Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-07-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 18 juillet 1865 18 juillet 1865
Description : 1865/07/18 (Numéro 899). 1865/07/18 (Numéro 899).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5890059
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
B«£ti.ux lit, RicnËuEu
au coin du btnik Montmartre ̃.
la .librairie *lu Petit JocaSM* T"
MORTE. «Tr.' air. *if.
QUOTIDIEN
:iCHS-û CENTIMES r
i.i:s Avoit)i£nEiit8
partent du i" où du l!i de chaque mois
Mandat ou timbres-poste
NuMinci-S»» 1 l
lIard il 119 'jacMBci Ige.ï
T I R AG E DU P ET I T 0 U RN A L
JMmdl juillet f SO*
LES tSANSUtIQNS DU TRIBUNAL DE COTERCE
Inélégant et spacieux monument destiné à
recevoir la Justice consulaire est occupé
j par le-Gtwseil des prud'hommes.
Et on annonce que le tribunal de -commer-
ce de Paris y tiendra sa séance dikiaugura-
'̃'iion le lendemain du 15..août, fête de l'Esn-
tpereur.
Je offois plutôt que rentrée de la justice
/consulaire dans le nouveau temple qui fai
t est érigé enface«îu!Palais-de-fastice, n'awra
licaqu'à la rentrée des cours let tribunaroc,
'le 2 novembre, |©ur de la messe du Saïkit-
Espt'k.
̃#
!Le tribunal changé de plaoe.
:Sa véritable ̃organisation date du ckance-
S!er«de l'Hôpital.
Il était digne dutchancelier de l'Hôp&atl de
spécial et indépendan-
te/et le verfaeuxtministre qui arracha :a'Ca-
'rlherinedeMédiciset à Chasrtles IX la liberté
des cultes et l'abolition de 'n'eut
'pas dépeins à obtenir réélit de noxiombre
lequel «établit un juge et quatre consuls,
» élus chaque année par les 'commerçants, et
chargés dépendre la justice gratuitement et
,ne redit de '£563
pQtte «Les.juçes et eonsotls connaîtront de
"•tousprocès-et dfîïerends, qui seront ci-après
mus entre marchands, pour fait demarcfcan-
dise seulement; -leurs veuves et marchandes
publiques, -leureifacteurs. serviteurs ©t Gom-
.mettants, tous marchands, soit que lesdits
différends jsroeèdent d'obligations, cédilles,
"éctpissés, lettres de cha«ge et crédit, cal-
culs ou erreairsf«i iceux. ,compagnies, sœié-
éscu associations déjà faistes, ou qnii se fe-
ont ci-après.
L'article court
therain à toutes longucurs*et ôter 1 occasion
ie lia ir et plaider, voulonsrct ordonnons que
ous les aJoBtirnamènts soient libellés et.gsi'ils
qntie.nr.ent demande certaine, et serons te-
iues les parties comparoir en personne à la
«remière assignation, pour être,' ouïes par
'mtibouche- s'ik -n'ont légitime excuse de
es q -îr écrit leur réponse signée de leur main
ropi-c, ou. audit cas de nutiadie de lamde
•urSjparcnts, voisins ou amis, ayantr-de.ee
aarge et procuration spéciale, dont H fera
oparair à ladite; assignaticaà, le tout sans au-
m ministère dkmucat ou de procureur.
C'est à un asMJii'n agréé,, M. Jules 'Lan.
'le [emprunte outc::
« Le 77 février itifei-, les jugos-consulsiélus
.JOURNAL
L'E MâlAXT ili j
PKCttiOGl'H
Cv «oirle Pa-i
^ia^taH nloi¥., connue- aujourd'hui,
conv-tituaient ̃ Le^iuirtùr it plus îwpjalciix. Ce
itcritiiJitBwiu*, suais'
vais m'ijv: d'iiu laquais imm mal
monté t tsussî mal nune roule, hvi: juger p«r la -potEsière^.
clinit s'il eiïtpîiô sdusJc'ai.x.
CeiKîiuiiU" !e cavaiier ciaii pfatù! nuntrro'-fiuïj
̃peut-Olro que h'- ropuL'iauice que le roussit! .t.h\
rapide tenait évi-
aemment à la jxsântour da devs énonnes vali-'j.
• jrfflMllî.
Seulement, il était difficile de supposer que j
te "péris en si uiêtre égm'pape portassent de ï'ar-
s'installèrent eux-mêmes au siège, dans la ]
salle du logis. abbatial de l'abbaye de Saint-
Magloire, rue Saint-Denis, pour rendre la.
justice au peuple. Ce bâtiment, appelé la
Place commune par l'édit de avant coûté
livres de contnbutions aux né'go-
Plus tard, ils a-r
clietèrentrancien hôtel du président. Baillet,
situé dans le cloître. de SaintrMédéric ou
Merry. Enfin, le bâtiment de la Bourse, où
s'installèrent, en 1825, les divers services du
tribunal de commerce de la Seine, a été con-
struit avec l'argent des. patentables du dé-
partement.
H est remarquable que presque tous les
usages d'alors sont exactement tes mêmes
qu'en observeencoreaujourd'hui, après trois
ceirits ans,. tant ils sont inhérents à cette in-
stitution du chancelier de l'Hôpital,
M. Lan, qui a compulsé les archives du
tribunal de commerce de Paris, cite une cu-
rieuse particularité que je retrouve perdue
au milieu des notes de sa brochure (1).
'« Les tables consulaires contiennent. un
nom que nous ne pouvons passer sous silen-
ce, parce qu'il se rattache à une de nos plus
grandes gloires nationales. La famille Poque-
lin (celle de notre illustre Molière), a f'ourni
plus d'ian candidot aux fonctions de consul.
En on élit Robert Poquclin; en 1661,
Louis l'oquelin; en nobert Poquclin.
Ils appartenaient tous au corps de la merce-
rie, fea 1668, on choisit également Guy Po-
quelra, du corps de la draperie, et postérieu-
rement, •PierrcPoqùclin, du corps dé la mer-
cerie. '.Quant a« yjère d& MoUere, qui était ta-
les teipissiers nç faisaient pas partie des
corps:; ils formaient seulement une commu-
nauté. Qui sai.t, si le père de Molière eût fait
partie de cette magistrature -bourgeoise,, cela
n'euitipas inspiré à l'esprit observateurdu fils.
quelque sujet d'une peinture de moeurs t
Le corps des agréées est une des gloire
du Tnibunal de commerce de Paris.
Chacun se souvient beaoQ*(le savoir, de M. Ajax Guibcrt., ao-.
tuellœncntlcteèsaiine chef du contentieux
dela.triaison Re'thschM; dcM.Dwrm ont, dont
la ,mémoire étonnante et la facilité de con-
œptioiit semblent avoir été transférées avec la
change, à M. Petit-Jean, le titulaire actuel;
rfc M..Scliayé, le polémiste spirituel et fin, et
de tant d'autres qui ont contribué par leurs
travaux a l 'heureuse et équitable application
du 'Code de commerce.
L'origine du oarps ëas agréés est intéres-
sante connaître.
Les eificiers ministériels attaclos aux ju-
ridictioES civiles., tels -que les huissiers, les
procureurs et les avocats, plusles sotliciteiïrs
officieux, empiétaieiat jadis sur la justice
consulaire. Malgré l'édit qui défendait pré-
cisc'îmcnt de se servir des, formes de la pro-'
cédure et du m inisitère des procureurs et a-
librairie du t'élit Journal.
en croupe, ni plus pi moins que des fermiers
des gabelles, et la foule assez indifférente qui
encombrait les rues, el saluait d'un air moqueur
le aima mieux croire sans
doute qu'il enfourchait uiie rosse épuisée et
n'nyant plus I< courage de gagner î'é<:uric.
d'aspect et vert comme un jeune homme. Il a-
vait iiî're mine sur son roussin à peine ses
cheveux grisonnaient-ils, tandis que sa mousta-
clie était encore noire.– et son visago était aussi
bronze que celui d'un Espagnol ou d'un Napoli-
A la faron dont il sc tenait en selle .et posait
quille de sa longue épée, on reconnaissait sur-
le-champ un militaire, un officicr blanchi sous
le harnais, un de ces vaillants cadc-ls de famille
Frana: comme Passion ou d'Àrl;ignàn.
L-e- laquais, résiiinait ])areillciriCiH un type qui
nV:i aii dépourvu ni xi'oritriîialiié Ili de. mérite.!
éf hlttcde du plus singulittf efi'et. On eut dit un
Jioiimie du Nord cuivré au soleil du Midi.
Son'.Jarpc abdomen s'épanouissait dans la'
sellx· et y réniplissait les arçons^Knfin, une im-
nicnsç rapière longue de quatre pieds Tébon-j
vocats, les négociants préféraient s'adresser
a leurs conseils et défenseurs ordinaires, et
ceux-ci se présentaient devant les juges-con-
suls pour plazder les causes de- leurs clients.
Des agents d'affaires s'intitulèrent même:
procureurs aux consuls. Il fallut recourir à
L'autorité Judiciaire pour faire cesser cette
violation de la loi. Le 8 juillet, 1613, dit '.Il.
Lan, un arrêt du Parlement statua.
Les procureurs, les huissiers et d'autres
individus, se disant praticiens, n'envahis-
saient pas moins la salle d'audience, sous les
prétextes les plus spécieux. Tantôt ils se di-
saient les parents, les voisins, les amis. des
parties assignées, et invoquaient le texte
même de l'édit pour être entendus. Tantôt ils
jetaient le masque, et .prétendaient que les
juges-consuls ne pouvaient, ruoins de. déni
de justice, refuser à un justiciable, abusent ou
malade, d'écouter son procureur ou son avo-
cat.
Cependant, en un traitant, invoquant
l'édit de avait acheté du roi la nomina-
tion a sept charges de procureurs près la ju-
ridiction consulaire de Paris. Il les revendit
à sept individus, qui essayèrent d'exercer
leurs offices devant les juges-consuls. Ils ne
purent y parvenir; alors, pour se faire dé-
charger de l'obligation de payer la somme
de.300 livres chacun, à laquelle ils avaient'
été taxés pour prix des offices, ils assignè-
rent le sieur Scandol, acquéreur du roi, de-
vant la juridiction consulaire. Il fit défaut, et
des sentences furent prononcées contre lui.
Les juges-consuls, pour couper court à ces
débats, se pourvurent auprès du conseil d'E-
tat, et obtinrent, le décembre 1658. un
arrêt qui releva les sept aspirants procureurs
de la taxe prononcée contre eux. et exempta
la juridiction consulaire de l'aris. à toujours,
pour le passé comme pour l'avenir, de t'édit
de création des procureurs.
Une fois le principe reconnu, ajoute M. Lan
les juges-consuls n'eurent plus qu'à lutter
contre les tentatives et les moyens détournes
des mandataires officieux. Ils reconnurent
alors que le seul expédient praticable de
respecter la loi, c'était, tout en donnant à la
défense la latitude nécessaire, mais peu coû-
teuse et dégagée des formes de lit procédure
si compliquée des autres juridictions, d'indi-
quer à la confiance des justiciables, des con-
seils ou défenseurs, qui n'avaient pas, com-
me tes procureurs si redoutés alors, les mê-
mes causes de suspicion.
On admit d'abord d'anciens négociants,
des hommes peu fortunés, mais honnêtes et
rompus aux affaires co.mnierciiyles: Ces dé-
fenseurs étaient capablcs de guider, de con-
seiller lesfusticiables dans des contestations
où le fait l'emportait sur le droit..
D'abord admis au nombre de six. on les
porta plus tard à neuf, et rcllc fut l'origine
des agréés, dont le nom indique nécessaire-
Ce valet se nominail Pandrille Bourdin, et il
était d'origine morvandelle, comme son maître
le commandeur de Montmorin, cadet de famille
et chevalier de Malte.
et le 'valet, après avoir longé la' rue
S;iinl-Ilonoi'é,_ -entrèrent' dans celle des Bons-
JEnfants, et s'arrêtèrent devant la branche de
houx desséchée d'une hôtellerie d'iionn'elc alt-
pare»ce qui portait pour enseigne celte phrase
inctveflleuse « Au.nieilleur crir de Bourgogne,
Isidore l3ourdin, la flcur des hôteliers, loge les
gentilshommes et les manants. »̃
Holà! lié! l'oncle Bourdiii! cria le laquais
du commandeur en mettant pied à terre.
Un homme accourut sur !e seuil de l'jjotcllc-
rie et regarda d'un air étonné et fort indécis
maître Pandrille qui l'avait saluédu litred oncle.
Cet homme était un maigre et long personna-
ge de quarante-cinq, a ciiH|uan!e ans, pâle et
et qui avait une certaine répugtjance voir des
gens 'd'epéc, bien qu'il eût. la 'préienlion oxa-1
gérée de loger et- _d!hé!;erger
L'oijelc'Bounlin était un fieilé poltron qui
tremblait de tous ses membres à la détonation
d'un coup de pistolet, et se fût évanoui tout net
s'il cùt vu deux hommes croiser le 1er.
Qui diable m'oppeiie son oncle? deroan-
da-t-il en se montrant, légèrement ému, sur le
Qui, vous ? je ne vous connais pas.
}>çn rcqar(iez-moi bien, mou ce ce
ment que, pour pouvoir venir défendre te"
parties devant les juges consuls, il leurfailai'.
Vaç/rêmcnt de celte juridiction.
Les agréés sont aujourd'hui au nombre de
quirùe.
Lorsque le palais de la Bourse fut'cohstruiï
par l'architecte Labarre sur les pinns de
Brongniart, décédé en il n'éteii(iesli»é
qu'à la cote et aux transferts des valeurs {.-a-
bliques, par ,la Compagnie de-¡:; -agents de
change, et aux opérations de comm-erec-et de
courtage, par l'intermédiaire des courtierg
de marchandises,
Ce n'est que beaucoup plus tard que, sui-
la demande des négociants eux-mêmes, on
résolut de transférer, du cioîtreSaint-Mciiy
dans la nouvelle. Bourse, le tribunal de com^
merce. L'édifice en construction s'élevait' si
lentement, qu'il avait inspiré ce ccdpl'H i
Berangcr, le poète national
Mais, triste effet du tvphiii.-
̃Au lieu d'ccliso, on cîè-vo ̃ j^
Le temple ou dieu l'iulus,
Qui sera beau. s'il s'achève..
C'est qu'en effet, le vieil hôtel dû présider;»
Baillet, tranformé en salles d'audiona'. t.'of-
irait plus les commodités exigeai.- !•;•" le
.service d'une juridiction qui s'étemlaii cha-
que jour davantage par t'agrandissement de
la masse de ses justiciables, et le déveioppo
ment du commerce et de L'industrie.
L'inauguration n'eut lieu, dit M. Lan.
qu'en
Les localités situées aux étages supérieure
n étaient pas dignes d'un prétoire, qui ren-
fermé souvent. le n'uinii surtout, joui' d'au-;
diencc sommaire, juscru'ù cinq cents per-
sonnes!
En effet, ajoute l'auteur cite, le mouve-
ment commercial de 1a Boi-irse, cïeveuc
si grand et si dominant dans les. deu»
mondes; les progrès de l'industrie, la' créiv-
tion des chemins de feiv lœ grandes com-
pagnies, les sociétés anonymes'el en .conv
màhdit.e, ies grandes institutions \lc< cré-
dit, dont les centres et les sièges principaux,
sont il Paris; ies traites internationaux, le*
expositions universelles, et' notamment les
procès des théâtres, les contre laçons litîérni-
res, les brevets d'inventions, etc.. aHaiiMi'
faire de l'ancienne juridiction des cinq juges-
consuls le tribunal le plus occupé, le plus ta
borienx, le plus chargé de graves1 intérêts
q;ii existe dans le monde entier.
Le nombre des juges devint bientôt inauf-
fisant. Le 17 juillet "184-0 une ordonnance
royale porta Ic.'nombre des président, juges
titulaires et juges suppléants ,à: vin^t-rsept.
(tout récemment un décret les a poi'téf. il.
•trente et un). Ce nombre de IrehU' ('t'un'surfit-
il encore, et le temps de Fuygmentei' est-»>'
-rf i.
Il serait impossible de donner ici Ia.lislè
de ioiîs les notables commerçants promus
parleurs pairs aux honneurs de la inagistrii-
turc
m'est pas une raison pnrea que j'ai
nier el de valcl de chambre de M. le commun-
,deur, pour. que vous ne reconnaissiez pas voli*.
I neveu Bourdin. (c'propre fi!s de vota-
Tu es Pandrille. toi ? exclama PJiùU'ïicr.
qiii vous fait rjionn.eur de. descentiro chez vous
s-
n'avail pas vu'depuis douze' un quiïizé àtis, s\ ̃•:̃
14, voilà
dirait un vrai seigneur.
Penh! mon oncle
Pandrille. nous tic somme?, pas
maître el rnoi: etàu service do ror-vix-de .«.-ii!.e.
on ottrapcjilus de couys uéijt ̃
au coin du btnik Montmartre ̃.
la .librairie *lu Petit JocaSM* T"
MORTE. «Tr.' air. *if.
QUOTIDIEN
:iCHS-û CENTIMES r
i.i:s Avoit)i£nEiit8
partent du i" où du l!i de chaque mois
Mandat ou timbres-poste
NuMinci-S»» 1 l
lIard il 119 'jacMBci Ige.ï
T I R AG E DU P ET I T 0 U RN A L
JMmdl juillet f SO*
LES tSANSUtIQNS DU TRIBUNAL DE COTERCE
Inélégant et spacieux monument destiné à
recevoir la Justice consulaire est occupé
j par le-Gtwseil des prud'hommes.
Et on annonce que le tribunal de -commer-
ce de Paris y tiendra sa séance dikiaugura-
'̃'iion le lendemain du 15..août, fête de l'Esn-
tpereur.
Je offois plutôt que rentrée de la justice
/consulaire dans le nouveau temple qui fai
t est érigé enface«îu!Palais-de-fastice, n'awra
licaqu'à la rentrée des cours let tribunaroc,
'le 2 novembre, |©ur de la messe du Saïkit-
Espt'k.
̃#
!Le tribunal
:Sa véritable ̃organisation date du ckance-
S!er«de l'Hôpital.
Il était digne dutchancelier de l'Hôp&atl de
spécial et indépendan-
te/et le verfaeuxtministre qui arracha :a'Ca-
'rlherinedeMédiciset à Chasrtles IX la liberté
des cultes et l'abolition de 'n'eut
'pas dépeins à obtenir réélit de noxiombre
lequel «établit un juge et quatre consuls,
» élus chaque année par les 'commerçants, et
chargés dépendre la justice gratuitement et
,ne redit de '£563
pQtte «Les.juçes et eonsotls connaîtront de
"•tousprocès-et dfîïerends, qui seront ci-après
mus entre marchands, pour fait demarcfcan-
dise seulement; -leurs veuves et marchandes
publiques, -leureifacteurs. serviteurs ©t Gom-
.mettants, tous marchands, soit que lesdits
différends jsroeèdent d'obligations, cédilles,
"éctpissés, lettres de cha«ge et crédit, cal-
culs ou erreairsf«i iceux. ,compagnies, sœié-
éscu associations déjà faistes, ou qnii se fe-
ont ci-après.
L'article court
therain à toutes longucurs*et ôter 1 occasion
ie lia ir et plaider, voulonsrct ordonnons que
ous les aJoBtirnamènts soient libellés et.gsi'ils
qntie.nr.ent demande certaine, et serons te-
iues les parties comparoir en personne à la
«remière assignation, pour être,' ouïes par
'mtibouche- s'ik -n'ont légitime excuse de
es q
ropi-c, ou. audit cas de nutiadie de lamde
•urSjparcnts, voisins ou amis, ayantr-de.ee
aarge et procuration spéciale, dont H fera
oparair à ladite; assignaticaà, le tout sans au-
m ministère dkmucat ou de procureur.
C'est à un asMJii'n agréé,, M. Jules 'Lan.
'le [emprunte
« Le 77 février itifei-, les jugos-consulsiélus
.JOURNAL
L'E MâlAXT ili j
PKCttiOGl'H
Cv «oir
^ia^taH nloi¥., connue- aujourd'hui,
conv-tituaient ̃ Le^iuirtùr it plus îwpjalciix. Ce
itcritiiJitBwiu*, suais'
vais m'ijv: d'iiu laquais imm mal
monté t tsussî mal n
clinit s'il eiïtpîiô sdusJc'ai.x.
CeiKîiuiiU" !e cavaiier ciaii pfatù! nuntrro'-fiuïj
̃peut-Olro que h'- ropuL'iauice que le roussit! .t.h\
rapide tenait évi-
aemment à la jxsântour da devs énonnes vali-'j.
• jrfflMllî.
Seulement, il était difficile de supposer que j
te "péris en si uiêtre égm'pape portassent de ï'ar-
s'installèrent eux-mêmes au siège, dans la ]
salle du logis. abbatial de l'abbaye de Saint-
Magloire, rue Saint-Denis, pour rendre la.
justice au peuple. Ce bâtiment, appelé la
Place commune par l'édit de avant coûté
livres de contnbutions aux né'go-
Plus tard, ils a-r
clietèrentrancien hôtel du président. Baillet,
situé dans le cloître. de SaintrMédéric ou
Merry. Enfin, le bâtiment de la Bourse, où
s'installèrent, en 1825, les divers services du
tribunal de commerce de la Seine, a été con-
struit avec l'argent des. patentables du dé-
partement.
H est remarquable que presque tous les
usages d'alors sont exactement tes mêmes
qu'en observeencoreaujourd'hui, après trois
ceirits ans,. tant ils sont inhérents à cette in-
stitution du chancelier de l'Hôpital,
M. Lan, qui a compulsé les archives du
tribunal de commerce de Paris, cite une cu-
rieuse particularité que je retrouve perdue
au milieu des notes de sa brochure (1).
'« Les tables consulaires contiennent. un
nom que nous ne pouvons passer sous silen-
ce, parce qu'il se rattache à une de nos plus
grandes gloires nationales. La famille Poque-
lin (celle de notre illustre Molière), a f'ourni
plus d'ian candidot aux fonctions de consul.
En on élit Robert Poquclin; en 1661,
Louis l'oquelin; en nobert Poquclin.
Ils appartenaient tous au corps de la merce-
rie, fea 1668, on choisit également Guy Po-
quelra, du corps de la draperie, et postérieu-
rement, •PierrcPoqùclin, du corps dé la mer-
cerie. '.Quant a« yjère d& MoUere, qui était ta-
les teipissiers nç faisaient pas partie des
corps:; ils formaient seulement une commu-
nauté. Qui sai.t, si le père de Molière eût fait
partie de cette magistrature -bourgeoise,, cela
n'euitipas inspiré à l'esprit observateurdu fils.
quelque sujet d'une peinture de moeurs t
Le corps des agréées est une des gloire
du Tnibunal de commerce de Paris.
Chacun se souvient
tuellœncntlcteèsaiine chef du contentieux
dela.triaison Re'thschM; dcM.Dwrm ont, dont
la ,mémoire étonnante et la facilité de con-
œptioiit semblent avoir été transférées avec la
change, à M. Petit-Jean, le titulaire actuel;
rfc M..Scliayé, le polémiste spirituel et fin, et
de tant d'autres qui ont contribué par leurs
travaux a l 'heureuse et équitable application
du 'Code de commerce.
L'origine du oarps ëas agréés est intéres-
sante connaître.
Les eificiers ministériels attaclos aux ju-
ridictioES civiles., tels -que les huissiers, les
procureurs et les avocats, plusles sotliciteiïrs
officieux, empiétaieiat jadis sur la justice
consulaire. Malgré l'édit qui défendait pré-
cisc'îmcnt de se servir des, formes de la pro-'
cédure et du m inisitère des procureurs et a-
librairie du t'élit Journal.
en croupe, ni plus pi moins que des fermiers
des gabelles, et la foule assez indifférente qui
encombrait les rues, el saluait d'un air moqueur
le aima mieux croire sans
doute qu'il enfourchait uiie rosse épuisée et
n'nyant plus I< courage de gagner î'é<:uric.
d'aspect et vert comme un jeune homme. Il a-
vait iiî're mine sur son roussin à peine ses
cheveux grisonnaient-ils, tandis que sa mousta-
clie était encore noire.– et son visago était aussi
bronze que celui d'un Espagnol ou d'un Napoli-
A la faron dont il sc tenait en selle .et posait
quille de sa longue épée, on reconnaissait sur-
le-champ un militaire, un officicr blanchi sous
le harnais, un de ces vaillants cadc-ls de famille
Frana: comme Passion ou d'Àrl;ignàn.
L-e- laquais, résiiinait ])areillciriCiH un type qui
nV:i aii dépourvu ni xi'oritriîialiié Ili de. mérite.!
éf
Jioiimie du Nord cuivré au soleil du Midi.
Son'.Jarpc abdomen s'épanouissait dans la'
sellx· et y réniplissait les arçons^Knfin, une im-
nicnsç rapière longue de quatre pieds Tébon-j
vocats, les négociants préféraient s'adresser
a leurs conseils et défenseurs ordinaires, et
ceux-ci se présentaient devant les juges-con-
suls pour plazder les causes de- leurs clients.
Des agents d'affaires s'intitulèrent même:
procureurs aux consuls. Il fallut recourir à
L'autorité Judiciaire pour faire cesser cette
violation de la loi. Le 8 juillet, 1613, dit '.Il.
Lan, un arrêt du Parlement statua.
Les procureurs, les huissiers et d'autres
individus, se disant praticiens, n'envahis-
saient pas moins la salle d'audience, sous les
prétextes les plus spécieux. Tantôt ils se di-
saient les parents, les voisins, les amis. des
parties assignées, et invoquaient le texte
même de l'édit pour être entendus. Tantôt ils
jetaient le masque, et .prétendaient que les
juges-consuls ne pouvaient, ruoins de. déni
de justice, refuser à un justiciable, abusent ou
malade, d'écouter son procureur ou son avo-
cat.
Cependant, en un traitant, invoquant
l'édit de avait acheté du roi la nomina-
tion a sept charges de procureurs près la ju-
ridiction consulaire de Paris. Il les revendit
à sept individus, qui essayèrent d'exercer
leurs offices devant les juges-consuls. Ils ne
purent y parvenir; alors, pour se faire dé-
charger de l'obligation de payer la somme
de.300 livres chacun, à laquelle ils avaient'
été taxés pour prix des offices, ils assignè-
rent le sieur Scandol, acquéreur du roi, de-
vant la juridiction consulaire. Il fit défaut, et
des sentences furent prononcées contre lui.
Les juges-consuls, pour couper court à ces
débats, se pourvurent auprès du conseil d'E-
tat, et obtinrent, le décembre 1658. un
arrêt qui releva les sept aspirants procureurs
de la taxe prononcée contre eux. et exempta
la juridiction consulaire de l'aris. à toujours,
pour le passé comme pour l'avenir, de t'édit
de création des procureurs.
Une fois le principe reconnu, ajoute M. Lan
les juges-consuls n'eurent plus qu'à lutter
contre les tentatives et les moyens détournes
des mandataires officieux. Ils reconnurent
alors que le seul expédient praticable de
respecter la loi, c'était, tout en donnant à la
défense la latitude nécessaire, mais peu coû-
teuse et dégagée des formes de lit procédure
si compliquée des autres juridictions, d'indi-
quer à la confiance des justiciables, des con-
seils ou défenseurs, qui n'avaient pas, com-
me tes procureurs si redoutés alors, les mê-
mes causes de suspicion.
On admit d'abord d'anciens négociants,
des hommes peu fortunés, mais honnêtes et
rompus aux affaires co.mnierciiyles: Ces dé-
fenseurs étaient capablcs de guider, de con-
seiller lesfusticiables dans des contestations
où le fait l'emportait sur le droit..
D'abord admis au nombre de six. on les
porta plus tard à neuf, et rcllc fut l'origine
des agréés, dont le nom indique nécessaire-
Ce valet se nominail Pandrille Bourdin, et il
était d'origine morvandelle, comme son maître
le commandeur de Montmorin, cadet de famille
et chevalier de Malte.
et le 'valet, après avoir longé la' rue
S;iinl-Ilonoi'é,_ -entrèrent' dans celle des Bons-
JEnfants, et s'arrêtèrent devant la branche de
houx desséchée d'une hôtellerie d'iionn'elc alt-
pare»ce qui portait pour enseigne celte phrase
inctveflleuse « Au.nieilleur crir de Bourgogne,
Isidore l3ourdin, la flcur des hôteliers, loge les
gentilshommes et les manants. »̃
Holà! lié! l'oncle Bourdiii! cria le laquais
du commandeur en mettant pied à terre.
Un homme accourut sur !e seuil de l'jjotcllc-
rie et regarda d'un air étonné et fort indécis
maître Pandrille qui l'avait saluédu litred oncle.
Cet homme était un maigre et long personna-
ge de quarante-cinq, a ciiH|uan!e ans, pâle et
et qui avait une certaine répugtjance voir des
gens 'd'epéc, bien qu'il eût. la 'préienlion oxa-1
gérée de loger et- _d!hé!;erger
L'oijelc'Bounlin était un fieilé poltron qui
tremblait de tous ses membres à la détonation
d'un coup de pistolet, et se fût évanoui tout net
s'il cùt vu deux hommes croiser le 1er.
Qui diable m'oppeiie son oncle? deroan-
da-t-il en se montrant, légèrement ému, sur le
Qui, vous ? je ne vous connais pas.
}>çn rcqar(iez-moi bien, mou ce ce
ment que, pour pouvoir venir défendre te"
parties devant les juges consuls, il leurfailai'.
Vaç/rêmcnt de celte juridiction.
Les agréés sont aujourd'hui au nombre de
quirùe.
Lorsque le palais de la Bourse fut'cohstruiï
par l'architecte Labarre sur les pinns de
Brongniart, décédé en il n'éteii(iesli»é
qu'à la cote et aux transferts des valeurs {.-a-
bliques, par ,la Compagnie de-¡:; -agents de
change, et aux opérations de comm-erec-et de
courtage, par l'intermédiaire des courtierg
de marchandises,
Ce n'est que beaucoup plus tard que, sui-
la demande des négociants eux-mêmes, on
résolut de transférer, du cioîtreSaint-Mciiy
dans la nouvelle. Bourse, le tribunal de com^
merce. L'édifice en construction s'élevait' si
lentement, qu'il avait inspiré ce ccdpl'H i
Berangcr, le poète national
Mais, triste effet du tvphiii.-
̃Au lieu d'ccliso, on cîè-vo ̃ j^
Le temple ou dieu l'iulus,
Qui sera beau. s'il s'achève..
C'est qu'en effet, le vieil hôtel dû présider;»
Baillet, tranformé en salles d'audiona'. t.'of-
irait plus les commodités exigeai.- !•;•" le
.service d'une juridiction qui s'étemlaii cha-
que jour davantage par t'agrandissement de
la masse de ses justiciables, et le déveioppo
ment du commerce et de L'industrie.
L'inauguration n'eut lieu, dit M. Lan.
qu'en
Les localités situées aux étages supérieure
n étaient pas dignes d'un prétoire, qui ren-
fermé souvent. le n'uinii surtout, joui' d'au-;
diencc sommaire, juscru'ù cinq cents per-
sonnes!
En effet, ajoute l'auteur cite, le mouve-
ment commercial de 1a Boi-irse, cïeveuc
si grand et si dominant dans les. deu»
mondes; les progrès de l'industrie, la' créiv-
tion des chemins de feiv lœ grandes com-
pagnies, les sociétés anonymes'el en .conv
màhdit.e, ies grandes institutions \lc< cré-
dit, dont les centres et les sièges principaux,
sont il Paris; ies traites internationaux, le*
expositions universelles, et' notamment les
procès des théâtres, les contre laçons litîérni-
res, les brevets d'inventions, etc.. aHaiiMi'
faire de l'ancienne juridiction des cinq juges-
consuls le tribunal le plus occupé, le plus ta
borienx, le plus chargé de graves1 intérêts
q;ii existe dans le monde entier.
Le nombre des juges devint bientôt inauf-
fisant. Le 17 juillet "184-0 une ordonnance
royale porta Ic.'nombre des président, juges
titulaires et juges suppléants ,à: vin^t-rsept.
(tout récemment un décret les a poi'téf. il.
•trente et un). Ce nombre de IrehU' ('t'un'surfit-
il encore, et le temps de Fuygmentei' est-»>'
-rf i.
Il serait impossible de donner ici Ia.lislè
de ioiîs les notables commerçants promus
parleurs pairs aux honneurs de la inagistrii-
turc
m'est pas une raison pnrea que j'ai
nier el de valcl de chambre de M. le commun-
,deur, pour. que vous ne reconnaissiez pas voli*.
I neveu Bourdin. (c'propre fi!s de vota-
Tu es Pandrille. toi ? exclama PJiùU'ïicr.
qiii vous fait rjionn.eur de. descentiro chez vous
s-
n'avail pas vu'depuis douze' un quiïizé àtis, s\ ̃•:̃
14, voilà
dirait un vrai seigneur.
Penh! mon oncle
Pandrille. nous tic somme?, pas
maître el rnoi: etàu service do ror-vix-de .«.-ii!.e.
on ottrapcjilus de couys uéijt ̃
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