Presse et revues
28 pages
Titre : Basket-ball : organe officiel de la Fédération française de basket-ball
Auteur : Fédération française de basket-ball. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française de basket-ball (Paris)
Date d'édition : 1953-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34387729f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21659 Nombre total de vues : 21659
Description : 01 juillet 1953 01 juillet 1953
Description : 1953/07/01 (A22,N257)-1953/07/31. 1953/07/01 (A22,N257)-1953/07/31.
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5813631r
Source : Fédération Française de BasketBall/Musée du Basket, 2009-174754
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
IL N'Y A QUE LES MONTAGNES...
A Bône, le coup d'envoi du match
opposant l'Equipe de France B à la
sélection locale, fut donné par Miss
France 1952. On fait bien les cho-
ses à la cité Hippone. Pendant la
partie, Miss France (inutile de di-
re qu'elle était belle) fut, à la tri-
bune officielle, la charmante voisi-
ne de notre Chef de Délégation. Le
hasard rassemble côte à côte deux
connaissances, aussi étonnées l'une
que l'autre.
Miss France était l'invitée d'hon-
neur des Gascons du Constantinois
et présidait leurs fêtes folklori-
ques, ayant elle-même vu le jour
dans la cité d'Henri de Navarre
et de Jeanne d'Albret. Et notre
Chef de Délégation qui est aussi
un vrai Gascon connaît bien la
famille Pouy, nom de la lauréate
des bords de la Garonne.
L'Afrique a de ces mystères...
COQUILLAGES...
Il ne s'agit pas des coquilles de
notre journal, mais des coquilla-
ges,, en l'espèce des moules, dont
d'après notre ami Archimbault, la
réputation est grande à Oran.
Aussi se proposa-t-il un beau ma-
tin de tâter à un petit déjeûner
aux abords du port, composé des-
dites moules savoureuses, de pain
réchale Leclerc, aussi simple que
son nom est grand.
Comme quoi, disions-nous aux
internationaux, il faut toujours
bien se tenir en voyage. Le basket
y a gagné un -point auprès de la
Maréchale.
ASTUCE .
On croit tout connaître des as-
tuces des joueurs ou des dirigeants !
Naïfs que nous sommes.
Un club, dont nous tairons le
nom, possède une salle dont l'en-
trée donne derrière les panneaux
Cette salle n'est pas suffisa-
ment éclairée et les « gens du
coin », toujours bien intentionnés,
ouvrent légèrement la porte quand
un joueur de l'équipe visiteuse ten-
te un coup franc.
Le shoteur heureux d'y voir clair,
se met en position ajuste mais au
même moment la porte est fermée.
Et le tour est joué !
Pas joli mais efficace.
LES HORREURS DU JEU ARRETE
Bien avant les « cris d'alarmes >
poussés par Robert Busnel après
les Championnats d'Europe à Mos-
cou sur l'axiome « gardons la balle
à tout prix » ce mal a été signalé
dans le Limousin.
tendre et de vin blanc, tout comme
à Marseille.
Des moules ? Point dans le port,
point de dégustation dans les bars
et cafés. La gourmandise poussa
notre Lucullus jusqu'à la halle aux
poissons où, effectivement, de bel-
les moules, toutes ruisselantes,
vous faisaient venir l'eau à la bou-
che.
Un kilog ! S.V.P. Et notre ache-
teur tend, magnanime, un billet de
100 francs, les moules déjà dans
ses bras. Hélas, c'était 200 francs
qu'il fallait payer — 3 fois plus
qu'à Paris — et l'étonnement d'Ar-
chimbaud fut à son comble quand
le mareyeur lui expliqua que ces
moules venaient de France, le pajrs
n'étant pas doté de ces mollusques.
Pour des moules salées, elles
étaient salées !
HAUTES FREQUENTATIONS...
Quelle ne fut pas la surprise de
l'Equipe de France B d'apprendre
que la seule personne étrangère à
la délégation, à bord du petit avion
qui relie Casa à Oran, était la Ma-
te premier cas a été enregistré
lors de la demi-finale du champion-
nat d'excellence : Martiale - A.S.P.
T.T. de Limoges. A la mi-temps,
après 20 minutes enfiévrées, la Mar-
tiale menait par 37-33. Alors germa
dans la tète du capitaine du « pa-
tro » l'idée lumineuse du fameux
« gardons la balle ».
Les postiers — l'on ne saura ja-
mais pourquoi — se cantonnaient
dans la zone. Et le public brailla,
puis, furieux, manifesta, et naturel-
lement divisé en deux clans. Et le
match eut lieu sur la touche. Des
pièces de monnaie s'abattirent sur
le court, que les joueurs mirent
tranquillement dans leur poche.
Comme tout a une fin, la Mar-
tiale perdit la balle dans un shot
hasardeux et les postiers en profi-
tèrent pour gagner. Et cette secon-
de période se solda par un score
de 14-5 qui ne donna satisfaction à
personne.
Souhaitons que ce mal nouveau
trouve rapidement son remède.
P. Guillon
A Bône, le coup d'envoi du match
opposant l'Equipe de France B à la
sélection locale, fut donné par Miss
France 1952. On fait bien les cho-
ses à la cité Hippone. Pendant la
partie, Miss France (inutile de di-
re qu'elle était belle) fut, à la tri-
bune officielle, la charmante voisi-
ne de notre Chef de Délégation. Le
hasard rassemble côte à côte deux
connaissances, aussi étonnées l'une
que l'autre.
Miss France était l'invitée d'hon-
neur des Gascons du Constantinois
et présidait leurs fêtes folklori-
ques, ayant elle-même vu le jour
dans la cité d'Henri de Navarre
et de Jeanne d'Albret. Et notre
Chef de Délégation qui est aussi
un vrai Gascon connaît bien la
famille Pouy, nom de la lauréate
des bords de la Garonne.
L'Afrique a de ces mystères...
COQUILLAGES...
Il ne s'agit pas des coquilles de
notre journal, mais des coquilla-
ges,, en l'espèce des moules, dont
d'après notre ami Archimbault, la
réputation est grande à Oran.
Aussi se proposa-t-il un beau ma-
tin de tâter à un petit déjeûner
aux abords du port, composé des-
dites moules savoureuses, de pain
réchale Leclerc, aussi simple que
son nom est grand.
Comme quoi, disions-nous aux
internationaux, il faut toujours
bien se tenir en voyage. Le basket
y a gagné un -point auprès de la
Maréchale.
ASTUCE .
On croit tout connaître des as-
tuces des joueurs ou des dirigeants !
Naïfs que nous sommes.
Un club, dont nous tairons le
nom, possède une salle dont l'en-
trée donne derrière les panneaux
Cette salle n'est pas suffisa-
ment éclairée et les « gens du
coin », toujours bien intentionnés,
ouvrent légèrement la porte quand
un joueur de l'équipe visiteuse ten-
te un coup franc.
Le shoteur heureux d'y voir clair,
se met en position ajuste mais au
même moment la porte est fermée.
Et le tour est joué !
Pas joli mais efficace.
LES HORREURS DU JEU ARRETE
Bien avant les « cris d'alarmes >
poussés par Robert Busnel après
les Championnats d'Europe à Mos-
cou sur l'axiome « gardons la balle
à tout prix » ce mal a été signalé
dans le Limousin.
tendre et de vin blanc, tout comme
à Marseille.
Des moules ? Point dans le port,
point de dégustation dans les bars
et cafés. La gourmandise poussa
notre Lucullus jusqu'à la halle aux
poissons où, effectivement, de bel-
les moules, toutes ruisselantes,
vous faisaient venir l'eau à la bou-
che.
Un kilog ! S.V.P. Et notre ache-
teur tend, magnanime, un billet de
100 francs, les moules déjà dans
ses bras. Hélas, c'était 200 francs
qu'il fallait payer — 3 fois plus
qu'à Paris — et l'étonnement d'Ar-
chimbaud fut à son comble quand
le mareyeur lui expliqua que ces
moules venaient de France, le pajrs
n'étant pas doté de ces mollusques.
Pour des moules salées, elles
étaient salées !
HAUTES FREQUENTATIONS...
Quelle ne fut pas la surprise de
l'Equipe de France B d'apprendre
que la seule personne étrangère à
la délégation, à bord du petit avion
qui relie Casa à Oran, était la Ma-
te premier cas a été enregistré
lors de la demi-finale du champion-
nat d'excellence : Martiale - A.S.P.
T.T. de Limoges. A la mi-temps,
après 20 minutes enfiévrées, la Mar-
tiale menait par 37-33. Alors germa
dans la tète du capitaine du « pa-
tro » l'idée lumineuse du fameux
« gardons la balle ».
Les postiers — l'on ne saura ja-
mais pourquoi — se cantonnaient
dans la zone. Et le public brailla,
puis, furieux, manifesta, et naturel-
lement divisé en deux clans. Et le
match eut lieu sur la touche. Des
pièces de monnaie s'abattirent sur
le court, que les joueurs mirent
tranquillement dans leur poche.
Comme tout a une fin, la Mar-
tiale perdit la balle dans un shot
hasardeux et les postiers en profi-
tèrent pour gagner. Et cette secon-
de période se solda par un score
de 14-5 qui ne donna satisfaction à
personne.
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P. Guillon
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