Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-11-24
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 novembre 1935 24 novembre 1935
Description : 1935/11/24 (Numéro 18875). 1935/11/24 (Numéro 18875).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2008
Dimanche 24 Novembre 1935 S
LE MATIN
COURRIER DES SPECTACLES
LES NOUVEAUX SPECTACLES
MATHURINS. Le Héros et le
^Soldat, pièce en 3 actes, de M. G.
Bernard Shaw, version française
par Augustin et Henriette Hamon,
Nous avons revu avec plaisir cette
amusante pièce de G. B. S. ainsi les
I- Anglais nomment-ils leur Bernard Shaw
laquelle fut créée, voici quelque dix ans
par M. Gaston Baty, à la Comédie·
Montaigne.
Plaisir fait uniquement de surprises
entendons-nous bien. Car ce n'est pas le
sujet qui offre le plus de curiosité, mais
bien le dialogue. Au cours d'une guerre
entre la Serbie et la Bulgarie, un Suisse,
au service des Serbes, fuyant une char-
ge de cavalerie, grimpe par le balcon,
jusqu'à la chambre d'une demoiselle de
i grande famille bulgare. C'est la nuit.
Raïna (Mme Régina Camier) sur le
point de s'endormir songe à son héros
de fiancé qui vient de se couvrir de
gloire et elle se prend pour la première
fois à l'aimer.
Lamentable, et à bout de souffle, le
fuyard menaçant la jeune fille du re-
volver, l'oblige à lui donner asile.
Le lendemain, il pourra s'échapper
sain et sauf. Mais nous le reverrons
au deuxième acte, la guerre finie, dans
cette même maison où par une des
mille coïncidences de la vie, le père et
le fiancé de Raïna lui ont offert leur
amitié, et celle-ci. Vous le devinez.
son amour.
Il semblerait que ce fut l'amour qui
présidât au tumulte agitant les sept
personnages 'de la pièce. C'est ce que
l'invétéré humoriste qu'est Bernard
Shaw voudrait nous faire supposer.
Telle n'est pas cependant son inten-
tion. Railleur et sceptique à l'excès, au-
cun sentiment ne résiste au culte de
sa critique et il n'est pas jusqu'à l'ad-
miration qui ne trouve grâce devant
lui. Vous croyez apercevoir un héros M.
Louis Salou, hélas c'est un pauvre hom-
me que la nature guide dans le bien et
le mal un soldat digne de ce nom,
U (M. S. Pitoëff) non pas, c'est un pleu-
reur qui ne combat que « par profes-
sion », c'est-à-dire quand il y est obligé.
Vous imaginez l'amour, dans ce qu'il
a de plus do.ux chez une jeune fille
c'est un caprice de l'imagination, un sou-
venir romanesque de trois bonbons de
chocolat.
Enfin, vous êtes sûr que ce militaire,
officier supérieur (M. Jean Hort), rude
et impératif à souhait est un modèle de
bon sens, d'honnêteté et d'exactitude.
'Allons donc, c'est un ignare et un sot
Terrible Bernard Shaw Sa moquerie
est une agréable distraction et beaucoup
la recherchent. Vive la sottise humaine,
semble-t-il dire
Ah Ce n'est pas lui qui aurait écrit
sur les héros comme Carlyle.
Celui-là, il est vrai, n'était pas un
homme de théâtre.
Fred Orthys.
PROGRAMME D'AUJOURD'HUI
Opéra. Relâche.
Opéra-Comique. 1.30, Manon 8.45. Mme But-
terfly.
Comédie-Française. 2.. Andromaque. les Four-
beries de Scapin 8.30. Madame Quinze. De-
main Madame Quinze.
Odéon. 2.40. 8.40. Vi,ve le roi.
Albert-I" (Lab. 08-401. Polaire. Benoite, Lab.
Antoine. 3..9..la Nuit est belle (V.Marcouxhoper.
Atelier. 3.. 9.. les Tricheurs.
Athénée. 3.. 9.. Guerre de Troie n'aura pas lieu
Bouffes-Parisiens. Trente et Quarante.
<} Capucines. 3.. 9., ,1e Souper de San Diego.
Châtelet. 2., 8.30, Au temps des merveilleuses.
1 Com. Champs-Elysées. 3.. 9.. l'Inconnue d'Arras.
/̃ Déjazet. 2.45. 8.45, Pour plaire aux femmes.
2-Masques. 3., l'Etrange Nuit de- .RôcMand.
Gaité-Lyrique. 2.30,8.30, la Chanson du bonheur.
Grand-Guianol. 3., 9.. Amis de prison.
Gymnase. 3., 9., Espoir.
La préparation
ae l'Exposition de 1937
Le congrès du pétrole se tiendra
à Paris pendant l'Exposition
MM. Edmond Labbé et François-La-
tour, commissaire général et commis-
saire général adjoint, ont donné hier
d'intéressantes précisions sur la prépa-
ration de l'Exposition de 1937.
C'est ainsi que, jusqu'ici, trois cent
\soixante-cinq congrès se tiendront à
Paris à cette occasion. Ils seront d'ordres
divers commerciaux, scientifiques, in-
tellectuels et industriels.
Le plus important sera sans contredit
le congrès du pétrole, qui devait avoir
lieu aux Etats-Unis, mais que M. Labbé
est parvenu à faire réunir à Paris.
Il est exact que M. Letrosne, archi-
tecte en «chef, qui vient de subir une
grave opération, s'est démis de ses hau-
tes fonctions, mais son successeur n'est
pas encore désigné.
L'école Saint-Maximm, de Metz
qui a vendu le plus de timbres
antituberculeux, recevra, jeudi
'la coupe nationale
METZ, 23 novembre. Télégr. Matin.
Jeudi prochain, dans le grand sa-
lon de l'hôtel de ville, en présence des
membres du comité national de défense
contre la tuberculose et sous la prési-
dence de M. Robert Sérot, député, an-
cien mmistre, la coupe nationale des
écoles sera remise à l'école Saint-Maxi-
min. de Metz, qui, au cours de la der-
nière campagne, a vendu le plus grand
nombre de timbres antituberculeux de
toutes les écoles de France.
Un ancien colonel de l'armée russe
disparaît dans d'étranges conditions
Vesoul, 23 novembre. Télégr. Ma-
tin. On signale, à Héricourt, la dis-
parition d'un ouvrier russe, Jean Stoc-
chak, figé de 56 ans, manoeuvre dans
une usine de tissage et qui, depuis le
18 novembre a quitté son domicile dans
des conditions restées mystérieuses.
Stocchak est un ancien colonel de
l'armée blanche.
LES RECEPTIONS A L'ELYSEE
Le président de la République a reçu,
hier après-midi, le comité des maires,
conduit par son président, M. Marchan-
des agents de change.
La ville de Charmes
va commémorer le troisième centenaire
de sa destruction
Nancy, 23 novembre. Téléph. Matin.
Le 8 décembre prochain, Charmes-
Bur-Moselle commémorera le troisième
centenaire de sa destruction.
Ce fut, en effet, en 1635 que les
troupes suédoises, commandées par le
colonel Gassion et guerroyant pour le
roi de France, assiégèrent, prirent et
mirent à sac la ville, défendue par les
troupes du duc de Lorraine, son souve-
rain.
L'accident d'hydravion de Cherbourg
Cherbourg, 23 novembre, Télégr.
Matin. La victime de l'accident d'hier
de l'hydravion qui a coulé en rade de
Cherbourg après avoir coupé le câble
d'un ballon d'observation, est l'enseigne
de vaisseau de 1™ classe Jean Guezen-
nec, né à Toulon et âgé de 25 ans.
Brillant officier, Il avait appartenu il.
l'état-major du Vauban puis était passé
dans l'aviation maritime.
Madel, 3. ,0.15.1a Fin du monde, de Sacha Outtry
Marigny. Demain, répétition générale*
Mathurins. 9., le Héros et le Soldat-
Michel, 3..9.,Lava,lisons,r,de Dorln et St-Qranier
Michodière.3.,9.,Biqhon (M.DeYal-et V .Boucher),
Mogador. 2.30. 8.30. l'Auberge du Cheval Blanc.
Montparnasse. 3., 9.15, l'Hôtel des masques.
Nouveautés. 2.45, 8.45, Revue dé Rlp,
Nouv.-Com. 3..9,15,Trouble (Génlat, Clariond),
Œuvre. 3.. 9.30. Nationale 6.
Palabi-Royal.3.,9,,Ziîippe (Duvallèa.Denise.Grey.
Part«-Snint-Martin. 2,40, 8.40, Valses de Vienne.
Renaissance. 2,45, Miss Bà.
Saint-Goorges. Rouge (O. Morlayl,
Sarah-Bfrnhardt. 2.30 Indian».
TB. de Belloville, 2.45. 8.45, les Saltimbanques.
Th. de l'Etoile. 9., Erosin0 (Boucot).
Th. de Paris. 2.45. 8.45, les Amants tearlbles.
Trianon-Lyrique, 2.30. 8.30, la Traviata,
Variétés. 3.. 9., les Fontaines lumineuses.
Vieux-Coiorrfbier. 3.. 9., Femmes sans homme.
A. B. C..3., 9.. F. Gravey. J. Renouard, J0 ved.
Alcaxar. 3., 9.. Croisière des nus nouveaux.
Alhambra. 3., 9., Albert Préjean, Yv. G»H.
Babino, 3. ,9.. Orch. J^cuona, E.Lefcain.M.Trébor.
C. de Paris. 2. 45.8.45. Rev. av, Maurice Chevalier
Européen. M. S. Un de la Canebière (Alibert).
Fol. -Bergère. 2 45. 9.. la Folie d'amour, rev.nouv.
Mayol. 3., Nus en foüe (Germaine Ltxl.
Chez Harrï Pileer (70, Ch.-EU. thé, %pect,
Cirq. d'Hiver. 2.30,8.30,Clrq. Romain. Fosse lions
Çirq. lüédrano. 3.,9..Togare. les RoEetti.Adriana.
Coucou. 3. ,9..Tous en chaîne. rev. Souplex.Charley
2-Anes. 3., 9., Nouvelle revue.
Dix-Francs. 3.,9., Rev. Loul Hegoburu.Sablon.Dac
Dix-Heures. Nouvelle revue, »
Jockey U27,bdMontmart.l. Dancing, attractions
Lune-Koussc. Fn excl. Doria, Michel, Sarvil,
Noctambules (Quartier Latin). 3., 9., Chans.rev.
Perchcir,3,.9.,Mauricet,Cariès,Vallier.rev,Besnard.
Luna-Park. M. S. Attractions, dancing,
CINEMAS
Actual.Nor*ct«a(6,bdDenain). Dernier des Preux
Actual. Petit Parla. Excel». P«rm. 10 à 24 h.
Agriculteurs. L'Appel de la forêt (Pari, anglais)
Apollo. IY Socrate. Ne pariez pas sur la blonde
Artistic. La Bonne Fée, la Sacrifiée.
Aubert-Palace. Fanfare d'amour.
Avenue (5, r. Colisée). Mon mari. le patron.
Balzac. 2.30, 4.30, 9.15, Boucles d'or.
Ba-Ta-Clan. M. S. La Fille de Madame Angot.
Bonaparte. L'appel de la forêt.
.Caméo. L'Ennemi public n° 1.
Carillon. Un oiseau rare. La Clé des champs.
ChazeUes (5,r.Chaz.l7').Pet:te Miss.Riche affaire
Cigale. Jacqueline fait du cinéma. Crime Chat.
Ciné Actual. (15, fg Montmart.). 9.30 & 2 h. m.
Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.
Ciné Madeleine. Les Beaux jours.
Ciné Opéra. La Bandera.
Cinintran. Actualités. Perm. 10 h à 0 h. 30.
Colisée. Shanghaï (v. or. s. t. fr.).
Courcelles, Souv. femme varie (Joan Orawford)
Demours. Justin de Marseille.
Edouard-VH (10, r. Ed.-VII). David Copperfield
Eldorado. Jim la Houlette; Fille Angot.
Elysée-Gaumont. Ainsi finit un amour.
Ermitage. Divine (film de Colette) pari. franc.
Folles-Dram. 40 ans de cinéma. F. Bergère.
Fourmi. Je suis un évadé. Voyage de noces.
Gaumont-Palace. 2e Bureau
Gaumont-Théâtre. Les Yeux noirs.
Impérial- Pathé.Perm. 12 h. à 1 h,,le Chemineau.
Lutétia-Pathé. Les Deux rois.
Lux (76, r. de Rennes). Collège Rythm.
Lyon-Pathé. Mystères de Paris. Poupée blonde.
Marbeuf. Les 39 Marches.
Marlgnan. L'Equipage (Annabella, Ch.Vanel).
Marivaux-Pathé. Amants et voleurs.
Max-Linder. Touche à tout.
Métropole-Pathé. Jim la Houlette. Le Sphinx.
Miracles-Lord-Byron. Aimez-moi toujours.
Monceau 16. Le Tombeur. Un oiseau rare.
M.-C.(43,bdClic). Homme or. cass.ReineChristine
Montparnasse-Pathé. Jim la Houlette. Le Sphinx
Moulin-Rouge. L'Ecole des Cocottes.
Napoléon. Veuve joyeuse. Biche au bois.
Notre Ciné. Garnison amoureuse. Les 2 papas.
Omnta-Ctaé-Inf. Actualités mondiales.
Pagode. Les Hors la loi. Upperwold.
Panthéon. Le Nouveau Gulliver.
Paramount. Bourrachon (Signoret, M, Lemon).
Pereire-Pal. M. S Les Yeux Noirs.
Potinière (7, r. Louis-le-Grand). Le Corbeau.
ftex. Jérôme Perreau.
Rivoll-Cinéma. Perm. Ronde des heures.
Royal-Pathé. Sous la griffe.
St. Bertrand (97. r. Sèvres). One night of love.
Si. Caumartin. Tanzmusik. Festival Salzbourg.
St.Etoile (5,r.Troyon). Episode (Paul Wessely).
Splendid (60.av.Motte-Picquet). Crime et Chàtlm.
Studio Universel(31, av. Opéra). Les Mains d'Orlac
Stud. 28. Les Joies de la famille (W.-C. Fields).
Ursul. (Stud.). Rue. 'Voyage sans retour.
Victor-Hugo. Justin de Marseille.
Vivienne. La Patrouille perdue.
Washington. West of tbe pecos, By your ]cave,
Les obsèques de Léon Bernard
A Saint-Etienrie-du-Mont, hier, ont été
célébrées les obsèques de Léon Bernard,
sociétaire de la Comédie-Française, pré-
sident de l'association des artistes dra-
matiques, professeur au Conservatoire de
musique et d'art dramatique, officier de
la Légion d'honneur.
Des discours ont été prononcés, sous
le pérystile, par MM. Emile Fabre, admi-
nistrateur général de la Comédie-Fran-
çaise Edmond Sée, président de l'asso-
ciation de la critique dramatique Jean
Chantavoine, secrétaire général du
Conservatoire Martinelli, président de
l'union des artistes Alexandre, pour
les artistes anciens combattants Michel
Carré, au nom des Trente ans de
théâtre Denys Amiel, pour la société
des auteurs dramatiques Brunot, qui
a lu le discours de M. Albert Lambert,
doyen de la Comédie-Française Albert
Carré, président de l'association des ar-
tistes dramatiques, et Huisman, direc.
teur général des beaux-arts,
L'inhumation a eu lieu au cimetière
du Montparnasse.
Les soirées cinématographiques
au bénéfice de l'expédition française
de l'Himalaya
On rappelle que demain, à 21 heures,
seront présentés, à la salle Pleyel, pour
la première fois, deux films inédits de
Marcel Irhac Vive le ski, un saisis-
sant reportage sur la nouvelle technique
du ski, avec les champions René
Beckert, Allais, Vignole, etc., et De Nice
au mont Blanc, un raid à ski de 400
kilomètres à travers les Alpes françai-
ses. Au programme de cette soirée figu-
reront encore l'Ecole des remours, une
leçon d'alpinisme aérien réalisée par G.
Chelle, avec le concours du capitaine
Thoret, et enfin la nouvelle version so-
norisée de « 4.100 une ascension à skis
de la face nord de la barre des Ecrins,
par Marcel Ichac.
Une seconde soirée aura lieu le 2 dé-
cembre, pour laquelle la location est
dès maintenant ouverte à la salle
Pleyql, 252, faubourg Saint-Honoré. Pour
varier programme, l'Aiguille verte, le
film d'étude de l'expédition française A
l'Himalaya, réalisé par Paul Gayet-Tan-
crède, sera projeté à la place de « 4.100 Il.
Ainsi que nous l'avons annonce ici-
même la semaine dernière, ces deux
séances placées sous le patronage du
Club alpin français sont données au
bénéfice de l'expédition française a
l'Himalaya.
Les grands travaux
dans la région lyonnaise
Lyon, 23 novembre. (Dép, Havas).
Une conférence a eu lieu, hier, au
ministère de la marine marchande, sous
la présidence de M. Herriot, entre M.
Laurent Eynac. ministre des travaux
publics; le préfet du Rhône, le directeur
général des routes et ses collaborateurs.
Dans cette conférence, ont été adop-
tées les grandes lignes d'un programme
de travaux publics relatifs à Lyon et à
la région lyonnaise. Ce programme com-
porte le tunnel sous la Croix-Rousse, les
une route pour autostrade sur le bas
port du quai du Rhône rive droite et
divers raccordements ou aménagements
en ce qui concerne le boulevard de
Ceinture,
Récompease à un marin sauveteur
Le ministre de la marine a accordé un
témoignage officiel de satisfaction au quartier-
maître mécanicien d'aéronautique Baufour, du
Béarn, en récompense du dévouement dont il
a fait preuve a Hyè.-es le 16 octobre 19S5, en
se jetant à l'eau tout habillé, pour porter se-
cours au pilote d'un avlon tombé à la mer.
LE « MATIN » AUX FRONTIERES D'ETHIOPIE
LES ÉTHIOPIENS NE RÉALISENT PAS ENCORE
L'IMPORTANCE DES SUCCES ITALIENS
Nous connaissions déjà depuis
quelques jours la nouvelle de cette
liaison aérienne, et chacun la coin-
mentait avec faveur lundi dernier,
au cours des fêtes du 11 novembre.
Ces manifestations traditionnelles
étaient particulièrement imposantes,
cette année, du fait de l'inaugura-
tion d'un monument aux morts et
d'une revue à laquelle participaient
un millier de tirailleurs sénégalais.
Si, dans la tribune officielle, le
ministre et le consul d'Italie, impas-
sibles dans leur dignité diplomati-
que, se tenaient à quelques mètres
du consul d'Ethiopie, une foule
abyssine, le casque orné d'un ruban
aux couleurs nationales, se mêlait
orgueilleusement à nos indigènes
somalis. On remarquait, descendus
le matin même d'un paquebot qui
les avait embarqués, le 6 novembre,
à Port-Saïd, 102 volontaires abyssins,
appartenant à toutes les classes de
la société et venant d'Egypte et de
Jérusalem.
Beaux et robustes gaillards, babil-
lés de vareuses et de shorts kaki, ils
avaient répondu à l'appel du négus.
Leur quartier général, à Djibouti.
était dans un grand hôtel grec de la
place Ménélick comme il se doit.
et ils y menaient grand bruit à la
terrasse. On entendait leurs pala-
bres, leurs appels « Ato Haïlou,
Ato Kassa, Ato Négousse (M. Haï-
lou, M. Kassa, M. Négousse) car les
noms, qui sont aussi ceux de grands
ras, demeurent portés en Ethiopie
par les plus modestes des hommes
libres.
Celui, très distingué et cultivé, que
nous Interrogeâmes, nous répondit
avec une fierté qui ne semblait nul-
lement artificlelle
Je viens avec mes camarade
pour participer à la victoire de mon
pays
Allions- nous lui objecter que
l'Ethiopie, jusqu'à ce jour, n'avait
cependant connu que des défaites ?
Il ne nous en eût point laissé le
temps, car, volubile et entouré de
volontaires qui parlaient le français
comme lui, il poursuivit
Oui, nous voulons nous illus-
trer dans les rangs de l'armée éthio-
pienne victorieuse. Ne souriez pas.
Abstenez-vous de nous juger sur les
premiers résultats d'une campagne
qui, pour nous, n'est pas encore
commencée. Dans le Tigré, aucune
résistance n'a été volontairement
opposée aux troupes du général de
Bona que, conformément au plan de
notre état-major, nous avons attiré
dans une région où nous attendrons
pour les battre qu'elles soient rédui-
tes à la misère (sic).
Mais dans l'Ogaden, vous avez
cependant tenté d'enrayer l'avance
des bataillons du général Graziani
Où avez-vous vu cela ? répon-
dit vivement l'Ethlopien. Dans l'O-
gaden, nos arrière-gardes ont main-
tenu le contact avec les avant-gar-
des de l'ennemi pour l'attirer là où
nous voulions qu'il vint s'échouer le
plus tôt possible, au pied de ces
montagnes du Harrar dans lesquel-
les il ne pénétrera jamais, parce
que les fièvres et le manque d'eau
potable le décimeront autant que le
feu de nos. guerriers
Telle n'est cependant pas l'o-
pinion de ceux qui ici jugent la si-
tuation avec Impartialité. On craint
pour vous un jonction entre les ar-
mées italiennes du nord et celles du
sud, jonction qui donnerait aux Ita-
liens tout l'est de votre pays et le
lontrôle de son chemin de fer.
Il faut, conclut l'Ethiopien,
connaître bien mal la géographie
de ces régions pour les croire aussi
facilement franchissables à de
lourdes colonnes européennes. Et je
vous dis, au nom de tous ces volon-
taires et au mien, que la victoire
éthiopienne n'est pas seulement un
article de foi sur lequel on ne rai-
sonne pas, mais qu'elle sera la con-
séquence logique, inéluctable de no-
Un caissier indélicat
et le mage
qui l'avait envoûté
sont sous les verroux
SUITE DE NOTRE INFORMATION
DE PREMIERE PAGE
Le mage avait enfin rencontré il
n'eut pas de peine à en convaincre le
néophyte le dépositaire de sa pensée
le continuateur de son («uvre que les
forces obscures lui avaient de longtemps
annonce.
Subjugué, Chaise-Martin n'hésita pas
à répondre à l'appel de l'initiateur et à
se rendre digne d'une telle mission. Il
si soumit volontiers, durant plusieurs
mois. à un régime alimentaire si
ascétiquement débilitant qu'il fut bien.
tôt Incapable de secouer l'emprise mal-
faisante d'Henriquez. Le Haïtien n'eut
plus aucune peine à lui suggérer de
puiser, bien entendu au profit de leur
grande oeuvre, dans sa caisse. Chaise-
Martin, chargé de la paye des employés,
détourna, en quelques mois, deux cent
mille francs,
Mais les astros n'avaient pas révélé
aux deux illuminés de fantaisie que
M. Guillaume, commissaire division-
naire à la police judiciaire, doué d'une
clairvoyance où l'occultisme n'a rien à
voir, les arrêterait, les confronterait, que
le « docteur es sciences occultes » de-
vrait reconnaître à tout le moins un
emprunt de 20.000 francs à son malheu-
reux disciple dont l'attitude terrorisée à
son égard témoignerait assez de sa res-
ponsabilité limitée.
Henriquez prétendit qu'il vivait d'une
pension de 1.200 francs par mois que lui
faisaient ses parents, demeurant à
Port-au-Prince (Haïti). Une perquisition
à son domicile, 12, rue de la Cavalerie,
a permis d'établir qu'il subsistait, en
réalité, d'escroqueries.
Marié et père de famille, il n'en de-
meurait pas moins seul, ayant envoyé
femme et enfants à Juan-les-Pins. où
ils demeurent, 22, avenue de l'Amiral-
Courbet.
Maître et disciple méditent aujour-
d'hui au DépSt.
LA DEFENSE DELA PETITE PROPRIETE
Ika délégués de la petite et moyenne pro-
priété bâtie et rura!e, des petits et moyens
épargpants et possédants, dei petits commer-
çants et industriels, des débiteurs hypothécaire^
et sur nantissements, d'architectes et d'entre-
preneurs du bâtiment, ont constitué, sous la
présidence de M. André Grtspnt. député de la
Seine, maire de Courbevoie, yn groupe d'action
qui & prla le titre d'Etats senéraux du patri-
moine français, Ceux-ci tiendront prochaine-
ment une grande réunion ou seront dévelop-
pées entre autres graves questions, la défense
de la petite propriété. l'aménagement des dettes
privées et les plans d'aménagement des grandes
agglomérations françaises.
tre situation stratégique et de la
valeur de notre peuple. Que les Ita-
liens se le disent bien la louve ro-
maine n'étranglera jamais le lion
de Juda.
Laissons ces braves à leurs patrio-
tiques illusions.. Voici parmi leur
foule bruyante les silencieux et
blonds volontaires de la Croix-Rouge
suédoise qui, débarqués eux aussi ce
matin là, transpirent dans leurs
lourds uniformes de drap gris, Ce
sont MM, Norup, Holni, Bjork,
Svensson et Agge.
Ils rejoindront sur les hauts pla-
teaux abyssins ceux de leurs col-
lègues internationaux qui se pen-
chent déjà sur la souffrance des
lions blessés,
Combien pénible doit être leur
mission, avec les redoutables sor-
ciers, les chirurgiens barbares ha-
bitués à plonger dans l'huile bouil-
lante les moignons des voleurs am-
putés, les ignares et prétentieux in-
firmiers que des charlatans ont .for-
mes à Addis-Abeba en quelques se-
maines Mais dans leurs yeux,
brille une flamme apostolique.
Sur lu quai de la douane où l'on
débarque les six automobiles à
grande croix rouge peinte sur le toit
et le matériel sanitaire qu'ils ont
amené, l'un d'eux nous dit que plu-
sieurs de ses collègues ont déjà ap-
pris la langue amharique et nous
interroge sur le pays. Il s'y attend
au pire.
Mais. fait-il, nous avons pris
nos précautions nous avons des
caisses et des caisses de crème et
du thé
Maigre pitance
Oh notre mission ne doit pas
durer plus de six mois. Elle coûte si
cher
Il se tait, puis donne des ordres
aux coolies affairés à sortir ses voi-
tures des chalands
Six mois poursuit-il rêveur.
Dans six mois. n'est-ce pas, cette
guerre sera Pinie
Nous n'avons pas osé lui' répon-
dre.
Une grave défaite italienne
ou une perle de choix, au collier
des fausses nouvelles éthiopienne
[DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU « MATIN
DjiBOUTI, 14 novembre. Par
avion. Nous venions de terminer
notre dernier article quand nous
lisons ce communiqué que le consul
d'Ethiopie vient de répandre dans
Djibouti
« Djidjiga. La veille (sic) du 12
au 13, il y a eu un engagement im-
portant sur le front sud.
La colonne italienne avancée
jusqu'à Gorrahei a été mise en miet-
tes (sic) par les troupes éthiopiennes
qui, aidées par le clair de lune, en-
gagèrent un combat corps à corps.
Les Italiens laissèrent sur le champ
de bataille 1.797 morts, 4 automi-
trailleuses. 1 canon, 7 mitrailleuses,
3 camions avec des caisses de muni-,
tions et 1.711 fusils.
» Lé général Nassibou a télégra-
phié à l'empereur que le sabre éthio-
pien a remporté une victoire décisive
dans le sud et causé un effet formi-
dable de démoralisation sur les Ita-
liens,
Il est ici impossible de contrôler
la véracité de cette nouvelle que le
consulat d'Italie déclare invraisem-
blable puisque les troupes du géné-
ral Graziani, ayant largement dé-
passé Gorrahei, se trouvaient hier à
140 kilomètres de Harrar.
Une surprise et un corps à corps
meurtrier, par clair de lune, ne sont
pas rares, nous en avons fait main-
tes fois l'expérience en Mauritanie,
mais le chiffre des pertes italiennes
semble dépasser toute mesure.
Jusqu'à plus ample informé, on
considère le communiqué éthiopien
comme une perle, la plus belle du
collier de fausses. nouvelles fabri-
quées à Addis-Abeba.
Subitement fou furieux
un concierge frappe
à coups de marteau
sa femme et sa fillette
puis se pend
[DIT CORRESPONDANT PARTICULIER
DU « MATIR »1
Hazebkouck, 22 novembre. Par télé-
phone. Un homme, que tout son en-
tourage considérait comme un travail-
leur sérieux, doux et sobre, bon père et
bon époux, vient de se livrer à un acte
de sauvagerie inouïe. A coups de mar-
teau, il a frappé atrocement sa femme
et sa fillette. Puis il s'est pendu. Pour-
quoi ? Nul ne le soupçonne. Une crise
de folie furieuse, voilà la seule expli-
cation possible de cet affreux forfait,
Il était 6 h. 50 lorsque le contre-
maître de l'usine de tissage de toile à
sacs, située au Vert-Vallon, banlieue d'Ha-
zebrouck, M. Georges Deplace, se pré-
senta à la porte. Comme de coutume.
celle-ci avait été ouverte par le concier-
ge, Marcel Follet, âgé de 34 ans. Follet.
dès le lever du jour, doit ranimer le
feu des chaudières. Pour lui faciliter
ses occupations matinales, un logement,
qu'il occupe avec sa femme, âgée de 33
ans, née Antoinette Caucheteux, et sa
fillette de 8 ans, Yvette, était mis
sa disposition.
Le contremaître poussa donc la porte
déverrouillée et conimença â gravir
l'escalier obscur lorsqu'il heurta un corps
qui oscillait dans l'ombre. Il donna aus-
sitôt. de la lumière et découvrit, pendu
à la rampe de l'escalier. le concierge
lui-même. Il coupa aussitôt la corde,
mais, quoique le corps fût encore chaud,
il ne put rappeler Follet à la vie.
Il appela alors à l'aide un ouvrier
qui arrivait et, voulant prévenir la fa-
mille du malheureux, parcourut l'appar-
tement, Un nouveau tableau d'épou-
vante l'attendait dans la chambre sur
le lit, Mme Follet, le visage et le corps
portant d'horribles traces de coups,
gisait dans ses draps ensanglantés. Un
peu plus loin, la fillette avait la boite
crânienne défoncée.
Un marteau abandonné dans la pièce
et couvert de sang avait été l'arme du
double crime.
Les deux malheureuses, qui respi-
raient encore, furent transportées à
l'hôpital dans un état désespéré, tan-
dis que le corps de M. Follet était
p-mené à la morgue».
Le parquet d'Hazebrouck s'est rendu
sur plaie. Ses constatations et son en.
quête ne laissent place qu'à un drame
de la folie, que rien n'avait pu laisser
prévoir.
Saisi d'une inexplicable fureur, le
concierge a dû se jeter sur sa femme
et sa fille qui ne sattendaient à rien,
les frapper et aussitôt aller se faire
justice.
Ceux arrestations
dans l'affaire des fraudes
des automobile
du Havre
SUITE DE NOTRE INFORMATION
CI! PREMIERE PAGE
Il y a trois ans et demi que cette
instruction est pendante et que dure le
mystère dont on l'avait entourée dès
son origine, C'est au début de que
M. Delamare, agent de plusieurs firmes
d'importation de voitures américaines.
interrogé sur les procédés dont il usait
depuis 1930 pour ne pas payer de droits
de douanes sur des voitures américaines
Importées au Havre dénonça le contrô-
leur Sévère comme son complice. Le
fonctionnaire fut suspendu sans traite-
ment le 25 mai 1932. Cependant, au
mois de juillet suivant, il était promu
dans le cadre hors elassn
j_i uisij udiuu çnemuia shiis auvrenieuu
de hâte. On arriva au mois de novem-
bre 1935. Les choses les meilleures finis-
sent par avoir une fin. L'instruction al-
lait être close. L'agent d'importation
estima sa. situation critique et usa du
passeport qu'on lui avait laissé pour pas-
ser en Suisse. C'est là que le joignit le
mandat d'arrêt lancé par le magistrat
instructeur. Delamare attend en ce mo-
ment, en prison helvétique, l'accomplis-
sement des formalités diplomatiques qui
permettront de lui octroyer à la Sajitp
une cellule voisine de celle qu'occupe
depuis deux jours le contrôleur Sévère,
L'affaire est grave, puisqu'elle est jus-
ticiable de la cour d'assises, les grief»
relevés étant ceux de corruption ¡il'
fonctionnaires, de faux et d'usage de
faux en écritures publiques et de frauda
vis-à-vis de l'Etat.
Malgré la complexité des formalités
douanières, au milieu desquelles se
jouaient les fraudeurs, leurs méthodes
sont assez faciles à saisir.
Des voitures étrangères sont journel-
lement importées en France sans payer
de droits de douanes, Ce sont celles de
touristes qui, cautionnés par de grands
clubs automobiles, les amènent pour leur
séjour en France Ils obtiennent pour
cette introduction un carnet de passage,
valable pour une année. Au bout de l'an,
les voitures doivent ou bien retraverser
la frontière ou bien paver les' droits.
une organisation défectueuse des
douanes permit en 1930 et 1931 des tra-
fics déplorables pour le Trésor pubSc.
Ou bien l'on présentait la voiture qui
devait être réexpédiée en Amérique a
un vérificateur à l'entrée d'un hangar
du Havre où se faisait le contrôle. Et
alors, toutes formalités accomplies, l'on
ressortait à l'autre bout du hangar avec
la voiture dédouanée, théoriquement em-
barquée. Ou bien, grâce au désordre ré-
gnant dans les bureaux ou à la com-
plicité d'un fonctionnaire tel que Sé-
vère, les employés de commerce rem-
plissaient eux-mêmes les fiches d'acquit-
tement des droits, les timbraient, les
signaient de faux noms et s'en retour-
naient, sans avoir versé un sou, avec
des voitures ayant activement acquitté
les droits d'imoortation.
Ou bien encore les fraudeurs glis-
saient-ils parmi une liasse de tryptiques
à signer par les contrôleurs des doua-
nes des formules intéressant les voitu-
res sur lesquelles ils voulaient tromper
l'attention des fonctionnaires et qui se
trouvaient tamponnées et paraphées
dans le nombre sans que ceux-ci s'en
soient aperçus,
L'enquête a relevé au Havre 16 voitu-
res ainsi dédouanées en fraude. M. De-
lamare, le principal inculpé, a mis en
cause le contrôleur Sévère dont ;1
payait, a-t-11 dit, l'aveuglement. Sévère
a reconnu que son ami Delamare lui
avait, en 1927, avancé 72.000 francs qui
permirent à sa femme d'acheter un ma-
gasin de modes, mais s'est défendu d'a-
voir été récompense autrement de ses
complaisances. Il laisse a Delamare les
responsabilités des faux qu'il avait com-
mis, prétend-il, grâce aux libres entrées
qu'il avait dans tous les bureaux, aux
formules qu'il pouvait ramasser sur tou-
tes les tables et aux timbres oui tral-
naient à droite et à gauche.
Outre les deux inculpés arrêtés, il y
a d'autres prévenus, employés de diffé-
rentes firmes.
L'administration des douanes est par-
tie civile par l'organe de Me Rodanet
et le SYndicat des constructeurs d'au-
tomobiles français par celui de Me
Henri Laloue.
Le contrôleur Sévère, qui a pour dé-
tenseurs M" Raymond-Hubert et M"
Galanti, du barreau du Havre se dé-
fend en attaquant. Il aifirme que les
fraudes du Havre sont peu de chose
auprès dp celles qui se se sont produi-
tes aux frontières terrestres et qui ont
porte sur plus de 200 voitures, dont
chacune eut dû acquitter entre 10.000
et 50.000 francs de droits de douane.
Or, ces fraudes, où son accusateur De-
lamare serait compromis également,
n'ont jamais reçu de sanctions judi-
ciaires. De plus, il impute la responsa-
bilité primitive des fraudes du Havre
à l'impéritie de ses chefs hiérarchiques.
Delamare, abrés son retour obligé en
Fiance, sera défendu par Me Robert
Lévy.
Le juge d'instruction Pages, ayant
ordonné les arrestations des deux prin-
cipaux coupables, a fermé son dossier
qui a été transmis à la chambre des
mises en accusation
La délégation française
à la conférence navale de Londres
Nous avons annoncé, hier, que la dé-
légation française à la conférence na-
vale de Londres aurait à sa tête le vice-
amiral Robert, inspecteur ,général des
forces maritimes de la Méditerranée,
membre du conseil supérieur de la
marine. Les autres membres de la délé-
gation française seront le contre-ami-
ral Decoux, le capitaine de vaisseau De-
leuze et deux officiers.
Demain soir toutes les armes à feu
devront avoir été déclarées
Le récent décrétai relatif à la ré-
glementation des armes avait lixé, on
1p sait, un délai d'un mois pour les dé-
clarations de détention d'armes à feu.
Il est rappelé que ce délai expirera de-
main soir et que les intéressés trouve-
ront dans les commissariats de police
de leur quartier ou circonscription tous
les imprimés nécessaires.
A la sous-commission
de la défense nationale
La sous-commission de la défense na-
tionale, présidée par M. Archimbaud. a
entendu hier un exposé de M, Bouessé
sur la situation de l'aviation française.
M. Bernier a été nomme rapporteur
de la commission de décentralisation
aérienne en remplacement de M. Lafont,
devenu ministre. M. Archimbaud a
donné ensuite lecture de son rapport
sur les pétroles et les essences. Il a
vivement critiqué les méthodes actuelles.
Le train et la carte du combattant
L'Association nationale des anoienb
combattants du train porte à la connais-
sance des anciens militaires du train
hippo et auto qu'ils pourront obtenir la
carte du combattant par l'article 4 du
décret du le, juillet 1930, s'ils ont assuré
leur service, pendant six mois au moins,
consécutifs ou non, dans la zone de com-
bat de la division.
Les intéressés n'ont qu'à écrire ou se
présenter, le samedi après-midi, de 14 à
17 heures, à l'Association nationale des
anciens combattants du train, 101, ave-
nue Emile-Zola, Paris,
BUVEURS D'EAU de VICHY }
MÉFIEZ-VOUS DES SUBSTITUTIONS
Quart VICHY-ETAT'
apéritif hygiénique digestif parfait
élimine L'ACIDE URIQUE
Nouvelle manière de prendre^
l'Huile de Foie de
Les Pastilles JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue
très agréables à prendre. Rapide augmentation de poids.
Plus de cris, plus de larmes, plus de
révolte à la vue de l'odieuse bouteille
d'Huile de Foie de Morue au goût si
répugnant, que les pauvres enfants ché-
tifs et maigres devaient absorber mal-
gré leur répulsion.
La science médicale avance à grands
pas et aujourd'hui, vous pouvez vous
procurer, chez les pharmaciens, les
Pastilles JESSHL qui contiennent tou-
tes les excellentes propriétés de l'Huile
de Foie de Morue la plus pure et qui,
recouvertes d'une couche de sucre, sont
agréables et efficaces en toutes saisons
pour petits et grands.
Les personnes surmenées et amai-
gries qui doivent prendre de l'Huile de
A Vanves, un dément
tue sa mère et se suicide
En rentrant à son domicile dans un
pavillon, 19, rue Raphaél, à Vanves,
hier, vers 19 h. 30, M Léonce Alexan-
dre a découvert le cadavre de sa mère,
née Lydie Lefort, 48 ans, et celui de son
frère Georges Alexandre, 28 ans. Les
deux corps étaient étendus dans la salle
à manger.
La malheureuse femme était étran-
glée à l'aide de deux bas noirs. M.
Alexandre avait été atteint d'une balle
de revolver à la tempe droite.
M. Léonce Alexandre avertit le com-
missaire de Vanves qui vint procéder
aux premières constatations. La mère
portait la trace d'une morsure qui avait
arraché une partie de la première pha-
lange de l'index droit. A plusieurs repri-
ses, Georges Alexandre avait été interné
et avait déjà tenté de se suicider.
Il semble donc que, vers 14 h. 30,
après le départ de M. Léonce Alexandre,
le jeune homme a étranglé sa mère.
malgré la résistance de celle-ci et s'est
suicidé avec un revolver rui a été re-
trouvé à son côté.
Un maire indélicat est condamné
en correctionnelle
à quatorze mois de prison
En attendant de passer
en cour d'assises
BORDEAUX, 23 novembre. Télégr.
Matin. M. Herrier, maire de Béche-
resse (Charente), conseiller d'arrondis-
sement et président du comice agricole
de Blanzac, a comparu devant le tribu-
nal correctionnel de Périgaeux, oous
l'inculpation d'avoir détourné 77000
francs au détriment d'agriculteurs de la
région et d'avoir commis des faux.
Le tribunal, faisant droit aux conclu-
sions de la partie 'civile, s'est declaré
incompétent pour le crime de faux et
usage de faux. L'affaire viendra donc il
ce sujet devait la cour danses. M Aie
jugeant sur e délit de detojïi:enu>nt de
fonds, il a condamné H-;rr;;r il quatorze
rroiô de prison et a ordonné son incar-
cération immédiat.
1.e banquet du Syndicat
de la presse coloniale
Le syndicat de la presse coloniale française
a fête hier en' un banquet confraternel ceux
de ses membres récemment promus ou nommés
dans l'ordre de la Légion d'honneur.
Des allocutions ont été prononcées par MM.
Georges Boussenot, président Ernest Outrey,
députe, et Henry Bérenger, sénateur, ambassa-
deur de France, tous deux présidents d'honneur
du syndicat, lesquels ont très heureusement
résumé l'oeuvre du syndicat et les devoirs qui
lui incombent pour la défense des Intérêts
coloniaux
Pour encourager l'étude
de la langue française
en Alsace
COLMAR, 23 novembre. Téléph. Ma-
tin. Dès 1923, une généreuse Alsa-
cienne, Mme Langweil, sur la suggestion
du dessinateur Hansi, fondait le prix
de Irançais en Alsace destiné à récom-
penser les élèves des écoles primaires
d'Alsace. A présent. M. Georges Despret
vient de fonder un prix de français en
faveur des cours d'adultes et de l'en-
seignement post-scolaire du Haut-Rhin.
Cette fondation de 5.000 francs sera ré-
partie chaque année entre les diverses
circonscriptions d'inspection primaire et
permettra de décerner, sous forme de
livres de prix, des récompenses à un
grand nombre d'élèves du département
s'étant distingués dans l'étude de la lan-
gue française.
A TRAVERS LES DEPARTEMENTS
I DES CORRESPOH0ARTS PARTICULIERS DU MATIN DI
ALLIER, Arfeuilles. Mme veuve Marie
Cote aura 100 ans lundi. Le vil. âge télera
aujourd'hui sa centenaire qui assistera la
gr&nd' messe, Une fête réunira ensuite tous
tes membres de la famille,
INDRE. Perassav, Une voiture hippo-
mobile transportant trois cultivateurs, MM, Per-
nond Logier, René Dumont, et Jean Merlin
tombent dans un ravin. M. Merlin ett tué, les
deux autres légèrement bîessé*,
MARNE. Perthes. Les chevaux tirant le
chaland Ct M. Çouderan tombent au canal en-
traînant avec eux le fils du batelier, Lucien.
15 ans, qui conduisait. Bien que sachant
nager, le jeune homme coule à pic et se noie.
Foie de Morue parce que c'est l'ait??
ment le plus riche en vitamines et le ̃̃*>
plus puissant reconstituant qui existe-
apprendront cette nouvelle avec joie.
Les hommes, femmes et enfanta'
amaigris, anémiés, surmenés, doivent-'
prendre les Pastilles JESSEL à base!-
d'Huile de Foie de Morue. Une femme£
a gagné 8 kilos en 5 semaines. Un en-
fant très maladif, âgé de 9 ans, a repris
12 livres en 4 mois maintenant, il par-
ticipe aux jeux de ses petits camarades
et a bon 'appétit. Commencez à prendre
les Pastilles JESSEL aujourd'hui même.
N'oubliez pas qu'elles sont merveilleu.
ses pour les personnes âgées et affai-
blies (fr. 12,75 la boîte).
Froids précoces et modérés
Les pluies ont cessé en France et ne-
menacent plus que la région océanienne,
tandis que toute l'Europe Centrale, à la
date du 23 novembre, est sous la neige?
Les Vosges sont légèrement menacées*
par ces frimas. *̃
Quant aux gelées, elles sont très faïr'l
blés en France, atténuées par la brume'
ou le brouillard. C'est au matin du 33
novembre, le 01 à Beauvais, Orléans'
Pnitiers, Bourges, Toulouse -1°
Chartres, Rennes, Clermont, Bordeaux •;̃••̃
-2° à Romilly.
Et il fait sec dans toute la France et-
sauf au S.-O. le ciel sera beau ou br.u-^
meux le dimanche 24, avec faibles gelées,
Gabriel Guilbert, «•«*
direc-eur des services météorologiques
du « Matin ». ̃•-•<̃*
Le temps qu'il a fait les 22-23 novembre
Maxima du 22 nouembre 7° à Par!s-Salnt-
Maur, Orléans, R;lms, le Havre Rennes: S°~
Chartres, Poitiers: 9° Beauvais, Angouleme, RO-"
cnelort, le Puy, Toulouse: 10» Cherbourg, ht>-
rient, Bourges, Olermont, Bordeaux; Il- Brest.
Perpignan, Sète Nimes, Marseille; 12° Ch^ï
teauroi'x: 13S Biarritz: 15° Nice; Antibep-,
Ajaccio: 5e Dijon; 5" Nancy; 4° Metz, Stras-
bourg.
Minima du 22 au 23 1° à Parls-Salnt-Maurf
Dijon, Reims, Nantes, le Pùy; 2° Calais. Var,
lenciennes. Tours. Aïjgers, Rochefort, Lyon; 30
Metz. Nimes; Lorient, Perpignan, Sète: >S»
Brest; 6° Chelbourg, Antibes; 7° Nice; 9° Bla|j
ritz. AJaccio: 0° Orléans. Beauvais, le Havrfl*
Poitiers. AT.goulème, Oh&teauroux, BourgtjJ
Toulouse, Marseille If Chartres, Rennes,
Clermont, Bordeaux; -2° Romilly.
runes des lettres .es a Calais, Strasbourg, Pau, Toulouse. Set«,
Ajaccio; 1 m/m Blarrita,
Le :emps au matin du 22 Beau, brume ou
brouillard, toutes régions.
Maximum de température le 23 à Paris-Saint-
Maur 5".
Prévisions pour toute la France
LE MATIN
COURRIER DES SPECTACLES
LES NOUVEAUX SPECTACLES
MATHURINS. Le Héros et le
^Soldat, pièce en 3 actes, de M. G.
Bernard Shaw, version française
par Augustin et Henriette Hamon,
Nous avons revu avec plaisir cette
amusante pièce de G. B. S. ainsi les
I- Anglais nomment-ils leur Bernard Shaw
laquelle fut créée, voici quelque dix ans
par M. Gaston Baty, à la Comédie·
Montaigne.
Plaisir fait uniquement de surprises
entendons-nous bien. Car ce n'est pas le
sujet qui offre le plus de curiosité, mais
bien le dialogue. Au cours d'une guerre
entre la Serbie et la Bulgarie, un Suisse,
au service des Serbes, fuyant une char-
ge de cavalerie, grimpe par le balcon,
jusqu'à la chambre d'une demoiselle de
i grande famille bulgare. C'est la nuit.
Raïna (Mme Régina Camier) sur le
point de s'endormir songe à son héros
de fiancé qui vient de se couvrir de
gloire et elle se prend pour la première
fois à l'aimer.
Lamentable, et à bout de souffle, le
fuyard menaçant la jeune fille du re-
volver, l'oblige à lui donner asile.
Le lendemain, il pourra s'échapper
sain et sauf. Mais nous le reverrons
au deuxième acte, la guerre finie, dans
cette même maison où par une des
mille coïncidences de la vie, le père et
le fiancé de Raïna lui ont offert leur
amitié, et celle-ci. Vous le devinez.
son amour.
Il semblerait que ce fut l'amour qui
présidât au tumulte agitant les sept
personnages 'de la pièce. C'est ce que
l'invétéré humoriste qu'est Bernard
Shaw voudrait nous faire supposer.
Telle n'est pas cependant son inten-
tion. Railleur et sceptique à l'excès, au-
cun sentiment ne résiste au culte de
sa critique et il n'est pas jusqu'à l'ad-
miration qui ne trouve grâce devant
lui. Vous croyez apercevoir un héros M.
Louis Salou, hélas c'est un pauvre hom-
me que la nature guide dans le bien et
le mal un soldat digne de ce nom,
U (M. S. Pitoëff) non pas, c'est un pleu-
reur qui ne combat que « par profes-
sion », c'est-à-dire quand il y est obligé.
Vous imaginez l'amour, dans ce qu'il
a de plus do.ux chez une jeune fille
c'est un caprice de l'imagination, un sou-
venir romanesque de trois bonbons de
chocolat.
Enfin, vous êtes sûr que ce militaire,
officier supérieur (M. Jean Hort), rude
et impératif à souhait est un modèle de
bon sens, d'honnêteté et d'exactitude.
'Allons donc, c'est un ignare et un sot
Terrible Bernard Shaw Sa moquerie
est une agréable distraction et beaucoup
la recherchent. Vive la sottise humaine,
semble-t-il dire
Ah Ce n'est pas lui qui aurait écrit
sur les héros comme Carlyle.
Celui-là, il est vrai, n'était pas un
homme de théâtre.
Fred Orthys.
PROGRAMME D'AUJOURD'HUI
Opéra. Relâche.
Opéra-Comique. 1.30, Manon 8.45. Mme But-
terfly.
Comédie-Française. 2.. Andromaque. les Four-
beries de Scapin 8.30. Madame Quinze. De-
main Madame Quinze.
Odéon. 2.40. 8.40. Vi,ve le roi.
Albert-I" (Lab. 08-401. Polaire. Benoite, Lab.
Antoine. 3..9..la Nuit est belle (V.Marcouxhoper.
Atelier. 3.. 9.. les Tricheurs.
Athénée. 3.. 9.. Guerre de Troie n'aura pas lieu
Bouffes-Parisiens. Trente et Quarante.
<} Capucines. 3.. 9., ,1e Souper de San Diego.
Châtelet. 2., 8.30, Au temps des merveilleuses.
1 Com. Champs-Elysées. 3.. 9.. l'Inconnue d'Arras.
/̃ Déjazet. 2.45. 8.45, Pour plaire aux femmes.
2-Masques. 3., l'Etrange Nuit de- .RôcMand.
Gaité-Lyrique. 2.30,8.30, la Chanson du bonheur.
Grand-Guianol. 3., 9.. Amis de prison.
Gymnase. 3., 9., Espoir.
La préparation
ae l'Exposition de 1937
Le congrès du pétrole se tiendra
à Paris pendant l'Exposition
MM. Edmond Labbé et François-La-
tour, commissaire général et commis-
saire général adjoint, ont donné hier
d'intéressantes précisions sur la prépa-
ration de l'Exposition de 1937.
C'est ainsi que, jusqu'ici, trois cent
\soixante-cinq congrès se tiendront à
Paris à cette occasion. Ils seront d'ordres
divers commerciaux, scientifiques, in-
tellectuels et industriels.
Le plus important sera sans contredit
le congrès du pétrole, qui devait avoir
lieu aux Etats-Unis, mais que M. Labbé
est parvenu à faire réunir à Paris.
Il est exact que M. Letrosne, archi-
tecte en «chef, qui vient de subir une
grave opération, s'est démis de ses hau-
tes fonctions, mais son successeur n'est
pas encore désigné.
L'école Saint-Maximm, de Metz
qui a vendu le plus de timbres
antituberculeux, recevra, jeudi
'la coupe nationale
METZ, 23 novembre. Télégr. Matin.
Jeudi prochain, dans le grand sa-
lon de l'hôtel de ville, en présence des
membres du comité national de défense
contre la tuberculose et sous la prési-
dence de M. Robert Sérot, député, an-
cien mmistre, la coupe nationale des
écoles sera remise à l'école Saint-Maxi-
min. de Metz, qui, au cours de la der-
nière campagne, a vendu le plus grand
nombre de timbres antituberculeux de
toutes les écoles de France.
Un ancien colonel de l'armée russe
disparaît dans d'étranges conditions
Vesoul, 23 novembre. Télégr. Ma-
tin. On signale, à Héricourt, la dis-
parition d'un ouvrier russe, Jean Stoc-
chak, figé de 56 ans, manoeuvre dans
une usine de tissage et qui, depuis le
18 novembre a quitté son domicile dans
des conditions restées mystérieuses.
Stocchak est un ancien colonel de
l'armée blanche.
LES RECEPTIONS A L'ELYSEE
Le président de la République a reçu,
hier après-midi, le comité des maires,
conduit par son président, M. Marchan-
des agents de change.
La ville de Charmes
va commémorer le troisième centenaire
de sa destruction
Nancy, 23 novembre. Téléph. Matin.
Le 8 décembre prochain, Charmes-
Bur-Moselle commémorera le troisième
centenaire de sa destruction.
Ce fut, en effet, en 1635 que les
troupes suédoises, commandées par le
colonel Gassion et guerroyant pour le
roi de France, assiégèrent, prirent et
mirent à sac la ville, défendue par les
troupes du duc de Lorraine, son souve-
rain.
L'accident d'hydravion de Cherbourg
Cherbourg, 23 novembre, Télégr.
Matin. La victime de l'accident d'hier
de l'hydravion qui a coulé en rade de
Cherbourg après avoir coupé le câble
d'un ballon d'observation, est l'enseigne
de vaisseau de 1™ classe Jean Guezen-
nec, né à Toulon et âgé de 25 ans.
Brillant officier, Il avait appartenu il.
l'état-major du Vauban puis était passé
dans l'aviation maritime.
Madel, 3. ,0.15.1a Fin du monde, de Sacha Outtry
Marigny. Demain, répétition générale*
Mathurins. 9., le Héros et le Soldat-
Michel, 3..9.,Lava,lisons,r,de Dorln et St-Qranier
Michodière.3.,9.,Biqhon (M.DeYal-et V .Boucher),
Mogador. 2.30. 8.30. l'Auberge du Cheval Blanc.
Montparnasse. 3., 9.15, l'Hôtel des masques.
Nouveautés. 2.45, 8.45, Revue dé Rlp,
Nouv.-Com. 3..9,15,Trouble (Génlat, Clariond),
Œuvre. 3.. 9.30. Nationale 6.
Palabi-Royal.3.,9,,Ziîippe (Duvallèa.Denise.Grey.
Part«-Snint-Martin. 2,40, 8.40, Valses de Vienne.
Renaissance. 2,45, Miss Bà.
Saint-Goorges. Rouge (O. Morlayl,
Sarah-Bfrnhardt. 2.30 Indian».
TB. de Belloville, 2.45. 8.45, les Saltimbanques.
Th. de l'Etoile. 9., Erosin0 (Boucot).
Th. de Paris. 2.45. 8.45, les Amants tearlbles.
Trianon-Lyrique, 2.30. 8.30, la Traviata,
Variétés. 3.. 9., les Fontaines lumineuses.
Vieux-Coiorrfbier. 3.. 9., Femmes sans homme.
A. B. C..3., 9.. F. Gravey. J. Renouard, J0 ved.
Alcaxar. 3., 9.. Croisière des nus nouveaux.
Alhambra. 3., 9., Albert Préjean, Yv. G»H.
Babino, 3. ,9.. Orch. J^cuona, E.Lefcain.M.Trébor.
C. de Paris. 2. 45.8.45. Rev. av, Maurice Chevalier
Européen. M. S. Un de la Canebière (Alibert).
Fol. -Bergère. 2 45. 9.. la Folie d'amour, rev.nouv.
Mayol. 3., Nus en foüe (Germaine Ltxl.
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Cirq. d'Hiver. 2.30,8.30,Clrq. Romain. Fosse lions
Çirq. lüédrano. 3.,9..Togare. les RoEetti.Adriana.
Coucou. 3. ,9..Tous en chaîne. rev. Souplex.Charley
2-Anes. 3., 9., Nouvelle revue.
Dix-Francs. 3.,9., Rev. Loul Hegoburu.Sablon.Dac
Dix-Heures. Nouvelle revue, »
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Lune-Koussc. Fn excl. Doria, Michel, Sarvil,
Noctambules (Quartier Latin). 3., 9., Chans.rev.
Perchcir,3,.9.,Mauricet,Cariès,Vallier.rev,Besnard.
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Actual. Petit Parla. Excel». P«rm. 10 à 24 h.
Agriculteurs. L'Appel de la forêt (Pari, anglais)
Apollo. IY Socrate. Ne pariez pas sur la blonde
Artistic. La Bonne Fée, la Sacrifiée.
Aubert-Palace. Fanfare d'amour.
Avenue (5, r. Colisée). Mon mari. le patron.
Balzac. 2.30, 4.30, 9.15, Boucles d'or.
Ba-Ta-Clan. M. S. La Fille de Madame Angot.
Bonaparte. L'appel de la forêt.
.Caméo. L'Ennemi public n° 1.
Carillon. Un oiseau rare. La Clé des champs.
ChazeUes (5,r.Chaz.l7').Pet:te Miss.Riche affaire
Cigale. Jacqueline fait du cinéma. Crime Chat.
Ciné Actual. (15, fg Montmart.). 9.30 & 2 h. m.
Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.
Ciné Madeleine. Les Beaux jours.
Ciné Opéra. La Bandera.
Cinintran. Actualités. Perm. 10 h à 0 h. 30.
Colisée. Shanghaï (v. or. s. t. fr.).
Courcelles, Souv. femme varie (Joan Orawford)
Demours. Justin de Marseille.
Edouard-VH (10, r. Ed.-VII). David Copperfield
Eldorado. Jim la Houlette; Fille Angot.
Elysée-Gaumont. Ainsi finit un amour.
Ermitage. Divine (film de Colette) pari. franc.
Folles-Dram. 40 ans de cinéma. F. Bergère.
Fourmi. Je suis un évadé. Voyage de noces.
Gaumont-Palace. 2e Bureau
Gaumont-Théâtre. Les Yeux noirs.
Impérial- Pathé.Perm. 12 h. à 1 h,,le Chemineau.
Lutétia-Pathé. Les Deux rois.
Lux (76, r. de Rennes). Collège Rythm.
Lyon-Pathé. Mystères de Paris. Poupée blonde.
Marbeuf. Les 39 Marches.
Marlgnan. L'Equipage (Annabella, Ch.Vanel).
Marivaux-Pathé. Amants et voleurs.
Max-Linder. Touche à tout.
Métropole-Pathé. Jim la Houlette. Le Sphinx.
Miracles-Lord-Byron. Aimez-moi toujours.
Monceau 16. Le Tombeur. Un oiseau rare.
M.-C.(43,bdClic). Homme or. cass.ReineChristine
Montparnasse-Pathé. Jim la Houlette. Le Sphinx
Moulin-Rouge. L'Ecole des Cocottes.
Napoléon. Veuve joyeuse. Biche au bois.
Notre Ciné. Garnison amoureuse. Les 2 papas.
Omnta-Ctaé-Inf. Actualités mondiales.
Pagode. Les Hors la loi. Upperwold.
Panthéon. Le Nouveau Gulliver.
Paramount. Bourrachon (Signoret, M, Lemon).
Pereire-Pal. M. S Les Yeux Noirs.
Potinière (7, r. Louis-le-Grand). Le Corbeau.
ftex. Jérôme Perreau.
Rivoll-Cinéma. Perm. Ronde des heures.
Royal-Pathé. Sous la griffe.
St. Bertrand (97. r. Sèvres). One night of love.
Si. Caumartin. Tanzmusik. Festival Salzbourg.
St.Etoile (5,r.Troyon). Episode (Paul Wessely).
Splendid (60.av.Motte-Picquet). Crime et Chàtlm.
Studio Universel(31, av. Opéra). Les Mains d'Orlac
Stud. 28. Les Joies de la famille (W.-C. Fields).
Ursul. (Stud.). Rue. 'Voyage sans retour.
Victor-Hugo. Justin de Marseille.
Vivienne. La Patrouille perdue.
Washington. West of tbe pecos, By your ]cave,
Les obsèques de Léon Bernard
A Saint-Etienrie-du-Mont, hier, ont été
célébrées les obsèques de Léon Bernard,
sociétaire de la Comédie-Française, pré-
sident de l'association des artistes dra-
matiques, professeur au Conservatoire de
musique et d'art dramatique, officier de
la Légion d'honneur.
Des discours ont été prononcés, sous
le pérystile, par MM. Emile Fabre, admi-
nistrateur général de la Comédie-Fran-
çaise Edmond Sée, président de l'asso-
ciation de la critique dramatique Jean
Chantavoine, secrétaire général du
Conservatoire Martinelli, président de
l'union des artistes Alexandre, pour
les artistes anciens combattants Michel
Carré, au nom des Trente ans de
théâtre Denys Amiel, pour la société
des auteurs dramatiques Brunot, qui
a lu le discours de M. Albert Lambert,
doyen de la Comédie-Française Albert
Carré, président de l'association des ar-
tistes dramatiques, et Huisman, direc.
teur général des beaux-arts,
L'inhumation a eu lieu au cimetière
du Montparnasse.
Les soirées cinématographiques
au bénéfice de l'expédition française
de l'Himalaya
On rappelle que demain, à 21 heures,
seront présentés, à la salle Pleyel, pour
la première fois, deux films inédits de
Marcel Irhac Vive le ski, un saisis-
sant reportage sur la nouvelle technique
du ski, avec les champions René
Beckert, Allais, Vignole, etc., et De Nice
au mont Blanc, un raid à ski de 400
kilomètres à travers les Alpes françai-
ses. Au programme de cette soirée figu-
reront encore l'Ecole des remours, une
leçon d'alpinisme aérien réalisée par G.
Chelle, avec le concours du capitaine
Thoret, et enfin la nouvelle version so-
norisée de « 4.100 une ascension à skis
de la face nord de la barre des Ecrins,
par Marcel Ichac.
Une seconde soirée aura lieu le 2 dé-
cembre, pour laquelle la location est
dès maintenant ouverte à la salle
Pleyql, 252, faubourg Saint-Honoré. Pour
varier programme, l'Aiguille verte, le
film d'étude de l'expédition française A
l'Himalaya, réalisé par Paul Gayet-Tan-
crède, sera projeté à la place de « 4.100 Il.
Ainsi que nous l'avons annonce ici-
même la semaine dernière, ces deux
séances placées sous le patronage du
Club alpin français sont données au
bénéfice de l'expédition française a
l'Himalaya.
Les grands travaux
dans la région lyonnaise
Lyon, 23 novembre. (Dép, Havas).
Une conférence a eu lieu, hier, au
ministère de la marine marchande, sous
la présidence de M. Herriot, entre M.
Laurent Eynac. ministre des travaux
publics; le préfet du Rhône, le directeur
général des routes et ses collaborateurs.
Dans cette conférence, ont été adop-
tées les grandes lignes d'un programme
de travaux publics relatifs à Lyon et à
la région lyonnaise. Ce programme com-
porte le tunnel sous la Croix-Rousse, les
une route pour autostrade sur le bas
port du quai du Rhône rive droite et
divers raccordements ou aménagements
en ce qui concerne le boulevard de
Ceinture,
Récompease à un marin sauveteur
Le ministre de la marine a accordé un
témoignage officiel de satisfaction au quartier-
maître mécanicien d'aéronautique Baufour, du
Béarn, en récompense du dévouement dont il
a fait preuve a Hyè.-es le 16 octobre 19S5, en
se jetant à l'eau tout habillé, pour porter se-
cours au pilote d'un avlon tombé à la mer.
LE « MATIN » AUX FRONTIERES D'ETHIOPIE
LES ÉTHIOPIENS NE RÉALISENT PAS ENCORE
L'IMPORTANCE DES SUCCES ITALIENS
Nous connaissions déjà depuis
quelques jours la nouvelle de cette
liaison aérienne, et chacun la coin-
mentait avec faveur lundi dernier,
au cours des fêtes du 11 novembre.
Ces manifestations traditionnelles
étaient particulièrement imposantes,
cette année, du fait de l'inaugura-
tion d'un monument aux morts et
d'une revue à laquelle participaient
un millier de tirailleurs sénégalais.
Si, dans la tribune officielle, le
ministre et le consul d'Italie, impas-
sibles dans leur dignité diplomati-
que, se tenaient à quelques mètres
du consul d'Ethiopie, une foule
abyssine, le casque orné d'un ruban
aux couleurs nationales, se mêlait
orgueilleusement à nos indigènes
somalis. On remarquait, descendus
le matin même d'un paquebot qui
les avait embarqués, le 6 novembre,
à Port-Saïd, 102 volontaires abyssins,
appartenant à toutes les classes de
la société et venant d'Egypte et de
Jérusalem.
Beaux et robustes gaillards, babil-
lés de vareuses et de shorts kaki, ils
avaient répondu à l'appel du négus.
Leur quartier général, à Djibouti.
était dans un grand hôtel grec de la
place Ménélick comme il se doit.
et ils y menaient grand bruit à la
terrasse. On entendait leurs pala-
bres, leurs appels « Ato Haïlou,
Ato Kassa, Ato Négousse (M. Haï-
lou, M. Kassa, M. Négousse) car les
noms, qui sont aussi ceux de grands
ras, demeurent portés en Ethiopie
par les plus modestes des hommes
libres.
Celui, très distingué et cultivé, que
nous Interrogeâmes, nous répondit
avec une fierté qui ne semblait nul-
lement artificlelle
Je viens avec mes camarade
pour participer à la victoire de mon
pays
Allions- nous lui objecter que
l'Ethiopie, jusqu'à ce jour, n'avait
cependant connu que des défaites ?
Il ne nous en eût point laissé le
temps, car, volubile et entouré de
volontaires qui parlaient le français
comme lui, il poursuivit
Oui, nous voulons nous illus-
trer dans les rangs de l'armée éthio-
pienne victorieuse. Ne souriez pas.
Abstenez-vous de nous juger sur les
premiers résultats d'une campagne
qui, pour nous, n'est pas encore
commencée. Dans le Tigré, aucune
résistance n'a été volontairement
opposée aux troupes du général de
Bona que, conformément au plan de
notre état-major, nous avons attiré
dans une région où nous attendrons
pour les battre qu'elles soient rédui-
tes à la misère (sic).
Mais dans l'Ogaden, vous avez
cependant tenté d'enrayer l'avance
des bataillons du général Graziani
Où avez-vous vu cela ? répon-
dit vivement l'Ethlopien. Dans l'O-
gaden, nos arrière-gardes ont main-
tenu le contact avec les avant-gar-
des de l'ennemi pour l'attirer là où
nous voulions qu'il vint s'échouer le
plus tôt possible, au pied de ces
montagnes du Harrar dans lesquel-
les il ne pénétrera jamais, parce
que les fièvres et le manque d'eau
potable le décimeront autant que le
feu de nos. guerriers
Telle n'est cependant pas l'o-
pinion de ceux qui ici jugent la si-
tuation avec Impartialité. On craint
pour vous un jonction entre les ar-
mées italiennes du nord et celles du
sud, jonction qui donnerait aux Ita-
liens tout l'est de votre pays et le
lontrôle de son chemin de fer.
Il faut, conclut l'Ethiopien,
connaître bien mal la géographie
de ces régions pour les croire aussi
facilement franchissables à de
lourdes colonnes européennes. Et je
vous dis, au nom de tous ces volon-
taires et au mien, que la victoire
éthiopienne n'est pas seulement un
article de foi sur lequel on ne rai-
sonne pas, mais qu'elle sera la con-
séquence logique, inéluctable de no-
Un caissier indélicat
et le mage
qui l'avait envoûté
sont sous les verroux
SUITE DE NOTRE INFORMATION
DE PREMIERE PAGE
Le mage avait enfin rencontré il
n'eut pas de peine à en convaincre le
néophyte le dépositaire de sa pensée
le continuateur de son («uvre que les
forces obscures lui avaient de longtemps
annonce.
Subjugué, Chaise-Martin n'hésita pas
à répondre à l'appel de l'initiateur et à
se rendre digne d'une telle mission. Il
si soumit volontiers, durant plusieurs
mois. à un régime alimentaire si
ascétiquement débilitant qu'il fut bien.
tôt Incapable de secouer l'emprise mal-
faisante d'Henriquez. Le Haïtien n'eut
plus aucune peine à lui suggérer de
puiser, bien entendu au profit de leur
grande oeuvre, dans sa caisse. Chaise-
Martin, chargé de la paye des employés,
détourna, en quelques mois, deux cent
mille francs,
Mais les astros n'avaient pas révélé
aux deux illuminés de fantaisie que
M. Guillaume, commissaire division-
naire à la police judiciaire, doué d'une
clairvoyance où l'occultisme n'a rien à
voir, les arrêterait, les confronterait, que
le « docteur es sciences occultes » de-
vrait reconnaître à tout le moins un
emprunt de 20.000 francs à son malheu-
reux disciple dont l'attitude terrorisée à
son égard témoignerait assez de sa res-
ponsabilité limitée.
Henriquez prétendit qu'il vivait d'une
pension de 1.200 francs par mois que lui
faisaient ses parents, demeurant à
Port-au-Prince (Haïti). Une perquisition
à son domicile, 12, rue de la Cavalerie,
a permis d'établir qu'il subsistait, en
réalité, d'escroqueries.
Marié et père de famille, il n'en de-
meurait pas moins seul, ayant envoyé
femme et enfants à Juan-les-Pins. où
ils demeurent, 22, avenue de l'Amiral-
Courbet.
Maître et disciple méditent aujour-
d'hui au DépSt.
LA DEFENSE DELA PETITE PROPRIETE
Ika délégués de la petite et moyenne pro-
priété bâtie et rura!e, des petits et moyens
épargpants et possédants, dei petits commer-
çants et industriels, des débiteurs hypothécaire^
et sur nantissements, d'architectes et d'entre-
preneurs du bâtiment, ont constitué, sous la
présidence de M. André Grtspnt. député de la
Seine, maire de Courbevoie, yn groupe d'action
qui & prla le titre d'Etats senéraux du patri-
moine français, Ceux-ci tiendront prochaine-
ment une grande réunion ou seront dévelop-
pées entre autres graves questions, la défense
de la petite propriété. l'aménagement des dettes
privées et les plans d'aménagement des grandes
agglomérations françaises.
tre situation stratégique et de la
valeur de notre peuple. Que les Ita-
liens se le disent bien la louve ro-
maine n'étranglera jamais le lion
de Juda.
Laissons ces braves à leurs patrio-
tiques illusions.. Voici parmi leur
foule bruyante les silencieux et
blonds volontaires de la Croix-Rouge
suédoise qui, débarqués eux aussi ce
matin là, transpirent dans leurs
lourds uniformes de drap gris, Ce
sont MM, Norup, Holni, Bjork,
Svensson et Agge.
Ils rejoindront sur les hauts pla-
teaux abyssins ceux de leurs col-
lègues internationaux qui se pen-
chent déjà sur la souffrance des
lions blessés,
Combien pénible doit être leur
mission, avec les redoutables sor-
ciers, les chirurgiens barbares ha-
bitués à plonger dans l'huile bouil-
lante les moignons des voleurs am-
putés, les ignares et prétentieux in-
firmiers que des charlatans ont .for-
mes à Addis-Abeba en quelques se-
maines Mais dans leurs yeux,
brille une flamme apostolique.
Sur lu quai de la douane où l'on
débarque les six automobiles à
grande croix rouge peinte sur le toit
et le matériel sanitaire qu'ils ont
amené, l'un d'eux nous dit que plu-
sieurs de ses collègues ont déjà ap-
pris la langue amharique et nous
interroge sur le pays. Il s'y attend
au pire.
Mais. fait-il, nous avons pris
nos précautions nous avons des
caisses et des caisses de crème et
du thé
Maigre pitance
Oh notre mission ne doit pas
durer plus de six mois. Elle coûte si
cher
Il se tait, puis donne des ordres
aux coolies affairés à sortir ses voi-
tures des chalands
Six mois poursuit-il rêveur.
Dans six mois. n'est-ce pas, cette
guerre sera Pinie
Nous n'avons pas osé lui' répon-
dre.
Une grave défaite italienne
ou une perle de choix, au collier
des fausses nouvelles éthiopienne
[DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU « MATIN
DjiBOUTI, 14 novembre. Par
avion. Nous venions de terminer
notre dernier article quand nous
lisons ce communiqué que le consul
d'Ethiopie vient de répandre dans
Djibouti
« Djidjiga. La veille (sic) du 12
au 13, il y a eu un engagement im-
portant sur le front sud.
La colonne italienne avancée
jusqu'à Gorrahei a été mise en miet-
tes (sic) par les troupes éthiopiennes
qui, aidées par le clair de lune, en-
gagèrent un combat corps à corps.
Les Italiens laissèrent sur le champ
de bataille 1.797 morts, 4 automi-
trailleuses. 1 canon, 7 mitrailleuses,
3 camions avec des caisses de muni-,
tions et 1.711 fusils.
» Lé général Nassibou a télégra-
phié à l'empereur que le sabre éthio-
pien a remporté une victoire décisive
dans le sud et causé un effet formi-
dable de démoralisation sur les Ita-
liens,
Il est ici impossible de contrôler
la véracité de cette nouvelle que le
consulat d'Italie déclare invraisem-
blable puisque les troupes du géné-
ral Graziani, ayant largement dé-
passé Gorrahei, se trouvaient hier à
140 kilomètres de Harrar.
Une surprise et un corps à corps
meurtrier, par clair de lune, ne sont
pas rares, nous en avons fait main-
tes fois l'expérience en Mauritanie,
mais le chiffre des pertes italiennes
semble dépasser toute mesure.
Jusqu'à plus ample informé, on
considère le communiqué éthiopien
comme une perle, la plus belle du
collier de fausses. nouvelles fabri-
quées à Addis-Abeba.
Subitement fou furieux
un concierge frappe
à coups de marteau
sa femme et sa fillette
puis se pend
[DIT CORRESPONDANT PARTICULIER
DU « MATIR »1
Hazebkouck, 22 novembre. Par télé-
phone. Un homme, que tout son en-
tourage considérait comme un travail-
leur sérieux, doux et sobre, bon père et
bon époux, vient de se livrer à un acte
de sauvagerie inouïe. A coups de mar-
teau, il a frappé atrocement sa femme
et sa fillette. Puis il s'est pendu. Pour-
quoi ? Nul ne le soupçonne. Une crise
de folie furieuse, voilà la seule expli-
cation possible de cet affreux forfait,
Il était 6 h. 50 lorsque le contre-
maître de l'usine de tissage de toile à
sacs, située au Vert-Vallon, banlieue d'Ha-
zebrouck, M. Georges Deplace, se pré-
senta à la porte. Comme de coutume.
celle-ci avait été ouverte par le concier-
ge, Marcel Follet, âgé de 34 ans. Follet.
dès le lever du jour, doit ranimer le
feu des chaudières. Pour lui faciliter
ses occupations matinales, un logement,
qu'il occupe avec sa femme, âgée de 33
ans, née Antoinette Caucheteux, et sa
fillette de 8 ans, Yvette, était mis
sa disposition.
Le contremaître poussa donc la porte
déverrouillée et conimença â gravir
l'escalier obscur lorsqu'il heurta un corps
qui oscillait dans l'ombre. Il donna aus-
sitôt. de la lumière et découvrit, pendu
à la rampe de l'escalier. le concierge
lui-même. Il coupa aussitôt la corde,
mais, quoique le corps fût encore chaud,
il ne put rappeler Follet à la vie.
Il appela alors à l'aide un ouvrier
qui arrivait et, voulant prévenir la fa-
mille du malheureux, parcourut l'appar-
tement, Un nouveau tableau d'épou-
vante l'attendait dans la chambre sur
le lit, Mme Follet, le visage et le corps
portant d'horribles traces de coups,
gisait dans ses draps ensanglantés. Un
peu plus loin, la fillette avait la boite
crânienne défoncée.
Un marteau abandonné dans la pièce
et couvert de sang avait été l'arme du
double crime.
Les deux malheureuses, qui respi-
raient encore, furent transportées à
l'hôpital dans un état désespéré, tan-
dis que le corps de M. Follet était
p-mené à la morgue».
Le parquet d'Hazebrouck s'est rendu
sur plaie. Ses constatations et son en.
quête ne laissent place qu'à un drame
de la folie, que rien n'avait pu laisser
prévoir.
Saisi d'une inexplicable fureur, le
concierge a dû se jeter sur sa femme
et sa fille qui ne sattendaient à rien,
les frapper et aussitôt aller se faire
justice.
Ceux arrestations
dans l'affaire des fraudes
des automobile
du Havre
SUITE DE NOTRE INFORMATION
CI! PREMIERE PAGE
Il y a trois ans et demi que cette
instruction est pendante et que dure le
mystère dont on l'avait entourée dès
son origine, C'est au début de que
M. Delamare, agent de plusieurs firmes
d'importation de voitures américaines.
interrogé sur les procédés dont il usait
depuis 1930 pour ne pas payer de droits
de douanes sur des voitures américaines
Importées au Havre dénonça le contrô-
leur Sévère comme son complice. Le
fonctionnaire fut suspendu sans traite-
ment le 25 mai 1932. Cependant, au
mois de juillet suivant, il était promu
dans le cadre hors elassn
j_i uisij udiuu çnemuia shiis auvrenieuu
de hâte. On arriva au mois de novem-
bre 1935. Les choses les meilleures finis-
sent par avoir une fin. L'instruction al-
lait être close. L'agent d'importation
estima sa. situation critique et usa du
passeport qu'on lui avait laissé pour pas-
ser en Suisse. C'est là que le joignit le
mandat d'arrêt lancé par le magistrat
instructeur. Delamare attend en ce mo-
ment, en prison helvétique, l'accomplis-
sement des formalités diplomatiques qui
permettront de lui octroyer à la Sajitp
une cellule voisine de celle qu'occupe
depuis deux jours le contrôleur Sévère,
L'affaire est grave, puisqu'elle est jus-
ticiable de la cour d'assises, les grief»
relevés étant ceux de corruption ¡il'
fonctionnaires, de faux et d'usage de
faux en écritures publiques et de frauda
vis-à-vis de l'Etat.
Malgré la complexité des formalités
douanières, au milieu desquelles se
jouaient les fraudeurs, leurs méthodes
sont assez faciles à saisir.
Des voitures étrangères sont journel-
lement importées en France sans payer
de droits de douanes, Ce sont celles de
touristes qui, cautionnés par de grands
clubs automobiles, les amènent pour leur
séjour en France Ils obtiennent pour
cette introduction un carnet de passage,
valable pour une année. Au bout de l'an,
les voitures doivent ou bien retraverser
la frontière ou bien paver les' droits.
une organisation défectueuse des
douanes permit en 1930 et 1931 des tra-
fics déplorables pour le Trésor pubSc.
Ou bien l'on présentait la voiture qui
devait être réexpédiée en Amérique a
un vérificateur à l'entrée d'un hangar
du Havre où se faisait le contrôle. Et
alors, toutes formalités accomplies, l'on
ressortait à l'autre bout du hangar avec
la voiture dédouanée, théoriquement em-
barquée. Ou bien, grâce au désordre ré-
gnant dans les bureaux ou à la com-
plicité d'un fonctionnaire tel que Sé-
vère, les employés de commerce rem-
plissaient eux-mêmes les fiches d'acquit-
tement des droits, les timbraient, les
signaient de faux noms et s'en retour-
naient, sans avoir versé un sou, avec
des voitures ayant activement acquitté
les droits d'imoortation.
Ou bien encore les fraudeurs glis-
saient-ils parmi une liasse de tryptiques
à signer par les contrôleurs des doua-
nes des formules intéressant les voitu-
res sur lesquelles ils voulaient tromper
l'attention des fonctionnaires et qui se
trouvaient tamponnées et paraphées
dans le nombre sans que ceux-ci s'en
soient aperçus,
L'enquête a relevé au Havre 16 voitu-
res ainsi dédouanées en fraude. M. De-
lamare, le principal inculpé, a mis en
cause le contrôleur Sévère dont ;1
payait, a-t-11 dit, l'aveuglement. Sévère
a reconnu que son ami Delamare lui
avait, en 1927, avancé 72.000 francs qui
permirent à sa femme d'acheter un ma-
gasin de modes, mais s'est défendu d'a-
voir été récompense autrement de ses
complaisances. Il laisse a Delamare les
responsabilités des faux qu'il avait com-
mis, prétend-il, grâce aux libres entrées
qu'il avait dans tous les bureaux, aux
formules qu'il pouvait ramasser sur tou-
tes les tables et aux timbres oui tral-
naient à droite et à gauche.
Outre les deux inculpés arrêtés, il y
a d'autres prévenus, employés de diffé-
rentes firmes.
L'administration des douanes est par-
tie civile par l'organe de Me Rodanet
et le SYndicat des constructeurs d'au-
tomobiles français par celui de Me
Henri Laloue.
Le contrôleur Sévère, qui a pour dé-
tenseurs M" Raymond-Hubert et M"
Galanti, du barreau du Havre se dé-
fend en attaquant. Il aifirme que les
fraudes du Havre sont peu de chose
auprès dp celles qui se se sont produi-
tes aux frontières terrestres et qui ont
porte sur plus de 200 voitures, dont
chacune eut dû acquitter entre 10.000
et 50.000 francs de droits de douane.
Or, ces fraudes, où son accusateur De-
lamare serait compromis également,
n'ont jamais reçu de sanctions judi-
ciaires. De plus, il impute la responsa-
bilité primitive des fraudes du Havre
à l'impéritie de ses chefs hiérarchiques.
Delamare, abrés son retour obligé en
Fiance, sera défendu par Me Robert
Lévy.
Le juge d'instruction Pages, ayant
ordonné les arrestations des deux prin-
cipaux coupables, a fermé son dossier
qui a été transmis à la chambre des
mises en accusation
La délégation française
à la conférence navale de Londres
Nous avons annoncé, hier, que la dé-
légation française à la conférence na-
vale de Londres aurait à sa tête le vice-
amiral Robert, inspecteur ,général des
forces maritimes de la Méditerranée,
membre du conseil supérieur de la
marine. Les autres membres de la délé-
gation française seront le contre-ami-
ral Decoux, le capitaine de vaisseau De-
leuze et deux officiers.
Demain soir toutes les armes à feu
devront avoir été déclarées
Le récent décrétai relatif à la ré-
glementation des armes avait lixé, on
1p sait, un délai d'un mois pour les dé-
clarations de détention d'armes à feu.
Il est rappelé que ce délai expirera de-
main soir et que les intéressés trouve-
ront dans les commissariats de police
de leur quartier ou circonscription tous
les imprimés nécessaires.
A la sous-commission
de la défense nationale
La sous-commission de la défense na-
tionale, présidée par M. Archimbaud. a
entendu hier un exposé de M, Bouessé
sur la situation de l'aviation française.
M. Bernier a été nomme rapporteur
de la commission de décentralisation
aérienne en remplacement de M. Lafont,
devenu ministre. M. Archimbaud a
donné ensuite lecture de son rapport
sur les pétroles et les essences. Il a
vivement critiqué les méthodes actuelles.
Le train et la carte du combattant
L'Association nationale des anoienb
combattants du train porte à la connais-
sance des anciens militaires du train
hippo et auto qu'ils pourront obtenir la
carte du combattant par l'article 4 du
décret du le, juillet 1930, s'ils ont assuré
leur service, pendant six mois au moins,
consécutifs ou non, dans la zone de com-
bat de la division.
Les intéressés n'ont qu'à écrire ou se
présenter, le samedi après-midi, de 14 à
17 heures, à l'Association nationale des
anciens combattants du train, 101, ave-
nue Emile-Zola, Paris,
BUVEURS D'EAU de VICHY }
MÉFIEZ-VOUS DES SUBSTITUTIONS
Quart VICHY-ETAT'
apéritif hygiénique digestif parfait
élimine L'ACIDE URIQUE
Nouvelle manière de prendre^
l'Huile de Foie de
Les Pastilles JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue
très agréables à prendre. Rapide augmentation de poids.
Plus de cris, plus de larmes, plus de
révolte à la vue de l'odieuse bouteille
d'Huile de Foie de Morue au goût si
répugnant, que les pauvres enfants ché-
tifs et maigres devaient absorber mal-
gré leur répulsion.
La science médicale avance à grands
pas et aujourd'hui, vous pouvez vous
procurer, chez les pharmaciens, les
Pastilles JESSHL qui contiennent tou-
tes les excellentes propriétés de l'Huile
de Foie de Morue la plus pure et qui,
recouvertes d'une couche de sucre, sont
agréables et efficaces en toutes saisons
pour petits et grands.
Les personnes surmenées et amai-
gries qui doivent prendre de l'Huile de
A Vanves, un dément
tue sa mère et se suicide
En rentrant à son domicile dans un
pavillon, 19, rue Raphaél, à Vanves,
hier, vers 19 h. 30, M Léonce Alexan-
dre a découvert le cadavre de sa mère,
née Lydie Lefort, 48 ans, et celui de son
frère Georges Alexandre, 28 ans. Les
deux corps étaient étendus dans la salle
à manger.
La malheureuse femme était étran-
glée à l'aide de deux bas noirs. M.
Alexandre avait été atteint d'une balle
de revolver à la tempe droite.
M. Léonce Alexandre avertit le com-
missaire de Vanves qui vint procéder
aux premières constatations. La mère
portait la trace d'une morsure qui avait
arraché une partie de la première pha-
lange de l'index droit. A plusieurs repri-
ses, Georges Alexandre avait été interné
et avait déjà tenté de se suicider.
Il semble donc que, vers 14 h. 30,
après le départ de M. Léonce Alexandre,
le jeune homme a étranglé sa mère.
malgré la résistance de celle-ci et s'est
suicidé avec un revolver rui a été re-
trouvé à son côté.
Un maire indélicat est condamné
en correctionnelle
à quatorze mois de prison
En attendant de passer
en cour d'assises
BORDEAUX, 23 novembre. Télégr.
Matin. M. Herrier, maire de Béche-
resse (Charente), conseiller d'arrondis-
sement et président du comice agricole
de Blanzac, a comparu devant le tribu-
nal correctionnel de Périgaeux, oous
l'inculpation d'avoir détourné 77000
francs au détriment d'agriculteurs de la
région et d'avoir commis des faux.
Le tribunal, faisant droit aux conclu-
sions de la partie 'civile, s'est declaré
incompétent pour le crime de faux et
usage de faux. L'affaire viendra donc il
ce sujet devait la cour danses. M Aie
jugeant sur e délit de detojïi:enu>nt de
fonds, il a condamné H-;rr;;r il quatorze
rroiô de prison et a ordonné son incar-
cération immédiat.
1.e banquet du Syndicat
de la presse coloniale
Le syndicat de la presse coloniale française
a fête hier en' un banquet confraternel ceux
de ses membres récemment promus ou nommés
dans l'ordre de la Légion d'honneur.
Des allocutions ont été prononcées par MM.
Georges Boussenot, président Ernest Outrey,
députe, et Henry Bérenger, sénateur, ambassa-
deur de France, tous deux présidents d'honneur
du syndicat, lesquels ont très heureusement
résumé l'oeuvre du syndicat et les devoirs qui
lui incombent pour la défense des Intérêts
coloniaux
Pour encourager l'étude
de la langue française
en Alsace
COLMAR, 23 novembre. Téléph. Ma-
tin. Dès 1923, une généreuse Alsa-
cienne, Mme Langweil, sur la suggestion
du dessinateur Hansi, fondait le prix
de Irançais en Alsace destiné à récom-
penser les élèves des écoles primaires
d'Alsace. A présent. M. Georges Despret
vient de fonder un prix de français en
faveur des cours d'adultes et de l'en-
seignement post-scolaire du Haut-Rhin.
Cette fondation de 5.000 francs sera ré-
partie chaque année entre les diverses
circonscriptions d'inspection primaire et
permettra de décerner, sous forme de
livres de prix, des récompenses à un
grand nombre d'élèves du département
s'étant distingués dans l'étude de la lan-
gue française.
A TRAVERS LES DEPARTEMENTS
I DES CORRESPOH0ARTS PARTICULIERS DU MATIN DI
ALLIER, Arfeuilles. Mme veuve Marie
Cote aura 100 ans lundi. Le vil. âge télera
aujourd'hui sa centenaire qui assistera la
gr&nd' messe, Une fête réunira ensuite tous
tes membres de la famille,
INDRE. Perassav, Une voiture hippo-
mobile transportant trois cultivateurs, MM, Per-
nond Logier, René Dumont, et Jean Merlin
tombent dans un ravin. M. Merlin ett tué, les
deux autres légèrement bîessé*,
MARNE. Perthes. Les chevaux tirant le
chaland Ct M. Çouderan tombent au canal en-
traînant avec eux le fils du batelier, Lucien.
15 ans, qui conduisait. Bien que sachant
nager, le jeune homme coule à pic et se noie.
Foie de Morue parce que c'est l'ait??
ment le plus riche en vitamines et le ̃̃*>
plus puissant reconstituant qui existe-
apprendront cette nouvelle avec joie.
Les hommes, femmes et enfanta'
amaigris, anémiés, surmenés, doivent-'
prendre les Pastilles JESSEL à base!-
d'Huile de Foie de Morue. Une femme£
a gagné 8 kilos en 5 semaines. Un en-
fant très maladif, âgé de 9 ans, a repris
12 livres en 4 mois maintenant, il par-
ticipe aux jeux de ses petits camarades
et a bon 'appétit. Commencez à prendre
les Pastilles JESSEL aujourd'hui même.
N'oubliez pas qu'elles sont merveilleu.
ses pour les personnes âgées et affai-
blies (fr. 12,75 la boîte).
Froids précoces et modérés
Les pluies ont cessé en France et ne-
menacent plus que la région océanienne,
tandis que toute l'Europe Centrale, à la
date du 23 novembre, est sous la neige?
Les Vosges sont légèrement menacées*
par ces frimas. *̃
Quant aux gelées, elles sont très faïr'l
blés en France, atténuées par la brume'
ou le brouillard. C'est au matin du 33
novembre, le 01 à Beauvais, Orléans'
Pnitiers, Bourges, Toulouse -1°
Chartres, Rennes, Clermont, Bordeaux •;̃••̃
-2° à Romilly.
Et il fait sec dans toute la France et-
sauf au S.-O. le ciel sera beau ou br.u-^
meux le dimanche 24, avec faibles gelées,
Gabriel Guilbert, «•«*
direc-eur des services météorologiques
du « Matin ». ̃•-•<̃*
Le temps qu'il a fait les 22-23 novembre
Maxima du 22 nouembre 7° à Par!s-Salnt-
Maur, Orléans, R;lms, le Havre Rennes: S°~
Chartres, Poitiers: 9° Beauvais, Angouleme, RO-"
cnelort, le Puy, Toulouse: 10» Cherbourg, ht>-
rient, Bourges, Olermont, Bordeaux; Il- Brest.
Perpignan, Sète Nimes, Marseille; 12° Ch^ï
teauroi'x: 13S Biarritz: 15° Nice; Antibep-,
Ajaccio: 5e Dijon; 5" Nancy; 4° Metz, Stras-
bourg.
Minima du 22 au 23 1° à Parls-Salnt-Maurf
Dijon, Reims, Nantes, le Pùy; 2° Calais. Var,
lenciennes. Tours. Aïjgers, Rochefort, Lyon; 30
Metz. Nimes; Lorient, Perpignan, Sète: >S»
Brest; 6° Chelbourg, Antibes; 7° Nice; 9° Bla|j
ritz. AJaccio: 0° Orléans. Beauvais, le Havrfl*
Poitiers. AT.goulème, Oh&teauroux, BourgtjJ
Toulouse, Marseille If Chartres, Rennes,
Clermont, Bordeaux; -2° Romilly.
runes des lettres
Ajaccio; 1 m/m Blarrita,
Le :emps au matin du 22 Beau, brume ou
brouillard, toutes régions.
Maximum de température le 23 à Paris-Saint-
Maur 5".
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