Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1927-12-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 09 décembre 1927 09 décembre 1927
Description : 1927/12/09 (A89,N49)-1927/12/15. 1927/12/09 (A89,N49)-1927/12/15.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57947566
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE • MÉNESTREL
habitués du Conservatoire ; en bis, il est revenu donner un
charmant Rondo de Mozart, qui fit un parfait contraste
avec le concerto précédent. Ce fut ensuite au tour de l'or-
chestre et de son chef Gaubert d'être acclamés, après la
Péri, de Paul Dukas. Entre temps, Mme Wolska, reçut sa
part d'applaudissements pour la cantate, de Mozart encore :
Bella fiamma, et la séance se termina brillamment par l'ou-
verture du Vaisseau fantôme. J.-G. PROD'HOMME.
Concerts-Colonne
Samedi a et dimanche 3 décembre. — Nous eûmes cette
fois deux premières auditions : les seules, je crois, qui
fussent inscrites aux programmes des divers et nombreux
concerts symphoniques de cette semaine; encore étaient-
elles toutes deux de mince ampleur, quoique d'importance
différente.
Devant les Ruines de M. Louis Dumas est une oeuvre, de
jeunesse. M. Dumas l'écrivit alors qu'il était à la Villa
Médicis, c'est-à-dire il y a un peu plus d'une vingtaine
d'années. On dirait presque un devoir d'élève de la classe
de composition : développements classiques, prévus, d'un
motif dominant pris, repris, répété avec quelques sages
modifications rythmiques, à peine esquissées d'ailleurs
comme si M. Dumas avait craint de se faire donner sur
les doigts, par un magister sévère, quelque Beckmesser
marqueur des Maîtres-Chanteurs. Cette répétition abusive
du même thème, bien que la pièce soit courte, donne
impression de longueur et de monotonie. Je n'ai pas
besoin d'ajouter à cela que l'harmonie de M. Dumas est des
plus correctes ; il ne se permet aucune fantaisie, mouvements
et résolutions sont attendus et la coda affirme tout comme
dans les Symphonies de Beethoven une tonalité persis-
tante. L'orchestre sonne bien, plein, étoffé, mais sans
la moindre recherche ou originalité.
Des deux mélodies que M. Samazeuilh nous faisai
entendre le dimanche, je préfère nettement la seconde '■
Chant d'Espagne. Non que la première, Dans la brume
argentée ne soit réussie, mais le Sommeil de Canope et
Naïades au clair de lune nous avaient déjà montré la limpi-
dité d'orchestration, l'habileté polyphonique de M. Sama-
zeuilh et sa facilité à créer une ambiance douce et quasi
nostalgique. Il y a plus et mieux dans le Chant d'Espagne :
une certaine rudesse sauvage plus humaine : la passion
y trouve des accents douloureux et ironiques, qui n'étaient
sans doute point tous dans la cantilène du xvne siècle dont
M. Samazeuilh s'est inspiré : l'orchestre, par son commen-
taire toujours approprié, jamais banal, donne plus de
vigueur encore à l'expression : MUc Bunlett en fut l'inter-
prète sincère et émue.
Le samedi, nous avions entendu à nouveau le premier
tableau de l'Or du Rhin, cette fois très au point. Mlles Cam-
predon, Ferrer et Lapeyrette, M. Murano- chantèrent sans
hésitation et défaillance ce splendide prologue de la tétra-
logie.
Dimanche, Wagner était encore à l'honneur avec le duo
(que vient interrompre la voix lointaine de Brahgaine) de
Tristan et Yseult. MUe Bunlett y fit valoir, surtout dans les
notes élevées, sa voix très pure et très étendue, M. Franz
fut un admirable Tristan, d'une sobre passion, et MUe Vhita
lança de sa voix magnifique les appels de Brangaine.
Mais ici encore une réserve qui ne touche en rien à l'inter-
prétation elle-même très remarquablement dirigée par
M. Pierné. Les voix perdent à être dominées par l'orchestre
à découvert. Ce duo où il y a des douceurs extrêmes
réclame la fosse d'orchestre de Bayreuth ou de Munich.
Wagner n'avait pas voulu ces éclats de timbre (j'ai encore
dans l'oreille certaines notes de clarinette) qu'on ne peut
éviter dans une salle de concert.
Le même jour, M. Reynal a joué de manière parfaite le
Poème de Chausson et ici j'emploie ce mot parfait avec tout
son sens: une technique excellente, un joli son et par des-
sus tout, une interprétation sobre, pénétrante, variée. Le
Poème, ainsi présenté, c'est-à-dire non déformé, reste
une des plus jolies oeuvres de Chausson.
Pierre DE LAPOMMERAYE.
Concerts-Lamouretix
Samedi 3 Décembre. — Le Guide des Concerts du 25 no-
vembre m'avait procuré une joie inexprimable, mais qui se
heurta tout d'abord à une résistante incrédulité : il annon-
çait, en tête du programme des Concerts Lamoureux du
samedi 3 décembre... l'ouverture dePréciosa! Précisément
je rappelais récemment que Weber avait composé plus de
trois ouvertures. — Je me promis bien d'aller entendre
celle-ci et de féliciter M. Paray de sa surprenante audace.
Hélas! le programme, d'accord avec l'affiche, indiquait
l'ouverture d'Obéron! Et maintenant, que dois-je faire!
Attaquer en justice, ou le Guide qui m'occasionna une
fausse joie et un réel désappointement? — ou l'Association
des Concerts Lamoureux qui, prise sans doute de frayeur,
devant une oeuvre inconnue, changea brusquement son
archet d'épaule ? Attendez-vous, en tout cas, chers lecteurs,
à un procès retentissant!
Un intéressant chanteur russe — (avez-vous remarqué la
présence, de loin en loin, de quelques noms slaves sur les
programmes de nos concerts?) — un vibrant M.Mozjou-
kine, articula intelligemment divers morceaux de Rimsky-
Korsakow, de Borodine et de Moussorgsky. Du dernier fut
bissée la Chanson de la Puce, et cet agile aphaniptère dut
en conséquence faire un second saut, ce qui dut le flatter
extrêmement. C'est, au surplus, un insecte assez vaniteux.
Et comment ne le serait-il pas, quand Madame de Sévigné
compare l'essor du soleil remontant au « saut d'une
puce »?
J'allais oublier la Symphonie en fa, de Beethoven qui fut
supérieurement exécutée, ce qui est d'autant plus louable
qu'il s'agissait là d'une lecture à première vue!
René BRANCOUR.
Dimanche 4 décembre. — Que dire d'un programme où
figurent la Symphonie inachevée, Shéhérazade, Childrens
Corner et l'Apprenti sorcier, sinon que M. Paul Paray qui
connaît par coeur tous ces ouvrages les a bien conduits.
Une simple mention suffit semble-t-il à titre d'information
car il a été parlé longuement et à plusieurs reprises de cha-
cun.
Concerts-Pasdeïoup
Samedi 3 décembre. — Très belle exécution de la Pre-
mière Symphonie, de Brahms, une des moins indigestes,
parce qu'assez beethovenienne d'allure, (l'andante est fort
expressif) et le finale expose un thème qui n'est pas sans
analogie avec le final de la Neuvième.
Mme Raissa Azroff, chanta la mélancolique Chanson
Géorgienne, de RachmaninofF d'une voix agréable, et le
Hopak, de Moussorgsky d'une voix insuffisante et qui, mal-
gré une gracieuse mimique, ne passait pas la rampe. —
L'aérien Scherzo du Songe d'une nuit d'été, de Mendelssohn,
fut parfaitement exécuté en ce qui concerne les bois (et
spécialement M. Crunelle). Les premiers violons eurent
quelques flottements. — Je suis fort embarrassé pour vous
parler de l'exécution du Concerto en ut mineur pour piano
et orchestre de Beethoven, par MUe Ilona Kabos. Cette
artiste remplace par une pantomime excessive les doigts
qui lui manquent. Ses mains levées en l'air en aile de
pigeon, tout le buste frémissant, les yeux passionnément
fixés sur le chef d'orchestre, elle semble dire : « Vous allez
voir comme c'est joli ce que je vais faire !... Et lorsqu'elle
joue, il sort un trait bousculé où d'ailleurs elle accroche.—
Elle prit un mouvement d'une lenteur incroyable dans le
largo, et, bien que M. Wolff au tutti suivant lui eût donné
la véritable allure, n'hésita pas à reprendre ce mouvement
à la fin.
Quelques amis complaisants lui dédièrent des applaudis-
sements. Le reste se contenta de sourire et de se taire.
Le concert fut suivi d'une merveilleuse interprétation de
— 5n -
habitués du Conservatoire ; en bis, il est revenu donner un
charmant Rondo de Mozart, qui fit un parfait contraste
avec le concerto précédent. Ce fut ensuite au tour de l'or-
chestre et de son chef Gaubert d'être acclamés, après la
Péri, de Paul Dukas. Entre temps, Mme Wolska, reçut sa
part d'applaudissements pour la cantate, de Mozart encore :
Bella fiamma, et la séance se termina brillamment par l'ou-
verture du Vaisseau fantôme. J.-G. PROD'HOMME.
Concerts-Colonne
Samedi a et dimanche 3 décembre. — Nous eûmes cette
fois deux premières auditions : les seules, je crois, qui
fussent inscrites aux programmes des divers et nombreux
concerts symphoniques de cette semaine; encore étaient-
elles toutes deux de mince ampleur, quoique d'importance
différente.
Devant les Ruines de M. Louis Dumas est une oeuvre, de
jeunesse. M. Dumas l'écrivit alors qu'il était à la Villa
Médicis, c'est-à-dire il y a un peu plus d'une vingtaine
d'années. On dirait presque un devoir d'élève de la classe
de composition : développements classiques, prévus, d'un
motif dominant pris, repris, répété avec quelques sages
modifications rythmiques, à peine esquissées d'ailleurs
comme si M. Dumas avait craint de se faire donner sur
les doigts, par un magister sévère, quelque Beckmesser
marqueur des Maîtres-Chanteurs. Cette répétition abusive
du même thème, bien que la pièce soit courte, donne
impression de longueur et de monotonie. Je n'ai pas
besoin d'ajouter à cela que l'harmonie de M. Dumas est des
plus correctes ; il ne se permet aucune fantaisie, mouvements
et résolutions sont attendus et la coda affirme tout comme
dans les Symphonies de Beethoven une tonalité persis-
tante. L'orchestre sonne bien, plein, étoffé, mais sans
la moindre recherche ou originalité.
Des deux mélodies que M. Samazeuilh nous faisai
entendre le dimanche, je préfère nettement la seconde '■
Chant d'Espagne. Non que la première, Dans la brume
argentée ne soit réussie, mais le Sommeil de Canope et
Naïades au clair de lune nous avaient déjà montré la limpi-
dité d'orchestration, l'habileté polyphonique de M. Sama-
zeuilh et sa facilité à créer une ambiance douce et quasi
nostalgique. Il y a plus et mieux dans le Chant d'Espagne :
une certaine rudesse sauvage plus humaine : la passion
y trouve des accents douloureux et ironiques, qui n'étaient
sans doute point tous dans la cantilène du xvne siècle dont
M. Samazeuilh s'est inspiré : l'orchestre, par son commen-
taire toujours approprié, jamais banal, donne plus de
vigueur encore à l'expression : MUc Bunlett en fut l'inter-
prète sincère et émue.
Le samedi, nous avions entendu à nouveau le premier
tableau de l'Or du Rhin, cette fois très au point. Mlles Cam-
predon, Ferrer et Lapeyrette, M. Murano- chantèrent sans
hésitation et défaillance ce splendide prologue de la tétra-
logie.
Dimanche, Wagner était encore à l'honneur avec le duo
(que vient interrompre la voix lointaine de Brahgaine) de
Tristan et Yseult. MUe Bunlett y fit valoir, surtout dans les
notes élevées, sa voix très pure et très étendue, M. Franz
fut un admirable Tristan, d'une sobre passion, et MUe Vhita
lança de sa voix magnifique les appels de Brangaine.
Mais ici encore une réserve qui ne touche en rien à l'inter-
prétation elle-même très remarquablement dirigée par
M. Pierné. Les voix perdent à être dominées par l'orchestre
à découvert. Ce duo où il y a des douceurs extrêmes
réclame la fosse d'orchestre de Bayreuth ou de Munich.
Wagner n'avait pas voulu ces éclats de timbre (j'ai encore
dans l'oreille certaines notes de clarinette) qu'on ne peut
éviter dans une salle de concert.
Le même jour, M. Reynal a joué de manière parfaite le
Poème de Chausson et ici j'emploie ce mot parfait avec tout
son sens: une technique excellente, un joli son et par des-
sus tout, une interprétation sobre, pénétrante, variée. Le
Poème, ainsi présenté, c'est-à-dire non déformé, reste
une des plus jolies oeuvres de Chausson.
Pierre DE LAPOMMERAYE.
Concerts-Lamouretix
Samedi 3 Décembre. — Le Guide des Concerts du 25 no-
vembre m'avait procuré une joie inexprimable, mais qui se
heurta tout d'abord à une résistante incrédulité : il annon-
çait, en tête du programme des Concerts Lamoureux du
samedi 3 décembre... l'ouverture dePréciosa! Précisément
je rappelais récemment que Weber avait composé plus de
trois ouvertures. — Je me promis bien d'aller entendre
celle-ci et de féliciter M. Paray de sa surprenante audace.
Hélas! le programme, d'accord avec l'affiche, indiquait
l'ouverture d'Obéron! Et maintenant, que dois-je faire!
Attaquer en justice, ou le Guide qui m'occasionna une
fausse joie et un réel désappointement? — ou l'Association
des Concerts Lamoureux qui, prise sans doute de frayeur,
devant une oeuvre inconnue, changea brusquement son
archet d'épaule ? Attendez-vous, en tout cas, chers lecteurs,
à un procès retentissant!
Un intéressant chanteur russe — (avez-vous remarqué la
présence, de loin en loin, de quelques noms slaves sur les
programmes de nos concerts?) — un vibrant M.Mozjou-
kine, articula intelligemment divers morceaux de Rimsky-
Korsakow, de Borodine et de Moussorgsky. Du dernier fut
bissée la Chanson de la Puce, et cet agile aphaniptère dut
en conséquence faire un second saut, ce qui dut le flatter
extrêmement. C'est, au surplus, un insecte assez vaniteux.
Et comment ne le serait-il pas, quand Madame de Sévigné
compare l'essor du soleil remontant au « saut d'une
puce »?
J'allais oublier la Symphonie en fa, de Beethoven qui fut
supérieurement exécutée, ce qui est d'autant plus louable
qu'il s'agissait là d'une lecture à première vue!
René BRANCOUR.
Dimanche 4 décembre. — Que dire d'un programme où
figurent la Symphonie inachevée, Shéhérazade, Childrens
Corner et l'Apprenti sorcier, sinon que M. Paul Paray qui
connaît par coeur tous ces ouvrages les a bien conduits.
Une simple mention suffit semble-t-il à titre d'information
car il a été parlé longuement et à plusieurs reprises de cha-
cun.
Concerts-Pasdeïoup
Samedi 3 décembre. — Très belle exécution de la Pre-
mière Symphonie, de Brahms, une des moins indigestes,
parce qu'assez beethovenienne d'allure, (l'andante est fort
expressif) et le finale expose un thème qui n'est pas sans
analogie avec le final de la Neuvième.
Mme Raissa Azroff, chanta la mélancolique Chanson
Géorgienne, de RachmaninofF d'une voix agréable, et le
Hopak, de Moussorgsky d'une voix insuffisante et qui, mal-
gré une gracieuse mimique, ne passait pas la rampe. —
L'aérien Scherzo du Songe d'une nuit d'été, de Mendelssohn,
fut parfaitement exécuté en ce qui concerne les bois (et
spécialement M. Crunelle). Les premiers violons eurent
quelques flottements. — Je suis fort embarrassé pour vous
parler de l'exécution du Concerto en ut mineur pour piano
et orchestre de Beethoven, par MUe Ilona Kabos. Cette
artiste remplace par une pantomime excessive les doigts
qui lui manquent. Ses mains levées en l'air en aile de
pigeon, tout le buste frémissant, les yeux passionnément
fixés sur le chef d'orchestre, elle semble dire : « Vous allez
voir comme c'est joli ce que je vais faire !... Et lorsqu'elle
joue, il sort un trait bousculé où d'ailleurs elle accroche.—
Elle prit un mouvement d'une lenteur incroyable dans le
largo, et, bien que M. Wolff au tutti suivant lui eût donné
la véritable allure, n'hésita pas à reprendre ce mouvement
à la fin.
Quelques amis complaisants lui dédièrent des applaudis-
sements. Le reste se contenta de sourire et de se taire.
Le concert fut suivi d'une merveilleuse interprétation de
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