Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-07-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 juillet 1865 28 juillet 1865
Description : 1865/07/28 (Numéro 909). 1865/07/28 (Numéro 909).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589015n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
au
Ja librairie du PETIT
st. 9f. *8f.
«f- *«f- 84 f.
.EN NUMÉRO CÎMû CENTIMES
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partentdùl"roudûl5deoljàq.ne nïois
Mandat ou tlmbrearpost^
Numéro 9ty9'
Vendrcda S* JaâSÏBci lig®5
XI RU E
Jeudi Juillet
MÉMOIRE DES MUSICIENS DE L'OPÉRA
Les musiciens de l'orchestre du Grand-
Opéra se sont entendus pour rédiger un mé-
moire ayant pour objet l'augmentation de
leurs émoluments.
Ce mémoire a été demandé par M: Perrin,
le directeur de nôtre première scène lyrique,
$près l'entrevue que les délégués avaienteue
avec lui.
Tout se passe avec cette civilité de gens du
monde qui savent donner à la pétition toutes
les formules polies.
On a suivi la voie hiérarchique.
On à marché avec harmonie.
On a manœuvré avec ensemble,
.Si les musiciens de l'Opéra ne s'entendent
pas. ils seront les premiers a se plaindre.
Quand on fonda jadis l'Opéra, les grands
instrumentistes du temps dédaignèrent d'en
faire partie: .-=L'orchestre primitif de l'O-
péra, établi rue Mazarine, dans le jeu de
Paume de la Bouteille, conduit par Cambert,
en 1671, se composait d'un claveciniste et
de quatorze musiciens.
Lulli eut vingt musiciens dès 1673 et 1 674
en 1677, ce fut Malais, un habile violiste,
qui eut le bâton de mesure avec vingt-quatre
• musiciens. •
M. Castil Blaze a noté les époques, où les
instruments divers ont été adbptés par l'or-
chestre dé l'Opéra.
Le violon à quatre cordes y fut préféré à
la viole d'amour.
'La flûte kbec, le gros flageolet, le basson,
étaient les seuls admis à l'Opéra du temps
de Cambert. La flûte-traversière parut en
4697.
On se servit des haut-bois, des trompettes
et-des timbales pour la première fois en 4 674,
dans l'Alceste, dé Lulli.
Marais introduisit le tambour à baguettes
dans l'orchestre et l'employa ent 1706 dans
Alcyon.
La musette de Poitou fut jouée en
dans Callirhoé, de Destouches.
Et la mandoline fut employée dans le
-Ballet des Mandolines, en 4 743 j par Pierre
Sodi,.qui en jouait à ravir.
On se servit des cors en et la trom-
pe de chasse fut employée par Rameau en
La clarinette ne fut connue chez nous
qu'en 1750/
Dacosta devait nous faire entendre la cla-
rinette-basse cent et un ans après, dans les
Huguenots, de Meyerbeer.
Les trombonnes entrèrent a l'Opéra avec
Gluck, en1774, ainsi que la harpe, employée
pour la première fois dans Orphée et Eury-
EEUILLETON DU PETIT JOURNAL
DU 28 JUILLET 1865
LE DIAMANT DU COMMANDEUR
Suite
-lime Durand n'était point femme à s'y trom-
per. Son sauveur était un homme de race;
on le devinait à son air tranquille et fier, au ph
altier de sa lèvre, à la courbe aquilme de
son nez, à la finesse de ses mains d'une blan-
cheur et d'une pureté de formes aristocratiques.
Et. pour la première fois, le cœur de la jeune
femme, qui n'avait jamais battu d'amour, éprou-
va un singulier tressaillement; et elle s'avoua,
malgré elle, que jamais aucun homme n'avait
produit instantanément sur elle une semblable
impression.
Sa main trembla légèrement, appuyée sur son
bras, et elle éprouva une émotion indicible en
lui adressant cette question banale
Habitez-vous Montmorin, monsieur?
Oui, madame, répondit Jean..
Depuis. longtemps?
J'y suis né.
La comtesse tressaillit ces mots, et elle se
souvint que pendant son enfance, avant la Ré-
volution, elle avait ouï parler de fredaines de
son vieil oncle le commandeur, qui s'était avise,
de devenir père à cinquante ans bien sonnés.
(l)Voirlerc«/ownj
Le clavecin disparaît de l'orchestre en
Le serpent y figure parmi les basses, en
Les cymbales et là grosse caisse font leurs
débuts dans Ilphigénze en Tauride, de Gluck.
L'orgue est employé pour la première fois,
le 27 septembre il 794, dans la Rosière repu-]
blicaine, de Grétry.
Le tam-tam est employé en dans les
Bardes, de Lesueur.
Le cor anglais est joué par M. Vogt dans
Alexandre chez ApeUès, ballet de Çatel, le 20
décembre 1808. -<
On pinée de la guitare dans l'orchestre le 6
avril 1813, dans les Abencerrages, de Çhéru-
bini.
On emploie pour la première fois l'ophi-
cléide le 22 décembre 18'19, -dans l'Olympie,
de Spontîni.
On essaie la trompette à clés, dans Ipsi-
boé, de Kreutzer, le 31 mars 1824;
,Et le cornet à pistons, le 3 avril dans
le Guillaume Tell, de Rossini.
On ressuscita la violé d'amour, jouéé par
Urhan, dans les Huguenots..
On joua du mélophone le 5 mars 1838,
dans Guido et Ginevra, d!Halévy.
On employa enfin les grands instruments
de Sax dans le Jui f errant, du même au-
teur, le 23 août 4852. Sax peut se vanter
d'avoir inventé les trompettes du jugement
dernier. :̃>̃
Les solistes de l'orchestre de l'Opéra
,sont .̃̃̃̃̃'
Flûtes Dduus, professeur au Conserva-
toire; ALTÈS.
Hautbois CRAS, BARTHELEMY.
Clarinettes LEROY, ROSE.
Cor MOnR professeur au Conserva-
Pistons MAURY, FORESTIER, professeur, au
Conservatoire.
̃ Trombonne dieppo, professeur, au Con-
servatoire.
Violons LEUDET, GARCIN.
Tous ces artistes sont membres de la So-
ciété des concerts du Conservoire et de la
Chapelle de l'Empereur.
Dans le Mémoire que les artistes de l'Opé-
ra ont rédigé se trouve la table de leurs ap-
pointements actuets
L'orcheste de l'Opéra se compose de qua-
tre-vingt-quatre musiciens.
Par an.
10 ont. 2.500 francs.
la francs.
la. 2.090 francs.
Cent. francs.
,la 1 4. 800 francs.
4 a. 4 .750 francs.
7 ont. 4.700 francs.
2 ont. francs.
3 ont. 4 500 francs.
4 ont. francs.
3 ont. francs.
8ont.v 4.300 francs.
ont 1.200 francs.
Peut-être. murmura-t-elle avec une cer-
taine émotion, êtes-vous l'un des héritiers de
M. de Montmorin '?
On le dit, répondit-il simplement, mais je
n'en sais trop rien.
Comment fit-elle, vous n'en savez rien?
Ali! dame, murmura Jean, le testament de
mon père n'est point ouvert, encore.
Une vive rougeur monta au front'de la jeune
femme, ses soupçons se changèrent en certitude.
Et alors elle rompit brusquement les chiens,
comme on dit, et changea le thème de la con-
versation.
Savez-vous, lui demandait-elle, si mes
cousins sont arrivés à- Montmorin?
Vos cousins? fit Jean étonné et non moins
émuque la comtesse.
Oui, dit-elle, ic suis Mmo Durand, née de
Villemur, la nièce de. votre père.
Jean tressaillit de joie.
Lui aussi avait enveloppé la comtesse d'un re-
gard, et il avait ressenti un trouble inconnu.
Il y a, dit-il, sept ou luit personnes au chà-
teau.
Lesconnaissez-vpus?
Je les vois 3;eu, dit-il fièrement.
La comtesse devina ce que devait souffrir son
sauveur de sa position illégale, et une fois en-
core elle détourna l'entretieu.
Vous reveniez de la chasse, je crois? de-
manda-t-elle.
Oui. madamc.
Àvez-vous été heureux?
J'ai tué deux faisans et un broquart; les
faisaus sont dans ma carnassière; quant au bro-
Par an. V:
4 a. francs.
la 950 francs.
la. 750 francs.
tes pétitionnaires demandent une aug-
méntation légère sur les chiffres les plus
Et en outre, que tout artiste entrant à l'or-
chestre de l'Opérâ et jouant d'un instrument
pour lequel le concours est obligatoire, ne
puisse pas recevoir moins de' 4, 800 francs
par an.
L'orchestre de l'Opéra,. disent les pétition-
naires, renferme, non pas seulement des
artistes de premier ordre, mais encore des
maîtres dans l'art musical.
'Qui ne connaît ces artistes, et quelle est la
personne qui n'applaudît journellement à
ces magnifiques solos qui fourmillent dans
les ouvrages de nos.grands maîtres et qui
sont exécutés avec un- talent que difficile-
nîentôn rencontrerait ailleurs qu'à l'Opéra.
C'est pour cela qu'en sollicitant un chiffre
minimum de 1 ,800 francs, relativement très
inférieur, ils ont la conviction que leur de-
mande sera accueillie est. que leur chiffre
servira de base aux futures allocations.
Je me rappelle avoir lu dans un livre de
iM. Charles de Boigne, les Mémoires del'Opé-
ra, le passage suivant
En général, les musiciens sont frondeurs
et disposés à la résistance;
En pârticulier,les violons sont graves;
Les contre-basses, mécontents;
Les trombonnes sont gais
Les flûtes, des hommes a bonnes fortunes:
Les altos, des rêveurs, etc.
Je ne garantis pas l'infaillibilité physiolo-
gique de l'écrivain, et j'aime mieux citer le
passage ci-après qui vient appuyer la de-
mande des éminents virtuoses.
L'orchestre de l'Opéra, si riche en vrais
talents, n'est pas, dit-on, rétribué d'une ma-
nière digne de lui. Il fiwre ponr une somme
de 120,000 francs.
De ce chiffre, défalquez francs pour
le chef, 5,000 pour le sous-chefs, il reste
105,000 francs, c'est à dire environ
francspar instrument, en comptantles extra.
Depuis cette époque, les appointements ont
déjà, si je ne me trompe, subi une légère
augmentation.
Je n'ai pas a donner mon avis sur la de-
mande des musiciens de l'Opéra,
Il est des sens qui me réponden,t que l'or-
chestre de l'Opéra est. une sorte d'institut
actif, considéré depuis longtemps comme un
poste d'honneur et non comme un emploi
servilement rétribué:
Les membres de l'Académie française ne
gagnent pas d'argent.
D'ailleurs on prétend que le titre de mem-
bre de l'orchestre de l'Opéra donne au ti-
tulaire le droit d'exiger légitimement des
prix élevés pour ses leçons en ville.
Tout ce que je sais, c'est que le'
quart, je l'ai pendu à un arbre pour le préserver
des renards, et je l'enverrai chercher demain, au
point du jour.
Au moment où il achevait, Jean s'arrêta de-
vant un petit pavillon à l'intérieur duquel bril-
lait une lumière.
Ce pavillon, situé à l'extrémité du parc, était
relié au manoir par une grande allée de marron-
niers, à l'extrémité de laquelle on apercevait le
Vous voyez le château d'ici, dit-il. Adieu,
madame, bonsoir.
Quoi! fit la comtesse, vous ne m'accompa-
gnez pas ?
Je n'habite plus le château, dit-il: et de-
puis que ces messieurs y sont, je n'y ai plus
mis les pieds.
Mra0 Durand comprit cette lmmilité nere, et
n'insista pas.
Seulement, elle regarda une fois encore ce
,beau jeu-ne homme si simple et si triste, qui a-
vait dans ses veines du noble sang des Malte-
vert et s'élevant un moment au dessus des ran-
cunes et des préjugés' de famille, elle songea
qu'if l'avait arrachée la mort, et lui tendit la
main
Adieu, mon cousin! dit-elle.
Jean frissonna de la tête aux pieds, et la sa-
lua, ne trouvant pas un seul mot h répondre.
La comtesse reprit le bras du commandant,
qui avait constamment cheminé derrière clic
ciens do l'Opéra sont des musiciens de pre-
mier ordre, la plupart lauréats du Conser-
vatoire, et compositeurs éminents.
Et, sans me constituer juge de leur cause,
je.fms ides vœux ardents pour son succès.
TIMOTIIÉE TRIMM..
publie: l'avis suivant relatif à
l'Exposition universelle de 1867
Le ministère de l'agriculture, du commerce et des
travaux publics reçoit journellement des demandes
"relatives ïi •l'ExpcsiticAi'de 1867.
Pour éviter aux correspondants des retards qui
poutraient leur être préjudiciables, on croit devoir
reproduire l'article 17 du réglement général insère
au Moniteur du 16 juillet 1865.
« Art. Toute communication rclativc à llïxpo-'
sition doit être adressée M. le conseiller
commissaire général de l'Exposition universelle de
le- pluies de ces jours derniers, les
eaux de la Seine sont extrêmement basses, et
les. bateaux, ne peuvent, sans manquer aux lois
de la prudence, quitter le milieu du fleuve. En
voici un exemple.
Avant-hier, vers neuf heures du matin, ua
fort vapeur, le Neptune, remorquait trois ba-
teaux, dont deux chargés de sable et le troisiè-
me de charpentes en fer. Arrivé à quelques
mètres du pont des Invalides, le pilote fut o-
b ligé de prendre la deuxième arche, car un
autre bateau charge de briques, venant en sens
inverse, venait de s'engager dans celle du mi-
lieu.
A peine avaient-ils dépassé le pont, que les
bateaux, manquant dé fond, se' trouvaient en-
gravés, et le second donnait au premier utje
poussée -tellement' forte, qu'une voie d'eau ses.
déclarait immédiatement On est parvenu, après •
beaucoup d'efforts, à l'empêcher de sombrer et
à le mettre l'abri du côté du quai de la Corh-
férence. Les autres ont été dégagés quelque
heures plus tard.
Le Journal des Chasseurs annonce que la
chasse sera ouverte cette année le 14 août,, dans
la zone méridionale, et le 2 septembre dans la
zone dont Paris fait partie.
Cette nouvelle, cependant, n'estpas officielle.'
M. Hussqiv directeur général de l'Assistanno
publique, vient de consacrer plusieurs iourg,,
à -la visite des établissements hospitaliers de
Londres.
11 s'est proposé, nous assure-t-on, d'étudier
particulièrement l'organisation des hôpitaux
consacrés aux maladies spéciales, telles que la
variole, la fièvre, la phthisie, etc., ainsi que,
celle des worlc houses (maisons de travail), qui;
possèdent aussi dès infirmeries pour les hia^a^
aies de toute espèce.
Ces divers établissements sont le complément:
des hôpitaux généraux, et reçoivent toute la po-
ces derniers. •;
On a cnmincncé hier, à Paris, les préparatifs pour
enlever au Palais des Champs-Elysées la statue co-
lossale de Yercingetorix. Cette délicate et cyehuse
opération a été confiée à M. Dubrujeaud, le char-
pentier de l'Hôtel de Ville. Une simple rue suffit
pour soulever le colosse de son piédestal, déposer
doucement sur le sol et le coucher tout d uni' pièce
sur le. chariot qui doit le transporter a sa destination.;
définitive. SI. Dubrujeaud s'est engage par traité
tenant son cheval par la bride; elle lui dit, en
se dirigeant vers le manoir
Savez-vous que ce jeune homme est la vi-
vante imase-du commandeur^
H y a de la r, ce, répolidit M. de Verteuil;
et c'est vraiment dommage qu'il n'en puisse por-
ter le nom.
La comtesse soupira, et l'émotion inconnue
qui s'était emparée d'elle quelques minutes au-
paravant la reprit.
Elle plaignait au fond de son cœur la naissan-
ce illégale de Jean, et une lutte s'élevait en elle
entre la sympathie delà femme et !a iinrié de la
grande dame qui ne sauvait tolérer les infrac-
tions à la sainte loi de la famille.
'Nous avons Tu M"10 Durandemrer dans jh
salle a manuer, où les cohéritiers se trouvaient
réunis; nous avons assisté il celle mystérieuse
et muette reconnaissance de la comtesse Ci. de
son cousin Hector de Mallevert, que jusque.là
elle croyait n'avoir jamais vu; et nous savons
avec quelle promptitude tous deux réprimèrent
Fe trouble et l'embarras qui s'en étaient suivis.
Le comte Hector, le premier, rompit le si-
lence
Madame, dit-il avec une politesse glaciale,
votre couvert est mis depuis nionarrivée; veuil-
lez me faire l'honneur de prendre ma droite.
Auparavant, répondit la veuve, permette;
moi, monsieur mon cousin, de vows (̃«• son 1er
M. le vicomte Oscar de Verlcuii. ehof d'oscadron.
de hussards et ancien aide de camp de feu M.
le généra OurancT.
Le comte s'inclina et laissa glisser sur ses io-
vrcs un ironique sourire:
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st. 9f. *8f.
«f- *«f- 84 f.
.EN NUMÉRO CÎMû CENTIMES
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Numéro 9ty9'
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XI RU E
Jeudi Juillet
MÉMOIRE DES MUSICIENS DE L'OPÉRA
Les musiciens de l'orchestre du Grand-
Opéra se sont entendus pour rédiger un mé-
moire ayant pour objet l'augmentation de
leurs émoluments.
Ce mémoire a été demandé par M: Perrin,
le directeur de nôtre première scène lyrique,
$près l'entrevue que les délégués avaienteue
avec lui.
Tout se passe avec cette civilité de gens du
monde qui savent donner à la pétition toutes
les formules polies.
On a suivi la voie hiérarchique.
On à marché avec harmonie.
On a manœuvré avec ensemble,
.Si les musiciens de l'Opéra ne s'entendent
pas. ils seront les premiers a se plaindre.
Quand on fonda jadis l'Opéra, les grands
instrumentistes du temps dédaignèrent d'en
faire partie: .-=L'orchestre primitif de l'O-
péra, établi rue Mazarine, dans le jeu de
Paume de la Bouteille, conduit par Cambert,
en 1671, se composait d'un claveciniste et
de quatorze musiciens.
Lulli eut vingt musiciens dès 1673 et 1 674
en 1677, ce fut Malais, un habile violiste,
qui eut le bâton de mesure avec vingt-quatre
• musiciens. •
M. Castil Blaze a noté les époques, où les
instruments divers ont été adbptés par l'or-
chestre dé l'Opéra.
Le violon à quatre cordes y fut préféré à
la viole d'amour.
'La flûte kbec, le gros flageolet, le basson,
étaient les seuls admis à l'Opéra du temps
de Cambert. La flûte-traversière parut en
4697.
On se servit des haut-bois, des trompettes
et-des timbales pour la première fois en 4 674,
dans l'Alceste, dé Lulli.
Marais introduisit le tambour à baguettes
dans l'orchestre et l'employa ent 1706 dans
Alcyon.
La musette de Poitou fut jouée en
dans Callirhoé, de Destouches.
Et la mandoline fut employée dans le
-Ballet des Mandolines, en 4 743 j par Pierre
Sodi,.qui en jouait à ravir.
On se servit des cors en et la trom-
pe de chasse fut employée par Rameau en
La clarinette ne fut connue chez nous
qu'en 1750/
Dacosta devait nous faire entendre la cla-
rinette-basse cent et un ans après, dans les
Huguenots, de Meyerbeer.
Les trombonnes entrèrent a l'Opéra avec
Gluck, en1774, ainsi que la harpe, employée
pour la première fois dans Orphée et Eury-
EEUILLETON DU PETIT JOURNAL
DU 28 JUILLET 1865
LE DIAMANT DU COMMANDEUR
Suite
-lime Durand n'était point femme à s'y trom-
per. Son sauveur était un homme de race;
on le devinait à son air tranquille et fier, au ph
altier de sa lèvre, à la courbe aquilme de
son nez, à la finesse de ses mains d'une blan-
cheur et d'une pureté de formes aristocratiques.
Et. pour la première fois, le cœur de la jeune
femme, qui n'avait jamais battu d'amour, éprou-
va un singulier tressaillement; et elle s'avoua,
malgré elle, que jamais aucun homme n'avait
produit instantanément sur elle une semblable
impression.
Sa main trembla légèrement, appuyée sur son
bras, et elle éprouva une émotion indicible en
lui adressant cette question banale
Habitez-vous Montmorin, monsieur?
Oui, madame, répondit Jean..
Depuis. longtemps?
J'y suis né.
La comtesse tressaillit ces mots, et elle se
souvint que pendant son enfance, avant la Ré-
volution, elle avait ouï parler de fredaines de
son vieil oncle le commandeur, qui s'était avise,
de devenir père à cinquante ans bien sonnés.
(l)Voirlerc«/ownj
Le clavecin disparaît de l'orchestre en
Le serpent y figure parmi les basses, en
Les cymbales et là grosse caisse font leurs
débuts dans Ilphigénze en Tauride, de Gluck.
L'orgue est employé pour la première fois,
le 27 septembre il 794, dans la Rosière repu-]
blicaine, de Grétry.
Le tam-tam est employé en dans les
Bardes, de Lesueur.
Le cor anglais est joué par M. Vogt dans
Alexandre chez ApeUès, ballet de Çatel, le 20
décembre 1808. -<
On pinée de la guitare dans l'orchestre le 6
avril 1813, dans les Abencerrages, de Çhéru-
bini.
On emploie pour la première fois l'ophi-
cléide le 22 décembre 18'19, -dans l'Olympie,
de Spontîni.
On essaie la trompette à clés, dans Ipsi-
boé, de Kreutzer, le 31 mars 1824;
,Et le cornet à pistons, le 3 avril dans
le Guillaume Tell, de Rossini.
On ressuscita la violé d'amour, jouéé par
Urhan, dans les Huguenots..
On joua du mélophone le 5 mars 1838,
dans Guido et Ginevra, d!Halévy.
On employa enfin les grands instruments
de Sax dans le Jui f errant, du même au-
teur, le 23 août 4852. Sax peut se vanter
d'avoir inventé les trompettes du jugement
dernier. :̃>̃
Les solistes de l'orchestre de l'Opéra
,sont .̃̃̃̃̃'
Flûtes Dduus, professeur au Conserva-
toire; ALTÈS.
Hautbois CRAS, BARTHELEMY.
Clarinettes LEROY, ROSE.
Cor MOnR professeur au Conserva-
Pistons MAURY, FORESTIER, professeur, au
Conservatoire.
̃ Trombonne dieppo, professeur, au Con-
servatoire.
Violons LEUDET, GARCIN.
Tous ces artistes sont membres de la So-
ciété des concerts du Conservoire et de la
Chapelle de l'Empereur.
Dans le Mémoire que les artistes de l'Opé-
ra ont rédigé se trouve la table de leurs ap-
pointements actuets
L'orcheste de l'Opéra se compose de qua-
tre-vingt-quatre musiciens.
Par an.
10 ont. 2.500 francs.
la francs.
la. 2.090 francs.
Cent. francs.
,la 1 4. 800 francs.
4 a. 4 .750 francs.
7 ont. 4.700 francs.
2 ont. francs.
3 ont. 4 500 francs.
4 ont. francs.
3 ont. francs.
8ont.v 4.300 francs.
ont 1.200 francs.
Peut-être. murmura-t-elle avec une cer-
taine émotion, êtes-vous l'un des héritiers de
M. de Montmorin '?
On le dit, répondit-il simplement, mais je
n'en sais trop rien.
Comment fit-elle, vous n'en savez rien?
Ali! dame, murmura Jean, le testament de
mon père n'est point ouvert, encore.
Une vive rougeur monta au front'de la jeune
femme, ses soupçons se changèrent en certitude.
Et alors elle rompit brusquement les chiens,
comme on dit, et changea le thème de la con-
versation.
Savez-vous, lui demandait-elle, si mes
cousins sont arrivés à- Montmorin?
Vos cousins? fit Jean étonné et non moins
émuque la comtesse.
Oui, dit-elle, ic suis Mmo Durand, née de
Villemur, la nièce de. votre père.
Jean tressaillit de joie.
Lui aussi avait enveloppé la comtesse d'un re-
gard, et il avait ressenti un trouble inconnu.
Il y a, dit-il, sept ou luit personnes au chà-
teau.
Lesconnaissez-vpus?
Je les vois 3;eu, dit-il fièrement.
La comtesse devina ce que devait souffrir son
sauveur de sa position illégale, et une fois en-
core elle détourna l'entretieu.
Vous reveniez de la chasse, je crois? de-
manda-t-elle.
Oui. madamc.
Àvez-vous été heureux?
J'ai tué deux faisans et un broquart; les
faisaus sont dans ma carnassière; quant au bro-
Par an. V:
4 a. francs.
la 950 francs.
la. 750 francs.
tes pétitionnaires demandent une aug-
méntation légère sur les chiffres les plus
Et en outre, que tout artiste entrant à l'or-
chestre de l'Opérâ et jouant d'un instrument
pour lequel le concours est obligatoire, ne
puisse pas recevoir moins de' 4, 800 francs
par an.
L'orchestre de l'Opéra,. disent les pétition-
naires, renferme, non pas seulement des
artistes de premier ordre, mais encore des
maîtres dans l'art musical.
'Qui ne connaît ces artistes, et quelle est la
personne qui n'applaudît journellement à
ces magnifiques solos qui fourmillent dans
les ouvrages de nos.grands maîtres et qui
sont exécutés avec un- talent que difficile-
nîentôn rencontrerait ailleurs qu'à l'Opéra.
C'est pour cela qu'en sollicitant un chiffre
minimum de 1 ,800 francs, relativement très
inférieur, ils ont la conviction que leur de-
mande sera accueillie est. que leur chiffre
servira de base aux futures allocations.
Je me rappelle avoir lu dans un livre de
iM. Charles de Boigne, les Mémoires del'Opé-
ra, le passage suivant
En général, les musiciens sont frondeurs
et disposés à la résistance;
En pârticulier,les violons sont graves;
Les contre-basses, mécontents;
Les trombonnes sont gais
Les flûtes, des hommes a bonnes fortunes:
Les altos, des rêveurs, etc.
Je ne garantis pas l'infaillibilité physiolo-
gique de l'écrivain, et j'aime mieux citer le
passage ci-après qui vient appuyer la de-
mande des éminents virtuoses.
L'orchestre de l'Opéra, si riche en vrais
talents, n'est pas, dit-on, rétribué d'une ma-
nière digne de lui. Il fiwre ponr une somme
de 120,000 francs.
De ce chiffre, défalquez francs pour
le chef, 5,000 pour le sous-chefs, il reste
105,000 francs, c'est à dire environ
francspar instrument, en comptantles extra.
Depuis cette époque, les appointements ont
déjà, si je ne me trompe, subi une légère
augmentation.
Je n'ai pas a donner mon avis sur la de-
mande des musiciens de l'Opéra,
Il est des sens qui me réponden,t que l'or-
chestre de l'Opéra est. une sorte d'institut
actif, considéré depuis longtemps comme un
poste d'honneur et non comme un emploi
servilement rétribué:
Les membres de l'Académie française ne
gagnent pas d'argent.
D'ailleurs on prétend que le titre de mem-
bre de l'orchestre de l'Opéra donne au ti-
tulaire le droit d'exiger légitimement des
prix élevés pour ses leçons en ville.
Tout ce que je sais, c'est que le'
quart, je l'ai pendu à un arbre pour le préserver
des renards, et je l'enverrai chercher demain, au
point du jour.
Au moment où il achevait, Jean s'arrêta de-
vant un petit pavillon à l'intérieur duquel bril-
lait une lumière.
Ce pavillon, situé à l'extrémité du parc, était
relié au manoir par une grande allée de marron-
niers, à l'extrémité de laquelle on apercevait le
Vous voyez le château d'ici, dit-il. Adieu,
madame, bonsoir.
Quoi! fit la comtesse, vous ne m'accompa-
gnez pas ?
Je n'habite plus le château, dit-il: et de-
puis que ces messieurs y sont, je n'y ai plus
mis les pieds.
Mra0 Durand comprit cette lmmilité nere, et
n'insista pas.
Seulement, elle regarda une fois encore ce
,beau jeu-ne homme si simple et si triste, qui a-
vait dans ses veines du noble sang des Malte-
vert et s'élevant un moment au dessus des ran-
cunes et des préjugés' de famille, elle songea
qu'if l'avait arrachée la mort, et lui tendit la
main
Adieu, mon cousin! dit-elle.
Jean frissonna de la tête aux pieds, et la sa-
lua, ne trouvant pas un seul mot h répondre.
La comtesse reprit le bras du commandant,
qui avait constamment cheminé derrière clic
ciens do l'Opéra sont des musiciens de pre-
mier ordre, la plupart lauréats du Conser-
vatoire, et compositeurs éminents.
Et, sans me constituer juge de leur cause,
je.fms ides vœux ardents pour son succès.
TIMOTIIÉE TRIMM..
publie: l'avis suivant relatif à
l'Exposition universelle de 1867
Le ministère de l'agriculture, du commerce et des
travaux publics reçoit journellement des demandes
"relatives ïi •l'ExpcsiticAi'de 1867.
Pour éviter aux correspondants des retards qui
poutraient leur être préjudiciables, on croit devoir
reproduire l'article 17 du réglement général insère
au Moniteur du 16 juillet 1865.
« Art. Toute communication rclativc à llïxpo-'
sition doit être adressée M. le conseiller
commissaire général de l'Exposition universelle de
le- pluies de ces jours derniers, les
eaux de la Seine sont extrêmement basses, et
les. bateaux, ne peuvent, sans manquer aux lois
de la prudence, quitter le milieu du fleuve. En
voici un exemple.
Avant-hier, vers neuf heures du matin, ua
fort vapeur, le Neptune, remorquait trois ba-
teaux, dont deux chargés de sable et le troisiè-
me de charpentes en fer. Arrivé à quelques
mètres du pont des Invalides, le pilote fut o-
b ligé de prendre la deuxième arche, car un
autre bateau charge de briques, venant en sens
inverse, venait de s'engager dans celle du mi-
lieu.
A peine avaient-ils dépassé le pont, que les
bateaux, manquant dé fond, se' trouvaient en-
gravés, et le second donnait au premier utje
poussée -tellement' forte, qu'une voie d'eau ses.
déclarait immédiatement On est parvenu, après •
beaucoup d'efforts, à l'empêcher de sombrer et
à le mettre l'abri du côté du quai de la Corh-
férence. Les autres ont été dégagés quelque
heures plus tard.
Le Journal des Chasseurs annonce que la
chasse sera ouverte cette année le 14 août,, dans
la zone méridionale, et le 2 septembre dans la
zone dont Paris fait partie.
Cette nouvelle, cependant, n'estpas officielle.'
M. Hussqiv directeur général de l'Assistanno
publique, vient de consacrer plusieurs iourg,,
à -la visite des établissements hospitaliers de
Londres.
11 s'est proposé, nous assure-t-on, d'étudier
particulièrement l'organisation des hôpitaux
consacrés aux maladies spéciales, telles que la
variole, la fièvre, la phthisie, etc., ainsi que,
celle des worlc houses (maisons de travail), qui;
possèdent aussi dès infirmeries pour les hia^a^
aies de toute espèce.
Ces divers établissements sont le complément:
des hôpitaux généraux, et reçoivent toute la po-
ces derniers. •;
On a cnmincncé hier, à Paris, les préparatifs pour
enlever au Palais des Champs-Elysées la statue co-
lossale de Yercingetorix. Cette délicate et cyehuse
opération a été confiée à M. Dubrujeaud, le char-
pentier de l'Hôtel de Ville. Une simple rue suffit
pour soulever le colosse de son piédestal, déposer
doucement sur le sol et le coucher tout d uni' pièce
sur le. chariot qui doit le transporter a sa destination.;
définitive. SI. Dubrujeaud s'est engage par traité
tenant son cheval par la bride; elle lui dit, en
se dirigeant vers le manoir
Savez-vous que ce jeune homme est la vi-
vante imase-du commandeur^
H y a de la r, ce, répolidit M. de Verteuil;
et c'est vraiment dommage qu'il n'en puisse por-
ter le nom.
La comtesse soupira, et l'émotion inconnue
qui s'était emparée d'elle quelques minutes au-
paravant la reprit.
Elle plaignait au fond de son cœur la naissan-
ce illégale de Jean, et une lutte s'élevait en elle
entre la sympathie delà femme et !a iinrié de la
grande dame qui ne sauvait tolérer les infrac-
tions à la sainte loi de la famille.
'Nous avons Tu M"10 Durandemrer dans jh
salle a manuer, où les cohéritiers se trouvaient
réunis; nous avons assisté il celle mystérieuse
et muette reconnaissance de la comtesse Ci. de
son cousin Hector de Mallevert, que jusque.là
elle croyait n'avoir jamais vu; et nous savons
avec quelle promptitude tous deux réprimèrent
Fe trouble et l'embarras qui s'en étaient suivis.
Le comte Hector, le premier, rompit le si-
lence
Madame, dit-il avec une politesse glaciale,
votre couvert est mis depuis nionarrivée; veuil-
lez me faire l'honneur de prendre ma droite.
Auparavant, répondit la veuve, permette;
moi, monsieur mon cousin, de vows (̃«• son 1er
M. le vicomte Oscar de Verlcuii. ehof d'oscadron.
de hussards et ancien aide de camp de feu M.
le généra OurancT.
Le comte s'inclina et laissa glisser sur ses io-
vrcs un ironique sourire:
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