Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-29
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 29 septembre 1920 29 septembre 1920
Description : 1920/09/29 (Numéro 13342). 1920/09/29 (Numéro 13342).
Description : Note : édition de Paris. Note : édition de Paris.
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/05/2008
Le 129 -19 --120
NQTRE CHANGE. 1 francs équivaut à 0 ïr. 482 à Londres, 0 îr. 347 à New-York, 0 îr. 416 à ençve, Gl fr. 593 à Rome, 0 fr. 455 à Barcelone, 4 fr. 940 à Berlin, 16 fr. 153 à Vienne, 3 îr. 478 à Bucarest.
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5 3
Services Sf=>Ëct>xux. pu JE&tltfc et.
La conférence financière
entend quelques exposés
plus précis et moins secs
[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER]
BRUXELLES, 28 septembre. La séance,
feujourd'hui, a commencé par un exposé de
lord Chalmers qui s'est attache à démon-
trer que la politique financière anglaise
tient non seulement à faire face aux dépen-
ses du royaume, mais encore à 'se procurer
des' recettes supplémentaires en vue de
l'amortissement de la dette. C'est ainsi que
l'excédent des recettes sur les dépenses
s'élève, pour J'exercice courant, à 25-i mil-
lions.
La conférence a entendu ensuite le délé-
gué belge, M. Lépreux, qui a exposé que lu
dette de la Belgique est passée de 4 mil-
liards 625 millions en 1913 à 22 milliards
en mars 1920. La Belgique, cependant, a
trois créances qui équilibreront une partie
de ce passif, savoir
1° 6 6 milliards 100 millions de mark pa-
pier retirés'de la circulation et devenus pro-
priété de l'Etat 2° le droit consenti «à la
Belgique de recevoir un acompte sur les
indemnités de réparation auxquelles elle a
droit, équivalant à 2 milliards 1,2 de francs
or à prélever sur les premiers paye-
ments effectifs reçus en espèces de l'Al-
lemagne 3° enfin, lé solde de la part pro-
portionnelle de 8 attribuée à la Belgique
dans les versements à effectuer par l'Alle-
magne.
M, José Steichen, délégué du Luxemboifg,
émet ensuite le vœu que le grand-duclié
conclue le plus tôt possible des traités com-
merciaux avec la Belgique et la France.
Les exposés des délégués américain
et allemand
[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER]
Bruxelt.es, 28 septembre. La confé-
rence a pris aujourd'hui, grâce à l'inter-
vention du délégué olficieux des Etats-Unis,
une tournure moins vague, sinon plus pré-
cise. Jusqu'à ce jour les rapporteurs des
divers Etats avaient affirmé successivement
ces principes il faut réduire les dépenses,
il faut diminuer l'inflation monétaire, il faut
augmenter la production, il faut assurer
l'exportation, il'faut intensifier les facilités
du crédit international.
M. Boyden, lui, ne s'est pas soucié le
tout cela. Carrément, Il nous, a exposé la
véritable pensée américaine. Elle atteste
l'indifférence de l'état d'esprit du Nouveau-
Monde, ou plutôt sa méconnaissance de la
part de cet esprit, de la situation réelle de
l'Europe. La jeunes Amérique ne comprend
pas nos rivalités. Elle ne se rend pas compte
du fait que des peuples 'de ia vieille Europe
se trouvent en conflit depuis des siècies.
Son délégué l'a attesté en conseillant no-
tamment aux de tendre bien
vite la main aux vaincus.
C'est un conseil .amical dont nous devons
lui savoir gré à cause tle la bonne inten-
tion qui l'a dicté mais il nous vaut surtout
de connaître maintenant le véritable fond
de la pensée américaine. Tout le discours
da M. Boyden atteste que 'ses compatriotes
n'ont point la compréhension de nos moeurs
européennes. En réalité l'Amérique ne s'est
rendu que vaguement compte de la tension
iatente entre les Allemands et nous, si ce
n'est au moment où a éclaté le coup de
tonnerre de la guerre. Elle s'est émue alors,
mais depuis aile s'est refait a notre sujet
sa conception d'avant-guerre.
M- Boyden nous a rendu un réel service
en l'attestant mardi après-midi, simplement
et sans détours devant la conférence de
Bruxelles.
Autre incident significatif et instructif le
In conférence le discours de M. Bergmann
délégué allemand.
M. Bergmann. un Francfortois, parle le
français avec un accent tudesque assez pro-
noncé, mais non sans facilité. Le désir de
l'Allemagne d'obtenir le concours des alliés
peur l'aider à vivre et sa volonté d'exécuter
lé traité de Versailles sent ils sincères ?
Il nous reste, en tout cas, il en prendre
acte avec l'espoir que la suite des débats
nous éclairera plus nettement sur les inten-
tions réelles du gouvernement du Heich.
Demain, en effet, on met Ira un fermo il
la lecture quelque peu fastidieuse des rap-
ports pour aborder une discussion «rnérale.
Celle-ci pourra prendre quelque temps car
de l'avis recueilli dans les milieux compé-
Lents, il n'est pas impossible que les tra-
vaux de la conférence durent encore une
dizaine de jours au moins.
L'Allemagne s'oppose au passage
de trains sanitaires belges
Bruxelles, 28 septembre, Le gouver-
nement allemand a fait connaître 'au gou-
vernement belge sa décision de s'opposer
au passages sur son territoire de deux trains
sanitaires belges à destination de ia Po-
logne.
Le premier de ces trains partira néan-
moins ce soir de Diuxelles, quitte à être
arrêté à la frontière.
M. Ador; président de la Croix-Bouge in-
au ministre des affaires étrangères du Reich
pour lui demander des explications. {Malin.)
Berlin cède
Bruxelles, 28 septembre. A propos du
refus du gouvernement allemand de laisser
circuler le train sanitaire belge pour la
Pologne on apprend que, cédant probable-
ment aux sollicitations est aux démarches
faites, le gouvernement allemand a annoncé
qu'il donnerait l'ordre de baisser le train
circuler librement, (Havas.)
LE CHERIF D'OUEZZAN A PRIS
LA FUITE
Casablanca, 27 septembre. Le chérit
Ould Sirli Hamnmi, qui-jusqu'à ce jour en-
tretenait l'esprit de révolie il Owez/.nn, a
quitté précipitamment la ville avec sa fa-
mille et en emportant ses biens. Il s'est ré-
fugié chez les tribus Ghezaoua, près de la
Sidi Hnmami jouissait d'un grand prestige
comme chef religieux et comme pacha. Sa
fuite a eté défavorablement interprétée par-
mi ses coreligionnaires. (Uava's.)
La Hollande et la Beiglpe
iiégcoisraîent un accord militaire
Bnuxr.rxEs, 2S septembre. La Libre
Bclf/iqiic dit qu'il n'est plus douteux que
1 on songe, à Bruxelles, comme à la Haye,
h entreprendre les négociations en vue de
la révision des traités de 1839. Il serait pos-
sible que l'on signe un accord selon lequel
1* Hollande viendrait au secours de la Bel-*1'
pique si elle était. attaquée par le Limbourg,
er. échange de quoi la Belgique prêterait son
appui aux Hollandais s'ils étaient attaqués
L'accord "envisagé serait strictement li-
mité aux éventualités indiquées. (Havas.)
NOUVELLES EN TROIS LIGNES
̃ ÊTKiSOriî
Bruxelles M.' Delacroix télégraphie au roi la
létnlssion de M..Tanson et lui propose de Je rem.
[>lacèr provisoirement par M. "*aspar. (Havas.)
H«!singfors Le bruit «rart que Tchemnff
ancien, président de la Constituante, aurait réussi
L s'enfuir de Russie en Finlande, matât.)
Riga De nombreux députés demandent Tem-
WisonJwment des intellectuels polonais et la confis-
'«.lion des biens polonais en Lithuanie. (Havas.)
Dans toute l'Irlande
la guerre civile reprend
une nouvelle intensité
Londres 28 septembre. On peut dire
que la guerre civile bat son plein en Ir-
lande.
A Mallow, dans le comté de Cork, des
simi-feiners. armés ont attaqué aujourd'hui
la caserne et se sont emparés de tout ce
qui leur est tombé sous la main muni-
tions, fusils, objets d'équipement et une
mitrailleuse.
Quand les assaillants arrivèrent dans
des fourgons automobiles, la caserne, qu'oc-
cupent une cinquantaine de lanciers, était
à peu près vide, les hommes promenant
presque tous leurs chevaux à ce moment.
Un maréchal des logis, resté à la caserne,
tenta de résister et fut blessé.
Un cavalier enfourcha un cheval sans
selle pour aller chercher ses camarades,
mais quand ceux-ci arrivèrent au galop les
agresseurs étaient partis.
Les bagarres ont recommencé hier soir
à Belfast.
Un groupe d'ouvriers des chantiers de
constructions navales, rentrant chez eux,
traversaient un quartier dont la population
est en majorité sinn-feiner, quand, tout à
coup, une grêle de pierres tomba sur eux
tendis que des coups de revolver se fai-
saient entendre de tous côtés. Les ouvriers
n'échappèrent aux conséquences de cette
attaque qu'en s'enfuyant à toute vitesse.
Mais les désordres continuèrent et, un
peu plus tard, une échauffourée éclata, au
cours' de laquelle une vingtaine de person-
nes, dont une jeune fille, furent blessées
dix d'enire elles sont atteintes par des
balles et quelques-unes, blessées griève-
ment, sont l'hôpital.
On fit appel à la troupe, qui cliargea la
foule à la baïonnette les émeutiers ripos-
tèrent à coups de pierres.
Dans une 'autre rue de la ville, on se
batlit également, et un jeune homme fut
blessé d'un coup de fusil. Là aussi, les sol-
dats arrivèrent et dispersèrent la fouLe en
tirent, dit-on, en l'air.
Dix-sept arrestations ont été opérées.
Aujourd'hui, à midi, un chantier de ré-
parafions a été envahi par des hommes qui
ont frappé les ouvriers et les ont chassés.
Le chantier a dû fermer ses portes et,
sans ia nrompte intervention de la police, il
est probable qu'une émeute se serait, encorne
produite à cet endroit. (Mttin.)
LE CONFLIT POLONO-RUSSE
La déroute des bolcheviks s'accentue
au nord du Pripet
Varsovie, 28' septembre. Communiqué
de l'état-major du 27 septembre
\u'nord du Pripet. les combats continuent
en notre faveur. L'ennemi, sur tout ce front,
est en pleine retraite. Nos armées s'appro-
chent de la rivière Szczara.
Plus au nord, nos détachements ont tra-
versé la Niémen. Au cours des'combats d'hier
ndlis avons fait 1.300 prisonniers parmi les-
quels le commandant du 49e régiment d'in-
fanterie soviétique, son commandant adjoint
et le commissaire du régiment.
Nous avons capturé 8 canons, dont 2 lourds,
un étendard et un parc d'approvisionne-
ments.
Notre cavalerie, opérant sur l'arrière enne-
mi, a atteint la région au nord de Lida.
Dans la région de Suvally. l'artillerie li-
thuanienne tire sur nos avant-postes.
(Havas.)
Le différend lithuano-polonais en voie
de règlement
Varsovie, 27 septembre. Les chances
de régler le différend polono-lithuanien sem-
blent un peu meilleures.
D'aprcs des informations dignes de créan-
ce, les bolcheviks ne sont pas à Vilna et ils
n'emploient môme pas les voies ferrées qui
traversent cette vilte.
Le colnnel Word, membre de la mission
britannique Ivovno, qui est arrivée aujour-
d'hui en avion, apporte l'assurance des in-
tentions pacifiques des Lithuaniens.
Il parlera au prince Sapieha quand celui-
ci reviendra de Bielostok, où il est en ce
moment. Il est certain qu'en agissant' com-
me intermédiaire, le colonel aidera à
éviter les malentendus. (Times.)
La douane américaine saisit
quatorze colis de joyaux bolcheviks
Londres, 28 septembre. Après les pays
d'Europe, ce sont les Etats-Unis que les
dinifeants de la Russie liolchevik ont choi-
sis pour faire leur propagande à coups de
pierres précieuses. Mais ils avaient oublié
la très habile et très sévère douane améri-
caine, qui a dressé sa forte barricade de-
vant les joyaux envahisseurs et les a tous
fait prisonniers.
Ces bijoux avaient été expédiés d'un cer-
tain port scandinave. Il y avait plusieurs
paquets de diamants. L'un d'eux n'en con-
tenait pas moins de cent,- dont un presque
aussi beau et aussi gros que les deux dia-
mants de la coursonne du tsar qui étaient
récemment à Londres.
Tous ces paquets de diamants, qui dor-
ment à la douane de New-York en atten-
dant la décision du gouvernement améri-
cnin, étaient adressés à M. Martens,
l'émissaire de Moscou aux Etats-Unis que
M. Wilson s'est refusé à reconnaître.
Pour les locataires
menacés d'expulsion
La circulaire du garde des sceaux
De nombreux lecteurs nous écrivent, au
sujet de la récente circulaire du garde des
sceaux que nous avons publiée le 23 sep-
tembre et qui se rapporte aux expulsions,
dont certaines locataires -sont menacés a
partir du 23 octobre prochain.
Au ministère de la justice, où nous avons
soumis leurs eraintes, les précisions sui-
vantes nous ont été fournies
La circulaire en question ne s'applique en
aucune façon aux catégories de locataires
qui sont déjà' protégées par la loi, h savoir
1° Les locataires d'avant-guerre ayant
invoqué ou étant susceptibles d'invoquer
les dispositions de l'article oC de la loi du
9 mars JJ18, soit qu'ils soient encore en
jouissance en vertu de leur location d'avant-
guerre, soit qu'ils aient, au .cours de la
guerre, renouvelé leur location (loi du
23 octobre 1919 sur la prorogation des loca-
tions renouvelées pendant la guerre).
2" Les locataires du temps de guerre
ayant invoqué le bénéfice de la loi du
4- mai 1920 (mutilés et réformés avec pen-
sion, veuves de guerre, etc.).
Elle ne vise que les locataires ayant né-
gligé de réclamer en temps opportun le bé-
néfice de la prorogation, c'est-à-dire les lo-
cations contractées pour la première fois
pendant la guerre et ne rentrant pas dans
les catégories du 4 mai 1920.
La circulaire du garde des sceaux a pour
but d'éviter l'expulsfon de ces locataires
moins privilégiés jusqu'à l'adoption par le
Parlement du projet de loi Lhopiteau qui
règle, comme on le sait, la situation de tous
les locataires d'habitation sans aucune ex-
ception et leur donne à tous le droit, sous
certaines conditions, de renouveler leur
contrat de location.
La presse de Paris, de proVince
et de l'étranger
LES ARTICLES DU JOUR
LE CONGRÈS DE LA C. G. T. A ORLÉANS
Le Journal, M. Louis Rollin, député
Le Parlement, calomnié à dessein par les
mauvais bergers du peuple, a le plus sincèrs
désir de collaborer avec -es représentants de
la classe ouvrière pour une œuvre généreuse,
hardie, de réformes économiques et sociales.
Mais accepter que le moujik rnsse attardé
dans une ignorance millénaire impose son
rêve grossier ou burlesque à la démocratie
française du vingtième siècle, cela jaanais
Dans le Gaulois, M. Alfred Capds parlant
de la C. G. T.
Son principal défaut est d'être isolée dans
la nation et de ne pas tenir compte des rap-
ports du travail manuel avec les autres for
mes de l'activité nationale. Elle n'est pas au
rythme général de la civilisation. Elle ne
met pas à leur place l'invention, l'intelli-
gence. Elle néglige surtout de se relier aux
fibres profondes de la patrie. Par là elle de-
meure dans une position fausse et elle sera
obligée, tôt ou tard, de prendre son rang, de
devenir un anneau de la chaîne.
L'Homme Libre
Nous allons voir si le mouvement ouvrier
est capable de se discipliner et de se diriger
lui-même ou au contraire, s'il est à la
merci des partisans, non pas même de la
dictature du prolétariat, mais de ce qu'un
délégué a fort justement appelé la dictature
du gueuloir.
L'Ere nouvelle, M. Y von Delbos
Les dirigeants actuels de la C. G. T., par
le long exercice de leur mandat, ont acquis
au contact des réaliltés une précieuse expé-
rience. Le monde ouvrier est le premier bé-
néficiaire de la sagesse dont il a fait preuve
en assurant cette stabilité gouvernementale
qui a trop manqué par ailleurs. Mais la na-
tion entière a intérêt à voir à la C. G. T.
des hommes compétents et expérimentés.
Qu'on le veuille ou non, le syndicalisme est
un des rouages essentiels de la vie moderne.
Le Petit Marseillais, NI. Emile Thomas
Pour avoir voulu être un Etat dans l'Etat,
la C. G. T. subit tous les inconvénients de
cette situation. Elle a un gouvernement dont
le président du conseil est M. Jouhaux et des
citoyens dont les'uns sont pour et les autres
contre le gouvernement De là tout le beau
tapage qui se fait au congrès d'Orléans. Là
aussi il s'agit d'une revision de la Constitu-
tion, c'est-à-dire de la revision des statuts de
la C. G. I'. Celle-ci est à un tournant de son
histoire qui peut devenir une fort vilaine his-
toire.
ALLEMANDS ET BOLCHEVIKS
Dernières Nouvelles de Leipzig (interview
de Ioffe)
Il n'est pa,s exact que l'Allemagne et la
Russie entretiennent des dations secrètes.
Les rapports de la Russie avec i'Alemagne
ont toujours été bons et nous ne désespérons
pas d'arriver à une entente.
Si les Russes n'arrivent pas à s'entendre
avec les Polonais, la Russie se propose d'en-
tretenir son commerce extérieur avec l'Alle-
magne en se servant des ports de Riga, Libau
et Reval, Cependant l'Allemagna ne doit pas
s'attendre à être traitée d'une façon particu-
lièrement favorable. La Russie he fera pas
d'avantages à un Etat capitaliste.
LA SITUATION DE L'ARMÉE BOLCHEVIK
Pravda (de Moscou):
Nous devons faire l'impossible pour relever
ia valeur de l'armée rouge, améliorer son ra-
vitai.lement et la préparer à la prochaine
campagne d'hiver. S'il le faut, nous brûle-
rons la moitié des. villages, mais nous nous
procurerons le pain indispensable au ravi-
taillement de l'armée.
CHANGEMENT DE TITRE
Le New York Herald de Paris annonce
que, selon une décision prise par son pro-
priétaire actuel, M. Frank A. Munsey, et
pour rester fidèle à la mémoire de son an-
cien propriétaire, M. Gordon Bennett, le
Sua and Herald, qui était le résultat de la
fusion des deux grands journaux de New-
York, le Sun et le A'eto l'ork Herald, ne
̃s'appellera plus désormais que le New
York Herald. Par contre, ÏEvening Sun,
édition du soir du Suit, s'appellera le Sun
tout court.
Les deux journaux, qui sont d'opinion ré-
publicaine, seront faits comme l'étaient le
Sun et VEuening Swi.
LE "JOURNAL OFFICIEL" DE CE MATIN
Instruction publique. Arrêté érigeant en école
nationale de musique l'école municipale de musi-
que d'Orléans; .M. Mariotte est nommé directeur
de cette école.
LE POIDS SPECIFIQUE DU BLE
Troyes. 28 septembre, M. Castillard, sé-
nateur de l'Aube, a déposé ,), la présidence du
Sénat une demande d'interpellation sur les
exigences injustifiées du décret du 12 août,
'dernier et sur la publication au Journal offi-
ciel du spécifique du froment supérieures à la réa-
lité, les mesures prises, dit M. Castillard,
sont de nature à faire descendre le prix du
blé au-dessous de 100 francs dans la plupart
des ventes et à faire naître des difficultés
nombreuses qui détourneront les agriculteurs
de la production de cette céréale ». (Matin.)
Le convent du Grand-Orient
L'assemblée générale du Grand-Orient a élu
hier matin au conseil de l'ordre M. Æsinger,
adjoint au maire de Strasbourg/ Le président
félicita M.Esinger de son élection « Tous
les francs-maçons français, dit-il, seront heu-
reux d'avoir au conseil un représentant des
loges d'Alsace et de Lorraine qui apportera
les vœux de nos frères retrouvés.
M. ifsinger remercia
Les de la chaîne d'union qui
avaient été brisés sont ressoudés. Il y a dons
le local de la loge de Strasbourg deux ca-
dres. Dans le premier un procès-verbal de
1872 remet les travaux à des jours meilleurs.
Dans l'autre un bref de 1919 constate que ces
jours meilleurs sont arrivés.
M. André Lebey fit, après une brève discus-
sion, adopter à l'unanimité l'ordre du jour
suivant
Le congrès de 1920 lient à défendre la doc-
trine de liberté qui a toujours été celle de la
franc-maçonnerie. Il eonstate que le régime
de la séparation, malgré des attaques injus-,
tes et des provocations inacceptables, a réa-
lisé la patx religieuse- Il n'?/ a aucune raison
qui milite en sa défaveur. IL n'a donc pas
La franc-maçonnerie du Grand-Orient de
France estime qu'il est naturel que les catho-"
tiques aient un représentant au Vatican, en
dehors de toute ingérence gouvernementale.
La République française n'a qu'à rester sur
le terratrt de la séparation des Eglise.s et de
l'Etat, qui réalise l'indépendance religieuse
des deux-
NOUVELLES EN TROIS LIGNES
Gaston Jacquot, 46, rue du' Volga, a volé en
un an 300 bicyclettes à la consigne de la' gare
de Lyon. il est consigné à son tour.
DÉPARTEMENTS
Retour des champs, à SaJnt-Brieuc, Rault, po-
chard, ranverse ï>enizan, armé d'un fusil. Droua!rd,
qui l'accompagnait, est tué. {Radio.)
Des pickpockets dévalisent dix-huit voyageurs
dans un train entre Tatrascon et Klmes et s'éclip-
sent à l'anglaise. (JUatin.)
Pierre Gargoët, 63 ans, renversé par un cy-
cliste sur la route de Cléguérec (Morbihan), meurt
quelques instants après. (Radio.)
Drame de famille il. Lyon Jean Schiola, 64
ans, tue sa belle-fllle, Eugénie Montolon, et se tire
deux balles dans la tête. (Matin.)
Dans une salle de l'arsenal de Toulouse, l'in-
culpé J.-B. Sahugué se tire un coup de revolver et
ne mourant pas assez vite, se pend. (Matin.)
Le jeune Houliehreque, 1S ans. est renversé
par un camion automobile au Havre et tué
net. {Matin.)
Comment le 6 septembre 19U seize
habitants de Boussois-Recquignies
furent assassinés par les Allemands
Lille, ss septembre. Télégr. Matin. Un in-
dustrie faire élever à l'entrée du village de Boussois un
monument à la mémoire des seize Français ]àche-
ment assassinés par les Allemands; le 6 septembre
1914, à Boussois-Recquignies.
Voici, dans son effroyable simplicité, le résumé
de cette tragédie
Après la chnte du fort de Boussois, plusieurs
centaines d'habitants s'étaient réfugiés, pour échaP:
1)('01' au bombardement, dans les caves des usines.
Lorsque. 106 6 septembre, aftamés, quelques-uns d'en-
tre eux sortirent, les Allemands arrivaient. Ce fut
1in' sauve-irui-peait général mais un feu de salve
crépita. Trois hommes tombèrent Alfred lia-
suyaii, consetller municipal de Boussois, 58 ans
Gustave Xhomez. 28 ans, et Victor Trlfaux, 36 ans.
D'autres coups do feu claquèrent, Ciachés dans
le bois de Rousies, des marsouins et des fantas-
sins canardaient les Boches. Furieux, ceux-ci se
'vengeront sur la population civile. A leurs trois
premières victimes ils en ajoutèrent treize autres,
qui furent choisies au hasard, entraînées dams une
prairie voisine et passées pa.r les armes sans avoir
subi le moindre interrogatoire.
C'est un officier du 57e qui commandait .le feu.
Deux des victimes, Brasseur et Paul Grunieux,
vivaient encore. Achevez-nous donc, assassins
crièrent-ils aux Allemands. Leur désir fut exaucé.
Brasseur fut mitraillé à bout portant quant à
Grunieux, on lui fit sauter le crâne à coups de
crosse. Puis les bourreaux obligèrent les amis et
parents des victimes à creuser une fosse, où les
cadavres furent jetés pêle-mêle.
Le* monument qui doit perpétuer le souvenir de
cette atroce tuerie sera inauguré dimanche pro-
chain. Il porte l'Inscription que voici
Ici, te 6 septembre les troupes allemandes
rntt fusillé sans jugement, en présence de leur
famille, enfants et amis, seize honorables civils de
Boussois-Rccquianies. lionneur à ces innocentes vtc
times Passant, souviens-toi 1
LE MEURTRIER DU MAIRE DE LUZAY
SE FAIT JUSTICE
Angers, 23 septembre. .Téléph. Matin. Le
commandant Lecureuii que, à coups, de revolver,
tua le maire de I-uzay, M. Arthus, et blessa grièvc-
Ment un marchand de biens de Paris, installé
présentement à Thouars, M. I.évy, au moment ou
on procédait à la vente de ses derniers meubles,
ne permit pas aux gendarmes de s'emparer de sa
personne. Quand on vint lui annoncer leur arrivée
une heure après le drame, 11 se logea dans la
tête la dernière balle de son revolver d'ordonnance.
L'état de ?IL Lévy est désespéré.
IDÉES DE PARISIENNE
Les teintures sont souvent dangereuses.
Employez la Poudre Capillus, rend aux che-
veux leur nuance naturelle sans les mouil-
ler. T16" nuances. Joindre éch™ chev. Parf.
Ninon, 31. r. 4-Sept. L'Extrait Capillaire
des Bénédictiais MI Majella supprime pelli-
cules, arrête chute cheveux, 20, r. 4-Sept.
OUVREZ L'ŒIL
La faveur dont jouissent les talons caout-
chouc WOOD MILNE ne pouvait manquer
de faire naître de nombreuses imitations in-
férieures. Le seul moyen de les éviter est
de vérifier, en achetant des talons caout-
chouc, que les mots WOOD MILNE soient
impriniés sur chaque talon. Hommes, 2 fr.;
Dames; 1,50 la paire.
LE Roman par
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COURRIER DES THEATRES
.̃ '̃ > -m+m-<- '̃
NOUVEL-AMBIGU
L'Air DE PARIS, comédie en trois actes, de t
M!\l. Maurice Hennequin et Henry de I
Gorsse- *•
L'Air de Paris c'est, pour les Américains,
le soleil de mai qui trouble les cervelles. Le
capitaine Sam Jackson, venu en France pour
offrir son amitié reconnaissante au jeune
marquis de Champaubert, dont le grand <
aïeul, compagnon de La Fayette, sauva la vie
au sien, trouve, dans l'entourage de son
nouvel ami, une maîtresse. une fiancée, un
usurier, un nouveau riche parmi lesquels il j
évolue avec une cordialité et une maladresse
infinies. Mais comme son ignorance de la
vie et des usages parisiens lui facilite un (
grand nombre de situations comiques; l'en-
semble forme une comédie gaie, fort spiri-
tuelie, et dont l'intérêt se poursuit agréable-
ment jusqu'à l'imprévu dénouement.
Mlle Odette Darthys joue délicieusement
la jolie théâtreuse du boulevard vivant dans
« l'air de Paris », elle excelle à exprimer sa
KTâce, son charme et son chic. M Hasti, excel-
lent comédien, interprète dans un bon mouve-
ment et avec beaucoup de fantaisie le rôle
de l'Américain. Mmes Smith, Montbazon. Ma-
guenat MM. Lehmann, Chabert, S. Fabre
(fiancée yankee, marquise, ingénue, jeune
premier, homme d'affaires et ordonnance) ont
parfaitement composé ces personnages.
FRED Orthys i
La nouvelle saison
de
On sait avec quel empressement le public 1
parisien a suivi, La saison dernière, la bril-
lante série des représentations de l'Opéra-
Comique. Les personnalités les plus mar-
quantes du monde et de l'art avaient tenu à
s'inscrire aux soirées de l'abonnement, qui I
comptent parmi les manifestations les plus
captivantes et les plus belles de la capitale.
D'emblée, l'Opéria-Comique avait repris sa
place en tête de la musique française.
Des oeuvres d'une portée artistique, forte et
rare avaient été créées avec un succès oons-
taté par toute la presse.
La saison nouvelle semble devoir être plus
importante encore que les saisons passées.
Les trois premiers ouvrages donnés aux abon-
nés, dès le mois d'octobre, seront Cosi fait
lutte de Mozart, Fortunio de M. André Mes-
sager, Lorwzaccio de M. Ernest Moret. Des
ouvrages nouveaux, signés des noms les plus
justement réputés de la musique, viendront
ensuite s'ajouter aux reprises importantes et
aux pièces qui forment l'incomparable réper-
toire de l'Opéra-Comique.
La direction de«4a salle Favart a résolu de 1
commencer, cette année, les abonnements dès 1
le 5 octobre, et de les prolonger jusqu'au 1
25 juin, sans interruption, au moment de la
semaine de Pâques. Les abonnés assisteront
donc à dix-neuf spectacles, pris parmi les
plus complets et les plus saisissants qui aient
été montés à l'Opéra-Comique. Ils auront ain-
si une impression plus profonde et plus
exacte des manifestations musicales d'e la
scène lyrique, de la place Boieldieu.
On se rappelle, avec quel enthousiasme,
les artistes et le public avaient accueilli dés
l,v saison dernière, la reprise du chef-d'oeuvre
de Mozart Cosi /an tulle. Une seule repré-
sentation en avait pu être donnée, au béné-
flce de la caisse de retraites du petit person- i
nel de l'Opéra-Comique..
Après le. triomphe remporté par la Basoche,
de M. André Messager, l'Opéra-Comique ne
pouvait mieux faire que de reprendre Fortu-
nio, de ce délicieux maltre de la musique
française. Mme Marguerite Carré qui avait
créé le rôle de Jacqueline avec un si grand
succès, réincarnera, de nouveau avec la grâce (
et la finesse qu'on lui oonnalt, la jolie né-
J'Orne d'Alfred de Musset.- La distribution
comportera encore MM. Villabella, Baugé,
Allard, Pnjol, Roussel, Sauvageot, Favilla,
Cadaye, Miles Famin et Villette.
Le premier ouvrage inédit sera le Roi Can-
daule, opéra comique en 4 actes et 5 tableaux.,
de M. Maurice Donnay, musique de M. Al-
fred Bruneftu.
M. Alfred Bruneau donne, avec le Roi Can-
daule, sa première partition gaie, d'une verve
et d'un entrain divertissants et savoureux.
Le Roi Camiaule aura la distribution sui-
vante MM. Périer, priant, Azéma, De Creus,
Panzera, Mmes Chenal, Famin, Heville, Fer-
rari, Dubost, Huchet. Décors de M. Lucien
Jusseaume.
MM. Paul Milliet et André de Lorde ont tiré
de Forjaiture, le célèbre film américain, un
livret pittoresque et poignant, dont Camille
Erlanger, avant qu'il ne fut prématurément
enlevé à l'admiration du public, avait achevé
la partition d'orchestre. M. Vanni Marcoux et
Mme Marguerite Carré créeront les deux prin-
cipaux rôles de cet ouvrage. 1
Parmi les autres œuvres inédites que les
directeurs de l'Opéra-Comique se proposent j
de monter, figurent Concinita, opéra en 4 ac- 1
tes et G tableaux, que M. Maurice Vaucaire a
écrit d'après la Femme et le Pantin, de M.
Pierre Louys, et dont la musique est de
M. Hicardo Zandonai Dans l'ombre de la {
cathédrale, de XI M- Maurice Léna et Henry •
Ferrare, d'après Blasco Ibanez, musique de
M. Georges fille l'Oiseau bleu, de M. Mau-
rice Maeterlinck, musique de M. Albert. Wolff;
Sainte Odile, de M, Lignereux, musique de
M. Marcel Bertrand Caprice de Roi, de MM.
A. d'Artois et L. de Larmandie, musique du
regretté compositeur Puget. Enfin plusieurs
pièces inédites en un acte, sont inscrites sur
l'affiche, pour être créées à l'Opéra-Comique
Camille, de M. Marc Delmas, sur un livret de
M. Paul Spaak, le poète belge. Les uns et
lei autres, de Verlaine, musique de M. Max
d'Ollone. Messaouda, de M. Ratez, directeur
du Conservateur de Lille, Fra flngelico, de
M. Hillemacher. La Griffe, de M. Fourdrain.
Dame Libellule, ballet du compositeur Frai-
child. (
Le programme de cette saison comprendra, i
outre ces créations, des reprises importantes. i
Les directeurs de l'Opéra-Comique remonte- 1
ront, d'autre part, s'il leur est possible ride. 1
lio. de Beethoven Aphrodite, de Camille Er- <
Ouverture le vendredi 1" octobre à 8 h, du
RESTAURANT FROLIC'S
Rue de Grammont. Coin du Boulevard
Téléph. Louvre 54-54 et 54-55
THES DINERS SOUPERS
STELLA MARISTÂRTHUR BLOSSOM
et les 8 Frolic's Girls
ORCHESTRE WHIIK LYRE6 OBCHESTHK SCIÀCCA
« Ho; bt8
« Jfcmsarui ït& Stogs »
NANTES
Eiposit. et Dégnst. 6 PAHÎ9
85. Boulevard Hacssmàhh. 39
ranger le Chem.lneau, de Xavier Leroux te
Voile du bonheur, de M. Pons; la Habanera,
te M. Laparra le Pays, de M .Guy Ropartz
!es Armaillis, de M. G. Doret le Roi aveugle,
le NI- Février ies Bavards, d'Offenbach le
Roi malgré lui. de Chabrier-; Béatrice et Be-
nedict, de Berlioz.
Enfin, les œuvres données la saison passée
iveo un succès particulièrement vif, repren-
:Iront leur place sur l'affiche Pénélope et
Masques et Bergamasqucs, Gisvionda, la Rd-
'.isserle de la reine Pédauque, le Saulerlot.
Les mêmes spectacles qu'aux abonnés des
mardis, jeudis et samedis soirs seront offerts
iux abonnés des matinées du jeudi, avec les
tlémes distributions. Ces matinées du jeudi
)nt en effet été suivies, la saison dernière.
le façon si empressée, que les directeurs de
l'Opéra-Comique ont décidé d'y produire les
•manifestations les plus brillantes de la scène
le la-salle Favart. Ces matinées du. jeudi com-
̃nenceront le 7 octobre et se termineront la
23 juin. Prière de s'adresser pour tous rensej-
gnements, Mme Bin, à l'Opéra-Comique, de
1 h. 30 à 6 heures.
TH. APOLLO. Ce soir 8 h 15, ré-pétition génê-
rals de la Sirène ou la Baigneuse de minuit,
Kimédie musicale en 3 actes. de MM. Fabrice Le-
non et G. Léglise, musique de M. H. GOiiMtor ttls.
PALAIS-ROYAL. T. soirs, 8 h. 30, triomphe
Et moi, te dis au'elle t'a fait de l'œil 1 De- 1
nain, matinée. A 2 h. 50. avec toute l'interprétation..
pGRTE-SAINT-M.umN. Demain jeudi mat. du
Courrier de Lyon (J.Coquelin.Moremo, baragonK
TH ANTOINE. Demain jeudi à 2 h. 45, matinée
de l'Inconnu, dont Je succès ne se dément pas.
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NOUVEL-AMBIGU. Demain Jeudi, mat. de l'Air
de Paris. -Samedi et dimanche, matinées.
TH. DE PARIS (Cent. Si;-78). Demain, mâtiné*
et soirée, Arsine Lupin, rp'.l continue à trio=.
pher avec l'admirable André Brûlé.
Ipira. 7 h. 30, tes Huguenots.
Opéra-Comique 8 h.. Carmen.
Français., h. 45, la Mort enchaînée.
Porte St Martin. 8 h. 30, Le Courrier de LVOtt.
Palais-Royal. 8 h. S0, J'te dis qu'elle t'a fait de l'œil.
Variétés 8 h. 25. l'Ecole- des cocottes.
Vaudeville. 8 h. 30. L'Enfant maître.
,hâtelet. 8 h. 30. Michel Strogoff.
3ouffes Parisiens. 8 h. 30. Phi-PM.
laité-Lyrique. 8 h. 15, les 28 joura de Clairette.
Ambigu. 8 h. 30, l'Air' de Paris.
r.i. Sarah-Bernhardt. 8 U.30,Falre fortune (Grétlllat)
Théâtre Antoine. (Nord 36-32). 8 h. 45. l'Inconnu.
rh. de Paris. 8 h. 30, Arsène Lupin (André Brûlé).
Uhénée. 8 h. 30, la Belle aventure.
Renaissance. 8 h. 45, Mon homme (Cora Laparceri*)
Irand-Quignol. i h. 30, 8 h. 30, la Dernière Torttart,
Ddbon 8 h. 15, le Grillon du foyer,
rh. Femina. 8 h. 30. Rames.
rh. Michel. 9 heures, tes Amants de Sazy.
iapuclnes. 9 h.l5,Mafs tes hommes n'en sauront rien.
rh. Trianon. 8 h. 30, Nana, drame (Yvonne MirraiD.
îcala. 8 h. 30. la Gare régulatrice.
)[gala. 8 h. 30, T'auras pas sa fleur (Marcel Simon)..
)éjazet. 8 h. 30, Un tour de cochon.
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La conférence financière
entend quelques exposés
plus précis et moins secs
[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER]
BRUXELLES, 28 septembre. La séance,
feujourd'hui, a commencé par un exposé de
lord Chalmers qui s'est attache à démon-
trer que la politique financière anglaise
tient non seulement à faire face aux dépen-
ses du royaume, mais encore à 'se procurer
des' recettes supplémentaires en vue de
l'amortissement de la dette. C'est ainsi que
l'excédent des recettes sur les dépenses
s'élève, pour J'exercice courant, à 25-i mil-
lions.
La conférence a entendu ensuite le délé-
gué belge, M. Lépreux, qui a exposé que lu
dette de la Belgique est passée de 4 mil-
liards 625 millions en 1913 à 22 milliards
en mars 1920. La Belgique, cependant, a
trois créances qui équilibreront une partie
de ce passif, savoir
1° 6 6 milliards 100 millions de mark pa-
pier retirés'de la circulation et devenus pro-
priété de l'Etat 2° le droit consenti «à la
Belgique de recevoir un acompte sur les
indemnités de réparation auxquelles elle a
droit, équivalant à 2 milliards 1,2 de francs
or à prélever sur les premiers paye-
ments effectifs reçus en espèces de l'Al-
lemagne 3° enfin, lé solde de la part pro-
portionnelle de 8 attribuée à la Belgique
dans les versements à effectuer par l'Alle-
magne.
M, José Steichen, délégué du Luxemboifg,
émet ensuite le vœu que le grand-duclié
conclue le plus tôt possible des traités com-
merciaux avec la Belgique et la France.
Les exposés des délégués américain
et allemand
[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER]
Bruxelt.es, 28 septembre. La confé-
rence a pris aujourd'hui, grâce à l'inter-
vention du délégué olficieux des Etats-Unis,
une tournure moins vague, sinon plus pré-
cise. Jusqu'à ce jour les rapporteurs des
divers Etats avaient affirmé successivement
ces principes il faut réduire les dépenses,
il faut diminuer l'inflation monétaire, il faut
augmenter la production, il faut assurer
l'exportation, il'faut intensifier les facilités
du crédit international.
M. Boyden, lui, ne s'est pas soucié le
tout cela. Carrément, Il nous, a exposé la
véritable pensée américaine. Elle atteste
l'indifférence de l'état d'esprit du Nouveau-
Monde, ou plutôt sa méconnaissance de la
part de cet esprit, de la situation réelle de
l'Europe. La jeunes Amérique ne comprend
pas nos rivalités. Elle ne se rend pas compte
du fait que des peuples 'de ia vieille Europe
se trouvent en conflit depuis des siècies.
Son délégué l'a attesté en conseillant no-
tamment aux de tendre bien
vite la main aux vaincus.
C'est un conseil .amical dont nous devons
lui savoir gré à cause tle la bonne inten-
tion qui l'a dicté mais il nous vaut surtout
de connaître maintenant le véritable fond
de la pensée américaine. Tout le discours
da M. Boyden atteste que 'ses compatriotes
n'ont point la compréhension de nos moeurs
européennes. En réalité l'Amérique ne s'est
rendu que vaguement compte de la tension
iatente entre les Allemands et nous, si ce
n'est au moment où a éclaté le coup de
tonnerre de la guerre. Elle s'est émue alors,
mais depuis aile s'est refait a notre sujet
sa conception d'avant-guerre.
M- Boyden nous a rendu un réel service
en l'attestant mardi après-midi, simplement
et sans détours devant la conférence de
Bruxelles.
Autre incident significatif et instructif le
In conférence le discours de M. Bergmann
délégué allemand.
M. Bergmann. un Francfortois, parle le
français avec un accent tudesque assez pro-
noncé, mais non sans facilité. Le désir de
l'Allemagne d'obtenir le concours des alliés
peur l'aider à vivre et sa volonté d'exécuter
lé traité de Versailles sent ils sincères ?
Il nous reste, en tout cas, il en prendre
acte avec l'espoir que la suite des débats
nous éclairera plus nettement sur les inten-
tions réelles du gouvernement du Heich.
Demain, en effet, on met Ira un fermo il
la lecture quelque peu fastidieuse des rap-
ports pour aborder une discussion «rnérale.
Celle-ci pourra prendre quelque temps car
de l'avis recueilli dans les milieux compé-
Lents, il n'est pas impossible que les tra-
vaux de la conférence durent encore une
dizaine de jours au moins.
L'Allemagne s'oppose au passage
de trains sanitaires belges
Bruxelles, 28 septembre, Le gouver-
nement allemand a fait connaître 'au gou-
vernement belge sa décision de s'opposer
au passages sur son territoire de deux trains
sanitaires belges à destination de ia Po-
logne.
Le premier de ces trains partira néan-
moins ce soir de Diuxelles, quitte à être
arrêté à la frontière.
M. Ador; président de la Croix-Bouge in-
au ministre des affaires étrangères du Reich
pour lui demander des explications. {Malin.)
Berlin cède
Bruxelles, 28 septembre. A propos du
refus du gouvernement allemand de laisser
circuler le train sanitaire belge pour la
Pologne on apprend que, cédant probable-
ment aux sollicitations est aux démarches
faites, le gouvernement allemand a annoncé
qu'il donnerait l'ordre de baisser le train
circuler librement, (Havas.)
LE CHERIF D'OUEZZAN A PRIS
LA FUITE
Casablanca, 27 septembre. Le chérit
Ould Sirli Hamnmi, qui-jusqu'à ce jour en-
tretenait l'esprit de révolie il Owez/.nn, a
quitté précipitamment la ville avec sa fa-
mille et en emportant ses biens. Il s'est ré-
fugié chez les tribus Ghezaoua, près de la
Sidi Hnmami jouissait d'un grand prestige
comme chef religieux et comme pacha. Sa
fuite a eté défavorablement interprétée par-
mi ses coreligionnaires. (Uava's.)
La Hollande et la Beiglpe
iiégcoisraîent un accord militaire
Bnuxr.rxEs, 2S septembre. La Libre
Bclf/iqiic dit qu'il n'est plus douteux que
1 on songe, à Bruxelles, comme à la Haye,
h entreprendre les négociations en vue de
la révision des traités de 1839. Il serait pos-
sible que l'on signe un accord selon lequel
1* Hollande viendrait au secours de la Bel-*1'
pique si elle était. attaquée par le Limbourg,
er. échange de quoi la Belgique prêterait son
appui aux Hollandais s'ils étaient attaqués
L'accord "envisagé serait strictement li-
mité aux éventualités indiquées. (Havas.)
NOUVELLES EN TROIS LIGNES
̃ ÊTKiSOriî
Bruxelles M.' Delacroix télégraphie au roi la
létnlssion de M..Tanson et lui propose de Je rem.
[>lacèr provisoirement par M. "*aspar. (Havas.)
H«!singfors Le bruit «rart que Tchemnff
ancien, président de la Constituante, aurait réussi
L s'enfuir de Russie en Finlande, matât.)
Riga De nombreux députés demandent Tem-
WisonJwment des intellectuels polonais et la confis-
'«.lion des biens polonais en Lithuanie. (Havas.)
Dans toute l'Irlande
la guerre civile reprend
une nouvelle intensité
Londres 28 septembre. On peut dire
que la guerre civile bat son plein en Ir-
lande.
A Mallow, dans le comté de Cork, des
simi-feiners. armés ont attaqué aujourd'hui
la caserne et se sont emparés de tout ce
qui leur est tombé sous la main muni-
tions, fusils, objets d'équipement et une
mitrailleuse.
Quand les assaillants arrivèrent dans
des fourgons automobiles, la caserne, qu'oc-
cupent une cinquantaine de lanciers, était
à peu près vide, les hommes promenant
presque tous leurs chevaux à ce moment.
Un maréchal des logis, resté à la caserne,
tenta de résister et fut blessé.
Un cavalier enfourcha un cheval sans
selle pour aller chercher ses camarades,
mais quand ceux-ci arrivèrent au galop les
agresseurs étaient partis.
Les bagarres ont recommencé hier soir
à Belfast.
Un groupe d'ouvriers des chantiers de
constructions navales, rentrant chez eux,
traversaient un quartier dont la population
est en majorité sinn-feiner, quand, tout à
coup, une grêle de pierres tomba sur eux
tendis que des coups de revolver se fai-
saient entendre de tous côtés. Les ouvriers
n'échappèrent aux conséquences de cette
attaque qu'en s'enfuyant à toute vitesse.
Mais les désordres continuèrent et, un
peu plus tard, une échauffourée éclata, au
cours' de laquelle une vingtaine de person-
nes, dont une jeune fille, furent blessées
dix d'enire elles sont atteintes par des
balles et quelques-unes, blessées griève-
ment, sont l'hôpital.
On fit appel à la troupe, qui cliargea la
foule à la baïonnette les émeutiers ripos-
tèrent à coups de pierres.
Dans une 'autre rue de la ville, on se
batlit également, et un jeune homme fut
blessé d'un coup de fusil. Là aussi, les sol-
dats arrivèrent et dispersèrent la fouLe en
tirent, dit-on, en l'air.
Dix-sept arrestations ont été opérées.
Aujourd'hui, à midi, un chantier de ré-
parafions a été envahi par des hommes qui
ont frappé les ouvriers et les ont chassés.
Le chantier a dû fermer ses portes et,
sans ia nrompte intervention de la police, il
est probable qu'une émeute se serait, encorne
produite à cet endroit. (Mttin.)
LE CONFLIT POLONO-RUSSE
La déroute des bolcheviks s'accentue
au nord du Pripet
Varsovie, 28' septembre. Communiqué
de l'état-major du 27 septembre
\u'nord du Pripet. les combats continuent
en notre faveur. L'ennemi, sur tout ce front,
est en pleine retraite. Nos armées s'appro-
chent de la rivière Szczara.
Plus au nord, nos détachements ont tra-
versé la Niémen. Au cours des'combats d'hier
ndlis avons fait 1.300 prisonniers parmi les-
quels le commandant du 49e régiment d'in-
fanterie soviétique, son commandant adjoint
et le commissaire du régiment.
Nous avons capturé 8 canons, dont 2 lourds,
un étendard et un parc d'approvisionne-
ments.
Notre cavalerie, opérant sur l'arrière enne-
mi, a atteint la région au nord de Lida.
Dans la région de Suvally. l'artillerie li-
thuanienne tire sur nos avant-postes.
(Havas.)
Le différend lithuano-polonais en voie
de règlement
Varsovie, 27 septembre. Les chances
de régler le différend polono-lithuanien sem-
blent un peu meilleures.
D'aprcs des informations dignes de créan-
ce, les bolcheviks ne sont pas à Vilna et ils
n'emploient môme pas les voies ferrées qui
traversent cette vilte.
Le colnnel Word, membre de la mission
britannique Ivovno, qui est arrivée aujour-
d'hui en avion, apporte l'assurance des in-
tentions pacifiques des Lithuaniens.
Il parlera au prince Sapieha quand celui-
ci reviendra de Bielostok, où il est en ce
moment. Il est certain qu'en agissant' com-
me intermédiaire, le colonel aidera à
éviter les malentendus. (Times.)
La douane américaine saisit
quatorze colis de joyaux bolcheviks
Londres, 28 septembre. Après les pays
d'Europe, ce sont les Etats-Unis que les
dinifeants de la Russie liolchevik ont choi-
sis pour faire leur propagande à coups de
pierres précieuses. Mais ils avaient oublié
la très habile et très sévère douane améri-
caine, qui a dressé sa forte barricade de-
vant les joyaux envahisseurs et les a tous
fait prisonniers.
Ces bijoux avaient été expédiés d'un cer-
tain port scandinave. Il y avait plusieurs
paquets de diamants. L'un d'eux n'en con-
tenait pas moins de cent,- dont un presque
aussi beau et aussi gros que les deux dia-
mants de la coursonne du tsar qui étaient
récemment à Londres.
Tous ces paquets de diamants, qui dor-
ment à la douane de New-York en atten-
dant la décision du gouvernement améri-
cnin, étaient adressés à M. Martens,
l'émissaire de Moscou aux Etats-Unis que
M. Wilson s'est refusé à reconnaître.
Pour les locataires
menacés d'expulsion
La circulaire du garde des sceaux
De nombreux lecteurs nous écrivent, au
sujet de la récente circulaire du garde des
sceaux que nous avons publiée le 23 sep-
tembre et qui se rapporte aux expulsions,
dont certaines locataires -sont menacés a
partir du 23 octobre prochain.
Au ministère de la justice, où nous avons
soumis leurs eraintes, les précisions sui-
vantes nous ont été fournies
La circulaire en question ne s'applique en
aucune façon aux catégories de locataires
qui sont déjà' protégées par la loi, h savoir
1° Les locataires d'avant-guerre ayant
invoqué ou étant susceptibles d'invoquer
les dispositions de l'article oC de la loi du
9 mars JJ18, soit qu'ils soient encore en
jouissance en vertu de leur location d'avant-
guerre, soit qu'ils aient, au .cours de la
guerre, renouvelé leur location (loi du
23 octobre 1919 sur la prorogation des loca-
tions renouvelées pendant la guerre).
2" Les locataires du temps de guerre
ayant invoqué le bénéfice de la loi du
4- mai 1920 (mutilés et réformés avec pen-
sion, veuves de guerre, etc.).
Elle ne vise que les locataires ayant né-
gligé de réclamer en temps opportun le bé-
néfice de la prorogation, c'est-à-dire les lo-
cations contractées pour la première fois
pendant la guerre et ne rentrant pas dans
les catégories du 4 mai 1920.
La circulaire du garde des sceaux a pour
but d'éviter l'expulsfon de ces locataires
moins privilégiés jusqu'à l'adoption par le
Parlement du projet de loi Lhopiteau qui
règle, comme on le sait, la situation de tous
les locataires d'habitation sans aucune ex-
ception et leur donne à tous le droit, sous
certaines conditions, de renouveler leur
contrat de location.
La presse de Paris, de proVince
et de l'étranger
LES ARTICLES DU JOUR
LE CONGRÈS DE LA C. G. T. A ORLÉANS
Le Journal, M. Louis Rollin, député
Le Parlement, calomnié à dessein par les
mauvais bergers du peuple, a le plus sincèrs
désir de collaborer avec -es représentants de
la classe ouvrière pour une œuvre généreuse,
hardie, de réformes économiques et sociales.
Mais accepter que le moujik rnsse attardé
dans une ignorance millénaire impose son
rêve grossier ou burlesque à la démocratie
française du vingtième siècle, cela jaanais
Dans le Gaulois, M. Alfred Capds parlant
de la C. G. T.
Son principal défaut est d'être isolée dans
la nation et de ne pas tenir compte des rap-
ports du travail manuel avec les autres for
mes de l'activité nationale. Elle n'est pas au
rythme général de la civilisation. Elle ne
met pas à leur place l'invention, l'intelli-
gence. Elle néglige surtout de se relier aux
fibres profondes de la patrie. Par là elle de-
meure dans une position fausse et elle sera
obligée, tôt ou tard, de prendre son rang, de
devenir un anneau de la chaîne.
L'Homme Libre
Nous allons voir si le mouvement ouvrier
est capable de se discipliner et de se diriger
lui-même ou au contraire, s'il est à la
merci des partisans, non pas même de la
dictature du prolétariat, mais de ce qu'un
délégué a fort justement appelé la dictature
du gueuloir.
L'Ere nouvelle, M. Y von Delbos
Les dirigeants actuels de la C. G. T., par
le long exercice de leur mandat, ont acquis
au contact des réaliltés une précieuse expé-
rience. Le monde ouvrier est le premier bé-
néficiaire de la sagesse dont il a fait preuve
en assurant cette stabilité gouvernementale
qui a trop manqué par ailleurs. Mais la na-
tion entière a intérêt à voir à la C. G. T.
des hommes compétents et expérimentés.
Qu'on le veuille ou non, le syndicalisme est
un des rouages essentiels de la vie moderne.
Le Petit Marseillais, NI. Emile Thomas
Pour avoir voulu être un Etat dans l'Etat,
la C. G. T. subit tous les inconvénients de
cette situation. Elle a un gouvernement dont
le président du conseil est M. Jouhaux et des
citoyens dont les'uns sont pour et les autres
contre le gouvernement De là tout le beau
tapage qui se fait au congrès d'Orléans. Là
aussi il s'agit d'une revision de la Constitu-
tion, c'est-à-dire de la revision des statuts de
la C. G. I'. Celle-ci est à un tournant de son
histoire qui peut devenir une fort vilaine his-
toire.
ALLEMANDS ET BOLCHEVIKS
Dernières Nouvelles de Leipzig (interview
de Ioffe)
Il n'est pa,s exact que l'Allemagne et la
Russie entretiennent des dations secrètes.
Les rapports de la Russie avec i'Alemagne
ont toujours été bons et nous ne désespérons
pas d'arriver à une entente.
Si les Russes n'arrivent pas à s'entendre
avec les Polonais, la Russie se propose d'en-
tretenir son commerce extérieur avec l'Alle-
magne en se servant des ports de Riga, Libau
et Reval, Cependant l'Allemagna ne doit pas
s'attendre à être traitée d'une façon particu-
lièrement favorable. La Russie he fera pas
d'avantages à un Etat capitaliste.
LA SITUATION DE L'ARMÉE BOLCHEVIK
Pravda (de Moscou):
Nous devons faire l'impossible pour relever
ia valeur de l'armée rouge, améliorer son ra-
vitai.lement et la préparer à la prochaine
campagne d'hiver. S'il le faut, nous brûle-
rons la moitié des. villages, mais nous nous
procurerons le pain indispensable au ravi-
taillement de l'armée.
CHANGEMENT DE TITRE
Le New York Herald de Paris annonce
que, selon une décision prise par son pro-
priétaire actuel, M. Frank A. Munsey, et
pour rester fidèle à la mémoire de son an-
cien propriétaire, M. Gordon Bennett, le
Sua and Herald, qui était le résultat de la
fusion des deux grands journaux de New-
York, le Sun et le A'eto l'ork Herald, ne
̃s'appellera plus désormais que le New
York Herald. Par contre, ÏEvening Sun,
édition du soir du Suit, s'appellera le Sun
tout court.
Les deux journaux, qui sont d'opinion ré-
publicaine, seront faits comme l'étaient le
Sun et VEuening Swi.
LE "JOURNAL OFFICIEL" DE CE MATIN
Instruction publique. Arrêté érigeant en école
nationale de musique l'école municipale de musi-
que d'Orléans; .M. Mariotte est nommé directeur
de cette école.
LE POIDS SPECIFIQUE DU BLE
Troyes. 28 septembre, M. Castillard, sé-
nateur de l'Aube, a déposé ,), la présidence du
Sénat une demande d'interpellation sur les
exigences injustifiées du décret du 12 août,
'dernier et sur la publication au Journal offi-
ciel du
lité, les mesures prises, dit M. Castillard,
sont de nature à faire descendre le prix du
blé au-dessous de 100 francs dans la plupart
des ventes et à faire naître des difficultés
nombreuses qui détourneront les agriculteurs
de la production de cette céréale ». (Matin.)
Le convent du Grand-Orient
L'assemblée générale du Grand-Orient a élu
hier matin au conseil de l'ordre M. Æsinger,
adjoint au maire de Strasbourg/ Le président
félicita M.Esinger de son élection « Tous
les francs-maçons français, dit-il, seront heu-
reux d'avoir au conseil un représentant des
loges d'Alsace et de Lorraine qui apportera
les vœux de nos frères retrouvés.
M. ifsinger remercia
Les de la chaîne d'union qui
avaient été brisés sont ressoudés. Il y a dons
le local de la loge de Strasbourg deux ca-
dres. Dans le premier un procès-verbal de
1872 remet les travaux à des jours meilleurs.
Dans l'autre un bref de 1919 constate que ces
jours meilleurs sont arrivés.
M. André Lebey fit, après une brève discus-
sion, adopter à l'unanimité l'ordre du jour
suivant
Le congrès de 1920 lient à défendre la doc-
trine de liberté qui a toujours été celle de la
franc-maçonnerie. Il eonstate que le régime
de la séparation, malgré des attaques injus-,
tes et des provocations inacceptables, a réa-
lisé la patx religieuse- Il n'?/ a aucune raison
qui milite en sa défaveur. IL n'a donc pas
La franc-maçonnerie du Grand-Orient de
France estime qu'il est naturel que les catho-"
tiques aient un représentant au Vatican, en
dehors de toute ingérence gouvernementale.
La République française n'a qu'à rester sur
le terratrt de la séparation des Eglise.s et de
l'Etat, qui réalise l'indépendance religieuse
des deux-
NOUVELLES EN TROIS LIGNES
Gaston Jacquot, 46, rue du' Volga, a volé en
un an 300 bicyclettes à la consigne de la' gare
de Lyon. il est consigné à son tour.
DÉPARTEMENTS
Retour des champs, à SaJnt-Brieuc, Rault, po-
chard, ranverse ï>enizan, armé d'un fusil. Droua!rd,
qui l'accompagnait, est tué. {Radio.)
Des pickpockets dévalisent dix-huit voyageurs
dans un train entre Tatrascon et Klmes et s'éclip-
sent à l'anglaise. (JUatin.)
Pierre Gargoët, 63 ans, renversé par un cy-
cliste sur la route de Cléguérec (Morbihan), meurt
quelques instants après. (Radio.)
Drame de famille il. Lyon Jean Schiola, 64
ans, tue sa belle-fllle, Eugénie Montolon, et se tire
deux balles dans la tête. (Matin.)
Dans une salle de l'arsenal de Toulouse, l'in-
culpé J.-B. Sahugué se tire un coup de revolver et
ne mourant pas assez vite, se pend. (Matin.)
Le jeune Houliehreque, 1S ans. est renversé
par un camion automobile au Havre et tué
net. {Matin.)
Comment le 6 septembre 19U seize
habitants de Boussois-Recquignies
furent assassinés par les Allemands
Lille, ss septembre. Télégr. Matin. Un in-
dustrie
monument à la mémoire des seize Français ]àche-
ment assassinés par les Allemands; le 6 septembre
1914, à Boussois-Recquignies.
Voici, dans son effroyable simplicité, le résumé
de cette tragédie
Après la chnte du fort de Boussois, plusieurs
centaines d'habitants s'étaient réfugiés, pour échaP:
1)('01' au bombardement, dans les caves des usines.
Lorsque. 106 6 septembre, aftamés, quelques-uns d'en-
tre eux sortirent, les Allemands arrivaient. Ce fut
1in' sauve-irui-peait général mais un feu de salve
crépita. Trois hommes tombèrent Alfred lia-
suyaii, consetller municipal de Boussois, 58 ans
Gustave Xhomez. 28 ans, et Victor Trlfaux, 36 ans.
D'autres coups do feu claquèrent, Ciachés dans
le bois de Rousies, des marsouins et des fantas-
sins canardaient les Boches. Furieux, ceux-ci se
'vengeront sur la population civile. A leurs trois
premières victimes ils en ajoutèrent treize autres,
qui furent choisies au hasard, entraînées dams une
prairie voisine et passées pa.r les armes sans avoir
subi le moindre interrogatoire.
C'est un officier du 57e qui commandait .le feu.
Deux des victimes, Brasseur et Paul Grunieux,
vivaient encore. Achevez-nous donc, assassins
crièrent-ils aux Allemands. Leur désir fut exaucé.
Brasseur fut mitraillé à bout portant quant à
Grunieux, on lui fit sauter le crâne à coups de
crosse. Puis les bourreaux obligèrent les amis et
parents des victimes à creuser une fosse, où les
cadavres furent jetés pêle-mêle.
Le* monument qui doit perpétuer le souvenir de
cette atroce tuerie sera inauguré dimanche pro-
chain. Il porte l'Inscription que voici
Ici, te 6 septembre les troupes allemandes
rntt fusillé sans jugement, en présence de leur
famille, enfants et amis, seize honorables civils de
Boussois-Rccquianies. lionneur à ces innocentes vtc
times Passant, souviens-toi 1
LE MEURTRIER DU MAIRE DE LUZAY
SE FAIT JUSTICE
Angers, 23 septembre. .Téléph. Matin. Le
commandant Lecureuii que, à coups, de revolver,
tua le maire de I-uzay, M. Arthus, et blessa grièvc-
Ment un marchand de biens de Paris, installé
présentement à Thouars, M. I.évy, au moment ou
on procédait à la vente de ses derniers meubles,
ne permit pas aux gendarmes de s'emparer de sa
personne. Quand on vint lui annoncer leur arrivée
une heure après le drame, 11 se logea dans la
tête la dernière balle de son revolver d'ordonnance.
L'état de ?IL Lévy est désespéré.
IDÉES DE PARISIENNE
Les teintures sont souvent dangereuses.
Employez la Poudre Capillus, rend aux che-
veux leur nuance naturelle sans les mouil-
ler. T16" nuances. Joindre éch™ chev. Parf.
Ninon, 31. r. 4-Sept. L'Extrait Capillaire
des Bénédictiais MI Majella supprime pelli-
cules, arrête chute cheveux, 20, r. 4-Sept.
OUVREZ L'ŒIL
La faveur dont jouissent les talons caout-
chouc WOOD MILNE ne pouvait manquer
de faire naître de nombreuses imitations in-
férieures. Le seul moyen de les éviter est
de vérifier, en achetant des talons caout-
chouc, que les mots WOOD MILNE soient
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COURRIER DES THEATRES
.̃ '̃ > -m+m-<- '̃
NOUVEL-AMBIGU
L'Air DE PARIS, comédie en trois actes, de t
M!\l. Maurice Hennequin et Henry de I
Gorsse- *•
L'Air de Paris c'est, pour les Américains,
le soleil de mai qui trouble les cervelles. Le
capitaine Sam Jackson, venu en France pour
offrir son amitié reconnaissante au jeune
marquis de Champaubert, dont le grand <
aïeul, compagnon de La Fayette, sauva la vie
au sien, trouve, dans l'entourage de son
nouvel ami, une maîtresse. une fiancée, un
usurier, un nouveau riche parmi lesquels il j
évolue avec une cordialité et une maladresse
infinies. Mais comme son ignorance de la
vie et des usages parisiens lui facilite un (
grand nombre de situations comiques; l'en-
semble forme une comédie gaie, fort spiri-
tuelie, et dont l'intérêt se poursuit agréable-
ment jusqu'à l'imprévu dénouement.
Mlle Odette Darthys joue délicieusement
la jolie théâtreuse du boulevard vivant dans
« l'air de Paris », elle excelle à exprimer sa
KTâce, son charme et son chic. M Hasti, excel-
lent comédien, interprète dans un bon mouve-
ment et avec beaucoup de fantaisie le rôle
de l'Américain. Mmes Smith, Montbazon. Ma-
guenat MM. Lehmann, Chabert, S. Fabre
(fiancée yankee, marquise, ingénue, jeune
premier, homme d'affaires et ordonnance) ont
parfaitement composé ces personnages.
FRED Orthys i
La nouvelle saison
de
On sait avec quel empressement le public 1
parisien a suivi, La saison dernière, la bril-
lante série des représentations de l'Opéra-
Comique. Les personnalités les plus mar-
quantes du monde et de l'art avaient tenu à
s'inscrire aux soirées de l'abonnement, qui I
comptent parmi les manifestations les plus
captivantes et les plus belles de la capitale.
D'emblée, l'Opéria-Comique avait repris sa
place en tête de la musique française.
Des oeuvres d'une portée artistique, forte et
rare avaient été créées avec un succès oons-
taté par toute la presse.
La saison nouvelle semble devoir être plus
importante encore que les saisons passées.
Les trois premiers ouvrages donnés aux abon-
nés, dès le mois d'octobre, seront Cosi fait
lutte de Mozart, Fortunio de M. André Mes-
sager, Lorwzaccio de M. Ernest Moret. Des
ouvrages nouveaux, signés des noms les plus
justement réputés de la musique, viendront
ensuite s'ajouter aux reprises importantes et
aux pièces qui forment l'incomparable réper-
toire de l'Opéra-Comique.
La direction de«4a salle Favart a résolu de 1
commencer, cette année, les abonnements dès 1
le 5 octobre, et de les prolonger jusqu'au 1
25 juin, sans interruption, au moment de la
semaine de Pâques. Les abonnés assisteront
donc à dix-neuf spectacles, pris parmi les
plus complets et les plus saisissants qui aient
été montés à l'Opéra-Comique. Ils auront ain-
si une impression plus profonde et plus
exacte des manifestations musicales d'e la
scène lyrique, de la place Boieldieu.
On se rappelle, avec quel enthousiasme,
les artistes et le public avaient accueilli dés
l,v saison dernière, la reprise du chef-d'oeuvre
de Mozart Cosi /an tulle. Une seule repré-
sentation en avait pu être donnée, au béné-
flce de la caisse de retraites du petit person- i
nel de l'Opéra-Comique..
Après le. triomphe remporté par la Basoche,
de M. André Messager, l'Opéra-Comique ne
pouvait mieux faire que de reprendre Fortu-
nio, de ce délicieux maltre de la musique
française. Mme Marguerite Carré qui avait
créé le rôle de Jacqueline avec un si grand
succès, réincarnera, de nouveau avec la grâce (
et la finesse qu'on lui oonnalt, la jolie né-
J'Orne d'Alfred de Musset.- La distribution
comportera encore MM. Villabella, Baugé,
Allard, Pnjol, Roussel, Sauvageot, Favilla,
Cadaye, Miles Famin et Villette.
Le premier ouvrage inédit sera le Roi Can-
daule, opéra comique en 4 actes et 5 tableaux.,
de M. Maurice Donnay, musique de M. Al-
fred Bruneftu.
M. Alfred Bruneau donne, avec le Roi Can-
daule, sa première partition gaie, d'une verve
et d'un entrain divertissants et savoureux.
Le Roi Camiaule aura la distribution sui-
vante MM. Périer, priant, Azéma, De Creus,
Panzera, Mmes Chenal, Famin, Heville, Fer-
rari, Dubost, Huchet. Décors de M. Lucien
Jusseaume.
MM. Paul Milliet et André de Lorde ont tiré
de Forjaiture, le célèbre film américain, un
livret pittoresque et poignant, dont Camille
Erlanger, avant qu'il ne fut prématurément
enlevé à l'admiration du public, avait achevé
la partition d'orchestre. M. Vanni Marcoux et
Mme Marguerite Carré créeront les deux prin-
cipaux rôles de cet ouvrage. 1
Parmi les autres œuvres inédites que les
directeurs de l'Opéra-Comique se proposent j
de monter, figurent Concinita, opéra en 4 ac- 1
tes et G tableaux, que M. Maurice Vaucaire a
écrit d'après la Femme et le Pantin, de M.
Pierre Louys, et dont la musique est de
M. Hicardo Zandonai Dans l'ombre de la {
cathédrale, de XI M- Maurice Léna et Henry •
Ferrare, d'après Blasco Ibanez, musique de
M. Georges fille l'Oiseau bleu, de M. Mau-
rice Maeterlinck, musique de M. Albert. Wolff;
Sainte Odile, de M, Lignereux, musique de
M. Marcel Bertrand Caprice de Roi, de MM.
A. d'Artois et L. de Larmandie, musique du
regretté compositeur Puget. Enfin plusieurs
pièces inédites en un acte, sont inscrites sur
l'affiche, pour être créées à l'Opéra-Comique
Camille, de M. Marc Delmas, sur un livret de
M. Paul Spaak, le poète belge. Les uns et
lei autres, de Verlaine, musique de M. Max
d'Ollone. Messaouda, de M. Ratez, directeur
du Conservateur de Lille, Fra flngelico, de
M. Hillemacher. La Griffe, de M. Fourdrain.
Dame Libellule, ballet du compositeur Frai-
child. (
Le programme de cette saison comprendra, i
outre ces créations, des reprises importantes. i
Les directeurs de l'Opéra-Comique remonte- 1
ront, d'autre part, s'il leur est possible ride. 1
lio. de Beethoven Aphrodite, de Camille Er- <
Ouverture le vendredi 1" octobre à 8 h, du
RESTAURANT FROLIC'S
Rue de Grammont. Coin du Boulevard
Téléph. Louvre 54-54 et 54-55
THES DINERS SOUPERS
STELLA MARISTÂRTHUR BLOSSOM
et les 8 Frolic's Girls
ORCHESTRE WHIIK LYRE6 OBCHESTHK SCIÀCCA
« Ho; bt8
« Jfcmsarui ït& Stogs »
NANTES
Eiposit. et Dégnst. 6 PAHÎ9
85. Boulevard Hacssmàhh. 39
ranger le Chem.lneau, de Xavier Leroux te
Voile du bonheur, de M. Pons; la Habanera,
te M. Laparra le Pays, de M .Guy Ropartz
!es Armaillis, de M. G. Doret le Roi aveugle,
le NI- Février ies Bavards, d'Offenbach le
Roi malgré lui. de Chabrier-; Béatrice et Be-
nedict, de Berlioz.
Enfin, les œuvres données la saison passée
iveo un succès particulièrement vif, repren-
:Iront leur place sur l'affiche Pénélope et
Masques et Bergamasqucs, Gisvionda, la Rd-
'.isserle de la reine Pédauque, le Saulerlot.
Les mêmes spectacles qu'aux abonnés des
mardis, jeudis et samedis soirs seront offerts
iux abonnés des matinées du jeudi, avec les
tlémes distributions. Ces matinées du jeudi
)nt en effet été suivies, la saison dernière.
le façon si empressée, que les directeurs de
l'Opéra-Comique ont décidé d'y produire les
•manifestations les plus brillantes de la scène
le la-salle Favart. Ces matinées du. jeudi com-
̃nenceront le 7 octobre et se termineront la
23 juin. Prière de s'adresser pour tous rensej-
gnements, Mme Bin, à l'Opéra-Comique, de
1 h. 30 à 6 heures.
TH. APOLLO. Ce soir 8 h 15, ré-pétition génê-
rals de la Sirène ou la Baigneuse de minuit,
Kimédie musicale en 3 actes. de MM. Fabrice Le-
non et G. Léglise, musique de M. H. GOiiMtor ttls.
PALAIS-ROYAL. T. soirs, 8 h. 30, triomphe
Et moi, te dis au'elle t'a fait de l'œil 1 De- 1
nain, matinée. A 2 h. 50. avec toute l'interprétation..
pGRTE-SAINT-M.umN. Demain jeudi mat. du
Courrier de Lyon (J.Coquelin.Moremo, baragonK
TH ANTOINE. Demain jeudi à 2 h. 45, matinée
de l'Inconnu, dont Je succès ne se dément pas.
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de Paris. -Samedi et dimanche, matinées.
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et soirée, Arsine Lupin, rp'.l continue à trio=.
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Porte St Martin. 8 h. 30, Le Courrier de LVOtt.
Palais-Royal. 8 h. S0, J'te dis qu'elle t'a fait de l'œil.
Variétés 8 h. 25. l'Ecole- des cocottes.
Vaudeville. 8 h. 30. L'Enfant maître.
,hâtelet. 8 h. 30. Michel Strogoff.
3ouffes Parisiens. 8 h. 30. Phi-PM.
laité-Lyrique. 8 h. 15, les 28 joura de Clairette.
Ambigu. 8 h. 30, l'Air' de Paris.
r.i. Sarah-Bernhardt. 8 U.30,Falre fortune (Grétlllat)
Théâtre Antoine. (Nord 36-32). 8 h. 45. l'Inconnu.
rh. de Paris. 8 h. 30, Arsène Lupin (André Brûlé).
Uhénée. 8 h. 30, la Belle aventure.
Renaissance. 8 h. 45, Mon homme (Cora Laparceri*)
Irand-Quignol. i h. 30, 8 h. 30, la Dernière Torttart,
Ddbon 8 h. 15, le Grillon du foyer,
rh. Femina. 8 h. 30. Rames.
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rh. Trianon. 8 h. 30, Nana, drame (Yvonne MirraiD.
îcala. 8 h. 30. la Gare régulatrice.
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