Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-07-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 juillet 1865 29 juillet 1865
Description : 1865/07/29 (Numéro 910). 1865/07/29 (Numéro 910).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5890161
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
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'"̃ ..la librairie du ^jRetit Jodb||*j3 S
m oTv .̃̃-
partent du i*r ou du 15 denïhaque H!9îS
Mandat ou timbres-poste
( Numéro
Samedi
:t I R â G E 4DU*PET1
Vendredi juillet *8«5
1 OiS RÉPARATIONS DE L'OBÉLISQUE,
Depuis quelques jotirs l'Obélisque d^ la
Siacs de la Concorde est entouré de pièces
e charpentes.
J'ailcru tout d'abord qu'il s'agissait d'en-
tourer le monument égyptien d'une guirlan-
de de verdure, d'un cadre de lumière, com-
me cela se pratique pour les réjouissances
du août. j ̃̃̃;̃
Je me trompais. ««
j On entoure l'Obélisque pour le réparer.
L'action du temps a produit sur le mono-
iythe des détériorations graves qu'il est
lion de faire disparaître.
Les inscriptions en lettres d'or ainsi que
les.dessins représentant les diverses opérai
tions exécutées pour l'âbatage; l'embarque-:
ment, le débarquement et l'érection de 1'0';
bélisque, de 1831 sont en grande
partie effacées et illisibles.
Trente et quelques années ont passé sur
ces caractères et eniont terni l'éclat ou violé
la forme calligraphique.
Il se pourrait qu'on ne s'en tînt pas à une
sittxpÎQ restauration.•
Le sommet du monument, laissé jusqu'ici
dans son état brut et présentant des surfaces
très irrégulièrement taillées, pourrait proba-
blement aussi être retouché et couronné d'un
ornement de forme étoilée paroi à.celui dont
sont surmontées les aiguiUes égyptiennes
existant en Italie.
Tout cela devra se faire, nous l'espérions
bien, sans porter atteinte aù style dè cette
pierre gigantesque.
L'une des raisons qui doit guider le res-
.taurateur de l'obélisque, c'est le, désir de
chercher, si c'est possible sans cacopho-
nie, à mettre quelque harmonie entre cette
aiguille égyptienne et les fontaines qui l'en-
Il y a tant de différence, dit M. Adolphe
Joanne, dans son Paris illustré, entre ce
que nous faisons et ces restes presque éter-
nels de l'art égyptien, qu'il vaut mieux les
placer comme étrangers au milieu de nos
colonnes et de nos statues, que d'essayer de
1 ^maladroites imitations.
M. Adolphe Joanne a raison, mais les fon-
)aines de la, place de la Concorde n'appai:-
tiennent à aucun style proprement dit, et il
n'est pas impossible de marier les accessoi-
Tes futurs de l'obélisque avec l'ensemble
.monumental de la place.
Je dois dire, pour ceux deines lecteurs qui
ne sont jamais venus à Paris, que l'Obélis-
que de Louqsor est une colonne formée d'un
seul bloc de granit rosé.
*> FEUILLETON DU PEUT JOURNAL
DU 29,JUILLET 1865.
̃ Suite (1).
VU/ ̃ .̃̃ •,̃̃-
Lorsque Mmo Durand eut quitté la salle à man-
der, tous les cohéritiers, à l'exception du comte
Hector, levèrent la tête, et chacun essaya des
risquer un commentaire, un blâme ou un éloge,
selon son sentiment, sur cette femme étrange
qui voyageait en compagnie d'un officier.
Mais le comte Hector les interrompit brusque-
ment en leur^disant
Messieurs mes cousins, il est près de onze
heures, une heure fort honnête pour gagner son
Hector de Maltevert inspirait une sorte de ter-
reur secrète aux cohéritiers, qui avaientcoutume
de iui oi^éir.
tous la salle à manger, se
dirigeant vers leurs appartements respectifs,
tandis que le comte prenait le bras de son frère
et l'entraînait dans le parc.
Ami, lui dit-il, sortons d'ici. j'étouffe.
Raoul tressaillit, regarda son frère et s'aper-
çut alors qu'il était pâle comme un spectre, et
̃ (DYoirle Petit Journal du 17 au Juillet.
• Il mesuré, y compris le pyramidion, trou-
qué et fendu à son extrémité supérieure, urne
hauteur,de 22 mètres 83 centimètres.
Ilpèse 250,000 kilogrammes..
Le piédestal de l'obélisque, fait également
d'un seul bloc, en granit dès carrières bre-
tonnes de Laber-Ildut, a 4 mètres. de hautei^r
sur mètres 70 centimètres de largeur.
̃ • Les obélisques sont une sorte de pyrami-
de très longue, relativement à son diamètre,
et terminée par un pyramidion.
Leur nom vient du grec, obeîos:
'Les Egyptiens taillaient des obélisques
pour les placer, deux par deux, à l'entréedes
temples, des palais et des tombeaux de leurs
rois.
On les taillait généralement dans le gra-
nit rôse dé Syène, ̃̃̃'
Et on gravait 'à leur surface des inscript-
ions hiéroglyphiques rappelant le nom et
les hauts faites, du roi ou du souverain que,
L'empereur Auguste eut l'idée d'orner
nome de deux obélisques, pt plaça l'un sur
l'épine du cirque Maxime et l'autre dans les
Cal igula plaça un obélisque au pied du
Vatican, dans un cirque qu'il avait fait cons-
traira.
Claude en.Gt venir deux qu'il plaça à l'ep-
trée du mausolée d'Auguste.
En général, les Romains plaçaient les obé-
lisques dans leurs cirques. r
Les Barbares, qui .saccagèrent Rome, les
renversèrent; les papes les-restaurèrent, et
on en voit-encore dans la ville éternelle,
mais à d'autres places? que celles qu'ils oc-
cupaient originairement. ̃ •_
Sixte-Quint a fait dresser, en 4589, au mi-
lieu de fa place ciel Popoëo, L'obélisque, haut
dé 23 mètres 90 centimètres, qu'Auguste a- j
vait mis dans le Cirque Maxime.
Pie VI, en 1789, a restauré le Gnomon, de
mètres 94 centimètres, sur la place du
Monte-Citorio.
En Sixte-Quint a décoré la place
Saint-Pierre de 'l'obélisque, de 25mï,f, du
cirque de Caligula; celui de •Komulus, do
<16m75, orne la belle fontaine d'Innocent X,
à la place Navône.
Et ce fut encore Sixte-Quint qui érigea, en
1588, l'obélisque de Constance, le plus beau
de tous (32mlu), sur la place de Saint-Jean-
de-Latrari.
Les obélisques du mausoléa d'Auguste,
qui mesurent !4m74, sont, l'un derrière Sain-
te-Marie-Majeure, l'autre au Monte-Câvallo
celui de Salluste, de même hauteur, est de-
vant l'église de la Trinité-des-Monts celui
d'Iléliogauale, do"9m'Hî, dans le jardin du
Pincio; ceuxd'Isiset Sérapis, mesurant 40
mètres, 8 mètres et 5 mètres, sont dans la
villa Mattei, sur,la place du Panthéon, et sur
celle de la Minerve.'
Onçomple en Europe 35 obélisques d'ori-
gine égyptienne debout en Italie, dont
à Rome, à Cônstantinople, 5 en Angle-
que ses dents serrées attestaient une violente
émotion.
Mon Dieu 1 s'écria le vicomte, qu'as-tu donc,
mon frère ?
Je crois que je vais mourir. murmura-t-il
d'une voix étranglée. Je me suis contenu; do-
miné, vaincu pendant une heure -rmais à pré-
sent, voici la réaction. Ma tête brute et mon
cœur est glacé. C'est elle
Qui," elle ''interrogea Raoul.
La femme fe la forêt Noire, Margarita.
La comtesse?
Oui. dernier
faible, que Raout crut qu'il avait dit vrai ei:
qu'en effet il allait mourir.
Mais comme il songeait il appeler du secours,
le comte l'arrêta d'un geste et reprit
n'appelle pas. ie commence à respirer.
ce ne sera rien. Ah! quelle émotion!
Et puis il continua avec une subite véhé-
Oh! c'est que tu ne sais pas combien je l'ai
aimée.
Non, murmura Raoul, qui prit les mains de
son frère dans les siennes, car jamais tu n'as
voulu me révéler ce secret terrible. On t'a rap-
porté un soir sanglant, inanimé, percé de deux
balles en pleine poitrine. Tu as eu le délire pen-
dant un mois; dans ce délire, tu as souvent
prononcé le nom, de Margarita puis, lorsque tu
es revenu à la santé, tu n'as jamais voulu rom-
pre ce silence farouche.que lu gardes depuis dix
ans et qui te, lue,
terrent 2 en France, u'n à Paris et l'autre à
Onsftfttjue le la pre:
mière idée de la translation J'un obélisque.
Le ^janvier 4830, ^piU V>r$pnn3nee, sui-
vante
Le sieur baron Taylor sera envoyé comme,
commissaire' du roi auprès du pacha d'Egypte
pour négocier la cession des obélisques de xhé-
L)>,et pour faire transporter en France l'ob^is-
quo d'Alexandrie..
ART. 2.
Les frais relatifs à cette mission et an trans-
̃port-dé ces monaiiicnls seront faits paria ma-
rine et'porlés*'au compte du département.
No^re; ministre secrétaire d'Etat au départe-
nipnt, l'exécution 4e la présente ordonnance.
Signé cbarles.
;'i Le rninisxre secrétaire d'Etat au
,̃"̃ département de la marine et-
',des colonies,
bahon d'haussez.
L'obélisque.dè Louqsor, amené- d"Egyplp
commandé par M. yeminhac Saint-maure,
fut dressé, trois années après sur la pla-
ce do la Concorde. C'est le 25 décembre
sous la direction de M. Lebas,undenos
plus habiles ingénieursdeia marine, en pré!*
sexic* du roi Louis-Philippe et au milieud'un
concours de spectateurs inouï, que. lé mo-
nolithe fut érigé sut son piédestal de gra-
nit, après lés opérations les plus ingé-
nieusement combinées et des difficultés sans
L'obélisque de Louqsor provîeîît des Fui-
nes de Thèbes, 'dans la Haute-Egypte.
Il n était pas abattu quand le baron Taylor
en prit possession.
Il était encore debout quand le vice-roi
Méhémet-Ali, répondant à un vœu du nou-
veau •J'oi Louis-Philippe le donna à la
France.
Cette danatïon ne fut pas faite sans lon-
gues démarches préliminaires et sans diplo-
matie.
Les obélisques sont pour les Egyptiens, des
monuments sacres.
Ils attachant à ces pierres gigantesques de
religieuses superstitions.
Mèhémet-Àli le savait,
Et il fallut toute L'ardeur artistiquede le
baron Taylor .-qui avait proposé l'achat a'M:
de Jlartignac en 182B, et qui était chargé de
la partie diplomatique de cette expédition,
En effet, on courut plus d'une fois le dan-
envahisseurs. Un obélisque ne s'enlève pas
clandestinement..
Une pierre pesant üvrés ne se
dissimule pas. IË
Et curieuse est l'histoire de la translation
de Thèbes Paris.
–Eh biefil dit le coifite,jene.mê tairai plus. c
Et s'appuyant de nouveau sur le bras de son
frère, Hector de Mallevert, un peu remis de s> 1
terrible émotion, l'entraîna au fond du parc, <
dans le lieu le plus solitaire, le fil asseoir près <
de lui sur un tronc d'arbre renversé, et il a-
jouta
Quand on îi'a aimé qu'une fois avant d'être
ambitieux, ce premier amour domine toute la']
Vie d'un homme.
Et le comte laissa échapper un soupir si pro-
fond et si douloureux, qu'il ressemblait à un san-
glot.
Mais avant'de transcrire textuellement le ré-
cit d'Hector, il est nécessaire de raconter briè-
veillent l'existence des deux frères, depuis la
Révolution jusqu' l'époque où nous les retrou-
vons à Montmor m.
Le comte de 'Maltevert émigra, et, comme son
frère le baron de Villemur, il mourut dans
l'exil avant c,uéle premier consul eût T'ouvert
le sol de la 'France il tous ceux qui avaient iui
et qui dema ndaient à rentrer dans leur pâtrie.
Hector e' t Raoul étaient hommes à la mort de
leur père. Ils prirent du service dans l'armée
autrichien nne, et Hector, l'aîné, celui qui héri-
tait du t;ure de comte, entra dans les gardes-no-
bles, I'a maison militaire de l'empereur Jo-
seph Il.,
Les deux jeunes hommes, dont l'enfance an-
nonçait déjà le caractère hautain 'et vaniteux,
préférèrent servir l'Autriche contre la France
ou' faire leur soumissionna cette patrie ingrate
chargé de veiller au transport du monument
colosse en France.
L'Obélisque fut embarqué ;sur le Nil le
décembre
H arriva à Paris le 23
II" resta près de desexans eff -route;
On chemine lentement quand: K"îs chemmS:
de ferne sont pas investis,
Et qu on est lourd comme 259J0O0 kilos.,
Les obélisques sont pn^sque siassï'?anciensi
qoele monde.
Les antiquaires les font«ïemonteii jusqu'à!
Chateaubriand a dit Les8 peuples cisiljisés1i
ont pour conserver les somrenirs de lerar pa-
trie, des colonnes," des tem çles, des ôbéiis^i
quels.
Et chacun connaît ces vers *de Delille i,k
Dans ce majestueux et long er rfoncement-
S'élève un obélisque-, auguste
Londres n'a qu'un monolith te, depetite dî-ï
mension, connu -sous,la déno mination d'Ai-i
quille de qui 4écc *^e la place de/
Waterloo. j.-
La fente que robéiisqaè de h rplàce de lav
Concorde présente aux yeux est fie sujet eu-,
ne malicetoute parisienne.
En à la suite d'un viole! 1)' orage, unt
plaisant, rédacteur depetit journ laLannonças
que la foudre avait fendo le gran àtM
Toute la presse parisienne, n e soupçon-!
nant pas une mystification, repi; poduisit deÎ
confiance le, canard. j
Il s'incrusta dans l'esprit pul^Kc comme i
l'humidité dans les flânes da inonc »iithe,
Et vous entendez encore, le dire tanche; de|
bons pères de famille, arrêtés dev; îtat l'anti-
que colonne, dire leurs enfants
Voyez-vous cette fente au so
c'est la trace du tonnerre.
Une anecdocte historique, en pass. mt:'
Le jour où l'obélisque, qui est pi acé, de-j
vantSaiBt-Pierre de lï sur son piédestal, toute la populatit »n,êtait{
réunie sur l'immense place, devant basi-"
Le pape, les cardinaux,, toute la n oblesse*.
roumaine étaient présents,
Les ou.vriers, sous les ordres de s ingé-
nieurs, élevaient lentement l'imment se mo-'
nolithe au moyen de cordes et do poulies
.fisfejs à un-immense échafaudage.
Les spectateurs silencieux suivaié nt avec,;
anxiété les progrès de l'opération ils tétaient?
silencieux parce que, par ordre de p( )lice, ili
était défendu de prononce un seul l..mot.
afin de ne pas troubler les ouvriers.
Tout à coup, un frémissement se fit dans la
foule les ingénieurs avaient mal pr is leurs'
mesures;. ¡ les, cordes étaient complu îlement
tirées sur les poulies, et l'obélisque n'attei-'
gnait pas à- la hauteur dû piédestal sur le-
quel 11 devait reposer.
L'opération était manquée.
[ui les avait expulsés en les dépou iilant de::
eurs bienfen
Aiissi, pour venirjà Montroonn, n'a^ raient-ils.
)u mettre le pied sur le sol françaisql i'à l'aide:
îu titre d'attachés à la diplomatie autr 'iehienne,
ît-grôce àla paix qui venait d'être coi ielue en-
deux puissances.
Le comte Hector et son frère Raoul 'taient, du.:
reste, nateraiisés Autrichiens, et co enme ti»ls,
ils pouvaient venir en France sans y être jm-
auiétés.
Les deux frères, fortd'un point, avaient cependant la mènaa-faccni de: 1
voir en palitique. Elevés en Allemagne, Vis é-
taient devenus Allemands. Pour eux la Fn ance,
n'existait plus. ,'•
A vingt ans, le comte Hector, simple ieute-
nantdiins la garde impériale autrichienne i, était;
un officier insouciant, léger, peu préoccr/pé do-
l'avenir, et fier de ses nombreux succès riants.
Un événement mystérieux était venai toi jtà coup
modifier complètement ce caractère.
Le comte et son jeune frère, qui sortait, a lors
de l'école des cadets, furent envoyés avec ;w'
corps d'armée dans le pays de Bade, où l'Autri-
che tenait garnison; quand, six mois après,
il revint a'Vienne. on fut étonné- iknis le grand
monde autrichien de le voir sombre, morose, m -?
eiturne. et le bruit se répandit que cette bru 5-
que métamorphose était lç^résultal d'une pas-
sion malheureuse.
On espéra que le temps*en aurait raison mais
le temps passa etuïe ramena point le gaic'ifranc
sourire qui brillait jadis aux lèvresdu co.mte, et
l'aîné des Maltevert se jeta alors la tête baissée
au :r;
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partent du i*r ou du 15 denïhaque H!9îS
Mandat ou timbres-poste
( Numéro
Samedi
:t I R â G E 4DU*PET1
Vendredi juillet *8«5
1 OiS RÉPARATIONS DE L'OBÉLISQUE,
Depuis quelques jotirs l'Obélisque d^ la
Siacs de la Concorde est entouré de pièces
e charpentes.
J'ailcru tout d'abord qu'il s'agissait d'en-
tourer le monument égyptien d'une guirlan-
de de verdure, d'un cadre de lumière, com-
me cela se pratique pour les réjouissances
du août. j ̃̃̃;̃
Je me trompais. ««
j On entoure l'Obélisque pour le réparer.
L'action du temps a produit sur le mono-
iythe des détériorations graves qu'il est
lion de faire disparaître.
Les inscriptions en lettres d'or ainsi que
les.dessins représentant les diverses opérai
tions exécutées pour l'âbatage; l'embarque-:
ment, le débarquement et l'érection de 1'0';
bélisque, de 1831 sont en grande
partie effacées et illisibles.
Trente et quelques années ont passé sur
ces caractères et eniont terni l'éclat ou violé
la forme calligraphique.
Il se pourrait qu'on ne s'en tînt pas à une
sittxpÎQ restauration.•
Le sommet du monument, laissé jusqu'ici
dans son état brut et présentant des surfaces
très irrégulièrement taillées, pourrait proba-
blement aussi être retouché et couronné d'un
ornement de forme étoilée paroi à.celui dont
sont surmontées les aiguiUes égyptiennes
existant en Italie.
Tout cela devra se faire, nous l'espérions
bien, sans porter atteinte aù style dè cette
pierre gigantesque.
L'une des raisons qui doit guider le res-
.taurateur de l'obélisque, c'est le, désir de
chercher, si c'est possible sans cacopho-
nie, à mettre quelque harmonie entre cette
aiguille égyptienne et les fontaines qui l'en-
Il y a tant de différence, dit M. Adolphe
Joanne, dans son Paris illustré, entre ce
que nous faisons et ces restes presque éter-
nels de l'art égyptien, qu'il vaut mieux les
placer comme étrangers au milieu de nos
colonnes et de nos statues, que d'essayer de
1 ^maladroites imitations.
M. Adolphe Joanne a raison, mais les fon-
)aines de la, place de la Concorde n'appai:-
tiennent à aucun style proprement dit, et il
n'est pas impossible de marier les accessoi-
Tes futurs de l'obélisque avec l'ensemble
.monumental de la place.
Je dois dire, pour ceux deines lecteurs qui
ne sont jamais venus à Paris, que l'Obélis-
que de Louqsor est une colonne formée d'un
seul bloc de granit rosé.
*> FEUILLETON DU PEUT JOURNAL
DU 29,JUILLET 1865.
̃ Suite (1).
VU/ ̃ .̃̃ •,̃̃-
Lorsque Mmo Durand eut quitté la salle à man-
der, tous les cohéritiers, à l'exception du comte
Hector, levèrent la tête, et chacun essaya des
risquer un commentaire, un blâme ou un éloge,
selon son sentiment, sur cette femme étrange
qui voyageait en compagnie d'un officier.
Mais le comte Hector les interrompit brusque-
ment en leur^disant
Messieurs mes cousins, il est près de onze
heures, une heure fort honnête pour gagner son
Hector de Maltevert inspirait une sorte de ter-
reur secrète aux cohéritiers, qui avaientcoutume
de iui oi^éir.
tous la salle à manger, se
dirigeant vers leurs appartements respectifs,
tandis que le comte prenait le bras de son frère
et l'entraînait dans le parc.
Ami, lui dit-il, sortons d'ici. j'étouffe.
Raoul tressaillit, regarda son frère et s'aper-
çut alors qu'il était pâle comme un spectre, et
̃ (DYoirle Petit Journal du 17 au Juillet.
• Il mesuré, y compris le pyramidion, trou-
qué et fendu à son extrémité supérieure, urne
hauteur,de 22 mètres 83 centimètres.
Ilpèse 250,000 kilogrammes..
Le piédestal de l'obélisque, fait également
d'un seul bloc, en granit dès carrières bre-
tonnes de Laber-Ildut, a 4 mètres. de hautei^r
sur mètres 70 centimètres de largeur.
̃ • Les obélisques sont une sorte de pyrami-
de très longue, relativement à son diamètre,
et terminée par un pyramidion.
Leur nom vient du grec, obeîos:
'Les Egyptiens taillaient des obélisques
pour les placer, deux par deux, à l'entréedes
temples, des palais et des tombeaux de leurs
rois.
On les taillait généralement dans le gra-
nit rôse dé Syène, ̃̃̃'
Et on gravait 'à leur surface des inscript-
ions hiéroglyphiques rappelant le nom et
les hauts faites, du roi ou du souverain que,
L'empereur Auguste eut l'idée d'orner
nome de deux obélisques, pt plaça l'un sur
l'épine du cirque Maxime et l'autre dans les
Cal igula plaça un obélisque au pied du
Vatican, dans un cirque qu'il avait fait cons-
traira.
Claude en.Gt venir deux qu'il plaça à l'ep-
trée du mausolée d'Auguste.
En général, les Romains plaçaient les obé-
lisques dans leurs cirques. r
Les Barbares, qui .saccagèrent Rome, les
renversèrent; les papes les-restaurèrent, et
on en voit-encore dans la ville éternelle,
mais à d'autres places? que celles qu'ils oc-
cupaient originairement. ̃ •_
Sixte-Quint a fait dresser, en 4589, au mi-
lieu de fa place ciel Popoëo, L'obélisque, haut
dé 23 mètres 90 centimètres, qu'Auguste a- j
vait mis dans le Cirque Maxime.
Pie VI, en 1789, a restauré le Gnomon, de
mètres 94 centimètres, sur la place du
Monte-Citorio.
En Sixte-Quint a décoré la place
Saint-Pierre de 'l'obélisque, de 25mï,f, du
cirque de Caligula; celui de •Komulus, do
<16m75, orne la belle fontaine d'Innocent X,
à la place Navône.
Et ce fut encore Sixte-Quint qui érigea, en
1588, l'obélisque de Constance, le plus beau
de tous (32mlu), sur la place de Saint-Jean-
de-Latrari.
Les obélisques du mausoléa d'Auguste,
qui mesurent !4m74, sont, l'un derrière Sain-
te-Marie-Majeure, l'autre au Monte-Câvallo
celui de Salluste, de même hauteur, est de-
vant l'église de la Trinité-des-Monts celui
d'Iléliogauale, do"9m'Hî, dans le jardin du
Pincio; ceuxd'Isiset Sérapis, mesurant 40
mètres, 8 mètres et 5 mètres, sont dans la
villa Mattei, sur,la place du Panthéon, et sur
celle de la Minerve.'
Onçomple en Europe 35 obélisques d'ori-
gine égyptienne debout en Italie, dont
à Rome, à Cônstantinople, 5 en Angle-
que ses dents serrées attestaient une violente
émotion.
Mon Dieu 1 s'écria le vicomte, qu'as-tu donc,
mon frère ?
Je crois que je vais mourir. murmura-t-il
d'une voix étranglée. Je me suis contenu; do-
miné, vaincu pendant une heure -rmais à pré-
sent, voici la réaction. Ma tête brute et mon
cœur est glacé. C'est elle
Qui," elle ''interrogea Raoul.
La femme fe la forêt Noire, Margarita.
La comtesse?
Oui. dernier
faible, que Raout crut qu'il avait dit vrai ei:
qu'en effet il allait mourir.
Mais comme il songeait il appeler du secours,
le comte l'arrêta d'un geste et reprit
n'appelle pas. ie commence à respirer.
ce ne sera rien. Ah! quelle émotion!
Et puis il continua avec une subite véhé-
Oh! c'est que tu ne sais pas combien je l'ai
aimée.
Non, murmura Raoul, qui prit les mains de
son frère dans les siennes, car jamais tu n'as
voulu me révéler ce secret terrible. On t'a rap-
porté un soir sanglant, inanimé, percé de deux
balles en pleine poitrine. Tu as eu le délire pen-
dant un mois; dans ce délire, tu as souvent
prononcé le nom, de Margarita puis, lorsque tu
es revenu à la santé, tu n'as jamais voulu rom-
pre ce silence farouche.que lu gardes depuis dix
ans et qui te, lue,
terrent 2 en France, u'n à Paris et l'autre à
Onsftfttjue le la pre:
mière idée de la translation J'un obélisque.
Le ^janvier 4830, ^piU V>r$pnn3nee, sui-
vante
Le sieur baron Taylor sera envoyé comme,
commissaire' du roi auprès du pacha d'Egypte
pour négocier la cession des obélisques de xhé-
L)>,et pour faire transporter en France l'ob^is-
quo d'Alexandrie..
ART. 2.
Les frais relatifs à cette mission et an trans-
̃port-dé ces monaiiicnls seront faits paria ma-
rine et'porlés*'au compte du département.
No^re; ministre secrétaire d'Etat au départe-
nipnt,
Signé cbarles.
;'i Le rninisxre secrétaire d'Etat au
,̃"̃ département de la marine et-
',des colonies,
bahon d'haussez.
L'obélisque.dè Louqsor, amené- d"Egyplp
commandé par M. yeminhac Saint-maure,
fut dressé, trois années après sur la pla-
ce do la Concorde. C'est le 25 décembre
sous la direction de M. Lebas,undenos
plus habiles ingénieursdeia marine, en pré!*
sexic* du roi Louis-Philippe et au milieud'un
concours de spectateurs inouï, que. lé mo-
nolithe fut érigé sut son piédestal de gra-
nit, après lés opérations les plus ingé-
nieusement combinées et des difficultés sans
L'obélisque de Louqsor provîeîît des Fui-
nes de Thèbes, 'dans la Haute-Egypte.
Il n était pas abattu quand le baron Taylor
en prit possession.
Il était encore debout quand le vice-roi
Méhémet-Ali, répondant à un vœu du nou-
veau •J'oi Louis-Philippe le donna à la
France.
Cette danatïon ne fut pas faite sans lon-
gues démarches préliminaires et sans diplo-
matie.
Les obélisques sont pour les Egyptiens, des
monuments sacres.
Ils attachant à ces pierres gigantesques de
religieuses superstitions.
Mèhémet-Àli le savait,
Et il fallut toute L'ardeur artistiquede le
baron Taylor .-qui avait proposé l'achat a'M:
de Jlartignac en 182B, et qui était chargé de
la partie diplomatique de cette expédition,
En effet, on courut plus d'une fois le dan-
envahisseurs. Un obélisque ne s'enlève pas
clandestinement..
Une pierre pesant üvrés ne se
dissimule pas. IË
Et curieuse est l'histoire de la translation
de Thèbes Paris.
–Eh biefil dit le coifite,jene.mê tairai plus. c
Et s'appuyant de nouveau sur le bras de son
frère, Hector de Mallevert, un peu remis de s> 1
terrible émotion, l'entraîna au fond du parc, <
dans le lieu le plus solitaire, le fil asseoir près <
de lui sur un tronc d'arbre renversé, et il a-
jouta
Quand on îi'a aimé qu'une fois avant d'être
ambitieux, ce premier amour domine toute la']
Vie d'un homme.
Et le comte laissa échapper un soupir si pro-
fond et si douloureux, qu'il ressemblait à un san-
glot.
Mais avant'de transcrire textuellement le ré-
cit d'Hector, il est nécessaire de raconter briè-
veillent l'existence des deux frères, depuis la
Révolution jusqu' l'époque où nous les retrou-
vons à Montmor m.
Le comte de 'Maltevert émigra, et, comme son
frère le baron de Villemur, il mourut dans
l'exil avant c,uéle premier consul eût T'ouvert
le sol de la 'France il tous ceux qui avaient iui
et qui dema ndaient à rentrer dans leur pâtrie.
Hector e' t Raoul étaient hommes à la mort de
leur père. Ils prirent du service dans l'armée
autrichien nne, et Hector, l'aîné, celui qui héri-
tait du t;ure de comte, entra dans les gardes-no-
bles, I'a maison militaire de l'empereur Jo-
seph Il.,
Les deux jeunes hommes, dont l'enfance an-
nonçait déjà le caractère hautain 'et vaniteux,
préférèrent servir l'Autriche contre la France
ou' faire leur soumissionna cette patrie ingrate
chargé de veiller au transport du monument
colosse en France.
L'Obélisque fut embarqué ;sur le Nil le
décembre
H arriva à Paris le 23
II" resta près de desexans eff -route;
On chemine lentement quand: K"îs chemmS:
de ferne sont pas investis,
Et qu on est lourd comme 259J0O0 kilos.,
Les obélisques sont pn^sque siassï'?anciensi
qoele monde.
Les antiquaires les font«ïemonteii jusqu'à!
Chateaubriand a dit Les8 peuples cisiljisés1i
ont pour conserver les somrenirs de lerar pa-
trie, des colonnes," des tem çles, des ôbéiis^i
quels.
Et chacun connaît ces vers *de Delille i,k
Dans ce majestueux et long er rfoncement-
S'élève un obélisque-, auguste
Londres n'a qu'un monolith te, depetite dî-ï
mension, connu -sous,la déno mination d'Ai-i
quille de qui 4écc *^e la place de/
Waterloo. j.-
La fente que robéiisqaè de h rplàce de lav
Concorde présente aux yeux est fie sujet eu-,
ne malicetoute parisienne.
En à la suite d'un viole! 1)' orage, unt
plaisant, rédacteur depetit journ laLannonças
que la foudre avait fendo le gran àtM
Toute la presse parisienne, n e soupçon-!
nant pas une mystification, repi; poduisit deÎ
confiance le, canard. j
Il s'incrusta dans l'esprit pul^Kc comme i
l'humidité dans les flânes da inonc »iithe,
Et vous entendez encore, le dire tanche; de|
bons pères de famille, arrêtés dev; îtat l'anti-
que colonne, dire leurs enfants
Voyez-vous cette fente au so
c'est la trace du tonnerre.
Une anecdocte historique, en pass. mt:'
Le jour où l'obélisque, qui est pi acé, de-j
vantSaiBt-Pierre de lï
réunie sur l'immense place, devant basi-"
Le pape, les cardinaux,, toute la n oblesse*.
roumaine étaient présents,
Les ou.vriers, sous les ordres de s ingé-
nieurs, élevaient lentement l'imment se mo-'
nolithe au moyen de cordes et do poulies
.fisfejs à un-immense échafaudage.
Les spectateurs silencieux suivaié nt avec,;
anxiété les progrès de l'opération ils tétaient?
silencieux parce que, par ordre de p( )lice, ili
était défendu de prononce un seul l..mot.
afin de ne pas troubler les ouvriers.
Tout à coup, un frémissement se fit dans la
foule les ingénieurs avaient mal pr is leurs'
mesures;. ¡ les, cordes étaient complu îlement
tirées sur les poulies, et l'obélisque n'attei-'
gnait pas à- la hauteur dû piédestal sur le-
quel 11 devait reposer.
L'opération était manquée.
[ui les avait expulsés en les dépou iilant de::
eurs bienfen
Aiissi, pour venirjà Montroonn, n'a^ raient-ils.
)u mettre le pied sur le sol françaisql i'à l'aide:
îu titre d'attachés à la diplomatie autr 'iehienne,
ît-grôce àla paix qui venait d'être coi ielue en-
deux puissances.
Le comte Hector et son frère Raoul 'taient, du.:
reste, nateraiisés Autrichiens, et co enme ti»ls,
ils pouvaient venir en France sans y être jm-
auiétés.
Les deux frères, fort
voir en palitique. Elevés en Allemagne, Vis é-
taient devenus Allemands. Pour eux la Fn ance,
n'existait plus. ,'•
A vingt ans, le comte Hector, simple ieute-
nantdiins la garde impériale autrichienne i, était;
un officier insouciant, léger, peu préoccr/pé do-
l'avenir, et fier de ses nombreux succès riants.
Un événement mystérieux était venai toi jtà coup
modifier complètement ce caractère.
Le comte et son jeune frère, qui sortait, a lors
de l'école des cadets, furent envoyés avec ;w'
corps d'armée dans le pays de Bade, où l'Autri-
che tenait garnison; quand, six mois après,
il revint a'Vienne. on fut étonné- iknis le grand
monde autrichien de le voir sombre, morose, m -?
eiturne. et le bruit se répandit que cette bru 5-
que métamorphose était lç^résultal d'une pas-
sion malheureuse.
On espéra que le temps*en aurait raison mais
le temps passa etuïe ramena point le gaic'ifranc
sourire qui brillait jadis aux lèvresdu co.mte, et
l'aîné des Maltevert se jeta alors la tête baissée
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