Titre : La Rampe : revue des théâtres, music-halls, concerts, cinématographes / Georges Schmitt, directeur-rédacteur en chef ; Bernard de Puybelle, directeur-administratateur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-01-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32847829g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15683 Nombre total de vues : 15683
Description : 14 janvier 1923 14 janvier 1923
Description : 1923/01/14 (A9,N315). 1923/01/14 (A9,N315).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5725580j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60609
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LA RAMPE
Les Comédiennes et le Féminisme
Je ne comprends pas le Féminisme, nous dit Mlle Armande Cassive
Cédons au Hasard. Il est un Dieu souvent bizarre et parfois
tutélaire. Il donne des lueurs' à l'imaginative embrumée au
seuil de cet an nouveau annonciateur de chimères et porteur
de dragons. Est-ce une fantaisie saugrenue que de songer, un
soir de janvier maussade et pluvieux : « Que devait penser
Madame Sans-Gêne du'Féminisme? Armande Cassive le sait-
elle ? Et connaîtrai-je, moi, l'avis de Catherine Lipscher,
blanchisseuse, de la duchesse de Dantzig ou Celui de son
interprète qui donne à ses rôles tant de vie, d'allant et de
naturel? »
Ainsi rêvâis-je, en allant vers le boulevard du Crime. J'ai
rêvé, même après...
Pouvait-il en être autrement? Et croyez-vous que ce soit un
spectacle banal que de voir l'excellent Jean Daragon, à l'im-
posante stature, majestueux et cordial, l'air le plus dégagé du
monde dans; son uniforme de Maréchal, faire, le baise-main
avec vérécondie à Armande Cassive dans la loge de Constant
Coquelin? J'ai eu cette vision, et la joie d'une présentation à
la Maréchale Lefebvre, sans être contraint à subir la rigueur
protocolaire d'un Chambellan hautain.
Soyez en loué, ô Jean Daragon I Et vous, ô mânes du grand
Coq, plaise aux dieux élyséens que vous n'ayez pas été cour-
roucés par ma visite qui redoutait d'être importune!
La belle et blonde Catherine était en robe de parade... Elle
ne m'a point dit : C'est nous qui sont les princesses ; ça te la
coupe! Et bien qu'elle fût sur son trente et un, elle se montra
aimable et souriante. Ce n'était point la duchesse Gibou,
comme disait Jules Lemaître, c'était encore et toujours
Armande Cassive, c'est-à-dire la gaieté bon enfant, naturelle
etprimesautière. Le dirai-je? Ses premiers mots furent colorés
d'une émotion vraie : « Jean Coquelin m'a prêté sa loge qui
était celle de son père. Voyez ces statuettes toujours fleuries,
de Coquelin aîné et de Cadet, ce portrait de Jean dans Quasi-
modo, Cadet en Pierrot, Coquelin aîné dans Le Médecin
malgré lui. Quel cadre! Et quelle joie pour moi! J'éprouve du
chagrin à quitter ce rôle de Madame Sans-Gêne, auquel je
rêvais depuis longtemps. Que voulez-vous : c'est la vie? Mais
vous n'êtes pas venu pour m'entendre formuler des regrets. »
— Ils sont notre pâture quotidienne avec les souvenirs et
les espérances. Je voudrais, Madame la Maréchale, une simple
gerbe de souvenirs et d'impressions.
— Interrogez-moi.
J'ai interrogé Armande. Cassive. Par où commencer? Et
peut-on suivre un questionnaire — à la lettre -^ même si on
l'a préparé, lorsqu'on se trouve en présence d'une Maréchale
du Premier Empire, qui fut l'interprète rêvée de Georges Fey-
deau, d'Hennequin et de Pierre Veber! Je n'avais préparé
aucun questionnaire. Armande Cassive m'aida avec une bonne
grâce exquise :
— Mes souvenirs ! Vous voulez me vieillir. Tenez, je vais
vous dire comment j'ai débuté au théâtre. J'étais au couvent
des Ursulines. Ori y jouait la comédie.. Cela m'enchantait. Je
voulais faire du théâtre. J'avais quinze ans. La?famille nie dit:
non. Alors, comme j'avais attrapé une mauvaise fièvre, j'ai
répondu : Je ne me laisserai pas soigner si vous ne me per.
mettez pas de faire du théâtre. On m'a soignée. On m'a guérie.
On m'a laissée suivre mon inclination. J'ai appris de petites
chansons chez Bouillon. Et j'ai débuté au Concert Européen.
Voilà. Vous voulez savoir la suite? Et bien, j'ai pris des leçons
de diction avec Duparc et j'ai joué des opérettes à Ba-Ta-
Clan. Un jour, Gardel m'a confié le rôle de Lisette dans le
Petit Faust d'Hervé, puis celui
de Marguerite qu'interprétait
Jeanne Granier. A la Gaîté,
j'ai doublé Simon-Girard dans
Le Voyage dé Suzelle; j'y ai
fait quelques créations. Après...
attendez... après, je suis allée
aux Menus-Plaisirs, aux Folies-
Dramatiques, aux Nouveautés, où j'ai joué toutes les pièces de
Georges Feydeau, au Palais-Royal, que sais-je encore f »
— Et parmi tous ces rôles, y en a-t-il que vous préfériez,
particulièrement.
— Je les ai tous aimés, je les aime tous, mais je ferai un
aveu: celui de Madame Sans-Gêne m'enchante comme m'ont
enchantée ceux du bon Feydeau, de la Présidente et de Loute,
de Pierre Veber.
A mon tour, j'avouerai que j'ai eu ici une absence : j'ai revu
Armande Cassive dans La Dame de chez Maxim's, dans
N'te 'promène donc pas loute nue, dans On purge Bébé et
j'ai évoqué ces joyeux vaudevilles, peu chers au coeur de
Catulle Mendès, où Armande Cassive mettait une salle en liese
par son jeu naturel.la franchise et l'ingénuité de ses réparties...
Ce ne fut qu'une brève échappée — car les Enquêteurs ont des
devoirs sévères... D'ailleurs, il me semble qu'on a fait : toc,
toc, à la porte de la loge.
Et j'ai senti, avec une pinçure au coeur, la sévérité de mon
devoir :
— Etes-vous féministe? Est-ce que Madame Sans-Gène
serait féministe? Qu'en pensez-vous, Mademoiselle?
Armande Cassive n'a pas sursauté* Elle aurait pu me dire :
Zut! Et allez donc, c'est pas mon père... et me jeter à la
cafetière, ainsi que dit Gavroche, quelques-uns dès pataquès
choisis dans le florilège de la blanchisseuse Catherine... Et
ainsi, elle n'aurait pas dépouillé ses rôles préférés. Elle les a
dépouillés, incontinent, car elle estimait la question sérieuse.
Et elle m'a dit avec une gentille simplicité, où entrait, m'a-t-il
semblé, un peu trop de modestie : « Je ne sais pas exacte-
ment ce qu'aurait pensé Madame Sans-Gêne du féminisme, ou
plutôt je crois bien qu'elle s'en serait peu souciée, pourvu qu'on
lui laissât son Lefebvre. Pour moi, c'est très spontané de ma
part, je ne comprends pas le féminisme. Je l'ignore et veut
l'ignorer. La femme est faite pour être aimée, choyée, adorée.
Elle est faite pour l'amour et non pour la politique-Les femmes
n'ont pas besoin de se mêler de politique. La femme est une
femme et ce mot dit tout. Il incarne tout ce qui est charme,
tendresse, beauté... »
J'ai compris qu'il y avait dans l'aveu spontané d'Armande
Cassive une obstination — raisonnée au fond — hostile au
féminisme. J'aurais eu mauvaise grâce à insister, à tourner et
à retourner la question, à prendre de biais la Maréchale Le-
febvre. Je sentais la vanité des efforts que j'aurais pu vouloir
tenter. Ma gracieuse interlocutrice s'était levée; elle ajustait
les plis de sa longue traîne... Et je pensais: « La femme est
faite pour être aimée, choyée, adorée et non pour s'occuper
de politique... Armande Cassive a sans doute raison... »
Et dire que je connais dé ses soeurs, exquises et blondes
qui n'ont pas redouté de se lancer à corps perdu dans le fémi-
nisme ! Il est bien difficile de choisir parmi les voix enchante-
resses des Sirènes... Chacun ses goûts, pour les hommes aussi
n'est-ce pas... Mais ceci, c'est une autre question.
ANDRÉ GAYOT.
Les Comédiennes et le Féminisme
Je ne comprends pas le Féminisme, nous dit Mlle Armande Cassive
Cédons au Hasard. Il est un Dieu souvent bizarre et parfois
tutélaire. Il donne des lueurs' à l'imaginative embrumée au
seuil de cet an nouveau annonciateur de chimères et porteur
de dragons. Est-ce une fantaisie saugrenue que de songer, un
soir de janvier maussade et pluvieux : « Que devait penser
Madame Sans-Gêne du'Féminisme? Armande Cassive le sait-
elle ? Et connaîtrai-je, moi, l'avis de Catherine Lipscher,
blanchisseuse, de la duchesse de Dantzig ou Celui de son
interprète qui donne à ses rôles tant de vie, d'allant et de
naturel? »
Ainsi rêvâis-je, en allant vers le boulevard du Crime. J'ai
rêvé, même après...
Pouvait-il en être autrement? Et croyez-vous que ce soit un
spectacle banal que de voir l'excellent Jean Daragon, à l'im-
posante stature, majestueux et cordial, l'air le plus dégagé du
monde dans; son uniforme de Maréchal, faire, le baise-main
avec vérécondie à Armande Cassive dans la loge de Constant
Coquelin? J'ai eu cette vision, et la joie d'une présentation à
la Maréchale Lefebvre, sans être contraint à subir la rigueur
protocolaire d'un Chambellan hautain.
Soyez en loué, ô Jean Daragon I Et vous, ô mânes du grand
Coq, plaise aux dieux élyséens que vous n'ayez pas été cour-
roucés par ma visite qui redoutait d'être importune!
La belle et blonde Catherine était en robe de parade... Elle
ne m'a point dit : C'est nous qui sont les princesses ; ça te la
coupe! Et bien qu'elle fût sur son trente et un, elle se montra
aimable et souriante. Ce n'était point la duchesse Gibou,
comme disait Jules Lemaître, c'était encore et toujours
Armande Cassive, c'est-à-dire la gaieté bon enfant, naturelle
etprimesautière. Le dirai-je? Ses premiers mots furent colorés
d'une émotion vraie : « Jean Coquelin m'a prêté sa loge qui
était celle de son père. Voyez ces statuettes toujours fleuries,
de Coquelin aîné et de Cadet, ce portrait de Jean dans Quasi-
modo, Cadet en Pierrot, Coquelin aîné dans Le Médecin
malgré lui. Quel cadre! Et quelle joie pour moi! J'éprouve du
chagrin à quitter ce rôle de Madame Sans-Gêne, auquel je
rêvais depuis longtemps. Que voulez-vous : c'est la vie? Mais
vous n'êtes pas venu pour m'entendre formuler des regrets. »
— Ils sont notre pâture quotidienne avec les souvenirs et
les espérances. Je voudrais, Madame la Maréchale, une simple
gerbe de souvenirs et d'impressions.
— Interrogez-moi.
J'ai interrogé Armande. Cassive. Par où commencer? Et
peut-on suivre un questionnaire — à la lettre -^ même si on
l'a préparé, lorsqu'on se trouve en présence d'une Maréchale
du Premier Empire, qui fut l'interprète rêvée de Georges Fey-
deau, d'Hennequin et de Pierre Veber! Je n'avais préparé
aucun questionnaire. Armande Cassive m'aida avec une bonne
grâce exquise :
— Mes souvenirs ! Vous voulez me vieillir. Tenez, je vais
vous dire comment j'ai débuté au théâtre. J'étais au couvent
des Ursulines. Ori y jouait la comédie.. Cela m'enchantait. Je
voulais faire du théâtre. J'avais quinze ans. La?famille nie dit:
non. Alors, comme j'avais attrapé une mauvaise fièvre, j'ai
répondu : Je ne me laisserai pas soigner si vous ne me per.
mettez pas de faire du théâtre. On m'a soignée. On m'a guérie.
On m'a laissée suivre mon inclination. J'ai appris de petites
chansons chez Bouillon. Et j'ai débuté au Concert Européen.
Voilà. Vous voulez savoir la suite? Et bien, j'ai pris des leçons
de diction avec Duparc et j'ai joué des opérettes à Ba-Ta-
Clan. Un jour, Gardel m'a confié le rôle de Lisette dans le
Petit Faust d'Hervé, puis celui
de Marguerite qu'interprétait
Jeanne Granier. A la Gaîté,
j'ai doublé Simon-Girard dans
Le Voyage dé Suzelle; j'y ai
fait quelques créations. Après...
attendez... après, je suis allée
aux Menus-Plaisirs, aux Folies-
Dramatiques, aux Nouveautés, où j'ai joué toutes les pièces de
Georges Feydeau, au Palais-Royal, que sais-je encore f »
— Et parmi tous ces rôles, y en a-t-il que vous préfériez,
particulièrement.
— Je les ai tous aimés, je les aime tous, mais je ferai un
aveu: celui de Madame Sans-Gêne m'enchante comme m'ont
enchantée ceux du bon Feydeau, de la Présidente et de Loute,
de Pierre Veber.
A mon tour, j'avouerai que j'ai eu ici une absence : j'ai revu
Armande Cassive dans La Dame de chez Maxim's, dans
N'te 'promène donc pas loute nue, dans On purge Bébé et
j'ai évoqué ces joyeux vaudevilles, peu chers au coeur de
Catulle Mendès, où Armande Cassive mettait une salle en liese
par son jeu naturel.la franchise et l'ingénuité de ses réparties...
Ce ne fut qu'une brève échappée — car les Enquêteurs ont des
devoirs sévères... D'ailleurs, il me semble qu'on a fait : toc,
toc, à la porte de la loge.
Et j'ai senti, avec une pinçure au coeur, la sévérité de mon
devoir :
— Etes-vous féministe? Est-ce que Madame Sans-Gène
serait féministe? Qu'en pensez-vous, Mademoiselle?
Armande Cassive n'a pas sursauté* Elle aurait pu me dire :
Zut! Et allez donc, c'est pas mon père... et me jeter à la
cafetière, ainsi que dit Gavroche, quelques-uns dès pataquès
choisis dans le florilège de la blanchisseuse Catherine... Et
ainsi, elle n'aurait pas dépouillé ses rôles préférés. Elle les a
dépouillés, incontinent, car elle estimait la question sérieuse.
Et elle m'a dit avec une gentille simplicité, où entrait, m'a-t-il
semblé, un peu trop de modestie : « Je ne sais pas exacte-
ment ce qu'aurait pensé Madame Sans-Gêne du féminisme, ou
plutôt je crois bien qu'elle s'en serait peu souciée, pourvu qu'on
lui laissât son Lefebvre. Pour moi, c'est très spontané de ma
part, je ne comprends pas le féminisme. Je l'ignore et veut
l'ignorer. La femme est faite pour être aimée, choyée, adorée.
Elle est faite pour l'amour et non pour la politique-Les femmes
n'ont pas besoin de se mêler de politique. La femme est une
femme et ce mot dit tout. Il incarne tout ce qui est charme,
tendresse, beauté... »
J'ai compris qu'il y avait dans l'aveu spontané d'Armande
Cassive une obstination — raisonnée au fond — hostile au
féminisme. J'aurais eu mauvaise grâce à insister, à tourner et
à retourner la question, à prendre de biais la Maréchale Le-
febvre. Je sentais la vanité des efforts que j'aurais pu vouloir
tenter. Ma gracieuse interlocutrice s'était levée; elle ajustait
les plis de sa longue traîne... Et je pensais: « La femme est
faite pour être aimée, choyée, adorée et non pour s'occuper
de politique... Armande Cassive a sans doute raison... »
Et dire que je connais dé ses soeurs, exquises et blondes
qui n'ont pas redouté de se lancer à corps perdu dans le fémi-
nisme ! Il est bien difficile de choisir parmi les voix enchante-
resses des Sirènes... Chacun ses goûts, pour les hommes aussi
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