Journal général des théâtres : spécialement consacré à l'art dramatique et à la littérature / M. Ricord aîné, éditeur

1816

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Presse et revues

16 pages

Titre : Journal général des théâtres : spécialement consacré à l'art dramatique et à la littérature / M. Ricord aîné, éditeur

Éditeur : au bureau du journal (Paris)

Date d'édition : 1816-01-21

Contributeur : Ricord, Alexandre (1770-1829). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32801384z

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 21 janvier 1816 21 janvier 1816

Description : 1816/01/21 (A1,N2). 1816/01/21 (A1,N2).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5821839d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YF-9648-9649

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/03/2010

( 28 )

Les élèves changeraient d'école si les professeurs le
croyaient utile, et après avoir fini leur engagement, qui
serait au moins de trois années, ils pourraient être admis
à la succursale de Paris , ou bien s'engager dans d'autres
troupes, soit dans les départemens, soit dans l'étranger.
La Comédie-Française désignerait, six mois à l'avance,
le sujet qu'elle jugerait assez instruit pour être admis
aux débuts sur son théâtre. Ce délai de six mois serait
nécessaire pour ne pas déranger subitement le répertoire
des élèves; mais les professeurs qui auraient la direction
de leur troupe ne pourraient , sous aucun prétexte , se
refuser à la demande des comédiens français.

Un second théâtre où l'on jouerait la comédie , est in-
dispensable à Paris, pour que le Théâtre Français ne
souffre jamais de l'absence des premiers emplois. Com-
bien l'on a déjà vainement cherché , dans l'espérance de
remplacer Grandménil et Caumont, Dugazon et Da-
zincourt !

Cette difficulté ne prouve-t-elle pas la nécessité de
former des acteurs , et de les former particulièrement à
Paris? Qui a préservé la Comédie Française de sa chute
entière ? C'est l'émulation que se donnèrent deux théâ-
tres rivaux pendant les premières années de la révo-
lution.

Il y aurait un commissaire du gouvernement à chacun
des quatre théâtres, à qui les demandes seraient adres-
sées , et qui les transmettrait aux professeurs, qui exé-
cuteraient ses ordres pour tout ce qui ne serait pas
de police locale.

Le commissaire du gouvernement nommerait les em-
ployés aux recettes et autres, traiterait avec les fournis-
seurs , serait enfin chargé de toutes les dépenses, vece-

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