Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-03-15
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 mars 1927 15 mars 1927
Description : 1927/03/15 (Numéro 15700). 1927/03/15 (Numéro 15700).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/06/2008
4- ggBB
LE
15- 3-27 .<==_
LES MILLE _ET_UN MATINS
Betty Bell
Deux,,hommes dînaient, tête à tête,
Restaurant à la mode. Petites lam-
pes intimes sur les tables fleuries du
hall. Musique discrète comme un lé-
ger parfum répandu.
Deux hommes. Pas tout jeunes.
Deux amis Jacques Maurois, le ban-
quier, et Silas Ray, directeur de ci-
néma.
J'attendais ton retour avec im-
patience, dit Maurois.
Silas, sans broncher, le regarda en
profondeur
Il était rentré, là veille, d'Amen-i
que. Le matin même, Maurois lui
avait téléphoné. il désirait le voir,.
lui parler.
D'où ce dîner.
Maurois baissa les yeux sous le
regard de Silas. II se sentait deviné.
Il comprenait que son, ami flairait
une confidence.
Sans plus hésiter, il parla.
Imagine-toi, vieux, que, l'au-
tre jour, j'ai vu un film. Une histoire
comique assez réussie d'ailleurs.
Mais le. film n'a aucune importance.
Ce qui en a, c'est. c'estTine a.dorable
fille qui joue là-dedans et dont la pen-
sée. me poursuit.
Silas Ray sourit. Gaiement ? Non.
A cause de l'âge qu'ils avaient tous
les deux. Et, un instant, il considéra
Maurois, non plus comme tout à
l'heure, mais en détaillant tous les
signes d'une maturité déjà sur son
déclin cheveux gris, patte d oie
naissante, empâtement des traits.
Le titre de la bande ? demanda-
t-il.
Maurois le lui dit. et ajouta
Le nom de l'actrice.ne .figure
pa3 dans la distribution. Elle tient un
rôle secondaire. J'ai pensé que tu me
renseignerais. Connais-tu le film 3
Naturellement. ̃
'-Alors, cette enfant blonde, flexi-
ble, rieuse. L'une des deux aceups,
tu sais ? Celle qui, à un certain mo-
ment, s'échappe par une fenêtre.
Oui, dit Silas, c'est Betty Bell.
Ah 1 fit Maurois, avec une sorte
d'enthousiasme. J'étais bien sûr que
toi.. ••̃•
Ce qui suivit, ce qui se passa dans
l'esprit de Silas fut si rapide, si
rapide, vraiment, qu'entre l'excla-
mation de Maurois et la réponse qui
lui fut faite, le maître d'hôtel eut à
1 peine le temps d'emplir-de corton les
deux verres taillés à facettes. Il y eut,
dans l'esprit de Silas Ray, comme le
passage vertigineux d'une pellicule .ci-
nématographique. Et c'est au ralenti
qu'il faut le raconter-
Silas Ray se revit là-bas, A New-
York. Betty Bell. Parbleu 1 Il s'était
occupé d'elle pendant quelques minu-
tes. Il avait admiré en artiste et en
businessman, la grâce de ses dix-huit
ans, l'éclat de son teint puéril, la jo-
lie longueur de sa, forme, la souplesse
de son corps rompu aux jeux d'adres-
se, la limpidité toute yankee de ses
yeux candides. Betty Bell, délicieuse
et.redoutable créature Silas Ray lui
avait proposé un engagement. Mais
le père et la mère étaient 15, puri-
tains. Ils ne voulaient plus que leur
Betty i< tournât Ils craignaient pour
elle le désordre d'une destinée trop
fantaisiste. Non non 1 Betty ne de
viendrait pas une star. Jamais plus
elle n'entrerait dans un studio la
mais plus on ne verrait sa beauté sur
les écrans des cinq parties du monde.
Elle se marierait bourgeoisement.
Mais qu'en pensait Betty
Betty laissait faire. Betty savait
bien qu'avec de tels yeux, une belle
taille, une allure aussi harmonieuse,
la fortune l'attendait ici ou là. Betty
ne demandait pas mieux que de se
marier. Dans ses prunelles pâles, on
lisait l'assurance sereine d'être ai-
mée choyée, la certitude de mener
les hommes à la baguette. Un
mari ? Très, volontiers 1
Or, songeait maintenant Silas Ray,
quel mari pouvait-elle souhaiter qui
fût plus riche et plus soumis que
Jacques Maurois ?
D'un coup d'œil, il Jugea son vieil
ami. Cet homme, qui lui faisait face,
était subjugué. 11 avait suffi d'une
image mouvante, sur une toile, pour
l'ensorceler. Comme dans les contes,
un portrait avait séduit un prince.
de la finance. Un nouveau Faust lan-
guissait, pour avoir contemplé l'ap-
parition d'une Marguerite lointaine,
au miroir magique de la science 1 Et
Silas Ray savait que Betty Bell si
photogénique pourtant 1 était en-
1 core mille fois plus séduisante en
'réalité qu'à l'état de vision lumineu-
se. Ah certes, que le banquier la
rencontrât, qu'il entendit sa voix et
respirât sa fraîcheur, c'en était fait 1
D'un mot, Silas Ray pouvait fixer
l'avenir. Un mot, et demain ce brave
Maurois traverserait l'Atlantique, le
cœur battant et bientôt tous les jour-
naux du globe annoncerafcnt !le ma-
riage de Betty Bell avecie « finan-
cier bien connu ».
Jacques Maurois portait beau. en-
core. Mais la vieillesse le guettait.
Combien de temps serait-il heureux
avec Betty Bell ?
Un an ? Un mois Un jour ?
Silas Ray revit, dans un éclair de ]
mémoire, toute une existence d'ami-
tié, Un film de trois mille mètres, ou
plutôt de trente ans, mit deux secon-
des à se- dérouler. Puis, se dressa,
vision instantanée, un portrait moral
de Jacques Maurois, sensible, ardent,
aujourd'hui presque vieux. Puis, en
surimpression, se dessina la silhouet-
te onduleuse de l'Américaine, l'ovale
pur de son visage. Les longs cils d'or t
battirent sur les yeux trop célestes.
Le sourire enfantin resplendit. Beau-
té dangereuse. Jeunesse virginale,
trop féminine pour ne pas effrayer. r
Mais pourtant 1 Mais pourtant Le
bonheur, même illusoire, même fugi-
tif, à-t-on jamais le droit de l'empé- 1
cher de naître ?.
Silas Ray relut, dans le vide, des t
mots qui semblaient' fuir, projetés
avec une vitesse frénétique
Un an ? Un mois ? Un jour
Le maître d'hôtel relevait, d'un ges-
te sûr, la bouteille couchée dans son
berceau d'argent. Pareils à de gros
rubis, les deux verres à facette lan-
çaient des feux pourpres. Un air de
ballet, très élégant, mettait dans l'es-
pace une danse invisible. Jacques e
Maurois riait encore, d'espérance, d
Mon pauvre ami, dit Silas Ray,
pardonne-moi. Le cinématographe c
est une invention parfois cruelle. Tu d
n'as vu qu'un fantôme.
Et comme Jacques Maurois, déroù-
té, ne riait plus, Silas Ray dut faire
effort pour compléter son mensonge.
Betty. Bell est morte, acheva-t-il.
Oh 1 depuis longtemps, mon vieux.
Depuis longtemps. b
Sur quoi, il but avec lenteur une
longue rasade de bourgogne car ses
lièvres, ne sachant plus que dire,
avaient besoin de faire quelque chose,
par contenance., Renard.-
Maurice Renard. ni
(Droits de reproduction et de traduction tlsenli) fa
LES NOUVEAUX SPECTACLES
THEATRE DU PETIT MONDE. LES
mémoires D'UN ANE. Comédie en
cinq actes, de M. Paul de Pitray,
d'après le roman de la comtesse de
Ségur.
L'âne Cadichon, auquel le brigadier
de gendarmerie Lirondelle a décerné le
titre de « Fameux Lapin qui décou-
vre les voleurs et chasse les indésira-
bles 1. Avouons que jamais quadru-
pède ne nous a autant intéressés que
celui-là. Réellement, il convenait que
M. Pierre Humble le présentât sur son
théâtre, pour la joie de nos entants et
disons-le, pour la nôtre. C'est chose
faite à présent. En cinq actes animées,
aussi drôles qui gais, pleins de dé-
tails charmànts, Cadichon court devant
nos yeux les plus surprenantes aven-
tures que jamais âne courut. Et
reconnaissons que le délicieux récit de
la comtesse de Ségur est aussi bien
adapté que'possible aux nécessités de
la scène.
Quelque ingéniosité qu'on eût, on ne
pouvait se passer du héros pour l'évo-
quer. Un âne était nécessaire, et quel
âne Le clown Bilboquet résout la
difficulté. Son interprétation simili
asine est délectable. Quant aux person-
nages que Cadichon enchante ou na-
vre tour à tour, ils sont incarriés avec
une amusante fantaisie par Mmes Gar-
ry, Desly, Noroy, MM. Coquillon, Rau-
zena, Liesse. Corne, Ravon et Villiod.
La troupe des petits ne reste pas en
arrière. La mignonne Gisèle Parry
chante les bienfaits de la Bibliothèque
Rosé dans un gai pot-pourri, tout en
jouant son rôle en compagnie de Si-
mone Macari, Jean Casti, Colombe Mi-
reille et -Simone Dephinot.
JEAN, PRUDHOMME.
THEATRE MICHEL. (Spectacle du
groupe Le Loup Blanc). Mat.hu-
SALEM, drame en dix tableaux, de M.
tvan Goll.
Voilà un vrai spectacle d'avant-
garde, un spectacle plein de choses
curieuses qui étonnent un peu. Mais
faut-il s'an plaindre ? L'étonnement
est urne agréable source d'émotions.
Mathusalem constitue une satire de la
vénalité, cette tueuse de tout idéal. Par-
mi les dix tableaux qui se succèdent,
le deuxième mérite de particulières
louanges il est tout à fait réussi Dé-
cors, texte.' jeu des acteurs sont en par-
fait équilibre. Une musique bien colo-
rée de M. Maxime Jacob accompagne
le texte. Et le cinéma lui-même se met
de la partie.
Les personnages ont tous le visage
couvert de masques et portent des cos-
tumes d'une fantaisie désopilante. Ils
sont incarnés par. Mlle Gine Avril
MM. Maurice Lagrenée, Harry James,
Pierre Noyelle, Jean Painlevé, etc.
F. o.
SANS PRÉCÈDENT
Au THEATRE DES NOUVEAUTES, où
UN BON GARÇON, l'opérette triomphale,
interprétée par tous les créateurs
MILTJON, DAYIA, URBAN, GILDES,
ANCELIN et Pierrette MADD, va atteindre
sa 200°" représentation. On dû
Samedi et Dimanche afficher « Complet
partout » et refuser des centaines de
spectateurs.
GYMNASE
LE v^nxriixr
Jeudi, grande première de gala du
Venin, pièce nouvelle en trois actes de
M. Henry Bernstein, avec Mmes
Yvonne de.Bray, Gaby Morlay, Yolande
Laffon, MM. Charles Boyer, Marcel
André.
Mercredi répétition générale.
Ce soir couturières.
PgLAIS-ROYAL
Ce soir 1èr" Représentation
ALBERT BRASSEUR
LE GALLO
MARGUERITE TEMPLEY
avec DUVALLÈS
et ALICE COCÉA
ON NE ROULE PAS
ANTOINETTE
pièce en 3 actes de
MAURICE HENNEQUIN ET H. PIERRE VEBER
,Mise en scène de M. EDMOND ROZE
GEO LECLERCQ
HUIS
Renée VARVILLE Lulu WATIER
I H. de LIVRY Robert TOURNEUR
Maud VALNEIGE G. BASSY
et MARGUERITE PEUGET
GA COMEDIE PARISIENNE, Jeune sociétés i
d'amateurs, demande manuscrits. Aûïesser à
l. René Duval, directeur, 52, avenue des Ternes. J
OPÉRA-COMIQUE
Lundi, 21 Mars à 8 h. 45
GALA DE LA MAISON
DES JOURNALISTES
en présence du
Président de la République
LA VIE
DE BOHÈME
Opéra-comique en 4 actes de
G. GIACOSA et L. ILLICA
Version française de Paul FERRIER
Musique de .G. PUCCINI
avec le concours de
Mme CLAUDIA VICTRIX
dans le rôle de Mimi
M. MICHEL'ETTI M. BOURDIN
Rodolphe Marcel
Mlle CORNET M. ROUSSEAU
Musette Schaunard
M. DUPRE M. MORTURIER
Colline Benoît
M. MES1KAECKER M. DABURON
Sainf-Phar Parpignol
M. ELOI M. DOMENECH
Le Père la Piche Un douanier
à l'orchestres
M. André BALBIS
La location est ouverte
NOUVEL AMBIGU
2 dernière de PLEIN AUX AS.
JEUDI 17 MARS, en soirée
LE GRILLON
DU FOYER
Musique de MASSENET
Orchestre et chœurs s
sous la direction de A. COLOMB
matinées. jeudi, samedi, dim; et «tes
REPETITION GENERALE
PALAIS. ROYAL. Aujourd'hui, à 2 h. 30: On
roule pas Antoinette, pièce en 3 actes de
Maurice Hennequin et M. Pierre Veber. Ce soir
8 8 li. 45, première représentation.
p A1TE-LYEIQUE. Huit dernières de Bam,
UT le joueur de flûte. Après-demain, dernière
natinée du jeudi. La semaine prochaine: Ali
3aba, de Charles Lecocq.
TH. SARAH-BERNHAEDT. Si vous avez
tu Mon curé chez les riches, vous Irez le
'evoir avee Honteux et Marguerite Duçouret;
i'est plus que jamais le fou rire pen&'ant^ toute
me soirée.
CHEZ LES AUTEURS. Lundi 28 mars.
L/ 1 h. 80, salle des Ingénieurs civils, 19, rue
Hanche, assemblée générale extraordinaire de
a Société des auteurs, compositeurs et éditeurs
le musique.
I FEDERATION DES SOCIETES TUKAX.HA.Wils
D'AMATEURS. Concours international
mnuel & Lyon, les 5 et 6 juin 1927. S'adresser
tu président: bi. Claude Roland, 25, boulevard
}onne-Nouvelle.
TH. MICHEL. Mercredi 23 mars en soi-
rée, répétition générale de le Chasseur, co-
nédie en 4 actes de M. Pierre Mortier.
ELDORADO. 1.000" du Crime du Boutf, Jm-
mense succès. (Camus).
P RIBB DE DATE.. Mardi 29 mars, en sol-
rée, Il la Comédie des Champs-Elysées, ré-
pétition générale de Revizor, Gogol.
TH. DES SOCIETES SAVANTES (8, rue Dan-
ton): JeuGi 17 mars, Il '2 2 h. 80, Marre]
Roma et sa Cie dans Andromaque, avec Marga-
red Spilman. des th. de New-York, et Régine Le
Quéré, directrice du th. Athéna.
LA MATINEE DES STAGIAIRES. Samedi
prochatn, à 2 heures, au théâtre de l'Athé-
née, grande matinée artistique de gala donnée
par le syndicat des auteurs et compositeurs sta-
giaires professionnels, au profit de M caisse de
secours.
TRENTE ANS DE THEATRE. A la Rénal»'
sance music-hall, jeuai 17 mars en soirée,
'475' gala populaire des Trente ans de théâtre.
MUSIQUE
ONCERTS COLONNE (ChStelet). Samedi.
Il à 6 heures: Egmont (Beethoven); Sympho-
nie en mi bémol (Mozart) Concerto pour 8 pia-
nos, en ut (J.-S. Bach): Miles H. Pignari, L.
Descaves Y. Saint; .Divertissement (F. Lazar);
Till Eulen-Spiegel (B. Strauss). Direction: M,
G. Georgesco.
Dimanche, Il 2 h. 30: Gwendoline (Chabrler);
4' Concerto pour piano (Beethoven): Mme Youra.
Guller; Euterpe (C.-P. Simon): Mme Yv. Gall;
Salammbô (FI. Schmitt); Tannhauser: Mme Yv.
Gall; Lohengrin (R. gagner). Direction: M. Ga.
briel Pierné.
Opéra. Relâche.
Opéra-Comique. 8 h., le Clottre. Quand la cloche.
Franc. 8.80,le. Honnêtes femmes.Père Lebonnard.
Odéon. 8 h. 80, le Bonheur du jour.
Variétés. 8.30, l'Habit vert (Jeanne Oronter.)
Gymnaste. Relâche pour répétitions.
Porte-Salnt-Martln. 8.20, Berlioz (Jean Périer).
palais-Royal. 8.45, On ne roule pas Antoinette.
Bouffes-Parisiens. 8 h. 45, J'aime.
Th. de Parle. 8.80, Tu m'épouseras.
Châtelet. 8.30, la Foire aux fiancés (lecot).
Gaité-Lyrlque. U5, Hans, le Joueur de flûte.
Th. Antoine.' 8.45, la Reine de Biarritz.
Sarah-Bernhardt. 8.80, Curé ettez les Riches.
Th. Mogador. 8.30, No, No, Nanette.
Ambigu. 8.45, Plein aux As.
Athenée. 8.30, Maître Bolbec et son mari.
Renaissance. 8.80, Madame ne veut pas d'enfant.
Edouard-Vil. 8.85, Bnock-opt (Spineliy).
Nouveautés. 8.45, Un bon garçon, opérette.
Th. Daunou. 9 h., la Poupée française.
Th. Michel. 9 h,, le Croupier de la Se table.
MIchodière. 8.45, Son mari (If. Régnier, Boucher)
Th. Marigny. 8.80. la Revue 1927.
Th. Madeleine. 8.46, Pluie (Jane Hamac).
Th. Femina. 8.45, l'Eunuque.
Comédie-Champs-Elysées. 9 h., Au grand large.
Grand-Guignol. 8,45,; Nuits Rouges de la Tchéka.
Capucines (Gut. jo-40). 9 b., la Chapon teint.
Scala. 8 h. 30, la Petite Grue du 5e (Parisys)
Potinière. 0.15, Passy 08-45 (Charlotte Lyses).
Comédie Caumartin. Relâche.
L'Avenue. 9.16, Masque et visage (J. Baumer).
Th. dés Arts. 8.45. la Grande Catherine.
Trlanon. 8 h. 30, la Toscà.
Mathurins. 9 h., Baccara (Jules Berry,Suzy Primj
Eldorado. 8.30, le Crime du Boulf.
Th. Albert-lor. 8.45, Hindle Wakes.
Déjazet. 8 h.45,Xt moi fte dis qu'elle t'a fait d'i'œil.
Th. Cluny. 8.45, Voila Paris (Max Tay).
Th. Comœdia. 9 b., les Maris de Nicole (Palau).
Moulin-Bleu. 9 h., A nu nos poules, revue.
Th. Moncey. Tire an flanc.
Bouffesdu-Nord. Lakmé. opéra-comique.
Nouveau-Théâtre. Relâche.
Montparnasse. 8.46, le Bossu (C. Beuve).
Gobelins. 8.45, la Traviata (Rolland, Sterlln).
Ternes. 8.45, Tire au flanc.
Montreuse. 8.45, la Tosca.
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rue Saulnier, pour lui dire
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Perchoir. Th. gai. 43, fg Montmartre. Relâche.
Lune-Rousse. Ho-Ksé-Foul revue nouvelle.
Dix-Heures. Th. gai, 36, bd Clichy. Marc. 07-48.
Coucou. La revue de Dorin, jouée par l'auteur.
Th. du Boulevard. 4.80, Ballets.
Cirq. Médrano. 8.80, Mat. jeudi, sam., dim. 2.30.
Cirque de Paris. 8.30, Matinée jeudi, dimanche.
Moulin.Rouge-Bal, 4.30, 8.30 et toute la nuit.
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Carillon. M.S. Masque d'épouvante, Prince Pilsen d
Delta. Mat. et soir. La Veuve joyeuse. 1
Ce matin aura lieu
une prise d'armes
tu ministère de la marine
Une prise d'armes aura lieu ce ma-
in, dans la cour du ministère de la
narine.
Au cours de cette cérémonie, le vice-
tmiral Salaün, chef d'état-major géné-
al de la marine, et le contre-amiral
Robert, sous-chef d'état-major, procé-
leront à la remise d'insignes de la
.égion d'honneur et de médailles mi-
itaires.
Le vice-amiral Salaùn remettra no-
amment les insignes de grand-croix
,u vice-amiral Merveilleux du Vignaux,
le grand officier au contrôleur général
le 1™ classe Lainé et la cravate de com-
aandeur au contrôleur général de 2'
lasse Ducorps.
In enfant de quatre ans et demi
abat son frère d'un coup
'de carabine
A Montigny, près Montereau (Seine-
t-Marne), le jeune Marcel' Tessier, âgé
:e 4 ans et demi, s'était emparé d'une
arabine abandonnée dans la maison
ie ses parents. Le bambin y glissa une
artouche et tira sur son frère, âgé
e 2 ans et demi. Atteint en plein front,
3 bébé a été transporté à l'hôpital de
lontereau dans un état 'désespéré.-
A* L'INSTRUCTION
Le rasoir de Bodina, L'ancien communiste
ouis Badina, arrêté par erreur le 24 janvier,
julevard de Magenta, pour tentative de vol de
io à main, mais trouvé porteur d'un rasoir,
été condamné, hier, par défaut, à huit jours
prison pour port d'arme prohibée.
Fausses banknotes- M. Glard renvoie en cor-
sctionnelle l'ancien officier du tsar Kolossowky,
avocat Zagovaloff, l'ingénieur Pribil et trois
itres étrangers qui, le 21 août, écoulèrent dans
le banque américaine pour 210.000 francs de
msses banhnotet.
DES REINES BRETONNES
Scorff (Morbihan) vient d'élire sa
reine pour les fêles de la Mi-Carême
Mlle Elisa Le Mouel, et ses deux de-
moiselles d'honneur Mlle Marie-Anne
Le Solliec, à droite, et Mlle Amélie
Audo. à gauche.
LA NOWELLE ETOILE
DES PETITS ENFANTS DE FRANCE
L'assemblée générale de la Nouvelle étoile dei
petits enfants de France, section de. la Poupon
nière de Porchefontaine, s'est tenue hier, soui
la présidence de M. Paul 8trauss, ancien ministre
Des rapports très intéressants y furent présentés.
Au nom du comité médical, le profesaeur Marcel
Labbe a félicité l'oeuvre des résultats obtenus et
M. Paul Strauss, président d'honneur de la
Nouvelle étoile, a insisté sur le but prophylac
tique déjà atteint.
MACABRE PRÉVOYANCE
Un gazé de guerre
règle ses funérailles et se suicide
M. Louis Arbite, 44 ans, coiffeur,
70, rue Saint-Dominique, se rendait,
ces jours derniers, dans le bureau
d'une entreprise de pompes funèbres.
Il venait commander ses propres obsè-
ques. Après avoir fixé les détails du
convoi, il tint à en régler d'avance le
montant, soit 8.000 francs.
En rentrant chez lui, il informa la
concierge de ce qu'il venait de faire <
et lui déclara qu'une fois ses démar-
ches terminées, il se tuerait.
Celle-ci crut à une plaisanterie
mais hier, vers 1 heure du matin, elle
fut réveillée par une détonation. Son
locataire venait,de se tirer une balle
dans la région du cœur, n fut immé-
diatement secouru. mais tous les soins j
furent inutiles 'et il succomba vers
6 heures.
M. Arbite avait été, pendant la guer- 1
re, grièvement atteint par les gaz toxi-
ques et souffrait beaucoup de ses an- <
ciennes brûlures.
Le bureau de la Fédération nationale t
de la mutualité
Le conseil d'administration de la Fé-
dération, nationale de la mutualité
française a renouvelé son bureau, qui
se trouve ainsi composé président gé-
néral M. Raoul Péret président M. ]
Georges Petit vice-présidents délé- c
gués MM. Keller, Heller, Vergne et
s Derdinger vice-présidents MM. Si- s
̃ monet, Warnery, Girard. Duquenne, <̃
Brajac. Bastit, Grau et Poméon seçré- J
• taire général M. Gh. Beck secrétaire
j adjoint M. Lavielle trésorier M.
David trésorier adjoint M. Paviot
i secrétaires MM. Courtoison, André, i
Bernard et Grossier secrétaire archi- f
vsste M. Liaume.
Les documents intimes s
sur la vie de Victor Hugo t
Le différend est en voie d'arrangement c
Mme Jeanne Negreponte-Hugo et M. Jean Hugo S
avaient intenté un procès en nullité de vente
d'un véritable reliqusire, constitué par un double c
volume des Contemplations, dans lesquels avaient t)
été insérés nombre de documents intimes de S
Victor Hugo, de Mme Victor Hugo et de Mme Ju.
liette Drouet, notamment un lambeau de la robe
de Léopoldine enfant.
La semaine dernière, le bâtonnier Chenu avait
présenté la requête des demandeurs. Au nom du
dernier adjudicataire, M. Cartier, M' de Molènes, n
offrait, hier, de restituer -aux héritiers les six b
reliques auxquelles ils tenaient le plus. Cl
M" Alcide Delmont et Bernstein, au nom des
divers acquéreurs successifs des volumes, prirent q
la parole et on leur donna acte de ce que la
bonne foi de leur client était reconnue. 1(
Le différend étant ainsi entré en vole d'arran- ni
goment, le tribunal a renvoyé IL quatre semaines vi
le jugement qui sanctionnera cette entente. e'
L'assemblée générale de l'Union centrale
des syndicats des agriculteurs de France
L'assemblée générale apnuelle de l'Union, cen.
trale des syndicats des agriculteurs de France
s'est ouverte hier matin sous la présidence du
marquis de Vogué, qui a prononcé une courte
allocution.
Après avoir souhaite la Dîeavenue aux délégués
des 6.200 syndicats que groupe l'Union, il a rap.
pelé les principes qui ont toujours guidé la syndi-
calisme agricole et que doivent garder les asso- V
dations en vue d'un plus grand développement, ei
En particulier, elles doivent réunir tous les agri- e
culteurs sans distinction d'opinion politique. tt
M. Toussaint, délégué général de l'Union, asns la
son rapport, Insiste sur les très grands progrès ft
obtenus par elle pendant la dernière année; en d
effet, l'Union centrale, par ses services de crédit,
de coopératives, de mutuelles, groupe actuellement ai
2 millions d'agriculteurs.
M. de Lestapls, secrétaire général de l'office si
central de la mutualité agricole, souligne aussi
les résultats satisfaisants enregistrés dans ses <
services. L'olflce central groupe actuellement pi
plus de 12.000 mutuelles. ai
Les catholiques d'Alsace
répondent au comte Westarp
STRASBOURG, 14 mars. L'Alsacien,
le principal organe catholique d'Al-
sace-Lorraine, pùblie aujourd'hui une
lettre dont voici les principaux pas-
sages
Notre ministre des affaires étran-
gères vous a donné en quelques mots
sérieux la réponse officielle de la
France. Mais vous devez aussi savoir
ce que nous pensons en Alsace de votre
prétention de vous mêler de nos affai-
res. Nous sommes unanimes à repous-
ser toute immixtion allemande dans
nos affaires. Les questions d'Alsace
sont des questions purement françaises
qui ne regardent que la France et les
Français mais lorsque vous, le repré-
sentant des nationalistes conservateurs
allemands, avez l'audace de parler de
1 Alsace-Lorraine, il s'élève en nous un
sentiment d'indignation dont rien ne
peut exprimer la violence. Lorsque
vous, après votre attitude pendant toute
la période d'annexion, osez parler de
notre droit comme peuple, nous avons
1 impression que l'évocation de pareils
principes constitue pour ceux-ci une in-
tolérable dérision.
Les nationalistes conservateurs, pen-
dant toute la période où l'empire alle-
mand avait à décider de notre sort
n'ont montré que du mépris et de la
haine pour nos droits de peuple les plus
sacrés. Pour eux, la « terre d'empire »
n'était qu'une province conquise privée
de tous droits dans laquelle on devait
faire violence à tout avec une brutalité
sans scrupules dans l'Intérêt de vos
buts politiques.
Dans ces colonnes nous nous som-
mes exprimés en faveur d'une entente
et d'une paix loyale avec l'Allemagne,
nar nous voulons suivre les paroles
de paix que le pape a prononcées,
mais nous rencontrerons en Allema-
gne une prise de position des conser-
vateurs nationalistes dans les ques-
tions d'Alsace et de Lorraine allant
iusqu'à invoquer les droits des petits
peuples.
L'indignation nous entraîné et nous
wons de la peine à retenir la haine
jui s'élève en nous. Vous et les gens
le votre parti, après votre attitude
l'autrefois, vous n'avez en ce qui con-
cerne l'Alsace -et la Lorraine qu'une
aossibilité vous taire et vous faire
oublier.
Ne touchons pas à l'Aleaçe-Lorrai-
ne », tel doit être le mot d'ordre pour
oute l'Allemagne si elle veut réaliser
loyalement une politique de paix ain-
si que nous voulons volontiers le croi-
̃e. Mais pour ceux comme vous et les
nôtres qui n'ont prêché que le mépris
1e nos droits les plus sacrés et la
violence la plus brutale, s'applique un
lutre commandement faites en sorte
lu'on vous oublie chez nous par suite
le votre réserve si vous ne voulez pas
me la haine contre l'Allemagne, que
tous repoussons comme sentiment
peu chrétien et peu politique, flamboie
le nouveau avec une force irrésisti-
)le.
Cette lettre a été envoyée au comte
Westarp, à M. Stresemann et aux
)rincipaux journaux de tous les par-
,is allemands. (Havas.)
En plein jour, à Nice
des'malfaiteurs cambriolent
l'atelier d'un fourreur
lie montant du vol serait de 600.000 fr.
Nice, 11- mars. ".Télégr. Matin.
2n plein centre de la ville, 11, rue Pa-
adis, un audacieux cambriolage a
ité commis hier dans les ateliers de
Philippe Baril, fourreur.
Les cambrioleurs ont emporté un
nanteau de vison de 80.000 francs et
¡uelques autres de valeur moindre,
les zibelines et des renards bleus, lé
out évalué à 600.000 francs. Ils ont né-
rligé intentionnellement un -manteau
l'un prix inestimable, pièce unique en
ion genre, et dont ils n'auraient ja-
nais pu se débarrasser.
Le cambriolage, découvert seulement
lans la soirée, dut être commis dans
'après-midi. Le malfaiteur entré le
)remier dans l'atelier, par la fenêtre,
e blessa sans doute aux mains, car
m a relevé des traces sanglantes sur
es portes.
SOCIÉTÉ DE MÉDECINE LÉGALE
Le docteur Dervieux, professeur agré-
à la faculté de médecine, chef des
ravaux à l'Institut de médecine légale,
îxpert près les tribunaux, a été élu
secrétaire général de la Société de mé-
lecine légale de France et a pris ses
'onctions à la séance d'hier.
AU CONSEIL MUNICIPAL
DE PARIS
Réuni d'abord en comité du budget,
e conseil municipal a entendu hier
m exposé de M. François-Latour, rap-
porteur général sur la question des
ulrt entions.
En séance publique, l'assemblée,
Lprës les interventions de MM. Bé-
[uet et Gayot, auteurs de propositions
endant à limiter les dépenses résul-
ant des subventions, a adopté une ré-
olution invitant l'administration à
ui fournir une liste complète tant des
rédits inscrits au budget pour les
iubventtons de tout ordre que des œu-
'res et sociétés diverses subvention-
lées en 1926.
Après revision de la situation de cha.
une de ces œuvres, il sera procède à
me répartition entre les -commissions
lermanentes des crédits pour subven-
ions.
La répartition se fera en deux fois,
n jui0let et en décembre, et les com.
nissions ne devront, en aucun cas, de.
passer le maximum qui leur aura été
ssigné.
M. Moriette s'éleva ensuite contre une
[isposition du décret du 28 décembre
926, d'après laquelle les chômeurs ne
leuvent recevoir de' l'Etat la part de
ecours qui lui incombe au-delà d'un
lélai de 120 jours de secours accordés
ans interruption. Et, en conclusion,
1 déposa un vœu tendant l'abroga-
ion de la disposition précitée et à ce
rue l'Etat accorde sa quote-part aux
onds départementaux ou municipaux
ans limitation de durée.
La commission du travail examinera
e vœu dans le plus bref délai ossi-
le et le rapportera à la prochaine
éance. vendredi.
Le collier de Mme Kousnezoff
Mme Maria Kousnezoff, de l'Opéra, avait,
ous l'avons dit, porté plainte contre M. Ber-
ert Deutz, auquel elle avait confié, dans de
Brtaines conditions, un collier de platine à
rois rangs de dinmants roses.
L'affaire se termina par un non-lieu déclarant
ue M. Deutz détenait régulièrement ce collier.
M. Deutz avait alors intente un procès en
W.0O0 francs de dnmmagps-intéreti h Mme Koiu
ezofl tant en raison de sa plainte que des
Brsions qu'elle avait données de la tractation,
t qu'il estimait tendancieuses.
Après plaidoirie de Me Kosenmark pour M
'eutz et de Me Maurice Blum pour l'actrice,
S1 chambre a condamné Mme Kousnezoff à
1.000 francs de dommages-intéréte.
La question des salaires
dans les houillères de la Loire
Une baisse de 10 francs par tonne
sur le prix du charbon
Sawt-Eiiennb, mare, Télégr. Matin.
ne nouvelle entrevue a en lieu, ce matin,
Itre les représentants du Comité des houillères
t ceux des mineurs. Après discussion, les dlrec.
mrs de mines ont accepté de ne procéder iL
réduction des salaires qu'à partir du 1" avril,
i lieu du 15 mars comme Ils le voulaient pré-
idemment, et au lieu du 15 avril comme le
emandaient les représentants ouvriers.
En ce qui concerne la diminution elle-même
jeune décision n'a été prise, les mineurs atten-
mt la réunion du conseil national qui doit
j tenir & Paris le 22 mare.
Le comité des houillères a décidé d'abaisser
e dix francs par tonne le prta du charbon a
srtir du 15 mars, la baisse qui s'appliquerait
m salaires serait de 1 0/0.
M VIE SPORTIVE'
AERONAUTIQUE
On sait que le' comité français d
expositions organise à Madrid, sous 1d
présidence de M. Le Soufaché, une ex-
position purement française de tous leq
produits de notre pays. Cette exposition
comporte une classe de l'aéronautique
dont le président est le comte de La
Vaulx.
Il s'agit seulement d'exposer des ma»!'
quettes d'avions et de moteurs, deall
photographies, des pièces détachées**
des plans, des graphiques, des tableau*
statistiques, etc.
Les organisateurs ont-déjà reçu l'ad,
hésion de plusieurs importants cons-
tracteurs d'avions, de moteurs et de
carburateurs, et nul doute que cet ex-
cellent moyen de propagande dans up
pays qui, depuis longtemps, est-si se"
rieusement travaillé par les Allemands
ne retienne tout spécialement l'atten»
lion des constructeurs d'avions, de mo«!
teurs, de carburateurs, de démarreurs,
d'instruments de bord, etc., ainsi qur
des compagnies de navigation aériennt
et des entreprises de travaux photogr-
D'autre part, M. Bokanowski, minis»,
tre du commerce et de l'aéronautique
a décidé d'y faire officiellement parti',
ciper la direction générale de l'aéra..
nautique et des transports aériens.
Comme cette exposition doit s'ouvrf
irrévocablement le 11, mai, le présidel
de la classe de l'aéronautique porte
la connaissance des industriels et col,
mqrçants que les inscriptions seroi'
reçues à l'Aéro-Club de France, 35, ri
François-Ier, jusqu'au 20 inars demi
délai, que les objets à exposer devron
être tenus prêts à-être expédiés le t
avril au plus tard, que la maison exp(
ditrice agréée par le comité frança
des .expositions fera prendre à cet
date. à domicile, les emballages,
qu'après l'exposition elle les leur
tournera également à domicile, que
prix demandé pour les surfaces du s..
ou sur mur comprend le tapis sur le
chemins, le linoléum sur le*' sol, la ten.
ture au mur, le vélum, la pose ou IL
placement des objets, l'entretien, ta||
nettoyage et le gardiennage. ainsi quai
la représentation.
CYCLISME
réunion de bienfaisance
Le syndicat des coureurs cycliste;*
professionnels organise pour le'samed
19 mars, à la piste municipale du boi
de Vincennes, une réunion dont lc
bénéfice ira à Mme Ganav et se,
enfants.
Le concours de tous les grands cha
pions est assuré.,
SPORT BOULE
Tenue uniforme pantalon bleu
et chemise bleue
LYON, 14 mars. L'Union national
des fédérations des joueurs de bouler
comprenant 20 fédérations groupan
1.554 sociétés, a tenu son congrès an
nuel sous la présidence de M. Daffoz-
président de l'union. Parmi les per
sonnalités présentes, on remarquait,
M. Perdrix, sénateur, ex-maire de Va
lence, ainsi que le président du coma
té national des sports.
Le congrès a pris les décisions suf*
vantes le championnat de France au4
ra lieu cette année à Montpellier, If
4 septembre et, en 1928, il se, jo.u.era
Valence.
Il sera créé un championnat u
France militaire qui se' disputera le
même jour et dans la même ville que'
le championnat'de France.
Enfin ùn vœu est émis en faveur dtf
l'adoption, par tous les Joueurs .parti
cipant au championnat de France
d'une tenue uniforme, pantalon bl«'
et chemise bleue. (Matin).-
YACHTING
Au Cerclé de la Voile de Parla
Pour fêter la réouverture de la st
son des régates 5,:la,voile:dans le t-
6 in de Meulan, le Cercle de la V>
de Paris donne ce jour un dîneur,
.20, boulevard Haussmann.
Cette j^ernoïne vente de
S©a5i|deTÔlllCl΀ri
îo^CHomp; Etysées
LE MAUVAIS TEMPS
Par ces temps humides et froids, la Quin<
tonine constitue un excellent préventif contr
la grippe. Par le quinquina qu'elle contient*
elle aide l'organisme à lutter contre l'iule
tion et elle tend à faire baisser la flèVre, D
plus, c'est un reconstituant très recommander
Un flacon de Quintonine versé dans un litre d
vin de table donne un excellent vin fonU
fiant très utile dans ces périodes de grippes,
et de rhumes. Son prix modique de 4 fr.
le fait essayer par tous. Demandez-le ce soiçi
chez votre pharmacien. Toutes pharmacies. i
LES
CHEVEUX COUPÉS
En coupant vos cheveux, Madame^
vous avez enlevé à leur racine un sti.
mulant naturel que le seul poids de
'cheveux lui procurait. Si vous persister
négliger la racine et le cuir che'vel
ioos cheveux deviendront fatalemen
ternes, secs et cassants et vous .sereafï
affligée de pellicules. Pour remplacer ca*
stimulant naturel il n'y a rien qui égales)
la Lotion Lavona. La Lotion Lavona con»|
tient tous les éléments nécessaires pour.1
rendre la racine vigoureuse et saine et;
quelques applications suffiront à voua!,(
convaincre. La chevelure devient riche»
'abondante et d'une beauté et d'une cour
leur PffmarrmaTiles. En vente Dartoufc i
Pour le scrutin d'arrondissement
Le groupe du scrutin d'arrondisse*
ment a voté à l'unanimité l'ordre dit'
jour suivant, présenté par MM. Ar«l
chimbaud et Thoumyre
« Le groupe, considérant que 10
Chambre 'doit se prononcer le plux
rapidement Possible sur la réformé
électorale, prie la corrwnisnon du suf*
frage universel de rapporter avant Ict
fin du mois-de mars un projet majo*
ritaire uninominal. »
Une Américaine trop pressée
Comme nous l'avons re)at6 dans notre numéral,
du 11 mars, une Américaine, Lime Emilie Bell,
domiciliée 10, avenue Danlcl-Lesueur, l'ariq,
avait porté plainte au commissariat des lnva<
lides contre M. Berthaud, garagiste & Beaund
(O6te-d'0r), qu'elle accusait de ne pas lui avoir,
ait reconduire son auto & Paris, ainsi qu'eue
l'en. avait chargé.
Nous recevons aujourd'hui une lettre de Mmi
Bell, notift.int qu'aucune Faute n'était Imputa»
ble à M. Berthaud ni à ses employés et qu'eif
conséquence elle avait retiré sa plainte.
LE
15- 3-27 .<==_
LES MILLE _ET_UN MATINS
Betty Bell
Deux,,hommes dînaient, tête à tête,
Restaurant à la mode. Petites lam-
pes intimes sur les tables fleuries du
hall. Musique discrète comme un lé-
ger parfum répandu.
Deux hommes. Pas tout jeunes.
Deux amis Jacques Maurois, le ban-
quier, et Silas Ray, directeur de ci-
néma.
J'attendais ton retour avec im-
patience, dit Maurois.
Silas, sans broncher, le regarda en
profondeur
Il était rentré, là veille, d'Amen-i
que. Le matin même, Maurois lui
avait téléphoné. il désirait le voir,.
lui parler.
D'où ce dîner.
Maurois baissa les yeux sous le
regard de Silas. II se sentait deviné.
Il comprenait que son, ami flairait
une confidence.
Sans plus hésiter, il parla.
Imagine-toi, vieux, que, l'au-
tre jour, j'ai vu un film. Une histoire
comique assez réussie d'ailleurs.
Mais le. film n'a aucune importance.
Ce qui en a, c'est. c'estTine a.dorable
fille qui joue là-dedans et dont la pen-
sée. me poursuit.
Silas Ray sourit. Gaiement ? Non.
A cause de l'âge qu'ils avaient tous
les deux. Et, un instant, il considéra
Maurois, non plus comme tout à
l'heure, mais en détaillant tous les
signes d'une maturité déjà sur son
déclin cheveux gris, patte d oie
naissante, empâtement des traits.
Le titre de la bande ? demanda-
t-il.
Maurois le lui dit. et ajouta
Le nom de l'actrice.ne .figure
pa3 dans la distribution. Elle tient un
rôle secondaire. J'ai pensé que tu me
renseignerais. Connais-tu le film 3
Naturellement. ̃
'-Alors, cette enfant blonde, flexi-
ble, rieuse. L'une des deux aceups,
tu sais ? Celle qui, à un certain mo-
ment, s'échappe par une fenêtre.
Oui, dit Silas, c'est Betty Bell.
Ah 1 fit Maurois, avec une sorte
d'enthousiasme. J'étais bien sûr que
toi.. ••̃•
Ce qui suivit, ce qui se passa dans
l'esprit de Silas fut si rapide, si
rapide, vraiment, qu'entre l'excla-
mation de Maurois et la réponse qui
lui fut faite, le maître d'hôtel eut à
1 peine le temps d'emplir-de corton les
deux verres taillés à facettes. Il y eut,
dans l'esprit de Silas Ray, comme le
passage vertigineux d'une pellicule .ci-
nématographique. Et c'est au ralenti
qu'il faut le raconter-
Silas Ray se revit là-bas, A New-
York. Betty Bell. Parbleu 1 Il s'était
occupé d'elle pendant quelques minu-
tes. Il avait admiré en artiste et en
businessman, la grâce de ses dix-huit
ans, l'éclat de son teint puéril, la jo-
lie longueur de sa, forme, la souplesse
de son corps rompu aux jeux d'adres-
se, la limpidité toute yankee de ses
yeux candides. Betty Bell, délicieuse
et.redoutable créature Silas Ray lui
avait proposé un engagement. Mais
le père et la mère étaient 15, puri-
tains. Ils ne voulaient plus que leur
Betty i< tournât Ils craignaient pour
elle le désordre d'une destinée trop
fantaisiste. Non non 1 Betty ne de
viendrait pas une star. Jamais plus
elle n'entrerait dans un studio la
mais plus on ne verrait sa beauté sur
les écrans des cinq parties du monde.
Elle se marierait bourgeoisement.
Mais qu'en pensait Betty
Betty laissait faire. Betty savait
bien qu'avec de tels yeux, une belle
taille, une allure aussi harmonieuse,
la fortune l'attendait ici ou là. Betty
ne demandait pas mieux que de se
marier. Dans ses prunelles pâles, on
lisait l'assurance sereine d'être ai-
mée choyée, la certitude de mener
les hommes à la baguette. Un
mari ? Très, volontiers 1
Or, songeait maintenant Silas Ray,
quel mari pouvait-elle souhaiter qui
fût plus riche et plus soumis que
Jacques Maurois ?
D'un coup d'œil, il Jugea son vieil
ami. Cet homme, qui lui faisait face,
était subjugué. 11 avait suffi d'une
image mouvante, sur une toile, pour
l'ensorceler. Comme dans les contes,
un portrait avait séduit un prince.
de la finance. Un nouveau Faust lan-
guissait, pour avoir contemplé l'ap-
parition d'une Marguerite lointaine,
au miroir magique de la science 1 Et
Silas Ray savait que Betty Bell si
photogénique pourtant 1 était en-
1 core mille fois plus séduisante en
'réalité qu'à l'état de vision lumineu-
se. Ah certes, que le banquier la
rencontrât, qu'il entendit sa voix et
respirât sa fraîcheur, c'en était fait 1
D'un mot, Silas Ray pouvait fixer
l'avenir. Un mot, et demain ce brave
Maurois traverserait l'Atlantique, le
cœur battant et bientôt tous les jour-
naux du globe annoncerafcnt !le ma-
riage de Betty Bell avecie « finan-
cier bien connu ».
Jacques Maurois portait beau. en-
core. Mais la vieillesse le guettait.
Combien de temps serait-il heureux
avec Betty Bell ?
Un an ? Un mois Un jour ?
Silas Ray revit, dans un éclair de ]
mémoire, toute une existence d'ami-
tié, Un film de trois mille mètres, ou
plutôt de trente ans, mit deux secon-
des à se- dérouler. Puis, se dressa,
vision instantanée, un portrait moral
de Jacques Maurois, sensible, ardent,
aujourd'hui presque vieux. Puis, en
surimpression, se dessina la silhouet-
te onduleuse de l'Américaine, l'ovale
pur de son visage. Les longs cils d'or t
battirent sur les yeux trop célestes.
Le sourire enfantin resplendit. Beau-
té dangereuse. Jeunesse virginale,
trop féminine pour ne pas effrayer. r
Mais pourtant 1 Mais pourtant Le
bonheur, même illusoire, même fugi-
tif, à-t-on jamais le droit de l'empé- 1
cher de naître ?.
Silas Ray relut, dans le vide, des t
mots qui semblaient' fuir, projetés
avec une vitesse frénétique
Un an ? Un mois ? Un jour
Le maître d'hôtel relevait, d'un ges-
te sûr, la bouteille couchée dans son
berceau d'argent. Pareils à de gros
rubis, les deux verres à facette lan-
çaient des feux pourpres. Un air de
ballet, très élégant, mettait dans l'es-
pace une danse invisible. Jacques e
Maurois riait encore, d'espérance, d
Mon pauvre ami, dit Silas Ray,
pardonne-moi. Le cinématographe c
est une invention parfois cruelle. Tu d
n'as vu qu'un fantôme.
Et comme Jacques Maurois, déroù-
té, ne riait plus, Silas Ray dut faire
effort pour compléter son mensonge.
Betty. Bell est morte, acheva-t-il.
Oh 1 depuis longtemps, mon vieux.
Depuis longtemps. b
Sur quoi, il but avec lenteur une
longue rasade de bourgogne car ses
lièvres, ne sachant plus que dire,
avaient besoin de faire quelque chose,
par contenance., Renard.-
Maurice Renard. ni
(Droits de reproduction et de traduction tlsenli) fa
LES NOUVEAUX SPECTACLES
THEATRE DU PETIT MONDE. LES
mémoires D'UN ANE. Comédie en
cinq actes, de M. Paul de Pitray,
d'après le roman de la comtesse de
Ségur.
L'âne Cadichon, auquel le brigadier
de gendarmerie Lirondelle a décerné le
titre de « Fameux Lapin qui décou-
vre les voleurs et chasse les indésira-
bles 1. Avouons que jamais quadru-
pède ne nous a autant intéressés que
celui-là. Réellement, il convenait que
M. Pierre Humble le présentât sur son
théâtre, pour la joie de nos entants et
disons-le, pour la nôtre. C'est chose
faite à présent. En cinq actes animées,
aussi drôles qui gais, pleins de dé-
tails charmànts, Cadichon court devant
nos yeux les plus surprenantes aven-
tures que jamais âne courut. Et
reconnaissons que le délicieux récit de
la comtesse de Ségur est aussi bien
adapté que'possible aux nécessités de
la scène.
Quelque ingéniosité qu'on eût, on ne
pouvait se passer du héros pour l'évo-
quer. Un âne était nécessaire, et quel
âne Le clown Bilboquet résout la
difficulté. Son interprétation simili
asine est délectable. Quant aux person-
nages que Cadichon enchante ou na-
vre tour à tour, ils sont incarriés avec
une amusante fantaisie par Mmes Gar-
ry, Desly, Noroy, MM. Coquillon, Rau-
zena, Liesse. Corne, Ravon et Villiod.
La troupe des petits ne reste pas en
arrière. La mignonne Gisèle Parry
chante les bienfaits de la Bibliothèque
Rosé dans un gai pot-pourri, tout en
jouant son rôle en compagnie de Si-
mone Macari, Jean Casti, Colombe Mi-
reille et -Simone Dephinot.
JEAN, PRUDHOMME.
THEATRE MICHEL. (Spectacle du
groupe Le Loup Blanc). Mat.hu-
SALEM, drame en dix tableaux, de M.
tvan Goll.
Voilà un vrai spectacle d'avant-
garde, un spectacle plein de choses
curieuses qui étonnent un peu. Mais
faut-il s'an plaindre ? L'étonnement
est urne agréable source d'émotions.
Mathusalem constitue une satire de la
vénalité, cette tueuse de tout idéal. Par-
mi les dix tableaux qui se succèdent,
le deuxième mérite de particulières
louanges il est tout à fait réussi Dé-
cors, texte.' jeu des acteurs sont en par-
fait équilibre. Une musique bien colo-
rée de M. Maxime Jacob accompagne
le texte. Et le cinéma lui-même se met
de la partie.
Les personnages ont tous le visage
couvert de masques et portent des cos-
tumes d'une fantaisie désopilante. Ils
sont incarnés par. Mlle Gine Avril
MM. Maurice Lagrenée, Harry James,
Pierre Noyelle, Jean Painlevé, etc.
F. o.
SANS PRÉCÈDENT
Au THEATRE DES NOUVEAUTES, où
UN BON GARÇON, l'opérette triomphale,
interprétée par tous les créateurs
MILTJON, DAYIA, URBAN, GILDES,
ANCELIN et Pierrette MADD, va atteindre
sa 200°" représentation. On dû
Samedi et Dimanche afficher « Complet
partout » et refuser des centaines de
spectateurs.
GYMNASE
LE v^nxriixr
Jeudi, grande première de gala du
Venin, pièce nouvelle en trois actes de
M. Henry Bernstein, avec Mmes
Yvonne de.Bray, Gaby Morlay, Yolande
Laffon, MM. Charles Boyer, Marcel
André.
Mercredi répétition générale.
Ce soir couturières.
PgLAIS-ROYAL
Ce soir 1èr" Représentation
ALBERT BRASSEUR
LE GALLO
MARGUERITE TEMPLEY
avec DUVALLÈS
et ALICE COCÉA
ON NE ROULE PAS
ANTOINETTE
pièce en 3 actes de
MAURICE HENNEQUIN ET H. PIERRE VEBER
,Mise en scène de M. EDMOND ROZE
GEO LECLERCQ
HUIS
Renée VARVILLE Lulu WATIER
I H. de LIVRY Robert TOURNEUR
Maud VALNEIGE G. BASSY
et MARGUERITE PEUGET
GA COMEDIE PARISIENNE, Jeune sociétés i
d'amateurs, demande manuscrits. Aûïesser à
l. René Duval, directeur, 52, avenue des Ternes. J
OPÉRA-COMIQUE
Lundi, 21 Mars à 8 h. 45
GALA DE LA MAISON
DES JOURNALISTES
en présence du
Président de la République
LA VIE
DE BOHÈME
Opéra-comique en 4 actes de
G. GIACOSA et L. ILLICA
Version française de Paul FERRIER
Musique de .G. PUCCINI
avec le concours de
Mme CLAUDIA VICTRIX
dans le rôle de Mimi
M. MICHEL'ETTI M. BOURDIN
Rodolphe Marcel
Mlle CORNET M. ROUSSEAU
Musette Schaunard
M. DUPRE M. MORTURIER
Colline Benoît
M. MES1KAECKER M. DABURON
Sainf-Phar Parpignol
M. ELOI M. DOMENECH
Le Père la Piche Un douanier
à l'orchestres
M. André BALBIS
La location est ouverte
NOUVEL AMBIGU
2 dernière de PLEIN AUX AS.
JEUDI 17 MARS, en soirée
LE GRILLON
DU FOYER
Musique de MASSENET
Orchestre et chœurs s
sous la direction de A. COLOMB
matinées. jeudi, samedi, dim; et «tes
REPETITION GENERALE
PALAIS. ROYAL. Aujourd'hui, à 2 h. 30: On
roule pas Antoinette, pièce en 3 actes de
Maurice Hennequin et M. Pierre Veber. Ce soir
8 8 li. 45, première représentation.
p A1TE-LYEIQUE. Huit dernières de Bam,
UT le joueur de flûte. Après-demain, dernière
natinée du jeudi. La semaine prochaine: Ali
3aba, de Charles Lecocq.
TH. SARAH-BERNHAEDT. Si vous avez
tu Mon curé chez les riches, vous Irez le
'evoir avee Honteux et Marguerite Duçouret;
i'est plus que jamais le fou rire pen&'ant^ toute
me soirée.
CHEZ LES AUTEURS. Lundi 28 mars.
L/ 1 h. 80, salle des Ingénieurs civils, 19, rue
Hanche, assemblée générale extraordinaire de
a Société des auteurs, compositeurs et éditeurs
le musique.
I FEDERATION DES SOCIETES TUKAX.HA.Wils
D'AMATEURS. Concours international
mnuel & Lyon, les 5 et 6 juin 1927. S'adresser
tu président: bi. Claude Roland, 25, boulevard
}onne-Nouvelle.
TH. MICHEL. Mercredi 23 mars en soi-
rée, répétition générale de le Chasseur, co-
nédie en 4 actes de M. Pierre Mortier.
ELDORADO. 1.000" du Crime du Boutf, Jm-
mense succès. (Camus).
P RIBB DE DATE.. Mardi 29 mars, en sol-
rée, Il la Comédie des Champs-Elysées, ré-
pétition générale de Revizor, Gogol.
TH. DES SOCIETES SAVANTES (8, rue Dan-
ton): JeuGi 17 mars, Il '2 2 h. 80, Marre]
Roma et sa Cie dans Andromaque, avec Marga-
red Spilman. des th. de New-York, et Régine Le
Quéré, directrice du th. Athéna.
LA MATINEE DES STAGIAIRES. Samedi
prochatn, à 2 heures, au théâtre de l'Athé-
née, grande matinée artistique de gala donnée
par le syndicat des auteurs et compositeurs sta-
giaires professionnels, au profit de M caisse de
secours.
TRENTE ANS DE THEATRE. A la Rénal»'
sance music-hall, jeuai 17 mars en soirée,
'475' gala populaire des Trente ans de théâtre.
MUSIQUE
ONCERTS COLONNE (ChStelet). Samedi.
Il à 6 heures: Egmont (Beethoven); Sympho-
nie en mi bémol (Mozart) Concerto pour 8 pia-
nos, en ut (J.-S. Bach): Miles H. Pignari, L.
Descaves Y. Saint; .Divertissement (F. Lazar);
Till Eulen-Spiegel (B. Strauss). Direction: M,
G. Georgesco.
Dimanche, Il 2 h. 30: Gwendoline (Chabrler);
4' Concerto pour piano (Beethoven): Mme Youra.
Guller; Euterpe (C.-P. Simon): Mme Yv. Gall;
Salammbô (FI. Schmitt); Tannhauser: Mme Yv.
Gall; Lohengrin (R. gagner). Direction: M. Ga.
briel Pierné.
Opéra. Relâche.
Opéra-Comique. 8 h., le Clottre. Quand la cloche.
Franc. 8.80,le. Honnêtes femmes.Père Lebonnard.
Odéon. 8 h. 80, le Bonheur du jour.
Variétés. 8.30, l'Habit vert (Jeanne Oronter.)
Gymnaste. Relâche pour répétitions.
Porte-Salnt-Martln. 8.20, Berlioz (Jean Périer).
palais-Royal. 8.45, On ne roule pas Antoinette.
Bouffes-Parisiens. 8 h. 45, J'aime.
Th. de Parle. 8.80, Tu m'épouseras.
Châtelet. 8.30, la Foire aux fiancés (lecot).
Gaité-Lyrlque. U5, Hans, le Joueur de flûte.
Th. Antoine.' 8.45, la Reine de Biarritz.
Sarah-Bernhardt. 8.80, Curé ettez les Riches.
Th. Mogador. 8.30, No, No, Nanette.
Ambigu. 8.45, Plein aux As.
Athenée. 8.30, Maître Bolbec et son mari.
Renaissance. 8.80, Madame ne veut pas d'enfant.
Edouard-Vil. 8.85, Bnock-opt (Spineliy).
Nouveautés. 8.45, Un bon garçon, opérette.
Th. Daunou. 9 h., la Poupée française.
Th. Michel. 9 h,, le Croupier de la Se table.
MIchodière. 8.45, Son mari (If. Régnier, Boucher)
Th. Marigny. 8.80. la Revue 1927.
Th. Madeleine. 8.46, Pluie (Jane Hamac).
Th. Femina. 8.45, l'Eunuque.
Comédie-Champs-Elysées. 9 h., Au grand large.
Grand-Guignol. 8,45,; Nuits Rouges de la Tchéka.
Capucines (Gut. jo-40). 9 b., la Chapon teint.
Scala. 8 h. 30, la Petite Grue du 5e (Parisys)
Potinière. 0.15, Passy 08-45 (Charlotte Lyses).
Comédie Caumartin. Relâche.
L'Avenue. 9.16, Masque et visage (J. Baumer).
Th. dés Arts. 8.45. la Grande Catherine.
Trlanon. 8 h. 30, la Toscà.
Mathurins. 9 h., Baccara (Jules Berry,Suzy Primj
Eldorado. 8.30, le Crime du Boulf.
Th. Albert-lor. 8.45, Hindle Wakes.
Déjazet. 8 h.45,Xt moi fte dis qu'elle t'a fait d'i'œil.
Th. Cluny. 8.45, Voila Paris (Max Tay).
Th. Comœdia. 9 b., les Maris de Nicole (Palau).
Moulin-Bleu. 9 h., A nu nos poules, revue.
Th. Moncey. Tire an flanc.
Bouffesdu-Nord. Lakmé. opéra-comique.
Nouveau-Théâtre. Relâche.
Montparnasse. 8.46, le Bossu (C. Beuve).
Gobelins. 8.45, la Traviata (Rolland, Sterlln).
Ternes. 8.45, Tire au flanc.
Montreuse. 8.45, la Tosca.
CONCERTS ET SPECTACLES
Voulez-vous un autographe
de JOSÉPHINE BAKER?:
écrivez à son secrétaire
M. Donaldson H. Sullivan, 8,
rue Saulnier, pour lui dire
quelles sont, selon vous, les
danses qu'elle créera dans la
prochaine hyper=revue des Fo-
lies-Bergère « Un vent de
Folie n, dont la Première aura
lieu vendredi soir. Si vous
devinez juste, vous aurez l'au-
tographe.
..NuaA"1 RHI
L'AOTECR de la prochaine revue des mies-
Bergère sera M. Louis Lemarchand.
PALACE. La plus belle revue du monde,
Palace aux femmes, les plus grandes vedet-
tes Dranem, Harry Pilcer, Spadaro, Aileen Ha-
milton, Sujette O'Nil et Gamsakourdia et Demi-
doS, la plus formidable attraction cla siècle,
L'eau qui danse avec les 24 naïades de Chicago.
Faut. il partir de 15 fr.; prom., 7 fr. 60.
ON VERRA dans la prochaine revue des Fo-
lies-Bergère des costumes de Brunelleschl.
EUROPEEN. Matinée tous les Jours à prix
réduits avec le même spectacle de café-
concert que le soir. Fauteuils de 1 fr. 60 il S fr.
ON VERRA dana la prochaine revue des F*.
lies-Bergère des costumes d'Erté.
̃pERCHOlE (48, Fg.Montmartre). Kelache
P pour répétitions de la nouvelle revue de Rip.
La Cote des fauchés. Samedi 19, en mâtinés,
6 heures répétition générale. Samedi soir, à
9 heures, pramiède a bureaux ouverts. Louez au
Provence 37-82.
LES COSTUMES de la prochaine revue des
Folies-Bergère sont de Max Wedy.
ON VERRA dans la prochaine revue des F»
lies-Bergère des costumes de Barbier.
Folles-Bergère. Relâche ponr répétitions.
Olympia. La revue de la danse, attractions.
Casino de Paris. La revue Paris (M. Chevalier)
Palace. 8.30, Palace aux femmes.
Concert Mayoi. Relâche. Samedi: Nouvelle Revue
Moulin-Rouge. S.30, Ça c'est Paris (Mistinguett)
Empire. Singer's Midgets revue.
Ch.-Elysées-Mus.-Hall, Maud Lot;, Horace Goldin.
Cigale. 8.45, Café Concert (20 étoiles).
Gaite-Rochechouart. 8.30, Bagatelles 1 revue.
Européen. M. S. Jane Marceau, Pierre Dac. Daby.
Gaity. Tout nu! Tout nuf revue (Leo Berryer).
Kursaal. Dullac. 10 attractions.
Noctambules. Hyepa, Martini et Bastia.
Deux-Anes. 9 h., la Revue de Rip (Marc. 10-26).
Perchoir. Th. gai. 43, fg Montmartre. Relâche.
Lune-Rousse. Ho-Ksé-Foul revue nouvelle.
Dix-Heures. Th. gai, 36, bd Clichy. Marc. 07-48.
Coucou. La revue de Dorin, jouée par l'auteur.
Th. du Boulevard. 4.80, Ballets.
Cirq. Médrano. 8.80, Mat. jeudi, sam., dim. 2.30.
Cirque de Paris. 8.30, Matinée jeudi, dimanche.
Moulin.Rouge-Bal, 4.30, 8.30 et toute la nuit.
Coliséum (65, r. Rochechouart). Danse mat. soir.
Luna-Park. Dancing ouv. sam., dim. mat. et soir.
Maglo-City, T. 1. s. bal 2 orch. Dimanche matin.
Bullier. Mardi, jeudi, sam., dim. (mat. et soir.).
Tav. Fantasia. Conc., attr. Danse de 8 Il. m.
Palais Pompélen. Jdi soir. Sam., dim., mat. et s.
CINEMAS
CETTE SEMAINE
dans ]
les principaux cinémas de Paris
(GROUPE 0. P. C. L.)
UNE MERVEILLEUSE
PRODUCTION
Le plus beau film du monde
Michel Strogoff
de JULES VERNE )
avec
Ivan Mosjoukine
EDITION DES FILMS DE FRANCE 1
Société des Cinéromans <
GRANDE
PARADE
exclusivité Paris
2h30-8h30
Le plus grand succès d'humour
Caumont-Palace. La Grande Parade. R. Adorée. C
Marivaux. Le M'écano de la Générale. l
Aubert-Palace. Faust (Jannings). r
Max-LInder. Charlot dans S films. t
Mad.-Ciné. Mare Nostrum(A.'X'erry-AntonioMoreno)
Impérial. Variétés (L. de Pnttl, Jannings). e
Omnla. Michel StrogoH (I. Mosjoukine). E
Caméo. Vive le Sport (Harold Lloyd). V.
Artistlo. Carmen (R. Meller). a
Elec.-Aub.-Palace. Calvaire des divorcés.
Carillon. M.S. Masque d'épouvante, Prince Pilsen d
Delta. Mat. et soir. La Veuve joyeuse. 1
Ce matin aura lieu
une prise d'armes
tu ministère de la marine
Une prise d'armes aura lieu ce ma-
in, dans la cour du ministère de la
narine.
Au cours de cette cérémonie, le vice-
tmiral Salaün, chef d'état-major géné-
al de la marine, et le contre-amiral
Robert, sous-chef d'état-major, procé-
leront à la remise d'insignes de la
.égion d'honneur et de médailles mi-
itaires.
Le vice-amiral Salaùn remettra no-
amment les insignes de grand-croix
,u vice-amiral Merveilleux du Vignaux,
le grand officier au contrôleur général
le 1™ classe Lainé et la cravate de com-
aandeur au contrôleur général de 2'
lasse Ducorps.
In enfant de quatre ans et demi
abat son frère d'un coup
'de carabine
A Montigny, près Montereau (Seine-
t-Marne), le jeune Marcel' Tessier, âgé
:e 4 ans et demi, s'était emparé d'une
arabine abandonnée dans la maison
ie ses parents. Le bambin y glissa une
artouche et tira sur son frère, âgé
e 2 ans et demi. Atteint en plein front,
3 bébé a été transporté à l'hôpital de
lontereau dans un état 'désespéré.-
A* L'INSTRUCTION
Le rasoir de Bodina, L'ancien communiste
ouis Badina, arrêté par erreur le 24 janvier,
julevard de Magenta, pour tentative de vol de
io à main, mais trouvé porteur d'un rasoir,
été condamné, hier, par défaut, à huit jours
prison pour port d'arme prohibée.
Fausses banknotes- M. Glard renvoie en cor-
sctionnelle l'ancien officier du tsar Kolossowky,
avocat Zagovaloff, l'ingénieur Pribil et trois
itres étrangers qui, le 21 août, écoulèrent dans
le banque américaine pour 210.000 francs de
msses banhnotet.
DES REINES BRETONNES
Scorff (Morbihan) vient d'élire sa
reine pour les fêles de la Mi-Carême
Mlle Elisa Le Mouel, et ses deux de-
moiselles d'honneur Mlle Marie-Anne
Le Solliec, à droite, et Mlle Amélie
Audo. à gauche.
LA NOWELLE ETOILE
DES PETITS ENFANTS DE FRANCE
L'assemblée générale de la Nouvelle étoile dei
petits enfants de France, section de. la Poupon
nière de Porchefontaine, s'est tenue hier, soui
la présidence de M. Paul 8trauss, ancien ministre
Des rapports très intéressants y furent présentés.
Au nom du comité médical, le profesaeur Marcel
Labbe a félicité l'oeuvre des résultats obtenus et
M. Paul Strauss, président d'honneur de la
Nouvelle étoile, a insisté sur le but prophylac
tique déjà atteint.
MACABRE PRÉVOYANCE
Un gazé de guerre
règle ses funérailles et se suicide
M. Louis Arbite, 44 ans, coiffeur,
70, rue Saint-Dominique, se rendait,
ces jours derniers, dans le bureau
d'une entreprise de pompes funèbres.
Il venait commander ses propres obsè-
ques. Après avoir fixé les détails du
convoi, il tint à en régler d'avance le
montant, soit 8.000 francs.
En rentrant chez lui, il informa la
concierge de ce qu'il venait de faire <
et lui déclara qu'une fois ses démar-
ches terminées, il se tuerait.
Celle-ci crut à une plaisanterie
mais hier, vers 1 heure du matin, elle
fut réveillée par une détonation. Son
locataire venait,de se tirer une balle
dans la région du cœur, n fut immé-
diatement secouru. mais tous les soins j
furent inutiles 'et il succomba vers
6 heures.
M. Arbite avait été, pendant la guer- 1
re, grièvement atteint par les gaz toxi-
ques et souffrait beaucoup de ses an- <
ciennes brûlures.
Le bureau de la Fédération nationale t
de la mutualité
Le conseil d'administration de la Fé-
dération, nationale de la mutualité
française a renouvelé son bureau, qui
se trouve ainsi composé président gé-
néral M. Raoul Péret président M. ]
Georges Petit vice-présidents délé- c
gués MM. Keller, Heller, Vergne et
s Derdinger vice-présidents MM. Si- s
̃ monet, Warnery, Girard. Duquenne, <̃
Brajac. Bastit, Grau et Poméon seçré- J
• taire général M. Gh. Beck secrétaire
j adjoint M. Lavielle trésorier M.
David trésorier adjoint M. Paviot
i secrétaires MM. Courtoison, André, i
Bernard et Grossier secrétaire archi- f
vsste M. Liaume.
Les documents intimes s
sur la vie de Victor Hugo t
Le différend est en voie d'arrangement c
Mme Jeanne Negreponte-Hugo et M. Jean Hugo S
avaient intenté un procès en nullité de vente
d'un véritable reliqusire, constitué par un double c
volume des Contemplations, dans lesquels avaient t)
été insérés nombre de documents intimes de S
Victor Hugo, de Mme Victor Hugo et de Mme Ju.
liette Drouet, notamment un lambeau de la robe
de Léopoldine enfant.
La semaine dernière, le bâtonnier Chenu avait
présenté la requête des demandeurs. Au nom du
dernier adjudicataire, M. Cartier, M' de Molènes, n
offrait, hier, de restituer -aux héritiers les six b
reliques auxquelles ils tenaient le plus. Cl
M" Alcide Delmont et Bernstein, au nom des
divers acquéreurs successifs des volumes, prirent q
la parole et on leur donna acte de ce que la
bonne foi de leur client était reconnue. 1(
Le différend étant ainsi entré en vole d'arran- ni
goment, le tribunal a renvoyé IL quatre semaines vi
le jugement qui sanctionnera cette entente. e'
L'assemblée générale de l'Union centrale
des syndicats des agriculteurs de France
L'assemblée générale apnuelle de l'Union, cen.
trale des syndicats des agriculteurs de France
s'est ouverte hier matin sous la présidence du
marquis de Vogué, qui a prononcé une courte
allocution.
Après avoir souhaite la Dîeavenue aux délégués
des 6.200 syndicats que groupe l'Union, il a rap.
pelé les principes qui ont toujours guidé la syndi-
calisme agricole et que doivent garder les asso- V
dations en vue d'un plus grand développement, ei
En particulier, elles doivent réunir tous les agri- e
culteurs sans distinction d'opinion politique. tt
M. Toussaint, délégué général de l'Union, asns la
son rapport, Insiste sur les très grands progrès ft
obtenus par elle pendant la dernière année; en d
effet, l'Union centrale, par ses services de crédit,
de coopératives, de mutuelles, groupe actuellement ai
2 millions d'agriculteurs.
M. de Lestapls, secrétaire général de l'office si
central de la mutualité agricole, souligne aussi
les résultats satisfaisants enregistrés dans ses <
services. L'olflce central groupe actuellement pi
plus de 12.000 mutuelles. ai
Les catholiques d'Alsace
répondent au comte Westarp
STRASBOURG, 14 mars. L'Alsacien,
le principal organe catholique d'Al-
sace-Lorraine, pùblie aujourd'hui une
lettre dont voici les principaux pas-
sages
Notre ministre des affaires étran-
gères vous a donné en quelques mots
sérieux la réponse officielle de la
France. Mais vous devez aussi savoir
ce que nous pensons en Alsace de votre
prétention de vous mêler de nos affai-
res. Nous sommes unanimes à repous-
ser toute immixtion allemande dans
nos affaires. Les questions d'Alsace
sont des questions purement françaises
qui ne regardent que la France et les
Français mais lorsque vous, le repré-
sentant des nationalistes conservateurs
allemands, avez l'audace de parler de
1 Alsace-Lorraine, il s'élève en nous un
sentiment d'indignation dont rien ne
peut exprimer la violence. Lorsque
vous, après votre attitude pendant toute
la période d'annexion, osez parler de
notre droit comme peuple, nous avons
1 impression que l'évocation de pareils
principes constitue pour ceux-ci une in-
tolérable dérision.
Les nationalistes conservateurs, pen-
dant toute la période où l'empire alle-
mand avait à décider de notre sort
n'ont montré que du mépris et de la
haine pour nos droits de peuple les plus
sacrés. Pour eux, la « terre d'empire »
n'était qu'une province conquise privée
de tous droits dans laquelle on devait
faire violence à tout avec une brutalité
sans scrupules dans l'Intérêt de vos
buts politiques.
Dans ces colonnes nous nous som-
mes exprimés en faveur d'une entente
et d'une paix loyale avec l'Allemagne,
nar nous voulons suivre les paroles
de paix que le pape a prononcées,
mais nous rencontrerons en Allema-
gne une prise de position des conser-
vateurs nationalistes dans les ques-
tions d'Alsace et de Lorraine allant
iusqu'à invoquer les droits des petits
peuples.
L'indignation nous entraîné et nous
wons de la peine à retenir la haine
jui s'élève en nous. Vous et les gens
le votre parti, après votre attitude
l'autrefois, vous n'avez en ce qui con-
cerne l'Alsace -et la Lorraine qu'une
aossibilité vous taire et vous faire
oublier.
Ne touchons pas à l'Aleaçe-Lorrai-
ne », tel doit être le mot d'ordre pour
oute l'Allemagne si elle veut réaliser
loyalement une politique de paix ain-
si que nous voulons volontiers le croi-
̃e. Mais pour ceux comme vous et les
nôtres qui n'ont prêché que le mépris
1e nos droits les plus sacrés et la
violence la plus brutale, s'applique un
lutre commandement faites en sorte
lu'on vous oublie chez nous par suite
le votre réserve si vous ne voulez pas
me la haine contre l'Allemagne, que
tous repoussons comme sentiment
peu chrétien et peu politique, flamboie
le nouveau avec une force irrésisti-
)le.
Cette lettre a été envoyée au comte
Westarp, à M. Stresemann et aux
)rincipaux journaux de tous les par-
,is allemands. (Havas.)
En plein jour, à Nice
des'malfaiteurs cambriolent
l'atelier d'un fourreur
lie montant du vol serait de 600.000 fr.
Nice, 11- mars. ".Télégr. Matin.
2n plein centre de la ville, 11, rue Pa-
adis, un audacieux cambriolage a
ité commis hier dans les ateliers de
Philippe Baril, fourreur.
Les cambrioleurs ont emporté un
nanteau de vison de 80.000 francs et
¡uelques autres de valeur moindre,
les zibelines et des renards bleus, lé
out évalué à 600.000 francs. Ils ont né-
rligé intentionnellement un -manteau
l'un prix inestimable, pièce unique en
ion genre, et dont ils n'auraient ja-
nais pu se débarrasser.
Le cambriolage, découvert seulement
lans la soirée, dut être commis dans
'après-midi. Le malfaiteur entré le
)remier dans l'atelier, par la fenêtre,
e blessa sans doute aux mains, car
m a relevé des traces sanglantes sur
es portes.
SOCIÉTÉ DE MÉDECINE LÉGALE
Le docteur Dervieux, professeur agré-
à la faculté de médecine, chef des
ravaux à l'Institut de médecine légale,
îxpert près les tribunaux, a été élu
secrétaire général de la Société de mé-
lecine légale de France et a pris ses
'onctions à la séance d'hier.
AU CONSEIL MUNICIPAL
DE PARIS
Réuni d'abord en comité du budget,
e conseil municipal a entendu hier
m exposé de M. François-Latour, rap-
porteur général sur la question des
ulrt entions.
En séance publique, l'assemblée,
Lprës les interventions de MM. Bé-
[uet et Gayot, auteurs de propositions
endant à limiter les dépenses résul-
ant des subventions, a adopté une ré-
olution invitant l'administration à
ui fournir une liste complète tant des
rédits inscrits au budget pour les
iubventtons de tout ordre que des œu-
'res et sociétés diverses subvention-
lées en 1926.
Après revision de la situation de cha.
une de ces œuvres, il sera procède à
me répartition entre les -commissions
lermanentes des crédits pour subven-
ions.
La répartition se fera en deux fois,
n jui0let et en décembre, et les com.
nissions ne devront, en aucun cas, de.
passer le maximum qui leur aura été
ssigné.
M. Moriette s'éleva ensuite contre une
[isposition du décret du 28 décembre
926, d'après laquelle les chômeurs ne
leuvent recevoir de' l'Etat la part de
ecours qui lui incombe au-delà d'un
lélai de 120 jours de secours accordés
ans interruption. Et, en conclusion,
1 déposa un vœu tendant l'abroga-
ion de la disposition précitée et à ce
rue l'Etat accorde sa quote-part aux
onds départementaux ou municipaux
ans limitation de durée.
La commission du travail examinera
e vœu dans le plus bref délai ossi-
le et le rapportera à la prochaine
éance. vendredi.
Le collier de Mme Kousnezoff
Mme Maria Kousnezoff, de l'Opéra, avait,
ous l'avons dit, porté plainte contre M. Ber-
ert Deutz, auquel elle avait confié, dans de
Brtaines conditions, un collier de platine à
rois rangs de dinmants roses.
L'affaire se termina par un non-lieu déclarant
ue M. Deutz détenait régulièrement ce collier.
M. Deutz avait alors intente un procès en
W.0O0 francs de dnmmagps-intéreti h Mme Koiu
ezofl tant en raison de sa plainte que des
Brsions qu'elle avait données de la tractation,
t qu'il estimait tendancieuses.
Après plaidoirie de Me Kosenmark pour M
'eutz et de Me Maurice Blum pour l'actrice,
S1 chambre a condamné Mme Kousnezoff à
1.000 francs de dommages-intéréte.
La question des salaires
dans les houillères de la Loire
Une baisse de 10 francs par tonne
sur le prix du charbon
Sawt-Eiiennb, mare, Télégr. Matin.
ne nouvelle entrevue a en lieu, ce matin,
Itre les représentants du Comité des houillères
t ceux des mineurs. Après discussion, les dlrec.
mrs de mines ont accepté de ne procéder iL
réduction des salaires qu'à partir du 1" avril,
i lieu du 15 mars comme Ils le voulaient pré-
idemment, et au lieu du 15 avril comme le
emandaient les représentants ouvriers.
En ce qui concerne la diminution elle-même
jeune décision n'a été prise, les mineurs atten-
mt la réunion du conseil national qui doit
j tenir & Paris le 22 mare.
Le comité des houillères a décidé d'abaisser
e dix francs par tonne le prta du charbon a
srtir du 15 mars, la baisse qui s'appliquerait
m salaires serait de 1 0/0.
M VIE SPORTIVE'
AERONAUTIQUE
On sait que le' comité français d
expositions organise à Madrid, sous 1d
présidence de M. Le Soufaché, une ex-
position purement française de tous leq
produits de notre pays. Cette exposition
comporte une classe de l'aéronautique
dont le président est le comte de La
Vaulx.
Il s'agit seulement d'exposer des ma»!'
quettes d'avions et de moteurs, deall
photographies, des pièces détachées**
des plans, des graphiques, des tableau*
statistiques, etc.
Les organisateurs ont-déjà reçu l'ad,
hésion de plusieurs importants cons-
tracteurs d'avions, de moteurs et de
carburateurs, et nul doute que cet ex-
cellent moyen de propagande dans up
pays qui, depuis longtemps, est-si se"
rieusement travaillé par les Allemands
ne retienne tout spécialement l'atten»
lion des constructeurs d'avions, de mo«!
teurs, de carburateurs, de démarreurs,
d'instruments de bord, etc., ainsi qur
des compagnies de navigation aériennt
et des entreprises de travaux photogr-
D'autre part, M. Bokanowski, minis»,
tre du commerce et de l'aéronautique
a décidé d'y faire officiellement parti',
ciper la direction générale de l'aéra..
nautique et des transports aériens.
Comme cette exposition doit s'ouvrf
irrévocablement le 11, mai, le présidel
de la classe de l'aéronautique porte
la connaissance des industriels et col,
mqrçants que les inscriptions seroi'
reçues à l'Aéro-Club de France, 35, ri
François-Ier, jusqu'au 20 inars demi
délai, que les objets à exposer devron
être tenus prêts à-être expédiés le t
avril au plus tard, que la maison exp(
ditrice agréée par le comité frança
des .expositions fera prendre à cet
date. à domicile, les emballages,
qu'après l'exposition elle les leur
tournera également à domicile, que
prix demandé pour les surfaces du s..
ou sur mur comprend le tapis sur le
chemins, le linoléum sur le*' sol, la ten.
ture au mur, le vélum, la pose ou IL
placement des objets, l'entretien, ta||
nettoyage et le gardiennage. ainsi quai
la représentation.
CYCLISME
réunion de bienfaisance
Le syndicat des coureurs cycliste;*
professionnels organise pour le'samed
19 mars, à la piste municipale du boi
de Vincennes, une réunion dont lc
bénéfice ira à Mme Ganav et se,
enfants.
Le concours de tous les grands cha
pions est assuré.,
SPORT BOULE
Tenue uniforme pantalon bleu
et chemise bleue
LYON, 14 mars. L'Union national
des fédérations des joueurs de bouler
comprenant 20 fédérations groupan
1.554 sociétés, a tenu son congrès an
nuel sous la présidence de M. Daffoz-
président de l'union. Parmi les per
sonnalités présentes, on remarquait,
M. Perdrix, sénateur, ex-maire de Va
lence, ainsi que le président du coma
té national des sports.
Le congrès a pris les décisions suf*
vantes le championnat de France au4
ra lieu cette année à Montpellier, If
4 septembre et, en 1928, il se, jo.u.era
Valence.
Il sera créé un championnat u
France militaire qui se' disputera le
même jour et dans la même ville que'
le championnat'de France.
Enfin ùn vœu est émis en faveur dtf
l'adoption, par tous les Joueurs .parti
cipant au championnat de France
d'une tenue uniforme, pantalon bl«'
et chemise bleue. (Matin).-
YACHTING
Au Cerclé de la Voile de Parla
Pour fêter la réouverture de la st
son des régates 5,:la,voile:dans le t-
6 in de Meulan, le Cercle de la V>
de Paris donne ce jour un dîneur,
.20, boulevard Haussmann.
Cette j^ernoïne vente de
S©a5i|deTÔlllCl΀ri
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jour suivant, présenté par MM. Ar«l
chimbaud et Thoumyre
« Le groupe, considérant que 10
Chambre 'doit se prononcer le plux
rapidement Possible sur la réformé
électorale, prie la corrwnisnon du suf*
frage universel de rapporter avant Ict
fin du mois-de mars un projet majo*
ritaire uninominal. »
Une Américaine trop pressée
Comme nous l'avons re)at6 dans notre numéral,
du 11 mars, une Américaine, Lime Emilie Bell,
domiciliée 10, avenue Danlcl-Lesueur, l'ariq,
avait porté plainte au commissariat des lnva<
lides contre M. Berthaud, garagiste & Beaund
(O6te-d'0r), qu'elle accusait de ne pas lui avoir,
ait reconduire son auto & Paris, ainsi qu'eue
l'en. avait chargé.
Nous recevons aujourd'hui une lettre de Mmi
Bell, notift.int qu'aucune Faute n'était Imputa»
ble à M. Berthaud ni à ses employés et qu'eif
conséquence elle avait retiré sa plainte.
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