Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-07-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 30 juillet 1865 30 juillet 1865
Description : 1865/07/30 (Numéro 911). 1865/07/30 (Numéro 911).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589017d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
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6 mois Un an
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T 5 R ft G E DO PETIT J 0*0 0 Al
SaaMCtll .»» juîSlci
̃
un livre intitulé les Tableaux Vivants, devo-
tra très humble serviteur
Et comme il n'est pas sur de tirer à vingt-
omq éditions, comme les Mémoires d'une
Femme, prie de vous pré-
senior le nouveau-né pour activer -la' vente.
Bien que ce ne soit point à moi qu'il ap-
partienne d'en faire la critique ou l'éloge..
••̃̃̃̃••̃.̃:̃' ̃
Le volume .contient Grandeurs et déca-
dmees des Petites Feuilles, l'Amoureux
platonique, les liévoliUions de, Caroline,
le. Jlerni-er homme, Questions d'amour et
d'ari/cnt, l'Anneau de Gyges, les Infini-
ment petits du gouvernement, lesSpecta-
des gratis, la Madone dit boulevard Italien.
Comment sa fait. e,l se défait un livre, etc.
Pour donner une idée du volume, Je vais
faire comme les tailleurs
Je vais exhiber un échantillon.
Puisse-t-il vous plaire, ami lecteur, malgré
son indignité. C'est une plaisanterie qui se
nomme, les Moitiés d'Ames, et que vous pren-
drez pour ce qu'elle vaut.
^i-'11^
Vous avez tous entendu parler, bien-aimés
lecteurs, des divers systèmes de philosophie
religieuse .de Zoroastre, qui plaçait le siège
dea âmes dans le feu, avant l'invention des
calorifères; de Vichnou, qui la lit passer
dans les minéraux; de' la mélenipsyohose,
qui nous prépare au bonheur de devenir lé-
gumes et d'être mis tôt ou tard dans le pot-
un eins ont tour à tour dit que l'âme résidait
.dans la tête qui conçoit ou dans le cœur qui
éprouve. De, tout temps on a cherché à sai-
:il' cette parcelle subtime de la Divinité, qui
a sans cesse échappé à l'analyse.-La philo-
sophie impuissante a brisé de colère son ap-
pareil de Marsh.
Notre aine est tout, c'esî elle qui nous fait
individu, intelligence, volonté, raison. C'est
elle, qui nous guide, c'est ellequi est le véri-
table corps; le reste de nous-même est une
ombre compacte. Que. la lumière spirituelle
de l'âme s'éteigne, le corps disparaît et rc-
tombe comme une masse inerte Telle
est ma foi personnelle, conforme en tout
point au dogme catholique.
Cette croyance a subi pourtant diverses
variations autour de moi; entre autres sys-
tèmes, citons celui de mon ami Julian, qui
mérite bien d'être relaté.
Jufc'an,' qui va se marier, à l'époque où
commence ce récit, n'a pas quarante ans et
«n paraît vingt-cinq. C'cstun beau brun,
aux cheveux frisés, aux dents d'émail, ayant
cet.te démarché froide et svelte la fois qui
Un vol. irH2. frix 3 f. Librairie du Petit. Journal
du 30 juillkï 1865
les autres cohéritiers, a t'exception de la coni-
oéia réunis.
lors–
fruit ;\x\, seul avec son
l>re ro'uce (/ue ici codicille du iioniniiindeur lçifr'i
̃.isVi{n'ic«i (four logis, il lui tint, îe. discours sui- j
tliioul. mon an)i. nous n'avons affaire ici
nous n'avons pns le diamant.
Cependant, mon ;svis es! que nous devons être
A quoi bon fit ('impétueux Raou! si un
pas que nous- sommas en France, et
̃que te régime inipi-rial est armé de juges, cl'a-
et, de toute cette légion dt gens. de loi qui
dénote une véritable distinction. lia vingt'
mille francs (le rentre, débris d'une fortune
de nabab, et un scepticisme bienvciiluni
qui lui donne tous les bénéfices de la j'ïiisan-
thropie sans lui en laisser les souci*.
Un son' que nous regardions ensemble, à j
travers les bouiléos de nos cigares, le feu
pétiller dans Pâtre, et que nous entendions
fonder Je vmidïhiuurque lés. boum-Jets île
nos fenêtres avaient consigné comme un in- j
trus la porte, je m'écriai, parodiant les
bèaux mélancoliques du romantisme
-J'ai du vagua à. l'unie.
Julian me répondit
̃ C'est que ton âme est fatiguée.
Mais ,il me semble. dis-je, que je ména-
ge mes émotions; je vis dans le calme d'un
chanoine honoraire
Qu'est-ce que cela prouve?
Que mon ârné n'a évidemment point été
surmenée, et que l'ange commis à sa garde
peut en constater le. bon état.
Ici Julian me regarda fixement.
Ahçà! mév dit-il eniin, to voila dtznc
comme tout lomônde. Fat! présomptueux!
tu crois donc avoir' une âme- pour toi tout
Sans doute!
Eh bien! détrompe-toi.
Comment cela?
L'âme, dit Julian, étant un fragment du
Créateur, n'a besoin ni de hultc ni de repos;
sa marche est incessant, son action est non
interrompue, sa mission éternelle; les corps
se reposent, les têtes s'alanguissent, les jam-
bes se raidissent, les bras s'allongent; les â-
mes sont un moteur éternel sala cran d'ar-
rêt, sans délai, sans trêve.
Et après avoir proféré ces paroles, Julian
prit un deuxième cigare et l'alluma stoïque-
Je le contemplai avec stupeur.
Et quand donc, balbutmi-je enfin, mon
âme me fait-elle des inlidélités?
Quand tu n'en as plus besoin.
--Bah
Pendant ton sommeil.Crois-tu donc
que le Créateur eût toléré des superfluites
dans ce monde, chef-d'œuvre de sa volonté?
Crois-tu que pendant que tu ronfles sur le
journal du soir, après avoir digère un feuil-
leton soporifique, l'âme rcste là, comme une
poseuse de sangsues. à attendre ton ré-
veil?
Je l'avais pensé, dis-ie humblement.
Tu as eu tort. Sans que tu le saches, j
sans que tu aies quitté Ion cabinet de travail,
ton âme a peut-être passe la nuit dernière au
bal de l'Opéra, dans le corps de quelque jo-
lie fille frétillante sous le domino. Gredin, tu
auras mangé du pâté de foies grns, avec un
noble étranger, lal Maison d'or
Ainsi, je serais donc, sélon ton systè-
me, homme et femme il' la fois?
Cela n'a rien d'impossible. La même
âme peut servir à une ouvrière et à un bou-
langer l'un dort le jour, l'autre dort, la nuit;
tandis que tu fais de la littérature sur ce
coin du globe, tu piques peut-être desbotti-
nés dans un autre.-Homme de lettres à Pa-
Nous ne sommes plus Français, il mesembié,
interrompit Haoul avec hauleuV.
Raison de puis pour que J'on fût enchanté
de nous faire notiv procès, si nous sortions des
bornes de la légalité. li fau! donc, d'abord cl au
piusvitc, chercher le diamant.: si nn autre !e
trouve,nous aviserons..
Le comte avait, parlé prudemment, Raout in-
elina la tête en signe d'assentimenl._
mencer parle commencement, c'est-à-dire lier
hors,
L'appartement était Ufiidiid'imi! crande tapis-
serie doTil la couleur lui avait fait donner le nom-
de chambre rou^é.
Les
poing, espérant enlenî.'ro résonner le creux j*
quelque part, ils examinèrent les boiseries,
plafond,, foui lièrent les placards et. les meubles,
et finirent par aviser (inrisFiingfo le plus sombre
de la pièce un vieux bahuldfichènesculp'.équ'iis
couvrirent.
Le .bahut renfermait tin coiJVot,
| fret il avait une çlé à iiiqiielie adiîér.ait tme
et iqiietie de papier jauni.
Clé des souterrains du Oousin fit lecomtô.
jmaot ivest point, dans les sou^mmis? Quand
un avare aux trésor a eiifouir, c'est toujours
dans un .souterrain ̃ qu'il i'ciitcrre.
Le vicomte examinât! le coffret; et poussa tout
à coup une exclamation de surprise
c! dans ce double
hn*à un papier. H
ns, !u àConstan-
finopie. oh tu roule-, mauriçaude indolente,
de» cigares de cinq-sous dans les plaines de
en célibataire un pnniiteias a mes cotés, tu
fia foi m érriai-je. je n'eu ai pas eu le
T!ic*nuJre {HMirUisu! je lue
souviens, il y a quatre mois,. d'avoir eu une
envie déine.surée de homard, c'est peiil-rêtiv.
syniptomatiijue,
des
probabilités. Siu- ce globe où tous les,trésors
sont employés, où il n'est pas un brin d'her-
be, un cahee de rosé? un grain de sable qmi
n'ait sa part dans l'œuvre-- gigantesque de
l'harmonie universelle, je suis tenté de croire
que l'âme ne chôme pas durant le repos du
corps; elle est sa niEiîtresse et non sa créa-
turc. elle peut avoir deux fonctions, deux.
missions, deux natures qu'elle conduit à tour
de rôle.
̃ 55on en ce cas. te vais t'embarrasser.
Parle.;
Que fait l'àme du vieillard qui ne dort
que deux heures?
Elle habite le corps de l'enfant qui dort
les premiers mois de sa vie.
Et au jugement dernier, quand lésâmes
seront jugées, qu'arrivcra-t-il il celle» qui
auront eu i1 ta fois, de bonnes et de mauvai-
ses natures?
Il sera fait un compte et. une balance
des résultats, et comme dans la religion su-
blime du Christ, les hons l'achèteront les mé-
chants.
Malgré moi, r ^n dépit de. rexiienirioité
paradoxale de ce raisonnement, je tombai
dans une profonde rêverie en méditant celte
bkarre îhéorio. Je m'étais habiî.uc a l'i'im;
d'avoir un»; ârne h moi tout seul, le i)on en-
ré' de ma parois^!} iti'en avait souvent parlé
comme d'une propriété qui m'appartenait, en
propre, vierge de toute hypothèque et qu'il
me. fallait maintenir sur le chemin du salut,
et voilà que je me surprenais n'avoir qu'u-
ne âme coupée eh deux. comme une reinette
au dessert 'j'étais hum'lié de m'être donne
tant de souci pour une valeur qui perdait
ainsi cinquante pour cent, et je songeais sé-
la iiKÀtiè d ̃? ma ])rière du soir.
Pendant ce temps Julian souriait, comme
égayé par un. souvenir qu'il poursuivait, tout
de son deuxième cigare.
A quoi penses-tu donc?
̃ Je pehPe, dit-il, aux niches que j'ai vou-
lu louer au çojiropi'iétairo de mon âme, il
l'époque où recrus percer ce mystère. do la
propriété en .larlicipation. Imagine-toi que je
demeurai -'oi-niairement éveillé des heures
entières ^rur !lli faire pièce j'avais pris du
café au »- je m'étais mis'des bottes trop
étroit- .le me serais volontiers rait passer
des pailles dans Vnez pour ne pas dormir.
Gela dura deux jours entiers.
Le comte s'onipnra du papier et lut
« Le diamant o:l onfenué dans un couru de,
fer. Co coffre est enfermé dans le souterrain
conduisant au Cousin, deuxième ^derie, à cent
quatre-vingts pas environ del'prihcc. »
Ces quelque;: lignes étaient tracées de la main
du commandeur.
Les deux jeunes gens échangèrent un regard
de triomphe: ̃̃
Le diamant es! nous mumiurèrenl-iïs.
Mais, obifcta .Raoul, où est ce souterrain?
Jonc. sais.
• Pamlrilic nous le.dirn..
Noivpas, dit i« prudent, comte Hector, Pan-
aisé à trouver, t-iiert -t»oi'is nous-mêmes.
Or, depuis ieur arrivoc, les cohéritiers agis-
heures des repas.
Le marquis de Ncsrliéac lisait de vieux ro-
mans du Biî'cle dernier les La Dariiiéie su.
promeiiaienicliJïintiétrenuMiiilaiis.lis iir-airif.sitii
chàSeau les Fronquépée chassaicut h tir Jans
re dans les bois.
1 Tous, leurs -Biomenlspertilus, cherchaient 'le
diamant.
Le diamant était introuvable. On avait: fouil-
lé tous les meubles, f.ous les placards, boulever-
sé le château.
Le diamant, disait, k' codicille du commandeur,
était er.k;rmé otaUsu» "coffret de fer d'une asseï'
fcflcf dimension.
Le coUre! demeurer invisible.
--Bonté divine! ton associé aura éîé en
terré en léthargie.
^.t– ..flnh.! mort cher, c'était peui-êlrs- un
Chinois, et. on garde un. mandarin h Vékin
quarante"- t.euvièmt.- !:euro, je tomba] de kis-
«itudr 'ci. rof>n»ifJoux'A Lirgtedin prenait sa r&vanciie.
A re moment la pendule sonna minuit, je
Tu p:ir&? d'eiiianda-t-il.
Oui, ie vais rnc coucher, mes yeqx. se
ferment. ("est' probablement liroquuis cor-
respondant mon individu qui éprouve le
besoin de se réveiller. Ne l'empêchons pas
de mettre ses chaussettes.
verrai de longtemps.
C'est vrai, tu te maries, •̃
Oui, je vais épouser .une cousine il h*
mode les a- inventées.
Et tu futuro^e-eontentera-i-ïjîledii peu
d'âme que tu te soupçonnes avec ta folle,
doctrine? ̃ ̃
11 le faudra bien. Au revoir et dore
longtemps.
Je rentrai chez 'moi et je me jetai avec !¡on-
heur dans les bras de Morphée, comme di-
raient les tragédies. :le voulais connaître1 par
le rêve si mon âme servait à une danA?uise
indienne (iu il un patineur kalmouk, il une
négriisse au nez écrasé ou au shah de Perse.
,î.e voulais. examiner les pays qu'elle habi-
tait pendant cette belie moitié de ma vic.que
je passais dans un bonnet de coton
Allait-elle dans urie autre planète ou se
contentait-clic d'explorer dans le corps d'un
brahmine Ses bocages de l'Inde?.
• Hélas je ne sus rien, car je rêvai, que, ré-
duit au sort médiocre des plus humbles vo-
des œufs de pigeon dans un
poulailler!
v '̃̃ •
Un mois âpres, je reçus une invitation de
Julian. Le nouvel époux était radieux. Il a-f
vait ramené de cette Bretagne irmno!'ie!le,où
les hommes sont braves et fqrts» où !es l'em-
mes'sont belles et sages, un miracle de grâce'
et (le perfection. Elevée dans les austères
principes de la religion, elle avait là ..vertu
rance. C'était une sainte cotrinie nous les re-
présentent les gravuresenluminéesdiunoyen
i\ge, ayant pour auréole l'éclat de !a jeunes-
se et de la beauté..
Sur la table du salon, au milieu des'- al-1'
bums et des journaux, je découvris un .Evan-
gile au fermoir d'or.
C'était une partie de la corbeille, nie dit
Julian. qui avait suivi mon regard j'ai sjielé
le sacréet. te prola-ne. ••̃̃. '̃
Ah i.a, lui dis-je, tu es donc bon catho-
̃̃̃r-^
Tu ne crois donc plus que les ârnés se
dédoublent?
1 Peut-être, fit-il avec un sourire
m«ux.£èitae pnrtSp
Veux «>urs avant l'arrivée de la eoiptesse. le
rn;-n<|uis{Jc Nosrhéac avait fait, au déjeuner;, la
Les rranquepee acceptèrent, les .I>:iril!v.re pa-
de 'l'œil, justifiant ainsi le proyeebe «, Qiy no
dit rien cunsent.; » mais les Maltevi-ii rofttsi.–
l'en!.
encore
couraiiH-aient point, et les choses ei: ••!iii<-iit !a
lorsque arriva la comtesse.. •̃ ̃
tïii. ie secret de cet gniqitc, et iiiy^to-
rit:u,\ amourfqui semblait avoir marqué 'sa. vit
d'un setsni..fatal.. ,j.
ce (îévoûment fc»-
joiuiessc a<:o(»iilviiiirt .iti.s ei cfcui d« trente.'
• li pnt liutic les pves-
en garnison KHaM'ifaut.asin*
un Craocais*
6 mois Un an
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un livre intitulé les Tableaux Vivants, devo-
tra très humble serviteur
Et comme il n'est pas sur de tirer à vingt-
omq éditions, comme les Mémoires d'une
Femme, prie de vous pré-
senior le nouveau-né pour activer -la' vente.
Bien que ce ne soit point à moi qu'il ap-
partienne d'en faire la critique ou l'éloge..
••̃̃̃̃••̃.̃:̃' ̃
Le volume .contient Grandeurs et déca-
dmees des Petites Feuilles, l'Amoureux
platonique, les liévoliUions de, Caroline,
le. Jlerni-er homme, Questions d'amour et
d'ari/cnt, l'Anneau de Gyges, les Infini-
ment petits du gouvernement, lesSpecta-
des gratis, la Madone dit boulevard Italien.
Comment sa fait. e,l se défait un livre, etc.
Pour donner une idée du volume, Je vais
faire comme les tailleurs
Je vais exhiber un échantillon.
Puisse-t-il vous plaire, ami lecteur, malgré
son indignité. C'est une plaisanterie qui se
nomme, les Moitiés d'Ames, et que vous pren-
drez pour ce qu'elle vaut.
^i-'11^
Vous avez tous entendu parler, bien-aimés
lecteurs, des divers systèmes de philosophie
religieuse .de Zoroastre, qui plaçait le siège
dea âmes dans le feu, avant l'invention des
calorifères; de Vichnou, qui la lit passer
dans les minéraux; de' la mélenipsyohose,
qui nous prépare au bonheur de devenir lé-
gumes et d'être mis tôt ou tard dans le pot-
un eins ont tour à tour dit que l'âme résidait
.dans la tête qui conçoit ou dans le cœur qui
éprouve. De, tout temps on a cherché à sai-
:il' cette parcelle subtime de la Divinité, qui
a sans cesse échappé à l'analyse.-La philo-
sophie impuissante a brisé de colère son ap-
pareil de Marsh.
Notre aine est tout, c'esî elle qui nous fait
individu, intelligence, volonté, raison. C'est
elle, qui nous guide, c'est ellequi est le véri-
table corps; le reste de nous-même est une
ombre compacte. Que. la lumière spirituelle
de l'âme s'éteigne, le corps disparaît et rc-
tombe comme une masse inerte Telle
est ma foi personnelle, conforme en tout
point au dogme catholique.
Cette croyance a subi pourtant diverses
variations autour de moi; entre autres sys-
tèmes, citons celui de mon ami Julian, qui
mérite bien d'être relaté.
Jufc'an,' qui va se marier, à l'époque où
commence ce récit, n'a pas quarante ans et
«n paraît vingt-cinq. C'cstun beau brun,
aux cheveux frisés, aux dents d'émail, ayant
cet.te démarché froide et svelte la fois qui
Un vol. irH2. frix 3 f. Librairie du Petit. Journal
du 30 juillkï 1865
les autres cohéritiers, a t'exception de la coni-
oéia réunis.
lors–
fruit ;\x\, seul avec son
l>re ro'uce (/ue ici codicille du iioniniiindeur lçifr'i
̃.isVi{n'ic«i (four logis, il lui tint, îe. discours sui- j
tliioul. mon an)i. nous n'avons affaire ici
nous n'avons pns le diamant.
Cependant, mon ;svis es! que nous devons être
A quoi bon fit ('impétueux Raou! si un
pas que nous- sommas en France, et
̃que te régime inipi-rial est armé de juges, cl'a-
et, de toute cette légion dt gens. de loi qui
dénote une véritable distinction. lia vingt'
mille francs (le rentre, débris d'une fortune
de nabab, et un scepticisme bienvciiluni
qui lui donne tous les bénéfices de la j'ïiisan-
thropie sans lui en laisser les souci*.
Un son' que nous regardions ensemble, à j
travers les bouiléos de nos cigares, le feu
pétiller dans Pâtre, et que nous entendions
fonder Je vmidïhiuurque lés. boum-Jets île
nos fenêtres avaient consigné comme un in- j
trus la porte, je m'écriai, parodiant les
bèaux mélancoliques du romantisme
-J'ai du vagua à. l'unie.
Julian me répondit
̃ C'est que ton âme est fatiguée.
Mais ,il me semble. dis-je, que je ména-
ge mes émotions; je vis dans le calme d'un
chanoine honoraire
Qu'est-ce que cela prouve?
Que mon ârné n'a évidemment point été
surmenée, et que l'ange commis à sa garde
peut en constater le. bon état.
Ici Julian me regarda fixement.
Ahçà! mév dit-il eniin, to voila dtznc
comme tout lomônde. Fat! présomptueux!
tu crois donc avoir' une âme- pour toi tout
Sans doute!
Eh bien! détrompe-toi.
Comment cela?
L'âme, dit Julian, étant un fragment du
Créateur, n'a besoin ni de hultc ni de repos;
sa marche est incessant, son action est non
interrompue, sa mission éternelle; les corps
se reposent, les têtes s'alanguissent, les jam-
bes se raidissent, les bras s'allongent; les â-
mes sont un moteur éternel sala cran d'ar-
rêt, sans délai, sans trêve.
Et après avoir proféré ces paroles, Julian
prit un deuxième cigare et l'alluma stoïque-
Je le contemplai avec stupeur.
Et quand donc, balbutmi-je enfin, mon
âme me fait-elle des inlidélités?
Quand tu n'en as plus besoin.
--Bah
Pendant ton sommeil.Crois-tu donc
que le Créateur eût toléré des superfluites
dans ce monde, chef-d'œuvre de sa volonté?
Crois-tu que pendant que tu ronfles sur le
journal du soir, après avoir digère un feuil-
leton soporifique, l'âme rcste là, comme une
poseuse de sangsues. à attendre ton ré-
veil?
Je l'avais pensé, dis-ie humblement.
Tu as eu tort. Sans que tu le saches, j
sans que tu aies quitté Ion cabinet de travail,
ton âme a peut-être passe la nuit dernière au
bal de l'Opéra, dans le corps de quelque jo-
lie fille frétillante sous le domino. Gredin, tu
auras mangé du pâté de foies grns, avec un
noble étranger, lal Maison d'or
Ainsi, je serais donc, sélon ton systè-
me, homme et femme il' la fois?
Cela n'a rien d'impossible. La même
âme peut servir à une ouvrière et à un bou-
langer l'un dort le jour, l'autre dort, la nuit;
tandis que tu fais de la littérature sur ce
coin du globe, tu piques peut-être desbotti-
nés dans un autre.-Homme de lettres à Pa-
Nous ne sommes plus Français, il mesembié,
interrompit Haoul avec hauleuV.
Raison de puis pour que J'on fût enchanté
de nous faire notiv procès, si nous sortions des
bornes de la légalité. li fau! donc, d'abord cl au
piusvitc, chercher le diamant.: si nn autre !e
trouve,nous aviserons..
Le comte avait, parlé prudemment, Raout in-
elina la tête en signe d'assentimenl._
mencer parle commencement, c'est-à-dire lier
hors,
L'appartement était Ufiidiid'imi! crande tapis-
serie doTil la couleur lui avait fait donner le nom-
de chambre rou^é.
Les
poing, espérant enlenî.'ro résonner le creux j*
quelque part, ils examinèrent les boiseries,
plafond,, foui lièrent les placards et. les meubles,
et finirent par aviser (inrisFiingfo le plus sombre
de la pièce un vieux bahuldfichènesculp'.équ'iis
couvrirent.
Le .bahut renfermait tin coiJVot,
| fret il avait une çlé à iiiqiielie adiîér.ait tme
et iqiietie de papier jauni.
Clé des souterrains du Oousin fit lecomtô.
jmaot ivest point, dans les sou^mmis? Quand
un avare aux trésor a eiifouir, c'est toujours
dans un .souterrain ̃ qu'il i'ciitcrre.
Le vicomte examinât! le coffret; et poussa tout
à coup une exclamation de surprise
c! dans ce double
hn*à un papier. H
ns, !u àConstan-
finopie. oh tu roule-, mauriçaude indolente,
de» cigares de cinq-sous dans les plaines de
en célibataire un pnniiteias a mes cotés, tu
fia foi m érriai-je. je n'eu ai pas eu le
T!ic*nuJre {HMirUisu! je lue
souviens, il y a quatre mois,. d'avoir eu une
envie déine.surée de homard, c'est peiil-rêtiv.
syniptomatiijue,
des
probabilités. Siu- ce globe où tous les,trésors
sont employés, où il n'est pas un brin d'her-
be, un cahee de rosé? un grain de sable qmi
n'ait sa part dans l'œuvre-- gigantesque de
l'harmonie universelle, je suis tenté de croire
que l'âme ne chôme pas durant le repos du
corps; elle est sa niEiîtresse et non sa créa-
turc. elle peut avoir deux fonctions, deux.
missions, deux natures qu'elle conduit à tour
de rôle.
̃ 55on en ce cas. te vais t'embarrasser.
Parle.;
Que fait l'àme du vieillard qui ne dort
que deux heures?
Elle habite le corps de l'enfant qui dort
les premiers mois de sa vie.
Et au jugement dernier, quand lésâmes
seront jugées, qu'arrivcra-t-il il celle» qui
auront eu i1 ta fois, de bonnes et de mauvai-
ses natures?
Il sera fait un compte et. une balance
des résultats, et comme dans la religion su-
blime du Christ, les hons l'achèteront les mé-
chants.
Malgré moi, r ^n dépit de. rexiienirioité
paradoxale de ce raisonnement, je tombai
dans une profonde rêverie en méditant celte
bkarre îhéorio. Je m'étais habiî.uc a l'i'im;
d'avoir un»; ârne h moi tout seul, le i)on en-
ré' de ma parois^!} iti'en avait souvent parlé
comme d'une propriété qui m'appartenait, en
propre, vierge de toute hypothèque et qu'il
me. fallait maintenir sur le chemin du salut,
et voilà que je me surprenais n'avoir qu'u-
ne âme coupée eh deux. comme une reinette
au dessert 'j'étais hum'lié de m'être donne
tant de souci pour une valeur qui perdait
ainsi cinquante pour cent, et je songeais sé-
la iiKÀtiè d ̃? ma ])rière du soir.
Pendant ce temps Julian souriait, comme
égayé par un. souvenir qu'il poursuivait, tout
de son deuxième cigare.
A quoi penses-tu donc?
̃ Je pehPe, dit-il, aux niches que j'ai vou-
lu louer au çojiropi'iétairo de mon âme, il
l'époque où recrus percer ce mystère. do la
propriété en .larlicipation. Imagine-toi que je
demeurai -'oi-niairement éveillé des heures
entières ^rur !lli faire pièce j'avais pris du
café au »- je m'étais mis'des bottes trop
étroit- .le me serais volontiers rait passer
des pailles dans Vnez pour ne pas dormir.
Gela dura deux jours entiers.
Le comte s'onipnra du papier et lut
« Le diamant o:l onfenué dans un couru de,
fer. Co coffre est enfermé dans le souterrain
conduisant au Cousin, deuxième ^derie, à cent
quatre-vingts pas environ del'prihcc. »
Ces quelque;: lignes étaient tracées de la main
du commandeur.
Les deux jeunes gens échangèrent un regard
de triomphe: ̃̃
Le diamant es! nous mumiurèrenl-iïs.
Mais, obifcta .Raoul, où est ce souterrain?
Jonc. sais.
• Pamlrilic nous le.dirn..
Noivpas, dit i« prudent, comte Hector, Pan-
aisé à trouver, t-iiert -t»oi'is nous-mêmes.
Or, depuis ieur arrivoc, les cohéritiers agis-
heures des repas.
Le marquis de Ncsrliéac lisait de vieux ro-
mans du Biî'cle dernier les La Dariiiéie su.
promeiiaienicliJïintiétrenuMiiilaiis.lis iir-airif.sitii
chàSeau les Fronquépée chassaicut h tir Jans
re dans les bois.
1 Tous, leurs -Biomenlspertilus, cherchaient 'le
diamant.
Le diamant était introuvable. On avait: fouil-
lé tous les meubles, f.ous les placards, boulever-
sé le château.
Le diamant, disait, k' codicille du commandeur,
était er.k;rmé otaUsu» "coffret de fer d'une asseï'
fcflcf dimension.
Le coUre! demeurer invisible.
--Bonté divine! ton associé aura éîé en
terré en léthargie.
^.t– ..flnh.! mort cher, c'était peui-êlrs- un
Chinois, et. on garde un. mandarin h Vékin
quarante"- t.euvièmt.- !:euro, je tomba] de kis-
«itudr 'ci. rof>n»ifJoux'A
A re moment la pendule sonna minuit, je
Tu p:ir&? d'eiiianda-t-il.
Oui, ie vais rnc coucher, mes yeqx. se
ferment. ("est' probablement liroquuis cor-
respondant mon individu qui éprouve le
besoin de se réveiller. Ne l'empêchons pas
de mettre ses chaussettes.
verrai de longtemps.
C'est vrai, tu te maries, •̃
Oui, je vais épouser .une cousine il h*
mode
Et tu futuro^e-eontentera-i-ïjîledii peu
d'âme que tu te soupçonnes avec ta folle,
doctrine? ̃ ̃
11 le faudra bien. Au revoir et dore
longtemps.
Je rentrai chez 'moi et je me jetai avec !¡on-
heur dans les bras de Morphée, comme di-
raient les tragédies. :le voulais connaître1 par
le rêve si mon âme servait à une danA?uise
indienne (iu il un patineur kalmouk, il une
négriisse au nez écrasé ou au shah de Perse.
,î.e voulais. examiner les pays qu'elle habi-
tait pendant cette belie moitié de ma vic.que
je passais dans un bonnet de coton
Allait-elle dans urie autre planète ou se
contentait-clic d'explorer dans le corps d'un
brahmine Ses bocages de l'Inde?.
• Hélas je ne sus rien, car je rêvai, que, ré-
duit au sort médiocre des plus humbles vo-
des œufs de pigeon dans un
poulailler!
v '̃̃ •
Un mois âpres, je reçus une invitation de
Julian. Le nouvel époux était radieux. Il a-f
vait ramené de cette Bretagne irmno!'ie!le,où
les hommes sont braves et fqrts» où !es l'em-
mes'sont belles et sages, un miracle de grâce'
et (le perfection. Elevée dans les austères
principes de la religion, elle avait là ..vertu
rance. C'était une sainte cotrinie nous les re-
présentent les gravuresenluminéesdiunoyen
i\ge, ayant pour auréole l'éclat de !a jeunes-
se et de la beauté..
Sur la table du salon, au milieu des'- al-1'
bums et des journaux, je découvris un .Evan-
gile au fermoir d'or.
C'était une partie de la corbeille, nie dit
Julian. qui avait suivi mon regard j'ai sjielé
le sacréet. te prola-ne. ••̃̃. '̃
Ah i.a, lui dis-je, tu es donc bon catho-
̃̃̃r-^
Tu ne crois donc plus que les ârnés se
dédoublent?
1 Peut-être, fit-il avec un sourire
m«ux.£èitae pnrtSp
Veux «>urs avant l'arrivée de la eoiptesse. le
rn;-n<|uis{Jc Nosrhéac avait fait, au déjeuner;, la
Les rranquepee acceptèrent, les .I>:iril!v.re pa-
de 'l'œil, justifiant ainsi le proyeebe «, Qiy no
dit rien cunsent.; » mais les Maltevi-ii rofttsi.–
l'en!.
encore
couraiiH-aient point, et les choses ei: ••!iii<-iit !a
lorsque arriva la comtesse.. •̃ ̃
tïii. ie secret de cet gniqitc, et iiiy^to-
rit:u,\ amourfqui semblait avoir marqué 'sa. vit
d'un setsni..fatal.. ,j.
ce (îévoûment fc»-
joiuiessc a<:o(»iilviiiirt .iti.s ei cfcui d« trente.'
• li pnt liutic les pves-
en garnison KHaM'ifaut.asin*
un Craocais*
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