Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-08-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 22 août 1865 22 août 1865
Description : 1865/08/22 (Numéro 934). 1865/08/22 (Numéro 934).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589040s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
«UREAUX 418, HUE RICHELIKU
au'coin du bùvl. Montmartre
•â la librairie du Petit Journal
6 mois Un an
«f. «af. «4f.
i
i.çs aboiotiemîîwts ̃
partenldul^'ouduiôdechaque-niols
Mandat ou ambres-poste
Numfino »S4
Mardi 22 «où*
TIRAGE DU PETIT JOURNAL
MA VISITE.. AU MUSÉE RÉTROSPECTIF.
Une poignée d'hommes convaincus, per-
sévérants, mus par une généreuse1 initiative.
vient d'accomplir un véritable tour de
force et de doter le pays d'un spectacle sur-
prenant.
Çonsidér{intquel"hdustriem,ànufecturière
puisâit autant is principe de sa supériorité
dans l'élégance de la forme que dans la so-
lidité du fond, ils ont créé l'Union des beaux-
arts appliqu's à l'industrie, établi des cours
de dessin et de style pour les ouvriers.
Et institué une Exposition ouverte, à l'lleu-
re qu U est, a'u .palais de l'Industrie.
J'en sors, et je suis émerveillé
Ce Il 'est pas que je prétende insérerici des
réclames sur les pr oduits contemporains qui
garnissent .1 immense circuit du rez-de-
chaussée. Ah bien oui j'ai tout autre cho-
se à faire, et les organisateurs. MÈ. Sajou
Mazàroz. Turquetil,
gon, .Lenfai-it, Lerolle, Chocquel, Hermarm.
Veyrat et Lelébure, nele voudraient pas:
Dqàis il y a au premier étage ce que les or-
ganisateurs appellent le Musée rétrospectif:
c est à dire un assemblage de merveilles du
temps passé.
Les auteurs décès splendeurs sont morts
depuis des siècles,
Et bien que leur réputation plus que cen-
tenaire n'ait nul besoin du secours de la pu-
blicité, ils méritent toute notre admiration
Le ©résident, E. Guichard, 'a bien voulu
tout d abord me faire les honneurs de l'es-
calier conduisant à l'étage où s'étalent ces
magnificences.
Non en marchant à reeulons comme un
directeur devant un spectateur royal,
Mais en m'expliquant, sûr ma demande,
l'escalier lui-même dont nous gravissions
les degrés.
Pour monter au premier du Palais-de-Cris-
tal. il iaut d'ordinaire 'chercher l'escalier en
dehors de l'Exposition.
M. Gu ichard a érigé un escalier monumen-
tat, à deux nampes. au fond de l'édifice il a
lafoçme d'un fer à cheval, treize paliers,
cent quarante marches et est bordé de dix
salons occupés par lès exposants.
A droite, on passe devant Léon X et Au-
guste.
A gauche, on passe devant Périclès et
François Ier.
On monte. et on ne sait pas si on a
monté, car-les marches sont si confortable-
ment basses, qu'on n'a pas besoin de lever
les pieds pour arriver au sommet.
Avec un escalier semblable, on arriverait
:ou,M aoct 1865. ..s. ̃ ̃̃̃->
Suite (V).
Le comte était froid et poli, et la fureur de
Jean se heurtait contre un raisonnement des
plus logiques.
Vous aimez la comtesse Durand. balbu-
tia-t-il. ̃
Mais, répondit le comte, c'est ma cousine;
elle est veuve, nos foRlUnes sont égales,' et nos
pères avaient songé jadis à une union entre
nous. 'une
reur aveugle, il s'écria
Eh bien! monsieur, moi aussi, je l'aime!
Ahl pardon, dit Hector dont la voix devint
railleuse, je ne savais pas avoir un rival. Mais,
dans tous les cas, ce n'est point à nous a tràn-
cher la question, mais bien la comtesse. Lui
Cette question, froidement et nettement po-
sée, déconcerta Jean. Non-seulement il n'avait
jamais avoué à la comtesse qu'il l'aimait, mais
encore, .quelques heures auparavant, il n'eût
osé se t'avouer à lui-môme. Et maintenant il
à un autre, à un
rival heureux, le secret de son cœur.
du 17 juillet au~20aô*T
au »ont# Blanc sans une palpitation de
coeur.
Ce Musée rétrospectif est, à Paris, la pre-
mière preuve de Finfluence dé l'art ancien
sûr l'industrie;_ tous les modèles merveilleux
de nos ancêtres y sont déxotement conservés.
ter, iffautbien le retenir, lecteurs
Tout ce que je vais vous dépeindre appai-
à des tonseryàteurs,
à de fervents amoureux du génie antique.
Et les directeurs des musées impériaux
sont jaloux de bien des richesses qui bril-
lent dans ce Temple du goût, et manquent à
leurs collections officielles.
,La première salle que j'ai visitée estgarnie
de trésors appartenant à M. dé Rothschild
vous y verrez les perles de Ferrières comme
si; vous aviez passé la journée dans ce châ-
teau du banquier des banquiers.
;Mille objets, marbres, statues, faïences,
bijoux, éblouissent la vue.
II y a une stalle du quinzième siècle, en
bois sculpté, reproduisant le Jugement de Sa-
et dont les; cariatides représentent
un enfapt et un singé, antithèse de la beauté
enfantine; ces figures de bois semblent vivre
ët;se mouvoir dans le chêne rigide..
A deux pas de là, on admire deux candé-
labres en bronze cloisonné, c'est-à-dire que
dans chacun des.:vides que le burin a faits au
cuivre. on a eoulé des sujets en émail
d'un style inimité:'
Ce sont des magots tenant dès cigognes
J'ai admire plus loin, des portraits his-
toriques en émail sur de grands plats, cha-
que assiette vaut 40,000 francs
Et enfin, deux pièces de cet adorable ser-
vice de table de Henri II, dont les oinquante-
huit autres pièces, disséminées dans le mon-
de entier, sont la convoitise des fanatiques
de la céramique. et valent dès trésors.
Je vous ai;parlé autrefois, dans la présente
feuille, de Bernard de Palissy.
,Vous trouverez ici plusieurs de ses chefs-
d'œuvre, entre autres, ua plat spïendide.
fl représente la chaste Diane, Diane la
déesse sous les traits de Diane de Poitiers.
Les chiens aboient, le cerf brame, les oi-
seaux chantent au fond de cette miraculeuse
àssiette.
Les têtes de nymphes et de faunes qui
entourent, les bords semblent, sortant des
pampres verts, chercher où sont les friandi-
dises qu'on a dû y mettre.
,jCe, n'est point un ustensile de table.
c'est un tableau.
M. le comte de Nieuwerkerke a envoyé à
l'Union des ,arts appliqués à l'industrie une
collection de tabatières que je prise fort,
mais j'ai surtout admiré ses sujets en cire, la
cire est une spécialité de l'art importée par
les artistes Bourguignons. La-Jeunesse et
la Vieillesse, puis un Muzarin. plus expressif
(;- La comtesse poursuivit Hector qui savou-
rait la honte et tes tortures de son ennemi, lâ
tcomtesse, à quai je ferai part de votre attache-
tmènt. décidera entre nous. Elle verra si elle
.doit sacrifier son cousin. le comte de Malte-
Le comte s'arrêta. ̃ .̃ .ih,w-
-Pardon, dit-il, comment vous appelez-
Jean.
Ce n'est pas un nom, cela.
Jean se souvint alors que le commandeur
l'appelait son fils: l'orgueil de cette fière race
dont il.était issu. lui monta du «œur au visage,
et il répondit en regardant hardiment Hector
Je m'appelle Jean #de Montmorini
Jean s'attendait à une explosion de colère de
ta hpart du comté il n'en fut rien.
Hector répondit avec caline
Vous êtes dans l'erreur, monsieur. Il n'y a
jamais eu de ce nom que M. le commandeur de
Montmorjn, mon onclej et il est mort célibatai-
re. Or, vous ne pourriez être, à tout preindre,
qu'un péché de Sa vieillesse; et vous convien-
drez que ce n'est point àînoi, son neveu, qu'il
appartient de reconnaître au grand jeur une
faute qu'il a si bien cachée dans l'ombre.
Cette réponse foudroya Jean; il tourna sur lui-,
même' et chance! a étourdi,
Ainsi donc, balbutia-t-il, vous ne voulez
pas vous battre avec moi?
Hector se ppit à rire.
ii-irf- Allons donc! mon/ cher r^ondit-U, pour
me battre avec vous, il faudrait que je vous
eusse insulté; en «utre, j'ai un principe qui me
1 que des cires dignes de notre directeur des
nausées impériaux.
A un pas deua-onme montre une rareté
appartenant ati neveu du fcijoutierRudolphi,
i Elien raconte que Myrmécide de Melet, et
Gallicratei, de .piîçédémone, avaient sculpté,
fait couvrir, qu'ils- avaient écrit un dysti-i
que élégiaque sur un grain je sésaine.
II y a dans ce Musée un noyau de cerise
surlequel toute une bataille est Sculptée en-,
bas-relief, où les hommes et les chevaux sexl
heurtent, tout comme dans cette bataille dus
Granique qui couvre toute une muraille du;
Leuvre il
L'objet a sa légende.
Dans une île des Indes régnait u»vieux.t
roi qui avait beaucoup voyagé dans sa jeu-
nesse. De, tous les souvenirs qu'il ayait gardés;
de ses pérégrinations, le plus vit et le plus.:
cher était le goût des cerises; et ce goût;
s'exaltait d'autant plus chez. lui que le ceri-
sier étaittqtalementinconnudans son royau-
me. Il arriva un jour où. n'y tenant plus, il
fit partir une flotte pour chercher une cargai-
son de ces cerises chéries.
i La cargaison fut perdue dans un naufrage
qui engloutit: hommes et -biens -Une ving-
taine de matelots reviren.t seuls leur pays.
¡-Si l'un de vous, dit le roi, peut me cé.
der une centaine de noyaux pour faire des
plantations. je le comblerai de biens..
Personne ne possédait de quoi satisfaire
le: monarque.
Eh bien je nie contenterai, dit le roi,
d'un seul noyau, et donnerai ma fille en ma-
riage à qui le possédera.
L'un des matelots avait un noyau;, il trou-
vait la fil.le du roi belle, mais 1 art plus beau
Et il garda le noyau qu'il. avait comme-
cé à sculpter, et y représenta une bataille
complète. ""̃
(:'est dit-on, ce noyau que, vous pouvez
aller voir homme moi au Palais de 1 Indus-
trie. v
Prenez la loupe, examinez ses détails im-
menses,, et dites-moi si le matelot ciseleur
n'avait pas raison de préférer la gloire artis-
tique a l'amour.
J'écris, je décris.. et le terrain me manque
déjà, sûr. ce papier pour placer les mille et:
-mille splendeurs dont ma vue est troublée.
Ici, c'est une salière du temps de Henri II,
fai.te,par les précurseurs de Paîissyr, là-bas,
c'est une châsse merveilleuse envoyée par M.
Germeau, préfet de Limoges ;=Plus:loin, des
miracles de Léonard Limousin, qui, trésors
inconnus au vulgaire, doublaient 'des fours
de campagne; -r-et voici, de* plats émailUs. à
reliefs italiens et à deux tons;^et un ostensoir
digne de lqgjer un diew. appartenant à
M. Basclewski. ,r.
J'oublie une Adoration des mages en ivoire
plus précieuse qu'un vase d'or, car elle est de
Briot, et des bronzes dorés du dix-septième
siècle qui, appartiennent à M. d'Y von.
sert de loi quand on est quelqu'un, on ne se
bat pas avec quelque chose. 'i:
Et le comte pirouetta sur lestalons et s'en al-
la, laissant le jeune homme frappé de stupeur.
Jean demeura pendant quelques instants aus-
si immobile, aussi muelque stla baguette cj!une
fée l'eût métamorphosé eh dieu terme; mais
enfin, la rage elia douleùrse firent jourau mi-
lieu de cette prostration; il laissa échapper un
cri sourd et furieus, et voulut s'élancer après
le- comte, le souffleter et le forcer à lui rendre
Mais alors Une main de ferle saisit par le bras
et l'arrêta, tandis qu'une voix grave et triste- lui
disait ̃̃̃̃•̃'
Jean mon enfant. veus ne vous battrez
pas! .̃̃̃-•• ̃ • ̃
Jean se retourna vivement et se trouva face à
face avec Pandri Ile.1
Pandrille n'était plus cet intendant bonhom-
me et souriant, au regard intelligent et madré,
à la lèvre moqueuse et niaise à ja fois, qui, se
gansait de messieurs les cohéritiers; tout en
ayant l'air de les accabler de son respect.
Non, PandriJle1 était' grave,' triste, solennel;
ses cheveux blancs semblaient, à cette heure,
imprimer à son visage cette expression de no-
blesse et de majesté qui sied si xrien à l'àge mûr
et l'on eût dit que l'âme tout entière du com-
mandeÛF était passée dans ce visage et dans
èette vois.
Qui. mun enfant, répéta-4-il avec un ac-
cent tout paternel, ie vous défends de vous bat-
Un collectionneur éminent a "exposé tout'
un mobilier fameux, qu'il emploie à son,
usage particuliers
Il voit l'heure à une étonnante pendule en-
tourée «le fleurs enporceiaine dé Sèvres, don(
pas une rose, pas une feuille n'est ébréchée.
devant «n iorohesCre
de musiciens et des chanteuses en porcelaine
de Saxe qui sont d'un rocaille adorable
Et une musique voisine du mouvement
exécute douze airs de Luffi I.
Celte. curiosité vient du^château- de Ram-
bouillet, et a été faite pour.le comte de Tou-
louse.
Les chaises et les fauteuils en tapisserie
éblouissante représentent les Fables de laFon-
tai1ie et proviennent des palais «le Louis- XIV.
Deux vases de terre fond rosé, ornés dei
médaillons, proviennent de Louis M et re-
présentent les divers épisodes de l& Bataille
(le Fontenoy. lien n'est étourdissant comme
les perles, lés rubans, les 'anneaux dont ils
sont enjolivés.
Le service de table a appartenu à M" dru
Barry, et porte ses chiffres. Il représente les
Animaux de Buffon.
La chambre à coucher de M. Double est
ornée de la pendule de Marie-Antoinette,
garnie de. diamants' et de bleus lapis-lazuU,
un véritable bijou de blonde.
Je le répète, l'intelligent collectionneur ¡se
sert de ces meubles historiques, dont la, con-
servation est parfaite.
Examinons en passant la chaise à porteurs
de M™* de Pompadmtr, qui â Conservé, se«[
bretelles à la livrée de la marquise blanc,
rouge et bleu-turquoise, couleurs dis|»eséee
et soutacheés de palmes.
Le velours épinglé et damassé de la dou-
blure est de l'époque..
La locomotive est digne dé-la favorite, -r-
l'écrin fait rêver aùbijou.
M. Didier, député au Corps législatif, a.
envoyé une curieuse collection de joyaœt
du dix-huitième siècle.
J'ai remarqué un petit portefeuille sovm-
nir en léld-spat or et peintures fines, repré-.
sentant Angélique et Médov. Il futdonn^
parjMarie-Antoinette la princesse de îon**
rame, lors de son mariage avec le prince,
Garignan.
Il y a à côté un, Amour en marbre de Glo^
dion qui fait tomber le ciseau des mains des
sculpteurs modernes enamourés.
Et une console, donnée à la reine parla'
ville de Paris, lors de la naissance de Louis
XVII, qui fait rêver. Les ornements repro-
duisent les joujoux du baby. l'enfant royal:
est représenté essayant la -couronne. qu'il--
ne devait jamais porter.
Je ne dois pas omettre les Trois grâces,
de Falconet,|taillées dans un seul bloc des
marbre et dont le musée impérial a offert en
vain 30;000 francs; le coffre en cristal qui@
renfermait les langes de Henri IV, apparte-
̃nant à M. de Mouchy; le buste de Washing-
tre aujourd'hui, de provoquer ce misérable qui,
vous a insulté; je vous le défends au nom de
votre père mor,t, qui m'a ordonné'de veifler sur
vous comme sur mon fils. ̃ ̃•̃•, r
Et Pandrille entraîna le jeune homme dam
une vaste salle du rez-de-chaussée où se tfoU- '̃'•
vàit suspendu comman-
deur au milieu des autres portraits de famille
échus en partagé au cadet de Maltevert. ̃ il'
Mais cet homme m'outrage! s'écria le jat-–
ne homme hors de lui.
•–Je le sais.•»“
Et tu ne veux pas que je. me venge?
Non.
Puis Pandrille ajouta :'•̃"
-Non, pas encore. plus tard.
Que veœt-tu dire? •• :iv »a
Tenez, monsieur Jean, reprit l'intendant
Retendant la main vers le
mandeur, je le sais bien, moi,'et ils le savent
tous que c'était là. votre père. mais ils, le mie-
ront par. orgueil; ils le nieront jusqi^'àce,flue>
Pandrille s'arrêta et jeta un douloureu. re-
gard au portrait f
O mon noble mahW, murmura-t-iï, quel
lourd serment voes avez exigé de moi!
Ensuite, ü attira té jeune homme sur son
coeur;, et l'y pressant tendrement
Va, mon enfant,dit-il, Une heure viendra
où;tu pourras leur'jeter un nom au visage, côtn-
mon
jeune maître, ou je vous tendrai à genoux une,
épée de gentilhomme en vous disant Attez!
au'coin du bùvl. Montmartre
•â la librairie du Petit Journal
6 mois Un an
«f. «af. «4f.
i
i.çs aboiotiemîîwts ̃
partenldul^'ouduiôdechaque-niols
Mandat ou ambres-poste
Numfino »S4
Mardi 22 «où*
TIRAGE DU PETIT JOURNAL
MA VISITE.. AU MUSÉE RÉTROSPECTIF.
Une poignée d'hommes convaincus, per-
sévérants, mus par une généreuse1 initiative.
vient d'accomplir un véritable tour de
force et de doter le pays d'un spectacle sur-
prenant.
Çonsidér{intquel"hdustriem,ànufecturière
puisâit autant is principe de sa supériorité
dans l'élégance de la forme que dans la so-
lidité du fond, ils ont créé l'Union des beaux-
arts appliqu's à l'industrie, établi des cours
de dessin et de style pour les ouvriers.
Et institué une Exposition ouverte, à l'lleu-
re qu U est, a'u .palais de l'Industrie.
J'en sors, et je suis émerveillé
Ce Il 'est pas que je prétende insérerici des
réclames sur les pr oduits contemporains qui
garnissent .1 immense circuit du rez-de-
chaussée. Ah bien oui j'ai tout autre cho-
se à faire, et les organisateurs. MÈ. Sajou
Mazàroz. Turquetil,
gon, .Lenfai-it, Lerolle, Chocquel, Hermarm.
Veyrat et Lelébure, nele voudraient pas:
Dqàis il y a au premier étage ce que les or-
ganisateurs appellent le Musée rétrospectif:
c est à dire un assemblage de merveilles du
temps passé.
Les auteurs décès splendeurs sont morts
depuis des siècles,
Et bien que leur réputation plus que cen-
tenaire n'ait nul besoin du secours de la pu-
blicité, ils méritent toute notre admiration
Le ©résident, E. Guichard, 'a bien voulu
tout d abord me faire les honneurs de l'es-
calier conduisant à l'étage où s'étalent ces
magnificences.
Non en marchant à reeulons comme un
directeur devant un spectateur royal,
Mais en m'expliquant, sûr ma demande,
l'escalier lui-même dont nous gravissions
les degrés.
Pour monter au premier du Palais-de-Cris-
tal. il iaut d'ordinaire 'chercher l'escalier en
dehors de l'Exposition.
M. Gu ichard a érigé un escalier monumen-
tat, à deux nampes. au fond de l'édifice il a
lafoçme d'un fer à cheval, treize paliers,
cent quarante marches et est bordé de dix
salons occupés par lès exposants.
A droite, on passe devant Léon X et Au-
guste.
A gauche, on passe devant Périclès et
François Ier.
On monte. et on ne sait pas si on a
monté, car-les marches sont si confortable-
ment basses, qu'on n'a pas besoin de lever
les pieds pour arriver au sommet.
Avec un escalier semblable, on arriverait
:ou,M aoct 1865. ..s. ̃ ̃̃̃->
Suite (V).
Le comte était froid et poli, et la fureur de
Jean se heurtait contre un raisonnement des
plus logiques.
Vous aimez la comtesse Durand. balbu-
tia-t-il. ̃
Mais, répondit le comte, c'est ma cousine;
elle est veuve, nos foRlUnes sont égales,' et nos
pères avaient songé jadis à une union entre
nous. 'une
reur aveugle, il s'écria
Eh bien! monsieur, moi aussi, je l'aime!
Ahl pardon, dit Hector dont la voix devint
railleuse, je ne savais pas avoir un rival. Mais,
dans tous les cas, ce n'est point à nous a tràn-
cher la question, mais bien la comtesse. Lui
Cette question, froidement et nettement po-
sée, déconcerta Jean. Non-seulement il n'avait
jamais avoué à la comtesse qu'il l'aimait, mais
encore, .quelques heures auparavant, il n'eût
osé se t'avouer à lui-môme. Et maintenant il
à un autre, à un
rival heureux, le secret de son cœur.
du 17 juillet au~20aô*T
au »ont# Blanc sans une palpitation de
coeur.
Ce Musée rétrospectif est, à Paris, la pre-
mière preuve de Finfluence dé l'art ancien
sûr l'industrie;_ tous les modèles merveilleux
de nos ancêtres y sont déxotement conservés.
ter, iffautbien le retenir, lecteurs
Tout ce que je vais vous dépeindre appai-
à des tonseryàteurs,
à de fervents amoureux du génie antique.
Et les directeurs des musées impériaux
sont jaloux de bien des richesses qui bril-
lent dans ce Temple du goût, et manquent à
leurs collections officielles.
,La première salle que j'ai visitée estgarnie
de trésors appartenant à M. dé Rothschild
vous y verrez les perles de Ferrières comme
si; vous aviez passé la journée dans ce châ-
teau du banquier des banquiers.
;Mille objets, marbres, statues, faïences,
bijoux, éblouissent la vue.
II y a une stalle du quinzième siècle, en
bois sculpté, reproduisant le Jugement de Sa-
et dont les; cariatides représentent
un enfapt et un singé, antithèse de la beauté
enfantine; ces figures de bois semblent vivre
ët;se mouvoir dans le chêne rigide..
A deux pas de là, on admire deux candé-
labres en bronze cloisonné, c'est-à-dire que
dans chacun des.:vides que le burin a faits au
cuivre. on a eoulé des sujets en émail
d'un style inimité:'
Ce sont des magots tenant dès cigognes
J'ai admire plus loin, des portraits his-
toriques en émail sur de grands plats, cha-
que assiette vaut 40,000 francs
Et enfin, deux pièces de cet adorable ser-
vice de table de Henri II, dont les oinquante-
huit autres pièces, disséminées dans le mon-
de entier, sont la convoitise des fanatiques
de la céramique. et valent dès trésors.
Je vous ai;parlé autrefois, dans la présente
feuille, de Bernard de Palissy.
,Vous trouverez ici plusieurs de ses chefs-
d'œuvre, entre autres, ua plat spïendide.
fl représente la chaste Diane, Diane la
déesse sous les traits de Diane de Poitiers.
Les chiens aboient, le cerf brame, les oi-
seaux chantent au fond de cette miraculeuse
àssiette.
Les têtes de nymphes et de faunes qui
entourent, les bords semblent, sortant des
pampres verts, chercher où sont les friandi-
dises qu'on a dû y mettre.
,jCe, n'est point un ustensile de table.
c'est un tableau.
M. le comte de Nieuwerkerke a envoyé à
l'Union des ,arts appliqués à l'industrie une
collection de tabatières que je prise fort,
mais j'ai surtout admiré ses sujets en cire, la
cire est une spécialité de l'art importée par
les artistes Bourguignons. La-Jeunesse et
la Vieillesse, puis un Muzarin. plus expressif
(;- La comtesse poursuivit Hector qui savou-
rait la honte et tes tortures de son ennemi, lâ
tcomtesse, à quai je ferai part de votre attache-
tmènt. décidera entre nous. Elle verra si elle
.doit sacrifier son cousin. le comte de Malte-
Le comte s'arrêta. ̃ .̃ .ih,w-
-Pardon, dit-il, comment vous appelez-
Jean.
Ce n'est pas un nom, cela.
Jean se souvint alors que le commandeur
l'appelait son fils: l'orgueil de cette fière race
dont il.était issu. lui monta du «œur au visage,
et il répondit en regardant hardiment Hector
Je m'appelle Jean #de Montmorini
Jean s'attendait à une explosion de colère de
ta hpart du comté il n'en fut rien.
Hector répondit avec caline
Vous êtes dans l'erreur, monsieur. Il n'y a
jamais eu de ce nom que M. le commandeur de
Montmorjn, mon onclej et il est mort célibatai-
re. Or, vous ne pourriez être, à tout preindre,
qu'un péché de Sa vieillesse; et vous convien-
drez que ce n'est point àînoi, son neveu, qu'il
appartient de reconnaître au grand jeur une
faute qu'il a si bien cachée dans l'ombre.
Cette réponse foudroya Jean; il tourna sur lui-,
même' et chance! a étourdi,
Ainsi donc, balbutia-t-il, vous ne voulez
pas vous battre avec moi?
Hector se ppit à rire.
ii-irf- Allons donc! mon/ cher r^ondit-U, pour
me battre avec vous, il faudrait que je vous
eusse insulté; en «utre, j'ai un principe qui me
1 que des cires dignes de notre directeur des
nausées impériaux.
A un pas deua-onme montre une rareté
appartenant ati neveu du fcijoutierRudolphi,
i Elien raconte que Myrmécide de Melet, et
Gallicratei, de .piîçédémone, avaient sculpté,
fait couvrir, qu'ils- avaient écrit un dysti-i
que élégiaque sur un grain je sésaine.
II y a dans ce Musée un noyau de cerise
surlequel toute une bataille est Sculptée en-,
bas-relief, où les hommes et les chevaux sexl
heurtent, tout comme dans cette bataille dus
Granique qui couvre toute une muraille du;
Leuvre il
L'objet a sa légende.
Dans une île des Indes régnait u»vieux.t
roi qui avait beaucoup voyagé dans sa jeu-
nesse. De, tous les souvenirs qu'il ayait gardés;
de ses pérégrinations, le plus vit et le plus.:
cher était le goût des cerises; et ce goût;
s'exaltait d'autant plus chez. lui que le ceri-
sier étaittqtalementinconnudans son royau-
me. Il arriva un jour où. n'y tenant plus, il
fit partir une flotte pour chercher une cargai-
son de ces cerises chéries.
i La cargaison fut perdue dans un naufrage
qui engloutit: hommes et -biens -Une ving-
taine de matelots reviren.t seuls leur pays.
¡-Si l'un de vous, dit le roi, peut me cé.
der une centaine de noyaux pour faire des
plantations. je le comblerai de biens..
Personne ne possédait de quoi satisfaire
le: monarque.
Eh bien je nie contenterai, dit le roi,
d'un seul noyau, et donnerai ma fille en ma-
riage à qui le possédera.
L'un des matelots avait un noyau;, il trou-
vait la fil.le du roi belle, mais 1 art plus beau
Et il garda le noyau qu'il. avait comme-
cé à sculpter, et y représenta une bataille
complète. ""̃
(:'est dit-on, ce noyau que, vous pouvez
aller voir homme moi au Palais de 1 Indus-
trie. v
Prenez la loupe, examinez ses détails im-
menses,, et dites-moi si le matelot ciseleur
n'avait pas raison de préférer la gloire artis-
tique a l'amour.
J'écris, je décris.. et le terrain me manque
déjà, sûr. ce papier pour placer les mille et:
-mille splendeurs dont ma vue est troublée.
Ici, c'est une salière du temps de Henri II,
fai.te,par les précurseurs de Paîissyr, là-bas,
c'est une châsse merveilleuse envoyée par M.
Germeau, préfet de Limoges ;=Plus:loin, des
miracles de Léonard Limousin, qui, trésors
inconnus au vulgaire, doublaient 'des fours
de campagne; -r-et voici, de* plats émailUs. à
reliefs italiens et à deux tons;^et un ostensoir
digne de lqgjer un diew. appartenant à
M. Basclewski. ,r.
J'oublie une Adoration des mages en ivoire
plus précieuse qu'un vase d'or, car elle est de
Briot, et des bronzes dorés du dix-septième
siècle qui, appartiennent à M. d'Y von.
sert de loi quand on est quelqu'un, on ne se
bat pas avec quelque chose. 'i:
Et le comte pirouetta sur lestalons et s'en al-
la, laissant le jeune homme frappé de stupeur.
Jean demeura pendant quelques instants aus-
si immobile, aussi muelque stla baguette cj!une
fée l'eût métamorphosé eh dieu terme; mais
enfin, la rage elia douleùrse firent jourau mi-
lieu de cette prostration; il laissa échapper un
cri sourd et furieus, et voulut s'élancer après
le- comte, le souffleter et le forcer à lui rendre
Mais alors Une main de ferle saisit par le bras
et l'arrêta, tandis qu'une voix grave et triste- lui
disait ̃̃̃̃•̃'
Jean mon enfant. veus ne vous battrez
pas! .̃̃̃-•• ̃ • ̃
Jean se retourna vivement et se trouva face à
face avec Pandri Ile.1
Pandrille n'était plus cet intendant bonhom-
me et souriant, au regard intelligent et madré,
à la lèvre moqueuse et niaise à ja fois, qui, se
gansait de messieurs les cohéritiers; tout en
ayant l'air de les accabler de son respect.
Non, PandriJle1 était' grave,' triste, solennel;
ses cheveux blancs semblaient, à cette heure,
imprimer à son visage cette expression de no-
blesse et de majesté qui sied si xrien à l'àge mûr
et l'on eût dit que l'âme tout entière du com-
mandeÛF était passée dans ce visage et dans
èette vois.
Qui. mun enfant, répéta-4-il avec un ac-
cent tout paternel, ie vous défends de vous bat-
Un collectionneur éminent a "exposé tout'
un mobilier fameux, qu'il emploie à son,
usage particuliers
Il voit l'heure à une étonnante pendule en-
tourée «le fleurs enporceiaine dé Sèvres, don(
pas une rose, pas une feuille n'est ébréchée.
devant «n iorohesCre
de musiciens et des chanteuses en porcelaine
de Saxe qui sont d'un rocaille adorable
Et une musique voisine du mouvement
exécute douze airs de Luffi I.
Celte. curiosité vient du^château- de Ram-
bouillet, et a été faite pour.le comte de Tou-
louse.
Les chaises et les fauteuils en tapisserie
éblouissante représentent les Fables de laFon-
tai1ie et proviennent des palais «le Louis- XIV.
Deux vases de terre fond rosé, ornés dei
médaillons, proviennent de Louis M et re-
présentent les divers épisodes de l& Bataille
(le Fontenoy. lien n'est étourdissant comme
les perles, lés rubans, les 'anneaux dont ils
sont enjolivés.
Le service de table a appartenu à M" dru
Barry, et porte ses chiffres. Il représente les
Animaux de Buffon.
La chambre à coucher de M. Double est
ornée de la pendule de Marie-Antoinette,
garnie de. diamants' et de bleus lapis-lazuU,
un véritable bijou de blonde.
Je le répète, l'intelligent collectionneur ¡se
sert de ces meubles historiques, dont la, con-
servation est parfaite.
Examinons en passant la chaise à porteurs
de M™* de Pompadmtr, qui â Conservé, se«[
bretelles à la livrée de la marquise blanc,
rouge et bleu-turquoise, couleurs dis|»eséee
et soutacheés de palmes.
Le velours épinglé et damassé de la dou-
blure est de l'époque..
La locomotive est digne dé-la favorite, -r-
l'écrin fait rêver aùbijou.
M. Didier, député au Corps législatif, a.
envoyé une curieuse collection de joyaœt
du dix-huitième siècle.
J'ai remarqué un petit portefeuille sovm-
nir en léld-spat or et peintures fines, repré-.
sentant Angélique et Médov. Il futdonn^
parjMarie-Antoinette la princesse de îon**
rame, lors de son mariage avec le prince,
Garignan.
Il y a à côté un, Amour en marbre de Glo^
dion qui fait tomber le ciseau des mains des
sculpteurs modernes enamourés.
Et une console, donnée à la reine parla'
ville de Paris, lors de la naissance de Louis
XVII, qui fait rêver. Les ornements repro-
duisent les joujoux du baby. l'enfant royal:
est représenté essayant la -couronne. qu'il--
ne devait jamais porter.
Je ne dois pas omettre les Trois grâces,
de Falconet,|taillées dans un seul bloc des
marbre et dont le musée impérial a offert en
vain 30;000 francs; le coffre en cristal qui@
renfermait les langes de Henri IV, apparte-
̃nant à M. de Mouchy; le buste de Washing-
tre aujourd'hui, de provoquer ce misérable qui,
vous a insulté; je vous le défends au nom de
votre père mor,t, qui m'a ordonné'de veifler sur
vous comme sur mon fils. ̃ ̃•̃•, r
Et Pandrille entraîna le jeune homme dam
une vaste salle du rez-de-chaussée où se tfoU- '̃'•
vàit suspendu comman-
deur au milieu des autres portraits de famille
échus en partagé au cadet de Maltevert. ̃ il'
Mais cet homme m'outrage! s'écria le jat-–
ne homme hors de lui.
•–Je le sais.•»“
Et tu ne veux pas que je. me venge?
Non.
Puis Pandrille ajouta :'•̃"
-Non, pas encore. plus tard.
Que veœt-tu dire? •• :iv »a
Tenez, monsieur Jean, reprit l'intendant
Retendant la main vers le
mandeur, je le sais bien, moi,'et ils le savent
tous que c'était là. votre père. mais ils, le mie-
ront par. orgueil; ils le nieront jusqi^'àce,flue>
Pandrille s'arrêta et jeta un douloureu. re-
gard au portrait f
O mon noble mahW, murmura-t-iï, quel
lourd serment voes avez exigé de moi!
Ensuite, ü attira té jeune homme sur son
coeur;, et l'y pressant tendrement
Va, mon enfant,dit-il, Une heure viendra
où;tu pourras leur'jeter un nom au visage, côtn-
mon
jeune maître, ou je vous tendrai à genoux une,
épée de gentilhomme en vous disant Attez!
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