Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1867-01-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 26 janvier 1867 26 janvier 1867
Description : 1867/01/26 (Numéro 1447). 1867/01/26 (Numéro 1447).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589537n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
J$
̃̃ y Une ronde de nait • ~'X
Si'vous'suiviez soigneusement les lohgsjrapports
lanciers et autres que le chancelier dé -l'Echi-
'quier met chaque année sous les yeux du public,
al vous arriveraii4rès souvent-de ne pas prendre
"beaucoup d'intérêt à 14 chose, mais quelquefois
aussi votre curiosité serait piquée au vif.
Vous trouveriez, par exemple, qu'une annuité
iroyale de ÎSliv. et. 4 sh. (580 francs est allouée à
3a paroisse de Saint-Magnus. Ce détail se rattache
3t un fait historique qui ne manquera pas d'intéres-
ser nos lecteurs.
\Cette annuité dateduj-oi Henry VIII.
Ce nouveau Haroun-al-Raschid avait l'habitude
jde rôder la nuit dans la Cité, armé d'un énorme
rdio, ,en cas d'éventualité, afin de voir si les
,constables remplissaient leur devoir.
h Une nuit qu'Henry faisait sa ronde habituelle, il
jrenconlra à l'extrémité de London-Bridge un veil-
,3eur, qui lui barra le passage en disant
-Que faites-vous. à-ctUe heure de la nuit, avec
Bn bâton semblable?
La vertu dominanfe'ftr rtt Henry VIII n'était pas
lia patience; aussi, à peine les paroles précédentes
!étaient-elles prononcées, que Sa Majesté tombe sur
;le pauvrehomme et commence un feu bien nourri.
Le gardien de la sûreté publique appelle au se-
¡cours, et, soutenu par plusieurs camarades accou-
rus à son aide, il se jette sur le roi, lui administre
quelques coups de poing et l'entraîné dans la prison
de Poultry.
Henry se démène, proteste, tempête, mais tout
'est inutile, le veilleur courroucé ne veut rien en-
itendre, et enferme Sa Majesté à double tour dans
lune cellule.
On était alors en hiver. Le froid était piquant.
{-Henry VIII resta enfermé jusqu'au matin sans feu
let sans lumière.
Si les hommes n'étaient pas incorrigibles, ces
'douze heures passées dans ce cachot auraient dû
guérir le roi de sa malheureuse habitude d'envoyer
ten prison un si grand nombre de ses sujets.
Quoi qù'il en soit, le matin, à l'aube, le geôlier,
^ennuyé d'enlendre son prisonnier faire un si grand
vacarme, vient pour le gourmandes et apprend,
avec une stupéfaction facile à comprendre, qu'il
tient sous clé Sa Majesté le roi Henry VIII.
Il envoie quérir aussitôt le veilleur de nuit, qui
arrive en tremblant de tous ses membres.
Je suis perdu! se dit-il; il va m'envoyer au
gibet, s'il ne donne pas l'ordre de m'écarteler et de
suspendre ma tête à Temple-Bar.
-Le retour à la liberté avait sans doute changé
ÏEs4dées du roi,-car non-seulement il pardonna au
'pauvre homme, mais il le complimenta sur la ma-
;nière dont il exécutait son devoir, et, revenu à son
palais, lui envoya un beau présent.
Ce ne fut pas tout.
II décida qu'à l'avenir la paroisse de Saint-Ma-
'gnus, dans laquelle cet incident s'était passé, rece-
vrait chaque année une somme de 23 liv. et un
marc. 11 nt-acbeter trente chkldrons (le chaldron est
une mesure égale à 1 hectolitre 131ilres) de charbon
!et une grande provision de pain ppur être distribuée
«haque année aux prisonniers du district.
Vous comprenez maintenant ce que signifie
yt' J'annuité royale allouée pour toujours à la pa-
(reisse de St-Mag&us sur la caisse de l'Echiquier.
Les habitants de ce district ne se doutent guère
'qu'ils doivent ce secours aux quelques heures dés-
¡agréables que le roi Henri YIII a passées dans le
Poultry. {International.)
VARIÉTÉS
'LE CRIME D'ORCIVAÎ,
{Voir le Petit Journal depuis le 30 octobre.),
LXXXVI ;J
l'incroyable violence de ce père Plantat, si
Jealme, si froid, si maître de soi habituellement,
parut coniondre M. Lecoq,
'̃£ I TAHODK Dernier'Précéd. >s RENTES ET cepTE BANQUE nif Dernier PrêciScl.
DUUnat actions tOU cours, clôture. £ OUUnbt actions -n'ANGLET. cours, clôture.
•3.. £ 725 810
° Jouissance 1" janvier, (t. ..̃ Jouissance juin-décemb.. t. 810..
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̃ ̃• Barasbsse à Barcelone Jouissance avril-octobre, le as 55
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Jouissanceavril-octobre.it. 905.. Lyon 3A6.25 17 .^Coœptoirdel'Agnc.
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Jouissancejanvier-jufllet.)t. 373 15 Orléans^306 960 ..i
Jouissanceiaflvier-iuilXet.lt. 15.. Ouest S06V,,
̃ ̃ ;fi'j> ]jj
Eh eh I pensa-t-il, je vais tout savoir.
Puis, à haute voix, il ajouta
Comment, pas de procès ?
Le père Plantât était devenu plusïblanc- que
son linge, un tremblement nerveux le secouait,
sa vox était rauqué et comme brisée par des
Je donnerais ma fortune, reprit-il,,pour
toute ma fortune et ma
vie marché bien qu'elle ne vaille
plus grand'chose. Mais coïqment soustraire ce
misérable TréYnorel à m jugement? Quel sub-
terfuge imaginer? Seul, monsieur Lecoq, seul
vous pouvez me conseiller en cette extrémité
affreuse où vous me voyez réduit, seul vous
pouvez m'aider, me tendre la main. S'il existe
un moyen au monde, vous le trouverez, vous
me sauverez.
Mais monsieur. commença l'agent de la
sûreté.
De grâce, écoutez-moi, et vous me com-
prendrez. Je vais être franc, sincère comme je
-le serais vis-à-vis de moi-même, et vous allez
vous expliquer mes irrésolutions, mes réticen-
ces, toute ma conduite, en un mot, depuis hier.
Je vous écoute, monsieur.
C'est une triste histoire. J'étais arrivé
à cet âge où le sort d'un homme est, dit-on, fini,
lorsque tout à coup la mort m'a pris ma femme
et mes deux fils, toute ma joie, toutes mes espé-
rances en ce, monde. Je me trouvai seul en
cette vie, plus perdu que le naufragé au milieu
de la mer, sans une épave pour me soutenir. Je
n'étais qu'un corps sans âme, lorsque le hasard
m'a faitvenir m'installer à Orcival.
A Orcival, j'ai vu Laurence. Elle venait d'a-
voir quinze ans, et jamais créature de Dieu ne
réunit tant d'intelligence, de grâces, d'inno-
cence et de beauté.
Courtois était mon ami, bientôt elle devint
comme ma fille. Sans doute je l'aimais dès ce
temps-là, mais je ne me l'avouais pas, je ne
voyais pas clair en moi. Elle était si jeune, et
moi j'avais des cheveux blancs. Je me plaisais
à me persuader que mon affection était celle
d'un père, et c'est comme un père qu'elle me
traitait. Ah 1 qui dira les heures délicieuses pas-
sées à écouter son gentil babil et ses naïves
confidences.
Lorsque je 4a voyais courir dans mes allées,
piller les roses que j'élevais pour elle, dévaster
mes serres, j'étais heureux, je me disais que
l'existence est un beau présent de Dieu. Mon
rêve alors était de la suivre dans la vie, j'ai-
mais à me la représenter mariée à un honnête
homme la rendant heureuse, et je restais l'ami
de la femme après avoir été le confident de la
jeune fille. Si je m'occupais de ma fortune, qui
est considérable, c'est que je pensais à ses en-
fants c'est pour eux que je thésaurisais. Pau-
vre, pauvre Laurence
M. Lecoq paraissait mal à l'aise sur son fau-
t°uil il s'agitait beaucoup, il toussait, il pas-
sait son mouchoir sur sa figure, au risque d'ef-
facer sa peinture. La vérité est qu'il était bien
plus ému qu'il ne le voulait laisser paraître.
Un jour, poursuivit le père Plantat, mon
ami Courtois me parla du mariage de sa fille et
du comte de Trémorel. Ce jour-là, je mesurai
la profondeur de mon amour. Je ressentais de
ces douleurs atroces qu'il est impossible de dé-
crire. Ce fut comme un incendie qui a long-
temps couvé et qui tout à coup, si on ouvre une
fenêtre, éclate et dévore tout. Etre vieux et ai-
mer une enfantl J'ai cru que je deviendr.ais
fou. J'essayais de me raisonner, de me railler
à quoi bon Que peuvent contre la passion la
raison oulessarcasmes2 « Vieuxcéladonridicu-
le, me disais-je, ne rougis-tu pas, veux-tu bien
te taire !b) Je me taisais et je souffrais. Pour
'comble, Laurence m'avait choisi pour confident;
quelle torture j Elle venait me ,voir:'pour me
parler d'Hector. En lui, elle admirait,tout,'et il
`lui;paraissait supérieur aux autres hommes, à
ce point que nul ne pouvait même lui être com-
paré. Elle s'extasiait sur sa hardiesse à cheval,
elle trouvait ses moindres propos
J'étais fou, c'est vrai, mais elle était follipf~
Saviez-vous, monsieur, quel mïstS'âîite?
était ce Trémorel?
Hélas je l'ignorais encore. Que m'impor-
tait, à moi, cet homme qui vivait au Valfeuil-
lu Mais du jour où j'ai su qu'il allait me ravir
mon plus précieux trésor, qu'on allait lui don-
ner ma Laurence, j'ai voulu l'étudier. J'aurais
trouvé une sorte de consolation à le savoir digne
d'elle. Je me suis donc attaché à lui, monsieur
Lecoq, comme vous vous attachez au prévenu
que vous poursuivez/Que de voyages à Paris,
à cette époque où je voulais pénétrer sa vie Je
faisais votre métier j'allais questionnanttous
ceux qui l'avaient connu, et mieux j'apprenais
à le connaître, plus j'apprenais à le mépriser.
C'est ainsi que j'ai découvert ses rendez-vous
avec miss Fancy, que j'ai deviné ses relations
avec Jorthe.
-r Pourquoi n'avoir rien dit?
T.'ho: v. 'ir me commandait le silence.
Avais-je le.droit de déshonorer un ami, de rui-
ner son bonheu..de perdre sa vie, au profit
d'un amour grotesque et sans espoir. Je me suis
tu, me bornant à parler de Fancy à Courtois qui
ne faisaitque rire de ce qu'il appelait une amou-
rette. Pour dix paroles hasardées contre Hector,
Laurence avait presque cessé de venir.me vi-
siter.
Ah s'écria l'agent de la sûreté, je n'au-
rais eu, monsieur, votre patience ni votre
générosité.
C'est que vous n'avez pas |mongâge, mon
sieur 1 Ah 1 je le haïssais cruellement ce Tré-
morel. En voyant trois femmes si différentes
éprises de lui jusqu'à en perdre la tête, je me
dlsais « Qu'a-t-il donc pour être ainsi aimé ? »
Oui murmura M. Lecoq, répondant à une
pensée secrète, les femmes se trompent sou-
vent, elles ne jugent pas_les hommes comme
nous les jugeons.
Que de fois, continuait le vieux juge de'
paix, que de fois j'ai songé à provoquer ce mi-
sérable, à me battre avec lui, à le tuer. Mais
Laurence n'aurait plus voulu me revoir. Pour-
tant, j'aurais parlé peut-être, si Sauvresy n'é-
tait tombé malade et n'était, mort. Je savais
qu'il avait fait jurer à sa femme et à son ami
de s'épouser, je savais qu'une raison terrible
les forçait à tenir leur serment, je crus Laurence
sauvée. Hélas 1 elle était perdue au contraire.
Un soir, comme je passais le long de la maison
du maire, je vis un homme qui pénétrait dans
le jardin en franchissant le mur. Cet homme,
c'était Trémorel, je le reconnus parfaitement.
J'eus un mouvement de rage terrible, je me
jurai que j'allais l'attendre et l'assassiner et
j'attendis.
Il ne ressortit pas cette nuit-là.
La suite à demain. êmile gaborîiu^
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"beaucoup d'intérêt à 14 chose, mais quelquefois
aussi votre curiosité serait piquée au vif.
Vous trouveriez, par exemple, qu'une annuité
iroyale de ÎSliv. et. 4 sh. (580 francs est allouée à
3a paroisse de Saint-Magnus. Ce détail se rattache
3t un fait historique qui ne manquera pas d'intéres-
ser nos lecteurs.
\Cette annuité dateduj-oi Henry VIII.
Ce nouveau Haroun-al-Raschid avait l'habitude
jde rôder la nuit dans la Cité, armé d'un énorme
rdio, ,en cas d'éventualité, afin de voir si les
,constables remplissaient leur devoir.
h Une nuit qu'Henry faisait sa ronde habituelle, il
jrenconlra à l'extrémité de London-Bridge un veil-
,3eur, qui lui barra le passage en disant
-Que faites-vous. à-ctUe heure de la nuit, avec
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La vertu dominanfe'ftr rtt Henry VIII n'était pas
lia patience; aussi, à peine les paroles précédentes
!étaient-elles prononcées, que Sa Majesté tombe sur
;le pauvrehomme et commence un feu bien nourri.
Le gardien de la sûreté publique appelle au se-
¡cours, et, soutenu par plusieurs camarades accou-
rus à son aide, il se jette sur le roi, lui administre
quelques coups de poing et l'entraîné dans la prison
de Poultry.
Henry se démène, proteste, tempête, mais tout
'est inutile, le veilleur courroucé ne veut rien en-
itendre, et enferme Sa Majesté à double tour dans
lune cellule.
On était alors en hiver. Le froid était piquant.
{-Henry VIII resta enfermé jusqu'au matin sans feu
let sans lumière.
Si les hommes n'étaient pas incorrigibles, ces
'douze heures passées dans ce cachot auraient dû
guérir le roi de sa malheureuse habitude d'envoyer
ten prison un si grand nombre de ses sujets.
Quoi qù'il en soit, le matin, à l'aube, le geôlier,
^ennuyé d'enlendre son prisonnier faire un si grand
vacarme, vient pour le gourmandes et apprend,
avec une stupéfaction facile à comprendre, qu'il
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Il envoie quérir aussitôt le veilleur de nuit, qui
arrive en tremblant de tous ses membres.
Je suis perdu! se dit-il; il va m'envoyer au
gibet, s'il ne donne pas l'ordre de m'écarteler et de
suspendre ma tête à Temple-Bar.
-Le retour à la liberté avait sans doute changé
ÏEs4dées du roi,-car non-seulement il pardonna au
'pauvre homme, mais il le complimenta sur la ma-
;nière dont il exécutait son devoir, et, revenu à son
palais, lui envoya un beau présent.
Ce ne fut pas tout.
II décida qu'à l'avenir la paroisse de Saint-Ma-
'gnus, dans laquelle cet incident s'était passé, rece-
vrait chaque année une somme de 23 liv. et un
marc. 11 nt-acbeter trente chkldrons (le chaldron est
une mesure égale à 1 hectolitre 131ilres) de charbon
!et une grande provision de pain ppur être distribuée
«haque année aux prisonniers du district.
Vous comprenez maintenant ce que signifie
yt' J'annuité royale allouée pour toujours à la pa-
(reisse de St-Mag&us sur la caisse de l'Echiquier.
Les habitants de ce district ne se doutent guère
'qu'ils doivent ce secours aux quelques heures dés-
¡agréables que le roi Henri YIII a passées dans le
Poultry. {International.)
VARIÉTÉS
'LE CRIME D'ORCIVAÎ,
{Voir le Petit Journal depuis le 30 octobre.),
LXXXVI ;J
l'incroyable violence de ce père Plantat, si
Jealme, si froid, si maître de soi habituellement,
parut coniondre M. Lecoq,
'̃£ I TAHODK Dernier'Précéd. >s RENTES ET cepTE BANQUE nif Dernier PrêciScl.
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•3.. £ 725 810
° Jouissance 1" janvier, (t. ..̃ Jouissance juin-décemb.. t. 810..
Jouissance 22sept. 1866^. U. 6 &nprnntMexicato.Jôû^sancowril-oçttibro.. c. 22 2/S 21-4/S
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̃ ̃• Barasbsse à Barcelone Jouissance avril-octobre, le as 55
Crédit agricole ̃ Jouissanceianvier-juillet.it C. 603 ̃ « Nord de l'Espagne Jouissancejanyier-juillet.lt. Je. 117 H7 50 50
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̃ ̃ ;fi'j> ]jj
Eh eh I pensa-t-il, je vais tout savoir.
Puis, à haute voix, il ajouta
Comment, pas de procès ?
Le père Plantât était devenu plusïblanc- que
son linge, un tremblement nerveux le secouait,
sa vox était rauqué et comme brisée par des
Je donnerais ma fortune, reprit-il,,pour
toute ma fortune et ma
vie marché bien qu'elle ne vaille
plus grand'chose. Mais coïqment soustraire ce
misérable TréYnorel à m jugement? Quel sub-
terfuge imaginer? Seul, monsieur Lecoq, seul
vous pouvez me conseiller en cette extrémité
affreuse où vous me voyez réduit, seul vous
pouvez m'aider, me tendre la main. S'il existe
un moyen au monde, vous le trouverez, vous
me sauverez.
Mais monsieur. commença l'agent de la
sûreté.
De grâce, écoutez-moi, et vous me com-
prendrez. Je vais être franc, sincère comme je
-le serais vis-à-vis de moi-même, et vous allez
vous expliquer mes irrésolutions, mes réticen-
ces, toute ma conduite, en un mot, depuis hier.
Je vous écoute, monsieur.
C'est une triste histoire. J'étais arrivé
à cet âge où le sort d'un homme est, dit-on, fini,
lorsque tout à coup la mort m'a pris ma femme
et mes deux fils, toute ma joie, toutes mes espé-
rances en ce, monde. Je me trouvai seul en
cette vie, plus perdu que le naufragé au milieu
de la mer, sans une épave pour me soutenir. Je
n'étais qu'un corps sans âme, lorsque le hasard
m'a faitvenir m'installer à Orcival.
A Orcival, j'ai vu Laurence. Elle venait d'a-
voir quinze ans, et jamais créature de Dieu ne
réunit tant d'intelligence, de grâces, d'inno-
cence et de beauté.
Courtois était mon ami, bientôt elle devint
comme ma fille. Sans doute je l'aimais dès ce
temps-là, mais je ne me l'avouais pas, je ne
voyais pas clair en moi. Elle était si jeune, et
moi j'avais des cheveux blancs. Je me plaisais
à me persuader que mon affection était celle
d'un père, et c'est comme un père qu'elle me
traitait. Ah 1 qui dira les heures délicieuses pas-
sées à écouter son gentil babil et ses naïves
confidences.
Lorsque je 4a voyais courir dans mes allées,
piller les roses que j'élevais pour elle, dévaster
mes serres, j'étais heureux, je me disais que
l'existence est un beau présent de Dieu. Mon
rêve alors était de la suivre dans la vie, j'ai-
mais à me la représenter mariée à un honnête
homme la rendant heureuse, et je restais l'ami
de la femme après avoir été le confident de la
jeune fille. Si je m'occupais de ma fortune, qui
est considérable, c'est que je pensais à ses en-
fants c'est pour eux que je thésaurisais. Pau-
vre, pauvre Laurence
M. Lecoq paraissait mal à l'aise sur son fau-
t°uil il s'agitait beaucoup, il toussait, il pas-
sait son mouchoir sur sa figure, au risque d'ef-
facer sa peinture. La vérité est qu'il était bien
plus ému qu'il ne le voulait laisser paraître.
Un jour, poursuivit le père Plantat, mon
ami Courtois me parla du mariage de sa fille et
du comte de Trémorel. Ce jour-là, je mesurai
la profondeur de mon amour. Je ressentais de
ces douleurs atroces qu'il est impossible de dé-
crire. Ce fut comme un incendie qui a long-
temps couvé et qui tout à coup, si on ouvre une
fenêtre, éclate et dévore tout. Etre vieux et ai-
mer une enfantl J'ai cru que je deviendr.ais
fou. J'essayais de me raisonner, de me railler
à quoi bon Que peuvent contre la passion la
raison oulessarcasmes2 « Vieuxcéladonridicu-
le, me disais-je, ne rougis-tu pas, veux-tu bien
te taire !b) Je me taisais et je souffrais. Pour
'comble, Laurence m'avait choisi pour confident;
quelle torture j Elle venait me ,voir:'pour me
parler d'Hector. En lui, elle admirait,tout,'et il
`lui;paraissait supérieur aux autres hommes, à
ce point que nul ne pouvait même lui être com-
paré. Elle s'extasiait sur sa hardiesse à cheval,
elle trouvait ses moindres propos
J'étais fou, c'est vrai, mais elle était follipf~
Saviez-vous, monsieur, quel mïstS'âîite?
était ce Trémorel?
Hélas je l'ignorais encore. Que m'impor-
tait, à moi, cet homme qui vivait au Valfeuil-
lu Mais du jour où j'ai su qu'il allait me ravir
mon plus précieux trésor, qu'on allait lui don-
ner ma Laurence, j'ai voulu l'étudier. J'aurais
trouvé une sorte de consolation à le savoir digne
d'elle. Je me suis donc attaché à lui, monsieur
Lecoq, comme vous vous attachez au prévenu
que vous poursuivez/Que de voyages à Paris,
à cette époque où je voulais pénétrer sa vie Je
faisais votre métier j'allais questionnanttous
ceux qui l'avaient connu, et mieux j'apprenais
à le connaître, plus j'apprenais à le mépriser.
C'est ainsi que j'ai découvert ses rendez-vous
avec miss Fancy, que j'ai deviné ses relations
avec Jorthe.
-r Pourquoi n'avoir rien dit?
T.'ho: v. 'ir me commandait le silence.
Avais-je le.droit de déshonorer un ami, de rui-
ner son bonheu..de perdre sa vie, au profit
d'un amour grotesque et sans espoir. Je me suis
tu, me bornant à parler de Fancy à Courtois qui
ne faisaitque rire de ce qu'il appelait une amou-
rette. Pour dix paroles hasardées contre Hector,
Laurence avait presque cessé de venir.me vi-
siter.
Ah s'écria l'agent de la sûreté, je n'au-
rais eu, monsieur, votre patience ni votre
générosité.
C'est que vous n'avez pas |mongâge, mon
sieur 1 Ah 1 je le haïssais cruellement ce Tré-
morel. En voyant trois femmes si différentes
éprises de lui jusqu'à en perdre la tête, je me
dlsais « Qu'a-t-il donc pour être ainsi aimé ? »
Oui murmura M. Lecoq, répondant à une
pensée secrète, les femmes se trompent sou-
vent, elles ne jugent pas_les hommes comme
nous les jugeons.
Que de fois, continuait le vieux juge de'
paix, que de fois j'ai songé à provoquer ce mi-
sérable, à me battre avec lui, à le tuer. Mais
Laurence n'aurait plus voulu me revoir. Pour-
tant, j'aurais parlé peut-être, si Sauvresy n'é-
tait tombé malade et n'était, mort. Je savais
qu'il avait fait jurer à sa femme et à son ami
de s'épouser, je savais qu'une raison terrible
les forçait à tenir leur serment, je crus Laurence
sauvée. Hélas 1 elle était perdue au contraire.
Un soir, comme je passais le long de la maison
du maire, je vis un homme qui pénétrait dans
le jardin en franchissant le mur. Cet homme,
c'était Trémorel, je le reconnus parfaitement.
J'eus un mouvement de rage terrible, je me
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