Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-07-03
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 juillet 1935 03 juillet 1935
Description : 1935/07/03 (Numéro 18731). 1935/07/03 (Numéro 18731).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2008
6 P
LE MATIN
tâëtctéél 3
Gaby Mono, Modes,
16, Place Vendôme.
.Soldera ses modèles d'été dtl mercredi 3
au samedi 6 juillet, a partir de 60 francs.
Vente strictement au comptant,
Lé peintre Aujam6
Reçoit le prix Paul-GuillaUme
En souvenir de sqgrand peintre' et inspecteur général des
beaux-arts, Mme Paul Guillaume a ins-
titue un prix de 10.000 trancs pour
encourager les jeunes artistes et donner
une impulsion nouvelle à un art dans
lequel les vrais talents ont souvent de
la peine à s'épanouir.
Parmi une soixantaine de concurrents,
dont beaucoup ne manquaient "pas de
mérites, le jury du prix Paul-Guillaume,
réuni hier, a attribué la récompense de
francs au jeune peintre Aujamé
pour sa toile jeun$ tillé dans Un pay-
sage.
Deux sauvetages en une heure
DooARNeNEZ, 2 juillet.- Téléph, Matin.
A FOKt-Lâbbé, Pierre Le Duc, 16 ans,
prenait un bain dans la rivière lorsqu'il
aperçut le jeune Lé Bleis en train de se
noyer, il le sauva.
tillé heure plus tard, il sauvait un au-
tre enfant dans les mêmes circonstan-
ces.
A TRAVERS PARIS
Le désespoir, Un homme de 25 à èo ans,
vêtu d'ui complet bleu et coiffé d'un béret
tiS^ie. se jette dans la Seine près du Pont-
nU-Changê Malgré les recherches de la brigade
fluviale, snh corps né peut être retrouvé.
Enfant trouvé, Errant boulevard de Ro-
chèehpuart, un enfant de 4 ans, qui déclare
«e nomme- Maurice Gilbert. dit Titi, est con-
nuit par dès agents auprès du commissaire de
police du quartier Cllêiîâncôurt qui recherche
ses parents.
Agression, Mlle Yvonne Albert, 26 ans,, a
été assaille par trois individus qui lui ont
arrache ton Sic à tnain et ont pris la fuite
en àui.i. t> voiture a été retrouvée abandonnée
place du Trocadéro. avec le sac à main intact.
trMYbW' et STRABISME"
vaincus sans opération
C'est eu Docteur Roger d'Ansan, de
l'Université de New-York, que l'on doit
cette nouvelle méthode qui obtient,
sans opération, la guérison de la myopie
et du strabisme.
Lès communications faites à ce sujet
à l'Académie de Médecine et à l'Aca-
démie des Sciences, avec présentation
de sujets, guéris définitivement, en ont
démontré la valeur, ainsi que l'efficacité
dé l'appareil de gymnastique oculaire
conçu par le docteur d'Ansan, et qui
est la base de la méthode.
Des séances d'application ont lieu tous
les jours, de 14 à 18 heures, au 30, rue
d'Astorg (tél. Anjou 17-92). Le docteur
d'Ansan y donne lui-même tous les rien-
seignements que les intéressés peuvent
désirer.
Le plus curieux de cette -méthode, qui
est indolore et sans danger, c'est que
le sujet traité peut constater dès la
première application une très sensible
amélioration de sa vision. De plus, dans
la grosse majorité des cas, c'est au
bout de très peu de temps la suppres-
sion radicale des verres dans la vie
courante.
Une révolution
en art dentaire
L'âge des dents en or est révolu.
Grâce à la méthode de M. Springer,
chirurgien-dentiste. 4, rue Saint-Lazare,
tes dents en porcelaine sont adoptées
par tous. Imitation parfaite de la dent
naturelle. Solidité garantie. Reprise aux
meilleurs prix des anciens appareils.
Renseignez..vous gratuitement les mar- j
di, jeudi, de 3 à 8 h. Tél. Trud. 75-51.
LE COMITE EXECUTIF
DU PARTI
RADICAL SOCIALISTE
SE REUNIT CE SOIR
M. Edouard Hernot aurait déclaré
lundi à Lyon qu'il démissionnerait
de la présidence
si son attitude n'était pas approuvée
[DE HOTRE CORRESPONDANT PARÎtCttllÈR
Lyôh, 2 juillet,- Pat- téléphoné.
1VL Edouard Herriot qui a regagne Pa-
ris ce matin assistait hier soir, â l'Jlô-
tel de. Ville, à la séance de commissions
générales du conseil municipal.
A la sortie de cette séance, devant une
vingtaine de conseillers, aussi bien de
droite que de gauche, M, Herriot, inter-
rogé sur les manifestations actuelles
du front commun et la participation de
certains chefs et de certaines troupes
radicales à ces manifestations, n'a pas
hésite à dire
Je ne suis pas de la. drpite, mais
j'e2t ai assez de voir mon parti à la
remorque des extrémistes. Le parti ra-
dical et radical-socialiste n'est en au-
culte façon, il faut qu'on le sache,
une formation révolutionnaire. Je suis
prêt d démissionner, mercredi, de la
présidence du parti radical, si mou atti-
tude n'est pas approuvée.
Pas un seul radical n'a pris ma dé-
fense à la LigUe des. droits de l'homme,
lorsqu'on a voté nton exclusion, pour des
motifs absoiument en dehors des préoc-
cupations normales de la ligue. Cela
aussi n'est guère admissible.
interrogé par ailleurs sur la défis-
sion de M. Commandeur, le maire de
Chambéry qui n'a pas voulu 8'assoeler
dans sa ville aux manifestations pa-
tronnées par M. Pierre Cot. M. Herriot
a approuvé sans réserves la démission
du .maire.
[Questionné par nous Jaier ovrès-midi,
à propos de ces déclarations, M.
Edouard Herriot nous a dit qu'il at;ait
eu des conversations privées avec ses
collègues du eorisett municipal de Lyon,
mais qu'il n'avait fait aucune commu-
nication aucuu journaliste.
Il a ajouté qu'il présiderait ce soir
la réunion du eomité executif du parti
radical-socialiste, qui sera la dernière
de soit mandat.
Des industriels italiens visitent la Maison
de la chimie
M. Duchemin, président de la Confé-
.dération nationale de la production fran-
çaise, et les membres du consell de la
C. G. P. ont reçu, à la Maison de la
chimie, le comte Volpi, président de In
Confédération fasciste de l'industrie Ita-
lienne, a-ssisté d'une délégation des fédé-
rations industrielles d'Italie. Les deux
présidents se sont assurés de leur mu-
tuel désir de collaboration.
Guidés par M. Jean Gérard, les indus-
triels italiens ont ensuite visité les di-
vers services de la Maison de la chi-
mie.
A* TRAVERS LES DEPARTENENTS
(DES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU f MATIN »j
CALVADOS BELLEHGREViLLt. On decou-
vre sur le bas-côté de la route de Paris a Caen
le cadavre ae M Cordier, journalier à Argen-
ces, qui portait une blessure à la tète. On croit
que le malheureux a été tue par unè automo-
bile, puis laisse sur place.
HAUTE-LOIRE. SAIWT-DlDiBR-EH-VELA'Y.
On découvre en travers de la voie terrée, le
cadavre décapité de l'ouvrier agricole Paul
Simonnet L'enquête conclut à an suicide
HAUTE-VIENNE, LIMOGES. Isidore Mar-
tinet, 37 ans, maçon, meurt à l'hôpital dans
des circonstances mystérieuses. Il aurait été
frappé au cours d'une rixe.
Les noyades, toujours
plus nombreuses, incitent
las baigneurs à la prudence
La bicyclette et les effets de M. Jean
Pourtault. 23 ans, 80, avenue Morin, à
Brunoy (Seine-et-Oise) qui avait quitté
sà mère pour ailler se baigner, ont été
découverts à la fouille Monialbot, com-
mune de Vigneux. On suppose, au'il
s'est noyé accidentellement.
Le petit Polonais. T'zeslaW Mro-
zek, âgé de 8 ans, qui etait allé se
baigner dans le Cher, avec un petit
camarade du même âge, au lieudit Mas-
sœuvre, commune de Saint-Florent
(Cher), tomba dans un trou et dispa-
rut. On ne put retirer qu'un cadavre.
A Bas-en-Basset (HaUte-Lcire) au
cours d'une baignade en Loire, Jean.
Marie Gessant, 25 ans, chauffeur, dis-
paraît soudain et se noie.
Le jeune Siédenhaber, ouvrier agri-
cole, qui voulait apprendre à nager, se
baignait à ftomainville. commune de
Bislée, quand il coula a pic. Le corps
du jeune homme n'a pu être retrouvé.
Quatre jeunes gens de Styring-
Wendel (Moselle) veulent prendre un
bain. L'un d'eux, François Abram, àgé
de 17 ans, coule à pic.
Manuel Corèa, âgé de 29 ans.
d'Alès (Gard), en voulant plonger dans
le Gardon à la renverse bute contre
le sable et se tue.
Vincent Schafer, âgé de 19 ans,
de Thezau (Aude), veut se baigner dans
un gouffre d'eau et est pris de con-
gestion. Il coule à pic et se noie.
Manuel Chocques, âgé de 19 ans.
mécanicien de Bagiiois-sur-Cèze (Gard)
se baignant dans la Cèze, est pris de
congestion et succombe.
Un meeting général
des travailleurs des T. C. R. P.
Les quatre organisations syndicales
groupant les diverses catégories du per-
sonnel de la S. T. C. R. P. avaient or-
ganisé en commun, hier soir, à la Bour-
se du travail, 3, rue du Château-d'Èau,
un meeting qui s'est terminé par l'adop-
tion d'un ordre du jour disant notam-
ment
Les travailleurs des T. C. R. P. pro-
teetent contre le retard apporté par les'
pouvoirs publics au tégument du ré-
gime des retraites, du régime de mala-
die et de l'indemnité de départ.
La clôture du congrès
de la Fédération française
de l'épicerie
NANTES, 2 juillet. Télcgr; Matin.
Le congrès de la Fédération française
de l'épicerie, qui s'est ouvert hier à
Nantes, a entériné aujourd'hui les vœux
déjà émis au sujet des octrois, des lo-
teries foraines, des gérances ventes des
régies municipales, des chambres de
commerce, des contingentements et des
tarifs de transport.
Puis fut adopté, à l'unanimité, le vœu
demandant que le projet de loi portant
réforme des finances départementales et
communales soit voté d'urgence.
Le congrès a ensuite demandé que les
gérants d'établissements industriels et
commerciaux scient considérés comme
des salariés. La question de la fermeture
obligatoire hebdomadaire fut très contro-
versée. On s'accorda, au contraire, à
demander la simplification des assu-
rances sociales.
Au sujet de la revision des fonds de
commerce, M. Fernand Picard fit' adop-
ter un vœu tendant à ce que les condi-
tions de vente des fonds de commerce
soient également applicables aux loca-
tions de fonds de commerce, dites gé-
rances libres.
Il fut enfin procédé. au renouvellement
du bureau de la fédération pour l'exer-
cice 1936 et l'assemblée décida que le
congrès de 1936 aura lieu à Calais.
L'instruction de l'affaire
Prince
Le baron de Lussàti entendu
aujourd'hui comme témoin
apporte une nouvelle version
L'Instruction de l'affaire Prince, qui
avait déjà connu quelques revirements
de situations extraordinaires et notàm·
ment le passage de l'ex -inspecteur Bon-
ny du rang d'enquêteur à celui d'as-
sassin présumé, se réveillç cet après-
midi pour Un interrogatoire du juge
Rabut à Dijon.
Le baron de Lussatz. qui est toujours
inculpé avec Carbone et Spiritd de
l'assassinat du conseiller Prince, te-
vient devant lé magistrat aU titre de
témoin.
Le prévenu d'homicide fournira au-
jourd'hui à M. Rabut des précisions
sur une nouvelle piste qu'il indique
comme étant celle des véritables cou-
pables. La situation est d'autant plus
curieuse qu'étant toujours inculpé, le
baron ne déposera qu'en présence de
son défenseur, Me Marcel Ceccaldi, qUi
prendra auparavant connaissance du
dossier.
Le baron, qui a quelques raisons d'en
vouloir à l'ex-inspecteur Bonny, qui
l'a fait arrêter sur un rapport dont
l'inanité a depuis été proclamée, a tenu
dans un bar parisien des propos qui
furent rapportés à la police judiciaire,
Le savoureux aventurier à qui, oh
s'en souvient, Bonny reprochait parti-
culièrement d'être partisan du suicide,
a, depuis, expliquait-il, acquis la con-
viction que le conseiller avait été assas-
siné. Le policier Bonny avait été char-
gé de préparer le crime. Ce fut Un due
ses amis, joueur de cartes profession-
nel, Espagnol de nationalité, mais ma-
rié à une très belle Française, qui se
chargea de lui procurer les spadassins.
La relation de ces propos fut trans-
mise par la police judiciaire au juge
Rabut, qui décida, sans d'ailleurs mar-
quer Une hâte excessive, d'entendre l'ex-
traordinaire témoin.
Quant au « recruteur des tueurs a,
il a été expulsé de France et se trouve
actuellement en Espagne.
Dans les milieux judiciaires. on n'at-
tache aux révélation, du baron qu'une
créance assez restreinte.
Le tribunal civil de Nice
met l'affaire en délibéré
Nice, 2 juillet. Télégr. Mattn.
Nous avons exposé hier les prétentions
émises par le comte Nicolas Stroganoff
et par Mme Lewieuse et la princesse
Olga Scherbatoff sur la fortune considé-
rable laissée par le comte Serge Stro-
ganoff.
Après plaidoiries de Mee Klotz et Phi-
lomengo. du barreau de Paris, pour je
comte Nicolas Stroganolï, et de M'
Raoul Dupin. qui contesta l'identité du
demandeur, le tribunal a mis l'affaire
en délibéré.
Gabriel Soclay
assassin présumé de la petite Marescol
est transféré à Dijon
Dijon, 2 juillet. Télégr. Matin.
Gabriel Soclay, l'assassin présumé de la
petite Nicole Marescot, a été amené ce
matin de Chaumont à. Dijon où il doit
comparaître devant la chambre des mi-
ses en accusation à une date qui n'est
pas encore fixée. Soclay, menottes aux
mains, paraissait assez déprimé.
A Metz, la police arrête
un bourreau d'enfants
METZ, 2 juillet. Télégr. Matin.
Sur la plainte du docteur Lejeune.
médecin surveillant des écoles, la police
a arrêté Jean Leboeuf âgé de 35 ans.
demeurant rue Boucherie-Saint-Geor-
ges qui ..frappait avec la dernière violen-
ce à l'aidé d'un ceinturon de cuir son
beau-fils. Jean Hilgei âgé de 7 ans.
Les deux premiers
décrets-lois d'économies
Le président du conseil, et M. Marcel Régnier
sont entendus sur le problème financier
par la commission des finances de la Chambre
La commission ties finances de ta
Chambre a longuement entendu hter
après-midi M. mureei Reynier, rninis-
tre des finances, et .M. Pierre Laval,
I présidant du conseil, sur là situation
de notre ttésofetie et les dëcrelsHùis
,en préparation.
voici le communiqué officiel donné a
la presse l'issu/! de cette réunion,
La commission des finances a pro-
cédé à la nomination de M. JaUbert
comme rapporteur du budget de l'agri-
culture, en remplacement de M. Ché-
Vrier, détédé.
Elle a entendu ensuite le ministre
des finances qui a fait un exposé dé-
taillé de la crise monétaire survenue
dans le courant du mois de mai et de
l'évolution qu'elle a subie.
Après avoir donné des indications pré-
cises sut les mouvements d'or, M. Ré-
gnier a montré les conséquences que les
sorties de métal avaient entraînées, non
seulement pour la trésorerie, mals pour
l'économie nationale que tout resserre-
ment monétaire expose à une gène sen-
sible.
A la suite de la constitution du gou-
vernement actuel, une amélioration très
nette s'est fait sentir sur le marché mo-
nétaire. Le taux de' l'escompte a pu
être abaissé de 6 à 5 le taux des re-
ports s'est détendu, quelques entrées
d'or ont même succédé aux sorties.
Mais tout en se félicitant de cette ac-
calmie, qui permet au gouvernement de
travailler dans le calme. M. Régnier a
souligné la nécessité de procéder d'ur.
gence à un effort de redressement pour
mettre notre pays à l'abri de tout aléa.
Le ministre a consacré alors des dé-
veloppements détaillés à la situation de
la trésorerie et au budget. Après avoir
souligné l'augmentation ininterrompue
de la dette publique depuis quelques an-
nées elle est passée de 266 milliards,
à 330 milliards M. Régnier a donné
des indications précises sur les besoins
du trésor, sur ceux des mois passés et
ceux qui restent à courir d'ici à la fin
de l'année. Ces dévëlonpements ont con-
duit le ministre à affirmer qu'il fallait
rétablir une atmosphère de confiance et
que celle-ci ne renaîtrait pas si on ne
s'attaquait pas d'abord à la cause pro-
fonde du mal dont nous souffrons le
déficit budgétaire.
M. Baréty a demandé au ministre de
faire connaître, à défaut du vote de pro-
jets de lois par les deux Chambres, com-
ment il comptait assurer le financement,
d'une part des dépenses entraînées par
les besoins de la défense nationale, d'au-
tre part le service. des emprunts émis
par la Compagnie générale transatlan-
tique pour la construction de Norman-
aie.
Dans sa réponse le ministre a fait
connaître que les ressources dé tréso-
rerie dont il disposera d'ici la fin de
l'année lui permettront de taire face
aux charges, qui se révéleraient indis-
pensables.
A ce propos, et s'expliquant Sur les
besoins de la trésorerie. le ministre a
indiqué qu'au cours de l'année 1935 ils
se seront élevés à 17 milliards sur les-
quels il ne reste plus que 6 milliards à
se procurer à raison des prochaines ren-
trées d'impôts.
Le reliquat des autoriations d'em-
prunts votés par le Parlement s'élevant
précisément à 6 milliards, la trésorerie
va donc se trouver à même de faire face
à ses dépenses demeurant à couvrir, à
la condition, bien entendu, que le renou-
vellement des bons du Trésor s'effectue
normalement.
Quant au rendement des impôts. le
ministre a déclare qu'il était prématuré
de fournir des précisions à ce sujet puis-
que tous les rôles ne sont pas encore
établis, mais les perspectives se révèlent
plutôt favorables en ce qui concerne les
rentrées budgétaires. Il a néanmoins
fixé le montant du déficit actuellement
prévu à 7 ou 8 milliards.
M. Pierre Laval entendu ensuite a mis
LE TEXTE DES DEUX DECRETS
Pour une gestion moins coûteuse des ministères militaires
Le Journal officiel publie, ce matin,
lin décret-loi instituant auprès des mi-
Mstères militaires un t:omité pour re-
chercher et propaser des mesures de
gestion plus économiques dont lioiei les
arttcles essentiels
ARTICLE premier. Il est institué un
comité supérieur d'examen des méthodes
et des résultats de la gestion des admi-
nistrations de l'armée de la marine et
de l'air chargé de rechercher et de pro-
poser toutes mesures tendant à assurer
cette gestion dans les conditions les plus
économiques, tant en ce qui concerne
les dépenses de personnels que celles de
matériels.
Le comité supérieur est composé ainsi
qu'il suit un président de section au
Conseil d'Etat, président un président
de chambre à la Cour des comptes un
inspecteur général des finances un
contrôleur général de l'armée un con-
trôleur général de la marine un contrô-
leur général de l'armée de l'air.
ART. 2. Le comité supérieur délé-
guera ses pouvoirs d'enquête à des
commissions envoyées dans les départe-
ments qui procéderont dans chaque ré-
gion militaire, maritime ou aérienne à
toutes études sur pièces et sur place.
Ces commissions seront composées de
membres du Conseil d'Etat, de l'inspec-
tion générale des finances, des corps
de contrôle de l'armée, de la marine
et de l'armée de l'air.
ART. 3. Les commissions devront
avoir terminé leurs investigations le
15 septembre 1935 au plus tard et remet-
tront leurs rapports au comité supé-
rieur avant le l'r octobre.
Le comité supérieur remettra son
rapport au président du conseil, au
ministre de la guerre, au ministre de
la marine, au ministre de l'air et au
ministre des finances avant le 15 oc-
tobre 1935.
Recherche et suppression'des cumuls
Le décret-loi relatif à la reclterclte
et la suppression des cutrtuts, qui est
publié également ce ntatin au Jour-
L'ASTHME Et LE RHUME
DES FOINS
Le merveilleux traitement du docteur
Vidal, spécialiste du Grand Sympathi-
que, est particulièrement efficace dans
les cas d'asthme et d'emphysème et dans
le rhume des foins. Le simple frôlement
d'un stylet sur la muqueuse nasale, une
petite vibration à peine perceptible et la
réaction bienfaisante est obtenue. Sou-
vent dès la première séance on constate
la disparition de l'essoufflement. Les
statistiques du docteur Viclil révèlent
un pourcentage de 80 de guérisons
ou d'améliorations sérieuses, même sur
des cas anciens.
On sait que le traitement du docteur
Vidal réussit également dans les trou-
bles digestifs (maux d'estomac, entéri-
tes. constipation) et surtout dans les
troubles nerveux (maux de tête, insom-
nis vertiges, angoisses, neurasthénie).
N. B. Le docteur Vidal, 3, avenue
de Villiers, renseigne gratuitement bar
correspondance sur. l'application de sa
méthode pour chaque cas particulier.
la commission au courant des trois dé-
crets pris le matin même par le gou-
vernement et qui paraîtront aujourd'hui
au Journat officiel. Ces décrets concer-
nent lo la-recherche et la suppression
dès cumuls 2° l'institution auprès des
ministères militaires de comités chargés
de rechercher des mesurés de gestion
plus économiques 3Q la revision des
pensions abusives.
Parlant de la situation monétaire !e
président du conseil a donné connais-
sance à là commission des améliora-
tions qui s'étaient produites cette der-
nière semaine et il a déclaré en con-
clusion
Les spéculatenrs n'auront pas te
Noats avons conscience de nos respon-
sabilités et nous oserons laire tout ce
qui sera nécessaire et rottt ce que nous
ferons ne sera dicté Que par le souci
exclusif de bien servir l'intérêt public.
Seuls les deux premiers de nés dé-
crets, que nous publions d'autre part,
paraissent ce matin au journal oj/u
ciel, le président du conseil, dès son
retour au Quai-d'Orsay, ayant décide
que le troisième serait publié plus Lard.
Après ces auditions, la commission
s'est ajournée a slne die » pour ne
pas gêner le gouvernement
A la suite des explications du chef
du gouvernement et de son minlstre des
finances qui était venu, assisté de Ni.
Baumeartner, directeur général du moa-
vement des fonds, les membres de la
commission se sont en général déclara.
dans les couloirs, satisfaits des préci-
sions au: leur avaient été apportées,
bien que celles-ci se soient rapportées
au passe et non pas à l'avenir,
Ils ont déclaré qu'ils avaient, eu l'im-
pression fort nette que M. Pierre La-
val était animé du plus grand et du olus
sincère desir d'aboutir, et que pour
rela, il poursuivrait avec continuité et
vigueur l'effort d'économies et de com-
pressions entrepris par lui.
Ils ont ajouté que dans ce sens dé-
portantes décisions seraient prises par
le gouvernement aussitôt après le 15
juillet, mais il ont indiqué qu'en ce
qui touche à la teneur des décrets-lois
qui seraient pris, M. Lavai s'était l'P-
fusé à donner les moindres détails sur
l'ensemble des mesures qu'il envisage
pour rétablir la situation financière.
mesures dont il assumera la respon-
sabilité et qu'il pourra prendre grâce
aux pouvoirs exceptionnels qui lui ont
été accordés par le Parlement.
Aussi, les membres de la commission
ont-ils estimé, dans leur majorité, que
dans ces conditions, il convenait d'at-
tendre les résultats acquis et ne pas
gêner l'action du gouvernement par un
contrôle et par des interventions qui
pourraient être considérés par l'opinion
publique comme intempestifs Àus.\
ont-ils renoncé à siéger durant les va-
cahees parlementaires ainsi qu'ils y
avaient songé bout d'abord et ont-ils né·
ridé de s'ajourner, ,au contraire, signe die,
en laissant à leur président, M. Malvy.
le soin de les convoquer vers la fin
septembre !Jour commencer l'examen
du budget de 1936. A propos de ce bud-
get. M. Pierre Laval a, en effet, déclaré
qu'il avait prié les ministres de hâter
la mise au point et la préparation de
leurs budgets respectifs. pour que les
fascicules contenant les prévisions gou-
vernementales puissent être donnés à
l'Imprimerie nationale dès la fin du mois
d'août.
Signalons enfin qu'au cours de son
audition à la commission. le président
du conseil a assuré qu'il voulait s'effor-
c?r de pratiquer une politique de large
entente économique et qu'en accord avec
le ministre du commerce, il entrait dans
ses intentions de supprimer progressi-
vement, et chaque fois qu'il le pourrait.
les divers contingentements actuels.
{•cX
nal officiel, comporte les principaux
articles suiaants
ARTICLE PREMIER. Les décrets pris
dans les formes prévues par la loi du
8 juin 1935 et publiés avant le 15 sep-
tembre 1935 fixeront
Les conditions exceptionnelles
dans lesquelles les fonctionnaires ou
agents en activité peuvent cumuler
des emplois différents ou exercer en
sus de leurs fonctions principales, une
fonction publique accessoire rémuné-
rée
̃ 2° Les règles très strictes suivant
lesquelles les fonctionnaires et agents
appartenant à une administration de
l'une des personnes morales énumérées
à l'alinéa 5 du présent article pour-
ront être chargées de fonctions acces-
soires indépendantes de leur fonction
principale, pour le compte d'une au-
tre administration ou de leur propre
administration, et recevoir, à ce titre,
le cas échéant, des indemnités impu-
tées sur des crédits autres que ceux
affectés à la rémunération de leur
fonction principale
3o Les conaitions dans lesquelles des
pensionnés ou retraités peuvent être
autorisés à exercer des fonctions ou
emplois publics, ou à cumuler des pen-
sions quelle qu'en soit la nature.
Les décrets susvisés s'appliqueront
aux personnels en activité ou en re-
traite de l'Etat, des départements,
communes offices. établissements pu-
blics, entreprises subventionnees ou
concessionnaires de services publics,
colonies, pays de protectorat et terri-
toires à mandat.
Ils seront préparés par une commis-
sion composée ainsi qu'il suit
Un président de chambre à la cour
des comptes, président un conseiller
d'Etat un recteur de l'université de
Paris un président de section du
conseil supérieur des ponts et chaussées
ou des mines un inspecteur général
des finances le directeur du budget
et du contrôle 2r.?:yier.
ART. 2. Une mission de contrôle
comprenant deux enquêteurs apparte-
nant au Conseil d'Etat et à l'inspection
générale des finances, auxquels pour-
ront être adjoints à leur demande
comme conseils, un haut fonctionnaire
de l'université et un haut fonctionnaire
de l'administration des ponts et chaus-
sées ou des mines, sera envoyée dans
les cinq jours qui suivront la publication
du présent décret dans chaque départe-
ment et recueillera auprès de tous les
services intéressés tous renseignements
sur les cumuls actuels.
Les missions de contrôle soumettront
avant le 1er septembre 1935 à la commis-
sion prévue à l'article 2 et au ministre
des finances toutes propositions desti-
nées à supprimer les cumuls injustifiés
Elles reprendront leur tâche dans les
départements le 1er octobre 1936 et s'as-
sureront que la réglementation élaborée
au plus tard le 15 septembre 1935 est
effectivement appliquée à tous les inté-
ressés à partir du l*r octobre 1935.
Elles adresseront le 16 octobre 1935
à la commission un rapport sur leurs
opérations, rapport qui sera obligatoire.
ment adressé au président du conseil
et publié par la commission, avec ses
observations, avant le 1" novembre 1935,
nu Journal officiel.
CONTRE LE CHAHUT
Le conseil municipal de Paris
prend des précautions
L'avis suivant a été apposé, hier, sur
les portes d'entrée de la salle de séances
du conseil municipal.
On estimera qu'après lés scandaleuse
manifestations qui se sont déroulées a
l'ouverture de la session du conseil
municipal, la précaution prise par le
bureau de cette assemblée n'est pas
inutile
8 Article 24 du règlement. Le pré-
fet de la Seine et le préfet de police
ont entrée au conseil municipal
» Ils sont entendus toutes les fois
qu'ils le demandent de même les se-
crétaires généraux des deux préfectures
et les directeurs parlant au nom deâ
préfets.
» Les conseillers municipaux de Pans
pourront seuls pénétrer dans la salle
les jours de séance de cette assemblée.
Un secrétaire de chaque direction dé-
signé par les préfets et muni d'une
carte spéciale qui lui est délivrée par lô
syndic y a également accès.
» Il ne doit y séjourner qu'autant que
sa présence y est justifiée pour les bë-
soins du service. »
Les anciens combattants
allemande à Paris
Après de laborieuses tractations, hier.
deuxième journée du séjour des an-
ciéns combattants a Paris, un accord
complet s'est réalisé entre eux et les
délégués de la P. I. D. A. C. C'èàt-â-
dire ceux qui parlent au nom de 16 mil-
lions d'anciens combattants.
Les pourparlers avaient repris de
bonne héUre dans la salle d un res-
taurant des Champs-Elysées, où les in-
terlocuteurs des onze nations alliées et
de l'Allemagne ne devaient les mter»
rompre que pour un court mais cordial
déjeuner.
Les travaux, cependant devaient être
une seconde fois interrompus- au cours
de l'après-midi pour permettre aux com-
battants allemands. encadrés par leurs
anciens adversaires et conduits par M. ̃♦
Jean Desbons, président de 'a. F.ID.A.O.
de se rendre à l'Arr de Triomphe, où,
dans un geste de respect. Ils fleurirent
la dalle du Soldat inconnu.
A la reprise des travaux en fin
d'après-midi, l'accord était réalisé an-
ciens combattants allemands et alliés
paraphaient le texte de la motion sui-
vante qui résume leurs communes as"
pirations
« Les délégués des associations d'an-
ciens combattants des onze pays alliés et
associés pendant la guerre, ainsi que les
associations d'anciens combattants d'Al-
lemagne, représentant ensemble 16 mil.
lions de membres, réunis pour la pre« v
mière fois en conférence à Paris,
arrêtent les résolutions suivantes
Les anciens combattants de tous
les pays sont passionnément attachés
au maintien de la paix ils estiment
que les hommes qui incitent à la guerre
ne sont pas des amis mais des ennemies
de leur propre pays:
» 2° Le but à atteindre est de créer
la confiance entre les peuples par le
désarmement moral
» Le respect des conventions étant la
base des relations internationales, cette
confiance ne peut être durable que si
les accords internationaux et les obli-
gations qui en découlent sont mutuel-
lement et sincèrement respectées
» 3° Les anciens combattants veulent
la sécurité de leurs pays ils estiment
que du moment où cette sécurité est»
assurée la limitation effective,des arme-
ments est une condition essentielle d'une
paix stable
» 4° La guerre ne devant pas être un
moyen de règlement des conflits entre
nations, les anciens combattants esti-
ment que lorsque l'application des ac–
cords existants n'a pu aboutir à une
solution favorable les différends doivent
être soumis à l'arbitrage et que les
sentences rendues doivent être respec-
» 5° Pour créer l'atmosphère néces-
saire à la réalisation des idées susénon-
cées, les anciens combattants des pays
autrefois belligérants décident de rester
en contact étroit.
» Ils s'efforceront de se comprendre
mutuellement et d'examiner sans parti
pris les aspirations de chacun de leur
» Ils travailleront par une activité
concertée à empêcher la propagation de
nouvelles fausses ou tendancieuses qui
en créant des malentendus risqueraient
de nuire à leur action conciliatrice. Ils
veilleront à ce que les générations nou-
velles soient élevées dans l'esprit de paix
et de justice. Ils leur enseigneront que
le respect qu'ils ont les uns pour les
autres doit servir d'exemple aux peuples
et de base à leurs relations. »
Les anciens de la Rhénanie
vont se rendre à Bruxelles
Répondant à l'aimable invitation des
la fédération belge des anciens de l'ar-
mée d'occupation, une importante dé-
légation de la fédération des anciens
de la Rhénanie et de la Ruhr va se
rendre à Bruxelles, où différentes ma-
nifestations sont organisées en son
honneur les 5. 6 et 7 juillet.
Au cours de ce voyage, un drapeau
sera remis solennellement à la section de
Belgique de la P. A. R. R. par le se-
néral Andiauer. ancien commandant du
32' corps d'armée à lA. P. R.
Pour tous renseignements concer.
nant ce voyage, s'adresser au siège cen-
tral de la F. A. R. R., 30 rue Caumar-
tin à Paris
Les officiers mis à la retraite
d'office
Les lecteurs du Matin ont été mis
aa 'courant, il y a quelques mois, de
la situation faite à quelques centaines
d'officiers des armées de terre, de mer
et de l'air, qui ont été retraités d office
par mesure d'économie, à compter
du 1' janvier 1935.
Cette opération était la conséquence
de la loi de finances du 20 février
1933 qui avait prévu 1 élimination de
5.000 officiers en echelonnant les dé-
parts jusqu en 1938. En principe, 1.000
officiers par an devaient quitter le
service sur leur demande moyennant
certaines compensations, mais il était
spécifié qu'en cas d'insuffisance des de-
mandes on procéderait à des mises à
la retraite d office
C'est ce qui est arrive. Au cours des
mois de novembre et de décembre 1933,
les ministres ont choisi les victimes,
^ur la propositon des chefs de corps
ou de service et après examen des des-
sters par des commissions spéciales,
Or les interessés se plaignent de ne
pas avoir éte entendus pas les com-
missions et de s'être même vu refuser
communication de leur dossier. En ou-
tre, on n'a prevenu les sacrifés qu'un
moif à l'avance quelques-uns même
ne l'ont été que trois semaines ou quinze
jours avant la radiation des cadrps.
Aussi estiment-ils que la revision du
choix des victimps s'impose.
Le Conseil d'Etat est d'ailleurs saisi
de nombreux recours.
Mort du général Herment
NANCY, 2 juillet. Télégr. Matin.
Le général Herment, commandeur de
la Légion d'honneur, est decede à l'âge
de 87 ans. Né à Briey, en 1854. il avait
fait toute sa carrière dans l'artillerie.
Ses obsèques seront célébrées jeudi, a
Sainte-Ruffine, près de Metz.
LE MATIN
tâëtctéél 3
Gaby Mono, Modes,
16, Place Vendôme.
.Soldera ses modèles d'été dtl mercredi 3
au samedi 6 juillet, a partir de 60 francs.
Vente strictement au comptant,
Lé peintre Aujam6
Reçoit le prix Paul-GuillaUme
En souvenir de sqgrand peintre' et inspecteur général des
beaux-arts, Mme Paul Guillaume a ins-
titue un prix de 10.000 trancs pour
encourager les jeunes artistes et donner
une impulsion nouvelle à un art dans
lequel les vrais talents ont souvent de
la peine à s'épanouir.
Parmi une soixantaine de concurrents,
dont beaucoup ne manquaient "pas de
mérites, le jury du prix Paul-Guillaume,
réuni hier, a attribué la récompense de
francs au jeune peintre Aujamé
pour sa toile jeun$ tillé dans Un pay-
sage.
Deux sauvetages en une heure
DooARNeNEZ, 2 juillet.- Téléph, Matin.
A FOKt-Lâbbé, Pierre Le Duc, 16 ans,
prenait un bain dans la rivière lorsqu'il
aperçut le jeune Lé Bleis en train de se
noyer, il le sauva.
tillé heure plus tard, il sauvait un au-
tre enfant dans les mêmes circonstan-
ces.
A TRAVERS PARIS
Le désespoir, Un homme de 25 à èo ans,
vêtu d'ui complet bleu et coiffé d'un béret
tiS^ie. se jette dans la Seine près du Pont-
nU-Changê Malgré les recherches de la brigade
fluviale, snh corps né peut être retrouvé.
Enfant trouvé, Errant boulevard de Ro-
chèehpuart, un enfant de 4 ans, qui déclare
«e nomme- Maurice Gilbert. dit Titi, est con-
nuit par dès agents auprès du commissaire de
police du quartier Cllêiîâncôurt qui recherche
ses parents.
Agression, Mlle Yvonne Albert, 26 ans,, a
été assaille par trois individus qui lui ont
arrache ton Sic à tnain et ont pris la fuite
en àui.i. t> voiture a été retrouvée abandonnée
place du Trocadéro. avec le sac à main intact.
trMYbW' et STRABISME"
vaincus sans opération
C'est eu Docteur Roger d'Ansan, de
l'Université de New-York, que l'on doit
cette nouvelle méthode qui obtient,
sans opération, la guérison de la myopie
et du strabisme.
Lès communications faites à ce sujet
à l'Académie de Médecine et à l'Aca-
démie des Sciences, avec présentation
de sujets, guéris définitivement, en ont
démontré la valeur, ainsi que l'efficacité
dé l'appareil de gymnastique oculaire
conçu par le docteur d'Ansan, et qui
est la base de la méthode.
Des séances d'application ont lieu tous
les jours, de 14 à 18 heures, au 30, rue
d'Astorg (tél. Anjou 17-92). Le docteur
d'Ansan y donne lui-même tous les rien-
seignements que les intéressés peuvent
désirer.
Le plus curieux de cette -méthode, qui
est indolore et sans danger, c'est que
le sujet traité peut constater dès la
première application une très sensible
amélioration de sa vision. De plus, dans
la grosse majorité des cas, c'est au
bout de très peu de temps la suppres-
sion radicale des verres dans la vie
courante.
Une révolution
en art dentaire
L'âge des dents en or est révolu.
Grâce à la méthode de M. Springer,
chirurgien-dentiste. 4, rue Saint-Lazare,
tes dents en porcelaine sont adoptées
par tous. Imitation parfaite de la dent
naturelle. Solidité garantie. Reprise aux
meilleurs prix des anciens appareils.
Renseignez..vous gratuitement les mar- j
di, jeudi, de 3 à 8 h. Tél. Trud. 75-51.
LE COMITE EXECUTIF
DU PARTI
RADICAL SOCIALISTE
SE REUNIT CE SOIR
M. Edouard Hernot aurait déclaré
lundi à Lyon qu'il démissionnerait
de la présidence
si son attitude n'était pas approuvée
[DE HOTRE CORRESPONDANT PARÎtCttllÈR
Lyôh, 2 juillet,- Pat- téléphoné.
1VL Edouard Herriot qui a regagne Pa-
ris ce matin assistait hier soir, â l'Jlô-
tel de. Ville, à la séance de commissions
générales du conseil municipal.
A la sortie de cette séance, devant une
vingtaine de conseillers, aussi bien de
droite que de gauche, M, Herriot, inter-
rogé sur les manifestations actuelles
du front commun et la participation de
certains chefs et de certaines troupes
radicales à ces manifestations, n'a pas
hésite à dire
Je ne suis pas de la. drpite, mais
j'e2t ai assez de voir mon parti à la
remorque des extrémistes. Le parti ra-
dical et radical-socialiste n'est en au-
culte façon, il faut qu'on le sache,
une formation révolutionnaire. Je suis
prêt d démissionner, mercredi, de la
présidence du parti radical, si mou atti-
tude n'est pas approuvée.
Pas un seul radical n'a pris ma dé-
fense à la LigUe des. droits de l'homme,
lorsqu'on a voté nton exclusion, pour des
motifs absoiument en dehors des préoc-
cupations normales de la ligue. Cela
aussi n'est guère admissible.
interrogé par ailleurs sur la défis-
sion de M. Commandeur, le maire de
Chambéry qui n'a pas voulu 8'assoeler
dans sa ville aux manifestations pa-
tronnées par M. Pierre Cot. M. Herriot
a approuvé sans réserves la démission
du .maire.
[Questionné par nous Jaier ovrès-midi,
à propos de ces déclarations, M.
Edouard Herriot nous a dit qu'il at;ait
eu des conversations privées avec ses
collègues du eorisett municipal de Lyon,
mais qu'il n'avait fait aucune commu-
nication aucuu journaliste.
Il a ajouté qu'il présiderait ce soir
la réunion du eomité executif du parti
radical-socialiste, qui sera la dernière
de soit mandat.
Des industriels italiens visitent la Maison
de la chimie
M. Duchemin, président de la Confé-
.dération nationale de la production fran-
çaise, et les membres du consell de la
C. G. P. ont reçu, à la Maison de la
chimie, le comte Volpi, président de In
Confédération fasciste de l'industrie Ita-
lienne, a-ssisté d'une délégation des fédé-
rations industrielles d'Italie. Les deux
présidents se sont assurés de leur mu-
tuel désir de collaboration.
Guidés par M. Jean Gérard, les indus-
triels italiens ont ensuite visité les di-
vers services de la Maison de la chi-
mie.
A* TRAVERS LES DEPARTENENTS
(DES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU f MATIN »j
CALVADOS BELLEHGREViLLt. On decou-
vre sur le bas-côté de la route de Paris a Caen
le cadavre ae M Cordier, journalier à Argen-
ces, qui portait une blessure à la tète. On croit
que le malheureux a été tue par unè automo-
bile, puis laisse sur place.
HAUTE-LOIRE. SAIWT-DlDiBR-EH-VELA'Y.
On découvre en travers de la voie terrée, le
cadavre décapité de l'ouvrier agricole Paul
Simonnet L'enquête conclut à an suicide
HAUTE-VIENNE, LIMOGES. Isidore Mar-
tinet, 37 ans, maçon, meurt à l'hôpital dans
des circonstances mystérieuses. Il aurait été
frappé au cours d'une rixe.
Les noyades, toujours
plus nombreuses, incitent
las baigneurs à la prudence
La bicyclette et les effets de M. Jean
Pourtault. 23 ans, 80, avenue Morin, à
Brunoy (Seine-et-Oise) qui avait quitté
sà mère pour ailler se baigner, ont été
découverts à la fouille Monialbot, com-
mune de Vigneux. On suppose, au'il
s'est noyé accidentellement.
Le petit Polonais. T'zeslaW Mro-
zek, âgé de 8 ans, qui etait allé se
baigner dans le Cher, avec un petit
camarade du même âge, au lieudit Mas-
sœuvre, commune de Saint-Florent
(Cher), tomba dans un trou et dispa-
rut. On ne put retirer qu'un cadavre.
A Bas-en-Basset (HaUte-Lcire) au
cours d'une baignade en Loire, Jean.
Marie Gessant, 25 ans, chauffeur, dis-
paraît soudain et se noie.
Le jeune Siédenhaber, ouvrier agri-
cole, qui voulait apprendre à nager, se
baignait à ftomainville. commune de
Bislée, quand il coula a pic. Le corps
du jeune homme n'a pu être retrouvé.
Quatre jeunes gens de Styring-
Wendel (Moselle) veulent prendre un
bain. L'un d'eux, François Abram, àgé
de 17 ans, coule à pic.
Manuel Corèa, âgé de 29 ans.
d'Alès (Gard), en voulant plonger dans
le Gardon à la renverse bute contre
le sable et se tue.
Vincent Schafer, âgé de 19 ans,
de Thezau (Aude), veut se baigner dans
un gouffre d'eau et est pris de con-
gestion. Il coule à pic et se noie.
Manuel Chocques, âgé de 19 ans.
mécanicien de Bagiiois-sur-Cèze (Gard)
se baignant dans la Cèze, est pris de
congestion et succombe.
Un meeting général
des travailleurs des T. C. R. P.
Les quatre organisations syndicales
groupant les diverses catégories du per-
sonnel de la S. T. C. R. P. avaient or-
ganisé en commun, hier soir, à la Bour-
se du travail, 3, rue du Château-d'Èau,
un meeting qui s'est terminé par l'adop-
tion d'un ordre du jour disant notam-
ment
Les travailleurs des T. C. R. P. pro-
teetent contre le retard apporté par les'
pouvoirs publics au tégument du ré-
gime des retraites, du régime de mala-
die et de l'indemnité de départ.
La clôture du congrès
de la Fédération française
de l'épicerie
NANTES, 2 juillet. Télcgr; Matin.
Le congrès de la Fédération française
de l'épicerie, qui s'est ouvert hier à
Nantes, a entériné aujourd'hui les vœux
déjà émis au sujet des octrois, des lo-
teries foraines, des gérances ventes des
régies municipales, des chambres de
commerce, des contingentements et des
tarifs de transport.
Puis fut adopté, à l'unanimité, le vœu
demandant que le projet de loi portant
réforme des finances départementales et
communales soit voté d'urgence.
Le congrès a ensuite demandé que les
gérants d'établissements industriels et
commerciaux scient considérés comme
des salariés. La question de la fermeture
obligatoire hebdomadaire fut très contro-
versée. On s'accorda, au contraire, à
demander la simplification des assu-
rances sociales.
Au sujet de la revision des fonds de
commerce, M. Fernand Picard fit' adop-
ter un vœu tendant à ce que les condi-
tions de vente des fonds de commerce
soient également applicables aux loca-
tions de fonds de commerce, dites gé-
rances libres.
Il fut enfin procédé. au renouvellement
du bureau de la fédération pour l'exer-
cice 1936 et l'assemblée décida que le
congrès de 1936 aura lieu à Calais.
L'instruction de l'affaire
Prince
Le baron de Lussàti entendu
aujourd'hui comme témoin
apporte une nouvelle version
L'Instruction de l'affaire Prince, qui
avait déjà connu quelques revirements
de situations extraordinaires et notàm·
ment le passage de l'ex -inspecteur Bon-
ny du rang d'enquêteur à celui d'as-
sassin présumé, se réveillç cet après-
midi pour Un interrogatoire du juge
Rabut à Dijon.
Le baron de Lussatz. qui est toujours
inculpé avec Carbone et Spiritd de
l'assassinat du conseiller Prince, te-
vient devant lé magistrat aU titre de
témoin.
Le prévenu d'homicide fournira au-
jourd'hui à M. Rabut des précisions
sur une nouvelle piste qu'il indique
comme étant celle des véritables cou-
pables. La situation est d'autant plus
curieuse qu'étant toujours inculpé, le
baron ne déposera qu'en présence de
son défenseur, Me Marcel Ceccaldi, qUi
prendra auparavant connaissance du
dossier.
Le baron, qui a quelques raisons d'en
vouloir à l'ex-inspecteur Bonny, qui
l'a fait arrêter sur un rapport dont
l'inanité a depuis été proclamée, a tenu
dans un bar parisien des propos qui
furent rapportés à la police judiciaire,
Le savoureux aventurier à qui, oh
s'en souvient, Bonny reprochait parti-
culièrement d'être partisan du suicide,
a, depuis, expliquait-il, acquis la con-
viction que le conseiller avait été assas-
siné. Le policier Bonny avait été char-
gé de préparer le crime. Ce fut Un due
ses amis, joueur de cartes profession-
nel, Espagnol de nationalité, mais ma-
rié à une très belle Française, qui se
chargea de lui procurer les spadassins.
La relation de ces propos fut trans-
mise par la police judiciaire au juge
Rabut, qui décida, sans d'ailleurs mar-
quer Une hâte excessive, d'entendre l'ex-
traordinaire témoin.
Quant au « recruteur des tueurs a,
il a été expulsé de France et se trouve
actuellement en Espagne.
Dans les milieux judiciaires. on n'at-
tache aux révélation, du baron qu'une
créance assez restreinte.
Le tribunal civil de Nice
met l'affaire en délibéré
Nice, 2 juillet. Télégr. Mattn.
Nous avons exposé hier les prétentions
émises par le comte Nicolas Stroganoff
et par Mme Lewieuse et la princesse
Olga Scherbatoff sur la fortune considé-
rable laissée par le comte Serge Stro-
ganoff.
Après plaidoiries de Mee Klotz et Phi-
lomengo. du barreau de Paris, pour je
comte Nicolas Stroganolï, et de M'
Raoul Dupin. qui contesta l'identité du
demandeur, le tribunal a mis l'affaire
en délibéré.
Gabriel Soclay
assassin présumé de la petite Marescol
est transféré à Dijon
Dijon, 2 juillet. Télégr. Matin.
Gabriel Soclay, l'assassin présumé de la
petite Nicole Marescot, a été amené ce
matin de Chaumont à. Dijon où il doit
comparaître devant la chambre des mi-
ses en accusation à une date qui n'est
pas encore fixée. Soclay, menottes aux
mains, paraissait assez déprimé.
A Metz, la police arrête
un bourreau d'enfants
METZ, 2 juillet. Télégr. Matin.
Sur la plainte du docteur Lejeune.
médecin surveillant des écoles, la police
a arrêté Jean Leboeuf âgé de 35 ans.
demeurant rue Boucherie-Saint-Geor-
ges qui ..frappait avec la dernière violen-
ce à l'aidé d'un ceinturon de cuir son
beau-fils. Jean Hilgei âgé de 7 ans.
Les deux premiers
décrets-lois d'économies
Le président du conseil, et M. Marcel Régnier
sont entendus sur le problème financier
par la commission des finances de la Chambre
La commission ties finances de ta
Chambre a longuement entendu hter
après-midi M. mureei Reynier, rninis-
tre des finances, et .M. Pierre Laval,
I présidant du conseil, sur là situation
de notre ttésofetie et les dëcrelsHùis
,en préparation.
voici le communiqué officiel donné a
la presse l'issu/! de cette réunion,
La commission des finances a pro-
cédé à la nomination de M. JaUbert
comme rapporteur du budget de l'agri-
culture, en remplacement de M. Ché-
Vrier, détédé.
Elle a entendu ensuite le ministre
des finances qui a fait un exposé dé-
taillé de la crise monétaire survenue
dans le courant du mois de mai et de
l'évolution qu'elle a subie.
Après avoir donné des indications pré-
cises sut les mouvements d'or, M. Ré-
gnier a montré les conséquences que les
sorties de métal avaient entraînées, non
seulement pour la trésorerie, mals pour
l'économie nationale que tout resserre-
ment monétaire expose à une gène sen-
sible.
A la suite de la constitution du gou-
vernement actuel, une amélioration très
nette s'est fait sentir sur le marché mo-
nétaire. Le taux de' l'escompte a pu
être abaissé de 6 à 5 le taux des re-
ports s'est détendu, quelques entrées
d'or ont même succédé aux sorties.
Mais tout en se félicitant de cette ac-
calmie, qui permet au gouvernement de
travailler dans le calme. M. Régnier a
souligné la nécessité de procéder d'ur.
gence à un effort de redressement pour
mettre notre pays à l'abri de tout aléa.
Le ministre a consacré alors des dé-
veloppements détaillés à la situation de
la trésorerie et au budget. Après avoir
souligné l'augmentation ininterrompue
de la dette publique depuis quelques an-
nées elle est passée de 266 milliards,
à 330 milliards M. Régnier a donné
des indications précises sur les besoins
du trésor, sur ceux des mois passés et
ceux qui restent à courir d'ici à la fin
de l'année. Ces dévëlonpements ont con-
duit le ministre à affirmer qu'il fallait
rétablir une atmosphère de confiance et
que celle-ci ne renaîtrait pas si on ne
s'attaquait pas d'abord à la cause pro-
fonde du mal dont nous souffrons le
déficit budgétaire.
M. Baréty a demandé au ministre de
faire connaître, à défaut du vote de pro-
jets de lois par les deux Chambres, com-
ment il comptait assurer le financement,
d'une part des dépenses entraînées par
les besoins de la défense nationale, d'au-
tre part le service. des emprunts émis
par la Compagnie générale transatlan-
tique pour la construction de Norman-
aie.
Dans sa réponse le ministre a fait
connaître que les ressources dé tréso-
rerie dont il disposera d'ici la fin de
l'année lui permettront de taire face
aux charges, qui se révéleraient indis-
pensables.
A ce propos, et s'expliquant Sur les
besoins de la trésorerie. le ministre a
indiqué qu'au cours de l'année 1935 ils
se seront élevés à 17 milliards sur les-
quels il ne reste plus que 6 milliards à
se procurer à raison des prochaines ren-
trées d'impôts.
Le reliquat des autoriations d'em-
prunts votés par le Parlement s'élevant
précisément à 6 milliards, la trésorerie
va donc se trouver à même de faire face
à ses dépenses demeurant à couvrir, à
la condition, bien entendu, que le renou-
vellement des bons du Trésor s'effectue
normalement.
Quant au rendement des impôts. le
ministre a déclare qu'il était prématuré
de fournir des précisions à ce sujet puis-
que tous les rôles ne sont pas encore
établis, mais les perspectives se révèlent
plutôt favorables en ce qui concerne les
rentrées budgétaires. Il a néanmoins
fixé le montant du déficit actuellement
prévu à 7 ou 8 milliards.
M. Pierre Laval entendu ensuite a mis
LE TEXTE DES DEUX DECRETS
Pour une gestion moins coûteuse des ministères militaires
Le Journal officiel publie, ce matin,
lin décret-loi instituant auprès des mi-
Mstères militaires un t:omité pour re-
chercher et propaser des mesures de
gestion plus économiques dont lioiei les
arttcles essentiels
ARTICLE premier. Il est institué un
comité supérieur d'examen des méthodes
et des résultats de la gestion des admi-
nistrations de l'armée de la marine et
de l'air chargé de rechercher et de pro-
poser toutes mesures tendant à assurer
cette gestion dans les conditions les plus
économiques, tant en ce qui concerne
les dépenses de personnels que celles de
matériels.
Le comité supérieur est composé ainsi
qu'il suit un président de section au
Conseil d'Etat, président un président
de chambre à la Cour des comptes un
inspecteur général des finances un
contrôleur général de l'armée un con-
trôleur général de la marine un contrô-
leur général de l'armée de l'air.
ART. 2. Le comité supérieur délé-
guera ses pouvoirs d'enquête à des
commissions envoyées dans les départe-
ments qui procéderont dans chaque ré-
gion militaire, maritime ou aérienne à
toutes études sur pièces et sur place.
Ces commissions seront composées de
membres du Conseil d'Etat, de l'inspec-
tion générale des finances, des corps
de contrôle de l'armée, de la marine
et de l'armée de l'air.
ART. 3. Les commissions devront
avoir terminé leurs investigations le
15 septembre 1935 au plus tard et remet-
tront leurs rapports au comité supé-
rieur avant le l'r octobre.
Le comité supérieur remettra son
rapport au président du conseil, au
ministre de la guerre, au ministre de
la marine, au ministre de l'air et au
ministre des finances avant le 15 oc-
tobre 1935.
Recherche et suppression'des cumuls
Le décret-loi relatif à la reclterclte
et la suppression des cutrtuts, qui est
publié également ce ntatin au Jour-
L'ASTHME Et LE RHUME
DES FOINS
Le merveilleux traitement du docteur
Vidal, spécialiste du Grand Sympathi-
que, est particulièrement efficace dans
les cas d'asthme et d'emphysème et dans
le rhume des foins. Le simple frôlement
d'un stylet sur la muqueuse nasale, une
petite vibration à peine perceptible et la
réaction bienfaisante est obtenue. Sou-
vent dès la première séance on constate
la disparition de l'essoufflement. Les
statistiques du docteur Viclil révèlent
un pourcentage de 80 de guérisons
ou d'améliorations sérieuses, même sur
des cas anciens.
On sait que le traitement du docteur
Vidal réussit également dans les trou-
bles digestifs (maux d'estomac, entéri-
tes. constipation) et surtout dans les
troubles nerveux (maux de tête, insom-
nis vertiges, angoisses, neurasthénie).
N. B. Le docteur Vidal, 3, avenue
de Villiers, renseigne gratuitement bar
correspondance sur. l'application de sa
méthode pour chaque cas particulier.
la commission au courant des trois dé-
crets pris le matin même par le gou-
vernement et qui paraîtront aujourd'hui
au Journat officiel. Ces décrets concer-
nent lo la-recherche et la suppression
dès cumuls 2° l'institution auprès des
ministères militaires de comités chargés
de rechercher des mesurés de gestion
plus économiques 3Q la revision des
pensions abusives.
Parlant de la situation monétaire !e
président du conseil a donné connais-
sance à là commission des améliora-
tions qui s'étaient produites cette der-
nière semaine et il a déclaré en con-
clusion
Les spéculatenrs n'auront pas te
Noats avons conscience de nos respon-
sabilités et nous oserons laire tout ce
qui sera nécessaire et rottt ce que nous
ferons ne sera dicté Que par le souci
exclusif de bien servir l'intérêt public.
Seuls les deux premiers de nés dé-
crets, que nous publions d'autre part,
paraissent ce matin au journal oj/u
ciel, le président du conseil, dès son
retour au Quai-d'Orsay, ayant décide
que le troisième serait publié plus Lard.
Après ces auditions, la commission
s'est ajournée a slne die » pour ne
pas gêner le gouvernement
A la suite des explications du chef
du gouvernement et de son minlstre des
finances qui était venu, assisté de Ni.
Baumeartner, directeur général du moa-
vement des fonds, les membres de la
commission se sont en général déclara.
dans les couloirs, satisfaits des préci-
sions au: leur avaient été apportées,
bien que celles-ci se soient rapportées
au passe et non pas à l'avenir,
Ils ont déclaré qu'ils avaient, eu l'im-
pression fort nette que M. Pierre La-
val était animé du plus grand et du olus
sincère desir d'aboutir, et que pour
rela, il poursuivrait avec continuité et
vigueur l'effort d'économies et de com-
pressions entrepris par lui.
Ils ont ajouté que dans ce sens dé-
portantes décisions seraient prises par
le gouvernement aussitôt après le 15
juillet, mais il ont indiqué qu'en ce
qui touche à la teneur des décrets-lois
qui seraient pris, M. Lavai s'était l'P-
fusé à donner les moindres détails sur
l'ensemble des mesures qu'il envisage
pour rétablir la situation financière.
mesures dont il assumera la respon-
sabilité et qu'il pourra prendre grâce
aux pouvoirs exceptionnels qui lui ont
été accordés par le Parlement.
Aussi, les membres de la commission
ont-ils estimé, dans leur majorité, que
dans ces conditions, il convenait d'at-
tendre les résultats acquis et ne pas
gêner l'action du gouvernement par un
contrôle et par des interventions qui
pourraient être considérés par l'opinion
publique comme intempestifs Àus.\
ont-ils renoncé à siéger durant les va-
cahees parlementaires ainsi qu'ils y
avaient songé bout d'abord et ont-ils né·
ridé de s'ajourner, ,au contraire, signe die,
en laissant à leur président, M. Malvy.
le soin de les convoquer vers la fin
septembre !Jour commencer l'examen
du budget de 1936. A propos de ce bud-
get. M. Pierre Laval a, en effet, déclaré
qu'il avait prié les ministres de hâter
la mise au point et la préparation de
leurs budgets respectifs. pour que les
fascicules contenant les prévisions gou-
vernementales puissent être donnés à
l'Imprimerie nationale dès la fin du mois
d'août.
Signalons enfin qu'au cours de son
audition à la commission. le président
du conseil a assuré qu'il voulait s'effor-
c?r de pratiquer une politique de large
entente économique et qu'en accord avec
le ministre du commerce, il entrait dans
ses intentions de supprimer progressi-
vement, et chaque fois qu'il le pourrait.
les divers contingentements actuels.
{•cX
nal officiel, comporte les principaux
articles suiaants
ARTICLE PREMIER. Les décrets pris
dans les formes prévues par la loi du
8 juin 1935 et publiés avant le 15 sep-
tembre 1935 fixeront
Les conditions exceptionnelles
dans lesquelles les fonctionnaires ou
agents en activité peuvent cumuler
des emplois différents ou exercer en
sus de leurs fonctions principales, une
fonction publique accessoire rémuné-
rée
̃ 2° Les règles très strictes suivant
lesquelles les fonctionnaires et agents
appartenant à une administration de
l'une des personnes morales énumérées
à l'alinéa 5 du présent article pour-
ront être chargées de fonctions acces-
soires indépendantes de leur fonction
principale, pour le compte d'une au-
tre administration ou de leur propre
administration, et recevoir, à ce titre,
le cas échéant, des indemnités impu-
tées sur des crédits autres que ceux
affectés à la rémunération de leur
fonction principale
3o Les conaitions dans lesquelles des
pensionnés ou retraités peuvent être
autorisés à exercer des fonctions ou
emplois publics, ou à cumuler des pen-
sions quelle qu'en soit la nature.
Les décrets susvisés s'appliqueront
aux personnels en activité ou en re-
traite de l'Etat, des départements,
communes offices. établissements pu-
blics, entreprises subventionnees ou
concessionnaires de services publics,
colonies, pays de protectorat et terri-
toires à mandat.
Ils seront préparés par une commis-
sion composée ainsi qu'il suit
Un président de chambre à la cour
des comptes, président un conseiller
d'Etat un recteur de l'université de
Paris un président de section du
conseil supérieur des ponts et chaussées
ou des mines un inspecteur général
des finances le directeur du budget
et du contrôle 2r.?:yier.
ART. 2. Une mission de contrôle
comprenant deux enquêteurs apparte-
nant au Conseil d'Etat et à l'inspection
générale des finances, auxquels pour-
ront être adjoints à leur demande
comme conseils, un haut fonctionnaire
de l'université et un haut fonctionnaire
de l'administration des ponts et chaus-
sées ou des mines, sera envoyée dans
les cinq jours qui suivront la publication
du présent décret dans chaque départe-
ment et recueillera auprès de tous les
services intéressés tous renseignements
sur les cumuls actuels.
Les missions de contrôle soumettront
avant le 1er septembre 1935 à la commis-
sion prévue à l'article 2 et au ministre
des finances toutes propositions desti-
nées à supprimer les cumuls injustifiés
Elles reprendront leur tâche dans les
départements le 1er octobre 1936 et s'as-
sureront que la réglementation élaborée
au plus tard le 15 septembre 1935 est
effectivement appliquée à tous les inté-
ressés à partir du l*r octobre 1935.
Elles adresseront le 16 octobre 1935
à la commission un rapport sur leurs
opérations, rapport qui sera obligatoire.
ment adressé au président du conseil
et publié par la commission, avec ses
observations, avant le 1" novembre 1935,
nu Journal officiel.
CONTRE LE CHAHUT
Le conseil municipal de Paris
prend des précautions
L'avis suivant a été apposé, hier, sur
les portes d'entrée de la salle de séances
du conseil municipal.
On estimera qu'après lés scandaleuse
manifestations qui se sont déroulées a
l'ouverture de la session du conseil
municipal, la précaution prise par le
bureau de cette assemblée n'est pas
inutile
8 Article 24 du règlement. Le pré-
fet de la Seine et le préfet de police
ont entrée au conseil municipal
» Ils sont entendus toutes les fois
qu'ils le demandent de même les se-
crétaires généraux des deux préfectures
et les directeurs parlant au nom deâ
préfets.
» Les conseillers municipaux de Pans
pourront seuls pénétrer dans la salle
les jours de séance de cette assemblée.
Un secrétaire de chaque direction dé-
signé par les préfets et muni d'une
carte spéciale qui lui est délivrée par lô
syndic y a également accès.
» Il ne doit y séjourner qu'autant que
sa présence y est justifiée pour les bë-
soins du service. »
Les anciens combattants
allemande à Paris
Après de laborieuses tractations, hier.
deuxième journée du séjour des an-
ciéns combattants a Paris, un accord
complet s'est réalisé entre eux et les
délégués de la P. I. D. A. C. C'èàt-â-
dire ceux qui parlent au nom de 16 mil-
lions d'anciens combattants.
Les pourparlers avaient repris de
bonne héUre dans la salle d un res-
taurant des Champs-Elysées, où les in-
terlocuteurs des onze nations alliées et
de l'Allemagne ne devaient les mter»
rompre que pour un court mais cordial
déjeuner.
Les travaux, cependant devaient être
une seconde fois interrompus- au cours
de l'après-midi pour permettre aux com-
battants allemands. encadrés par leurs
anciens adversaires et conduits par M. ̃♦
Jean Desbons, président de 'a. F.ID.A.O.
de se rendre à l'Arr de Triomphe, où,
dans un geste de respect. Ils fleurirent
la dalle du Soldat inconnu.
A la reprise des travaux en fin
d'après-midi, l'accord était réalisé an-
ciens combattants allemands et alliés
paraphaient le texte de la motion sui-
vante qui résume leurs communes as"
pirations
« Les délégués des associations d'an-
ciens combattants des onze pays alliés et
associés pendant la guerre, ainsi que les
associations d'anciens combattants d'Al-
lemagne, représentant ensemble 16 mil.
lions de membres, réunis pour la pre« v
mière fois en conférence à Paris,
arrêtent les résolutions suivantes
Les anciens combattants de tous
les pays sont passionnément attachés
au maintien de la paix ils estiment
que les hommes qui incitent à la guerre
ne sont pas des amis mais des ennemies
de leur propre pays:
» 2° Le but à atteindre est de créer
la confiance entre les peuples par le
désarmement moral
» Le respect des conventions étant la
base des relations internationales, cette
confiance ne peut être durable que si
les accords internationaux et les obli-
gations qui en découlent sont mutuel-
lement et sincèrement respectées
» 3° Les anciens combattants veulent
la sécurité de leurs pays ils estiment
que du moment où cette sécurité est»
assurée la limitation effective,des arme-
ments est une condition essentielle d'une
paix stable
» 4° La guerre ne devant pas être un
moyen de règlement des conflits entre
nations, les anciens combattants esti-
ment que lorsque l'application des ac–
cords existants n'a pu aboutir à une
solution favorable les différends doivent
être soumis à l'arbitrage et que les
sentences rendues doivent être respec-
» 5° Pour créer l'atmosphère néces-
saire à la réalisation des idées susénon-
cées, les anciens combattants des pays
autrefois belligérants décident de rester
en contact étroit.
» Ils s'efforceront de se comprendre
mutuellement et d'examiner sans parti
pris les aspirations de chacun de leur
» Ils travailleront par une activité
concertée à empêcher la propagation de
nouvelles fausses ou tendancieuses qui
en créant des malentendus risqueraient
de nuire à leur action conciliatrice. Ils
veilleront à ce que les générations nou-
velles soient élevées dans l'esprit de paix
et de justice. Ils leur enseigneront que
le respect qu'ils ont les uns pour les
autres doit servir d'exemple aux peuples
et de base à leurs relations. »
Les anciens de la Rhénanie
vont se rendre à Bruxelles
Répondant à l'aimable invitation des
la fédération belge des anciens de l'ar-
mée d'occupation, une importante dé-
légation de la fédération des anciens
de la Rhénanie et de la Ruhr va se
rendre à Bruxelles, où différentes ma-
nifestations sont organisées en son
honneur les 5. 6 et 7 juillet.
Au cours de ce voyage, un drapeau
sera remis solennellement à la section de
Belgique de la P. A. R. R. par le se-
néral Andiauer. ancien commandant du
32' corps d'armée à lA. P. R.
Pour tous renseignements concer.
nant ce voyage, s'adresser au siège cen-
tral de la F. A. R. R., 30 rue Caumar-
tin à Paris
Les officiers mis à la retraite
d'office
Les lecteurs du Matin ont été mis
aa 'courant, il y a quelques mois, de
la situation faite à quelques centaines
d'officiers des armées de terre, de mer
et de l'air, qui ont été retraités d office
par mesure d'économie, à compter
du 1' janvier 1935.
Cette opération était la conséquence
de la loi de finances du 20 février
1933 qui avait prévu 1 élimination de
5.000 officiers en echelonnant les dé-
parts jusqu en 1938. En principe, 1.000
officiers par an devaient quitter le
service sur leur demande moyennant
certaines compensations, mais il était
spécifié qu'en cas d'insuffisance des de-
mandes on procéderait à des mises à
la retraite d office
C'est ce qui est arrive. Au cours des
mois de novembre et de décembre 1933,
les ministres ont choisi les victimes,
^ur la propositon des chefs de corps
ou de service et après examen des des-
sters par des commissions spéciales,
Or les interessés se plaignent de ne
pas avoir éte entendus pas les com-
missions et de s'être même vu refuser
communication de leur dossier. En ou-
tre, on n'a prevenu les sacrifés qu'un
moif à l'avance quelques-uns même
ne l'ont été que trois semaines ou quinze
jours avant la radiation des cadrps.
Aussi estiment-ils que la revision du
choix des victimps s'impose.
Le Conseil d'Etat est d'ailleurs saisi
de nombreux recours.
Mort du général Herment
NANCY, 2 juillet. Télégr. Matin.
Le général Herment, commandeur de
la Légion d'honneur, est decede à l'âge
de 87 ans. Né à Briey, en 1854. il avait
fait toute sa carrière dans l'artillerie.
Ses obsèques seront célébrées jeudi, a
Sainte-Ruffine, près de Metz.
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