Titre : Alger-étudiant : organe officiel de l'Association générale des étudiants d'Alger
Auteur : Association générale des étudiants d'Algérie. Auteur du texte
Éditeur : Association générale des étudiants d'Alger (Alger)
Date d'édition : 1933-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685365z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3712 Nombre total de vues : 3712
Description : 04 février 1933 04 février 1933
Description : 1933/02/04 (A12,N151). 1933/02/04 (A12,N151).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5728387p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60882
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/01/2011
2 '
ALGER-ETUDIANT
radio a. g.
Le Décret Chéron
dFUJi
LE DECRET CHERON ET L'U.t
Nous avons reçu du Secrétariat c
l'U.N. la circulaire suivante :
La circulaire du 18 janvier vous
mis au courant de nos démarches.
II est incontestable qu'à l'heure pr<
sente tous les Français doivent accej
ter de faire des sacrifices ; c'est ce qu
l'Amicale des professeurs a justemen
exprimé.
Mais ces sacrifices doivent être équi
tablement répartis. Et ce ne serait pa
juste que la génération de ceux en agi
de choisir une carrière supporte inté
gralement ces sacrifices, conséquent
des fautes des hommes qui nous on
précédé.
Nous avons demandé que les concours
aient lieu. Ceux relevant du ministère
de l'Education Nationale, par exemple
agrégation, auront lieu. Ou pourvoira
également aux vacances.
Le mouvement de grève qu'auraient
déclenché les élèves préparant les gran-
des écoles était donc injustifié et de
nature à nous aliéner l'opinion publi-
que. En effet les concours des grandes
écoles auront lieu. Et si leurs effectifs
sont diminués, il faut penser que les
concours ordinaires des Administrations
sont jusqu'à nouvel ordre radicalement
supprimés. Les élèves préparant les
grandes écoles sont donc les moins à
plaindre.
Nous comptons fermement obtenir
que les concours pour lesquels des
études supérieures sont nécessaires
soient également rétablis, quitte à dimi-
nuer dans une certaine mesure le nom-
bre des admis, nombre d'ailleurs tou-
jours variable.
Ajoutons que nous avons obtenu l'as-
surance que des dérogations de limite
d'âge pour " ceux qui sont momentané-
ment éliminés, seraient accordées.
Une grève générale serait à l'heure
actuelle une véritable trahison envers
nos camarades. En effet le ministre de
l'Education Nationale et les Pouvoirs
publics examinent actuellement les me-
sures à prendre en nôtre faveur. En
attirant inconsidérément l'attention par
des manifestations bruyantes on risque
tout au plus d'empêcher les Pouvoirs
publics (sous la pression des masses
de ceux qui sont touchés par les me-
sures de restriction) de prendre les
mesures de justice en notre faveur —
de justice parce que les étudiants ont
dépensé des sommes considérables pour
leurs études : un licencié ne pourrait
plus entrer dans une administration '
alors qu'il aurait pu passer facilement
le concours comme simple bachelier
quelques années auparavant ! Mes ca-
marades comprendront qu'actuellement '
une agitation permettrait beaucoup I
moins "de résultats que les négocia- I
tions. '
Quant au questionnaire qui doit vous l
être adressé, il fait l'objet d'une étude '■
du Ministère. Dès à présent il serait bon
de nous transmettre les questions qui
sont posées par les étudiants. En outre s
y a-t-il, à votre connaissance, beaucoup r
d'étudiants dont les parents soient frap- m
pés par le chômage ?
Y en a-t-il beaucoup qui gagnaient 1
jadis, en tout ou partie leur vie et qui
soient en chômage ? ji
Quelles autres conséquences la crise h
du chômage a-t-elle'sur les étudiants ? ci
Le secrétaire général,
GABRIEL MOY. q,
i Office Central
du Droit
Le Président de la Section de
e Droit nous communique la motion
suivante élaborée par FOffice
a central du Droit à la suite du Dé-
cret sur le recrutement des fonc-
re" tionnaires.
:p" OFFICE CENTRAL
ae DU DROIT
nt Strasbourg, le 24 janvier 1933
A Monsieur le Secrétaire
a" de l'Union Nationale des
as Etudiants de France.
Ie Paris
e" MOTION :
:e Le Bureau de l'Office Central
11 des Etudes de Droit, violemment
ému par îa récente disposition pa-
rs rue au Journal Officiel, et tendant
a suspendre pour une année le re-
e crutément de tous les fonctionnai-
a res, s'élève avec la dernière éner-
gie contre une semblable décision .
qui, par son caractère éminem-
ment arbitraire, lèse des droits in-
6 discutablement acquis et compro- ,
met gravement l'avenir d'une
s grande partie de l'élite intellec- .
s tuelle du pays, déclare ne pas ac- '
s cepter le fait accompli, et fait con- j
s fiance au secrétariat permanent i
de l'Union Nationale à Paris pour
la défense acharnée des intérêts t
légitimes des étudiants en droit.
Le Directeur de l'Office *
Central de Droit,
; MeL. BAUMANN. l
' - À
CHRONIQUE TUNISIENNE \
=-- Cl
r
Le chanoine Calvet, profes- ci
seur à l'Institut Catholique de ci
Paris a donné sous les auspices ej
de l'Union Latine deux confé- gj
rences, une premère sur le Re- d:
nouveau Catholique dans la Lit- qi
térature contemporaine, et la n<
deuxième sur Valéry et Bossuet; tii
les deux causeries furent suivies m
par une nombreuse assistance. «
*# es
M. Alexandre Zévaès parla ven- Ce
dredi dernier au Palais des So- tic
ciélé's Françaises, d'Emile Zola,
l'homme, l'écrivain, et l'affaire rj<
Dreyfus. pe
** pf
J. Kessel, l'nfatigable voya- ad
geur, parlera prochainement à gj.,
Tunis sur -un sujet d'actualité. pr
** tes
C'est à M. Ginestous que s'est
attribué pour l'année 1932 le de
prx scientifique de Carthage, cj€
pour l'ensemble de son oeuvre. ]e
Les Algérois connaissent bien mi
M. Ginestous qui prit une part jei
actve au dernier congrès de l'eau. l'a:
*** ens
Le 8 février sera donné à la ]
salle Dnate le premier concert de am
musique. • _ C0I
^^.._.v for
'■ san
THE DANSANT gra
Le thé de grand gala, organisé tif.
jeudi dans les salons du Casino
Municipal, a connu un gros suc- ••<
:ès iïaffluence et de chic.
La place et le temps nous man* p
\uent pour en donner un compte- '"
endu moins bref. Nous le ferons .
lans notre prochain numéro.
>ANS NOTRE PROCHAIN COH
NUMERO :
L'abondance des matières nous
blige à renvoyer à notre prochain 43
uméro, le reportage de Paul
obert :
« Universités américaines »
.. j Rem
; une étude sur
La carte d'identité universitaire
internationale ». I#sa
Pour vous Mesdemoiselle
(Etudiante
'; et le Spof
e ;
'" H y a un mois aujourd'hui qi
naissait la Section Sportive Fém
nine de l'A. G. : Génération spoi
tanée pourrait-on dire car el]
n'avait pas d'antécédents à l'Assc
e ciation hormis quelques sectior
8 du RUA faisant figure de cousine
germaines mais sans plus.
La jeune section avait donc at
tant de chances d'insuccès que d
réussite. A l'appel fait aux étu
diantes bien peu avaient répondi
et celles qui s'étaient présentée
n'avaient pas toutes le feu sacré
Ce fut donc un petit groupe, un»
quinzaine environ, qui se présent!
au Gymnase Drouillet pour 1(
premier cours.
Mme André, professeur dv
Lycée de jeunes filles, avait de
très bon coeur accepté la tâche
d'initier les jeunes adeptes à son
art. Et vraiment tâche est bien le
mot, car il fallait compter avec les
mauvais souvenirs encore tout
frais d'une gymnastique scolaire
obligatoire, avec des susceptibili-
tés toutes prêtes à se blesser, avec
enfin de bonnes volontés peut-
être plus faites de curiosité que de
persévérance.
De cette situation délicate Mme
André s'est tirée avec beaucoup
de tact et, qui mieux est, elle a
fait énormément pour notre sec-
tion : les toutes premières diffi-
cultés ont été aplanies grâce à
l'atmosphère cordiale qu'elle a su
créer aussitôt. Les ferventes de la
culture physique ont trouvé là un
enseignement d'une technique
simple mais basée sur les données
d'une vraie science. Chez celles
que rebutaient les saut9, les an-
neaux et tout ce que la gymnas-
tique a parfois de pénible, les
mouvements rythmés par un
« pick-up » ont réveillés le sens
esthétique et de nombreuses gla-
ces leur en ont appris la traduc-
tion : la souplesse du geste.
Très vite une bonne camarade-
rie a régné sans doute pour faire
pendant au très bon ensemble
physique. . Enfin de nouvelles
adeptes sont venues grossir notre
groupe qui compte aujourd'hui
près d'une trentaine d'adhéren-
:es.
Il convient donc, en l'honneur
ïe cet heureux début, de remer-
:ier vivement Mme André, et pour
e gymnase qu'elle a très aimable-
nent mis à notre disposition le
eudi et le samedi, et pour toute
'attention qu'elle a apporté à cet
inseignement.
Enfin félicitons les étudiantes,
imiés du sport, qui, par leur
ompréhensioh très juste de la
ormule« mens sana in corpore
ano » ont contribué au succès
randissant de cet effort collec-
if. KM.
Pas d'intérieur complet sans
1 phono STRADIVOX qui ouvre
1 porte à l'art et à la gaîté. ■■
Vous le trouverez au
imptoir Economique
===== du Trait-d'Union
I, RUE SADI-CARNOT, ALGER
Téléphone: 76-71
'.mise spéciale aux Etudiants
Nos Maîtres
M. le professeur Hermann (médecine expérimentale)
Dans les couloirs de l'A. G.
LeTLiipe Mots
M. BERAUD. — Au plus ça va, au plus ça devient dégueu- _.
lasse !
PAUL ROBERT. — Voyons ! Laissez-moi parler. Je vais
vous expliquer.
BERTRAND-LAROCHE. — Si vous me permettez une pe-
tite suggestion...
BOBETTE. — Espèce de bande de... que tu es. !
RICHIER. — On aura tout vu I
URBANI. — Allonge 1 Allonge !
GIRAUD. — Vous êtes superbe, mon cher !
REME. — Qu'on me fasse une observation et je démis-
sionne !
DESPORTES. — Tiens, mon vieux, faudra porter ça à
l'imprimerie... J'suis gêné I
CHAROUSSET. — Desportes il est gêné ! C'est gaulois !
BALDACCI. — Basta ! Hai !
LATAILLADE. — Et cette histoire-là, tu la connais ?
PISTOR. — Un type étonnant ! Des choses formidables !
Un talent fou !
MARTIN. — J'ai vu ce film. Et puis ce film. C'est bêêête !
.Mlle P. DU B...— Figurez-vous... Vous connaissez l'astuce...
AVEILLA. — Il est un peu fada !
LUSINCHI. — Mais non, mais non, tu dis là des choses...
NOQUE. — Et à la dernière course il a fait du dix con-
tre un...
FABLE - EXPRESS.
Un octogénaire amoureux
Faisait, parmi les coeurs, plus d'un tendre ravage.
Il était assez vigoureux-
Passe encore de bâtir, mais planter à cet âge !
L. L.
ALGER-ETUDIANT
radio a. g.
Le Décret Chéron
dFUJi
LE DECRET CHERON ET L'U.t
Nous avons reçu du Secrétariat c
l'U.N. la circulaire suivante :
La circulaire du 18 janvier vous
mis au courant de nos démarches.
II est incontestable qu'à l'heure pr<
sente tous les Français doivent accej
ter de faire des sacrifices ; c'est ce qu
l'Amicale des professeurs a justemen
exprimé.
Mais ces sacrifices doivent être équi
tablement répartis. Et ce ne serait pa
juste que la génération de ceux en agi
de choisir une carrière supporte inté
gralement ces sacrifices, conséquent
des fautes des hommes qui nous on
précédé.
Nous avons demandé que les concours
aient lieu. Ceux relevant du ministère
de l'Education Nationale, par exemple
agrégation, auront lieu. Ou pourvoira
également aux vacances.
Le mouvement de grève qu'auraient
déclenché les élèves préparant les gran-
des écoles était donc injustifié et de
nature à nous aliéner l'opinion publi-
que. En effet les concours des grandes
écoles auront lieu. Et si leurs effectifs
sont diminués, il faut penser que les
concours ordinaires des Administrations
sont jusqu'à nouvel ordre radicalement
supprimés. Les élèves préparant les
grandes écoles sont donc les moins à
plaindre.
Nous comptons fermement obtenir
que les concours pour lesquels des
études supérieures sont nécessaires
soient également rétablis, quitte à dimi-
nuer dans une certaine mesure le nom-
bre des admis, nombre d'ailleurs tou-
jours variable.
Ajoutons que nous avons obtenu l'as-
surance que des dérogations de limite
d'âge pour " ceux qui sont momentané-
ment éliminés, seraient accordées.
Une grève générale serait à l'heure
actuelle une véritable trahison envers
nos camarades. En effet le ministre de
l'Education Nationale et les Pouvoirs
publics examinent actuellement les me-
sures à prendre en nôtre faveur. En
attirant inconsidérément l'attention par
des manifestations bruyantes on risque
tout au plus d'empêcher les Pouvoirs
publics (sous la pression des masses
de ceux qui sont touchés par les me-
sures de restriction) de prendre les
mesures de justice en notre faveur —
de justice parce que les étudiants ont
dépensé des sommes considérables pour
leurs études : un licencié ne pourrait
plus entrer dans une administration '
alors qu'il aurait pu passer facilement
le concours comme simple bachelier
quelques années auparavant ! Mes ca-
marades comprendront qu'actuellement '
une agitation permettrait beaucoup I
moins "de résultats que les négocia- I
tions. '
Quant au questionnaire qui doit vous l
être adressé, il fait l'objet d'une étude '■
du Ministère. Dès à présent il serait bon
de nous transmettre les questions qui
sont posées par les étudiants. En outre s
y a-t-il, à votre connaissance, beaucoup r
d'étudiants dont les parents soient frap- m
pés par le chômage ?
Y en a-t-il beaucoup qui gagnaient 1
jadis, en tout ou partie leur vie et qui
soient en chômage ? ji
Quelles autres conséquences la crise h
du chômage a-t-elle'sur les étudiants ? ci
Le secrétaire général,
GABRIEL MOY. q,
i Office Central
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Le Président de la Section de
e Droit nous communique la motion
suivante élaborée par FOffice
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cret sur le recrutement des fonc-
re" tionnaires.
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A Monsieur le Secrétaire
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11 des Etudes de Droit, violemment
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a suspendre pour une année le re-
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a res, s'élève avec la dernière éner-
gie contre une semblable décision .
qui, par son caractère éminem-
ment arbitraire, lèse des droits in-
6 discutablement acquis et compro- ,
met gravement l'avenir d'une
s grande partie de l'élite intellec- .
s tuelle du pays, déclare ne pas ac- '
s cepter le fait accompli, et fait con- j
s fiance au secrétariat permanent i
de l'Union Nationale à Paris pour
la défense acharnée des intérêts t
légitimes des étudiants en droit.
Le Directeur de l'Office *
Central de Droit,
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seur à l'Institut Catholique de ci
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par une nombreuse assistance. «
*# es
M. Alexandre Zévaès parla ven- Ce
dredi dernier au Palais des So- tic
ciélé's Françaises, d'Emile Zola,
l'homme, l'écrivain, et l'affaire rj<
Dreyfus. pe
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J. Kessel, l'nfatigable voya- ad
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pour l'ensemble de son oeuvre. ]e
Les Algérois connaissent bien mi
M. Ginestous qui prit une part jei
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Le thé de grand gala, organisé tif.
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lans notre prochain numéro.
>ANS NOTRE PROCHAIN COH
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L'abondance des matières nous
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uméro, le reportage de Paul
obert :
« Universités américaines »
.. j Rem
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La carte d'identité universitaire
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Pour vous Mesdemoiselle
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nine de l'A. G. : Génération spoi
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n'avait pas d'antécédents à l'Assc
e ciation hormis quelques sectior
8 du RUA faisant figure de cousine
germaines mais sans plus.
La jeune section avait donc at
tant de chances d'insuccès que d
réussite. A l'appel fait aux étu
diantes bien peu avaient répondi
et celles qui s'étaient présentée
n'avaient pas toutes le feu sacré
Ce fut donc un petit groupe, un»
quinzaine environ, qui se présent!
au Gymnase Drouillet pour 1(
premier cours.
Mme André, professeur dv
Lycée de jeunes filles, avait de
très bon coeur accepté la tâche
d'initier les jeunes adeptes à son
art. Et vraiment tâche est bien le
mot, car il fallait compter avec les
mauvais souvenirs encore tout
frais d'une gymnastique scolaire
obligatoire, avec des susceptibili-
tés toutes prêtes à se blesser, avec
enfin de bonnes volontés peut-
être plus faites de curiosité que de
persévérance.
De cette situation délicate Mme
André s'est tirée avec beaucoup
de tact et, qui mieux est, elle a
fait énormément pour notre sec-
tion : les toutes premières diffi-
cultés ont été aplanies grâce à
l'atmosphère cordiale qu'elle a su
créer aussitôt. Les ferventes de la
culture physique ont trouvé là un
enseignement d'une technique
simple mais basée sur les données
d'une vraie science. Chez celles
que rebutaient les saut9, les an-
neaux et tout ce que la gymnas-
tique a parfois de pénible, les
mouvements rythmés par un
« pick-up » ont réveillés le sens
esthétique et de nombreuses gla-
ces leur en ont appris la traduc-
tion : la souplesse du geste.
Très vite une bonne camarade-
rie a régné sans doute pour faire
pendant au très bon ensemble
physique. . Enfin de nouvelles
adeptes sont venues grossir notre
groupe qui compte aujourd'hui
près d'une trentaine d'adhéren-
:es.
Il convient donc, en l'honneur
ïe cet heureux début, de remer-
:ier vivement Mme André, et pour
e gymnase qu'elle a très aimable-
nent mis à notre disposition le
eudi et le samedi, et pour toute
'attention qu'elle a apporté à cet
inseignement.
Enfin félicitons les étudiantes,
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ompréhensioh très juste de la
ormule« mens sana in corpore
ano » ont contribué au succès
randissant de cet effort collec-
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Pas d'intérieur complet sans
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Vous le trouverez au
imptoir Economique
===== du Trait-d'Union
I, RUE SADI-CARNOT, ALGER
Téléphone: 76-71
'.mise spéciale aux Etudiants
Nos Maîtres
M. le professeur Hermann (médecine expérimentale)
Dans les couloirs de l'A. G.
LeTLiipe Mots
M. BERAUD. — Au plus ça va, au plus ça devient dégueu- _.
lasse !
PAUL ROBERT. — Voyons ! Laissez-moi parler. Je vais
vous expliquer.
BERTRAND-LAROCHE. — Si vous me permettez une pe-
tite suggestion...
BOBETTE. — Espèce de bande de... que tu es. !
RICHIER. — On aura tout vu I
URBANI. — Allonge 1 Allonge !
GIRAUD. — Vous êtes superbe, mon cher !
REME. — Qu'on me fasse une observation et je démis-
sionne !
DESPORTES. — Tiens, mon vieux, faudra porter ça à
l'imprimerie... J'suis gêné I
CHAROUSSET. — Desportes il est gêné ! C'est gaulois !
BALDACCI. — Basta ! Hai !
LATAILLADE. — Et cette histoire-là, tu la connais ?
PISTOR. — Un type étonnant ! Des choses formidables !
Un talent fou !
MARTIN. — J'ai vu ce film. Et puis ce film. C'est bêêête !
.Mlle P. DU B...— Figurez-vous... Vous connaissez l'astuce...
AVEILLA. — Il est un peu fada !
LUSINCHI. — Mais non, mais non, tu dis là des choses...
NOQUE. — Et à la dernière course il a fait du dix con-
tre un...
FABLE - EXPRESS.
Un octogénaire amoureux
Faisait, parmi les coeurs, plus d'un tendre ravage.
Il était assez vigoureux-
Passe encore de bâtir, mais planter à cet âge !
L. L.
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