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accordés aux associations ouvrières en 1848,
membre du Conseil de surveillance de l'admi-
nistration générale de l'assistance publique en
1849, il a siégé au Corps législatif, comme dé-
puté de la 0° circonscription de la Seine, de-
puis 1832 jusqu'en 1863, époque où il a été
remplacé par M. Guéroult, après une lutte élec-
torale des plus ardentes. 11 a longtemps été
membre do fa Commission municipale de Paris
et du Conseil général du département de la
Seine, cl a fait partie du jury de l'Exposition
universelle en 1833.M. Fouché-Lepellelier,chc-
valicrde la Légion d'Honneur depuis lel5 avril
1851, est aussi commandeur de lro ciasse de
l'ordre du Christ de Portugal.
F0UC1IER (Paul-Henri), né à Paris, le 21 avril
1810. Il est le frère cadet du magistrat de ce
nom, conseiller à la Cour de cassation, auquel
on doit de remarquables ouvrages de juris-
prudence, et qui est mort en 1866. Après avoir
travaillé quelque temps dans les bureaux du
ministère de la Guerre, il quitta la carrière
administrative pour se consacrer à la littérature,
avec laquelle il s'élail familiarisé chez M. Vic-
tor Hugo, son beau-frère. Dès ses débuis, il
s'annonça comme l'un de nos écrivains dra-
matiques les plus distingués ; et le nombre des
oeuvres qu'il a produites au théâtre csl consi-
dérable. En 1848, il commença à s'occuper de
politique et entreprit, dans l'Indépendance
belge, un Courrier de Paris dont le succès ne
s'est pas démenti jusqu'à présent (1873), et où
sont traitées d'une main exercée toutes les
questions à l'ordre du jour. La plupart de ses
oeuvres dramatiques ont élé écrites en colla-
boration avec des auteurs très-connus, tels
que MM. de Lavergne, Dennery, Pierre Aubry
(Goubaux), Alboizc, Félix Arvers, Régnier,
Borri, Jaime, Jarry, Herbin, Mazilier, Bou-
chardy, A. Bourgeois, Duport, Berlhct, Des-
noyers, Delaporte, etc. Voici les principales :
Caravage (1834); —Jeanne de Naples (1837) ; —
Don Sébastien de Portugal, tragédie (1839)-; —
Les chevaux du Carrousel (1839) ; — Le pacte de
famine (1839); — Bianca Contadini (1840); —
La guerre de l'indépendance en Amérique (1840) ;
— La Voisin (1842) ; — Les deux perles (1844) ;
— L'.s étouffeurs de Londres (1847); — L'héri-
tier du Czar (1849); — Notre-Dame de Paris
(1850); — Mademoiselle Aïssé (1854); — La
bonne aventura (1854) ; — LaJoconde (1855) ; —
Les rôdeurs du Pont-Neuf ( 1858) ; — L'amiral
de l'escadre Bleue (1858);—L'institutrice (1861) ;
— Delphine Gerbet (1862) ; — Le carnaval de
Naples (1864); — La bande Noire (1866), etc.
On lui doit aussi des oeuvres lyriques et des
ballets-pantomimes : Le vaisseau Fantôme, mu-
sique de M. Dieslch (1842) ; — Bichard en Pa-
lestine, musique d'Adam (1844) ; — Paquita,
musique de M. Deldevez (1846); — L'opéra au
czmp, musique de M. Varney (1834); — L'é-
toile de Messine, musique de M. le comte Ga-
briclli (1861), etc. On dislingue, parmi ses
nouvelles et ses romans-feuillelons : Le guetteur
du Cordouan (1854, 3 vol.), el la Vie déplaisir
(1860), qui ont élé publiés en librairie ainsi
que : Entre cour eljardinellesCoulissesdu passé,
ouvrages parus tout récemment et qui sont un
choix de feuilletons de théâtre publiés dans la
France et dans l'Opinion nationale^ où il fait
encore aujourd'hui la Revue dramatique et lyri-
que du lundi. En dernier lieu, il a donné Les
sièges héro'iques. M. Paul Foucher a fourni des
articles à beaucoup de journaux et revues-. Il
est chevalier de la Légion d'Honneur depuis
le 29 avril 1847.
FOUCHER DE CARE1L (Louis-Alexandre, comté),
né à Paris, le 1er mars 1826; fils du général
comte Foucher de Careil, mort en 1833. Après
de brillantes études, de longs et nombreux
voyages et des missions scientifiques, il s'est
voué à la littérature, à la philosophie cl à la
politique. Ses recherches en Allemagne lui
ayant fait découvrir des documents inédits
et précieux, il a entrepris en 1834 la publica-
tion d'une édition complète des OEuvres de
Lcibnitz, qui ne comprendra pas moins de
douze volumes, dont sept ont déjà paru (1867);
un mémoire couronné par l'Institut en forme la
préface. Au nombre des manuscrits originaux
de Leibnitz, qu'il a livrés à l'impression, on
cite : Réfutation de Spinoza (1854) ; — Lettres
et opuscules inédits (1854 el 1857) ; — Lettres de
Lcibnitz, Rossuet,Pcllisson, etc. (1859). M. Fou-
cher de Careil a soutenu avec talent, contre le
prince Albert de Broglie, une polémique sur
le Syslema theologicum de Leibnitz. On lui doit
des études intéressantes sur Dante et Goethe;
— des mémoires sur le Projet d'expédition en
Egypte présenté par Leibnitz à Louis XIV,et sur
Leibnitz, Descartes et Spinoza;— deux volumes
A!OEuvres inédites de Descartes ; — Leibnitz, la
.philosophie juive et la cabale (1861) ; — Descartes
et la princesse Palatine (1862) ; — Hegel et Scho-
penhauer (I8S2), etc. M. Foucher de Careil a
été candidat indépendant aux élections géné-
rales de 1863 pour le Corps législatif. Membre
du Conseil général du Calvados, de 1853 à
1870, il s'est occupé avec ardeur, à ce litre, des
questions économiques, politiques el sociales.
Il a publié un recueil AeDiscours sur la décen-
tralisation, la dépopulation des campagnes, la
représentation de l'agriculture, et une brochure
politique intitulée : Le Luxembowg à la Bel-
gique. Pendant la guerre de 1870-1871, il a été
directeur-général des ambulances des légions
mobilisées de Bretagne. Nommé préfet des
Côles-du-Nord le 23 mars 1871, il est passé, le
8 mai 1872, à la préfeclure de Seine-et-Marne.
M. Foucher de Careil, chevalier de la Légion
d'Honneur depuisle 11 aoûtl859, a été promu
officier le 7 septembre 1871, pour services
rendus pendant la guerre. Il est aussi cheva-
lier de l'Etoile polaire de Suède et des Saints-
Maurice et Lazare d'Italie.
F0ULC0N-LAB0RIE (François-Alfred), né à
Rouffignac (Dordogne), le "6 mai 1825. Reçu
bachelier es lettres le 24 août 1842, il com-
mença ses études médicales à l'Ecole secon-
daire de Bordeaux, où il fui interne des hôpi-
taux dans les salles du professeur Ginlrac, el
se fit inscrire à la Faculté de Montpellier en
1846. Après cinq ans d'externat à l'hôpital
Saint-Eloi, il prit le grade de docteur en mé-
decine, le 11 juillet 1851, avec la thèse sui-
vante : Essai sur le tétanos, el se fit recevoir
bachelier es sciences physiques le 6 novem-
bre 1858. Il avait été délégué de la Faculté
de Montpellier pour combattre l'épidémie
accordés aux associations ouvrières en 1848,
membre du Conseil de surveillance de l'admi-
nistration générale de l'assistance publique en
1849, il a siégé au Corps législatif, comme dé-
puté de la 0° circonscription de la Seine, de-
puis 1832 jusqu'en 1863, époque où il a été
remplacé par M. Guéroult, après une lutte élec-
torale des plus ardentes. 11 a longtemps été
membre do fa Commission municipale de Paris
et du Conseil général du département de la
Seine, cl a fait partie du jury de l'Exposition
universelle en 1833.M. Fouché-Lepellelier,chc-
valicrde la Légion d'Honneur depuis lel5 avril
1851, est aussi commandeur de lro ciasse de
l'ordre du Christ de Portugal.
F0UC1IER (Paul-Henri), né à Paris, le 21 avril
1810. Il est le frère cadet du magistrat de ce
nom, conseiller à la Cour de cassation, auquel
on doit de remarquables ouvrages de juris-
prudence, et qui est mort en 1866. Après avoir
travaillé quelque temps dans les bureaux du
ministère de la Guerre, il quitta la carrière
administrative pour se consacrer à la littérature,
avec laquelle il s'élail familiarisé chez M. Vic-
tor Hugo, son beau-frère. Dès ses débuis, il
s'annonça comme l'un de nos écrivains dra-
matiques les plus distingués ; et le nombre des
oeuvres qu'il a produites au théâtre csl consi-
dérable. En 1848, il commença à s'occuper de
politique et entreprit, dans l'Indépendance
belge, un Courrier de Paris dont le succès ne
s'est pas démenti jusqu'à présent (1873), et où
sont traitées d'une main exercée toutes les
questions à l'ordre du jour. La plupart de ses
oeuvres dramatiques ont élé écrites en colla-
boration avec des auteurs très-connus, tels
que MM. de Lavergne, Dennery, Pierre Aubry
(Goubaux), Alboizc, Félix Arvers, Régnier,
Borri, Jaime, Jarry, Herbin, Mazilier, Bou-
chardy, A. Bourgeois, Duport, Berlhct, Des-
noyers, Delaporte, etc. Voici les principales :
Caravage (1834); —Jeanne de Naples (1837) ; —
Don Sébastien de Portugal, tragédie (1839)-; —
Les chevaux du Carrousel (1839) ; — Le pacte de
famine (1839); — Bianca Contadini (1840); —
La guerre de l'indépendance en Amérique (1840) ;
— La Voisin (1842) ; — Les deux perles (1844) ;
— L'.s étouffeurs de Londres (1847); — L'héri-
tier du Czar (1849); — Notre-Dame de Paris
(1850); — Mademoiselle Aïssé (1854); — La
bonne aventura (1854) ; — LaJoconde (1855) ; —
Les rôdeurs du Pont-Neuf ( 1858) ; — L'amiral
de l'escadre Bleue (1858);—L'institutrice (1861) ;
— Delphine Gerbet (1862) ; — Le carnaval de
Naples (1864); — La bande Noire (1866), etc.
On lui doit aussi des oeuvres lyriques et des
ballets-pantomimes : Le vaisseau Fantôme, mu-
sique de M. Dieslch (1842) ; — Bichard en Pa-
lestine, musique d'Adam (1844) ; — Paquita,
musique de M. Deldevez (1846); — L'opéra au
czmp, musique de M. Varney (1834); — L'é-
toile de Messine, musique de M. le comte Ga-
briclli (1861), etc. On dislingue, parmi ses
nouvelles et ses romans-feuillelons : Le guetteur
du Cordouan (1854, 3 vol.), el la Vie déplaisir
(1860), qui ont élé publiés en librairie ainsi
que : Entre cour eljardinellesCoulissesdu passé,
ouvrages parus tout récemment et qui sont un
choix de feuilletons de théâtre publiés dans la
France et dans l'Opinion nationale^ où il fait
encore aujourd'hui la Revue dramatique et lyri-
que du lundi. En dernier lieu, il a donné Les
sièges héro'iques. M. Paul Foucher a fourni des
articles à beaucoup de journaux et revues-. Il
est chevalier de la Légion d'Honneur depuis
le 29 avril 1847.
FOUCHER DE CARE1L (Louis-Alexandre, comté),
né à Paris, le 1er mars 1826; fils du général
comte Foucher de Careil, mort en 1833. Après
de brillantes études, de longs et nombreux
voyages et des missions scientifiques, il s'est
voué à la littérature, à la philosophie cl à la
politique. Ses recherches en Allemagne lui
ayant fait découvrir des documents inédits
et précieux, il a entrepris en 1834 la publica-
tion d'une édition complète des OEuvres de
Lcibnitz, qui ne comprendra pas moins de
douze volumes, dont sept ont déjà paru (1867);
un mémoire couronné par l'Institut en forme la
préface. Au nombre des manuscrits originaux
de Leibnitz, qu'il a livrés à l'impression, on
cite : Réfutation de Spinoza (1854) ; — Lettres
et opuscules inédits (1854 el 1857) ; — Lettres de
Lcibnitz, Rossuet,Pcllisson, etc. (1859). M. Fou-
cher de Careil a soutenu avec talent, contre le
prince Albert de Broglie, une polémique sur
le Syslema theologicum de Leibnitz. On lui doit
des études intéressantes sur Dante et Goethe;
— des mémoires sur le Projet d'expédition en
Egypte présenté par Leibnitz à Louis XIV,et sur
Leibnitz, Descartes et Spinoza;— deux volumes
A!OEuvres inédites de Descartes ; — Leibnitz, la
.philosophie juive et la cabale (1861) ; — Descartes
et la princesse Palatine (1862) ; — Hegel et Scho-
penhauer (I8S2), etc. M. Foucher de Careil a
été candidat indépendant aux élections géné-
rales de 1863 pour le Corps législatif. Membre
du Conseil général du Calvados, de 1853 à
1870, il s'est occupé avec ardeur, à ce litre, des
questions économiques, politiques el sociales.
Il a publié un recueil AeDiscours sur la décen-
tralisation, la dépopulation des campagnes, la
représentation de l'agriculture, et une brochure
politique intitulée : Le Luxembowg à la Bel-
gique. Pendant la guerre de 1870-1871, il a été
directeur-général des ambulances des légions
mobilisées de Bretagne. Nommé préfet des
Côles-du-Nord le 23 mars 1871, il est passé, le
8 mai 1872, à la préfeclure de Seine-et-Marne.
M. Foucher de Careil, chevalier de la Légion
d'Honneur depuisle 11 aoûtl859, a été promu
officier le 7 septembre 1871, pour services
rendus pendant la guerre. Il est aussi cheva-
lier de l'Etoile polaire de Suède et des Saints-
Maurice et Lazare d'Italie.
F0ULC0N-LAB0RIE (François-Alfred), né à
Rouffignac (Dordogne), le "6 mai 1825. Reçu
bachelier es lettres le 24 août 1842, il com-
mença ses études médicales à l'Ecole secon-
daire de Bordeaux, où il fui interne des hôpi-
taux dans les salles du professeur Ginlrac, el
se fit inscrire à la Faculté de Montpellier en
1846. Après cinq ans d'externat à l'hôpital
Saint-Eloi, il prit le grade de docteur en mé-
decine, le 11 juillet 1851, avec la thèse sui-
vante : Essai sur le tétanos, el se fit recevoir
bachelier es sciences physiques le 6 novem-
bre 1858. Il avait été délégué de la Faculté
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