Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 août 1865 18 août 1865
Description : 1865/08/18 (Numéro 930). 1865/08/18 (Numéro 930).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589036q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
'BÏÎUArv ISS, RUE RlCJlEl.IEU
asjicoin. du lioul. Montmartre
.itiufraertieiK*! 3 mois 6 mots Dnan
PARIS St. 9 f. 18f.
Deparioiehis. g «»f. «4f.
QUOTIDIEN
̃ ̃ UN NUMÉRO CINQ CENTIMES, ̃
.Mandat ou timbres-poste
.i
..Numéro »SÔ
Vendredi 18 aoMt I8SS
T.IRâ&E. OU PETIT JOURNAL
Jeudi 17 août 1S8S
LB €O1SVALIKR DUPRE7
Il existe ù Paris un homme qui m'a procu-
ré les pius vives et les plus généreuses émo-
tions, sans me connaître.
A peinendaux grandessdémonstratiqns de
'Fart;. j'ai tressailli à sa voix, j'ai suivi ses
victoir.; j'ai npp'audfi à ses triomphes.
Il a s«t.5.-ié par toutes les conditions sociales
Il m'est apparu tour à tour sous l'armure
du chevalier et sous la tunique du néophyte,
le front ceint de la couronne royale pu du bé-
*'et à plume d'aigle du montagnard.
J'ai été pendant quinze ans son suivant,
son fidèle, son vassal sans qu'il pût s'en dou-
ter. sans, que: j'eusse osé l'app-OGher de
plus presque deux cents pas.
Il enivrai que, les gardes, les flots du, peu-
ple, lis cents musiciens obéissant à sa voix.
formaient souvent une enceinte vivante au-
tour de lui.
Tant que cette voix a dominé la inasse,. je
me suis associé aux cris d'enthousiasme qe
3es admirateurs.
Puis, quand est venue la défaillance. je
suis demeuré le défenseur de sa gloire, 1 *en-
thousiaste de son génie.
Celui qui, dans Robert le Diable, élevant
la coupe d'or à la hauteur de ses lèvres, s'é-
criait
illustres chevaliers,. l;honneur de lu Sicile,
Chevaliers! chevaliers! c'est,à vous que je bois!,
est lui-même chevalier d'hier, -non de par
l'optique du théâtre et la pompe du costu-
mier, -mais de par un déeret.impèrial.
Ce chevalier a un nom fameux dans l'uni-
vers musical il a été l'idole de notre jeu-
nesse, le charme de nos esprits enchantés,
'le grand modèle lyrique que Fon imite,
mais que l'on n'n point égalé J
lise nomme Gilbert Duprez sur le Livre
d'or de la Chancellerie de la Légion d'hon-
Et dans notre mémoire ravie il s'appelle
ie sentimental Edgar de Lucie de Lamermoor,
le pathétique Raoul des Huguenots, l'inspiré
Polyeucte des Martyrs, le tendre Fernand
de Ia' Favorite, le chevaleresque Gérard de,
la Heine de Chypre, le fanatique Eleazar de
la Juive, et l'héroïque Arnold du Guillaume
Tell deRossini..
L'illustre ténor, auquel l'Eppereur vient
de donner le ruban rouge, n'est pas né dans
les pays transalpins, où les paysans chan-,
tent des airs de Paesiello et de Mercàdante
2ii poussant la charrue, où les moineaux sur
les arbres font naturellement des trilles et
des arpèges.
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
du 18 àoct 1865.
Suite (1)
LE • ÔIÂHAKT DU COMMANDEUR i
'Monsieur -Ici marquis, répondit. Pandrilio
lé comniiiitideur a porte le. diamant, do plusieurs
manières.
Ces p;:roics'"t:i'mblorcnt soulever les monta-
gnes' d'oppression' cp.ii pesaient sur tous tes
i;œurs. Si !« «ouimandour avait porto le dia-
mant .de ptubicurs juaniorcs, -c'est qae !o ciia-
uianf. existai* La chose était évidente, pour tout
Jo momie, nsOme pour Bonlemps deSaini-Gbris- j
loi, dont i'œil tnorne et désaié quitta -te ivuissoir j
pour se reporter avec nniinh'surtcs
dé.Stris ̃
D'abord, en .effet, poursuivit. Paudriiie, M. j
lo e-cunmson épée ,1.:nais (i.u;md vint la Révolution, ii-le-i
fit, ni îutor en épingle .et en orua m chemise. Ce
rut, du reste, :Oîessiei;i-s," une fort î>ol!e épingle,
vàv le diamant ét;iil de la grosseur d'un cuui'. •
bieu, messieurs, dit alors Baaui
de Mailovei'i,. ([ne îe diamaril '̃̃n'est point un j
dit L'aîné des Fra«quàpée j
/•mais il'iaut •que. !o commandeur
H) Voirie Vuil Journal An i? îuillel .tu H^pi)'».
Duprez est Pharisien, il est n^m plein fau-
bourg Saint-Honoré, à une. époOu<: «« les oi-
seaux de Paris n'avaient pas grau »euïllage
pour leurs répétitions vocales.
II était l'un des onze enfants d'un i ™nnéte
commerçant; non d'un bonnetier,
l'indiquent toutes les biographies, mais*. \un
marchand de vin de Champagne en gros.
Et si,' en 1806, année de sa naissance, les'*
compositeurs à la mode de cette époque, Le-
sueur et Spontini, Méhul et Nicolo, l'ont en-
tendu crier dans les bras de sa nourrire, ils
n'ont pas deviné à ces vagissements, anté-
rieurs à l'abaissement du diapason, qu'un
grand chanteur leur était né.
A huit* ans, on voulut le restreindre aux
études classiques mais il chantait déjà, par
instinct, par vocation, comme la fauvette
aux lueurs du soleil, il chantait les ariettes
de Duni, et on l'entendait fredonner avec
une voix d'une grande justesse
Quand les bœufs vont deux il deux,
Le labourage en va mieux.
cette naïve cantilène de Richard Cœur-de-
Lim.
Ses dispositions musicales étaient si sur-
prenantes, qu'unéamie de sa famille, la mère
d'Adolphe Lecarpenter, vénérable dame qui
vivencore, s'amusa à lui enseigner la mu-
A huit ans, il était capable de solfier les
morceaux les plus difficiles à première vue,
Et à neuf ans, il était refusé à l'unanimité
au Conservatoire.
Donc, ce ne fut pas dans; celte Université
lyrique qu'il acquit la grande méthode dont
il devait être le plus illustre représentant.
A cette époque, Paris possédât un profes-
seur qui soutenait des théories qui lui étaient
G?était Alexandre-Etienne Choron, qui
avait alors près de quarante ans.
Choron avait ce qu'il appelait la méthode
convenante; elle développait dans l'élève
l'ampleur do la voix, le sentiment poétique
du morceau exécuté, l'amour des grands
maîtres classiques.
Choron admirait Glucl;, Palestrina, et me-
mue deux génies, Mozart et Beethoven, dont
l'un fut son ami et son contemporain.
Il entendit le jeune Duprez et l'admit dans
ses classes, dont le succès était croissait,
malgré'les' attaques de ses envieux.
Demandez h Duprez s'il se souvient de l'é-
cblede Choron?
Ses condisciples ont fait,.comme lui, leur
chemin dans Kart ,̃•
Il y a trouvé Wartel, le chanteur qui sait
seul interpréter les mélodies de.Schubert
II y a connu Dietsch, le savant naître de
chapelles qui a conduit longtemps le formi-
dable orchestre de 1 Opéra;
Il v a eu pour camarade intime ce char-
mantittonpou, compositeur mort au.milieu
desa
ché, car nous ne pouvons mettre la main des-
Le marquis regarda Pandrille du coin de l'œil,
espérant surprendre une émotion quelconque,
si rapide qu'elle pût être, dans le jeu de sa phy-
sionomie; mais la physionomie de Pandrille ex-
primait cette naïveté railleuse, ce côté bonhom-
me et jovial, qui voilent si bien ta pensée du
paysan bourguignon ou morvandiau.
La O^ure cle Pandrille semblait dire aux co-
commandeur m'avait indiqué sacachetto,:il y a
longtemps que le., diamant n'y serait plus 1.-
J'aimerais mieux., s'écria M. le chevalier
Arthur de la Barillère, qui était un lecteur de
roirinns passionné et qui prisait au plus haut-]
(îe.rc M. DucrayrBumin.il, un romancier qui
hrUViiit alors .comme un météore dans, le ciel.!
poétique impérial, j'aœies-ais mieux, messieurs,.
une, mine d'or,, une caverne perdue. j
dans les bois, un souterrain dont l'issue serait
masquée par un paru»«au de boiserie tournant
sur des, gonds invisible que ce, diamant mi-
Au mpt de squten'aîii^ueuxBomrneSavatenti
tressailli dans la salle, et ces deux jiûinmes/s'é- j
taientinv(»lontnirement,Tegordés. C'était l'an- j
drille et de
Le 'vicomte avait attaché sur l:iuten^aat.t»!
regard clair, et riDlemiaat, pris-à rj«^f>çoriste; i
Oh oh! avait pensé Raoul siit?te-cfcarap,
le le
Parmi les.jeunes fil les qui ont. suivi, à
j diverses époques, l'école de Choron, on dis-
tinguait une fraîche jeune fille, devenue Mmo
Boulanger, celle qui créa Jenny de la Dame
Blanche.
Puis vint Mmo Rossi-Caccia, qui fut une
étoile de France et d'Italie,
Et Mmo Rosine Stoitz, qui tint l'emploi de
première chanteuse, sans partage, a l'Opéra,
durant dix ans.
le maître bien aimé de Duprez,
avait eii" ^"îs tard une autre élève, à laquelle
il donnais premières notions de diction.
C'était cett'Ç chétive et pâle enfant, à la-
quelle onri'eû,Et qui porta t«>vec tant d'éclat le manteau
des Clairon et de, Duchesnois, les égalant
toujours. les surpassant souvent.
petiote, devait être acclamée plus tard sous
le n.im de lâ tragédienne ^cdel.
Duprez chanta pour la première fois dans
les chœurs d'Aihalie,' au Théâtre-Français.
Il connaissait tout le répertoire dç Qieru-
bini, de Méhul, de Bertbn, de Catél, -de Ni-
colo.
Il savait les rôles de ténor des premiers
opéras de Boïeîdieu.
Mais la mue de sa voix le ramena forcé-
ment aux études harmoniques.
Et quand la maladie. vocale fut passée, il
partit pour l'Italie et tomba devant le parter-
re de Milan. ̃ ̃
Duprez revint Paris et fut engagé, en
à l'Odéon, où il débuta par te rôle
d'Almaviya, du Barbier; il joua Tony, de
voix était maigre, sa sàn-
té chancelante il produisit peu d'effet.
En 4829 il était à l'Opéra-Comique chan-
tant d'abord Anolphe et Clara, puis Georges
de la Daine Blanche avec un succès sans re-
tentissement..̃̃̃'̃
Il retourna en Italie, et créa Lucie de La-
mernioor; le morceau final, qui est demeuré
une épreuve des, ténors, Ke satisfaisait pas
Duprez dans sa composition première.
Cela ne, finit pas, écrivait le ténor au
compositeur,.
Ëh bien répondait Donizetti finis-le
comme tu voudras.
Et Duprez trouva la fin de cette célèbre ca-
vatinc.
Savez-vous ce que Duprez et sa femnie,
chanteuse de talent, étaient payésa cetteépo-
-En l'an les impresarii trafiquaient
entre eux. On revendait un ténor comme une
valeur de Bourse, avec des plus-values é-
normes.
Lusani, qui avait acheté le couple Duprez
fr. par an, réalisa après Lucie des-bé/n
néfices immenses.
La réputation du grand artiste était faite-.
rillère, dout l'imagination était pleine encore.
des noires aventures et des malheurs sans nom-
bre des Orphelins du hameau, était. fort loin de
1 présumer qu'entre le diamant et! ié souterrain il
y eût la moindre rapprt; et MM. les coibéritiers
n'y songèrent point davantage. ̃
Pandrille, pour se remède de son trouve,,
et qui était déstiné à la desserte,
Il ouvrit cette armoire et parut y -cher,-
cher des flacons de?liqueur des Iles destinés aux!
A propos de souterrain, messieurs, disait'
en ce moment le marquis de ;Nosrhéâc, ïsavez?--
vous bien que nous sommes ici dans ùn-manoiir
qui a soutenu un siège?
Sans doute, dirent à la fois le chevalie,? Arr
thur et l'aîné des Franquépée. /̃
Oui, messieurs,; et Montmorui était alors
hérissé, de remparts, semé d'oiiblie^es et des
souterrains. L'un d'eux même, jeT,ii ouï dire.
Raoul tressaillit e,t écouta avidement le niai
quis.
salle, du reste, derrière ur/, bahut.. Quand on
1 tournait la clé 'du bahut trois fois, le fond pi-
1 votait avec te porte et démasquait le souterrain
jdoat apparaissaient ;alfirs les premières mar-
ment îa porte preci-
tpitation échappa à tcat le monde, excepte a
Raoul, oui Se regarda \i\-émeDt.
Le bruit de ses triomphes arf'va jusqu'à
Paris. Duprez fut prophète dans sC'n pays.
Malgré lp souvenir de Nourrit, il obtint en
1837, à l'Opéra, dans le rôle d'Arnold de
Gmllau/tw. Tetl, un succès étourdissant.
Sa façon de dire le réollalii fit sensation.
Sa voix large, mâle, sombrée enchanta les
L'ut de poitrine qu'il lança dans la caba-
Iettedu3eactefit lever' la salle comme un
seul homme.
Duprez a quitte la scène en 1849.
Il à été professeur au Conservatoire'de
à 1850.
Depuis il a institué, comme Choron, une.
classe selon sa méthode d'où sont sortis des
chanteurs illustres, entre autres Baiianqué,
Mm6sMiolanetMarimon
Duprez a consereéavec religion les souve-
nirs de son passé.
,a Parm' ses amis ses vieux rivaux de
l'Odéon.
Lecomte; un ténor à la façon de Ponchard,
et Peyronnet, l'idole des étudiants de 1825,
et en l'honneur duquel on sifflait régulière-:
ment Duprez dans le Freyschuts.
Les voixont baissé, les cœurs sont tou-
jours à l'unisson.
Car ces vétérans de l'art sont encore, mal-
gré leur âge, vivants et bien portants
Duprez, vous le savez, va faire du Granct-
Théâtre-Parisien l'Opéra du Peuple.
Qn a déjà la pièce en main.
C'est Jeanne Darc, poème de Méry et*
,Edouard Duprez, frère de l'illustre chan-'
teur.
Duprez a écrit sur ce livret une musique»
dont on parle avec de grands éloges.
Nous serons là pour-applaudir le jour deiai
première représentation.
Ily a quatre jours M. Camille Doucet ren-
contra Dupiez et lui dit
J'ai une nouvelle à vous annoncer.
Cotume vous dites cela solennellement;.
répondit en-chanteur, ce doit être grave
laissez-moi prendre mon flaèon
Le Hàaréchal Vaillant, ajouta gracieu-
sement M. ÇamMle Doucet, vous a proposé"
pour la croix dnonneur.
Je ne sais si Duprez fit usage de ses sels,
anglais, mais s'il fut ému, ce dut êtred'oneî
joie bien légitime.
Justice lui est rendue. Sa nocaiaation fera^
plaisir^ .tous ceux qui ont retenu son nom si
Qn4écore bien ces luthiers éminents qun
dotent l'art de beaux instruments sonores.
On a bien fait de placer le ruban rouge sur.
cette vaste poitrine. d'où sont soi'Uesd© «fc
généreuses méJodie/s,.
Les yeuxd-/} jeune homme.et de l'intendant se
rencontrôcpr^t, et Pandrille pâlit légèrement.
AhiT s'a gensaRaoul, ai donc enfin le se-
cret tout entier ;'le sfluierram cst'là, caché der-
pière œt*yfe armoire giie Pandrilïe a refermée a-
vee l^-r/céçipilaton jalouse d'un avare qui voit;
ti.a enfoui son trésor, Le
cherchaient le diamant de-
pujf/jjn Dooisj ils*» rêvaient nuit et jour, efil\
ç^in. dans le, château ,qu'ils n'eus-
5p^t: b(jm&!?m&. Éfr -1 ni le mot du sou ter-
f ain, ni la /tescxJptitm de fîngénioux bahut n'é-
;cetfc.pensée,«lu reste bien
naturelle :/«'Siî©diam«int était enfoui dans lès
^outerrams?» Tant il est vrai que les sens qui
̃çher.client;p?ssent' sans cesse .il côté de l'objet
quîls voiifi^uèrir bien loin, et qui, pour nous
servir d'une expression- populaire, leur crève or-
dinairementies yeux.
PahdriHe avait, du reste, repris sur-le-champ
sa physionomie indifférente; mais Baoul en sa,
vait assez maintenant, et attendait son frère, ^J
vec impatience pour lui faire part de sa
verte.
Enfln murmora-t-il a%fohd
ma pauvre fleur fanée, 0 mon vais
donc te payer ton prix! <
• 5é uv^c temps le digne
fin, tendant, hé! hé! che^. monsieur PandrOle,
Tous n'êtes, en réahtr qu'un imbécile et us
voicrc^, te jeune drôle est sur ta
Vous avez roiuïi comme une
¡belle hiîe,
asjicoin. du lioul. Montmartre
.itiufraertieiK*! 3 mois 6 mots Dnan
PARIS St. 9 f. 18f.
Deparioiehis. g «»f. «4f.
QUOTIDIEN
̃ ̃ UN NUMÉRO CINQ CENTIMES, ̃
.Mandat ou timbres-poste
.i
..Numéro »SÔ
Vendredi 18 aoMt I8SS
T.IRâ&E. OU PETIT JOURNAL
Jeudi 17 août 1S8S
LB €O1SVALIKR DUPRE7
Il existe ù Paris un homme qui m'a procu-
ré les pius vives et les plus généreuses émo-
tions, sans me connaître.
A peinendaux grandessdémonstratiqns de
'Fart;. j'ai tressailli à sa voix, j'ai suivi ses
victoir.; j'ai npp'audfi à ses triomphes.
Il a s«t.5.-ié par toutes les conditions sociales
Il m'est apparu tour à tour sous l'armure
du chevalier et sous la tunique du néophyte,
le front ceint de la couronne royale pu du bé-
*'et à plume d'aigle du montagnard.
J'ai été pendant quinze ans son suivant,
son fidèle, son vassal sans qu'il pût s'en dou-
ter. sans, que: j'eusse osé l'app-OGher de
plus presque deux cents pas.
Il enivrai que, les gardes, les flots du, peu-
ple, lis cents musiciens obéissant à sa voix.
formaient souvent une enceinte vivante au-
tour de lui.
Tant que cette voix a dominé la inasse,. je
me suis associé aux cris d'enthousiasme qe
3es admirateurs.
Puis, quand est venue la défaillance. je
suis demeuré le défenseur de sa gloire, 1 *en-
thousiaste de son génie.
Celui qui, dans Robert le Diable, élevant
la coupe d'or à la hauteur de ses lèvres, s'é-
criait
illustres chevaliers,. l;honneur de lu Sicile,
Chevaliers! chevaliers! c'est,à vous que je bois!,
est lui-même chevalier d'hier, -non de par
l'optique du théâtre et la pompe du costu-
mier, -mais de par un déeret.impèrial.
Ce chevalier a un nom fameux dans l'uni-
vers musical il a été l'idole de notre jeu-
nesse, le charme de nos esprits enchantés,
'le grand modèle lyrique que Fon imite,
mais que l'on n'n point égalé J
lise nomme Gilbert Duprez sur le Livre
d'or de la Chancellerie de la Légion d'hon-
Et dans notre mémoire ravie il s'appelle
ie sentimental Edgar de Lucie de Lamermoor,
le pathétique Raoul des Huguenots, l'inspiré
Polyeucte des Martyrs, le tendre Fernand
de Ia' Favorite, le chevaleresque Gérard de,
la Heine de Chypre, le fanatique Eleazar de
la Juive, et l'héroïque Arnold du Guillaume
Tell deRossini..
L'illustre ténor, auquel l'Eppereur vient
de donner le ruban rouge, n'est pas né dans
les pays transalpins, où les paysans chan-,
tent des airs de Paesiello et de Mercàdante
2ii poussant la charrue, où les moineaux sur
les arbres font naturellement des trilles et
des arpèges.
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
du 18 àoct 1865.
Suite (1)
LE • ÔIÂHAKT DU COMMANDEUR i
'Monsieur -Ici marquis, répondit. Pandrilio
lé comniiiitideur a porte le. diamant, do plusieurs
manières.
Ces p;:roics'"t:i'mblorcnt soulever les monta-
gnes' d'oppression' cp.ii pesaient sur tous tes
i;œurs. Si !« «ouimandour avait porto le dia-
mant .de ptubicurs juaniorcs, -c'est qae !o ciia-
uianf. existai* La chose était évidente, pour tout
Jo momie, nsOme pour Bonlemps deSaini-Gbris- j
loi, dont i'œil tnorne et désaié quitta -te ivuissoir j
pour se reporter avec nniinh'surtcs
dé.Stris ̃
D'abord, en .effet, poursuivit. Paudriiie, M. j
lo e-cunm
fit, ni îutor en épingle .et en orua m chemise. Ce
rut, du reste, :Oîessiei;i-s," une fort î>ol!e épingle,
vàv le diamant ét;iil de la grosseur d'un cuui'. •
bieu, messieurs, dit alors Baaui
de Mailovei'i,. ([ne îe diamaril '̃̃n'est point un j
dit L'aîné des Fra«quàpée j
/•mais il'iaut •que. !o commandeur
H) Voirie Vuil Journal An i? îuillel .tu H^pi)'».
Duprez est Pharisien, il est n^m plein fau-
bourg Saint-Honoré, à une. époOu<: «« les oi-
seaux de Paris n'avaient pas grau »euïllage
pour leurs répétitions vocales.
II était l'un des onze enfants d'un i ™nnéte
commerçant; non d'un bonnetier,
l'indiquent toutes les biographies, mais*. \un
marchand de vin de Champagne en gros.
Et si,' en 1806, année de sa naissance, les'*
compositeurs à la mode de cette époque, Le-
sueur et Spontini, Méhul et Nicolo, l'ont en-
tendu crier dans les bras de sa nourrire, ils
n'ont pas deviné à ces vagissements, anté-
rieurs à l'abaissement du diapason, qu'un
grand chanteur leur était né.
A huit* ans, on voulut le restreindre aux
études classiques mais il chantait déjà, par
instinct, par vocation, comme la fauvette
aux lueurs du soleil, il chantait les ariettes
de Duni, et on l'entendait fredonner avec
une voix d'une grande justesse
Quand les bœufs vont deux il deux,
Le labourage en va mieux.
cette naïve cantilène de Richard Cœur-de-
Lim.
Ses dispositions musicales étaient si sur-
prenantes, qu'unéamie de sa famille, la mère
d'Adolphe Lecarpenter, vénérable dame qui
vivencore, s'amusa à lui enseigner la mu-
A huit ans, il était capable de solfier les
morceaux les plus difficiles à première vue,
Et à neuf ans, il était refusé à l'unanimité
au Conservatoire.
Donc, ce ne fut pas dans; celte Université
lyrique qu'il acquit la grande méthode dont
il devait être le plus illustre représentant.
A cette époque, Paris possédât un profes-
seur qui soutenait des théories qui lui étaient
G?était Alexandre-Etienne Choron, qui
avait alors près de quarante ans.
Choron avait ce qu'il appelait la méthode
convenante; elle développait dans l'élève
l'ampleur do la voix, le sentiment poétique
du morceau exécuté, l'amour des grands
maîtres classiques.
Choron admirait Glucl;, Palestrina, et me-
mue deux génies, Mozart et Beethoven, dont
l'un fut son ami et son contemporain.
Il entendit le jeune Duprez et l'admit dans
ses classes, dont le succès était croissait,
malgré'les' attaques de ses envieux.
Demandez h Duprez s'il se souvient de l'é-
cblede Choron?
Ses condisciples ont fait,.comme lui, leur
chemin dans Kart ,̃•
Il y a trouvé Wartel, le chanteur qui sait
seul interpréter les mélodies de.Schubert
II y a connu Dietsch, le savant naître de
chapelles qui a conduit longtemps le formi-
dable orchestre de 1 Opéra;
Il v a eu pour camarade intime ce char-
mantittonpou, compositeur mort au.milieu
desa
ché, car nous ne pouvons mettre la main des-
Le marquis regarda Pandrille du coin de l'œil,
espérant surprendre une émotion quelconque,
si rapide qu'elle pût être, dans le jeu de sa phy-
sionomie; mais la physionomie de Pandrille ex-
primait cette naïveté railleuse, ce côté bonhom-
me et jovial, qui voilent si bien ta pensée du
paysan bourguignon ou morvandiau.
La O^ure cle Pandrille semblait dire aux co-
commandeur m'avait indiqué sacachetto,:il y a
longtemps que le., diamant n'y serait plus 1.-
J'aimerais mieux., s'écria M. le chevalier
Arthur de la Barillère, qui était un lecteur de
roirinns passionné et qui prisait au plus haut-]
(îe.rc M. DucrayrBumin.il, un romancier qui
hrUViiit alors .comme un météore dans, le ciel.!
poétique impérial, j'aœies-ais mieux, messieurs,.
une, mine d'or,, une caverne perdue. j
dans les bois, un souterrain dont l'issue serait
masquée par un paru»«au de boiserie tournant
sur des, gonds invisible que ce, diamant mi-
Au mpt de squten'aîii^ueuxBomrneSavatenti
tressailli dans la salle, et ces deux jiûinmes/s'é- j
taientinv(»lontnirement,Tegordés. C'était l'an- j
drille et de
Le 'vicomte avait attaché sur l:iuten^aat.t»!
regard clair, et riDlemiaat, pris-à rj«^f>çoriste; i
Oh oh! avait pensé Raoul siit?te-cfcarap,
le le
Parmi les.jeunes fil les qui ont. suivi, à
j diverses époques, l'école de Choron, on dis-
tinguait une fraîche jeune fille, devenue Mmo
Boulanger, celle qui créa Jenny de la Dame
Blanche.
Puis vint Mmo Rossi-Caccia, qui fut une
étoile de France et d'Italie,
Et Mmo Rosine Stoitz, qui tint l'emploi de
première chanteuse, sans partage, a l'Opéra,
durant dix ans.
le maître bien aimé de Duprez,
avait eii" ^"îs tard une autre élève, à laquelle
il donnais premières notions de diction.
C'était cett'Ç chétive et pâle enfant, à la-
quelle onri'eû,
des Clairon et de, Duchesnois, les égalant
toujours. les surpassant souvent.
petiote, devait être acclamée plus tard sous
le n.im de lâ tragédienne ^cdel.
Duprez chanta pour la première fois dans
les chœurs d'Aihalie,' au Théâtre-Français.
Il connaissait tout le répertoire dç Qieru-
bini, de Méhul, de Bertbn, de Catél, -de Ni-
colo.
Il savait les rôles de ténor des premiers
opéras de Boïeîdieu.
Mais la mue de sa voix le ramena forcé-
ment aux études harmoniques.
Et quand la maladie. vocale fut passée, il
partit pour l'Italie et tomba devant le parter-
re de Milan. ̃ ̃
Duprez revint Paris et fut engagé, en
à l'Odéon, où il débuta par te rôle
d'Almaviya, du Barbier; il joua Tony, de
voix était maigre, sa sàn-
té chancelante il produisit peu d'effet.
En 4829 il était à l'Opéra-Comique chan-
tant d'abord Anolphe et Clara, puis Georges
de la Daine Blanche avec un succès sans re-
tentissement..̃̃̃'̃
Il retourna en Italie, et créa Lucie de La-
mernioor; le morceau final, qui est demeuré
une épreuve des, ténors, Ke satisfaisait pas
Duprez dans sa composition première.
Cela ne, finit pas, écrivait le ténor au
compositeur,.
Ëh bien répondait Donizetti finis-le
comme tu voudras.
Et Duprez trouva la fin de cette célèbre ca-
vatinc.
Savez-vous ce que Duprez et sa femnie,
chanteuse de talent, étaient payésa cetteépo-
-En l'an les impresarii trafiquaient
entre eux. On revendait un ténor comme une
valeur de Bourse, avec des plus-values é-
normes.
Lusani, qui avait acheté le couple Duprez
fr. par an, réalisa après Lucie des-bé/n
néfices immenses.
La réputation du grand artiste était faite-.
rillère, dout l'imagination était pleine encore.
des noires aventures et des malheurs sans nom-
bre des Orphelins du hameau, était. fort loin de
1 présumer qu'entre le diamant et! ié souterrain il
y eût la moindre rapprt; et MM. les coibéritiers
n'y songèrent point davantage. ̃
Pandrille, pour se remède de son trouve,,
et qui était déstiné à la desserte,
Il ouvrit cette armoire et parut y -cher,-
cher des flacons de?liqueur des Iles destinés aux!
A propos de souterrain, messieurs, disait'
en ce moment le marquis de ;Nosrhéâc, ïsavez?--
vous bien que nous sommes ici dans ùn-manoiir
qui a soutenu un siège?
Sans doute, dirent à la fois le chevalie,? Arr
thur et l'aîné des Franquépée. /̃
Oui, messieurs,; et Montmorui était alors
hérissé, de remparts, semé d'oiiblie^es et des
souterrains. L'un d'eux même, jeT,ii ouï dire.
Raoul tressaillit e,t écouta avidement le niai
quis.
salle, du reste, derrière ur/, bahut.. Quand on
1 tournait la clé 'du bahut trois fois, le fond pi-
1 votait avec te porte et démasquait le souterrain
jdoat apparaissaient ;alfirs les premières mar-
ment îa porte preci-
tpitation échappa à tcat le monde, excepte a
Raoul, oui Se regarda \i\-émeDt.
Le bruit de ses triomphes arf'va jusqu'à
Paris. Duprez fut prophète dans sC'n pays.
Malgré lp souvenir de Nourrit, il obtint en
1837, à l'Opéra, dans le rôle d'Arnold de
Gmllau/tw. Tetl, un succès étourdissant.
Sa façon de dire le réollalii fit sensation.
Sa voix large, mâle, sombrée enchanta les
L'ut de poitrine qu'il lança dans la caba-
Iettedu3eactefit lever' la salle comme un
seul homme.
Duprez a quitte la scène en 1849.
Il à été professeur au Conservatoire'de
à 1850.
Depuis il a institué, comme Choron, une.
classe selon sa méthode d'où sont sortis des
chanteurs illustres, entre autres Baiianqué,
Mm6sMiolanetMarimon
Duprez a consereéavec religion les souve-
nirs de son passé.
,a Parm' ses amis ses vieux rivaux de
l'Odéon.
Lecomte; un ténor à la façon de Ponchard,
et Peyronnet, l'idole des étudiants de 1825,
et en l'honneur duquel on sifflait régulière-:
ment Duprez dans le Freyschuts.
Les voixont baissé, les cœurs sont tou-
jours à l'unisson.
Car ces vétérans de l'art sont encore, mal-
gré leur âge, vivants et bien portants
Duprez, vous le savez, va faire du Granct-
Théâtre-Parisien l'Opéra du Peuple.
Qn a déjà la pièce en main.
C'est Jeanne Darc, poème de Méry et*
,Edouard Duprez, frère de l'illustre chan-'
teur.
Duprez a écrit sur ce livret une musique»
dont on parle avec de grands éloges.
Nous serons là pour-applaudir le jour deiai
première représentation.
Ily a quatre jours M. Camille Doucet ren-
contra Dupiez et lui dit
J'ai une nouvelle à vous annoncer.
Cotume vous dites cela solennellement;.
répondit en-chanteur, ce doit être grave
laissez-moi prendre mon flaèon
Le Hàaréchal Vaillant, ajouta gracieu-
sement M. ÇamMle Doucet, vous a proposé"
pour la croix dnonneur.
Je ne sais si Duprez fit usage de ses sels,
anglais, mais s'il fut ému, ce dut êtred'oneî
joie bien légitime.
Justice lui est rendue. Sa nocaiaation fera^
plaisir^ .tous ceux qui ont retenu son nom si
Qn4écore bien ces luthiers éminents qun
dotent l'art de beaux instruments sonores.
On a bien fait de placer le ruban rouge sur.
cette vaste poitrine. d'où sont soi'Uesd© «fc
généreuses méJodie/s,.
Les yeuxd-/} jeune homme.et de l'intendant se
rencontrôcpr^t, et Pandrille pâlit légèrement.
AhiT s'a gensaRaoul, ai donc enfin le se-
cret tout entier ;'le sfluierram cst'là, caché der-
pière œt*yfe armoire giie Pandrilïe a refermée a-
vee l^-r/céçipilaton jalouse d'un avare qui voit;
ti.a enfoui son trésor, Le
cherchaient le diamant de-
pujf/jjn Dooisj ils*» rêvaient nuit et jour, efil\
ç^in. dans le, château ,qu'ils n'eus-
5p^t: b(jm&!?m&. Éfr -1 ni le mot du sou ter-
f ain, ni la /tescxJptitm de fîngénioux bahut n'é-
;cetfc.pensée,«lu reste bien
naturelle :/«'Siî©diam«int était enfoui dans lès
^outerrams?» Tant il est vrai que les sens qui
̃çher.client;p?ssent' sans cesse .il côté de l'objet
quîls voiifi^uèrir bien loin, et qui, pour nous
servir d'une expression- populaire, leur crève or-
dinairementies yeux.
PahdriHe avait, du reste, repris sur-le-champ
sa physionomie indifférente; mais Baoul en sa,
vait assez maintenant, et attendait son frère, ^J
vec impatience pour lui faire part de sa
verte.
Enfln murmora-t-il a%fohd
ma pauvre fleur fanée, 0 mon vais
donc te payer ton prix! <
• 5é uv^c temps le digne
fin, tendant, hé! hé! che^. monsieur PandrOle,
Tous n'êtes, en réahtr qu'un imbécile et us
voicrc^, te jeune drôle est sur ta
Vous avez roiuïi comme une
¡belle hiîe,
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