Presse et revues
12 pages
Titre : Alger-étudiant : organe officiel de l'Association générale des étudiants d'Alger
Auteur : Association générale des étudiants d'Algérie. Auteur du texte
Éditeur : Association générale des étudiants d'Alger (Alger)
Date d'édition : 1933-04-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685365z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3712 Nombre total de vues : 3712
Description : 08 avril 1933 08 avril 1933
Description : 1933/04/08 (A12,N159). 1933/04/08 (A12,N159).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57284715
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60882
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/01/2011
Commissariat des Sports
COUPE PIERRE BORDES
Faculté de Droit
bat Ecole Normale par 2 buts à 1
Jeudi dernier avait lieu, au
Stade Municipal la finale dépar-
tementale de la Coupe Pierre
Bordes, entre la Faculté de Droit
et l'Ecole Normale de la Bouza-
réah.
La partie, arbitrée par M. Ber-
nard, fut correcte et animée.
L'équipe des Normaliers se mon-
tra plus homogène, mieux sou-
dée et plus en souffle que celle
du Droit, dont les joueurs chan-
gèrent continuellement de place.
Le premier but fut marqué en
première mi-temps par Roger
Couard, qui jouait alors comme
demi-centre, au corner. Le se-
cond fut l'oeuvre de ai'ier gau-
che, André. Normale saura l'hon-
neur in extremis.
Les équipes étaient ainsi com-
posées :
FACULTE DE DROIT : Reich :
Ramage, Merlet ; Brenet, André,
Pérez ; Salerio, Karoubi, Couard,
Farny, Branca.
ECOLE NORMALE : Llopes ;'
Buono, Noques ; Buteau, Neplaz,
Tordjman, Ramirez, Bachelier,
Astier. Sutter, Benalloul.
.*.
COUPE BETEILLE
Collège de Blida bat Collège
Notre-Dame d'Afrique
par 2 buts à 0
Cette rencontre se joua en le-
ver de rideau du match de Coupe
Bordes.
Le oGllège de Blida qui possé-
dait une équipe ardente, à la li-
gne d'avants beaucoup plus ef-
ficace que celle de ses adversai-
res, marqua un but à chaque mi-
temps. Pourtant, pendant la se-
conde partie du match, Noire-
Dame d'Afrique eut souvent l'a-
vantage, mais ses avants se
montrèrent maladroits et ne par-
vinrent, pas à marquer.
Par cette victoire, le Collège
d;> Blida avait déjà auparavant
brillamment éliminé le Collège
de Médéa, se classe pour la Fi-
nale de la Coupe. La date à la- ,
quelle il disputera la première
place à l'équipe deuxième du
Lycée d'Alger n'est pas encore
fixée. ]
Les équipes se présentèrent j
sur le terrai?! dans la formation
suivante : c
NOTRE-DAME D'AFRIQUE : t
Goupy ; Blein, Castryck, r.Perri- l
quel P., Aoudia, Perriquer J. ; c
Sorel. Espeillac, Bernardi, Gail- r.
lard, Malfettes. r
COLLEGE DE BLIDA : Géro-
me : Guenassia, Oussediak ; Ra- 2
de, Nicolas, Petrus ; Ballester, g
Tordjman, Haouari, Laurent, p
Jeunet.
Atlhétisme Marocain
Un séjour d'une dizaine de mois
au Maroc m'a permis de visiter
quelques-uns des plus beaux sta-
des qui soient en Afrique du Nord
et de constater les gros efforts faits
là-bas en faveur de l'athlétisme, ce
sport si beau, si pur, ce sport gé-
néralement traité en Algérie en
parent très pauvre.
Trois des plus grandes villes de
l'empire chériffien. Fez, Rabat et
Casablanca sont dotées de stades
remarquablement aménagés, situés
en pleine ville, ce qu iprésenfe l'é-
norme avantage de permettre un
entraînement commode en semai-
ne. Ceux de Rabat et de Casablan-
ca sont exclusivement réservés à la (
pratique de l'Athlétisme.
Le stade Lucien-Saint, à Fez, est ,
une merveille du genre. Il com-
prend :terrain de foot-ball et rug-
by, une superbe jtiscine moderne
qui ferait le bonheur des nageurs
algérois et surtout une large piste .
en cendrée de la meilleure quali-
té. Le tout dans un berceau de ver- c
dure Malheureusement l'athlétis-
me est très peu pratiqué à Fez et
il est vraiment dommage que les
fassis ne sachent pas profiter d'u-,
ne si belle installation. C'est peut-
être ce qui a fait p référer Rabat à ,
Fez pour être le théâtre des cham-
pionnats de l'Afrique du Nord -1
d'Athlétisme en 1932. L'affluence c
y aurait peut-être été moins gran-
de, mais cela aurait grandement Q
servi la cause de notre sport en la
ville... C
Espérons que heintôt la superbe ™
piste du Stade Lucien-Saint con- d
naîtra la faveur qu'elle mérite. a
(A suivre). Roser de VALORS. «
ATHLÉTISME
Première manche
du Critérium de Vitesse
Quelques-uns des athlètes que
nous avions pressentis pour par-
ticiper à cette première épreuve
de la Ligue d'Alger, s'étaient ;
probablement considérérés en ]
forme insuffisante pour y figurer ]
honorablement, tandis que pour i
certains autres, les souvenirs du
Bal de l'A.G. avaient du laisser i
des traces, telles, que trois des £
nôtres seulement s'alignèrent £
aux ordres du starter dimanche e
passé.
Fabréga, que les règlements ri
nous obligent, à considérer corn- 1
me un individuel se comporta
très bien, comme il était permis ' u
de l'espérer. Il se classe 3" aux f
60 mètres, et 5° aux 200 mètres c
après avoir, dans sa série de 200, p
fini à une pointrine de l'excel- b
lent Berlin. tr
Delpech, envisageait plutôt ces
courses comme un excellent en- el
traînement, lui qui rechaussait N
les pointes pour la première fois cl
cette saison. Il n'eut pas tort et li
nous le reverrons bientôt en bon fa
rang parmi nos sprinters. p<
Squillante ne participa qu'au qi
200 et dans une série très char- et.
gée. Il ne se trouvait d'ailleurs qi
pas dans son rayon. ni
A. J. j
ESCRIME I FOOT- BALL ASSOCIATION
La Fédération d'Escrime Algé-
rienne faisait, tirer, le dimanche
26 mars, son challenge. Le jour
était bien choisi, car il permit à
de nombreuses salles des dépar-
tements d'Oran et de Constan-
tine qui venaient pour les cham-
pionnats'd'Algérie d'y participer.
Le règlement était excessivement,
sévère. Chaque esalle présentait
une équipe de deux tireurs. Les
assauts'se faisaient en une seule
touche et l'équipe battue était
immédiatement éliminée. L'équi-
pe Gisselbrecht-Ouiliciiini Jean
que nous présentions se devait
dé mieux faire. Mais les assauts
en une touche ne leur sont pas
favorables et la malchance
s'acharna contre eux.
"" GISSELBRECHT, fatigué par
°~ une nuit passée au bal ne fut
ie pas lui-même. De plus la mal-
" chance voulut qu'au moment ou
,. il relâchait sa main sur la poi-
gnée de son épée. son adversaire
r-
par un « battez tirez droit » le
\. désarmait, involontairement et
\ le touchait. Que cela lui soit une
leçon.
£' QUILICHINI JEAN appliqua
- une mauvaise tactique et au lieu
de « tâter » son adversaire, au-
i rait mieux fait de partir « en llè-
e che » ou de faire des arrêts. U
t. devra travailler'ce jeu particulier
[t qu'il ne réussit pas du tout.
a Le jour avant Armérigo, 2e au
Championnat, de sabre d'Alger,
e tirait les championnats de sabre
h d'Algérie. Malgré de superbes
assauts, il ne put arriver en fi-
;. nale. Nous le félicitons eepen-
„ dant, d'autant plus qu'il fut dé-
sanvantagé par sa taille. C'est
1 un des plus sérieux espoirs pour
' le sabre algérien.
Les autres escrimeurs qui ne
participaient à aucun challenge
s'étaient tout de même entraînés.
: Voici quelques remarques à leur
sujet :
: LANFRANCHI : ne s'efface
pas assez et ne .met pas assez sa
. pointe en ligne. Pourtant ses ri-
postes deviennent, plus vives et
ses attaques plus précises.
GRANAROLO : doit bien s'ap-
pliquer lorsqu'il prend ses leçons
et ne pas faire trop vite des as- i
sauts. Un peu plus de rapidité ;
et tout ira. ]
JOLY : avec un peu d'entraî- <
■ nement reprendra vite sa bril- 3
lante forme. ç
QUILICHINI LOUIS : allonge i
! un peu plus son bras avant de se ]
fendre, mais ce n'est pas en- e
core cela. Ses attaques sont un
peu trop précipitées, ce qui nuit
tout de même de gros progrès. Q
En somme bon entraînement (
et bonne leçon pour nos tireurs. v
Nous espérons qu'au prochain c
challenge notre camarade Qui- N
liehini Jean n'oubliera pas de v,
faire faire à ses coéquipiers une p
petite mise en train salutaire, n
que Gisselbecht saura qu'une n
épée doit être tenue ferme el
qu'il n'y aura pas eu de bal de S(
nuit avant. | ce
SPADA. t0
NOUS NE JOUERONS PAS
i LES BARRAGES
Notre rencontre avec le R.C.M.
i C. nous évite les matches de bar-
■ rages : nous laissons à d'autres.
■ vraisemblablement au Groupe
• Sportif d'Orléansville, le soin
■ d'empêcher les leaders de la sé-
. rie. inférieure de « monter ».
Nous avons connu ces sombres
heures et nous n'envions pas nos
amis de la plaine du Ghéliff.
La partie de dimanche dernier,
si elle vit parfois de beaux mou-
vements de jeu, fut plutôt décou-
sue et déplaisante à voir. Nos
adversaires, à qui il manquait
plusieurs équipiers, essayèrent
de pousser à l'attaque, restant en
cela fidèles à un tactique qui leur
a réussi plus d'une fois, mais la
belle exhibition de notre défen-
se annihila toutes les tentatives
rouges et noires. Notre ligne in-
termédiaire se montra inférieure
à sa réputation, ce qui aurait pu
être inquiétant lorsque Dumas
sérieusement touché dut quit-
ter le terrain. Mais il est écrit
que le R.U.A. jouant a dix équi-
piers est plus dangereux que
lorsqu'il opère à onze, el fina-
lement l'avantage nous resta.
Nous avons marqué un but par
mi-temps. Le premier fut l'oeu-
vre de Pataa, après un bel ex-
ploit personnel de Couard Roger
qui attirant toute la défense sur
lui passa à son intor qui plaça :
une balle hors de la portée de i
Cousin. Le second point, fut mar- •
que directement par Couard qui ,
perça dans son style particulier ;
pour terminer par un shoot qui
le débarrassa du ballon juste i
au moment, où ses adversaires t
allaient lui épargner ce soin. ■ j i
f Les damiers eurent à leur ac-
tif de belles réactions et s'en vin-
. rent inquiéter Cottenet ; un tir
- sur la-barre faillit nous être fa-
. tal, un peu plus tard Tazairl in-
i lervenant en trombe n'eut que le
L temps de placer en corner une
■ balle qui allait être reprise a
. deux mètres de nos bois : ce fu-
> rent d'ailleurs là les deux seuls
i dangers courus par nous.
Entre les poteaux Cottenet se
tint bien, il a repris du poil de
la bête. Couard Ray! fut un des
meilleurs hommes sur le terrain,
il jugula toutes les tentatives
adverses y compris celles de jeu
dur, assisté de Jasseron qui a
toujours les mêmes qualités et
les mêmes défauts.
Biancardini, malgré un début
pénible, fut le meilleur de nos
trois demis : Dumas sembla pei-
ner : Tazairt fut honnête sans
plus.
Dans notre ligne d'attaque, pas
de mise en vedette très nette :
chacun s'appliqua à faire cons-
ciencieusement son travail, <:•■<.■
qui est encore le meilleur moyen
de marquer des buts.
Couard Roger fut a l'origine
du premier point et marqua le
second ; très entouré i! évolua
à différentes places restant bon ,
partout.
Pataa et Mari se démenèrent
encore que le second nommé pa-
raisse assez lent. Partie moyen-
ne de nos ailiers Branca étant
toutefois supérieur à Lucehini.
Arbitrage somme toute satisfai-
sant de M. Juan.
Nos juniors ont gagné, notre
réserve, notre troisième et notre
quatrième incomplètes se sont
faites battre honorablement.
PING-PONG
Ce beau jeu qui prend de l'ex-
! tension à Alger, va devenir offi-
ciel grâce à l'initiative de notre
distingué confrère et ami M. Ma-
rius Dahan que tout le monde
ocnnaîl dans les milieux sportifs
el jouralistiques.
En effet, la Fédération vient
de désigner notre ami pour orga-
niser les compétitions officiel-
les, et ce qui frappe les Univer-
sitaires c'est, qu'il résulte d'un
rapport dressé par le fondateur
du Ping-Pong à Alger, que c'est
les milieux sportifs du RUA qui -,
leurs aînés, avocats, docteurs. ;
etc..
C'est pourquoi les sportifs qui t
désirent pratiquer ce jeu ont in- <
térêt à se rendre au Ping Pong <
Club Algérois, 44, rue d'Isly j
(sous-sol) pour s'entraîner en
vue des championnats d'Alger,
championnats scolaires, de... I
Notons qu'ils trouveront des fer- g
vents qui préparent les cham- q
pionnats corporatifs, et des jeu- r
nés filles préparant la compé- g
lition féminine. m
D'ailleurs il n'y a pas de rai-
son que les Etudiants qui se s
comportent si brillamment dans d
tous les domaines ne soient pas
ECHOS ET NOUVELLES
Notre asmi Hubert Monneret,
équipier de football, a convolé en
justes noces, samedi dernier, avec
Mlle Denise Manent.
La cérémonie eut lieu à Lava-
ronde.
« Le RUA » adresse ses plus
vives félicitations aux jeunes
époux et souhaite la bienvenue à
Mme Monneret qui, dès dimanche,
est venue grossir la nombreuse
phalange des amies du R.U.A.
*
**
Notre camarade Marc Imbert
vient de soutenir brillamment sa
thèse de doctorat en médecine.
Nous Fen félicitons très cordia-
lement oins ique nos amis Bian-
cardini et Fougère également reçus
à leurs examens de Médecine et de
Pharmacie.
*
Le sympathique Dumas blessé
lors du match de Maison-Carrée
est contraint au repos pour quel-
que temps mais nous sommes heu-
reux de le voir en bonne voie de
guérison.
susceptibles d'être quelque chose
dans le « Ping-Pong ».
UN PING-PONGISTE
COUPE PIERRE BORDES
Faculté de Droit
bat Ecole Normale par 2 buts à 1
Jeudi dernier avait lieu, au
Stade Municipal la finale dépar-
tementale de la Coupe Pierre
Bordes, entre la Faculté de Droit
et l'Ecole Normale de la Bouza-
réah.
La partie, arbitrée par M. Ber-
nard, fut correcte et animée.
L'équipe des Normaliers se mon-
tra plus homogène, mieux sou-
dée et plus en souffle que celle
du Droit, dont les joueurs chan-
gèrent continuellement de place.
Le premier but fut marqué en
première mi-temps par Roger
Couard, qui jouait alors comme
demi-centre, au corner. Le se-
cond fut l'oeuvre de ai'ier gau-
che, André. Normale saura l'hon-
neur in extremis.
Les équipes étaient ainsi com-
posées :
FACULTE DE DROIT : Reich :
Ramage, Merlet ; Brenet, André,
Pérez ; Salerio, Karoubi, Couard,
Farny, Branca.
ECOLE NORMALE : Llopes ;'
Buono, Noques ; Buteau, Neplaz,
Tordjman, Ramirez, Bachelier,
Astier. Sutter, Benalloul.
.*.
COUPE BETEILLE
Collège de Blida bat Collège
Notre-Dame d'Afrique
par 2 buts à 0
Cette rencontre se joua en le-
ver de rideau du match de Coupe
Bordes.
Le oGllège de Blida qui possé-
dait une équipe ardente, à la li-
gne d'avants beaucoup plus ef-
ficace que celle de ses adversai-
res, marqua un but à chaque mi-
temps. Pourtant, pendant la se-
conde partie du match, Noire-
Dame d'Afrique eut souvent l'a-
vantage, mais ses avants se
montrèrent maladroits et ne par-
vinrent, pas à marquer.
Par cette victoire, le Collège
d;> Blida avait déjà auparavant
brillamment éliminé le Collège
de Médéa, se classe pour la Fi-
nale de la Coupe. La date à la- ,
quelle il disputera la première
place à l'équipe deuxième du
Lycée d'Alger n'est pas encore
fixée. ]
Les équipes se présentèrent j
sur le terrai?! dans la formation
suivante : c
NOTRE-DAME D'AFRIQUE : t
Goupy ; Blein, Castryck, r.Perri- l
quel P., Aoudia, Perriquer J. ; c
Sorel. Espeillac, Bernardi, Gail- r.
lard, Malfettes. r
COLLEGE DE BLIDA : Géro-
me : Guenassia, Oussediak ; Ra- 2
de, Nicolas, Petrus ; Ballester, g
Tordjman, Haouari, Laurent, p
Jeunet.
Atlhétisme Marocain
Un séjour d'une dizaine de mois
au Maroc m'a permis de visiter
quelques-uns des plus beaux sta-
des qui soient en Afrique du Nord
et de constater les gros efforts faits
là-bas en faveur de l'athlétisme, ce
sport si beau, si pur, ce sport gé-
néralement traité en Algérie en
parent très pauvre.
Trois des plus grandes villes de
l'empire chériffien. Fez, Rabat et
Casablanca sont dotées de stades
remarquablement aménagés, situés
en pleine ville, ce qu iprésenfe l'é-
norme avantage de permettre un
entraînement commode en semai-
ne. Ceux de Rabat et de Casablan-
ca sont exclusivement réservés à la (
pratique de l'Athlétisme.
Le stade Lucien-Saint, à Fez, est ,
une merveille du genre. Il com-
prend :terrain de foot-ball et rug-
by, une superbe jtiscine moderne
qui ferait le bonheur des nageurs
algérois et surtout une large piste .
en cendrée de la meilleure quali-
té. Le tout dans un berceau de ver- c
dure Malheureusement l'athlétis-
me est très peu pratiqué à Fez et
il est vraiment dommage que les
fassis ne sachent pas profiter d'u-,
ne si belle installation. C'est peut-
être ce qui a fait p référer Rabat à ,
Fez pour être le théâtre des cham-
pionnats de l'Afrique du Nord -1
d'Athlétisme en 1932. L'affluence c
y aurait peut-être été moins gran-
de, mais cela aurait grandement Q
servi la cause de notre sport en la
ville... C
Espérons que heintôt la superbe ™
piste du Stade Lucien-Saint con- d
naîtra la faveur qu'elle mérite. a
(A suivre). Roser de VALORS. «
ATHLÉTISME
Première manche
du Critérium de Vitesse
Quelques-uns des athlètes que
nous avions pressentis pour par-
ticiper à cette première épreuve
de la Ligue d'Alger, s'étaient ;
probablement considérérés en ]
forme insuffisante pour y figurer ]
honorablement, tandis que pour i
certains autres, les souvenirs du
Bal de l'A.G. avaient du laisser i
des traces, telles, que trois des £
nôtres seulement s'alignèrent £
aux ordres du starter dimanche e
passé.
Fabréga, que les règlements ri
nous obligent, à considérer corn- 1
me un individuel se comporta
très bien, comme il était permis ' u
de l'espérer. Il se classe 3" aux f
60 mètres, et 5° aux 200 mètres c
après avoir, dans sa série de 200, p
fini à une pointrine de l'excel- b
lent Berlin. tr
Delpech, envisageait plutôt ces
courses comme un excellent en- el
traînement, lui qui rechaussait N
les pointes pour la première fois cl
cette saison. Il n'eut pas tort et li
nous le reverrons bientôt en bon fa
rang parmi nos sprinters. p<
Squillante ne participa qu'au qi
200 et dans une série très char- et.
gée. Il ne se trouvait d'ailleurs qi
pas dans son rayon. ni
A. J. j
ESCRIME I FOOT- BALL ASSOCIATION
La Fédération d'Escrime Algé-
rienne faisait, tirer, le dimanche
26 mars, son challenge. Le jour
était bien choisi, car il permit à
de nombreuses salles des dépar-
tements d'Oran et de Constan-
tine qui venaient pour les cham-
pionnats'd'Algérie d'y participer.
Le règlement était excessivement,
sévère. Chaque esalle présentait
une équipe de deux tireurs. Les
assauts'se faisaient en une seule
touche et l'équipe battue était
immédiatement éliminée. L'équi-
pe Gisselbrecht-Ouiliciiini Jean
que nous présentions se devait
dé mieux faire. Mais les assauts
en une touche ne leur sont pas
favorables et la malchance
s'acharna contre eux.
"" GISSELBRECHT, fatigué par
°~ une nuit passée au bal ne fut
ie pas lui-même. De plus la mal-
" chance voulut qu'au moment ou
,. il relâchait sa main sur la poi-
gnée de son épée. son adversaire
r-
par un « battez tirez droit » le
\. désarmait, involontairement et
\ le touchait. Que cela lui soit une
leçon.
£' QUILICHINI JEAN appliqua
- une mauvaise tactique et au lieu
de « tâter » son adversaire, au-
i rait mieux fait de partir « en llè-
e che » ou de faire des arrêts. U
t. devra travailler'ce jeu particulier
[t qu'il ne réussit pas du tout.
a Le jour avant Armérigo, 2e au
Championnat, de sabre d'Alger,
e tirait les championnats de sabre
h d'Algérie. Malgré de superbes
assauts, il ne put arriver en fi-
;. nale. Nous le félicitons eepen-
„ dant, d'autant plus qu'il fut dé-
sanvantagé par sa taille. C'est
1 un des plus sérieux espoirs pour
' le sabre algérien.
Les autres escrimeurs qui ne
participaient à aucun challenge
s'étaient tout de même entraînés.
: Voici quelques remarques à leur
sujet :
: LANFRANCHI : ne s'efface
pas assez et ne .met pas assez sa
. pointe en ligne. Pourtant ses ri-
postes deviennent, plus vives et
ses attaques plus précises.
GRANAROLO : doit bien s'ap-
pliquer lorsqu'il prend ses leçons
et ne pas faire trop vite des as- i
sauts. Un peu plus de rapidité ;
et tout ira. ]
JOLY : avec un peu d'entraî- <
■ nement reprendra vite sa bril- 3
lante forme. ç
QUILICHINI LOUIS : allonge i
! un peu plus son bras avant de se ]
fendre, mais ce n'est pas en- e
core cela. Ses attaques sont un
peu trop précipitées, ce qui nuit
tout de même de gros progrès. Q
En somme bon entraînement (
et bonne leçon pour nos tireurs. v
Nous espérons qu'au prochain c
challenge notre camarade Qui- N
liehini Jean n'oubliera pas de v,
faire faire à ses coéquipiers une p
petite mise en train salutaire, n
que Gisselbecht saura qu'une n
épée doit être tenue ferme el
qu'il n'y aura pas eu de bal de S(
nuit avant. | ce
SPADA. t0
NOUS NE JOUERONS PAS
i LES BARRAGES
Notre rencontre avec le R.C.M.
i C. nous évite les matches de bar-
■ rages : nous laissons à d'autres.
■ vraisemblablement au Groupe
• Sportif d'Orléansville, le soin
■ d'empêcher les leaders de la sé-
. rie. inférieure de « monter ».
Nous avons connu ces sombres
heures et nous n'envions pas nos
amis de la plaine du Ghéliff.
La partie de dimanche dernier,
si elle vit parfois de beaux mou-
vements de jeu, fut plutôt décou-
sue et déplaisante à voir. Nos
adversaires, à qui il manquait
plusieurs équipiers, essayèrent
de pousser à l'attaque, restant en
cela fidèles à un tactique qui leur
a réussi plus d'une fois, mais la
belle exhibition de notre défen-
se annihila toutes les tentatives
rouges et noires. Notre ligne in-
termédiaire se montra inférieure
à sa réputation, ce qui aurait pu
être inquiétant lorsque Dumas
sérieusement touché dut quit-
ter le terrain. Mais il est écrit
que le R.U.A. jouant a dix équi-
piers est plus dangereux que
lorsqu'il opère à onze, el fina-
lement l'avantage nous resta.
Nous avons marqué un but par
mi-temps. Le premier fut l'oeu-
vre de Pataa, après un bel ex-
ploit personnel de Couard Roger
qui attirant toute la défense sur
lui passa à son intor qui plaça :
une balle hors de la portée de i
Cousin. Le second point, fut mar- •
que directement par Couard qui ,
perça dans son style particulier ;
pour terminer par un shoot qui
le débarrassa du ballon juste i
au moment, où ses adversaires t
allaient lui épargner ce soin. ■ j i
f Les damiers eurent à leur ac-
tif de belles réactions et s'en vin-
. rent inquiéter Cottenet ; un tir
- sur la-barre faillit nous être fa-
. tal, un peu plus tard Tazairl in-
i lervenant en trombe n'eut que le
L temps de placer en corner une
■ balle qui allait être reprise a
. deux mètres de nos bois : ce fu-
> rent d'ailleurs là les deux seuls
i dangers courus par nous.
Entre les poteaux Cottenet se
tint bien, il a repris du poil de
la bête. Couard Ray! fut un des
meilleurs hommes sur le terrain,
il jugula toutes les tentatives
adverses y compris celles de jeu
dur, assisté de Jasseron qui a
toujours les mêmes qualités et
les mêmes défauts.
Biancardini, malgré un début
pénible, fut le meilleur de nos
trois demis : Dumas sembla pei-
ner : Tazairt fut honnête sans
plus.
Dans notre ligne d'attaque, pas
de mise en vedette très nette :
chacun s'appliqua à faire cons-
ciencieusement son travail, <:•■<.■
qui est encore le meilleur moyen
de marquer des buts.
Couard Roger fut a l'origine
du premier point et marqua le
second ; très entouré i! évolua
à différentes places restant bon ,
partout.
Pataa et Mari se démenèrent
encore que le second nommé pa-
raisse assez lent. Partie moyen-
ne de nos ailiers Branca étant
toutefois supérieur à Lucehini.
Arbitrage somme toute satisfai-
sant de M. Juan.
Nos juniors ont gagné, notre
réserve, notre troisième et notre
quatrième incomplètes se sont
faites battre honorablement.
PING-PONG
Ce beau jeu qui prend de l'ex-
! tension à Alger, va devenir offi-
ciel grâce à l'initiative de notre
distingué confrère et ami M. Ma-
rius Dahan que tout le monde
ocnnaîl dans les milieux sportifs
el jouralistiques.
En effet, la Fédération vient
de désigner notre ami pour orga-
niser les compétitions officiel-
les, et ce qui frappe les Univer-
sitaires c'est, qu'il résulte d'un
rapport dressé par le fondateur
du Ping-Pong à Alger, que c'est
les milieux sportifs du RUA qui -,
leurs aînés, avocats, docteurs. ;
etc..
C'est pourquoi les sportifs qui t
désirent pratiquer ce jeu ont in- <
térêt à se rendre au Ping Pong <
Club Algérois, 44, rue d'Isly j
(sous-sol) pour s'entraîner en
vue des championnats d'Alger,
championnats scolaires, de... I
Notons qu'ils trouveront des fer- g
vents qui préparent les cham- q
pionnats corporatifs, et des jeu- r
nés filles préparant la compé- g
lition féminine. m
D'ailleurs il n'y a pas de rai-
son que les Etudiants qui se s
comportent si brillamment dans d
tous les domaines ne soient pas
ECHOS ET NOUVELLES
Notre asmi Hubert Monneret,
équipier de football, a convolé en
justes noces, samedi dernier, avec
Mlle Denise Manent.
La cérémonie eut lieu à Lava-
ronde.
« Le RUA » adresse ses plus
vives félicitations aux jeunes
époux et souhaite la bienvenue à
Mme Monneret qui, dès dimanche,
est venue grossir la nombreuse
phalange des amies du R.U.A.
*
**
Notre camarade Marc Imbert
vient de soutenir brillamment sa
thèse de doctorat en médecine.
Nous Fen félicitons très cordia-
lement oins ique nos amis Bian-
cardini et Fougère également reçus
à leurs examens de Médecine et de
Pharmacie.
*
Le sympathique Dumas blessé
lors du match de Maison-Carrée
est contraint au repos pour quel-
que temps mais nous sommes heu-
reux de le voir en bonne voie de
guérison.
susceptibles d'être quelque chose
dans le « Ping-Pong ».
UN PING-PONGISTE
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