Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-06-05
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 juin 1914 05 juin 1914
Description : 1914/06/05 (Numéro 11056). 1914/06/05 (Numéro 11056).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2008
S 6 14
ma le MATIN ̃ -:i"
•̃̃ V
NOTES MEDICALES
Du Diabète et de
l'Albuminurie
• A la suite de mon dernier article paru ici-
même sur traitement du diabète et de l'al.
buminurie par les Globules Hoc j'ai reçu un
si grand nombre de lettres et de demandes
de renseignements qu'il m'est impossible de
leur répondre à toutes séparément elles
sont trop 1 Je vais donc répondre en bloc aux
oesideratas qui m'ont été formulés.
Et d'abord il m'a paru qu'une confusion
s'était produite chez beaucoup de mes cor-
.respondants qui ont cru que les Globules
Hoc antidiabétiques et les Globules' Hoc an-
tialbuminuriques, préparés avec le même
soin, avaient aussi la même composition
c'est là une erreur le nom de Globules Hoc
est un nom 'générique, mais il faut avoir la
précaution, lorsqu'on demande chez son
pharmacien ce médicament si justement
réputé, d'indiquer si l'on désire des Globules
Hoc contre le diabète ou des Globules Hoc
contre l'albuminurie ne pas faire cette dis-
tinction serait s'exposer à de graves mé-
comptes.
On m'a demandé ensuite si les,. Globules
Hoc sont ineffensifs dans tous les cas (diabè-
te simple, diabète avec complications, albu-
minurie d'origine cardiaque, rénale, etc.) ?
Ils sont inoffensifs à la condition de ne pas
dépasser la dose de six globules par jour en
trois fois il vaut mieux aussi les prendre
une denfin on peut être amené, sur le conseil de
son médecin, à diminuer la dose il n'y a
jamais lieu de l'augmenter.
Soiït-ils toujours efficaces ? Etant donnés
les éléments actifs dont sont composés les
Globules Hoc, la réponse ne peut être qu'af-
firmative dans notre clientèle particulière,
noua n'avons jamais constaté d'insuccès
nous avon- toujours-vu disparaître de l'urine
le sucre ou l'albumine en un temps plus ou
moins long selon la gravité des cas. Il peut
arriver cependant que pour des causes par-.
ticulieres dont seul le médecin peut appré-
cier l'influence, l'amélioration se fasse attèn-
dre il est tant de malades qui voudraient
être guéris dès le début d'un traitement A
ceux-là nous conseillons de s'armer, de pa-
tience et de persévérer tôt ou tard, ils se-
ront récompensés de leur confiance en ce
médicament remarquable.
En résumé, je considère le traitement de
l'albuminurie et du diabète par les Globules
Hoc antialbuminuriques et antidiabétiques
comme le traitement de choix c'est celui qui
m'a jusqu'à présent donné les meilleurs ré-
sultats. et c est ce qui m'autorise à le re-
commander.
Docteur G.-L. de Rochemont
de la Facutté de Paris, officier de l'ins-
ïructton publique, médaille d'honneur
du ministère de l'intérieur, lauréat de
l'Académie de Médecine, ancien chef du
service de gynécologie de la Faculté.
P.-S. Pour plus amples renseignements,
.demander à la Pharmacie de la place des Vos-
ges, 50, rue de Turenne, le numéro du Méde-
,in chez soi, qui traite la questfon en détail
avec d'intéressantes observations à l'appui.
GRANDE-ROUE 6 JUIN
LE NORD CONTRE PARIS
Quatre Combats dont
MASURELLE
te prodige Lillois
LEPREUX
;qui fit match nul avec J. Hughes
Places de 2 à 20 fr. Local. d la Grande-Boue
ILOUR ETRE HEUREUX
QUE FAUT,-IL
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BIJOUX,DIAMANTS. PERLES or
au}. MAXIMUM >^i
î^Bou^des ITALIENS 2?étaga!
RECONNAISSANCES AU MIEUX.
f
Le congrès de l'A. G.
des agents des P.T.T.
Les associations collaboreront
désormais. avec les Bureaux
Luxe, 4- juin. De Venvoyé spécial du
« Matin (paï téléphone). L'A. G. des
agents des P. T. T. est puissante et active.
Hier matin, elle a ouvert, à Lille, son qua-
torzième congrès annuel et le nombre seul
des adhérents présents suffit à le prou-
ver. Sous la présidence du citoyen Su-
bra, ils se trouvèrent, en effet, 203, repré-
sentant 22.720 adhérents. Les bataillons de
l'A. G. se sont donc renforcés cette année
de 5.247 adhérents, chiffre qui n'avait en-
core jamais été atteint,
Il est vrai qu'au cours de ces derniers
mois, les postiers ont livré de rudes. ba-
tailles, où ils purent éprouver la force de
leur union. Ce fut d'abord sur la question
de l'avancement, où ils obtinrent satisfac-
tion ce fut ensuite sur la auestion du re-
lèvement des traitements, et, là encore, il
semble bien qu'ils soient près de toucher au
but.
Toutefois, toutes les difficultés ne' sont
pas aplanies la victoire n'est pas défini-
Avant l'ouverture du congrès. les postiers
du Nord, au nombre d'un millier, avaient te-
nu un grand meeting, au cours duquel pri-
rent la parole les citoyens Delory, député,
Saint-Venant, le citoyen Tintignac. 'secré-
taire général de l'A. G.. et le secrétaire du
groupe de Lille. Ils votèrent d'enthousiasme
un ordre du jour approuvant l'action éner-
gique de l'A. G. et se déclarant Il décidés à
défendre sans faiblesse et jusqu'au bout le
projet transactionnel de relèvement des
traitements voté par la Chambre Il.
Dans le rapport moral qu'il présenta hier
au congrès, le citoyen Tintignac précisa la
situation.
Un seul obstacle, dit-il la commission
des finances du Sénat. On nous assure
qu'elle est revenue à de meilleures inten-
tions et qu'elle donnera un avis favorable.
Espérons-le et attendons sans fièvre et sans
faiblesse, mais disons sans ambages que-la
conversation est terminée. Il faut réaliser et
non promettre. Il faut faire comprendre que
nous considérons que notre dignité est en
jeu et que l'A. G. sait vouloir.
Le résultat de la séance d'aujourd'hui fut,
en regard, assez pâle. Le matin, miss Le
Croiset et le citoyen Roberto Sassb étaient
venus apporter aux congressistes le salut
des postiers anglais et italiens.
L'après-midi fut absorbé par le travail des
commissions. Soulignons toutefois un point
qui a son importance. L'A. G. des agents des
P. T. T., on le sait, n'a jamais voulu adhérer
à la Fédération des fonctionnaires. Par l'or-
gane de son secrétaire général, elle tint hier
à en préciser les raisons.
L'existence de cette fédération, expliqua-
t-il, signifie que les fonctionnaires enten-
dent occuper une place à part dans le pays,
former un clan, une caste. Elle défend des
prérogatives propres, des avantages aux-
quels ne saurait atteindre la foule des sala-
riés. De ce fait même ne se reconnaît-elle
pas vis-à-vis de l'Etat des devoirs que l'ou-
vrier n'a pas à l'égard de son patron ? Et
l'A G. ne veut précisément pas de ces de-
voirs. Il y a déjà quelques années qu'elle l'a
prouvé.
Une importante décision deM.Péret
La première journée du congrès annuel
de l'Association générale des agents des
P. T. T., qui s'est ouvert hier à Lille, a
été remplie du bruit de la dernière victoire
que l'A. G. venait de remporter sur l'admi-
nistration.
La majorité des congressistes ne connais-
saient que depuis quelques jours, en effet,
la décision qu'a prise récemment M. Raoul
Péret, ministre du commerce et des P.T.T.,
au sujet des futurs rapports des « bureaux Il
avec l'Association générale.
Voici le texte de la décision dont il est
question
Note pour MM. les 'directeurs
M. le ministre m'a chargé de porter à la con-
naissance de MM. les directeurs qu'il estimait
que lorsqu'un projet intéressant le personnel
est mis à l'étude, il y avait lieu d'en informer
les associations professionnelles, de leur si-
gnaler par note les grandes lignes des chan-
gements projetés, et de provoquer leur avis.
Le ministre considère que cette collabora-
tion des représentants des services d'exécution
d'une part, des bureaux de. l'administration,
de l'autre, ne peut être que profitable aux in-
térêts du service et du public, sans porter at-
teinte à l'autorité nécessaire des chefs.
A l'avenir, des renseignements suffisamment
complets seront donnés, sur leur demande
aux différentes associations, afin de leur per-
mettre d'exposer leurs vues sur les proposi-
tions ou les projets qui leur seront soumis.
M le directeur est prié de vouloir bien Dren.
dre les dispositions utiles pour la mise en exé-
cution, dans son service, des instructions de
M. le ministre
Le chef du secrétariat administratif.
Deletêie.
Cette note a été adressée par le cabinet du
ministre aux directeurs des exploitations
postale, télégraphique, téléphonique, et à
ceux du personnel, de la comptabilité et de
la caisse d'épargne postale.
Le ministre fonde les plus grands espoirs
sur la future collaboration des associations
professionnelles et des bureaux administra-
tifs. Quant aux associations elles se réjouis-
sent sans réserve de la pensée qui a prési-
dé à la décision du mimstre,- car elle con-
sacre désormais officielleiùant leur in-
fluence.
et de
LA VIE^SPORTIVE
AERONAUTIQUE
Concours d'atterrissage féminin. Entre les
membres de la « Stella aura lieu aujourd'hui un
concours d'atterrissage. Les pilotes recevront, au
moment du départ, un pli cacheté leur indiquant
où elles devront atterrir sans avoir fait escale préa-
lablement. Départs du parc de l'Aéro Club, aux co-
teaux de Sàint-Cloud, à partir de seize heures.
Le grand prix de VAè. C. F. Le dixième grand
prix de l'Aéro Club de France (ballons sphériques)
sera disputé le 19 juillet. Les départs auront lieu du
jardin des Tuileries.
Un monoplan plaqué. semur-en-AuxOIS, 4 juin,
Dépêche particulière du « Matin •, Un mono-
plan conduit par le capitaine Lelort, ayant avec lui
le sapeur Grillon, au moment du départ, après un
atterrissage à Thostes, fut plaqué sur le sol. L'hélice
a été brisée, le fuselage endommagé; mais les avia-
teurs sont indemnes.
AUTOMOBILISME
Nouvelle victoire de Vermo rel à Tours
Au meeting de Tours, la 12 HP, 74 x 120, de
série Vermorel, déjà victorieuse à Barcelone,
enlève la 3° catégorie vitesse en 32" 2/5.
AVIRON
Le Rowing-Uarne. Dimanche prochain, les
équipes à 8 rameurs de la S. N. Basse-Seine et du
Rowing Club de Paris disputeront leur 31' match
annuel.
Les équipes seront formées, pour le R.C.P: de
H. Métais, J. de Molènes, T. Barrelet, M. Mathieu,
J. Malafosse, M. Baudechon, J.-C. Hoveman, R.
Paul pour la S.N.B.S. A. Plé, P. RustaP, J.
Bellen, J. Fleuttaux, M. Gault, C. Garnier, G. Pots,
A. Richard.
BOXE
Au Premierland. Ledoux et Ttoroi-her combat-
tront ce soir au Premierland. Roger et Pionnier
monteront aussi sur le ring.
CYCLISME
Pour VOrpheUnat de la Banque. La fête donnée
chaque année par le Groupe Sportif du Crédit Lyon-
nais au bénéfice de l'Orphelinat des employés je
banque et de bourse, aura lieu ,au Vélodrome
B11ffalo le 14 juin
LAWN TENNIS
Salm s'achemine vers la finale du simple,
et l'équipe Decugis-Germot a battu la
paire anglaise Lowe-Wallis Myers
Fantaisiste jusqu'à la dernière corde de sa
raquette, le joueur autrichien Salm s'est of-
fert, sans grand effort, une victoire sur Go-
bert par 3 sets à rien. C'est à présent un cli-
ché que d'appuyer sur le jeu décevant du
joueur français que l'on peut excuser d'une
forme bien terne, depuis de nombreux mois,
en raison dd souci constant qu'il apporte à
bien servir la patrie dans un régiment d'ar-
tillerie de Toul. Peut-être, lorsqu'il ne sera'
plus artilleur, le verrons-nous réaliser les es-,
pérances de ceux qui le considèrent comme le
futur a Wilding français ».
Salm, l'effroi vivant des ramasseurs de
balles, n'eut pas besoin de sortir le grand jeu
de la veille. Gobert se chargeant de placer la
plupart de ses balles dans le filet. Mais il sor-
tit encore des paires et des demi-paires de
chaussettes et lorsque, sur un coup quelque
peu violent, il cassa quatre cordes de son ins-
trument, il chanta forte un motif de Sieg-
fried Plus tard, dans son match de double
mixte, il apparut sur le court, coiffé d'une jo-
lie casquette à créneaux, dont la coiffe, tailla-
dée symétriquement, fermait la respiration
capillaire.
Les sets de son match se décomposent, le
premier en 0/1, 1/1, 1/2, 212, 2/3, 3/3, 3/4, 4/4, 5/4,
5/5, 6!5, 715; le second en 1/0, 1/1, 2/1. 3/1, 3/2, 4/2.
4/3, 5/3, 6/3 le troisième en 0/1; 1/1. 112, 212,
3/2, 4/2, 5/2, 5/3. 6/3.
Après lui, le champion australien et mon-
dial A.-F. Wilding vint faire une merveilleuse
exhibition contre Kingscote, qu'il battit par
18 jeux contre 4. Kingscote, choisi comme re-
présentant anglais dans la Coupe Davies, n'est
pourtant pas un enfant. Mais Wilding fut
étourdissant Cet homme, que l'on peut appe-
ler le surjoueur du tennis, détient un art que
nul autre n'a possédé avant lui. qui écrase
tous ceux qui l'approchent. Artiste dans toute
autre branche, il serait classé hors concours.
On s'en rendra compte lorsque l'on saura que
dans son match contre Kingscote, pendant
22 jeux, il ne fit que quatre fautes de filet 1
L'équipe Decugis-Germot, déjà vieille de dix
années, mais toujours redoutable, gagne ré-
gulièrement un match de aaart de finale dou-
ble contre Gordon Lowe et Wallis-Myers. Ger-
mot réussit à merveille des balles croisées
Decugis, qui avait mangé du lion, dit quel-
qu'un eut des smashes et des drives éner-
giques Wallis Myers se montra très habile
au filet et Gordon Lowe sut glisser quelques
balles dans les couloirs. Mais, dans les corps
à corps, au filet, la paire française, profitant
souvent de lobs un peu faibles de ses- adver-
saires, fut imbattable.
Enfin miss Ryan et Decugis durent faire
preuve d'opiniâtreté pour fatiguer Watson,
dans un match de double mixte. Le joueur
belge très brillant, bien secondé par Mme
Fick mit en danger l'équipe franco-améri-
caine qui, à huit heures moins le quart, enle-
vait la partie.
Il est assez fâcheux que les journées soient
remplies d'une manière un peu abusive. Mar-
di le dernier match finissait à sept heures et
quart avant-hier, à sept heures et demie
hier, à sept heures trois quarts. Il n'y a au-
cui motif qui s'oppose, d'après le programme
passé à ce que l'on termine ce soir à huit
heures et demain aux lanternes
Championnat du monde simple. Quart de fina-
le Salm (Autriche) bat Gobert (France), 7/5, 6/3,
6/3- A.-F. Wilding (Australie) bat Kingscote (Angle-
terre), 610. 6/i>, 6/2.
Championnat du monde double. Quart de fina-
te • Decugis-Germot (France) battent Lowe-Wailia
Myers (Angleterre), 4/6, 6/1, 9/7, 6/2.
Championnat du monde double dames. 2e demi-
finale miss Ryan-Mlle Lenglen battent Mrs. Sat-
terthwaite-Mme Fick, 6/1, 6/3.
championnat du monde double mtxte. Quarts
de finale (fin) Mlle X.englen-Salm battent Mlle Su-
zanne Amblard-Germot, 6/4, 6/1 Mrs. Satterthwaite
Wallis Myers battent Mme Decugis-Brugnon, 6/3.
613- miss Ryan-Decugis battent Mme Flcb-Watson,
8/6,' 6/3-
Coupe du Stade (consolation). Quarts de finale
Woriselabat Towsend. 6/2, 6/3; Laurentz bât àlicard,
w-o. Gore bat Chelli, 6/3, 6/3.
La Coupe Dat;is. Les équipes françaises qni
joueront les 11, 13 et 14 juillet contre l'Angleterre
et la Belgique dans une épreuve éliminatoire pour
la Coupe Davis, détenue par les Etats-Unis, sont
DecugLs, Gobert, Samazeuilh, Germot.
L'équipe anglaise comprendra Gordon Lowe.
3. C. Parie, Ringscote et Mavrogordato
Hier COURSES AU BOIS DE BOULOGNE
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1Suffisante, 51i (O'Nelll) .G. 30 50 14 50
à M J Rutgers Le Roy.P. 18 50 8 50
2 Beroalde, 53 (Mac Gee) ™P. 40 » 25 50
3. Bec de Gaz, 46; (Grant).
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N. P Hulda, 56J (J. Childst; Miss Poulett, 56b
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dans la ligne droite, puis n'insiste pas
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1. Morbihan 471 (Grant) G. 18 10 50
au baron J. de Bethmann.P. 12 50 7 »
2. Boyne 52 (Mac Gee) -P. 20 » 8 50
3. Veillée, 53 (Jenntngs).
4. Reine des Félibres, 48! (SharPe)
1 1. i, tête, 3 1. 2'8" 4/5. Reine de* FéUbres
aurait pu être plus près.
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10.000 fr., 500 fr. à l'éleveur, 2.200 m.
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an baron Ed de Rothschild-
2. Frizzle, 571 (Mac Gee).
3. Frileux III, 55J (Bellhonse).
2 1. è.i 1. 219" 3/5. Cherry Brandy passe fo-
dlement dans la ligne droite
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à lord Michelham.P. 12 50 6 »
2. Rikuit, 5S (Garner) P. 39 50 !5 H>
3. Atex, 58 (Bartholomew).
4. Bobine. 56J (J. Childs).
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1 1. j, 1 1. i, 1 1. 2'37". Bobine latt un bon
effort au tournant.
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i.-àorcy, 54 vONeill) G. 14 50 7 •
au baron Ed. de Rothschild.
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3. Etiennette, 521 (Garner).
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2. Tanit II, :0| (Grant).P. 71 50 30 50
3. Prétendante, «3 (Arnaut).P 22 50 IL »
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Sakelann Bilo, Well Done III.
Prix de Mary. CHER MAITRE, Sam, Après
Moi, Pippo, Jaboteur, Icare IV, Dandana.
Prix de Bczons. Lisois, Souk, Va Tout,
Rayon d'Or IV, Kouka, Too Red, Indiscret.
Prix Elf. Vangoyen, Laghet, Sagette, Ro-
simond, Mon Rêve, Cassin, Auri Sacra, Le
Municipal.
Prix La Morinière. Gilles DE RAis, Purtch,
Odin II, Holly Hill, Foulbec.
Prix de Clair efeuille. LA MALFIERA, Highly,
Mirobolante Mandrin, Balançoire.
Pronostics résumés des journaux de ce matin
1™ course Chiffe, Crescent, Fille à Papa,
Sakelann Bila..
20 course Cher Maître (majorité), Sam,
se course Linois (majorité), Trincomaly,
4° course Vangoyen, Cassin, Lutteuse,
Chouchoute..
5e course Odin II (grande niajonté),Punçh.
61 course La Malfiera (très grande majo-
rité). Mandrin..
MOUVEMENT MARITIME
Am.-Ponly (C.R.), Dunk.-Haïph., p. la Coubre, 4.
Annam (HLM.), Anvers-Changhat, à Colombo, 4 juin.
Asie (C.R.), Havre-Matadi, passe la Coubre, 4 juin.
Atlantique (M.M.), Marseille Yokohama à Pt-Saïd, 4
Balkan (Fraiss.), Smyrne-Marseille, à Cènes, 4 juin.
Ceylan (C.R.), Dunk.-Santos à Eio-de-Janeiro, 3.
Chicago (C.G.T.), venant du Havre à N.-Yorlj, 3.
Equateur (M.M.), Mars.Beyrouth, à Constant., 4.
Urn.-Simons (M.M.), Beyrouth-Mars. à Alexandrie, i
La-Lorraine (C.G.T.), N.-Yoric-Havré, s. Nantucket. 4
La-Navarre (C.G.T.), ven. Port-Limon, à Colon, 4.
La-Savoie (C.G.T'.). Havrè-N.-ïorU, s. Sable-Island, 4
Malgache (St.Fr.), Mars.-Madagascar, à P.-Saïa, l".
Maront (C.G.T.), Antilles-Havre à Fajal, 3 juin.
Mont-Agel (T.M.), Mars-Plata, à Rio-de-Janetro, t"
hfont-Hose (T.M.), Newport-Marseille, p. Gibraltar, 4.
Natal (M.M.), Marseille-Maurioe à Tamatave, 4.
Oxus (M.M.), venant Maurice, à Marseille, 4 juin.
l'M-Ho (M.M.), Yokohama-Marseille, p. Perim, 4.
Portugal (M.M.), ven. de Beyrouth à Marseille, 4.
Rorna (Fabre), ven. de Marseille à N.-York, 4 juin.
St-Joseph (C.N.C.), Anvers-Nouméa. à Melbourne. 4
Sinal (M.M.), MarseiUe-Batoum à Samsoun, 4 juin.
V.-d'e-Paris (C.H.P.), Havre et Liverp. à Antofagas,27.
Y.-de-Rouen (Aff.C.R.), B.-AlresDunk., p. Ténérlffe,4.
et Fca du Il;
DANS LES DÉPARTEMENTS
BANDITS MASQUES
Bordeaux, 4 juin. Du eorrespondant
particulier du « Matin » (par téléphone).
La nuit dernière, vers onze heures et de-
mie, le charbonnier Alexandre Duthil, dix-
sept ans et demi, se présentait au poste
de police du quai de Queyries, la figure en-
sanglantée, et faisait aux agents de service
les déclarations suivantes
Je venais de me coucher-avec deux de
mes camarades, François Camouley, trente-
sept ans, et Antoine Deflorain, vingt-trois
ans. dans une maison abandonnée du quai
de Bra/za, lorsqu'une quinzaine «rindiviclu?
y .firent irruption. La plupart d'entre eux
avaient le visage couvert de leur mouchoir.
Après nous avoir frappés à coups de -bâton
et de nerf de bœuf, nos agresseurs exigèrent,
le revolver à la main, tout l'argent que nous
avions sur nous. Nous dûmes nous exécuter-
Ils prirent alors la fuite.
L'état des blessés, quoique grave, ne met
pas leurs jours en danger.
LA PEUR DU COUTEAU
Auxerre, 4 juin. Dépêche particulière
du « Matin ». Dimanche soir, un manon-
vrier, Gustave Mointouilloux, trente-sept
ans. prenait à Sens le train de 5 h. 32 pour
Paris. Il était légèrement pris de boisson.
En route, Mointouilloux vit un voyageur
de son compartiment ouvrir un couteau. Se
croyant menacé et fou de terreur et
sauta par la portière. Dans sa chute, il eut
une jambe brisée et de multiples contu-
sions.
On le ramena à l'hôpital de Sens, où.
par un examen plus attentif, on constata
qu'il s'était fracturé le crâne. Il a subi hier
soir l'opération du trépan. Son état paraît
désespéré.
Le voyageur au couteau, qui s'apprêtait
à dîner eu wagon, voulait tout simplement
couper un morceau de pain.
UN JALOUX TUE SA FEMME
PAR LE COUTEAU ET LE REVOLVER
Montpellier, 4 juin. -Du correspondant par-
ticutier du « Matin » (par téléphone). Ce
soir, vers dix heures, le nommé Piquemal,
cinquante-cinq ans, aiguilleur à -la Compa-
gnie du P.-L.-M., après avoir frappé sa femme
de trois coups de couteau, déchargea sur elle
trois balles de revolver. La pauvre femme a
succombé.
Le mari meurtrier se porta ensuite un coup
de rasoir à la gorge. Sa .blessure est grave,
mais non mortelle.
Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle).
Des exercices de garde de voies et communica-
tions sont effectués en ce moment. dans la
région. A Blainville, des sentinelles, ayant re-
marqué un individu qui semblait examiner les
voies ferrées, le signalèrent. L'homme était
porteur d'une carte d'état-major. Il fut arrêté
sous l'inculpation d'espionnage, mais il fut
remis en liberté après avoir justifié de son
identité et expliqué sa présence à Blainville.
(Tél.)
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La semaine mutualiste
Les retraités et !aloi des retraites ouvrières
Les lecteurs de la « Semaine Mutualiste
ont été. tenus au courant de la situation
des retraités au regard de la loi des retrai-
tes ouvrières. Ils se rappellent sans douté
que, dès le début de l'application de la loi,
la jurisprudence administrative avait classé
en deux catégories les assurés bénéficiaires
de pensions civiles ou militaires 1° ceux
qui, encore en fonctions, étaient en voie de
se constituer une retraite 2° ceux qui jouis-,
saient déjà de leur pension, étant parvenus
aux limites d'âge et de service fixées par les
règlements. Les premiers étaient exclus de
la loi quant aux seconds, ils devaient être
considérés comme assurés obligatoires.
L'arrêt de la Cour de cassation du 12 no-
vembre 1913 a réduit à néant l'interpréta-
tion administrative et ses conséquences. Il
stipule, en effet, qu'il n'y a pas lieu de
distinguer' entre les assurés qui sont en
cours d'acquisition d'une pension et ceux
qui en sont déjà titulaires. Les uns et les
autres doivent être exclus du bénéfice de la
loi du 5 avril 1910.
Le ministre du travail a, par suite,
adressé des instructions aux préfets (cir-
culaire du 23 février 1914) pour les inviter
« à refuser à l'avenir l'inscription sur les
listes d'assurés obligatoires ou facultatifs
des personnes titulaires d'une pension de
retraite et à procéder à la radiation de
celles qui étaient inscrites n.
L'arrêt du 12 novembre crée donc une si-
tuation fâcheuse pour tous les retraités
qui, sur !a foi de la jurisprudence admise
momentanéement et même parfois sous la
menace de sanctions administratives ont ef-
fectué des versements réguliers depuis plus
de deux ans. Cette situation devient intolé-
rable pour ceux -qui ont retardé volontaire-
ment la liquidation de leur pension jusqu'à
soixante-cinq ans et voient ainsi leur échap-
per un bénéfice dont ils auraient pu profiter.
Le remboursement des versements ef-
fectués ne constitue pas une solution de la
question. C'est un acte de justice qui dé-
coule d'un droit acquis il reste à satisfaire
des intérêts en souffrance.
Il ne saurait évidemment être question
de revenir sur l'arrêt de cassation 'il n'y
a qu'à • s'incliner devant la décision de la
juridiction suprême. Mais il appartient au
gouvernement de prendre en considération
une situation toute spéciale et de proposer
'à la sanction du Parlement des mesures
propres à sauvegarder ce que l'on peut ap-
peler en droit des intérêts respectables, et
que l'on doit qualifier, en bonne justice, de
droits incontestables.
Nous n'hésitons pas à préconiser à cet
égard le cumul possible dans certaines
Limites du bénéfice de la loi des retraites
ouvrières avec une pension civile'ou mili-
taire. II y a au moins un précédent en la
matière. Les militaires retraités propor-
tionnels qui deviennent fonctionnaires ac-
quièrent une seconde pension au titre de
leur nouvelle fonction. Bien plus, les an-
nées de service militaire entrent en compte
pour le calcul du droit à pension. Pour-
quoi les anciens militaires au service des
particuliers, et tous ceux enfin qui, après
avoir acquis une pension modique, conti-
-nuent à travailleur pour subvenir à leurs
besoins, ne pourraient-ils pas cumuler la
retraite ouvrière avec leur pension antérieu-
rement acquise Lavizé.
INFORMATIONS
paris Pour clôturer les travaux de son con-
grès annuel l'Association fraternelle des employés
et ouvriers des chemins de fer français donnera le
6 courant, à 7 h. 1/2, 3, rue de Castiglione, une
fête générale comprenant un banquet et un bal,
sous la présidence de M. Gaston Doumergue.
La Protection mutuelle des employés et ou-
vriers des chemins de fer donnera sa fête annuelle
sous la présidence de M. Fernand David, 8, rua
aux ours, à 7 h. 1/2 Cette fête comprendra un ban-
quet suivi de bal.
L'Union des Dèux-Charentes, société amicale
de secours mutuels et de retraites, organise pour le
7 juin une excursion dans la foret de Saint-Ger-
main avec un déjeuner à Poissy.
La Champagne, société amicale et mutuelle des
originaires de l'Aube donnera un banquet à l'is-
sue de son assemblée générale, le 7 courant à 7 h.
du soir, 31, boulevard Bonne-Nouvelle.
L'assemblée générale de la Ligue nationale df
la prévoyance et de la mutualité se tiendra le 14
courant, à 3 heures, mairie du sixième arrondisse-
ment, 78, rue Bonaparte.
La Société amicale de Loir-et-Cher donnera
le 8 courant, 104, rue de Richelieu, à 7 h. 1/2 du
soir, une fête comprenant dîner, conférence et'
concert.
La Caisse de réassurance des sociétés de se'
cours mutuels de la Seine nous communique son
bilan pour l'exercice 1913. L'effectif s'est élevé à
48 sociétés. La caisse a payé 5.213 francs d'indem-
nités, ce qui porte à 116.045 francs la somme totale
versée depuis la fondation.
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FEUILLETON DU « MATIN »
ou 5 juin 1914
> 49
Le Dernier Voyage
extraordinaire
Etonnante aventure dé la mission Barsao
Grand roman inédit
DEUXIEME PARTIE
III
ON DESPOTE
{Carnet de notes a'Amédée Florence)
(Suite)
Même jour, dans la soirée. Mes vœux
ont été exaucés. Nous avons vu Sa Majesté
Harry Killer, et notre situation a subi des
dmngiunents importants depuis cette entre-
vue, dont je suis encore tout ému. tout
tremblant.
Il .pouvait être trois heures de l'après-
midi, quand ma porte s'est ouverte. Cette
fois, ce n'était pas Tchoumouki qui se trou-
vait derrière, mais une autre de nos ancien-
nes connaissances, Môriliré, pour ne pas le
nommer. Moriliré est accompagné d'une
vingtaine de nègres qu'il paraît comman-
der. Au milieu de cette troupe, j'aperçois
mes j compagnons, y compris Mlle Buxton-
Mornas, mais non compris Saint-Béraùv
toujours dans l'impossibilité de remuer, à
ce que me dit sa jeune tante. Je me joins
à eux, pensant que notre dernière heure est
Tons droits de reproduction de traduction et d'a-
ilaptatlon réservés pour tous pays.
Copyright by Mifthel J. Verne, 1914
venue et qu'on nous conduit an, poteau
d'exécution.
Il n'en est rien. Nous suivons une série
de couloirs, et nous arrivons enfin à une
pièce assez vaste, dans laquelle nous en-
trons, tandis que notre escorte s'arrête sur
le seuil.
La pièce est exclusivement meublée d'un
fauteuil en fibres de palmier et d'une table.
sur laquelle reposent un verre et une bou-
teille à demi pleine, d'où nous parvient une
odeur d'alcool. Le fauteuil est derrière la
table, et, dans le fauteuil, un homme est
assis. Nos yeux convergent vers cet hom-
me. Il en vaut la peine.
Sa Majesté Harry Iflller doit avoir de qua-
rante à quarante-cinq ans, bien que, par
certains côtés, il puisse paraître plus âgé.
Autant qu'on en peut juger, il est de haute
taille, et sa carrure, ses mains énormes, ses
membres épais et musclés, indiquent une vi-
gueur peu commune, pour ne pas dire her-
culéenne.
Mais c'est la tête surtout qui retient l'at-
tention. Le visage est glabre, d'un carac-
tère complexe,' puissant et vil à' la fois.
Une chevelure inculte et grisonnante la cou-
ronne, une véritable crinière qui semble
brouillée avec le peigne depuis un temps
immémorial. Le front dénudé est vaste et
exprime l'intelligence, mais les maxillaires
accusés, le menton -lourd et carré indiquent
des passions grossières et violentes. Les
joues, fortement T5ronzées,/aux pommettes
saillantes, se creusent, puis s'affaissent en
deux lobes alourdis. Elles sont parsemées
de boutons presque sanglants à force d'être
rouges. La bouche est lippue, la lèvre infé-
rieure, un peu pendante, découvrant de for-
tes dents saines, mais jaunes et mal entre-
tenues. Les yeux, profondément enfoncés
dans les orbites, que surmontent des sour-
cils en broussaille, sont d'un éclat extraor-
dinaire, et même, par instant, insoutena-
ble.
Le pensonnage n'est certes point banal.
Tous les appétits, tous les vices, toutes les
audaces, il les a sûrement. Hideux, oui,
mais redoutable.
Sa Majesté est vêtue d'une sorte de com-
plet de chasse en toile grise, culotte courte,
leggins et vareuse, le tout crasseux et cou-
vert de taches. Sur la table, elle a déposé un
large chapeau de feutre, auprès duquel re- j
pose sa main droite qu'agite un perpétuél
tremblement.
Du coin de l'œil, le docteur Châtônnay me
désigne cette main trémulante. J'entends ce
que le docteur veut dire c'est un alcoolique,
sinon même un ivrogne, que nous avons de-
vant nous.
Longtemps, cet individu nous considère
en silence. Ses yeux vont de l'un à l'autre et
nous passent en revue successivement. Nous
attendons avec patience son bon plaisir.
-Vous êtes six, à ce qu'on m'a dit, pro-
nonce-t-il enfin, en français, avec un fort ac-
cent anglais, d'une voix au timbre grave,
mais éraillée. Je n'en vois que cinq. Pour-
quoi ?
L'un dé nous est malade, à la suite de
souffrances que vos hommes lui ont fait en-
durer, répond M Barsac.
Nouvel instant de silence, puis notre in-
terlocuteur se redresse brusquement et de-
mande ex abrupto
Qu'ètes-vous venus faire chez moi ?
La question est si inattendue que nous
avons tous envie de rire, malgré la gravité
de la situation. Parbleu si nous sommes
chez lui, c'est bien malgré nous
Il reprend, avec une expression mena-
çante
Espionner, sans doute
Pardon, nionsieur. commenez M.
Barsac.
Mais l'autre l'interrompt En proie à une
subite fureur, il frappe du poing sur la ta-
ble et dit d'une voix tonnante
On m'appelle Maître..
Alors, M. Barsac est superbe. Orateur
toujours et quand même, il se redresse, met
la main gauche sur son cœur, et, balayant
l'espace d'un large mouvement de sa dex-
tre
Depuis l'an mil sept cent quatre-vingt-
neuf, les Français n'ont plus de maître,
monsieur, déclare-t-il avec emphase.
Partout ailleurs, elle prêterait à rire, je
vous l'accorde, l'apostrophe un peu pom-
pier » de M. Barsac, mais dans les cir-
constances présentes, en face de cette es-
pèce de bête fauve, elle a sa noblesse, je
vous en donne mon billet. Elle signifie que
nous ne consentirons jamais à nous humi-
lier devant cet aventurier alcoolique. Nous
approuvons tous l'orateur, jusqu'à M. Pon-
cin qui s'écrie, au comblé de l'enthou-
siasme
Privez l'homme de son indépendance,
vous lui ôteï sa liberté
Brave M. Poncin Toutefois, l'intention
est bonne.
A l'énoncé de cette Déposition par trop
indiscutable, Harry Killer a haussé les
épaules, puis il a recommencé à nous exa-
miner successivement, comme s'il ne nous
avait pas encore vus. Ses yeux passent de
l'un à l'autre avec une rapidité extraordi-
naire. Ils s'arrêtent enfin à M. Barsac, sur
lequel ils dardent leur regard le plus ter-
rible. M. Barsac ne bronche pas. Mes com-
pliments. Cet enfant du Midi n'a pas que
de la faconde. Il a aussi du courage et de
la dignité. Notre chef de mission monte à
pas de géant dans mon estime.
Harry Killer réussit à se dominer, ce qui
ne doit pas lui arriver tous les jours, et de-
mande brusquement, avec un calme aussi
subit que sa colère a été soudaine
Parlez-vous anglais ?
Oui, répond M. Barsa0.
Et vos compagnons 1
Egalement.
Bien, approuve Harry Killer, qui, du
même ton de rogomme, répète aussitôt en an-
glais
Qu'êtes-vous venus faire chez moi ?
La réponse est trop facile.
C'est à nous de vous poser la ques-
tion, réplique M. Barsac, et de vous deman-
der de quel droit. vous nous y retenez par la
force.
De celui que je prends, tranche Harry
Killer, remonté d'un seul bond aux extrê-
mes limites de la violence. Moi Vivant, per-
sonne n'approchera de mon empire.
Son empire Comprends pas.
Harrv Killer s'est levé. S'adressant plus
spécialement il M. Barsac, dont l'attitude
continue à être très crâne, il poursuit d'une
voix furieuse, en martelant la table de son
énorme poing
Oui, oui, je sais que vos compatriotes
sont à" Tombouctou et gagnent sans cesse
vers l'aval du Niger, mais qu'ils s'arrêtent,
ou sinon 1. Et voilà maintenant qu'ils osent
envoyer des espions par terre jusqu'au
fleuve Je les briserai, vos espions, coin-
me je brise ce verre
Et, joignant le geste à la parole, Harry
Killer brise effectivement le verre, qui se
fracasse sur le sol en mille morceaux.
Un verre hurle-t-il, en se tournant
vers la porte.
Soulevé par une incroyable fureur, litté-
ralement enragé, car un peu d'écume suinte
aux commissures de ses lèvres crispées, il
fait mal à voir en oe moment. Sa mâchoire
inférieure, projetée en avant, lui donne l'air
d'une bête féroce, son visage est cramoisi,
ses yeux sont injectés de sang.
Un des gardes noirs s'est empressé d'o-
béir. Sans s'occuper de lui, l'énergumène,
s'appuyant sur la table que ses mains pé-
rissent violemment, se-penche de nouveau
vers M. Barsac, toujours impassible, et lui
crie, les yeux dans les yeux
Ne vous ai-je pas assez prévenus, ce-
pendant L'histoire du douna-kono, in-
ventée par mon ordre, vous a donné un
premier avertissement. C'est moi qui ai pla-
cé sur votre route ce diseur de bonne aven-
ture, dont,.par votre faute, les prédictions
se sont réalisées. C'est moi qui vous ai
fourni mon guide, mon esclave Moriliré,
qui, à Sikasso, a essayé, une dernière fois,
de vous arrêter. Tout a été inutile. En vain,
je vous ai privés de votre escorte, en vain
je vous ai affamés, vous vous êtes obstinés
à marcher vers le Niger. Eh bien 1 vous
l'avez atteint, le Niger, vous l'avez même
franchi, et vous savez ce que vous vouliez
savoir. Vous voilà bien avancés Com-
ment ferez-vous pour raconter ce que vou,°
avez vu à ceux qui vous payent ?.
En proie à une agitation désordonnée,
Harry Kiiler se promène. maintenant
grands pas. Pour moi, .aucun doute, c'est un
fou. Soudain, ii s'arrête, l'esprit traversé
d'une idée subite
Mais, au fait, demande-t-il à M. Barsac,
avec un calme surprenant, votre destination
régulière- n'était-elle pas Saye ?
Oui, répond M. Barsac.
Pour quelle raison, dans ce cas, avez.
vous suivi une direction tout autre ? Qu'al-
liez-vous faire àKoubo?
Harry Killer accompagne cette dernière,
question d'un coup -«l'œil peTçant, tandis que
nous échangeons des regards embarrassés.
La question est gênante, en effet, puisque
nous sommes convenus de ne pas prononcer
le nom de- Mlle Buxton. Heureusement, M.
Barsac trouve une réponse plausible.
Abandonnés par notre escorte, nous
nous dirigions sur Tombouctou, dit-il.
Pourquoi pas sur Sikasso ? C'était beau-
coup moins loin.
Nous avons cru anieux faire en allant à
Tombouctou,,
CA suiwvj Jules Verne.
ma le MATIN ̃ -:i"
•̃̃ V
NOTES MEDICALES
Du Diabète et de
l'Albuminurie
• A la suite de mon dernier article paru ici-
même sur traitement du diabète et de l'al.
buminurie par les Globules Hoc j'ai reçu un
si grand nombre de lettres et de demandes
de renseignements qu'il m'est impossible de
leur répondre à toutes séparément elles
sont trop 1 Je vais donc répondre en bloc aux
oesideratas qui m'ont été formulés.
Et d'abord il m'a paru qu'une confusion
s'était produite chez beaucoup de mes cor-
.respondants qui ont cru que les Globules
Hoc antidiabétiques et les Globules' Hoc an-
tialbuminuriques, préparés avec le même
soin, avaient aussi la même composition
c'est là une erreur le nom de Globules Hoc
est un nom 'générique, mais il faut avoir la
précaution, lorsqu'on demande chez son
pharmacien ce médicament si justement
réputé, d'indiquer si l'on désire des Globules
Hoc contre le diabète ou des Globules Hoc
contre l'albuminurie ne pas faire cette dis-
tinction serait s'exposer à de graves mé-
comptes.
On m'a demandé ensuite si les,. Globules
Hoc sont ineffensifs dans tous les cas (diabè-
te simple, diabète avec complications, albu-
minurie d'origine cardiaque, rénale, etc.) ?
Ils sont inoffensifs à la condition de ne pas
dépasser la dose de six globules par jour en
trois fois il vaut mieux aussi les prendre
une d
son médecin, à diminuer la dose il n'y a
jamais lieu de l'augmenter.
Soiït-ils toujours efficaces ? Etant donnés
les éléments actifs dont sont composés les
Globules Hoc, la réponse ne peut être qu'af-
firmative dans notre clientèle particulière,
noua n'avons jamais constaté d'insuccès
nous avon- toujours-vu disparaître de l'urine
le sucre ou l'albumine en un temps plus ou
moins long selon la gravité des cas. Il peut
arriver cependant que pour des causes par-.
ticulieres dont seul le médecin peut appré-
cier l'influence, l'amélioration se fasse attèn-
dre il est tant de malades qui voudraient
être guéris dès le début d'un traitement A
ceux-là nous conseillons de s'armer, de pa-
tience et de persévérer tôt ou tard, ils se-
ront récompensés de leur confiance en ce
médicament remarquable.
En résumé, je considère le traitement de
l'albuminurie et du diabète par les Globules
Hoc antialbuminuriques et antidiabétiques
comme le traitement de choix c'est celui qui
m'a jusqu'à présent donné les meilleurs ré-
sultats. et c est ce qui m'autorise à le re-
commander.
Docteur G.-L. de Rochemont
de la Facutté de Paris, officier de l'ins-
ïructton publique, médaille d'honneur
du ministère de l'intérieur, lauréat de
l'Académie de Médecine, ancien chef du
service de gynécologie de la Faculté.
P.-S. Pour plus amples renseignements,
.demander à la Pharmacie de la place des Vos-
ges, 50, rue de Turenne, le numéro du Méde-
,in chez soi, qui traite la questfon en détail
avec d'intéressantes observations à l'appui.
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Le congrès de l'A. G.
des agents des P.T.T.
Les associations collaboreront
désormais. avec les Bureaux
Luxe, 4- juin. De Venvoyé spécial du
« Matin (paï téléphone). L'A. G. des
agents des P. T. T. est puissante et active.
Hier matin, elle a ouvert, à Lille, son qua-
torzième congrès annuel et le nombre seul
des adhérents présents suffit à le prou-
ver. Sous la présidence du citoyen Su-
bra, ils se trouvèrent, en effet, 203, repré-
sentant 22.720 adhérents. Les bataillons de
l'A. G. se sont donc renforcés cette année
de 5.247 adhérents, chiffre qui n'avait en-
core jamais été atteint,
Il est vrai qu'au cours de ces derniers
mois, les postiers ont livré de rudes. ba-
tailles, où ils purent éprouver la force de
leur union. Ce fut d'abord sur la question
de l'avancement, où ils obtinrent satisfac-
tion ce fut ensuite sur la auestion du re-
lèvement des traitements, et, là encore, il
semble bien qu'ils soient près de toucher au
but.
Toutefois, toutes les difficultés ne' sont
pas aplanies la victoire n'est pas défini-
Avant l'ouverture du congrès. les postiers
du Nord, au nombre d'un millier, avaient te-
nu un grand meeting, au cours duquel pri-
rent la parole les citoyens Delory, député,
Saint-Venant, le citoyen Tintignac. 'secré-
taire général de l'A. G.. et le secrétaire du
groupe de Lille. Ils votèrent d'enthousiasme
un ordre du jour approuvant l'action éner-
gique de l'A. G. et se déclarant Il décidés à
défendre sans faiblesse et jusqu'au bout le
projet transactionnel de relèvement des
traitements voté par la Chambre Il.
Dans le rapport moral qu'il présenta hier
au congrès, le citoyen Tintignac précisa la
situation.
Un seul obstacle, dit-il la commission
des finances du Sénat. On nous assure
qu'elle est revenue à de meilleures inten-
tions et qu'elle donnera un avis favorable.
Espérons-le et attendons sans fièvre et sans
faiblesse, mais disons sans ambages que-la
conversation est terminée. Il faut réaliser et
non promettre. Il faut faire comprendre que
nous considérons que notre dignité est en
jeu et que l'A. G. sait vouloir.
Le résultat de la séance d'aujourd'hui fut,
en regard, assez pâle. Le matin, miss Le
Croiset et le citoyen Roberto Sassb étaient
venus apporter aux congressistes le salut
des postiers anglais et italiens.
L'après-midi fut absorbé par le travail des
commissions. Soulignons toutefois un point
qui a son importance. L'A. G. des agents des
P. T. T., on le sait, n'a jamais voulu adhérer
à la Fédération des fonctionnaires. Par l'or-
gane de son secrétaire général, elle tint hier
à en préciser les raisons.
L'existence de cette fédération, expliqua-
t-il, signifie que les fonctionnaires enten-
dent occuper une place à part dans le pays,
former un clan, une caste. Elle défend des
prérogatives propres, des avantages aux-
quels ne saurait atteindre la foule des sala-
riés. De ce fait même ne se reconnaît-elle
pas vis-à-vis de l'Etat des devoirs que l'ou-
vrier n'a pas à l'égard de son patron ? Et
l'A G. ne veut précisément pas de ces de-
voirs. Il y a déjà quelques années qu'elle l'a
prouvé.
Une importante décision deM.Péret
La première journée du congrès annuel
de l'Association générale des agents des
P. T. T., qui s'est ouvert hier à Lille, a
été remplie du bruit de la dernière victoire
que l'A. G. venait de remporter sur l'admi-
nistration.
La majorité des congressistes ne connais-
saient que depuis quelques jours, en effet,
la décision qu'a prise récemment M. Raoul
Péret, ministre du commerce et des P.T.T.,
au sujet des futurs rapports des « bureaux Il
avec l'Association générale.
Voici le texte de la décision dont il est
question
Note pour MM. les 'directeurs
M. le ministre m'a chargé de porter à la con-
naissance de MM. les directeurs qu'il estimait
que lorsqu'un projet intéressant le personnel
est mis à l'étude, il y avait lieu d'en informer
les associations professionnelles, de leur si-
gnaler par note les grandes lignes des chan-
gements projetés, et de provoquer leur avis.
Le ministre considère que cette collabora-
tion des représentants des services d'exécution
d'une part, des bureaux de. l'administration,
de l'autre, ne peut être que profitable aux in-
térêts du service et du public, sans porter at-
teinte à l'autorité nécessaire des chefs.
A l'avenir, des renseignements suffisamment
complets seront donnés, sur leur demande
aux différentes associations, afin de leur per-
mettre d'exposer leurs vues sur les proposi-
tions ou les projets qui leur seront soumis.
M le directeur est prié de vouloir bien Dren.
dre les dispositions utiles pour la mise en exé-
cution, dans son service, des instructions de
M. le ministre
Le chef du secrétariat administratif.
Deletêie.
Cette note a été adressée par le cabinet du
ministre aux directeurs des exploitations
postale, télégraphique, téléphonique, et à
ceux du personnel, de la comptabilité et de
la caisse d'épargne postale.
Le ministre fonde les plus grands espoirs
sur la future collaboration des associations
professionnelles et des bureaux administra-
tifs. Quant aux associations elles se réjouis-
sent sans réserve de la pensée qui a prési-
dé à la décision du mimstre,- car elle con-
sacre désormais officielleiùant leur in-
fluence.
et de
LA VIE^SPORTIVE
AERONAUTIQUE
Concours d'atterrissage féminin. Entre les
membres de la « Stella aura lieu aujourd'hui un
concours d'atterrissage. Les pilotes recevront, au
moment du départ, un pli cacheté leur indiquant
où elles devront atterrir sans avoir fait escale préa-
lablement. Départs du parc de l'Aéro Club, aux co-
teaux de Sàint-Cloud, à partir de seize heures.
Le grand prix de VAè. C. F. Le dixième grand
prix de l'Aéro Club de France (ballons sphériques)
sera disputé le 19 juillet. Les départs auront lieu du
jardin des Tuileries.
Un monoplan plaqué. semur-en-AuxOIS, 4 juin,
Dépêche particulière du « Matin •, Un mono-
plan conduit par le capitaine Lelort, ayant avec lui
le sapeur Grillon, au moment du départ, après un
atterrissage à Thostes, fut plaqué sur le sol. L'hélice
a été brisée, le fuselage endommagé; mais les avia-
teurs sont indemnes.
AUTOMOBILISME
Nouvelle victoire de Vermo rel à Tours
Au meeting de Tours, la 12 HP, 74 x 120, de
série Vermorel, déjà victorieuse à Barcelone,
enlève la 3° catégorie vitesse en 32" 2/5.
AVIRON
Le Rowing-Uarne. Dimanche prochain, les
équipes à 8 rameurs de la S. N. Basse-Seine et du
Rowing Club de Paris disputeront leur 31' match
annuel.
Les équipes seront formées, pour le R.C.P: de
H. Métais, J. de Molènes, T. Barrelet, M. Mathieu,
J. Malafosse, M. Baudechon, J.-C. Hoveman, R.
Paul pour la S.N.B.S. A. Plé, P. RustaP, J.
Bellen, J. Fleuttaux, M. Gault, C. Garnier, G. Pots,
A. Richard.
BOXE
Au Premierland. Ledoux et Ttoroi-her combat-
tront ce soir au Premierland. Roger et Pionnier
monteront aussi sur le ring.
CYCLISME
Pour VOrpheUnat de la Banque. La fête donnée
chaque année par le Groupe Sportif du Crédit Lyon-
nais au bénéfice de l'Orphelinat des employés je
banque et de bourse, aura lieu ,au Vélodrome
B11ffalo le 14 juin
LAWN TENNIS
Salm s'achemine vers la finale du simple,
et l'équipe Decugis-Germot a battu la
paire anglaise Lowe-Wallis Myers
Fantaisiste jusqu'à la dernière corde de sa
raquette, le joueur autrichien Salm s'est of-
fert, sans grand effort, une victoire sur Go-
bert par 3 sets à rien. C'est à présent un cli-
ché que d'appuyer sur le jeu décevant du
joueur français que l'on peut excuser d'une
forme bien terne, depuis de nombreux mois,
en raison dd souci constant qu'il apporte à
bien servir la patrie dans un régiment d'ar-
tillerie de Toul. Peut-être, lorsqu'il ne sera'
plus artilleur, le verrons-nous réaliser les es-,
pérances de ceux qui le considèrent comme le
futur a Wilding français ».
Salm, l'effroi vivant des ramasseurs de
balles, n'eut pas besoin de sortir le grand jeu
de la veille. Gobert se chargeant de placer la
plupart de ses balles dans le filet. Mais il sor-
tit encore des paires et des demi-paires de
chaussettes et lorsque, sur un coup quelque
peu violent, il cassa quatre cordes de son ins-
trument, il chanta forte un motif de Sieg-
fried Plus tard, dans son match de double
mixte, il apparut sur le court, coiffé d'une jo-
lie casquette à créneaux, dont la coiffe, tailla-
dée symétriquement, fermait la respiration
capillaire.
Les sets de son match se décomposent, le
premier en 0/1, 1/1, 1/2, 212, 2/3, 3/3, 3/4, 4/4, 5/4,
5/5, 6!5, 715; le second en 1/0, 1/1, 2/1. 3/1, 3/2, 4/2.
4/3, 5/3, 6/3 le troisième en 0/1; 1/1. 112, 212,
3/2, 4/2, 5/2, 5/3. 6/3.
Après lui, le champion australien et mon-
dial A.-F. Wilding vint faire une merveilleuse
exhibition contre Kingscote, qu'il battit par
18 jeux contre 4. Kingscote, choisi comme re-
présentant anglais dans la Coupe Davies, n'est
pourtant pas un enfant. Mais Wilding fut
étourdissant Cet homme, que l'on peut appe-
ler le surjoueur du tennis, détient un art que
nul autre n'a possédé avant lui. qui écrase
tous ceux qui l'approchent. Artiste dans toute
autre branche, il serait classé hors concours.
On s'en rendra compte lorsque l'on saura que
dans son match contre Kingscote, pendant
22 jeux, il ne fit que quatre fautes de filet 1
L'équipe Decugis-Germot, déjà vieille de dix
années, mais toujours redoutable, gagne ré-
gulièrement un match de aaart de finale dou-
ble contre Gordon Lowe et Wallis-Myers. Ger-
mot réussit à merveille des balles croisées
Decugis, qui avait mangé du lion, dit quel-
qu'un eut des smashes et des drives éner-
giques Wallis Myers se montra très habile
au filet et Gordon Lowe sut glisser quelques
balles dans les couloirs. Mais, dans les corps
à corps, au filet, la paire française, profitant
souvent de lobs un peu faibles de ses- adver-
saires, fut imbattable.
Enfin miss Ryan et Decugis durent faire
preuve d'opiniâtreté pour fatiguer Watson,
dans un match de double mixte. Le joueur
belge très brillant, bien secondé par Mme
Fick mit en danger l'équipe franco-améri-
caine qui, à huit heures moins le quart, enle-
vait la partie.
Il est assez fâcheux que les journées soient
remplies d'une manière un peu abusive. Mar-
di le dernier match finissait à sept heures et
quart avant-hier, à sept heures et demie
hier, à sept heures trois quarts. Il n'y a au-
cui motif qui s'oppose, d'après le programme
passé à ce que l'on termine ce soir à huit
heures et demain aux lanternes
Championnat du monde simple. Quart de fina-
le Salm (Autriche) bat Gobert (France), 7/5, 6/3,
6/3- A.-F. Wilding (Australie) bat Kingscote (Angle-
terre), 610. 6/i>, 6/2.
Championnat du monde double. Quart de fina-
te • Decugis-Germot (France) battent Lowe-Wailia
Myers (Angleterre), 4/6, 6/1, 9/7, 6/2.
Championnat du monde double dames. 2e demi-
finale miss Ryan-Mlle Lenglen battent Mrs. Sat-
terthwaite-Mme Fick, 6/1, 6/3.
championnat du monde double mtxte. Quarts
de finale (fin) Mlle X.englen-Salm battent Mlle Su-
zanne Amblard-Germot, 6/4, 6/1 Mrs. Satterthwaite
Wallis Myers battent Mme Decugis-Brugnon, 6/3.
613- miss Ryan-Decugis battent Mme Flcb-Watson,
8/6,' 6/3-
Coupe du Stade (consolation). Quarts de finale
Woriselabat Towsend. 6/2, 6/3; Laurentz bât àlicard,
w-o. Gore bat Chelli, 6/3, 6/3.
La Coupe Dat;is. Les équipes françaises qni
joueront les 11, 13 et 14 juillet contre l'Angleterre
et la Belgique dans une épreuve éliminatoire pour
la Coupe Davis, détenue par les Etats-Unis, sont
DecugLs, Gobert, Samazeuilh, Germot.
L'équipe anglaise comprendra Gordon Lowe.
3. C. Parie, Ringscote et Mavrogordato
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dans la ligne droite, puis n'insiste pas
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3. Veillée, 53 (Jenntngs).
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1 1. i, tête, 3 1. 2'8" 4/5. Reine de* FéUbres
aurait pu être plus près.
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an baron Ed de Rothschild-
2. Frizzle, 571 (Mac Gee).
3. Frileux III, 55J (Bellhonse).
2 1. è.i 1. 219" 3/5. Cherry Brandy passe fo-
dlement dans la ligne droite
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i.-àorcy, 54 vONeill) G. 14 50 7 •
au baron Ed. de Rothschild.
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3. Etiennette, 521 (Garner).
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3. Prétendante, «3 (Arnaut).P 22 50 IL »
4. Kejlermann, 54 (Doumen).
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(O'Neill); Spinelle, 5H (Bottequin); Luciana, 51
(Sharpe); Narda Handia, 50 (Jennings); Auréolette,
46 (Clout); Rosalinde, '41i (L. Bara).
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Pfizer 3 Nushka 53 noJendorier 3 Od:n Il 51
Charpentier 3 Gabinette 53 Duc Decazes 3 Punch 48
Triquerville 3 Wood Girl 53
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Ed. Gantier 3 Octavie 48 X Bingham 3 g- 5f.
RRIX DE BEZONS A. Merle 3 Le Spyrou 53
Appréciations
Prix de Longjumeau. FILLE a Papa, Upsa-
la Chifîe. Costa Rica II. Rave Noire, Nijinski.
Sakelann Bilo, Well Done III.
Prix de Mary. CHER MAITRE, Sam, Après
Moi, Pippo, Jaboteur, Icare IV, Dandana.
Prix de Bczons. Lisois, Souk, Va Tout,
Rayon d'Or IV, Kouka, Too Red, Indiscret.
Prix Elf. Vangoyen, Laghet, Sagette, Ro-
simond, Mon Rêve, Cassin, Auri Sacra, Le
Municipal.
Prix La Morinière. Gilles DE RAis, Purtch,
Odin II, Holly Hill, Foulbec.
Prix de Clair efeuille. LA MALFIERA, Highly,
Mirobolante Mandrin, Balançoire.
Pronostics résumés des journaux de ce matin
1™ course Chiffe, Crescent, Fille à Papa,
Sakelann Bila..
20 course Cher Maître (majorité), Sam,
se course Linois (majorité), Trincomaly,
4° course Vangoyen, Cassin, Lutteuse,
Chouchoute..
5e course Odin II (grande niajonté),Punçh.
61 course La Malfiera (très grande majo-
rité). Mandrin..
MOUVEMENT MARITIME
Am.-Ponly (C.R.), Dunk.-Haïph., p. la Coubre, 4.
Annam (HLM.), Anvers-Changhat, à Colombo, 4 juin.
Asie (C.R.), Havre-Matadi, passe la Coubre, 4 juin.
Atlantique (M.M.), Marseille Yokohama à Pt-Saïd, 4
Balkan (Fraiss.), Smyrne-Marseille, à Cènes, 4 juin.
Ceylan (C.R.), Dunk.-Santos à Eio-de-Janeiro, 3.
Chicago (C.G.T.), venant du Havre à N.-Yorlj, 3.
Equateur (M.M.), Mars.Beyrouth, à Constant., 4.
Urn.-Simons (M.M.), Beyrouth-Mars. à Alexandrie, i
La-Lorraine (C.G.T.), N.-Yoric-Havré, s. Nantucket. 4
La-Navarre (C.G.T.), ven. Port-Limon, à Colon, 4.
La-Savoie (C.G.T'.). Havrè-N.-ïorU, s. Sable-Island, 4
Malgache (St.Fr.), Mars.-Madagascar, à P.-Saïa, l".
Maront (C.G.T.), Antilles-Havre à Fajal, 3 juin.
Mont-Agel (T.M.), Mars-Plata, à Rio-de-Janetro, t"
hfont-Hose (T.M.), Newport-Marseille, p. Gibraltar, 4.
Natal (M.M.), Marseille-Maurioe à Tamatave, 4.
Oxus (M.M.), venant Maurice, à Marseille, 4 juin.
l'M-Ho (M.M.), Yokohama-Marseille, p. Perim, 4.
Portugal (M.M.), ven. de Beyrouth à Marseille, 4.
Rorna (Fabre), ven. de Marseille à N.-York, 4 juin.
St-Joseph (C.N.C.), Anvers-Nouméa. à Melbourne. 4
Sinal (M.M.), MarseiUe-Batoum à Samsoun, 4 juin.
V.-d'e-Paris (C.H.P.), Havre et Liverp. à Antofagas,27.
Y.-de-Rouen (Aff.C.R.), B.-AlresDunk., p. Ténérlffe,4.
et Fca du Il;
DANS LES DÉPARTEMENTS
BANDITS MASQUES
Bordeaux, 4 juin. Du eorrespondant
particulier du « Matin » (par téléphone).
La nuit dernière, vers onze heures et de-
mie, le charbonnier Alexandre Duthil, dix-
sept ans et demi, se présentait au poste
de police du quai de Queyries, la figure en-
sanglantée, et faisait aux agents de service
les déclarations suivantes
Je venais de me coucher-avec deux de
mes camarades, François Camouley, trente-
sept ans, et Antoine Deflorain, vingt-trois
ans. dans une maison abandonnée du quai
de Bra/za, lorsqu'une quinzaine «rindiviclu?
y .firent irruption. La plupart d'entre eux
avaient le visage couvert de leur mouchoir.
Après nous avoir frappés à coups de -bâton
et de nerf de bœuf, nos agresseurs exigèrent,
le revolver à la main, tout l'argent que nous
avions sur nous. Nous dûmes nous exécuter-
Ils prirent alors la fuite.
L'état des blessés, quoique grave, ne met
pas leurs jours en danger.
LA PEUR DU COUTEAU
Auxerre, 4 juin. Dépêche particulière
du « Matin ». Dimanche soir, un manon-
vrier, Gustave Mointouilloux, trente-sept
ans. prenait à Sens le train de 5 h. 32 pour
Paris. Il était légèrement pris de boisson.
En route, Mointouilloux vit un voyageur
de son compartiment ouvrir un couteau. Se
croyant menacé et fou de terreur et
sauta par la portière. Dans sa chute, il eut
une jambe brisée et de multiples contu-
sions.
On le ramena à l'hôpital de Sens, où.
par un examen plus attentif, on constata
qu'il s'était fracturé le crâne. Il a subi hier
soir l'opération du trépan. Son état paraît
désespéré.
Le voyageur au couteau, qui s'apprêtait
à dîner eu wagon, voulait tout simplement
couper un morceau de pain.
UN JALOUX TUE SA FEMME
PAR LE COUTEAU ET LE REVOLVER
Montpellier, 4 juin. -Du correspondant par-
ticutier du « Matin » (par téléphone). Ce
soir, vers dix heures, le nommé Piquemal,
cinquante-cinq ans, aiguilleur à -la Compa-
gnie du P.-L.-M., après avoir frappé sa femme
de trois coups de couteau, déchargea sur elle
trois balles de revolver. La pauvre femme a
succombé.
Le mari meurtrier se porta ensuite un coup
de rasoir à la gorge. Sa .blessure est grave,
mais non mortelle.
Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle).
Des exercices de garde de voies et communica-
tions sont effectués en ce moment. dans la
région. A Blainville, des sentinelles, ayant re-
marqué un individu qui semblait examiner les
voies ferrées, le signalèrent. L'homme était
porteur d'une carte d'état-major. Il fut arrêté
sous l'inculpation d'espionnage, mais il fut
remis en liberté après avoir justifié de son
identité et expliqué sa présence à Blainville.
(Tél.)
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La semaine mutualiste
Les retraités et !aloi des retraites ouvrières
Les lecteurs de la « Semaine Mutualiste
ont été. tenus au courant de la situation
des retraités au regard de la loi des retrai-
tes ouvrières. Ils se rappellent sans douté
que, dès le début de l'application de la loi,
la jurisprudence administrative avait classé
en deux catégories les assurés bénéficiaires
de pensions civiles ou militaires 1° ceux
qui, encore en fonctions, étaient en voie de
se constituer une retraite 2° ceux qui jouis-,
saient déjà de leur pension, étant parvenus
aux limites d'âge et de service fixées par les
règlements. Les premiers étaient exclus de
la loi quant aux seconds, ils devaient être
considérés comme assurés obligatoires.
L'arrêt de la Cour de cassation du 12 no-
vembre 1913 a réduit à néant l'interpréta-
tion administrative et ses conséquences. Il
stipule, en effet, qu'il n'y a pas lieu de
distinguer' entre les assurés qui sont en
cours d'acquisition d'une pension et ceux
qui en sont déjà titulaires. Les uns et les
autres doivent être exclus du bénéfice de la
loi du 5 avril 1910.
Le ministre du travail a, par suite,
adressé des instructions aux préfets (cir-
culaire du 23 février 1914) pour les inviter
« à refuser à l'avenir l'inscription sur les
listes d'assurés obligatoires ou facultatifs
des personnes titulaires d'une pension de
retraite et à procéder à la radiation de
celles qui étaient inscrites n.
L'arrêt du 12 novembre crée donc une si-
tuation fâcheuse pour tous les retraités
qui, sur !a foi de la jurisprudence admise
momentanéement et même parfois sous la
menace de sanctions administratives ont ef-
fectué des versements réguliers depuis plus
de deux ans. Cette situation devient intolé-
rable pour ceux -qui ont retardé volontaire-
ment la liquidation de leur pension jusqu'à
soixante-cinq ans et voient ainsi leur échap-
per un bénéfice dont ils auraient pu profiter.
Le remboursement des versements ef-
fectués ne constitue pas une solution de la
question. C'est un acte de justice qui dé-
coule d'un droit acquis il reste à satisfaire
des intérêts en souffrance.
Il ne saurait évidemment être question
de revenir sur l'arrêt de cassation 'il n'y
a qu'à • s'incliner devant la décision de la
juridiction suprême. Mais il appartient au
gouvernement de prendre en considération
une situation toute spéciale et de proposer
'à la sanction du Parlement des mesures
propres à sauvegarder ce que l'on peut ap-
peler en droit des intérêts respectables, et
que l'on doit qualifier, en bonne justice, de
droits incontestables.
Nous n'hésitons pas à préconiser à cet
égard le cumul possible dans certaines
Limites du bénéfice de la loi des retraites
ouvrières avec une pension civile'ou mili-
taire. II y a au moins un précédent en la
matière. Les militaires retraités propor-
tionnels qui deviennent fonctionnaires ac-
quièrent une seconde pension au titre de
leur nouvelle fonction. Bien plus, les an-
nées de service militaire entrent en compte
pour le calcul du droit à pension. Pour-
quoi les anciens militaires au service des
particuliers, et tous ceux enfin qui, après
avoir acquis une pension modique, conti-
-nuent à travailleur pour subvenir à leurs
besoins, ne pourraient-ils pas cumuler la
retraite ouvrière avec leur pension antérieu-
rement acquise Lavizé.
INFORMATIONS
paris Pour clôturer les travaux de son con-
grès annuel l'Association fraternelle des employés
et ouvriers des chemins de fer français donnera le
6 courant, à 7 h. 1/2, 3, rue de Castiglione, une
fête générale comprenant un banquet et un bal,
sous la présidence de M. Gaston Doumergue.
La Protection mutuelle des employés et ou-
vriers des chemins de fer donnera sa fête annuelle
sous la présidence de M. Fernand David, 8, rua
aux ours, à 7 h. 1/2 Cette fête comprendra un ban-
quet suivi de bal.
L'Union des Dèux-Charentes, société amicale
de secours mutuels et de retraites, organise pour le
7 juin une excursion dans la foret de Saint-Ger-
main avec un déjeuner à Poissy.
La Champagne, société amicale et mutuelle des
originaires de l'Aube donnera un banquet à l'is-
sue de son assemblée générale, le 7 courant à 7 h.
du soir, 31, boulevard Bonne-Nouvelle.
L'assemblée générale de la Ligue nationale df
la prévoyance et de la mutualité se tiendra le 14
courant, à 3 heures, mairie du sixième arrondisse-
ment, 78, rue Bonaparte.
La Société amicale de Loir-et-Cher donnera
le 8 courant, 104, rue de Richelieu, à 7 h. 1/2 du
soir, une fête comprenant dîner, conférence et'
concert.
La Caisse de réassurance des sociétés de se'
cours mutuels de la Seine nous communique son
bilan pour l'exercice 1913. L'effectif s'est élevé à
48 sociétés. La caisse a payé 5.213 francs d'indem-
nités, ce qui porte à 116.045 francs la somme totale
versée depuis la fondation.
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FEUILLETON DU « MATIN »
ou 5 juin 1914
> 49
Le Dernier Voyage
extraordinaire
Etonnante aventure dé la mission Barsao
Grand roman inédit
DEUXIEME PARTIE
III
ON DESPOTE
{Carnet de notes a'Amédée Florence)
(Suite)
Même jour, dans la soirée. Mes vœux
ont été exaucés. Nous avons vu Sa Majesté
Harry Killer, et notre situation a subi des
dmngiunents importants depuis cette entre-
vue, dont je suis encore tout ému. tout
tremblant.
Il .pouvait être trois heures de l'après-
midi, quand ma porte s'est ouverte. Cette
fois, ce n'était pas Tchoumouki qui se trou-
vait derrière, mais une autre de nos ancien-
nes connaissances, Môriliré, pour ne pas le
nommer. Moriliré est accompagné d'une
vingtaine de nègres qu'il paraît comman-
der. Au milieu de cette troupe, j'aperçois
mes j compagnons, y compris Mlle Buxton-
Mornas, mais non compris Saint-Béraùv
toujours dans l'impossibilité de remuer, à
ce que me dit sa jeune tante. Je me joins
à eux, pensant que notre dernière heure est
Tons droits de reproduction de traduction et d'a-
ilaptatlon réservés pour tous pays.
Copyright by Mifthel J. Verne, 1914
venue et qu'on nous conduit an, poteau
d'exécution.
Il n'en est rien. Nous suivons une série
de couloirs, et nous arrivons enfin à une
pièce assez vaste, dans laquelle nous en-
trons, tandis que notre escorte s'arrête sur
le seuil.
La pièce est exclusivement meublée d'un
fauteuil en fibres de palmier et d'une table.
sur laquelle reposent un verre et une bou-
teille à demi pleine, d'où nous parvient une
odeur d'alcool. Le fauteuil est derrière la
table, et, dans le fauteuil, un homme est
assis. Nos yeux convergent vers cet hom-
me. Il en vaut la peine.
Sa Majesté Harry Iflller doit avoir de qua-
rante à quarante-cinq ans, bien que, par
certains côtés, il puisse paraître plus âgé.
Autant qu'on en peut juger, il est de haute
taille, et sa carrure, ses mains énormes, ses
membres épais et musclés, indiquent une vi-
gueur peu commune, pour ne pas dire her-
culéenne.
Mais c'est la tête surtout qui retient l'at-
tention. Le visage est glabre, d'un carac-
tère complexe,' puissant et vil à' la fois.
Une chevelure inculte et grisonnante la cou-
ronne, une véritable crinière qui semble
brouillée avec le peigne depuis un temps
immémorial. Le front dénudé est vaste et
exprime l'intelligence, mais les maxillaires
accusés, le menton -lourd et carré indiquent
des passions grossières et violentes. Les
joues, fortement T5ronzées,/aux pommettes
saillantes, se creusent, puis s'affaissent en
deux lobes alourdis. Elles sont parsemées
de boutons presque sanglants à force d'être
rouges. La bouche est lippue, la lèvre infé-
rieure, un peu pendante, découvrant de for-
tes dents saines, mais jaunes et mal entre-
tenues. Les yeux, profondément enfoncés
dans les orbites, que surmontent des sour-
cils en broussaille, sont d'un éclat extraor-
dinaire, et même, par instant, insoutena-
ble.
Le pensonnage n'est certes point banal.
Tous les appétits, tous les vices, toutes les
audaces, il les a sûrement. Hideux, oui,
mais redoutable.
Sa Majesté est vêtue d'une sorte de com-
plet de chasse en toile grise, culotte courte,
leggins et vareuse, le tout crasseux et cou-
vert de taches. Sur la table, elle a déposé un
large chapeau de feutre, auprès duquel re- j
pose sa main droite qu'agite un perpétuél
tremblement.
Du coin de l'œil, le docteur Châtônnay me
désigne cette main trémulante. J'entends ce
que le docteur veut dire c'est un alcoolique,
sinon même un ivrogne, que nous avons de-
vant nous.
Longtemps, cet individu nous considère
en silence. Ses yeux vont de l'un à l'autre et
nous passent en revue successivement. Nous
attendons avec patience son bon plaisir.
-Vous êtes six, à ce qu'on m'a dit, pro-
nonce-t-il enfin, en français, avec un fort ac-
cent anglais, d'une voix au timbre grave,
mais éraillée. Je n'en vois que cinq. Pour-
quoi ?
L'un dé nous est malade, à la suite de
souffrances que vos hommes lui ont fait en-
durer, répond M Barsac.
Nouvel instant de silence, puis notre in-
terlocuteur se redresse brusquement et de-
mande ex abrupto
Qu'ètes-vous venus faire chez moi ?
La question est si inattendue que nous
avons tous envie de rire, malgré la gravité
de la situation. Parbleu si nous sommes
chez lui, c'est bien malgré nous
Il reprend, avec une expression mena-
çante
Espionner, sans doute
Pardon, nionsieur. commenez M.
Barsac.
Mais l'autre l'interrompt En proie à une
subite fureur, il frappe du poing sur la ta-
ble et dit d'une voix tonnante
On m'appelle Maître..
Alors, M. Barsac est superbe. Orateur
toujours et quand même, il se redresse, met
la main gauche sur son cœur, et, balayant
l'espace d'un large mouvement de sa dex-
tre
Depuis l'an mil sept cent quatre-vingt-
neuf, les Français n'ont plus de maître,
monsieur, déclare-t-il avec emphase.
Partout ailleurs, elle prêterait à rire, je
vous l'accorde, l'apostrophe un peu pom-
pier » de M. Barsac, mais dans les cir-
constances présentes, en face de cette es-
pèce de bête fauve, elle a sa noblesse, je
vous en donne mon billet. Elle signifie que
nous ne consentirons jamais à nous humi-
lier devant cet aventurier alcoolique. Nous
approuvons tous l'orateur, jusqu'à M. Pon-
cin qui s'écrie, au comblé de l'enthou-
siasme
Privez l'homme de son indépendance,
vous lui ôteï sa liberté
Brave M. Poncin Toutefois, l'intention
est bonne.
A l'énoncé de cette Déposition par trop
indiscutable, Harry Killer a haussé les
épaules, puis il a recommencé à nous exa-
miner successivement, comme s'il ne nous
avait pas encore vus. Ses yeux passent de
l'un à l'autre avec une rapidité extraordi-
naire. Ils s'arrêtent enfin à M. Barsac, sur
lequel ils dardent leur regard le plus ter-
rible. M. Barsac ne bronche pas. Mes com-
pliments. Cet enfant du Midi n'a pas que
de la faconde. Il a aussi du courage et de
la dignité. Notre chef de mission monte à
pas de géant dans mon estime.
Harry Killer réussit à se dominer, ce qui
ne doit pas lui arriver tous les jours, et de-
mande brusquement, avec un calme aussi
subit que sa colère a été soudaine
Parlez-vous anglais ?
Oui, répond M. Barsa0.
Et vos compagnons 1
Egalement.
Bien, approuve Harry Killer, qui, du
même ton de rogomme, répète aussitôt en an-
glais
Qu'êtes-vous venus faire chez moi ?
La réponse est trop facile.
C'est à nous de vous poser la ques-
tion, réplique M. Barsac, et de vous deman-
der de quel droit. vous nous y retenez par la
force.
De celui que je prends, tranche Harry
Killer, remonté d'un seul bond aux extrê-
mes limites de la violence. Moi Vivant, per-
sonne n'approchera de mon empire.
Son empire Comprends pas.
Harrv Killer s'est levé. S'adressant plus
spécialement il M. Barsac, dont l'attitude
continue à être très crâne, il poursuit d'une
voix furieuse, en martelant la table de son
énorme poing
Oui, oui, je sais que vos compatriotes
sont à" Tombouctou et gagnent sans cesse
vers l'aval du Niger, mais qu'ils s'arrêtent,
ou sinon 1. Et voilà maintenant qu'ils osent
envoyer des espions par terre jusqu'au
fleuve Je les briserai, vos espions, coin-
me je brise ce verre
Et, joignant le geste à la parole, Harry
Killer brise effectivement le verre, qui se
fracasse sur le sol en mille morceaux.
Un verre hurle-t-il, en se tournant
vers la porte.
Soulevé par une incroyable fureur, litté-
ralement enragé, car un peu d'écume suinte
aux commissures de ses lèvres crispées, il
fait mal à voir en oe moment. Sa mâchoire
inférieure, projetée en avant, lui donne l'air
d'une bête féroce, son visage est cramoisi,
ses yeux sont injectés de sang.
Un des gardes noirs s'est empressé d'o-
béir. Sans s'occuper de lui, l'énergumène,
s'appuyant sur la table que ses mains pé-
rissent violemment, se-penche de nouveau
vers M. Barsac, toujours impassible, et lui
crie, les yeux dans les yeux
Ne vous ai-je pas assez prévenus, ce-
pendant L'histoire du douna-kono, in-
ventée par mon ordre, vous a donné un
premier avertissement. C'est moi qui ai pla-
cé sur votre route ce diseur de bonne aven-
ture, dont,.par votre faute, les prédictions
se sont réalisées. C'est moi qui vous ai
fourni mon guide, mon esclave Moriliré,
qui, à Sikasso, a essayé, une dernière fois,
de vous arrêter. Tout a été inutile. En vain,
je vous ai privés de votre escorte, en vain
je vous ai affamés, vous vous êtes obstinés
à marcher vers le Niger. Eh bien 1 vous
l'avez atteint, le Niger, vous l'avez même
franchi, et vous savez ce que vous vouliez
savoir. Vous voilà bien avancés Com-
ment ferez-vous pour raconter ce que vou,°
avez vu à ceux qui vous payent ?.
En proie à une agitation désordonnée,
Harry Kiiler se promène. maintenant
grands pas. Pour moi, .aucun doute, c'est un
fou. Soudain, ii s'arrête, l'esprit traversé
d'une idée subite
Mais, au fait, demande-t-il à M. Barsac,
avec un calme surprenant, votre destination
régulière- n'était-elle pas Saye ?
Oui, répond M. Barsac.
Pour quelle raison, dans ce cas, avez.
vous suivi une direction tout autre ? Qu'al-
liez-vous faire àKoubo?
Harry Killer accompagne cette dernière,
question d'un coup -«l'œil peTçant, tandis que
nous échangeons des regards embarrassés.
La question est gênante, en effet, puisque
nous sommes convenus de ne pas prononcer
le nom de- Mlle Buxton. Heureusement, M.
Barsac trouve une réponse plausible.
Abandonnés par notre escorte, nous
nous dirigions sur Tombouctou, dit-il.
Pourquoi pas sur Sikasso ? C'était beau-
coup moins loin.
Nous avons cru anieux faire en allant à
Tombouctou,,
CA suiwvj Jules Verne.
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