l'organisation des Facultés de médecine en Al-
lemagne; et, à son retour, il publia un remar-
quable Rapport qui lui valut d'être nommé
chevalier de la Légion d'Honneur ; ses travaux
scientifiques lui valurent également les grades
de chevaliorde la Couronne royale de Prusse, et
d'officier de l'ordre de Saint-Jacques de Por-
tugal. M. Jaccoud a suppléé M. Natalis-Guillot
à ia Charité en 1866, et a rempli les fonctions
d'abord de secrétaire-organisateur, puis de
secrétaire-général au Congrès médical inter-
national, en 1867. On lui doit : Conditions
pathogèniques de l'albuminurie, thèse de doc-
torat ; — L'Iiumorismc ancien comparé à Vhumo-
risme moderne, thèse d'agrégation; — deux vo-
lumes, l'un sur les Paraplégies ell'Alaxic, l'au-
tre de Clinique médicale; —• Actes du congrès
médical international en 1867. M. le docteur
Jaccoud, médecin de l'hôpital Lariboisière,
est le directeur de la rédaction du nouveau
Dictionnaire de médecine et de chirurgie prati-
ques. Il a publié, en 1869-1870, un Traité de
pathologie interne qui, en moins de deux an-
nées, esl arrivé à sa seconde édition.
JACQUEMART (Albert), né à Paris, en 1808. Il
suivit la carrière administrative, entra dans
les douanes, el devint chef de bureau à la di-
rection centrale. En même temps, il se livrait
à. l'étude de la botanique, des arts industriels,
et à des travaux techniques sur lesquels se fixa
bientôt l'attention du public et du gouverne-
ment. On lui doit : Flore des dames, botanique
à l'usage des dames el des jeunes personnes
(1840, nouv. édil. avec 10 grav., 1841); —
Nouveau langage des fleurs (1841, avec 12 pi.
color.) ; — Histoire artistique, industrielle et
commerciale de la porcelaine, eu collaboration
avec M. E. Le Blant (1861-1862, 3 parties
in-4 avec 28 pi.); — Notices sur les marjoliqttcs
de l'ancienne collection Campana (1863, in-4
avec pi.) ; — Merveilles de la céramique, insérées
dans la Bibliothèque des merveilles (1866 et
suiv.). M. Albert Jacquemart a fait partie du
jury dans plusieurs expositions d'arts indus-
triels, et delà Commission du l'histoire du
travail à l'Exposition universelle de 1867. 11 a
élé nommé chevalier de la Légion d'Honneur
le 14 aoûl 1869.
JACQUEMART (Jules-Ferdinand), né à Paris,
lu 3 septembre 1837; filsdu précédent. Son père,
tout en lui inspirant de bonne heure le goût
des beaux-arts, l'engagea pourtant à demander
aux affaires une carrière plus sûre. Mais, en-
traîné par sa vocation, il y renonça, et parut
au Salon de 1864 avec deux peintures à la
gouache : Canards sauvages et Courlis, études
laites en vue des travaux décoratifs auxquels
il se livra dès ce moment, tout en poursuivant
son éducation artistique. L'année suivante,
comme son père publiait l'Histoire artistique,
industrielle et commerciale de la porcelaine, il
entreprit d'en graver les planches à l'eau-forte,
ce qui l'amena à se consacrer tout entier à cet
art expressif et attachant. En dehors do quel-
ques compositions de fleurs, de 5 ou 6 plan-
ches, compositions diverses d'après nature
pour la Société des ac[uafartistes, et d'un cer-
tain nombre de pièces isolées recherchées pâl-
ies amateurs, on retrouve M. Jacquemart aux
Salons suivants, avec les planches du magni-
fique ouvrage publié par M. II. Barbet de Jouy
à la chalcographie du Louvre : Les gemmes et
joyaux de la couronne, clans lequel il met au
jour un côté nouveau de l'eau-forte, le relief,
la coloration et l'expression intime de ces
chefs-d'oeuvre des orfèvres et lapidaires des
siècles passés. Il poursuit en même temps la
publication de 100 planches destinées à
l'Histoire de la bibliophilie, et a gravé, pour les
Annales archéologiques et la Gazette des -Beaux-
j Arts, différentes pièces d'après des trypliques
; bysantins, des bijoux du musée Campana, des
| armures des collections de MM. Thiers, Solti-
| koff, Pourtalès, de Morny, de Nieuwcrkcrke,
Czartoriski, de Montbrison, etc. Les Salons de
1865 et 1866 nous montrent des travaux d'un
autre ordre : le Soldat et la fillette qui rit de
Van (1er Meer de Delft, des portraits de Frans
| Hais et de Rembrandt, des marines de Van
Goyen, des Greuze, des Fragonard, des Rey-
nolds, elc, tirés des galeries de MM. Léopold
Double, Bischoffsheim, Wilson, etc. En 1872,
c'est la suite des eaux-fortes d'après les prin-
cipaux tableaux du musée de New-York, ou-
vrage en cours d'exécution, el un portrait â
l'aquarelle, exécuté â Bruxelles, et qui vaut à
l'auteur d'être élu membre de la Société royale
belge des aquarellistes. M. Jacquemart a fail
partie chaque année, depuis 1868, du jury de
gravure, et, depuis 1872. de la Commission
des expositions internationales. Il a obtenu
des médailles aux Salons de 1864 et 1866, et
celle de 3° classe à l'Exposition universelle de
1867. Membre du jury international et pré-
j sident de la classe, de gravure à l'Exposition
| universelle de Vienne, il a élé nommé cheva-
I lier de François-Joseph à la suite de cette Ex-
position. M. Jacquemart est chevalier de la Lé-
gion d'Honneur depuis 1869.
JACQUEMART (Henri-Alfred), né à Paris, le
24 février 1824. Fils d'un industriel, il ne
suivit que peu de temps la carrière paternelle,
et l'abandonna de bonne heure pour celle des
j arts. Paul Delaroche lui donna quelques con-
! seils. En 1847, il débuta au Salon de Paris avec
J un Héron, groupe en plâtre. Puis il exposa
i successivement : Etude d'un cheval tunisien
(18-49); — Tigre à l'affût; Portrait de femme
(1830);— un grand Lion, bronze (E. U. 1835);
— Lion de ménagerie, bronze (1857); — Molock,
étude do chien courant, en marbre; Statue
équestre du général Bonaparte en 1796, en
plâtre (1S63), en bronze (1864). Depuis cette
époque, M. Jacquemart s'est livré exclusive-
ment à la statuaire monumentale. On lui doit
! notamment : Prisonnier livré aux bêtes (1863) ;
j —Michel Ney le 7 décembre 1813, statue en
j plâtre (1868); — Louis XII, statue équestre,
[ haut-relief en bronze pour l'Hôtcl-de-Ville de
j Compiègne (1869); — Statue équestre de l'cm-
! pereur Napoléon III, commandée par l'empe-
j reur pour être placée au palais du Louvrc(187Û);
j les événements survenus presque aussitôt in-
lerrompirent l'exécution de cet ouvrage à la
fonderie; — Stalue équestre colossale de Méhé-
mel-Ali-Pacha, qui décore la place des Consuls
à Alexandrie d'Egypte (1872); — quatre Lions
colossaux destinés à la décoration du pont
de Kars-el-Nil, au Caire (1873) ; — Stalue de
lemagne; et, à son retour, il publia un remar-
quable Rapport qui lui valut d'être nommé
chevalier de la Légion d'Honneur ; ses travaux
scientifiques lui valurent également les grades
de chevaliorde la Couronne royale de Prusse, et
d'officier de l'ordre de Saint-Jacques de Por-
tugal. M. Jaccoud a suppléé M. Natalis-Guillot
à ia Charité en 1866, et a rempli les fonctions
d'abord de secrétaire-organisateur, puis de
secrétaire-général au Congrès médical inter-
national, en 1867. On lui doit : Conditions
pathogèniques de l'albuminurie, thèse de doc-
torat ; — L'Iiumorismc ancien comparé à Vhumo-
risme moderne, thèse d'agrégation; — deux vo-
lumes, l'un sur les Paraplégies ell'Alaxic, l'au-
tre de Clinique médicale; —• Actes du congrès
médical international en 1867. M. le docteur
Jaccoud, médecin de l'hôpital Lariboisière,
est le directeur de la rédaction du nouveau
Dictionnaire de médecine et de chirurgie prati-
ques. Il a publié, en 1869-1870, un Traité de
pathologie interne qui, en moins de deux an-
nées, esl arrivé à sa seconde édition.
JACQUEMART (Albert), né à Paris, en 1808. Il
suivit la carrière administrative, entra dans
les douanes, el devint chef de bureau à la di-
rection centrale. En même temps, il se livrait
à. l'étude de la botanique, des arts industriels,
et à des travaux techniques sur lesquels se fixa
bientôt l'attention du public et du gouverne-
ment. On lui doit : Flore des dames, botanique
à l'usage des dames el des jeunes personnes
(1840, nouv. édil. avec 10 grav., 1841); —
Nouveau langage des fleurs (1841, avec 12 pi.
color.) ; — Histoire artistique, industrielle et
commerciale de la porcelaine, eu collaboration
avec M. E. Le Blant (1861-1862, 3 parties
in-4 avec 28 pi.); — Notices sur les marjoliqttcs
de l'ancienne collection Campana (1863, in-4
avec pi.) ; — Merveilles de la céramique, insérées
dans la Bibliothèque des merveilles (1866 et
suiv.). M. Albert Jacquemart a fait partie du
jury dans plusieurs expositions d'arts indus-
triels, et delà Commission du l'histoire du
travail à l'Exposition universelle de 1867. 11 a
élé nommé chevalier de la Légion d'Honneur
le 14 aoûl 1869.
JACQUEMART (Jules-Ferdinand), né à Paris,
lu 3 septembre 1837; filsdu précédent. Son père,
tout en lui inspirant de bonne heure le goût
des beaux-arts, l'engagea pourtant à demander
aux affaires une carrière plus sûre. Mais, en-
traîné par sa vocation, il y renonça, et parut
au Salon de 1864 avec deux peintures à la
gouache : Canards sauvages et Courlis, études
laites en vue des travaux décoratifs auxquels
il se livra dès ce moment, tout en poursuivant
son éducation artistique. L'année suivante,
comme son père publiait l'Histoire artistique,
industrielle et commerciale de la porcelaine, il
entreprit d'en graver les planches à l'eau-forte,
ce qui l'amena à se consacrer tout entier à cet
art expressif et attachant. En dehors do quel-
ques compositions de fleurs, de 5 ou 6 plan-
ches, compositions diverses d'après nature
pour la Société des ac[uafartistes, et d'un cer-
tain nombre de pièces isolées recherchées pâl-
ies amateurs, on retrouve M. Jacquemart aux
Salons suivants, avec les planches du magni-
fique ouvrage publié par M. II. Barbet de Jouy
à la chalcographie du Louvre : Les gemmes et
joyaux de la couronne, clans lequel il met au
jour un côté nouveau de l'eau-forte, le relief,
la coloration et l'expression intime de ces
chefs-d'oeuvre des orfèvres et lapidaires des
siècles passés. Il poursuit en même temps la
publication de 100 planches destinées à
l'Histoire de la bibliophilie, et a gravé, pour les
Annales archéologiques et la Gazette des -Beaux-
j Arts, différentes pièces d'après des trypliques
; bysantins, des bijoux du musée Campana, des
| armures des collections de MM. Thiers, Solti-
| koff, Pourtalès, de Morny, de Nieuwcrkcrke,
Czartoriski, de Montbrison, etc. Les Salons de
1865 et 1866 nous montrent des travaux d'un
autre ordre : le Soldat et la fillette qui rit de
Van (1er Meer de Delft, des portraits de Frans
| Hais et de Rembrandt, des marines de Van
Goyen, des Greuze, des Fragonard, des Rey-
nolds, elc, tirés des galeries de MM. Léopold
Double, Bischoffsheim, Wilson, etc. En 1872,
c'est la suite des eaux-fortes d'après les prin-
cipaux tableaux du musée de New-York, ou-
vrage en cours d'exécution, el un portrait â
l'aquarelle, exécuté â Bruxelles, et qui vaut à
l'auteur d'être élu membre de la Société royale
belge des aquarellistes. M. Jacquemart a fail
partie chaque année, depuis 1868, du jury de
gravure, et, depuis 1872. de la Commission
des expositions internationales. Il a obtenu
des médailles aux Salons de 1864 et 1866, et
celle de 3° classe à l'Exposition universelle de
1867. Membre du jury international et pré-
j sident de la classe, de gravure à l'Exposition
| universelle de Vienne, il a élé nommé cheva-
I lier de François-Joseph à la suite de cette Ex-
position. M. Jacquemart est chevalier de la Lé-
gion d'Honneur depuis 1869.
JACQUEMART (Henri-Alfred), né à Paris, le
24 février 1824. Fils d'un industriel, il ne
suivit que peu de temps la carrière paternelle,
et l'abandonna de bonne heure pour celle des
j arts. Paul Delaroche lui donna quelques con-
! seils. En 1847, il débuta au Salon de Paris avec
J un Héron, groupe en plâtre. Puis il exposa
i successivement : Etude d'un cheval tunisien
(18-49); — Tigre à l'affût; Portrait de femme
(1830);— un grand Lion, bronze (E. U. 1835);
— Lion de ménagerie, bronze (1857); — Molock,
étude do chien courant, en marbre; Statue
équestre du général Bonaparte en 1796, en
plâtre (1S63), en bronze (1864). Depuis cette
époque, M. Jacquemart s'est livré exclusive-
ment à la statuaire monumentale. On lui doit
! notamment : Prisonnier livré aux bêtes (1863) ;
j —Michel Ney le 7 décembre 1813, statue en
j plâtre (1868); — Louis XII, statue équestre,
[ haut-relief en bronze pour l'Hôtcl-de-Ville de
j Compiègne (1869); — Statue équestre de l'cm-
! pereur Napoléon III, commandée par l'empe-
j reur pour être placée au palais du Louvrc(187Û);
j les événements survenus presque aussitôt in-
lerrompirent l'exécution de cet ouvrage à la
fonderie; — Stalue équestre colossale de Méhé-
mel-Ali-Pacha, qui décore la place des Consuls
à Alexandrie d'Egypte (1872); — quatre Lions
colossaux destinés à la décoration du pont
de Kars-el-Nil, au Caire (1873) ; — Stalue de
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