Source : Institut Pasteur (Paris). Bibliothèque du CeRIS, 2010-57381
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
T. XLVI JANVIER 19.-U N° 1
ANNALES
DE
L'INSTITUT PASTEUR
SUR L'IDENTITE DU PHENOMENE DE TWORT ET DU PHÉNOMÈNE DE D'HÉRELLE [1]
I>;ir ANI.KK GRATIA.
En décembre 15)20., j'étudiais à l'Institut Kockefeller, à New- York, les variations microbiennes d'une culture de colibacille que l'action sélective du bactériophage me permettait de dis- séquer. Mon collègue OlitsUy, voyant l'intérêt que je portais aux variations microbiennes, me signala un mémoire sur les variations du méningocoque paru, croyait-il. dans The Lancet en 15)15, et qu'il attribuait à Ilort ou à Twort, il ne savait plus exactement. Je cherchai vainement l'article en question dans le Lance t de 191K; mais, par contre, je trouvai un travail de Twort intitulé : An investigation on The Nature of Ultramicros- eopic Yiruses [2].
J'eus l'heureuse idée de le lire quand même, et bien m'en a pris, car, à la lecture de ce très remarquable mémoire, j'eus aussitôt l'intuition que la transformation vitreuse transmissible des cultures sur gélose de microcoques isolés de la pulpe vaccinale, que l'auteur y décrivait, était un phénomène de baetériophagie. A cette époque, en 1920, on ne connaissait de bactériophages
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