Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-07-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 20 juillet 1865 20 juillet 1865
Description : 1865/07/20 (Numéro 901). 1865/07/20 (Numéro 901).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5890072
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
̃̃ au eoin du boul. If entnvartro
la librairie du Périt Joom»*t.
6 mots
parlentdui"6udùl5 de chaque mois
Mandat ou fclmbr«»-posto
Numéro 901
Jeudi »0 juillet
'1 RAGE DU J»ET1T JOUf,«H
mercredi 19 juillet «8«5
LES MORTS'VIVANTS.
Les journaux d'hier racontent qu'après la
disparition d'un sieur Jacques Fabre, ses
parentsayantcru le reconnaître à la Mor-
gue, avaient fait dresser acte de son décès.
Puis, avaient procédé à l'inhumation.
Et que le lendemain ils avaient trouvé le
yrétendu défunt parmi les pensionnaires de
l'hospice de Bicôtre.
La Morgue a souvent donné lieu à desèm-
"blables méprises, et la situation comique
.est parfois née dans ce lieu de lugubres ex-
fïùbitions.
Deux Auvergnats, il y a une vingtaine
^d'années, examinaient à travers le grillage de
J'ancienne Morgue un sujet étendu sur le lit
,de pierre,
C'est le cousin, dit l'un.
Je crois bien que c'est lui, dit l'autre.
Ils allèrent au greffe, donnèrent la somme
nécessaire pour l'inhumation dont ils se
Chargèrent.
Le lendemain-ils revinrent.
-Ce n'est pas le'cousin, dirent-ils; le
;.cousin, loin de trouver la mort dans la Sei-
ne, en vit honorablement. il est porteur
,d'eau.. et la vend à deux sous la voie!
Il était trop tard pour leur rendre leur ar-
¡gent..
Le fait du sieur Fabre, disent les feuilles
-publiques de ce matin, n'est pas le 'seul de
tette nature qui se soit produit à la Morgue.
Tout récemment, un mari, qui était depuis
j longtemps séparé de sa femme, crut la re-
connaître parmi les pâles visages de cet asile
de la mort.
Il fit appeler des connaissances de la dé-
funte pour corroborer son opinion.
La reconnaissance fut unanime.
L'acte de décès fut dressé, et après l'inhu-
,1nation, le mari put se considérer comme
veut.
Seulement il se souvint que sa femme avait
un petit chien qu'on appelait Soulouque.
Que deviendra Soulouque? se dit l'é-
poux; cette pauvre bête, née sous le régime
de la communauté, serait abandonnée.
Il fit chercher le domicile qu'avait occupé
sa femme, et il la trouva bien portante a-
vec son animal, ne se doutant pas qu'on l'a-
vait enterrée.
Les ressemblances sont fréquentes dans la
nature humaine.
La légende des Ménechmes de Plaute existe
encore après la vie.
Les erreurs de personnes en dehors des
murs ténébreux de la Morgue sont nom-
breuses.
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
»V 20 juillet 1865
LE DIAMANT DU COMMANDEUR
Suite (1).
La comtesse avait fait au commandeurun ac-
'cueit aussi glacial que celui de soii mari.
M. de Montmorin était homme du monde, il
avait de l'esprit et il portait son vieux pour-
point de si galante manière qu'il eut conquis
bientôt les bonnes grâces des dames et fait taire
'ies moqueries de quelques jeunes fous. Il poussa
même la verdeur et l'aisance jusqu'à danser un
;menuet avec une jeune et bel le personiiede vingt
ans, est à trois heures du malin il rejoignit le
comte dans l'embrasure d'une croisée.
Le comte était pâle de colère; il redoutait une'l
seconde entrevue avec ce frère qui, sans doute,
comptait s'installer chez lui pour le reste de ses
jours.
Mon bel ami, lui dit le commandeur d'un
ton dégagé, j'avais songé d'abord -à me retirer
chez vous et à vivre mes derniers jours à Paris,
mais 'ai une crainte.
dit le comte, dont l'œil brilla d'un su-
int espoir.
Le climat de Paris est des plus malsains.
Je suis couvert de coups délabre et troué à lour
TU Voir le Petit Journal r^g jsc'. 19 juillet.
Elles ont inspiré le dramaturge et le ro-
mancier,
On trouve dans le prologue du Veau d'or,
de Frédëric Soulié, le dernier ouvrage qui
soit sorti de sa plume vigoureuse, l'histoire
d'un homme qui, dégoûté' de son propre
destin, voit tomber, en temps de guerre ci-
vile, un homme mortà ses pieds.
Le trépassé est de sa taille.
Le mysanthrope revêt ses habits, qui n'ont
que 1 unique déchirure faite par la balle.
Il prend ses papiers,
Il adopte son caractère,
Il voyage l travers l'Europe, laissant croi-
re àson propre suicide.
Et, Sous son nom d'adoption, sous le ca-
ractère qu'il a eu l'imprudence de prendre,
sans en connaître lès conséquences, il fuit,
sans cesse poursuivi, harcelé par une téné-
breuse et inextricable intrigue.
Les Causes célèbres ont recueilli l'histoire
,étonnante de Martin Guerre, ce mari qui re-
venant de l'armée, trouve un Sosie auprès de
sa femme.
C'est un camarade lui ressemblant comme
les frères Lyonnet se ressemblent, et qui l'a
connu captif des Espagnols.
Ce camarade, son confident, a non-seule-
ment pris ses papiers, mais dans les cause-
ries de chaque jour de captivité, il s'est iden-
tifié aux plus intimes particularités de la
vie des époux il sait tout ce que l'épou-
se-a dit la veille de ses noces, la fleur qu'el-
le préfère, la chanson qu'elle affectionne, les
plus petites particularités caractéristiques
Les tribunaux, aidés par l'épouse long-
,temps indécise, eurent bien de la peine à
découvrir la vérité.
On reconnut enfin que l'usurpateur se
nommait Arnaud du Tilh
Que durant trois ans il avait abusé de la
confiance d'une famille,
Et il fut pendu en l'an
On raconte, en Gascogne, l'histoire de deux
frères nés près d'Auch,
De grandeur, de complexion, de traits iden-
tiquement pareils.
Quand l'un se regardait dans la glace, il
demandait: « Ca va-t-il bien?. se pre-
nant pour son frère.
Jamais ressemblance ne fut plus stupé-
fiante.
Les deux frères vinrent à Paris
Et dans leurs heures de belle humeur ils
faisaient une farce aux restaurants à vingt-
cinq sols nouvellement créés.
L un entrait pour se faire servir, cet
humble prix, les trois plats et un dessert an-
noncés.
Il dévorait avec sa soupe et son premier
plat deux livres de pain.
Le pain, disait imprudemment la carte,
est à discrétion.
Il va se crever, pensait le garçon, avant
d'arriver à la salade.
Le dineur à 25 sous ne crevait pas. il
sortait une seconde après le premier plat
absorbé.
par les balles turques.'L'airde Paris ne me vaut
rien.
Je suis de votre avis, mon frère.
Vous savez, poursuivit le commandeur, que
Montmorin, cette bicoque que notre père m'a
laissée pour tout héritage, est situé sur un ro-
cher au bord du Cousin. L'air y est salubre. Je
vais me retirer à Montmorin. La terre rapporte
bon an, mal an, six cents livres: c'est peu, mais
j'ai été habitué à vivre de lien. J'y serai le plus
heureux des hommes.
Ah! iil le comte respirant librement.
Mais, ajouta le commandeur, donnez-moi
donc des nouvelles de Villemur1?
Le baron est dans sa terre d'Arcy avec sa
femme et sa fille, répondit le comte.
Bon! je l'irai voir <:n passant.
Ainsi^ vous partez?
Demain.
Comment! vous ne me donnerez pas au
moins quelques jours t
Brrr! sou'/fla le commandeur, décidément
il fait horriblement froid à Paris. J'ai eu le fris-
son tout à l'heure, et si je veux vivre quelques
jours encore, il faut que je déguerpisse.
Ace compte, murmura M. de Maltcvert
d'un air r ési né, je ne vous retiens plus.
Adveu Maltevert.
A.dieu, mon frère.
Le commandeur prit congé, puis il s'arrêta
sur'te seuil du salon, et regardaht du coin de
l'oeil ses deux jeunes niweux
Bh! eh! mes petits drôles, murmura-t-il,
vous pourriez bien quelque'- jour vous repentir
d'avoir reçu comme un chie!) votre pauvre ci:-
Il rentrait,
Et remangeait du pain paf bouchées d'un
demi-kilo comme s'il etait à jeun.
On devine que c'était le second frère qui
remplaçait son jumeau. avec un appétit
tout neuf.
Les mariages de gens qui se croyaient
veufs sont fréquents, même sans la ressem-
blance.
En Guilbert de Ffesérécourt fit sur un
fait historique la Femme à deux maris.
C'est l'histoire d'une femme mariée d'ai
bord à un bandit, puis épousant, en se
croyant libre, un grand seigneur..
Le mélodrame a là son plus bel échantil-
Le célèbre critique Geoffroy disait à prao-
pos de cette pièce
« Si elle était traduite en style tragique,
elle serait beaucoup plus digne du Théâtre'
français que la plupart des nouveautés qu'on
essaie. »
Laissez-moi, pour finir cette série des
morts vivants, me souvenir d'une histoire
que j'ai lue. dans les Chroniques Irlandaises.
Dick O'Paddy était un naïf Irlandais ma-
rié à Susannah» une vraie mégère, -bou-
gonneuse, avare, jalouse, irascible
et buveuse d'eau.
Une épidémie éclate dans Dublin une
mortalité très grande se manifeste.
–Oh! di Susannah à son époux, tu es
heureux, tu voudrais bien me voir partir, et
quand je serai à l'hôpital tu seras content.
Ma pauvre femmei. avait beau dire le
mari, je t'aime malgré tes défauts.
L'épouse se fit tant de. bile qu'elle fut at-
teinte par le fléau et emportée à l'hospice.
Dick O'Paddy resta seul avec sa jeune ser-
vante Nancy, une follette aux cheveux roux.
Deux jours après; il reçut l'avis que sa
femme avait succombé et qu'il eût à la faire
ensevelir.
Et vingt-quatre heures plus tard, il alla
avec un chapelain et un fossoyeur recevoir
ses restes.
Le nombre des décès à Dublin-était si con-
sidérable qu'on donnait aux morts un nu-
méro.
On marquait les bières d'un chiffre écrit à
la craie.
Le cërceuil de Susannah O'Paddy avait
le
On l'emporta, et le mari versant des lar-
mes sincères, l'enterra en lieu saint.
Mais la nature humaine a ses défaillances.
Le 1 Il joui', après l'accident, Dick O'Paddv
dit à Nancy
̃ Oh quelle femme j'ai perdu
Et Nancy répondait
Je n'aurai jamais une aussi bonne maî-
tresse
Le 2* jour, Dick O'Paddy se souvint que
la bourgeoise était colère-et Nancy se rap-
pela qu'elle avait la main leste, et pour le
cle le commandeur et de l'aveir appelé njenn
diant. Décidément, j'ai bien fait de ne pas rnet-
tre mon diamant à la poignée de mon épé^e. Ce
cher comte, mon bien-aimé frère, m'eût éfiouffé
de caresses.
Et le commandeur sortit un peu. attristé, mais
la tête haute et avec une démarche de prince,
malgré son pourpoint râpé.
Il regagna d'un pas leste l'hôtellerie d,e l'oncle
Bourdin, et trouva Pandiille endormi s nr les va-
lises, dont il s'était fait un, matelas.
Drôle lui dit-il, aide-moi à mo déshabil-
1er, je vais faire un somme dehuit h eures. Puis,
demain matin, tu feras donner l'avo ine aux che-
vaux.
̃– Nous partons donc' demanda. Pandiille.
Sans doute.
Et où allons-nous?
Nous allons à Montmerin.
dit'le laquais, il par>îfque monsieur
Ie comte de Maltevert esi absent de Paris.
Non, mais il est très aff: jiré.
Je comprends, murmura Pandrille, qui de-
vina l'accueil fait son vie ux maître. Mais, de-
manda-t-il, monsieur le commandeur n'ira-t-il
point voir le baron de Vil'lemur?
Oh si fait. Mais le, baron est à Arcy, c'est
à deux pas deMontmovin.
Parfait! dit sentencieusement le laquais en
aidant son maître à se déshabiller, après lui a-
voir rendu son mariant, que celui-ci piaca sous
son oreiller.
Le lendemain. les lourdes valises furent bou-
clées de nouyjau sur le·s selles, et le comman-
prouver, ellemontra ses meurtrissures, à quoi
Dick O'Paddy observa:
̃– Nancy, vous avez un joli bras.
Le 3e jour, Dick O'Paddy but un verre du
gin qui lui était défendu jadis par sa moitié*'
,et Nancy en traf autant dans le même ver-5
re. car ils n'en avaient qu'un.
Le â\jour, Dick O'Paddy demanda
Nancy s'il avait l'air vieux, et Nancy répon-'
dit en tirant sa «penquille,.pour se donner
une contenance. qu'il était le plus bel hom-*
me du carrefour.
Le 51 jmr, Dfck O'Paddy au lieu de des
mander sa soupe àsa bonne, lui demanda*
sa main.
Le 68 jour,, on fi* afficher leurs bans.
Le 7° jour, ils alfeéitf à l'église.
là, la futane était agen*trtf}ée,vprête à re-
cevoir je sacrement dumamage, quand, à la
place de l'apposition Ôe la mai» inspirée dm
Pwïïei > reçut un ®8ufflef retentissant!
Elle n eut pas besoia. de se retourner pour
deviner d'où lui venait l'agressioa.
Elle n éut pas besoin de demander lie nom?
dè la brutale partie intervenante,
Elle ne dit que ces deux mots, en défaisant,
en toute hâte, sa couronne déranger '̃̃̃
(J'est JtyadameU!
L'aatorite islandaise s'ëtai*) trompée en
numérotant le cercueil waitfait
enterrer.
Susanaah n'était pas morte
TBH0THÉE TRIMftt.
PARIS
L'Empereur est parti ce'matin à neuf fieures,
quarante minutes. Sa Majesté arrivera ce soir àv
Plombières..
du Prince Impérial est complètement rétablie.
Dans notre numéco du Vtéa ce mois, nous a-
vons donné le-détail des pEodutisqui seront ad-
mis à l'Exposition universelle de 1867) et qui
seront divisés en dix groupes- et quatre-vingt-
quinze classes.
Pour'bien comprendre 1 importance de, cette
immense agglomération et apprécier l'admira-
ble organisation qui la read possible, quelques
détails sont nécessaires.
Le Palais de Plndustrâe sera construit au
Champ-de-Mars;: il aura Ia forma ovale et sera
divisé en autant die rayoas-qp'il y a de classes
et chaque rayon, en autant de compartiments
qu'il y a de nations exposant été la sorte un
visiteur pourra étudier régulièrement les.. objets
similaires de toutes ies nations à un, rayon
Forfévrezie, à Faaire l'ameublement, etc.
Ce n'est pas tout': chaque compartiment des
rayons sera séparé par un grande couloir, et l'on
pourra parcourir circulairement l'Exposition.
Dans ce cas, le visiteur verra, successivenotent
tous les produits d'une môme nation.
Gel4e organisation ingénieuse et d'une a^ni-
rable simplicité, est dame là fil.. Le Piaf, conseil-
ler »iTîtatf qui, après une étude constant d&
plus de quinze ans, a conçu ce vaste plan.
M. Le play a 'étudié tout c* qui aété déjà mis
à exécution en Angleterre et en France; il a re-
cueilli tous les renseignements, mis a profit
de ur, après avoir payé l'écot.prsS eongé-de maî-
tre Bourdin, la fleur des hôteliers.
Ma foi pensa celui-ci après lui avoir sou-
haité bon voyage, le comte a certainement fort;
évident que les valises ne contiennent que du.)
plomb; sans cela.
Ces deux derniers mots étaient un poème de;
philosophie. La fleur des hôteliers savait fort bien'
qu'on reçoit toujours à bras ouverts un frère qui
revient avec des valises gonflées d'or.
IV
Le commandeur et son laquais chevauchèrent
pendantquatre jours, du matin au soir'. ne s'arrè-
tant que deux fois à midi; pour laisser reposer;
leurs maigres chevaux; le soir, pour gîter dans
la première hôtellerie qa'ils trouvaient au bord
de la route. Ils atteignirent ainsi la ville
d'Auxerre et y passèrent la nuit.
Là M. de Montmorin dit à Pandrille
Nous n'avons plus que six lieues à faire, et
nous pourrons demain dormir la grasse matinée,
d'autant plus que je tiens assez à ce que tu n'ar-
rives à notre bicoque qu'à la nuit close.
C'est fort heureux pour nos montures, pjrotn-
mela Pandrille, car elles sont à bout de forces,
et si nous avions encore trois jours de marche,;
nous ferions bien certainement les deux derniers
à pied.
M. de Montmorin s'en alla descendre, à Auxar-
re. sur la berce de l'Yonne, dans une méchante
hôtellerie 0' il n'avait garde d'être remarqué, et
il s'y donna prudemment pour un pauvre diable
la librairie du Périt Joom»*t.
6 mots
parlentdui"6udùl5 de chaque mois
Mandat ou fclmbr«»-posto
Numéro 901
Jeudi »0 juillet
'1 RAGE DU J»ET1T JOUf,«H
mercredi 19 juillet «8«5
LES MORTS'VIVANTS.
Les journaux d'hier racontent qu'après la
disparition d'un sieur Jacques Fabre, ses
parentsayantcru le reconnaître à la Mor-
gue, avaient fait dresser acte de son décès.
Puis, avaient procédé à l'inhumation.
Et que le lendemain ils avaient trouvé le
yrétendu défunt parmi les pensionnaires de
l'hospice de Bicôtre.
La Morgue a souvent donné lieu à desèm-
"blables méprises, et la situation comique
.est parfois née dans ce lieu de lugubres ex-
fïùbitions.
Deux Auvergnats, il y a une vingtaine
^d'années, examinaient à travers le grillage de
J'ancienne Morgue un sujet étendu sur le lit
,de pierre,
C'est le cousin, dit l'un.
Je crois bien que c'est lui, dit l'autre.
Ils allèrent au greffe, donnèrent la somme
nécessaire pour l'inhumation dont ils se
Chargèrent.
Le lendemain-ils revinrent.
-Ce n'est pas le'cousin, dirent-ils; le
;.cousin, loin de trouver la mort dans la Sei-
ne, en vit honorablement. il est porteur
,d'eau.. et la vend à deux sous la voie!
Il était trop tard pour leur rendre leur ar-
¡gent..
Le fait du sieur Fabre, disent les feuilles
-publiques de ce matin, n'est pas le 'seul de
tette nature qui se soit produit à la Morgue.
Tout récemment, un mari, qui était depuis
j longtemps séparé de sa femme, crut la re-
connaître parmi les pâles visages de cet asile
de la mort.
Il fit appeler des connaissances de la dé-
funte pour corroborer son opinion.
La reconnaissance fut unanime.
L'acte de décès fut dressé, et après l'inhu-
,1nation, le mari put se considérer comme
veut.
Seulement il se souvint que sa femme avait
un petit chien qu'on appelait Soulouque.
Que deviendra Soulouque? se dit l'é-
poux; cette pauvre bête, née sous le régime
de la communauté, serait abandonnée.
Il fit chercher le domicile qu'avait occupé
sa femme, et il la trouva bien portante a-
vec son animal, ne se doutant pas qu'on l'a-
vait enterrée.
Les ressemblances sont fréquentes dans la
nature humaine.
La légende des Ménechmes de Plaute existe
encore après la vie.
Les erreurs de personnes en dehors des
murs ténébreux de la Morgue sont nom-
breuses.
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
»V 20 juillet 1865
LE DIAMANT DU COMMANDEUR
Suite (1).
La comtesse avait fait au commandeurun ac-
'cueit aussi glacial que celui de soii mari.
M. de Montmorin était homme du monde, il
avait de l'esprit et il portait son vieux pour-
point de si galante manière qu'il eut conquis
bientôt les bonnes grâces des dames et fait taire
'ies moqueries de quelques jeunes fous. Il poussa
même la verdeur et l'aisance jusqu'à danser un
;menuet avec une jeune et bel le personiiede vingt
ans, est à trois heures du malin il rejoignit le
comte dans l'embrasure d'une croisée.
Le comte était pâle de colère; il redoutait une'l
seconde entrevue avec ce frère qui, sans doute,
comptait s'installer chez lui pour le reste de ses
jours.
Mon bel ami, lui dit le commandeur d'un
ton dégagé, j'avais songé d'abord -à me retirer
chez vous et à vivre mes derniers jours à Paris,
mais 'ai une crainte.
dit le comte, dont l'œil brilla d'un su-
int espoir.
Le climat de Paris est des plus malsains.
Je suis couvert de coups délabre et troué à lour
TU Voir le Petit Journal r^g jsc'. 19 juillet.
Elles ont inspiré le dramaturge et le ro-
mancier,
On trouve dans le prologue du Veau d'or,
de Frédëric Soulié, le dernier ouvrage qui
soit sorti de sa plume vigoureuse, l'histoire
d'un homme qui, dégoûté' de son propre
destin, voit tomber, en temps de guerre ci-
vile, un homme mortà ses pieds.
Le trépassé est de sa taille.
Le mysanthrope revêt ses habits, qui n'ont
que 1 unique déchirure faite par la balle.
Il prend ses papiers,
Il adopte son caractère,
Il voyage l travers l'Europe, laissant croi-
re àson propre suicide.
Et, Sous son nom d'adoption, sous le ca-
ractère qu'il a eu l'imprudence de prendre,
sans en connaître lès conséquences, il fuit,
sans cesse poursuivi, harcelé par une téné-
breuse et inextricable intrigue.
Les Causes célèbres ont recueilli l'histoire
,étonnante de Martin Guerre, ce mari qui re-
venant de l'armée, trouve un Sosie auprès de
sa femme.
C'est un camarade lui ressemblant comme
les frères Lyonnet se ressemblent, et qui l'a
connu captif des Espagnols.
Ce camarade, son confident, a non-seule-
ment pris ses papiers, mais dans les cause-
ries de chaque jour de captivité, il s'est iden-
tifié aux plus intimes particularités de la
vie des époux il sait tout ce que l'épou-
se-a dit la veille de ses noces, la fleur qu'el-
le préfère, la chanson qu'elle affectionne, les
plus petites particularités caractéristiques
Les tribunaux, aidés par l'épouse long-
,temps indécise, eurent bien de la peine à
découvrir la vérité.
On reconnut enfin que l'usurpateur se
nommait Arnaud du Tilh
Que durant trois ans il avait abusé de la
confiance d'une famille,
Et il fut pendu en l'an
On raconte, en Gascogne, l'histoire de deux
frères nés près d'Auch,
De grandeur, de complexion, de traits iden-
tiquement pareils.
Quand l'un se regardait dans la glace, il
demandait: « Ca va-t-il bien?. se pre-
nant pour son frère.
Jamais ressemblance ne fut plus stupé-
fiante.
Les deux frères vinrent à Paris
Et dans leurs heures de belle humeur ils
faisaient une farce aux restaurants à vingt-
cinq sols nouvellement créés.
L un entrait pour se faire servir, cet
humble prix, les trois plats et un dessert an-
noncés.
Il dévorait avec sa soupe et son premier
plat deux livres de pain.
Le pain, disait imprudemment la carte,
est à discrétion.
Il va se crever, pensait le garçon, avant
d'arriver à la salade.
Le dineur à 25 sous ne crevait pas. il
sortait une seconde après le premier plat
absorbé.
par les balles turques.'L'airde Paris ne me vaut
rien.
Je suis de votre avis, mon frère.
Vous savez, poursuivit le commandeur, que
Montmorin, cette bicoque que notre père m'a
laissée pour tout héritage, est situé sur un ro-
cher au bord du Cousin. L'air y est salubre. Je
vais me retirer à Montmorin. La terre rapporte
bon an, mal an, six cents livres: c'est peu, mais
j'ai été habitué à vivre de lien. J'y serai le plus
heureux des hommes.
Ah! iil le comte respirant librement.
Mais, ajouta le commandeur, donnez-moi
donc des nouvelles de Villemur1?
Le baron est dans sa terre d'Arcy avec sa
femme et sa fille, répondit le comte.
Bon! je l'irai voir <:n passant.
Ainsi^ vous partez?
Demain.
Comment! vous ne me donnerez pas au
moins quelques jours t
Brrr! sou'/fla le commandeur, décidément
il fait horriblement froid à Paris. J'ai eu le fris-
son tout à l'heure, et si je veux vivre quelques
jours encore, il faut que je déguerpisse.
Ace compte, murmura M. de Maltcvert
d'un air r ési né, je ne vous retiens plus.
Adveu Maltevert.
A.dieu, mon frère.
Le commandeur prit congé, puis il s'arrêta
sur'te seuil du salon, et regardaht du coin de
l'oeil ses deux jeunes niweux
Bh! eh! mes petits drôles, murmura-t-il,
vous pourriez bien quelque'- jour vous repentir
d'avoir reçu comme un chie!) votre pauvre ci:-
Il rentrait,
Et remangeait du pain paf bouchées d'un
demi-kilo comme s'il etait à jeun.
On devine que c'était le second frère qui
remplaçait son jumeau. avec un appétit
tout neuf.
Les mariages de gens qui se croyaient
veufs sont fréquents, même sans la ressem-
blance.
En Guilbert de Ffesérécourt fit sur un
fait historique la Femme à deux maris.
C'est l'histoire d'une femme mariée d'ai
bord à un bandit, puis épousant, en se
croyant libre, un grand seigneur..
Le mélodrame a là son plus bel échantil-
Le célèbre critique Geoffroy disait à prao-
pos de cette pièce
« Si elle était traduite en style tragique,
elle serait beaucoup plus digne du Théâtre'
français que la plupart des nouveautés qu'on
essaie. »
Laissez-moi, pour finir cette série des
morts vivants, me souvenir d'une histoire
que j'ai lue. dans les Chroniques Irlandaises.
Dick O'Paddy était un naïf Irlandais ma-
rié à Susannah» une vraie mégère, -bou-
gonneuse, avare, jalouse, irascible
et buveuse d'eau.
Une épidémie éclate dans Dublin une
mortalité très grande se manifeste.
–Oh! di Susannah à son époux, tu es
heureux, tu voudrais bien me voir partir, et
quand je serai à l'hôpital tu seras content.
Ma pauvre femmei. avait beau dire le
mari, je t'aime malgré tes défauts.
L'épouse se fit tant de. bile qu'elle fut at-
teinte par le fléau et emportée à l'hospice.
Dick O'Paddy resta seul avec sa jeune ser-
vante Nancy, une follette aux cheveux roux.
Deux jours après; il reçut l'avis que sa
femme avait succombé et qu'il eût à la faire
ensevelir.
Et vingt-quatre heures plus tard, il alla
avec un chapelain et un fossoyeur recevoir
ses restes.
Le nombre des décès à Dublin-était si con-
sidérable qu'on donnait aux morts un nu-
méro.
On marquait les bières d'un chiffre écrit à
la craie.
Le cërceuil de Susannah O'Paddy avait
le
On l'emporta, et le mari versant des lar-
mes sincères, l'enterra en lieu saint.
Mais la nature humaine a ses défaillances.
Le 1 Il joui', après l'accident, Dick O'Paddv
dit à Nancy
̃ Oh quelle femme j'ai perdu
Et Nancy répondait
Je n'aurai jamais une aussi bonne maî-
tresse
Le 2* jour, Dick O'Paddy se souvint que
la bourgeoise était colère-et Nancy se rap-
pela qu'elle avait la main leste, et pour le
cle le commandeur et de l'aveir appelé njenn
diant. Décidément, j'ai bien fait de ne pas rnet-
tre mon diamant à la poignée de mon épé^e. Ce
cher comte, mon bien-aimé frère, m'eût éfiouffé
de caresses.
Et le commandeur sortit un peu. attristé, mais
la tête haute et avec une démarche de prince,
malgré son pourpoint râpé.
Il regagna d'un pas leste l'hôtellerie d,e l'oncle
Bourdin, et trouva Pandiille endormi s nr les va-
lises, dont il s'était fait un, matelas.
Drôle lui dit-il, aide-moi à mo déshabil-
1er, je vais faire un somme dehuit h eures. Puis,
demain matin, tu feras donner l'avo ine aux che-
vaux.
̃– Nous partons donc' demanda. Pandiille.
Sans doute.
Et où allons-nous?
Nous allons à Montmerin.
dit'le laquais, il par>îfque monsieur
Ie comte de Maltevert esi absent de Paris.
Non, mais il est très aff: jiré.
Je comprends, murmura Pandrille, qui de-
vina l'accueil fait son vie ux maître. Mais, de-
manda-t-il, monsieur le commandeur n'ira-t-il
point voir le baron de Vil'lemur?
Oh si fait. Mais le, baron est à Arcy, c'est
à deux pas deMontmovin.
Parfait! dit sentencieusement le laquais en
aidant son maître à se déshabiller, après lui a-
voir rendu son mariant, que celui-ci piaca sous
son oreiller.
Le lendemain. les lourdes valises furent bou-
clées de nouyjau sur le·s selles, et le comman-
prouver, ellemontra ses meurtrissures, à quoi
Dick O'Paddy observa:
̃– Nancy, vous avez un joli bras.
Le 3e jour, Dick O'Paddy but un verre du
gin qui lui était défendu jadis par sa moitié*'
,et Nancy en traf autant dans le même ver-5
re. car ils n'en avaient qu'un.
Le â\jour, Dick O'Paddy demanda
Nancy s'il avait l'air vieux, et Nancy répon-'
dit en tirant sa «penquille,.pour se donner
une contenance. qu'il était le plus bel hom-*
me du carrefour.
Le 51 jmr, Dfck O'Paddy au lieu de des
mander sa soupe àsa bonne, lui demanda*
sa main.
Le 68 jour,, on fi* afficher leurs bans.
Le 7° jour, ils alfeéitf à l'église.
là, la futane était agen*trtf}ée,vprête à re-
cevoir je sacrement dumamage, quand, à la
place de l'apposition Ôe la mai» inspirée dm
Pwïïei > reçut un ®8ufflef retentissant!
Elle n eut pas besoia. de se retourner pour
deviner d'où lui venait l'agressioa.
Elle n éut pas besoin de demander lie nom?
dè la brutale partie intervenante,
Elle ne dit que ces deux mots, en défaisant,
en toute hâte, sa couronne déranger '̃̃̃
(J'est JtyadameU!
L'aatorite islandaise s'ëtai*) trompée en
numérotant le cercueil waitfait
enterrer.
Susanaah n'était pas morte
TBH0THÉE TRIMftt.
PARIS
L'Empereur est parti ce'matin à neuf fieures,
quarante minutes. Sa Majesté arrivera ce soir àv
Plombières..
du Prince Impérial est complètement rétablie.
Dans notre numéco du Vtéa ce mois, nous a-
vons donné le-détail des pEodutisqui seront ad-
mis à l'Exposition universelle de 1867) et qui
seront divisés en dix groupes- et quatre-vingt-
quinze classes.
Pour'bien comprendre 1 importance de, cette
immense agglomération et apprécier l'admira-
ble organisation qui la read possible, quelques
détails sont nécessaires.
Le Palais de Plndustrâe sera construit au
Champ-de-Mars;: il aura Ia forma ovale et sera
divisé en autant die rayoas-qp'il y a de classes
et chaque rayon, en autant de compartiments
qu'il y a de nations exposant été la sorte un
visiteur pourra étudier régulièrement les.. objets
similaires de toutes ies nations à un, rayon
Forfévrezie, à Faaire l'ameublement, etc.
Ce n'est pas tout': chaque compartiment des
rayons sera séparé par un grande couloir, et l'on
pourra parcourir circulairement l'Exposition.
Dans ce cas, le visiteur verra, successivenotent
tous les produits d'une môme nation.
Gel4e organisation ingénieuse et d'une a^ni-
rable simplicité, est dame là fil.. Le Piaf, conseil-
ler »iTîtatf qui, après une étude constant d&
plus de quinze ans, a conçu ce vaste plan.
M. Le play a 'étudié tout c* qui aété déjà mis
à exécution en Angleterre et en France; il a re-
cueilli tous les renseignements, mis a profit
de ur, après avoir payé l'écot.prsS eongé-de maî-
tre Bourdin, la fleur des hôteliers.
Ma foi pensa celui-ci après lui avoir sou-
haité bon voyage, le comte a certainement fort;
évident que les valises ne contiennent que du.)
plomb; sans cela.
Ces deux derniers mots étaient un poème de;
philosophie. La fleur des hôteliers savait fort bien'
qu'on reçoit toujours à bras ouverts un frère qui
revient avec des valises gonflées d'or.
IV
Le commandeur et son laquais chevauchèrent
pendantquatre jours, du matin au soir'. ne s'arrè-
tant que deux fois à midi; pour laisser reposer;
leurs maigres chevaux; le soir, pour gîter dans
la première hôtellerie qa'ils trouvaient au bord
de la route. Ils atteignirent ainsi la ville
d'Auxerre et y passèrent la nuit.
Là M. de Montmorin dit à Pandrille
Nous n'avons plus que six lieues à faire, et
nous pourrons demain dormir la grasse matinée,
d'autant plus que je tiens assez à ce que tu n'ar-
rives à notre bicoque qu'à la nuit close.
C'est fort heureux pour nos montures, pjrotn-
mela Pandrille, car elles sont à bout de forces,
et si nous avions encore trois jours de marche,;
nous ferions bien certainement les deux derniers
à pied.
M. de Montmorin s'en alla descendre, à Auxar-
re. sur la berce de l'Yonne, dans une méchante
hôtellerie 0' il n'avait garde d'être remarqué, et
il s'y donna prudemment pour un pauvre diable
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