Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-08-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 11 août 1865 11 août 1865
Description : 1865/08/11 (Numéro 923). 1865/08/11 (Numéro 923).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589029h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
BUREAUX £S8, RUE HICIIEJ.IF.U
au coin du boul. Montmartre
è la librairie eU PETIT Joubk.al
6 mois Cnan
[J.StJf
DtPAMih.MEKTj.. «f- «»f- 24 f.
Mandat ou timbres-poste-'
NUMÉRO 903
i; Vendredi, it août tSÔô',
flRAGE DU PETIT
JcïatSt fiO août flSSS
LES CAPRICES DU TONNERRE.
La chaleur semble vouloir revenir et ne
pas ôter à Août ses propriétés caniculaires
les jours parisiens sont parfois lourds et le
temps est chargé d'électricité; s'il ne tonne
pas au dessus de la capitale, il y a des orages
dans son voisinage.
A ce propos, M. le docteurBoudin a traité
la question de l'orage devant la Société d'an-
thropologie.. r
Et, bien que ce sujet ait été abordé aussi
souvent qu'il a tonné. je trouve dans la
Médecine contemporaine et dans'le dernier
numéro du Recueil des mémoires de chirur-
gie des faits qui sont nouveaux et intéres-,
sants.
La question des orages, de leur fréquence,
de leur intensité est, dit le docteur Prat dans
la première feuille ci-dessus citée, d'une ex-
trême importance..
Le grand Arago .pensait que rien n'était
plus rare que les accidents occasionnés par
ta foudre ;le tonnerren'étaitpas plus a crain-
dre, selon lui, que la chute d'une tuile tom-
bée d'un toit, qui peut tuer un homme, à la
vérité, mais cequi n'arrive presque jamais.
De à 1863 inclusivement, c'est kjdire
dans une période de vingt-neuf ans, le nom-
bre de personnes tucjes raides, en France, a
atteint le chiffre considérable de 2;238.
Il existe des nuances très caractéristiques
dans les documents dont parle le docteur
Boudin, et que résume le docteur Prat.
Ainsi, la foudre, qui a frappé 2,238 indi-
vidus, n'en a tué que 880 de 1854 à 1863;
Et sur ces 880 personnes, il n'y a eu que
femmes!
Serait-ce que la foudre est susceptible de
galanterie et qu'elle dédaigne de pulvériser
le sexe faible?
Serait-ce que les dames, réputées si ner-
veuses, repoussent l'électricité ?.
Serait-ce encore la soie, formant une nota-
ble partie de fleurs vêtements; qui les protège
votre le feu du ciel?
Les savants n'en disent rien.
On a prétendu, dit M. Prat, que le nègre
était moins apte que le blanc à: subir, l'ac-
tion de la foudre, mais on se fonde sur cette
remarque que les animaux tachetés de noir
et de blanc avaient surtout éprouvé l'action
fulgurante à l'endroit des taches blanches;
de là on avait conclu, d'une manière un peu
forcée, que l'homme blanc pouvait mieux
que le noir ressentir l'effet fulgurant. ;̃
Chose bizarre il existe des personnes qui
OU PETJT JOURHRL
DU 10 AODT 1865
LE DIAMANT DU COMMANDEUR
Mais il arriva alors ce mil arrivé presque
toujours en affaire de duel n'nsulteur' se trouve
l'heuraux et i'hibile; l'offensé, celui qui sem-
blait avoir le droit pour lui, fut le vaincu.
Pendant su brillante et courte carrière mili-
taire, M. de Verteuil avait peu hanté les salles
d'armes et avait négligé t'escrime pour, la lutte
plus gloriouse des chamns debataille;,M.leçomtfi^
de Bialtevert. au contraire, avait obéi à.toutes
les traditions du gentilhomme: il tirait, comme
feu Saint-Georges lui-même.
Lecouimandant, profitant d'un nioïnent où
son adversaire se découvrait à'detnî'pàV 'une
feinte habile, se fendit à fond mais-l'épée du
comte revint à la parade, détourna le coup et,
.atteint lui-même en pleine poitrineviM. teuit tomba en laissant échapper son épée.
La comtesse jeta alors un cri terrible, un
seul.
Ce cri était tin anathème jeté à la face du vain-
queur, et il perca le cœur du comtebien mieux
que n'eût pu le faire l'épée de son adversaire.
Au cri de la comtesse, on aceourat- de tous
Voir le, Petit Jaurnul du il juillet au 10 août.
possèdent une certaine prédisposition à res-
sentir les effets de la foudre.
Il y a trois exemples de personnes fou-
droyées plusieurs fois.
A Tuhn, l'une d'elles le fut'a trois répri-
ses, à des intervalles éloignés et dans trois
logements différents
Le deuxième exemple est une dame amé-
ricaine qui fut blessée au pied gauche par la
foudre, deux fois, à quinze années d inter-
Et le troisième est rapporté par Richard^
dans son Histoire naturelle de d'Inrle.
**# ̃
On a dit, ajoute M. Prat, que les personnes
foudroyées portaient quelquefois sur elles,
malgré leurs habits intacts, l'image des,ob-
jets environnants. Arago n'en dit pas un mot
dans le traité qu'il publia en 1838; cependant
M. Boudin a pu recueillir 27 exemples de
personnes foudroyées qui portaient sur le
corps, l'image imprimée des objets du voisi-
nage.
£)éia, en Franklin avait signalé le
fait d'un individu foudroyé qui portait sur le
corps l'image d'un peuplier; on rit beaucoup
de l'aventure, qu'on chercha à expliquer par
une suffusion sanguine et autrement mais
on a vu, je n'oserais dire que c'est M. Boudin,
hii-mômje l'image d'une vache très nette-
ment dessinée sur le corps d'une femme fou-
droyée, j C'est ainsi, au dire de Khondomir,
que le démon (dieu bienfaisant des Parsis)
apparaissait à Zoroastre au milieu du feu, et
'il lui :imprima sur lé corps une marque
lumineuse (d'Herbelot, Bibliothèque oraen-
tale, art.' Zerdascht).
Une dès particularités'les plus' remarqua-
bles signalées par M. Boudin,c'est la position
de certains cadavres au moment de la sidé-
ration.
Tous restent dans l'attitude où la foudre
les trouve au moment de l'accident.
On en a vu à cheval ne pas tomber de la
selle, -:assis no-pas abandonner leur siège;
debout, ne pas fléchir les genoux et garder
leur équilibre.
Des moissonneurs foudroyés au moment
où'ils prenaient leur repas, portaient l'un sa
fourchette à la bouche, l'autre son pain.
Un troisième buvait.
Cela né rappelle-t-il pasles enchantements,
les pétrifications du Cabinet des fées ?
Nous n'en avons pas fini avec le terrifiant
merveilleux de l'électricité. Le savant obser-
vateur pijétend que l'électricité peut agir par
ce qu'on la appelé improprement choc enrer
tour c'est sous son influence qu'on a vu se
fondre le cercle métallique d une roue de
^voiture. Les plaques métalliques, les fils té-
légraphiques peuvent servir de réservoir mo-
mentané au fluide électrique.
Arago admettait que dé petits oisèaux pou-
vaient en être mortellement atteints; mais
quant aux gros, il pensait que-leur mort de-
vait être attribuée au choc contre les.po-
les côtés, tandis qu'elle se penchait avidement
sur le blessé.
M. de Vertèuil respirait encore et il n'avait
point perdu connaissance.
Merci dit'-il, ce n'est rien. Je n'en mour-'
rai pas!
Le marquis d jeune furent les premiers qui arrivèrent sur le
théâtre du combat; puis, derrière eux, le vi-
comte de Maltevert, le jeune Anacharsis de la
Barilière et.Pandrille, et tous s'arrêtèrent un
instant, frappés de stupeur la1 vue de cette
femme désolée se penchant sur cet homme bai-
gné dans son sang, tandis que, stupide, sans
voix, sans regard, le vainqueur demeurait im-
mobile, appuyé sur son épée fumante.
Le comte Hector cpmprenait qu'il venait d'é-
largir encore cet abîme qui le séparait de' celle
qu'il aimait.
On' transporta le commandant au château. La,
Pandrille, qui avait acquis autrefois à ses pro-
pres dépens quelques connaissances en chirur-
n'était point mortelle, et que M. de Vertéuil en
seraitrquitte pour garderie lit quelques jours.
Alors seulement la comtesse respira, et ses.
beaux yeux pleins de larmes brillèrent d'un, è-
Ces larmes et cette "joie furent, pour M. de
Franquépée aîné, une bonne fortune de in'édi-
sance. ̃̃̃ ̃
Vous le voyez, messieurs mes cousin' s, dit-
il à ceux des cohéritiers qui s'étaie,nt Tas? jemblés
dans la salle à œàn&er," cela ne fait plus t'ombre
teaux qu'un vol insensé rendait plus ter-
rible:
Cependant, il y a eu des hommes tués par
l'électricité dégagée tout à coup dés fils élec-
triques bien plus, l'homme peut être foi*»
droyé par un aBtrë homme foudroyé.
En il y eut à Zarar. en Dalmatie, uft
ouragan furieux avec éclairs»éttonnerre,mais
la foudre n'était pas-tombée.
Deux heures après la cession de l'orage,
on envoie deux artilleurs autrichiens relever
•deux poteaux du télégraphe. Avpeinf: y toni-a
chënt-ils qu'ils tombent foudroyés l'un était»
mort, le second avait les mains &râ-éss;
il appelle à son aide un troisième artilleur,
qui accourt, le teuche auçcoude et tombe à
son tour avec éblouissements, tintements
d'oreilles et autres symptômes nerveux, et
avec une brûlure M'endroit touché. Si le fait
est vrai!, ajoute M. Boudin, il est.ddune im-
portance extrême, à cause de la conclusion
qu'on doit en tirer,, à savoir»: qu'il nefaut
pas. toucher à un individu récemment fou-
Ainsi; au dire de mes deux savants, l'élec-
sieurs gradations.
Et je ne saui-àis rester rincrédule, car les
exemples ne se prennent pas uniquement à
l'étranger, en Dalmatie.,
Il, en est qui se sont manifestés en plein
Paris:
Le cadavre peut aussi devenir um espèce
de torpille.
Le 30 juin pendant un grand orage,
la foudre tomba et tu» un homme appelé
Barré, qui s'était réfugié sous les arbres, au
Jardin des plantes. Le cadavre resta pendant
deux heures exposé à la pluie. Lorsqu'elle
cessa, on envoya du poste deux militaires
pour ehtever le mort. Au moment où ils le
prenaient, l'un par la tête, l'autre par les
pieds, ils reçurent une violente secousse. Le
Petit Journal a relaté ce fait dans son numéro
du mardi 25 juillet dernier.
Quoi qu'en dise M. Boudin, il n'y a pas
toujours danger à toucher un foudroyé.-Le.
malheureux frappé de la foudre=<:ette année
à'Montmartre a été l'objet des soins les plus'
assidus, et personne n'a ressenti Je, contre-
coup du fluide qui le -frappa d'une façon si:
déplorable.
La foudre est tombée une ou;deuxfbis
seulement sur les trains de chemins de fer.
On lit dans le -Times du 10 juillet
,«Le convoi de quatre heures, qui quitte
Birmingham pour Wolverhampton, sur la li-
fpe de Stour-Valley, partitjeudi soir au mi-
neu d'une nuée de pluie et de grêle. Au bout
de vingt minutes, le convoi devança l'orage
mais arrivé à Deepfields, il fut atteint par
lui, et la foudre tomba sur le train. «Le mé-
» canicien et le chauffeur furent enveloppés
i> dans un nuage de flamme bleuâtre, et ce,
» dernier ressentit derrière la tête, un choc-
violent qui lui ft perdre un instant con-
» naissance.,»
'un^doutepour moi, notre belle cousine et l'of-
ficier de Bonaparte. Vous comprenez?
A ces mots, M. deNosrhéac eut froid au cœur
et sentit fondre le fard de ses joues.
Et M. le chevalier Arthur de la Barillière s'é-
cria, indigné: ̃
-,Ah messieurs mes cousins, quelle abomi-
nation! Quand on songe que j'aurais^eu la fai-
blesse, peut-iétréi de permettre à mon fils de
l'épouser! •
Mais, hasarda M. le vicomte dé Franqué-
pée, en levant sur'sonetné un regard timide,
saitr-on la cause du, duel
Raoul de ;Malte.vert se chargea de répondre,
car il entrait précisément dans la salle.
Monsreur, de Verteuil a grave-
menL insu'/té mon frère, à propos de politique, et
mon f ière/ a dû venger son honneur. Du reste .le.'
commandant etlui se sont rencontrés en Alle-
magne, au siège de Vienne, et leur ànimositë
date de^ îonatemes.
L'explication était satisfaisante; personne ne
6'avisa d'en révoquer en doute la véracité. Il n'y
eut f iue M. de Franquépée aîné qui ajouta
,Il est fort gentil Ice M. de Verteuil mais,
après tout, c'est un otficier de Bonaparte, et vous
avouerez, messieurs mes cousins, qu'après ce
que nous savons de ses relations avec une fem-
me qui, hélas 1 est notre parente, nous serions
trop bons, en vérité, de le plaindre plus qu'il ne
Amen murmura le vieux mamiis deNos-
rhéac, qui enrageait d'avoir vu -Pleurer la com-
Qui mourra pu' ''̃
» Eh'uîême^temps, le fluide cbùrét sur toô-
tè la longueur du fra'fn. Tous les voyageurs
le choc, ceux plus rapproches de;
la voieipl«s que leaaatres, la foudre parais-
sant s'urvrg1 le rail. dè
I Le garde-frein, Henri Bixam,
son-'wagon et serrait lit» 'ftemë, quand il é-
iprmva)un choc violent. !En uninstant,il fut*
comme paraFysé. En ari^mnt toutefois à la\
station de Despfietds, il pv^t sortirdéèoneom-
partimént pour faire son=service de garde. Le
*chefù3e'la station t'aperçue alors étourdi et.
comme ivre, teiaant sa têt© itens ses mains, et,
le, soutint sanacela, Bixam> serait tombé-de;;
4a gare sur la ligne: gare le rame-
naà^sa place; un eEïployetmoiîta avec lui,
posr: Fkider dans4à route et Weiller, au train.
» En arrivant à'WoIiverhanipton, le gardb'
put, avec quelque dtfficuftéV rentrer chez¡
lui. 0h frémit en gensaot aux. conséquences
qui auraient pu sa présenter \si: le mécani-'
cien st le chauffeur: avaient ëiéL incapable^,
de centimuer leur route. »
Les Romains partageaient-pJuîôt les crain-
de M. A-
^a,fc*Bdre-les impressionnait wveÉnént» etf,
les orages, dans ces pays lointains qu'ils ha-
bitent, étaient fréquents. .•> t
Certain empereur s'habillait entièremenfe
de soie.
Les citoyens entouraient de lauriers kde-
meure de leurs dieux.
Les vignes blanches, qui passent pour'
un préservatif, enseignaient leurs de-
merires;' •̃'̃ '̃̃><
i Le paratonnerre lui-même existais i parmi*
'eux'sous la forme de simples pointes.
Le temple, de Junon, la déesse de rair,j
avait uncPtoiture recoviverie de tige& poinT-'
tues.,
Numà, qui avait introduit' à Rome l® cultet
de Jupiter Elicius, c'est a dire Jupiter que^
l'on fait descendre, employait un globearmêt,
de pointes,pour conduire 1&
et il prétendrait avoir appris des prfettes é-!
trusques le secret de faire descendre sur tér-j
re Jupiter; Tonnant.
ïullus Hostilius, possesseur des mêmoï-j
res laissés par Numa,, voulut à son tour,!
jouer avec l'électricité.
Mais il ne comprit pas bien la théorie et
fut frappé et consumé par la fondre, ainsi
que son palais ce,qui dut dégoûter quelque
peu les futurs expérimentateurs.
A une époque plus rapprochée de nous, eiw
le professeur Reichmann tomba fou-|
droyé par la foudre en.: répétant, avec tropl*
peu de précaution, les expériences deFran-1
Les caprices du Tbnneiœer sont un^sajet dèl
circonstance durant les mois de juillet etr
d'août, ceux où les orages sont le plus fré-^
-quents.
Le mélodrame moderne. fait seuil des ora-!
ges»en toutes saisonâ, pour tèrrifierle publio-;
et acte.
timide Anacharsis de-làBssrillërè, ente l'amour?
rendait féroce et qui eût voulu voir la comman-f:
dant cousu dans un Enceul.
Allons donc répondit Pandrille qui
trait.. il sera sur pieddanshuit jours, et à la dis-
position de chacun* ajouta l'intendant d'ua ton,
significatif en regaïdantdu coin oè l'Opiné ti-'
micte Anaiçharsis,
Le rejeton de M. le chevalier Arthur de.ra, Ba-
rilîère se sentit frissonner jusqiîasau iând de.¡
l'âme, comme si dé|à\il eût
mandant traverser sa poitrine.
"')̃ •̃.̃ • '*&'>̃̃̃
Au moment où on tratisporàit l'e /blessé au.
châleau, M016 Durand s'était approchée du com-
Il y a une heure, lui dit-elle. aJ'qreille, ja
vous méprisais; maintenant, Je vous hais 1
Kl eue passa nere, iiai&aiu'd, ueuaigneuse,
empoisonnant ainsi ces fruits amers de ta ven-
geance que le comte s'apprêtait à savourer.
Et frappé de cette malédiction, sûr désormais
de cette haine vivace et inextinguible, persuadé
que Dieu lui-même serait impuissant mainte-
nant à le rapprocher de,cette femme qu'il ai-
mait toujours, Hectoc- de Maltevèrf s'enfuit et
erra pendant une heure comme un fou, la tête
nue, les vêlement&?en désordre, son épée san-
glante à la main, a travers les massifs du parc.
Ce fut là que son frère Raoul le rejoignit.
Viens, lui dit Hector, quittons ce château;
'fuyons-la, fuyons la France. allons si loin qua,
son souvent ne puisse m'y suivre.
au coin du boul. Montmartre
è la librairie eU PETIT Joubk.al
6 mois Cnan
[J.StJf
DtPAMih.MEKTj.. «f- «»f- 24 f.
Mandat ou timbres-poste-'
NUMÉRO 903
i; Vendredi, it août tSÔô',
flRAGE DU PETIT
JcïatSt fiO août flSSS
LES CAPRICES DU TONNERRE.
La chaleur semble vouloir revenir et ne
pas ôter à Août ses propriétés caniculaires
les jours parisiens sont parfois lourds et le
temps est chargé d'électricité; s'il ne tonne
pas au dessus de la capitale, il y a des orages
dans son voisinage.
A ce propos, M. le docteurBoudin a traité
la question de l'orage devant la Société d'an-
thropologie.. r
Et, bien que ce sujet ait été abordé aussi
souvent qu'il a tonné. je trouve dans la
Médecine contemporaine et dans'le dernier
numéro du Recueil des mémoires de chirur-
gie des faits qui sont nouveaux et intéres-,
sants.
La question des orages, de leur fréquence,
de leur intensité est, dit le docteur Prat dans
la première feuille ci-dessus citée, d'une ex-
trême importance..
Le grand Arago .pensait que rien n'était
plus rare que les accidents occasionnés par
ta foudre ;le tonnerren'étaitpas plus a crain-
dre, selon lui, que la chute d'une tuile tom-
bée d'un toit, qui peut tuer un homme, à la
vérité, mais cequi n'arrive presque jamais.
De à 1863 inclusivement, c'est kjdire
dans une période de vingt-neuf ans, le nom-
bre de personnes tucjes raides, en France, a
atteint le chiffre considérable de 2;238.
Il existe des nuances très caractéristiques
dans les documents dont parle le docteur
Boudin, et que résume le docteur Prat.
Ainsi, la foudre, qui a frappé 2,238 indi-
vidus, n'en a tué que 880 de 1854 à 1863;
Et sur ces 880 personnes, il n'y a eu que
femmes!
Serait-ce que la foudre est susceptible de
galanterie et qu'elle dédaigne de pulvériser
le sexe faible?
Serait-ce que les dames, réputées si ner-
veuses, repoussent l'électricité ?.
Serait-ce encore la soie, formant une nota-
ble partie de fleurs vêtements; qui les protège
votre le feu du ciel?
Les savants n'en disent rien.
On a prétendu, dit M. Prat, que le nègre
était moins apte que le blanc à: subir, l'ac-
tion de la foudre, mais on se fonde sur cette
remarque que les animaux tachetés de noir
et de blanc avaient surtout éprouvé l'action
fulgurante à l'endroit des taches blanches;
de là on avait conclu, d'une manière un peu
forcée, que l'homme blanc pouvait mieux
que le noir ressentir l'effet fulgurant. ;̃
Chose bizarre il existe des personnes qui
OU PETJT JOURHRL
DU 10 AODT 1865
LE DIAMANT DU COMMANDEUR
Mais il arriva alors ce mil arrivé presque
toujours en affaire de duel n'nsulteur' se trouve
l'heuraux et i'hibile; l'offensé, celui qui sem-
blait avoir le droit pour lui, fut le vaincu.
Pendant su brillante et courte carrière mili-
taire, M. de Verteuil avait peu hanté les salles
d'armes et avait négligé t'escrime pour, la lutte
plus gloriouse des chamns debataille;,M.leçomtfi^
de Bialtevert. au contraire, avait obéi à.toutes
les traditions du gentilhomme: il tirait, comme
feu Saint-Georges lui-même.
Lecouimandant, profitant d'un nioïnent où
son adversaire se découvrait à'detnî'pàV 'une
feinte habile, se fendit à fond mais-l'épée du
comte revint à la parade, détourna le coup et,
.atteint lui-même en pleine poitrineviM.
La comtesse jeta alors un cri terrible, un
seul.
Ce cri était tin anathème jeté à la face du vain-
queur, et il perca le cœur du comtebien mieux
que n'eût pu le faire l'épée de son adversaire.
Au cri de la comtesse, on aceourat- de tous
Voir le, Petit Jaurnul du il juillet au 10 août.
possèdent une certaine prédisposition à res-
sentir les effets de la foudre.
Il y a trois exemples de personnes fou-
droyées plusieurs fois.
A Tuhn, l'une d'elles le fut'a trois répri-
ses, à des intervalles éloignés et dans trois
logements différents
Le deuxième exemple est une dame amé-
ricaine qui fut blessée au pied gauche par la
foudre, deux fois, à quinze années d inter-
Et le troisième est rapporté par Richard^
dans son Histoire naturelle de d'Inrle.
**# ̃
On a dit, ajoute M. Prat, que les personnes
foudroyées portaient quelquefois sur elles,
malgré leurs habits intacts, l'image des,ob-
jets environnants. Arago n'en dit pas un mot
dans le traité qu'il publia en 1838; cependant
M. Boudin a pu recueillir 27 exemples de
personnes foudroyées qui portaient sur le
corps, l'image imprimée des objets du voisi-
nage.
£)éia, en Franklin avait signalé le
fait d'un individu foudroyé qui portait sur le
corps l'image d'un peuplier; on rit beaucoup
de l'aventure, qu'on chercha à expliquer par
une suffusion sanguine et autrement mais
on a vu, je n'oserais dire que c'est M. Boudin,
hii-mômje l'image d'une vache très nette-
ment dessinée sur le corps d'une femme fou-
droyée, j C'est ainsi, au dire de Khondomir,
que le démon (dieu bienfaisant des Parsis)
apparaissait à Zoroastre au milieu du feu, et
'il lui :imprima sur lé corps une marque
lumineuse (d'Herbelot, Bibliothèque oraen-
tale, art.' Zerdascht).
Une dès particularités'les plus' remarqua-
bles signalées par M. Boudin,c'est la position
de certains cadavres au moment de la sidé-
ration.
Tous restent dans l'attitude où la foudre
les trouve au moment de l'accident.
On en a vu à cheval ne pas tomber de la
selle, -:assis no-pas abandonner leur siège;
debout, ne pas fléchir les genoux et garder
leur équilibre.
Des moissonneurs foudroyés au moment
où'ils prenaient leur repas, portaient l'un sa
fourchette à la bouche, l'autre son pain.
Un troisième buvait.
Cela né rappelle-t-il pasles enchantements,
les pétrifications du Cabinet des fées ?
Nous n'en avons pas fini avec le terrifiant
merveilleux de l'électricité. Le savant obser-
vateur pijétend que l'électricité peut agir par
ce qu'on la appelé improprement choc enrer
tour c'est sous son influence qu'on a vu se
fondre le cercle métallique d une roue de
^voiture. Les plaques métalliques, les fils té-
légraphiques peuvent servir de réservoir mo-
mentané au fluide électrique.
Arago admettait que dé petits oisèaux pou-
vaient en être mortellement atteints; mais
quant aux gros, il pensait que-leur mort de-
vait être attribuée au choc contre les.po-
les côtés, tandis qu'elle se penchait avidement
sur le blessé.
M. de Vertèuil respirait encore et il n'avait
point perdu connaissance.
Merci dit'-il, ce n'est rien. Je n'en mour-'
rai pas!
Le marquis d
théâtre du combat; puis, derrière eux, le vi-
comte de Maltevert, le jeune Anacharsis de la
Barilière et.Pandrille, et tous s'arrêtèrent un
instant, frappés de stupeur la1 vue de cette
femme désolée se penchant sur cet homme bai-
gné dans son sang, tandis que, stupide, sans
voix, sans regard, le vainqueur demeurait im-
mobile, appuyé sur son épée fumante.
Le comte Hector cpmprenait qu'il venait d'é-
largir encore cet abîme qui le séparait de' celle
qu'il aimait.
On' transporta le commandant au château. La,
Pandrille, qui avait acquis autrefois à ses pro-
pres dépens quelques connaissances en chirur-
n'était point mortelle, et que M. de Vertéuil en
seraitrquitte pour garderie lit quelques jours.
Alors seulement la comtesse respira, et ses.
beaux yeux pleins de larmes brillèrent d'un, è-
Ces larmes et cette "joie furent, pour M. de
Franquépée aîné, une bonne fortune de in'édi-
sance. ̃̃̃ ̃
Vous le voyez, messieurs mes cousin' s, dit-
il à ceux des cohéritiers qui s'étaie,nt Tas? jemblés
dans la salle à œàn&er," cela ne fait plus t'ombre
teaux qu'un vol insensé rendait plus ter-
rible:
Cependant, il y a eu des hommes tués par
l'électricité dégagée tout à coup dés fils élec-
triques bien plus, l'homme peut être foi*»
droyé par un aBtrë homme foudroyé.
En il y eut à Zarar. en Dalmatie, uft
ouragan furieux avec éclairs»éttonnerre,mais
la foudre n'était pas-tombée.
Deux heures après la cession de l'orage,
on envoie deux artilleurs autrichiens relever
•deux poteaux du télégraphe. Avpeinf: y toni-a
chënt-ils qu'ils tombent foudroyés l'un était»
mort, le second avait les mains &râ-éss;
il appelle à son aide un troisième artilleur,
qui accourt, le teuche auçcoude et tombe à
son tour avec éblouissements, tintements
d'oreilles et autres symptômes nerveux, et
avec une brûlure M'endroit touché. Si le fait
est vrai!, ajoute M. Boudin, il est.ddune im-
portance extrême, à cause de la conclusion
qu'on doit en tirer,, à savoir»: qu'il nefaut
pas. toucher à un individu récemment fou-
Ainsi; au dire de mes deux savants, l'élec-
sieurs gradations.
Et je ne saui-àis rester rincrédule, car les
exemples ne se prennent pas uniquement à
l'étranger, en Dalmatie.,
Il, en est qui se sont manifestés en plein
Paris:
Le cadavre peut aussi devenir um espèce
de torpille.
Le 30 juin pendant un grand orage,
la foudre tomba et tu» un homme appelé
Barré, qui s'était réfugié sous les arbres, au
Jardin des plantes. Le cadavre resta pendant
deux heures exposé à la pluie. Lorsqu'elle
cessa, on envoya du poste deux militaires
pour ehtever le mort. Au moment où ils le
prenaient, l'un par la tête, l'autre par les
pieds, ils reçurent une violente secousse. Le
Petit Journal a relaté ce fait dans son numéro
du mardi 25 juillet dernier.
Quoi qu'en dise M. Boudin, il n'y a pas
toujours danger à toucher un foudroyé.-Le.
malheureux frappé de la foudre=<:ette année
à'Montmartre a été l'objet des soins les plus'
assidus, et personne n'a ressenti Je, contre-
coup du fluide qui le -frappa d'une façon si:
déplorable.
La foudre est tombée une ou;deuxfbis
seulement sur les trains de chemins de fer.
On lit dans le -Times du 10 juillet
,«Le convoi de quatre heures, qui quitte
Birmingham pour Wolverhampton, sur la li-
fpe de Stour-Valley, partitjeudi soir au mi-
neu d'une nuée de pluie et de grêle. Au bout
de vingt minutes, le convoi devança l'orage
mais arrivé à Deepfields, il fut atteint par
lui, et la foudre tomba sur le train. «Le mé-
» canicien et le chauffeur furent enveloppés
i> dans un nuage de flamme bleuâtre, et ce,
» dernier ressentit derrière la tête, un choc-
violent qui lui ft perdre un instant con-
» naissance.,»
'un^doutepour moi, notre belle cousine et l'of-
ficier de Bonaparte. Vous comprenez?
A ces mots, M. deNosrhéac eut froid au cœur
et sentit fondre le fard de ses joues.
Et M. le chevalier Arthur de la Barillière s'é-
cria, indigné: ̃
-,Ah messieurs mes cousins, quelle abomi-
nation! Quand on songe que j'aurais^eu la fai-
blesse, peut-iétréi de permettre à mon fils de
l'épouser! •
Mais, hasarda M. le vicomte dé Franqué-
pée, en levant sur'sonetné un regard timide,
saitr-on la cause du, duel
Raoul de ;Malte.vert se chargea de répondre,
car il entrait précisément dans la salle.
Monsreur, de Verteuil a grave-
menL insu'/té mon frère, à propos de politique, et
mon f ière/ a dû venger son honneur. Du reste .le.'
commandant etlui se sont rencontrés en Alle-
magne, au siège de Vienne, et leur ànimositë
date de^ îonatemes.
L'explication était satisfaisante; personne ne
6'avisa d'en révoquer en doute la véracité. Il n'y
eut f iue M. de Franquépée aîné qui ajouta
,Il est fort gentil Ice M. de Verteuil mais,
après tout, c'est un otficier de Bonaparte, et vous
avouerez, messieurs mes cousins, qu'après ce
que nous savons de ses relations avec une fem-
me qui, hélas 1 est notre parente, nous serions
trop bons, en vérité, de le plaindre plus qu'il ne
Amen murmura le vieux mamiis deNos-
rhéac, qui enrageait d'avoir vu -Pleurer la com-
Qui mourra pu' ''̃
» Eh'uîême^temps, le fluide cbùrét sur toô-
tè la longueur du fra'fn. Tous les voyageurs
le choc, ceux plus rapproches de;
la voieipl«s que leaaatres, la foudre parais-
sant s'urvrg1 le rail. dè
I Le garde-frein, Henri Bixam,
son-'wagon et serrait lit» 'ftemë, quand il é-
iprmva)un choc violent. !En uninstant,il fut*
comme paraFysé. En ari^mnt toutefois à la\
station de Despfietds, il pv^t sortirdéèoneom-
partimént pour faire son=service de garde. Le
*chefù3e'la station t'aperçue alors étourdi et.
comme ivre, teiaant sa têt© itens ses mains, et,
le, soutint sanacela, Bixam> serait tombé-de;;
4a gare sur la ligne: gare le rame-
naà^sa place; un eEïployetmoiîta avec lui,
posr: Fkider dans4à route et Weiller, au train.
» En arrivant à'WoIiverhanipton, le gardb'
put, avec quelque dtfficuftéV rentrer chez¡
lui. 0h frémit en gensaot aux. conséquences
qui auraient pu sa présenter \si: le mécani-'
cien st le chauffeur: avaient ëiéL incapable^,
de centimuer leur route. »
Les Romains partageaient-pJuîôt les crain-
de M. A-
^a,fc*Bdre-les impressionnait wveÉnént» etf,
les orages, dans ces pays lointains qu'ils ha-
bitent, étaient fréquents. .•> t
Certain empereur s'habillait entièremenfe
de soie.
Les citoyens entouraient de lauriers kde-
meure de leurs dieux.
Les vignes blanches, qui passent pour'
un préservatif, enseignaient leurs de-
merires;' •̃'̃ '̃̃><
i Le paratonnerre lui-même existais i parmi*
'eux'sous la forme de simples pointes.
Le temple, de Junon, la déesse de rair,j
avait uncPtoiture recoviverie de tige& poinT-'
tues.,
Numà, qui avait introduit' à Rome l® cultet
de Jupiter Elicius, c'est a dire Jupiter que^
l'on fait descendre, employait un globearmêt,
de pointes,pour conduire 1&
et il prétendrait avoir appris des prfettes é-!
trusques le secret de faire descendre sur tér-j
re Jupiter; Tonnant.
ïullus Hostilius, possesseur des mêmoï-j
res laissés par Numa,, voulut à son tour,!
jouer avec l'électricité.
Mais il ne comprit pas bien la théorie et
fut frappé et consumé par la fondre, ainsi
que son palais ce,qui dut dégoûter quelque
peu les futurs expérimentateurs.
A une époque plus rapprochée de nous, eiw
le professeur Reichmann tomba fou-|
droyé par la foudre en.: répétant, avec tropl*
peu de précaution, les expériences deFran-1
Les caprices du Tbnneiœer sont un^sajet dèl
circonstance durant les mois de juillet etr
d'août, ceux où les orages sont le plus fré-^
-quents.
Le mélodrame moderne. fait seuil des ora-!
ges»en toutes saisonâ, pour tèrrifierle publio-;
et acte.
timide Anacharsis de-làBssrillërè, ente l'amour?
rendait féroce et qui eût voulu voir la comman-f:
dant cousu dans un Enceul.
Allons donc répondit Pandrille qui
trait.. il sera sur pieddanshuit jours, et à la dis-
position de chacun* ajouta l'intendant d'ua ton,
significatif en regaïdantdu coin oè l'Opiné ti-'
micte Anaiçharsis,
Le rejeton de M. le chevalier Arthur de.ra, Ba-
rilîère se sentit frissonner jusqiîasau iând de.¡
l'âme, comme si dé|à\il eût
mandant traverser sa poitrine.
"')̃ •̃.̃ • '*&'>̃̃̃
Au moment où on tratisporàit l'e /blessé au.
châleau, M016 Durand s'était approchée du com-
Il y a une heure, lui dit-elle. aJ'qreille, ja
vous méprisais; maintenant, Je vous hais 1
Kl eue passa nere, iiai&aiu'd, ueuaigneuse,
empoisonnant ainsi ces fruits amers de ta ven-
geance que le comte s'apprêtait à savourer.
Et frappé de cette malédiction, sûr désormais
de cette haine vivace et inextinguible, persuadé
que Dieu lui-même serait impuissant mainte-
nant à le rapprocher de,cette femme qu'il ai-
mait toujours, Hectoc- de Maltevèrf s'enfuit et
erra pendant une heure comme un fou, la tête
nue, les vêlement&?en désordre, son épée san-
glante à la main, a travers les massifs du parc.
Ce fut là que son frère Raoul le rejoignit.
Viens, lui dit Hector, quittons ce château;
'fuyons-la, fuyons la France. allons si loin qua,
son souvent ne puisse m'y suivre.
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