Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 26 janvier 1918 26 janvier 1918
Description : 1918/01/26 (A41,N2). 1918/01/26 (A41,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5824313c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
14
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
20 Jiinvier 101S
3e section (ports maritimes). .:
Président.-: M. CBAJIAY DE FRAKGIIÏMCKT, inspecteur C
général des Ponts et Chaussées. ci
Secrétaire : M. LAHATJSSÔIR, ingénieur en chef des q
Ponts et Chaussées.. n
4e section (chemins de fer).
Président : M. MEUNIER, inspecteur général des c
Ponts et Chaussées. a
Secrétaires : MM. ALEXANDRE, ingénieur en chef des r
Ponts et Chaussées (voies ferrées d'intérêt général): d
CLAÎSE, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées
(voies ferrées d'intérêt local). r.
COMITÉ CONSULTATIF 3(
Par décret en date du 29 décembre 1917, rendu sur
le rapport du ministre des Travaux publics et des \
Transports, M. LE CHERBOKKIER, conseiller à la Cour de
cassation, a été nommé membre du .Comité consultatif 1
des chemins de fer jusqu'au 31 décembre 1918, en rem- l
placement de M. Baume, nommé membre du Comité
de l'exploitation technique des chemins de fer.
COMITÉ TECHNIQUE
Par arrêté du 29 décembre 1917, ont été nommés
membres du Comité de l'exploitation technique d;»s
chemins de fer jusqu'à la fin des hostilités ;
M. le colonel MAURIER, directeur des transports mili-
taires de l'intérieur.
M. le lieutenant-colonel BOCQUET, directeur des trans-
ports militaires aux années.
M. MOUTIER, ingénieur chef des services techniques
de la Compagnie du Nord.
M. BAUME, inspecteur général des Ponts et Chaussées
en retraite.
Par arrêté du 30 décembre 1917. sont prorogés,
jusqu'à la cessation des hostilités, les pouvoirs des
membres du Comité de l'exploitation technique des
chemins de fer actuellement, en fonctions.
LES INDUSTRIES DE LA POMME
Le problème de l'utilisation rationnelle et, complète
des fruits à cidre a pris une importance considérable
dans notre pays, notamment, depuis les hostilités à
cause de l'arrêt de nos exportations sur l'Allemagne cl
des nécessités toujours plus grandes de l'alimentation
nationale,
De nombreux progrès ont. d'ailleurs été réalisés, dans
cette voie, surtout dans nos régions de l'Ouest; l'indus-
• trie cidrière industrielle déjà importante de ces régions
y prend, une extension de plus eh plus considérable êh
perfectionnant ces procédés; d'autres industries nées
d'hier, se développent avec une rapidité remarquable,
telles la. confilurerie (marmelades, compotes, gelées,
sirops, etc.), la sêcherie, etc.
L'action de propagande de la Compagnie d'Orléans
s'exerce depuis quelques années avec succès pour le
développement de ces industries ; en vue de provo-
quer de nouvelles initiatives cette Compagnie vient de
réunir un groupe d'agriculteurs et d'industriels inté-
ressés des différentes régions de son réseau pour la
visite en Normandie et en Bretagne d'importants éta-
blissements traitant la pomme à cidre.
Cette mission a visité successivement les cidreries et
distilleries Safïrey frères et Cie; Bourné fils, àLisieirx;
Jeanne, à Cherbourg; Vallet, à Messac ; Tézé et Sur-
coût, à Brest; Marcesche et Cie, à Lorient; la cotifitu-
, reriè H. Lorin, à Messac; les fabriques de conserves,
marmelades et sécheriesde pommes R. Béziers, à Pont-
l'Abbé; Delory et Cie, à Lorient.
Partout le plus bienveillant accueil lui a été réservé.
Chacun des participants a pu se rendre exactement
compte du travail de ces industries conduites méthodi-
quement, certaines très scientifiquement avec les der-
niers progrès'modernes.
Une conférence préalable, très applaudie, de M. War-
collier, directeur de la Station Pomologique de Caen,
avait préparé chacun à mieux comprendre les progrès
réalisés dans ces établissements et avait ouvert a tous
des horizons nouveaux.
En remerciant vivement le représentant de la Com-
pagnie d'Orléans de cette nouvelle et si utile initiative,
les membres de la mission ont promis de tirer profit
des enseignements recueillis au cours de ce voyage, qui
avait été préparé et facilité par les administrations dès
chemins de fer de l'Orléans et de l'Etat.
imm relèvement îles lailîs voyageurs
ET MARCHANDISES
des Chemins de fer d'Autriche et de Hongrie( 1)
Depuis quelques mois les transports par voie
ferrée en Autriche et en Hongrie ont. été l'objet de
surcharges successives importantes motivées par la
situation critique des réseaux résultant du renchéris-
sement, général de la main-d'oeuvre et des produits.
En ce qui concerne l'Autriche, on commença, au
mois de janvier 1917, à supprimer les cartes d'abonne-
ment d'une durée supérieure à un mois et les tarifs
réduits. Puis, au mois de février, on établit un impôt
de 20 % s'irle transport des bagages et on porta de
12 à 20 % l'impôt sur les billets.
Pour les marchandises, dès le mois de décembre 1916,
les frais de stationnement des wagons avaient été
augmentés de 200 %. Au mois de février 1917, un relè-
vement de 30 % fut opéré sur un grand nombre do
marchandises. Cerelèvement était également applicable
aux transports militaires.
En Hongrie, les mêmes impôts qu'en Autriche et à
la même date furent, établis sur les bagages et les
billets. A la même date qu'en Autriche également les
transports de marchandises, y compris les transports
militaires, furent grevés d'une surtaxe de 30 %.
Ces relèvements ne suffirent pas a rétablir l'équilibre
linancier des réseaux et dejiouvelles augmentation des
tarifs furent mises à l'étude. Nous avons fourni, dans
nos notes antérieures, .des renseignements sur ces
éludes qui viennent d'aboutir au relèvement des tarifs-
voyageurs et marchandises en Hongrie et en Autriche.
En Hongrie, le Conseil des communications national,
réuni le 26 octobre dernier, avait reconnu à l'unanimité
la nécessité du relèvement, des tarifs-voyageurs et l'entrée
en vigueur des majorations dans le plus bref délai pos-
sible, si bien que l'administration des chemins, de, fer
hongrois annonçait l'application, à dater du 15 novem-
bre, dès surtaxes suivantes : pour les trains ordinaires
en lre classe 120 %, en 2e classe90 %, en 3« classe 70%,
et pour les trains express, 120, 100 et 90 % respecti-
vement. ... ......--.:
Peu de temps après aboutissait également le reiève-
ment des tarifs-voyageurs en Autriche. Voici en quels
termes ce relèvement était annoncé au public.
(1) D'après YOester-ungar Eisenbahttblàtt, novembre-décem-
bre 1917.
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
20 Jiinvier 101S
3e section (ports maritimes). .:
Président.-: M. CBAJIAY DE FRAKGIIÏMCKT, inspecteur C
général des Ponts et Chaussées. ci
Secrétaire : M. LAHATJSSÔIR, ingénieur en chef des q
Ponts et Chaussées.. n
4e section (chemins de fer).
Président : M. MEUNIER, inspecteur général des c
Ponts et Chaussées. a
Secrétaires : MM. ALEXANDRE, ingénieur en chef des r
Ponts et Chaussées (voies ferrées d'intérêt général): d
CLAÎSE, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées
(voies ferrées d'intérêt local). r.
COMITÉ CONSULTATIF 3(
Par décret en date du 29 décembre 1917, rendu sur
le rapport du ministre des Travaux publics et des \
Transports, M. LE CHERBOKKIER, conseiller à la Cour de
cassation, a été nommé membre du .Comité consultatif 1
des chemins de fer jusqu'au 31 décembre 1918, en rem- l
placement de M. Baume, nommé membre du Comité
de l'exploitation technique des chemins de fer.
COMITÉ TECHNIQUE
Par arrêté du 29 décembre 1917, ont été nommés
membres du Comité de l'exploitation technique d;»s
chemins de fer jusqu'à la fin des hostilités ;
M. le colonel MAURIER, directeur des transports mili-
taires de l'intérieur.
M. le lieutenant-colonel BOCQUET, directeur des trans-
ports militaires aux années.
M. MOUTIER, ingénieur chef des services techniques
de la Compagnie du Nord.
M. BAUME, inspecteur général des Ponts et Chaussées
en retraite.
Par arrêté du 30 décembre 1917. sont prorogés,
jusqu'à la cessation des hostilités, les pouvoirs des
membres du Comité de l'exploitation technique des
chemins de fer actuellement, en fonctions.
LES INDUSTRIES DE LA POMME
Le problème de l'utilisation rationnelle et, complète
des fruits à cidre a pris une importance considérable
dans notre pays, notamment, depuis les hostilités à
cause de l'arrêt de nos exportations sur l'Allemagne cl
des nécessités toujours plus grandes de l'alimentation
nationale,
De nombreux progrès ont. d'ailleurs été réalisés, dans
cette voie, surtout dans nos régions de l'Ouest; l'indus-
• trie cidrière industrielle déjà importante de ces régions
y prend, une extension de plus eh plus considérable êh
perfectionnant ces procédés; d'autres industries nées
d'hier, se développent avec une rapidité remarquable,
telles la. confilurerie (marmelades, compotes, gelées,
sirops, etc.), la sêcherie, etc.
L'action de propagande de la Compagnie d'Orléans
s'exerce depuis quelques années avec succès pour le
développement de ces industries ; en vue de provo-
quer de nouvelles initiatives cette Compagnie vient de
réunir un groupe d'agriculteurs et d'industriels inté-
ressés des différentes régions de son réseau pour la
visite en Normandie et en Bretagne d'importants éta-
blissements traitant la pomme à cidre.
Cette mission a visité successivement les cidreries et
distilleries Safïrey frères et Cie; Bourné fils, àLisieirx;
Jeanne, à Cherbourg; Vallet, à Messac ; Tézé et Sur-
coût, à Brest; Marcesche et Cie, à Lorient; la cotifitu-
, reriè H. Lorin, à Messac; les fabriques de conserves,
marmelades et sécheriesde pommes R. Béziers, à Pont-
l'Abbé; Delory et Cie, à Lorient.
Partout le plus bienveillant accueil lui a été réservé.
Chacun des participants a pu se rendre exactement
compte du travail de ces industries conduites méthodi-
quement, certaines très scientifiquement avec les der-
niers progrès'modernes.
Une conférence préalable, très applaudie, de M. War-
collier, directeur de la Station Pomologique de Caen,
avait préparé chacun à mieux comprendre les progrès
réalisés dans ces établissements et avait ouvert a tous
des horizons nouveaux.
En remerciant vivement le représentant de la Com-
pagnie d'Orléans de cette nouvelle et si utile initiative,
les membres de la mission ont promis de tirer profit
des enseignements recueillis au cours de ce voyage, qui
avait été préparé et facilité par les administrations dès
chemins de fer de l'Orléans et de l'Etat.
imm relèvement îles lailîs voyageurs
ET MARCHANDISES
des Chemins de fer d'Autriche et de Hongrie( 1)
Depuis quelques mois les transports par voie
ferrée en Autriche et en Hongrie ont. été l'objet de
surcharges successives importantes motivées par la
situation critique des réseaux résultant du renchéris-
sement, général de la main-d'oeuvre et des produits.
En ce qui concerne l'Autriche, on commença, au
mois de janvier 1917, à supprimer les cartes d'abonne-
ment d'une durée supérieure à un mois et les tarifs
réduits. Puis, au mois de février, on établit un impôt
de 20 % s'irle transport des bagages et on porta de
12 à 20 % l'impôt sur les billets.
Pour les marchandises, dès le mois de décembre 1916,
les frais de stationnement des wagons avaient été
augmentés de 200 %. Au mois de février 1917, un relè-
vement de 30 % fut opéré sur un grand nombre do
marchandises. Cerelèvement était également applicable
aux transports militaires.
En Hongrie, les mêmes impôts qu'en Autriche et à
la même date furent, établis sur les bagages et les
billets. A la même date qu'en Autriche également les
transports de marchandises, y compris les transports
militaires, furent grevés d'une surtaxe de 30 %.
Ces relèvements ne suffirent pas a rétablir l'équilibre
linancier des réseaux et dejiouvelles augmentation des
tarifs furent mises à l'étude. Nous avons fourni, dans
nos notes antérieures, .des renseignements sur ces
éludes qui viennent d'aboutir au relèvement des tarifs-
voyageurs et marchandises en Hongrie et en Autriche.
En Hongrie, le Conseil des communications national,
réuni le 26 octobre dernier, avait reconnu à l'unanimité
la nécessité du relèvement, des tarifs-voyageurs et l'entrée
en vigueur des majorations dans le plus bref délai pos-
sible, si bien que l'administration des chemins, de, fer
hongrois annonçait l'application, à dater du 15 novem-
bre, dès surtaxes suivantes : pour les trains ordinaires
en lre classe 120 %, en 2e classe90 %, en 3« classe 70%,
et pour les trains express, 120, 100 et 90 % respecti-
vement. ... ......--.:
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ment des tarifs-voyageurs en Autriche. Voici en quels
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