-lius'seroIles, :i les
i cinq cours du ressort de la cour de Paris,
La femnM Frigard est toujours détenue dans la
maison d'âr.rêt, de Melun, où elle doit reswr jus-
qu'après ses epuc-hn
-Elle sera tranférac ensuite dans la maison con-
trale de Clermont (Oise).
me s'il eût espéré toucher ses implacables as-
sociés.
Vous m'assassinez, murmurait-il, vous
me tuez au moment où j'allais recueillir le
prix de vingt amïées de travaux et de priva- j
!-tiens. i
Travaux est joli observa le docteur.
Mais l'heure pressait; d'un instant à l'au.
tre, Paul e^ le marquis de Croisenois pou-
vaienf arriver. B. 'Mascaret comprit combien
il était miport»nt de remonter le moral de
son associé. ̃
Voyons, reprit-1!, tu cries comme si
nous voulions t'égorger, A quoi bon? Nous.
supposes-tu assez niais pouf nous exposer
sans des certitudes presque absolues de snc-
ces'!1 Hortehize, tout comme toi, s'estcabré
quand je lui ai parlé de la grande opération, j
Je la lui ai expliquée, et maintenant il ap-
prouve.
̃ C'est exact, .déclara Hortebize.
̃ • DoncyTreprii If) placeur, tu n'as pour
àin^i dire rien à craindre, tu es, nous en
sommes convaincus, trop beau joueur pour
nous garder rancune.
Caténac eut un sourire forcé.
Je ne vous en veux pas, répondit-il;
parle. j'obéirai.
B. jl'a.-ciirot se- recueillit un moment,
Ce que j'attends do toi, répondit-il, ne
peut te compromettre en rien. J'ai à te do-f
Plusieurs journaux ont cité comme chose rare
et toute nouvelle un wagon particulier du duc de
Suthertand, 'circulant, sur les chemins de fer
anglais. Cette merveille existe depuis plusieurs
Plusieurs grands propriétaires ont letir wagon
particulier sur le ré
de Paris à leur château de* Gros!ouvre, près de
la station de la Guerche-sur-1'Aubois.
Un brave bourgeois passait hier dans la rue
du Faubourg-Sain i-Denis, quand il vit sous une
porte cochère un individu qui offrait en yente à
un passant une montre en argent avec sa chaîne
de cuivre. Lr passant examinait les objets avec
attention, puis il fit un geste indiquant qu'il ne
pouvait ou ne voulait pas en faire l'acquisition.
Le bourgeois s'approcha et demanda ce que
coûterait la montre.
On demande cinquante francs, dit, le pas-
sant c'est une occasion, mais je n'ai pas laaoïn-r
me sur moi..
Le bourgeois, voulant profiter de la circon-
stance, compta 1'8 50 fr. et prit 1a montre et la
chaîne. Croyant avoir fait une bonne affaire, il
se hâta de faire estimer letout chez un bijoutier,
pelwi-çi lui apprit, que la montre avec la chaîne
pouvaient bien valoir la fr., et qu'il avait été du-
pe tie deux chevaliers d'industrie.
L'acheteur imprudent sue hâta de sortir pour
essayer de retrouver les deux, compères il ne
t.arcla pas à les rencontrer mais ceux-ci, en l'a-
percevant, prirent la fuite. Cependctnt le vendeur
a pu être arrêta.
Le temps esttoujours lourd et orageux. A midi
au-dessus de zéro, 1 ̃ _v_
reçoivent depuis longtemps chez eux un sieur
Ils déclarent qu'abusant de l'intimité qui exis-
tait entre eux, -en profita pour séduire leur
fille, âgée de dix-huit ans.
Quand les parents s'aper.rurent du fait, ils ré-
solurent de se venger. Le mari chargea un pisto-
let,avec du pejit plomh, puis il invita M. à
prendre scène violente eut lieu entre
eux. M. essaya de se retirer, mais T. le saisit
pendant que sa femme, armée d'une barre de,fer
a i usage aes paveurs, le frappait..
Le bruit de la lutte attira les voisins et quel-j
ques agents, ^qui arrêrent les »époux T. On la
saisi le pistolet, dont T. n'a pas f;«t usage.
Les blessures du boucher sont peu graves.
Après les eaux do la Dhuys, amenées au ré-
servoir de Ménilmontam, &n va conduire dans la
plaine de Montsouris les sources de la Bouillar-
de. d'Armenlifireset deThéil. Ces eaux viendront
se réuuir en un seul acqueduc près de Malay-le-
Roi en Champagne, pour venir déboucher dans
les grande réservoirs de Montsouris, près du nou-
Cet aqueduc aura environ 150 kilomètres de
il sera construit partie' en maçonnerie et en sou-
terrain et, partie en siphons.de fonte de fer.
'en limpidité c lles do la Dhuys c)fes fourni-
vont par vingt-quatre heures cent millions de li-
tres. Los travaux doifteiit être terrranés dans trois
Lajibruirîe Dentu semble avoir le privilège des
nouveautés piquantes. Ele vient; de mettre en
vente un écr.it qui devra son succès a l'hnprévu
de s-es récits autant qu'au nom dont ils sont si-
gnés, car les Malfaiteurs (c'est son titre) ,sont ici
mis en scène par M. A. ChcnùjJ'auleu'r des Cons-
t pirateurs, qui ont eu tant de succès, et l'on y
voit défiler toutes les illustrations du crime qui,
depuis trente ans, ont excité la curiosité pu-
Inutile d'ajouter que, si la;politique en est ex-
clue, on y remarque d'étranges physionomies
j dessinées sur place et d'intéressantes révélations.
Ce qui phiît aussi rfans cette publication, c'est
qu'à la différence de bien d'autres, elle console le
lecteur en lui révélnnt que certains sentiments
i survivent dans les âmes les plus cyniques C'est
là un but moral et louable que tout le monde ap-
prouvera.
mander de nous drosser un acte de société
dans dés conditions que je dirai tout â l'heu-'
re. Tu t'occuperas ensuite de l'affaire, mais
non ostensihlement.
Bien!
(3e n'est pas tout. Tù as été chargé par
le- duc de Champdooe d'une mission trés
difficile, très dél'icate. Il s'agit de recherches'
qui do"i vent rester secrètes,
Quoi tu sais cela aussi ? • j
le n'ignore rien de ce qui peut nous!
tire utile. J'ai appris, par exemple, qu'au:
'lieu de. t'adressera moi, tu es allë sottement
trouver le seul homme que nous ayons "X
eraindre, Perpignan, un gaillard presque,
aussi fort que nous, et bien autrement âpre.
Enfin, quYxi'^es-tu de ce côté ?
Peu de chose. Tu me tiendras *au cou-
rant de tes recherches, Tu ne diras jamais'
au duc un seul mot dont nous né soyons con-
Venus à l'avance. i
r– C'est entendu.
La querf+le semblait terminée, le digne M.
̃' Là 1. fît-il, était-ce la peine de crier
comme un écorchc.
fcàoiî, litCaténac, j'ai eu tort.
Il t'iidit l'a main à ses deux amis et ajouta
Que tout soit donc oublié
L'oeuvre que nous poursuivons depuis
près de cinq ans., et que nos lecteurs sui-
vent avec faut d'intérêt; le Petit Journal,
est aujourd'hui défiinui veinent fondée et
établie-sur des bases très eolides.. 5
En engageant nos lècteuïs à s'y associer
plus .directement-, nous continuons cette
oeuvre civilisatrice, et nous leur offrons
un placement très avantageux. Lorsque le
Petit Journal sera transféré rixe Lafayette,
il prendra sans doute encore 'j»his de déve-
loppement et réâlisera encore de notables
économies, qui s'ajouteront aux bénéfices
déjà acquis,
Les parts de propriété sont de 500 £r.;
elles ont produit pour l'exercice écoulé
70 fr. 77 c, c'est-à-dire plus de 1A 0/0
par an.
Les parts a^uellement-en émission sont
à la jouissance du 1 or juillet 1867.
Les versements se font r
100 fr. en souscrivant,
100 fr. fin septembre,
100 fr. fin octobre,
100 fr. novembre,
fr. fin
Les payements anticipés donnent droit
à l'escompte, comme parlé passé.
Envoyer les fonds par ictiiK eMrgêe eu
billets de banque ou en valeurs à vue sur
Paris, au directeur du Petit Journal. 1 1%
rue de Richelieu
Les Fêtes de Lille
L'Empereur et l'Impératrice revonnient àe Dun-
kerque, lorsque j'ai clos ma Jprrrière lettre. Le
voyagé avait été on ne peut plit^ heureux et la
réception magnifique. La ville de Dnnkerque pré-
sentait l'aspect le plus pittoresque: toutes Les
rues étaient pavoisées de toiles et do bandcrolles,
et les députations de pêcheurs et de pêcheuses,
Vêtues du costume traditionnel. formaient lahaie
sur le passage du*corlége. LvEr«pcre'ur a. visité
le port et les principaux il il était accom-
pagne du ministre des travaux publics, et l'on
assure que différents travaux projetés quidoî-
vent mettre ln rade,
donner asile aux navires de guerre, vont être
avec laplus grande actw té. Une colonne
ommémorative de la visite impériale se dressera
bientôt sur l'emplacement où ces travaux doi-
\:ent être exëcutés. •
Leurs Majestés sont rentrées à Lille, sept
heures et n'ortt pu se rendre au concert donné à
l'Hôtel de Ville dans la salln du bal' de la veille
qu'à dix heures passées elles ont pu cependant
entendre quelques morceaux et applaudir la Pat-
ti et Sivori dont le succès a été ce qu'il est tou-
jours, immense. La Patti s'est Fait entendre dans
le duo de la Somnambule qui est l'un de ses
¡triomphes, comme chacun sait: elle à dit la ro-
ma.nce allribuée Mmo de .Rothschild Si vous
n'avez rien me dire et VAvc Maria, de Gou-
nod. Sivori a joué sur une seule corde ses .varia-
tiens de la Prière de Moïse: puis cette difficilebt
charmante famaisiesûr Lucie de Lammètvmoor
qui a le privilégie de toujours enlever son audi-
toire la et Cia'mpj, je ne votis é-
tonnerai pas ou vous disant que ces deux excel-
lents artistes ont 5té dignes de leurs partenaires.
La salle, trop chargée de- décorations, étoufiiait 1©
son et ce n'est qu'à de puissants effort-- que les
chanteurs ont du'de ne pas rester au-deusotis do
leur réputation. L'Empereur et l'Impératrice sa
sont retirés à onze heuroes aus acclamations do
la foule, La ville était illuminée.
changèrent ltiascarot et le docteur était gros
de soupçons.
Mais depuis un moment d<*|à, on frappât
à la porte lè docteur allâ ouvrir, et Paul
part, saluant. affectueusement, ,ses deux
protecteurs.
Avant tout. mon enfant, commença le
placeisr, je veux vous présenter il un do mes
vieux amis.
Et se retournant vera Caténac, il ajouta
• Mon cher maître, je te demande tes
bontés pour mon jeune arni Paul, un bravo,
garçon qui n'a m,père ni mère, et que nous
pousserons dans le monde.
A ces mots, soulignées d'un étrange souri-
rue, l'avocat bondit sur son fauteuil.
Sacrebleu 1 9!écria-t-il, que n'as-tu par-
lé plus tôt 1 •
Confident du duc de Champdoce, Caténao
venait d'entrevoir le plan de il.. Marescot.t.
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