Titre : Procès-verbaux / Commission municipale du Vieux Paris
Auteur : Paris. Commission du Vieux Paris. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie municipale (Paris)
Date d'édition : 1918-06-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34437664t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12289 Nombre total de vues : 12289
Description : 29 juin 1918 29 juin 1918
Description : 1918/06/29 (N11). 1918/06/29 (N11).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001 Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5819504c
Source : Ville de Paris / Bibliothèque historique, BHVP, 2009-22757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
- Aller à la page de la table des matières129
- TABLE DES MATIERES
- PIECES JUSTIFICATIVES
17 —
gneur de Ménilmontant, président de la
5r Chambre des enquêtes du Parlement, par
testament du 8 décembre 1703, a légué 8,000
livres à la condition d'être enterré dans la
chapelle de Sainte-Thérèse, ce qui fut réalisé
le 24 janvier 1706.
Par contrat du 16 septembre 1704, les demoi-
selles Marie-Gougier et Catherine Roussel, ont
donné 125 livres de rentes, plus 30 livres de
rentes, pour fondation de messes, et à charge
d'être enterrées dans l'église. Là demoiselle
Gougier décéda lé 6 juin 1703, et la demoiselle
Roussel, le 14 avril 1733.
En vertu d'une donation du 6 juillet 1705,
dame Catherine Fournier, femme du sieur
Pierre Goriot, maître fondeur à Paris, mère
du frère Jean de Dieu de l'Ascension,'convers,
a donné 600 livrés au couvent à charge de
fondation de messes, et à condition d'enterrer
son corps dans l'église, ladite dame décédée le
28 février 1712.
Par contrat du 18 novembre 1706, M'a Pierre-
Josse de Sevry, et dame Marguerite de Vesins,
son épouse, ont donné la somme de 7,269 livres
à charge de fondation de messes, et d'inhumer
leurs corps dans le caveau qui est sous la
chaire du prédicateur; ce qui a été fait pour
lui, le 31 décembre 1706, et pour elle, le 11 dé-
cembre 1715.
En vertu d'un acte du 16 février 1707,
dame Marthe Duguè, veuve de M* 6 Augustin
Vivien, avocat au Parlement, mère du R. P.
Nicolas de Saint-Augustin, petit-neveu de
M. Nicolas Vivien, fondateur du Monastère, a
donné 123 livres 18 sols 6 deniers, à la charge
d'inhumer son corps dans l'église, proche
celui du dit sieur Vivien, son mari, la dite
dame décédée le 2 juillet 1710 au couvent des
Hospitalières du faubourg Saint-Marceau, où
elle fut enterrée le 3 juillet suivant.
Par testament du 25 mars 1707, demoiselle
Marie Bridard a donné la somme de 1,200
livres pour fondation de messes, et à la con-
dition d'être inhumée dans l'église, ce qui fut
fait le 29 mai 1710.
Nicolas Dupuis, valet de chambre de M. de
Paris, conseiller du Roi et maître des comptes,
par un acte du mois de décembre 1707, a
donné 5,000 livres pour fondation de messes,
à charge d'être inhumé dans l'église, ce qui a
a été fait le 10 décembre de !a présente année.
L'épitaphe de Nicolas Dupuis est la seule
inscription funéraire ancienne existant encore
aujourd'hui dans l'église. Elle est fixée à la
porte de la crypte correspondant à l'abside, et
a été reproduite par M. de Guilhermy et par
M. Emile Raunié (1).
Le 20 octobre 1712, demoiselle Oleau, exé-
cutrice testamentaire de demoiselle Thierry,
a donné 20 livres pour la fondation d'une
messe pour le repos de l'âme de feue demoi-
selle Testu, à condition de célébrer la dite
messe dans la chapelle de Saint Louis, où
la dite demoiselle Testu est inhumée (2).
Assurément, le nécrologe que nous venons
de constituer à l'aide d'un document d'archi-
ves n'est pas complet puisqu'il n'embrasse
qu'une période d'une centaine d'années envi-
ron, de 1610 à 1710, et que les Carmes exis-
tèrent jusqu'à la Révolution. Quoi qu'il en
soit, cependant, nous avons pensé que sa
publication ne devait pas être négligée, étant
une contribution importante à l'histoire de ce
couvent, et en raison des noms des personnes
qui fréquentèrent la maison et désirèrent y
dormir leur dernier sommeil.
Que sont devenues toutes ces sépultures,
qui, avec celles fondées pendant le cours du
xviue siècle, et dont nous n'avons pas fait état
faute de documents, devaient s'élever à un
nombre fort important?
Nous voulons penser qu'elles furent respec-
tées à l'occasion des divers travaux que subit
depuis, la chapelle, et lors du remaniement
de la crypte, aménagée pour recevoir l'ossuaire
destiné aux restes des prêtres massacrés pen-^
dant la Révolutibn.
Elles constituent, en effet, avec ces derniers
ossements, la partie la plus émouvante du
grand souvenir historique qu'est l'antique
monastère, et plaident éloquemment pour la
conservation indéfinie du monument.
(1) Les Inscriptions de la France, par M. de
Guilhermy, tome I", page 431. L'ëpitaphier du
Vieux Paris, par M. Emile Raunié, tome II,
page 249.
(2) Archives nationales. S. 3732.
gneur de Ménilmontant, président de la
5r Chambre des enquêtes du Parlement, par
testament du 8 décembre 1703, a légué 8,000
livres à la condition d'être enterré dans la
chapelle de Sainte-Thérèse, ce qui fut réalisé
le 24 janvier 1706.
Par contrat du 16 septembre 1704, les demoi-
selles Marie-Gougier et Catherine Roussel, ont
donné 125 livres de rentes, plus 30 livres de
rentes, pour fondation de messes, et à charge
d'être enterrées dans l'église. Là demoiselle
Gougier décéda lé 6 juin 1703, et la demoiselle
Roussel, le 14 avril 1733.
En vertu d'une donation du 6 juillet 1705,
dame Catherine Fournier, femme du sieur
Pierre Goriot, maître fondeur à Paris, mère
du frère Jean de Dieu de l'Ascension,'convers,
a donné 600 livrés au couvent à charge de
fondation de messes, et à condition d'enterrer
son corps dans l'église, ladite dame décédée le
28 février 1712.
Par contrat du 18 novembre 1706, M'a Pierre-
Josse de Sevry, et dame Marguerite de Vesins,
son épouse, ont donné la somme de 7,269 livres
à charge de fondation de messes, et d'inhumer
leurs corps dans le caveau qui est sous la
chaire du prédicateur; ce qui a été fait pour
lui, le 31 décembre 1706, et pour elle, le 11 dé-
cembre 1715.
En vertu d'un acte du 16 février 1707,
dame Marthe Duguè, veuve de M* 6 Augustin
Vivien, avocat au Parlement, mère du R. P.
Nicolas de Saint-Augustin, petit-neveu de
M. Nicolas Vivien, fondateur du Monastère, a
donné 123 livres 18 sols 6 deniers, à la charge
d'inhumer son corps dans l'église, proche
celui du dit sieur Vivien, son mari, la dite
dame décédée le 2 juillet 1710 au couvent des
Hospitalières du faubourg Saint-Marceau, où
elle fut enterrée le 3 juillet suivant.
Par testament du 25 mars 1707, demoiselle
Marie Bridard a donné la somme de 1,200
livres pour fondation de messes, et à la con-
dition d'être inhumée dans l'église, ce qui fut
fait le 29 mai 1710.
Nicolas Dupuis, valet de chambre de M. de
Paris, conseiller du Roi et maître des comptes,
par un acte du mois de décembre 1707, a
donné 5,000 livres pour fondation de messes,
à charge d'être inhumé dans l'église, ce qui a
a été fait le 10 décembre de !a présente année.
L'épitaphe de Nicolas Dupuis est la seule
inscription funéraire ancienne existant encore
aujourd'hui dans l'église. Elle est fixée à la
porte de la crypte correspondant à l'abside, et
a été reproduite par M. de Guilhermy et par
M. Emile Raunié (1).
Le 20 octobre 1712, demoiselle Oleau, exé-
cutrice testamentaire de demoiselle Thierry,
a donné 20 livres pour la fondation d'une
messe pour le repos de l'âme de feue demoi-
selle Testu, à condition de célébrer la dite
messe dans la chapelle de Saint Louis, où
la dite demoiselle Testu est inhumée (2).
Assurément, le nécrologe que nous venons
de constituer à l'aide d'un document d'archi-
ves n'est pas complet puisqu'il n'embrasse
qu'une période d'une centaine d'années envi-
ron, de 1610 à 1710, et que les Carmes exis-
tèrent jusqu'à la Révolution. Quoi qu'il en
soit, cependant, nous avons pensé que sa
publication ne devait pas être négligée, étant
une contribution importante à l'histoire de ce
couvent, et en raison des noms des personnes
qui fréquentèrent la maison et désirèrent y
dormir leur dernier sommeil.
Que sont devenues toutes ces sépultures,
qui, avec celles fondées pendant le cours du
xviue siècle, et dont nous n'avons pas fait état
faute de documents, devaient s'élever à un
nombre fort important?
Nous voulons penser qu'elles furent respec-
tées à l'occasion des divers travaux que subit
depuis, la chapelle, et lors du remaniement
de la crypte, aménagée pour recevoir l'ossuaire
destiné aux restes des prêtres massacrés pen-^
dant la Révolutibn.
Elles constituent, en effet, avec ces derniers
ossements, la partie la plus émouvante du
grand souvenir historique qu'est l'antique
monastère, et plaident éloquemment pour la
conservation indéfinie du monument.
(1) Les Inscriptions de la France, par M. de
Guilhermy, tome I", page 431. L'ëpitaphier du
Vieux Paris, par M. Emile Raunié, tome II,
page 249.
(2) Archives nationales. S. 3732.
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