Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-07-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 21 juillet 1865 21 juillet 1865
Description : 1865/07/21 (Numéro 902). 1865/07/21 (Numéro 902).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589008f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
au coin àûboul. Montmartre
k la libraüie du Fi-tit J'oormal
Abonnement»! 3, moig 6 mois Un on
mx 9 f. fUi.
tirage du petit
LE PEUT MALADE
A.vcss-yous jamais vu des logis tristes, si-
rangé avec
une mélancolique symétrie, où nulle cla-
meur joyeuse ne se iait entendre c'est la
maison sans enfants!! h.. ̃̃
Regardez, au contraire, depuis le' plus'
opulent palais jusqu'à la plus humble chau-
mière, où naissent la joie, le rire, les éclats
d'un tumulte adorable, les élans de\la véri-
table insouciance. humaine c'est la maison
où ves enfants gazouillent, libres comme
̃ ̃
Oh je le sais* ils font tapage le plus
souvent, ils sautillent, ils touchent a tout,
ils gazouillent comme les moineaux en li-
'•^erté.
Mais ce^inhocenles clameurs sont la sym-
phonie de la vie, c'est le chant d'arrivée de
la génération qui se lève.
Il fait tressaillir Jes mères, et les pères stu-
dieux n'en* sont jamais troublés.
Le grand poète Victor Hugo l'a dit dans
son langage inspiré
Laisser tous ces enfants sopt bienlà.– Quivous dit
Que la bulle d'azur que mon souille agrandit
A leur souffle indiscret s'écroule"?
Qui vous dit que leurs voix, leurs jeux, leurs pas,
[leurs cris
effarouchent la muse et chassent les péris
Venez, enfants; venez en foule J
Ebranlez et planchers, et plafonds, el piliers
Que le jour s'achève ou renaisse,
Courez et bourdonnez, comme l'abeille aux champs!
Ma joie- et mon bonheur, et mon âme et mes chants
Iront où-yous irez, jeunesse 1.
L'enfant,c'est, en effet, J'aimant quiattirele
cœur le plus cuirassé,c'est notre jeunesse qui
recommence, ce sont nos premières et juvé-
niles impressions que nous avons oubliées,
et qui nous sont redites par des voix pleines
de radieuses virginités.
Je me rappellerai toujours la v&idique
histoire de ce forgeron qui battait sa femme
dans ses heures d'ivresse, quitte à lui deinan-
der pardon à genoux quand il était dégrisé.
Il devint père d'une délicieuse petite fille.
On lui demandait pourquoi il ne se grisait
plus,, pourquoi il ne. battai plus sa femme
Tu rie l'aimes donc plus, lui demanda un
compagnon qui ne comprenait la tendresse
qu'à Ià'russ4i.
An contraire, répondait le forgeron, en
montrant le baby assoupi dans sonberceau,
mais vêla réveillerait l'enfant
̃ # •
Or, quand dans une de nos familles un en-
fant est malade, tout est anxieux, attentif.
consterné.
FEU1LLÏTON DU PETIT JOURMAL
DU 21 JUILLET
tE DIAMANT BU COMMANDEUR
Suite (1).
I.a baronne était une femme de trente-deux
«ms environ, fort belle encore, blonde et sou-
riante du meilleur des ,sourires¡ et ses yeux
bleus avaient tourne la tête à son vieil époux qui,
à cinquante ans passés, avait songé à se marier
et ne s'en- repentait nullement., du reste.
Mma de Villemui' était aussi bonne que belle,
.et elle au chevalier un aceueH charmant,
peu soucieuse de sa. pauvreté. Il lui suffisait que
M. deMonlnmrin fût le frère de son époux. La
petite fille. Camille, après avoir regardé fort
longuement le vieil oncle, obéissant a cette in-
telligente curiosité de tous les enfants, passa
ses petits bras d'albàlre autour du cou du vieâl-
U*rd et, l'embrassa tendrement.
̃ Et. M. de Monlniorin tressaillit de joie et se
.«etttril ému jusqu'aux larmes. Il comprit qu'il al-
lait, aimer celle gracieuse enfant comme il
aurait aimé sa fille, et déjà Je bonhomme, ravi
de la façon dont l'avait reçu sa belle-sœur, al-
lait bâtir les plus spléndjdês châteaux en Espa-
a;ne sur les heures calmes" et fortunées de sa
vieillesse, lorsque le baron arriva.
M. Je baron de Villemur était, en tous points,
QUOTIDIEN
La maladie s'attaquant a un petit être dé-
licat nécessite plus de science pourl^ chas-
ser que lorsqu'elle s'attaque ai homme.
Le chérubin donfla pâle et mignpnne /fi-
gure se perd dans tes molles profondeurs
de l'oreiller. ne sait souvent pas dire où est
sonmal.. t
Il-faut épier l'indisposition, en deviner les
symptômes et faire. ce. que j'appellerais vo-
lontiers de la diagnostique complète.
3Le,célèbre:âocfeàt'lSuiersant; Siliabile dans
lé traitement des maladies d'enfants, disait
souvent à ses élèves
Quand je veux voir ce qu'a l'enfant.
je regarde la mère, la nature lui a donné
bien plus qu'à nous la science divinatoire.
Je dis tout ceci à propos d'un petit malade
qui s'était alité cette- semaine.
'Il est le seul enfant qui égaie une grande
maison? Il a cet Age, dix ans à peine, où l'on
ne prend déjà plus le ciel pour un morceau
de satin bleu, et les polichinelles pour une
caricature de l'humanité.
Les chaleurs tropicales de cet été avaient
courbé cette tête intelligente commeuneileur
alanguie. 1 ..1
Le père attentif avait déserte ses labeurs;'
la mère anxieuse s'était établie à ce petit
chevet pour veiller sur leur enfant.
Et les amis. nombreux, de près et de loin,
jusqu cinq cents lieues à la ronde, fai-
saient demander de vive voix ou par le télé-
graphe', le bulletin de sa santé.
Cet enfant n'est autre que le prince Impé-
rial Eugène-Louis-Jean-Joseph NAPOLÉON.
C'est établir un curieux contraste que de
comparer l'éducation de Louis X{V enfant
avec celle du Prince Impérial..
Louis XIV, à cinq ans, installé dans la
chambre du cardinal de Richelieu, toute ta-
pissée des tableaux de Philippe de Champa-
gne, était un enfant gâté.
Il était entouré d'enfants d'honneur, et a-
vait des joujoux d'un prix fabuleux, entre
autres un panpn- d'or traîné par une puce, et
une trousse do chirurgien, garnie de toutes
ses pièces, qui ne pesait que quelques
grains.
Les enfants d'honneur étaient comman-
dés par Mmo de la Salle, femme de chambre
de la reine régente, laquelle portait un cha-
peau d'homme à plumes noires, un hausse-
col et l'épée au cote.
Ils étaient de petits complaisants.
LouiscXIV batteit ses camarades et Mon-
sieur, un peu plus tard; il semblait orgueil-
leux de se souveri.ir que ses langes avaient
été, ainsi que le répète Alexandre Dumas,
tissées de. pourpre et d'or.
Le Prince Impérial a une grande bonté
pour ses jeunes compagnons. Il a une intel-
ligence surprenante, non-seulement dans
l'étude des sciences, sous la direction de
l'honorable M. Lemonnier, son professeur,
Mais aussi pour tous les arts.
Le vénérable M. Auber, dont l'Impératrice
le digne frère de M. de Malteyerl; seulement il
avait le don de la dissimulation, et quelque dé-
plaisir qu'il eûtde voir arriver chez lui son frè-
re en haillons, il n'en fit rien paraltre et étouffa
le eonmiandeur de caresses. 1
Malheureusement M. de Montmorin ëtaitd'une
grande perspicacité il jugeait les hommes d'un
seul coup d'oeil, et il devina la pensée la plus
intime de M.. de Villemur.
Décidément, se dit-il,je crois que Pandrille
ne m'attendra pas bien longtemps a Montmorin.
Cependant il passa quelques jours is Arcy,.et
parut même décidéas'y installer plus longtemps.
MluodeViilemurentéinoianailunegrande joie, et
quant à la bellé petite fi ld, elle avait pris son
vieil oncle en si grande amitié qu'elle te suivait
Mais M. de Villemur. qui avait hâte de se dé-
pêtrer de. son frère, lui armonca un matin qu'il
allait partir pour Paris. La bâronne désirait y
passer l'arrière-saison, et puis il faisait un grand
froid à la campagne, et puis encore M. de
Montmorin ne devait pas oublier qu'il possédait
un petit manoir sur les bords du Cousin, et il
était de son intérêt de l'aller visiter.
Le commandeur comprit que c'était un congé
en bonne forme que son lui donnait, il
courba le front sans mot dire, et fil ses prépara-
tifs de départ.
Le lendemain matin, an point du iour, il mit-4
le pied à l'étrier et prit, le chemin de Monlmo-
lliass il avait pris dans ses bras la eîiarnvante
I petite Camille, et il s'était murrauré il Ivy-inêine
1 en la couvrant de'baisers
ijàg Ajbonwkjmbntm
partemdul" ou clul5 de chaque moi«
Mandat ou tirabres-po»t8
prise parffeulièrement le talent; donne des
conseils pour son éducation musicale.
Mais c'est surtout pour le dessin que le
'jeune Prince montre les plus grandes dispo-
sillons,'
jeune homme, fils d'un ouvrierde Vaîericien-
nes et qui est .actuellement chaîné des
sculptures du pavillon de Flore;
.̃̃̃ M. Cavpaùx fait, m'a H>hdiJt,' en ce mo-
ment, une statuette du Prince impérial, qui
sera, comme perfection, le pendant de la
statuette de Henri IV enfant, sortie du, ciseau
du baron Bosio, et qui décore le musée de
Versailles.
Pour prouver les goûts artistiques du
Prince impérial, il suffit de décrire un des-
sin émane de sa main déjà exercée.
Ce dessin, à ja,plume, représente[une char-
go de cavalerie.
Sur le premier plan un hulan autrichien
se mesure avec un lancier français.
Sur le second plan deux autres .cavaliérs
s'étreignent, le cheval de l'un d'eux est
tombé.
'Et dàns le lointain, on voit arriver un ca-
valier toute bride. au secours de wn
camarade aux abois.
Ce dessin a une vie, une vérité, un mouve-
ment qui feraient louer la composition même
de ceux qui n'en connaîtraient pas l'aristo-
Le petit Prince, ami de la peinture, de la
sculpture, de la musique, sera, dans l'ave-
nir, nous n'en doutons pas, un Protecteur
des arts.
Le princepasse une heure par jour dans le
cabinet de 1 Empereur.
Ainsi avait fait Napoléon Ior avec le Roi de
Rome enfant.
On lc portait chaque matin à sa mère,
dit Menevai, et elte le gardait jusqu'à rh'eù-
re de sa toilette. Pendant la journée, dans
les intervalles de ses leçons de musique ou
de dessin. Marie-Louise allait le voir dans
son appartement, et travaillait près'de lui à
quelque ouvrage d'aiguille. Souvent, suivi
de la nourrice qui portait l'enfant. eile le
menait à son père pendantson travail. Quand
on l'annonçait, l'Empereur se levait pour al-
ler le recevoir. t <
L'entrée-de son cabinet étant interdite à
tout le monde, il n'y laissait pas entrer la
nourrice, et priait Marie-Louise de lui appor-
ter son fils; mais l'Impéra'rice était si peu
sûre d'eHe-même, que l'Empereur s'empres-
sait d'aller au-devant d'elle, prenait son fils
dans ses bràs., et l'emportait en le couvrant'
de baisers. Ce cabinet, qui vit éctore tant de
combinaisons savantes et de vastes et géné-
reuses pensées d'administration, fut bien
souvent aussi le confident des tendresses
d'un père.
Combien dfc fois ai-je vu l'Empereur y re-
tenir son fils prè&de lui, comme s'il eût été
impatient de l'initier à l'art de gouverner 1
Soit qu'assis sur sa causeuse favorite, àuprès
d'une cheminée que décoraient deux magni-
-Cette enfant saura un jour ce qu'elle a gagné
à baiser les cheveux blancs de son vieil oncle:
EL il poussa son cheval en laissant échapper
un soupir, qui était comme la conclusion des ré-
flexions fort. tristes qu'il avait faites sur l'cgoïs-.
nie de la race humaine.
1 'vi
Le manoir deMonlmorin aurait hien eu son
mérite aux yeux d'un peintre énamouré de la
nature sauvage, 'ou d'un archéologue ailblédes
vierlles constructions féodales.
Situé en plein Morvan, cette Ecosse en. minia-
ture du centre de la Fiance, il était pc-fclié sur
un roc comme une aire d'aigle ou un nid de
faucon il dominait de ses quatre tours massi-.
vos une droite vallée au 1011(.1 de lanàelJe row-
lntt le Cousin, une rivière eapricicuse-el fautas-
que, ruisseau en été, fleuve en hiver.
Monimoi'in dalait des croisades. U?i Mallévert,
car te! était le nom patronymique «lûcomnwn-
deur, de Mcaitinorin ne revenait.
qu'en sa qualité de cadet: un Mâltevert, disons-
nous, l'avait bâti, au retour de
pour y loger une jeune et helle Sarrasinç deve-
nuo chrétienne et dont il avait l'ail sa -femme.
Les Malteverl, on le voit, avaient-une asseà]
hcllegenêajoaie. -̃̃̃
Plus tard, durant le moyen âge, Montmopsn,
hIe forteresse, avait soutenu ple/icurs sièges.
Les ducs de Bourgogne, Jean Cnar-
les le Téméraire y avaient -Ingé; vin Maltc-
vcrt pfotestant s'f les
Vendredi 81 juillet I S»*'
bal, il fut occupée de la lecture d'un rapport
impV)rtant; soit qu'il ailAt à son bureau, i-,
en ailes, étaient couverts de ses îioiJi^reux,
papiers, pour signer une dépêche .loht" eha«
que mot devait être pesé. son fls, place sa»
ses genoux, ou serré contre sa poitruia\ n*
..le quottait pas.
Doué d une merveilleuse puissance 'd'at-
tentiori, il savait; dans le nieriie temps, va
quer aux affaires sérieuses .et
fantaisies d'un enfant. Quelquefois, faisan*
trêve aux grandes pensées qni occy|>aieal
son esprit, il se couchait par terre à cote de
ce fils chéri, jouant avec lui comme un. auto»
entant. attentif à ce qui pouvait l'annuar lui épargner une contrariété.
Il ava'it fait faire des pièces de manaens
vre c'étaient de petits moiceaux de bois d'à-
cajou, de. longueur inégale et de figures dit-
férentes, dont te sommet était deiitetô et qui
figuraient des bataillons, des et
des divisions Quand)! voulait essayer quel,
ques nouvelles combinaisons de lroijj«f!%
quelque nouvelle évolution, il se servait de
ces pièces, iui.il rangeait sur le tapis du par-
quet pour se donner un champ plus vaste.
Quelquefois son fils le surprenait série»
Semeat occupé de la disposition deces'pià»
ces, et préludant à quelqu'une de, ces saVatk
tes manœuvres qui lui assuraient le succèâ,
dans les batailles. Son fils, couché fy se*
côtés, charme de la forme et. de la couleur
des pièces de manœuvre, qxii lui rappelaient
ses jouets. y portait Èt chaque instant la
main et dérangeait l'ordre-dc bataille, sou-
vent au moment décisif, et quand l'ennemt
allait être battu; mais telle était la présence
d'esprit de l'Empereur, qu'il n'était poinft
trouble par ce désordre momentané, et w
recommençait, sans s'impatienter, ses dis-
positions slralégiqucs. '••. ;̃
L'Empereur déjeunai! seul; chaque fonr, I
ce moment. Mma de Montesquieu lui condui-
sait le roi de Rome. U le prenait sur ses ge-
noux, s'amusait le faire manger et à ap-
procher son verre de ses lèvres; il riait beau-
coup, tout en le gourmandant, de la grimace
qu'il faisait quand une goutte de vin lui pi-
quait la langue. Un jour il lui présenta ue
morceau de je ne sais quel mets, qu'il avaiï
pris sur son assiette, et quand t'enfant appro-
cha la bouche pour le saisir, il le retira.
voulait continuer ce jeu dont il s'amusait
mais à la troisième épreuve, l'enfant détour^
nalâ tête et refusa obstinément.
Il est fier et sensible, dit
Mmo de Montesquiom, cela est très bien;. Vo*
là comme je l'aime.
Ce serait une grande erreur de croire qu*
l'éducation du Prince Impérial est exempta?
de travail et d'une austère régularité, y a
peu d'enfants de simples particuliers q-ai"
sarent assujettis h un© vie plus laborieuse, à
des études plus variées. En peut-il être au-
trement, quand! on songe à la multitude
guerres de religion enfin, le roi Louis X.I¥ I*»i-
mènie y avait'reçu une hospitalité grandies»
dans un voyage qu'il (it en Bourgogno.
Mais le vieti.v, manoir était, comme toutes tc»-
choses de ce inonde*, soumis aux vieisskiMlrc»
de la fortune el la des touijis. Si sjiltn-
'(ieur s'évanouit un, iouiv on ne sait continent.
Les derniers Malleverl allèrent habiter Arcy et
laissèrent le-fier castel tomber ciiruinc peuàpcu.
Lepèredu comniiindear Je laissa il son
pour unique hérilage. après en
au profit dt.'ses aînés, les, meilleures cfèpcjutan-;
ces. La terre de. ÏÏÉontmoria se trouva ainsi
réduite il quelques, charjps pjerretn, àquelmmfci
arpents de bois rabougris, à «Icux lermys donfr'
les amodialeurs payaient forl mal leurs rede-
à quetouics vassaux qui se dispiîn-
saicnl de la 'tune depuis trente années, «tien-
dant que le commandeur' revint de Alnltc ex*'
près pour la réchniier.
<)uanl au num'jir lui-môme, c'était pitié «le
voir. Lés murs <« étaient lézardés, la pluie fias.
soit travers ta. toiture, les vastes salles' n'a-
vaient plus ni meubles' ni vitraux, et dans loul
l'ttliïico maîlw Pandrille eut toutes les peines
àsx monde a trouver une chambre convenable
pniir y recevait' M. le commandeur.
Un seul' domestique, un vieillard, était le gan-
tdien de ces dénombres à l'arrivée de nions Pan-
[ drille, qui lui annonça le prochain retour de son
maître, ce qui fil frissonner le vieux Caleb, qui
se demanda naïvement ou i4 logerait son sei-
"gneûr et comment il lui donnerait-à souner.
Pandrille écouta ses lamentations en .souriant:
1 el^uis, comme M.
k la libraüie du Fi-tit J'oormal
Abonnement»! 3, moig 6 mois Un on
mx 9 f. fUi.
tirage du petit
LE PEUT MALADE
A.vcss-yous jamais vu des logis tristes, si-
rangé avec
une mélancolique symétrie, où nulle cla-
meur joyeuse ne se iait entendre c'est la
maison sans enfants!! h.. ̃̃
Regardez, au contraire, depuis le' plus'
opulent palais jusqu'à la plus humble chau-
mière, où naissent la joie, le rire, les éclats
d'un tumulte adorable, les élans de\la véri-
table insouciance. humaine c'est la maison
où ves enfants gazouillent, libres comme
̃ ̃
Oh je le sais* ils font tapage le plus
souvent, ils sautillent, ils touchent a tout,
ils gazouillent comme les moineaux en li-
'•^erté.
Mais ce^inhocenles clameurs sont la sym-
phonie de la vie, c'est le chant d'arrivée de
la génération qui se lève.
Il fait tressaillir Jes mères, et les pères stu-
dieux n'en* sont jamais troublés.
Le grand poète Victor Hugo l'a dit dans
son langage inspiré
Laisser tous ces enfants sopt bienlà.– Quivous dit
Que la bulle d'azur que mon souille agrandit
A leur souffle indiscret s'écroule"?
Qui vous dit que leurs voix, leurs jeux, leurs pas,
[leurs cris
effarouchent la muse et chassent les péris
Venez, enfants; venez en foule J
Ebranlez et planchers, et plafonds, el piliers
Que le jour s'achève ou renaisse,
Courez et bourdonnez, comme l'abeille aux champs!
Ma joie- et mon bonheur, et mon âme et mes chants
Iront où-yous irez, jeunesse 1.
L'enfant,c'est, en effet, J'aimant quiattirele
cœur le plus cuirassé,c'est notre jeunesse qui
recommence, ce sont nos premières et juvé-
niles impressions que nous avons oubliées,
et qui nous sont redites par des voix pleines
de radieuses virginités.
Je me rappellerai toujours la v&idique
histoire de ce forgeron qui battait sa femme
dans ses heures d'ivresse, quitte à lui deinan-
der pardon à genoux quand il était dégrisé.
Il devint père d'une délicieuse petite fille.
On lui demandait pourquoi il ne se grisait
plus,, pourquoi il ne. battai plus sa femme
Tu rie l'aimes donc plus, lui demanda un
compagnon qui ne comprenait la tendresse
qu'à Ià'russ4i.
An contraire, répondait le forgeron, en
montrant le baby assoupi dans sonberceau,
mais vêla réveillerait l'enfant
̃ # •
Or, quand dans une de nos familles un en-
fant est malade, tout est anxieux, attentif.
consterné.
FEU1LLÏTON DU PETIT JOURMAL
DU 21 JUILLET
tE DIAMANT BU COMMANDEUR
Suite (1).
I.a baronne était une femme de trente-deux
«ms environ, fort belle encore, blonde et sou-
riante du meilleur des ,sourires¡ et ses yeux
bleus avaient tourne la tête à son vieil époux qui,
à cinquante ans passés, avait songé à se marier
et ne s'en- repentait nullement., du reste.
Mma de Villemui' était aussi bonne que belle,
.et elle au chevalier un aceueH charmant,
peu soucieuse de sa. pauvreté. Il lui suffisait que
M. deMonlnmrin fût le frère de son époux. La
petite fille. Camille, après avoir regardé fort
longuement le vieil oncle, obéissant a cette in-
telligente curiosité de tous les enfants, passa
ses petits bras d'albàlre autour du cou du vieâl-
U*rd et, l'embrassa tendrement.
̃ Et. M. de Monlniorin tressaillit de joie et se
.«etttril ému jusqu'aux larmes. Il comprit qu'il al-
lait, aimer celle gracieuse enfant comme il
aurait aimé sa fille, et déjà Je bonhomme, ravi
de la façon dont l'avait reçu sa belle-sœur, al-
lait bâtir les plus spléndjdês châteaux en Espa-
a;ne sur les heures calmes" et fortunées de sa
vieillesse, lorsque le baron arriva.
M. Je baron de Villemur était, en tous points,
QUOTIDIEN
La maladie s'attaquant a un petit être dé-
licat nécessite plus de science pourl^ chas-
ser que lorsqu'elle s'attaque ai homme.
Le chérubin donfla pâle et mignpnne /fi-
gure se perd dans tes molles profondeurs
de l'oreiller. ne sait souvent pas dire où est
sonmal.. t
Il-faut épier l'indisposition, en deviner les
symptômes et faire. ce. que j'appellerais vo-
lontiers de la diagnostique complète.
3Le,célèbre:âocfeàt'lSuiersant; Siliabile dans
lé traitement des maladies d'enfants, disait
souvent à ses élèves
Quand je veux voir ce qu'a l'enfant.
je regarde la mère, la nature lui a donné
bien plus qu'à nous la science divinatoire.
Je dis tout ceci à propos d'un petit malade
qui s'était alité cette- semaine.
'Il est le seul enfant qui égaie une grande
maison? Il a cet Age, dix ans à peine, où l'on
ne prend déjà plus le ciel pour un morceau
de satin bleu, et les polichinelles pour une
caricature de l'humanité.
Les chaleurs tropicales de cet été avaient
courbé cette tête intelligente commeuneileur
alanguie. 1 ..1
Le père attentif avait déserte ses labeurs;'
la mère anxieuse s'était établie à ce petit
chevet pour veiller sur leur enfant.
Et les amis. nombreux, de près et de loin,
jusqu cinq cents lieues à la ronde, fai-
saient demander de vive voix ou par le télé-
graphe', le bulletin de sa santé.
Cet enfant n'est autre que le prince Impé-
rial Eugène-Louis-Jean-Joseph NAPOLÉON.
C'est établir un curieux contraste que de
comparer l'éducation de Louis X{V enfant
avec celle du Prince Impérial..
Louis XIV, à cinq ans, installé dans la
chambre du cardinal de Richelieu, toute ta-
pissée des tableaux de Philippe de Champa-
gne, était un enfant gâté.
Il était entouré d'enfants d'honneur, et a-
vait des joujoux d'un prix fabuleux, entre
autres un panpn- d'or traîné par une puce, et
une trousse do chirurgien, garnie de toutes
ses pièces, qui ne pesait que quelques
grains.
Les enfants d'honneur étaient comman-
dés par Mmo de la Salle, femme de chambre
de la reine régente, laquelle portait un cha-
peau d'homme à plumes noires, un hausse-
col et l'épée au cote.
Ils étaient de petits complaisants.
LouiscXIV batteit ses camarades et Mon-
sieur, un peu plus tard; il semblait orgueil-
leux de se souveri.ir que ses langes avaient
été, ainsi que le répète Alexandre Dumas,
tissées de. pourpre et d'or.
Le Prince Impérial a une grande bonté
pour ses jeunes compagnons. Il a une intel-
ligence surprenante, non-seulement dans
l'étude des sciences, sous la direction de
l'honorable M. Lemonnier, son professeur,
Mais aussi pour tous les arts.
Le vénérable M. Auber, dont l'Impératrice
le digne frère de M. de Malteyerl; seulement il
avait le don de la dissimulation, et quelque dé-
plaisir qu'il eûtde voir arriver chez lui son frè-
re en haillons, il n'en fit rien paraltre et étouffa
le eonmiandeur de caresses. 1
Malheureusement M. de Montmorin ëtaitd'une
grande perspicacité il jugeait les hommes d'un
seul coup d'oeil, et il devina la pensée la plus
intime de M.. de Villemur.
Décidément, se dit-il,je crois que Pandrille
ne m'attendra pas bien longtemps a Montmorin.
Cependant il passa quelques jours is Arcy,.et
parut même décidéas'y installer plus longtemps.
MluodeViilemurentéinoianailunegrande joie, et
quant à la bellé petite fi ld, elle avait pris son
vieil oncle en si grande amitié qu'elle te suivait
Mais M. de Villemur. qui avait hâte de se dé-
pêtrer de. son frère, lui armonca un matin qu'il
allait partir pour Paris. La bâronne désirait y
passer l'arrière-saison, et puis il faisait un grand
froid à la campagne, et puis encore M. de
Montmorin ne devait pas oublier qu'il possédait
un petit manoir sur les bords du Cousin, et il
était de son intérêt de l'aller visiter.
Le commandeur comprit que c'était un congé
en bonne forme que son lui donnait, il
courba le front sans mot dire, et fil ses prépara-
tifs de départ.
Le lendemain matin, an point du iour, il mit-4
le pied à l'étrier et prit, le chemin de Monlmo-
lliass il avait pris dans ses bras la eîiarnvante
I petite Camille, et il s'était murrauré il Ivy-inêine
1 en la couvrant de'baisers
ijàg Ajbonwkjmbntm
partemdul" ou clul5 de chaque moi«
Mandat ou tirabres-po»t8
prise parffeulièrement le talent; donne des
conseils pour son éducation musicale.
Mais c'est surtout pour le dessin que le
'jeune Prince montre les plus grandes dispo-
sillons,'
jeune homme, fils d'un ouvrierde Vaîericien-
nes et qui est .actuellement chaîné des
sculptures du pavillon de Flore;
.̃̃̃ M. Cavpaùx fait, m'a H>hdiJt,' en ce mo-
ment, une statuette du Prince impérial, qui
sera, comme perfection, le pendant de la
statuette de Henri IV enfant, sortie du, ciseau
du baron Bosio, et qui décore le musée de
Versailles.
Pour prouver les goûts artistiques du
Prince impérial, il suffit de décrire un des-
sin émane de sa main déjà exercée.
Ce dessin, à ja,plume, représente[une char-
go de cavalerie.
Sur le premier plan un hulan autrichien
se mesure avec un lancier français.
Sur le second plan deux autres .cavaliérs
s'étreignent, le cheval de l'un d'eux est
tombé.
'Et dàns le lointain, on voit arriver un ca-
valier toute bride. au secours de wn
camarade aux abois.
Ce dessin a une vie, une vérité, un mouve-
ment qui feraient louer la composition même
de ceux qui n'en connaîtraient pas l'aristo-
Le petit Prince, ami de la peinture, de la
sculpture, de la musique, sera, dans l'ave-
nir, nous n'en doutons pas, un Protecteur
des arts.
Le princepasse une heure par jour dans le
cabinet de 1 Empereur.
Ainsi avait fait Napoléon Ior avec le Roi de
Rome enfant.
On lc portait chaque matin à sa mère,
dit Menevai, et elte le gardait jusqu'à rh'eù-
re de sa toilette. Pendant la journée, dans
les intervalles de ses leçons de musique ou
de dessin. Marie-Louise allait le voir dans
son appartement, et travaillait près'de lui à
quelque ouvrage d'aiguille. Souvent, suivi
de la nourrice qui portait l'enfant. eile le
menait à son père pendantson travail. Quand
on l'annonçait, l'Empereur se levait pour al-
ler le recevoir. t <
L'entrée-de son cabinet étant interdite à
tout le monde, il n'y laissait pas entrer la
nourrice, et priait Marie-Louise de lui appor-
ter son fils; mais l'Impéra'rice était si peu
sûre d'eHe-même, que l'Empereur s'empres-
sait d'aller au-devant d'elle, prenait son fils
dans ses bràs., et l'emportait en le couvrant'
de baisers. Ce cabinet, qui vit éctore tant de
combinaisons savantes et de vastes et géné-
reuses pensées d'administration, fut bien
souvent aussi le confident des tendresses
d'un père.
Combien dfc fois ai-je vu l'Empereur y re-
tenir son fils prè&de lui, comme s'il eût été
impatient de l'initier à l'art de gouverner 1
Soit qu'assis sur sa causeuse favorite, àuprès
d'une cheminée que décoraient deux magni-
-Cette enfant saura un jour ce qu'elle a gagné
à baiser les cheveux blancs de son vieil oncle:
EL il poussa son cheval en laissant échapper
un soupir, qui était comme la conclusion des ré-
flexions fort. tristes qu'il avait faites sur l'cgoïs-.
nie de la race humaine.
1 'vi
Le manoir deMonlmorin aurait hien eu son
mérite aux yeux d'un peintre énamouré de la
nature sauvage, 'ou d'un archéologue ailblédes
vierlles constructions féodales.
Situé en plein Morvan, cette Ecosse en. minia-
ture du centre de la Fiance, il était pc-fclié sur
un roc comme une aire d'aigle ou un nid de
faucon il dominait de ses quatre tours massi-.
vos une droite vallée au 1011(.1 de lanàelJe row-
lntt le Cousin, une rivière eapricicuse-el fautas-
que, ruisseau en été, fleuve en hiver.
Monimoi'in dalait des croisades. U?i Mallévert,
car te! était le nom patronymique «lûcomnwn-
deur, de Mcaitinorin ne revenait.
qu'en sa qualité de cadet: un Mâltevert, disons-
nous, l'avait bâti, au retour de
pour y loger une jeune et helle Sarrasinç deve-
nuo chrétienne et dont il avait l'ail sa -femme.
Les Malteverl, on le voit, avaient-une asseà]
hcllegenêajoaie. -̃̃̃
Plus tard, durant le moyen âge, Montmopsn,
hIe forteresse, avait soutenu ple/icurs sièges.
Les ducs de Bourgogne, Jean Cnar-
les le Téméraire y avaient -Ingé; vin Maltc-
vcrt pfotestant s'f les
Vendredi 81 juillet I S»*'
bal, il fut occupée de la lecture d'un rapport
impV)rtant; soit qu'il ailAt à son bureau, i-,
en ailes, étaient couverts de ses îioiJi^reux,
papiers, pour signer une dépêche .loht" eha«
que mot devait être pesé. son fls, place sa»
ses genoux, ou serré contre sa poitruia\ n*
..le quottait pas.
Doué d une merveilleuse puissance 'd'at-
tentiori, il savait; dans le nieriie temps, va
quer aux affaires sérieuses .et
fantaisies d'un enfant. Quelquefois, faisan*
trêve aux grandes pensées qni occy|>aieal
son esprit, il se couchait par terre à cote de
ce fils chéri, jouant avec lui comme un. auto»
entant. attentif à ce qui pouvait l'annuar
Il ava'it fait faire des pièces de manaens
vre c'étaient de petits moiceaux de bois d'à-
cajou, de. longueur inégale et de figures dit-
férentes, dont te sommet était deiitetô et qui
figuraient des bataillons, des et
des divisions Quand)! voulait essayer quel,
ques nouvelles combinaisons de lroijj«f!%
quelque nouvelle évolution, il se servait de
ces pièces, iui.il rangeait sur le tapis du par-
quet pour se donner un champ plus vaste.
Quelquefois son fils le surprenait série»
Semeat occupé de la disposition deces'pià»
ces, et préludant à quelqu'une de, ces saVatk
tes manœuvres qui lui assuraient le succèâ,
dans les batailles. Son fils, couché fy se*
côtés, charme de la forme et. de la couleur
des pièces de manœuvre, qxii lui rappelaient
ses jouets. y portait Èt chaque instant la
main et dérangeait l'ordre-dc bataille, sou-
vent au moment décisif, et quand l'ennemt
allait être battu; mais telle était la présence
d'esprit de l'Empereur, qu'il n'était poinft
trouble par ce désordre momentané, et w
recommençait, sans s'impatienter, ses dis-
positions slralégiqucs. '••. ;̃
L'Empereur déjeunai! seul; chaque fonr, I
ce moment. Mma de Montesquieu lui condui-
sait le roi de Rome. U le prenait sur ses ge-
noux, s'amusait le faire manger et à ap-
procher son verre de ses lèvres; il riait beau-
coup, tout en le gourmandant, de la grimace
qu'il faisait quand une goutte de vin lui pi-
quait la langue. Un jour il lui présenta ue
morceau de je ne sais quel mets, qu'il avaiï
pris sur son assiette, et quand t'enfant appro-
cha la bouche pour le saisir, il le retira.
voulait continuer ce jeu dont il s'amusait
mais à la troisième épreuve, l'enfant détour^
nalâ tête et refusa obstinément.
Il est fier et sensible, dit
Mmo de Montesquiom, cela est très bien;. Vo*
là comme je l'aime.
Ce serait une grande erreur de croire qu*
l'éducation du Prince Impérial est exempta?
de travail et d'une austère régularité, y a
peu d'enfants de simples particuliers q-ai"
sarent assujettis h un© vie plus laborieuse, à
des études plus variées. En peut-il être au-
trement, quand! on songe à la multitude
guerres de religion enfin, le roi Louis X.I¥ I*»i-
mènie y avait'reçu une hospitalité grandies»
dans un voyage qu'il (it en Bourgogno.
Mais le vieti.v, manoir était, comme toutes tc»-
choses de ce inonde*, soumis aux vieisskiMlrc»
de la fortune el la des touijis. Si sjiltn-
'(ieur s'évanouit un, iouiv on ne sait continent.
Les derniers Malleverl allèrent habiter Arcy et
laissèrent le-fier castel tomber ciiruinc peuàpcu.
Lepèredu comniiindear Je laissa il son
pour unique hérilage. après en
au profit dt.'ses aînés, les, meilleures cfèpcjutan-;
ces. La terre de. ÏÏÉontmoria se trouva ainsi
réduite il quelques, charjps pjerretn, àquelmmfci
arpents de bois rabougris, à «Icux lermys donfr'
les amodialeurs payaient forl mal leurs rede-
à quetouics vassaux qui se dispiîn-
saicnl de la 'tune depuis trente années, «tien-
dant que le commandeur' revint de Alnltc ex*'
près pour la réchniier.
<)uanl au num'jir lui-môme, c'était pitié «le
voir. Lés murs <« étaient lézardés, la pluie fias.
soit travers ta. toiture, les vastes salles' n'a-
vaient plus ni meubles' ni vitraux, et dans loul
l'ttliïico maîlw Pandrille eut toutes les peines
àsx monde a trouver une chambre convenable
pniir y recevait' M. le commandeur.
Un seul' domestique, un vieillard, était le gan-
tdien de ces dénombres à l'arrivée de nions Pan-
[ drille, qui lui annonça le prochain retour de son
maître, ce qui fil frissonner le vieux Caleb, qui
se demanda naïvement ou i4 logerait son sei-
"gneûr et comment il lui donnerait-à souner.
Pandrille écouta ses lamentations en .souriant:
1 el^uis, comme M.
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