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- PREMIERE PERIODE Antérieure au XIIIe siècle.
- DEUXIEME PERIODE Du XIIIe siècle à 1480.
- TROISIEME PERIODE 1480-1630.
- QUATRIEME PERIODE 1630-1789.
- LA BOURGOGNE ROYALE. - POUVOIR ABSOLU.
- LA PHARMACIE PARMI LES PROFESSIONS MEDICALES. - PROFESSION LIBERALE.
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- .......... Page(s) .......... 385
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- CINQUIEME PERIODE 1782-1803.
- LA BOURGOGNE PENDANT LA REVOLUTION. LA PHARMACIE, PROFESSION SCIENTIFIQUE (PERIODE PREPARATOIRE).
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LES CORPORATIONS D'APOTHICAIRES AU XVI- SIÈCLE 115
terrestre (principe inerte) 1 », substance du sel qui, pour lui,
n'est ce pas sel pur, mais matière le contenant ». Ajoutons
« que tant plus la chose est proche de la pureté, et que d'elle
l'impur en estosté, moins » le malade « en reçoit de fascherie,
et si (ainsi) en est plustost soulagé ». A part l'eau, le feu, il
remarque que le vin, son esprit (alcool) sont, par. leur ce subti-
lité, beaucoup plus propres à extraire la faculté des médi-
caments 2 ».
Ceci n'est plus de l'art, et c'est déjà de la science, une
science de chimie appliquée alors uniquement aux opérations
physiques faites sur les végétaux et les animaux; les transfor-
mations chimiques des minéraux étaient encore, à cette
époque, du ressort de l'Alchimie. De celle-ci, Dariot veut
cependant nous vulgariser les secrets, lorsqu'il dit : « Les
minéraux et les remèdes composez d'iceux sont beaucoup
plus puissans que les végétaux ny animaux 3 ».
Terminons par une des appréciations du docteur Dariot
sur les apothicaires : ce L'avaricieux apothicaire... » escomp-
tant la plus grande activité de ces nouveaux remèdes,
« tirera plus de profit, et aura plus de joye, qu'il n'auroit de
veoir le malade soudainement guery avec si peu de remèdes,
et profit pour luy ». Dariot ajoute : Je « n'entends pas (ni ne
voudrais) parler de tous les apoticaires, car je sçay qu'il y en
a, et en cognois beaucoup qui sont gens de bien, vertueux et
qui sont curieux d'apprendre, ne cherchans que la guerison
et santé des malades et le bien de leur prochain. Mais
aussi y en a il de tels que ceux desquels je parle, desquels leur
bource est leur prochain' 1 ».
BRICE BAUDERON
(1539-1623)
« Brice Bauderon (Planche V) fut un médecin des plus
distingués 5. Il naquit en 1539, à Paray-le-Monial, en Charol-
(1) DARIOT, Premier discours, p. 88.
(2) Ibid., p. 98 et 100; '
(3) Ibid., p. 15.
(4) Ibid., p. 76, ■
(5) D' JANDET, Recherches pour servir d l'histoire des sciences naturelles en Bourgo-
gne. Mâcom 1892, p. 71 et suivantes.
terrestre (principe inerte) 1 », substance du sel qui, pour lui,
n'est ce pas sel pur, mais matière le contenant ». Ajoutons
« que tant plus la chose est proche de la pureté, et que d'elle
l'impur en estosté, moins » le malade « en reçoit de fascherie,
et si (ainsi) en est plustost soulagé ». A part l'eau, le feu, il
remarque que le vin, son esprit (alcool) sont, par. leur ce subti-
lité, beaucoup plus propres à extraire la faculté des médi-
caments 2 ».
Ceci n'est plus de l'art, et c'est déjà de la science, une
science de chimie appliquée alors uniquement aux opérations
physiques faites sur les végétaux et les animaux; les transfor-
mations chimiques des minéraux étaient encore, à cette
époque, du ressort de l'Alchimie. De celle-ci, Dariot veut
cependant nous vulgariser les secrets, lorsqu'il dit : « Les
minéraux et les remèdes composez d'iceux sont beaucoup
plus puissans que les végétaux ny animaux 3 ».
Terminons par une des appréciations du docteur Dariot
sur les apothicaires : ce L'avaricieux apothicaire... » escomp-
tant la plus grande activité de ces nouveaux remèdes,
« tirera plus de profit, et aura plus de joye, qu'il n'auroit de
veoir le malade soudainement guery avec si peu de remèdes,
et profit pour luy ». Dariot ajoute : Je « n'entends pas (ni ne
voudrais) parler de tous les apoticaires, car je sçay qu'il y en
a, et en cognois beaucoup qui sont gens de bien, vertueux et
qui sont curieux d'apprendre, ne cherchans que la guerison
et santé des malades et le bien de leur prochain. Mais
aussi y en a il de tels que ceux desquels je parle, desquels leur
bource est leur prochain' 1 ».
BRICE BAUDERON
(1539-1623)
« Brice Bauderon (Planche V) fut un médecin des plus
distingués 5. Il naquit en 1539, à Paray-le-Monial, en Charol-
(1) DARIOT, Premier discours, p. 88.
(2) Ibid., p. 98 et 100; '
(3) Ibid., p. 15.
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