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840. — Gerbier. — Nom d'une ancienne famille d'origine pro- ;
testante qu'on rencontre émigrée en Hollande à la fin du
XVI* siècle, puis à La Rochelle au commencement du
XVII*, et dont un rameau, qui vint s'établir à Rennes,
portant e d'azur à 3 gerbes d or ■ (Courcy. I, 443 et pi.
CXXX1X, n* 2). a produit l'un des plus célèbres avocats
de France au XVIII* siècle.
N. GerbUr, avocat k Rennes, en 1676, parait avoir eu deux 81s,
Claude et François qui suivent.
Noble b. Claudt-CharUs G., receveur.entreposeur des tabacs h
Hennebont, subdélégué de l'Intendance, marié en 1731, fit obtenir
vers 1737 kJtan-Marit Q., prêtre du diocèse de Hennés, la collation
de la chapellenie de Saint-Jean-Baptiste h la cathédrale de Vannes
[Arth. du Morb. C, 3716; B, suppL 1587 ; O, 330. 331 ; Arth.
Noble h. François GerbUr dt Votogê était architecte k Rennes et
entrepreneur de travaut publics en 1707 et 1737 (Arth. efl.-et-V.,
G, 389, 319, 3350, 3356,3035 ; Pàris-JaLpbert, Chavagne, p. 30).
U épousa Françoise Le Cas, dont il eut 5 fils, Jtan-BaptUU et
Jean-François G. de V., tous deux avocats, qui suivent, Rtni-
Frantois G. des Forges, né en Toussaint» de Reonés le 38 juin 1703,
qui fut entrepreneur de travaux publics comme son père, et mourut k
Rennes en 1736, laissant un fils Jaegues-Francois-LouU, nék St-
Jean de Rennes en 1732 ; — Jean-Marie G., recteur de Pancé en
1741, y mort en 1773-, — et François, religieux carme sous le nom de
Frirt Porlunat, parrain de son neveu Jacques-PraneoU-LouU en
1733 (PouiiU de Rennes, V, 4031 Pftris-Jaliobert, Pancé, p 19;
noUs Saulnier).
Jean-Beptlete Gerbier de Yologé*, fils du précédent, né en
Toussaints de Rennes, le 13 août 1695. fut reçu avocat k la Cour et
inscrit au tableau en 1733, et Jeaa-Franools, «on frère, en 1731
(TabUau de 1789 ; Arth. dt.-tl-V., C, 318, 319, 766. 3073,1100,
3114, 3187, 3301, 3593, 3639). On a d'eux divers mémoires judi-
ciaires ,en particulier celui-ci que je ne sais auquel des deux attribuer i
1. — Précis du procès d'entre Marguerite Perrault, etc., contre
Pierre Jounet, etc. — S. I. (Rennes*, de Yimp. de Jean Gaisne,
s. d. (1733) in-fol. 14 p. (Bibl. de NanUs, n* 7307).
Ce qui est sûr e'est que Jean-Baptiste épousa Renée-ïlerie-
Magteleine Hamon, dont il eut 7 enfants, nés en Saint-Germain et
Saint-Jean-de-Rennes de 1713 k 1738, dont le célèbre avocat qui suit.
Pierre-Jeaa-BaptUte Gerbier de la Matailler*, fils de
Jean-Baptiste O. de Y., qui précède, né en Ut-Germain de Rennes
le 30 juin 1735 et non le 9 ni le 39, et baptisé le 1* Juillet (neW
Saulnier), fut reçu avocat au Parlement de Paris le 5 juillet 1715, i
vingt ans. 11 resta dans h capitale et s'y II une grande réputation
par ses plaidoiries. La plupart des biographes disent e qu'il n'entra
dans la lice » qu'à vingt-huit ans. Ceci nous conduirait k 1753.
Nous citerons cependant de lui des mémoires dès 1749 et pour des
personnage» d'importance. Il l'attira de vives inimitiés en consen-
tant k plaider devant les Conseils du roi en 1771, lors des réformes
du Chancelier Meureou. Le libefliste Ltoguet l'attaqua vivement, et
Il rut obUfé de se défendre en 1775. Accusé de «ubornatioo de té-
moins, il fut l'objet d'une Instruction criminelle «u Chatelet, mais le
