Titre : Les Annales politiques et littéraires : revue populaire paraissant le dimanche / dir. Adolphe Brisson
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1883-10-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429261z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 42932 Nombre total de vues : 42932
Description : 14 octobre 1883 14 octobre 1883
Description : 1883/10/14 (A1,N16). 1883/10/14 (A1,N16).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5705338q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-34518
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
242
LES ANNALES POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
France n'aurait plus pour adversaires que
les troupes régulières chinoises campées
dans la branche nord du fleuve Rouge.
S'il en était ainsi, la paix ne tarderait
à être conclue, car la Chine, en proie de-
puis des siècles à des guerres intestines,
interminables, est absolument hors d'état
d'entreprendre une guerre contre nous.
Aux dernières nouvelles, les canonnières
françaises se disposaient à attaquer Bac-
Ninh, occupée par les Chinois. Ces der-
niers qui comptaient surtout sur le con-
cours des Pavillons-Noirs pour prolonger
les hostilités, se seraient décidés à faire
des concessions, et auraient même inten-
tion d'avoir recours à la médiation de
l'Angleterre, pour conclure avec la France
une paix définitive.
Si toutes ces nouvelles viennent à se
confirmer, la situation du ministère Ferry
sera très forte devant la Chambre. Au
fond ses adversaires n'ont aucune chance
de le renverser sur une question inté-
rieure.
Tous leurs arguments reposaient sur
l'expédition du Tonkin, entreprise, di-
saient-ils, et poursuivie sans le concours
du Parlement. Loin d'être une cause de
chute, cette expédition deviendrait au con-
traire le meilleur argument de sa consolida-
tion, car, il ne faut pas l'oublier, cette en-
treprise avait à l'origine un caractère na-
tional.
La France verra avec satisfaction que
le sang de François Garnier et du com-
mandant Rivière n'a pas été versé en vain,
et qu'en dépit des difficultés accumulées
par les jalousies internationales, le Tonkin
nous reste.
M. Jules Ferry est décidément un
joueur audacieux. Il a compris que le suc-
cès, surtout en politique, est le grand le-
vier des affaires humaines. S'il avait con-
voqué les Chambres, il y a un mois,
comme tout le monde l'y conviait, sa chute
était certaine. En retardant cette convo-
cation, il a mis le destin dans son jeu.
C'était hardi, mais imprudent. Or, de
toutes les qualités de l'homme d'Etat, la
prudence est sans contredit la première :
nous engageons M. Jules Ferry à ne pas
recommencer cette expérience.
JULES BRISSON.
La commission du budget, dont les travaux
ont été interrompus par les vacances, va être
saisie par le garde des sceaux du budget rec-
tifié du ministère de la justice.
On sait qu'il a fallu mettre en harmonie ce
budget avec la situation nouvelle créée par la
loi du 30 août dernier sur la réforme judi-
ciaire.
Voici, à ce sujet, quelques chiffres :
Avant la réforme judiciaire, il y avait —
exception faite de la cour de cassation, qui
n'a pas été touchée — 3,500 magistrats, dont
902 pour cours d'appel et 2,598 pour les tri-
bunaux de première instance. Dans ces nom-
bres sont compris les membres des parquets
comme les magistrats assis.
Les 614 suppressions opérées, en vertu de
la loi du 30 août 1883, ont porté à raison de
214 sur les cours et de 400 sur les tribunaux
de première instance.
De sorte qu'à l'heure actuelle il reste
2,886 magistrats, dont 688-pour les cours d'ap-
pel et 2,198 pour les tribunaux de première
instance.
Malgré cette réduction du personnel, les
crédits du ministère de la justice devront être
augmentés exactement en 1884 de 1,823,108
francs; à raison des accroissements de traite-
ment prescrits par la loi.
Cette augmentation porte presque tout en-
tière sur les tribunaux de première instance.
Les cours ne reçoivent en effêt, que 95,488
francs en plus, et les tribunaux reçoivent, au
contraire, une augmentation de 1,727,620 fr.
Dans le nouveau budget de la justice pour
1884, le crédit total affecté aux cours d'appel
s'élève à 6,448,850 fr. et le crédit affecté aux
tribunaux s'élève à 11,811,900 fr. Les tribu-
naux coûtent donc à peu près le double des
cours d'appel.
La cour de Paris, à elle seule, coûtera, en
1884, 1,137,150 fr., et le tribunal de la Seine
1,096,000 fr.
La cour de cassation qui, comme on le
sait, n'a pas été touchée dans la réorganisa-
tion, coûtera en 1884, comme les années pré-
cédentes, 1,190,600 fr.
Le budget total du ministère de la justice
qui, cette année, s'élève à 36,120,192 fr., s'é-
lèvera, en 1884, d'après les nouvelles propo-
sitions que le garde des sceaux va faire à la
commission du budget, à 37,943,500 fr.
GALERIE DES DÉPUTÉS
ARDÈCHE (Suite.)
PRADAL
M. Pradal (Victor-Gabriel) est né à Aube-
nas (Ardèche), le 23 mars 1844. Avocat et con-
seiller général. Réélu député en 1881 pour
la deuxième circonscription de Privas par
7,531 voix contre 2,875 données à M. Bon-
naud et 2,857 données à divers. Il a rem-
placé à la Chambre M. Gleizal, décédé.
M. Pradal est pour la revision de la Cons-
titution ; la suppression ou, pour le moins, la
modification du Sénat; la suspension de l'ina-
movibilité de la magistrature et une investi-
ture nouvelle donnée aux magistrats républi-
cains ; la séparation de l'Eglise et de l'Etat ;
l'instruction laïque, gratuite et obligatoire ;
le divorce ; la liberté de la presse : la loi sur
les employés des chemins de fer ; le scrutin
de liste ; les séminaristes soldats ; la réduc-
tion du service militaire à trois ans ; la sup-
pression des bourses des séminaires ; la sup-
pression de l'ambassade près du Vatican.
M. Pradal est contre :
Les libertés absolues de réunion et d'asso-
ciation ; la limitation des heures de travail.
Il s'est abstenu :
Dans la mise en accusation des hommes du
16 Mai ; la suppression du budget des cultes,
M. Pradal appartient au groupe de l'Union
républicaine.
SAINT-PRIX
M. Saint-Prix (Oscar-Victorin), né le 1er
juin 1829, à Valence (Drôme). Négociant, vice-
président du conseil général dé l'Ardèche. Il a
été élu pour la 1re circonscription de Tournon,
deuxième tour de scrutin, par 7,458 voix, con-
tre M. Seignobos, député sortant, qui n'en a
obtenu que 6,715 et 65 voix données à divers,
tandis qu'au premier tour de scrutin M. Sei-
gnobos avait obtenu 6,005 voix, M. Saint-
Prix 4,059, M. Juveneton 2.218, et M, Morin-
Latour 259 voix.
M. Saint-Prix déclare dans sa profession
de foi être pour : La revision de la Constitu-
tion; la réforme de la magistrature; la sépa-
ration de l'Eglise et de l'État, en principe,
sous réserve des nécessités de la pratique ;
le maintien du budget des cultes ; le main-
tien du Sénat, en modifiant le mode de recru-
tment ; la gratuité et l'instruction Obligatoire
pour tous ; la réduction du service militaire.
En un mot, M. Saint-Prix épouse les idées du
groupe auquel il appartient : l'Union répu-
blicaine.
VASCHALDE
M. Vaschalde (Joseph), né le 12 octobre
1840, à Joyeuse (Ardèche), a été élu député
pour la deuxième circonscription de Largen-
tière par 6,740 voix contre 4,812 voix-données
à M. de Bourent, monarchiste, et 2,621 voix
données à M. Odillon-Barot, et 59 données à
divers.
Il a remplacé à la Chambre M. Déstremx de
Saint-Cristol.
M. Vaschalde a voté pour la mise en accu-
sation des hommes du 16 Mai; la suppression
de l'inamovllité de la magistrature ; les sé-
minaristes soldats, la suppression de l'am-
bassade près du Vatican ; le divorce ; la re-
vision de la Constitution ; la séparation de
l'Eglise et de l'Etat; la loi sur les employés
des chemins de fer ; le scrutin de liste; les
syndicats professionnels.
M. Vaschalle a voté contre :
Les libertés absolues do réunion et d'asso-
dation; l'élection dès juges par le suffrage
universel ; la liberté absolue de la presse ; la
revision de la Constitution ; la suppression
du budget dès cultes; la suppression des
bourses des séminaires; la limitation des
heures de travail.
Il s'est abstenu sur la proposition Laisant
(Réduction du service militaire et suppres-
sion du volontariat).
M. Vaschalde appartient au groupe dé l'U-
nion républicaine.
VIELFAURE
M. Vielfaure (Louis-Privat-Camille), ne le
2 juin 1823, à Largentière (Ardèche); avocat
et conseiller général. Il fut élu députéen 1881
pour la première circonscription par 6 531 voix
contre M. Blachère, qui n'en obtint que
5,191 et qu'il a remplacé à l'Assemblée légis-
lative.
M. Vielfaure est pour : la revision de la
Constitution ; la réforme de la magistrature;
la modification de la loi militaire par la sup-
pression du volontariat'; la diminution du
service rendu obligatoire pour tous; en un
mot, il est partisan de toutes les lois libérales
et démocratiques.
M. Vielfaure fait, comme ses collègues, par-
tie de l'Union républicaine.
ALFRED LECONTE,
Député.
(A suivre.)
NOTES ET SOUVENIRS (1)
JEAN LE FLO
— Suite —
Mme Le Flô n'était pas aussi habile que
son mari. Nous trouvâmes l'école en plein
désarroi. Jean ne se plaignit pas, sans
doute par délicatesse. Le silence se réta-
blit à sa vue comme par enchantement.
A onze heures, il frappa sur sa table avec
une règle ; il y eut alors un remuement
général de sabots, puis de petites voix ré-
pétèrent toutes ensemble : Kenavau,
nousfrou (bonsoir monsieur), et la nichée
s'envola.
Mon Jean laissa la porte toute grande
ouverte, et il le fallait, sous peine d'être
asphyxiés. Il épousseta les bancs et les
tables, ferma et rangea les alphabets,
tailla une vingtaine de plumes, remit de
(1) Voir les numéros des 30 septembre et 7 octobre.
LES ANNALES POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
France n'aurait plus pour adversaires que
les troupes régulières chinoises campées
dans la branche nord du fleuve Rouge.
S'il en était ainsi, la paix ne tarderait
à être conclue, car la Chine, en proie de-
puis des siècles à des guerres intestines,
interminables, est absolument hors d'état
d'entreprendre une guerre contre nous.
Aux dernières nouvelles, les canonnières
françaises se disposaient à attaquer Bac-
Ninh, occupée par les Chinois. Ces der-
niers qui comptaient surtout sur le con-
cours des Pavillons-Noirs pour prolonger
les hostilités, se seraient décidés à faire
des concessions, et auraient même inten-
tion d'avoir recours à la médiation de
l'Angleterre, pour conclure avec la France
une paix définitive.
Si toutes ces nouvelles viennent à se
confirmer, la situation du ministère Ferry
sera très forte devant la Chambre. Au
fond ses adversaires n'ont aucune chance
de le renverser sur une question inté-
rieure.
Tous leurs arguments reposaient sur
l'expédition du Tonkin, entreprise, di-
saient-ils, et poursuivie sans le concours
du Parlement. Loin d'être une cause de
chute, cette expédition deviendrait au con-
traire le meilleur argument de sa consolida-
tion, car, il ne faut pas l'oublier, cette en-
treprise avait à l'origine un caractère na-
tional.
La France verra avec satisfaction que
le sang de François Garnier et du com-
mandant Rivière n'a pas été versé en vain,
et qu'en dépit des difficultés accumulées
par les jalousies internationales, le Tonkin
nous reste.
M. Jules Ferry est décidément un
joueur audacieux. Il a compris que le suc-
cès, surtout en politique, est le grand le-
vier des affaires humaines. S'il avait con-
voqué les Chambres, il y a un mois,
comme tout le monde l'y conviait, sa chute
était certaine. En retardant cette convo-
cation, il a mis le destin dans son jeu.
C'était hardi, mais imprudent. Or, de
toutes les qualités de l'homme d'Etat, la
prudence est sans contredit la première :
nous engageons M. Jules Ferry à ne pas
recommencer cette expérience.
JULES BRISSON.
La commission du budget, dont les travaux
ont été interrompus par les vacances, va être
saisie par le garde des sceaux du budget rec-
tifié du ministère de la justice.
On sait qu'il a fallu mettre en harmonie ce
budget avec la situation nouvelle créée par la
loi du 30 août dernier sur la réforme judi-
ciaire.
Voici, à ce sujet, quelques chiffres :
Avant la réforme judiciaire, il y avait —
exception faite de la cour de cassation, qui
n'a pas été touchée — 3,500 magistrats, dont
902 pour cours d'appel et 2,598 pour les tri-
bunaux de première instance. Dans ces nom-
bres sont compris les membres des parquets
comme les magistrats assis.
Les 614 suppressions opérées, en vertu de
la loi du 30 août 1883, ont porté à raison de
214 sur les cours et de 400 sur les tribunaux
de première instance.
De sorte qu'à l'heure actuelle il reste
2,886 magistrats, dont 688-pour les cours d'ap-
pel et 2,198 pour les tribunaux de première
instance.
Malgré cette réduction du personnel, les
crédits du ministère de la justice devront être
augmentés exactement en 1884 de 1,823,108
francs; à raison des accroissements de traite-
ment prescrits par la loi.
Cette augmentation porte presque tout en-
tière sur les tribunaux de première instance.
Les cours ne reçoivent en effêt, que 95,488
francs en plus, et les tribunaux reçoivent, au
contraire, une augmentation de 1,727,620 fr.
Dans le nouveau budget de la justice pour
1884, le crédit total affecté aux cours d'appel
s'élève à 6,448,850 fr. et le crédit affecté aux
tribunaux s'élève à 11,811,900 fr. Les tribu-
naux coûtent donc à peu près le double des
cours d'appel.
La cour de Paris, à elle seule, coûtera, en
1884, 1,137,150 fr., et le tribunal de la Seine
1,096,000 fr.
La cour de cassation qui, comme on le
sait, n'a pas été touchée dans la réorganisa-
tion, coûtera en 1884, comme les années pré-
cédentes, 1,190,600 fr.
Le budget total du ministère de la justice
qui, cette année, s'élève à 36,120,192 fr., s'é-
lèvera, en 1884, d'après les nouvelles propo-
sitions que le garde des sceaux va faire à la
commission du budget, à 37,943,500 fr.
GALERIE DES DÉPUTÉS
ARDÈCHE (Suite.)
PRADAL
M. Pradal (Victor-Gabriel) est né à Aube-
nas (Ardèche), le 23 mars 1844. Avocat et con-
seiller général. Réélu député en 1881 pour
la deuxième circonscription de Privas par
7,531 voix contre 2,875 données à M. Bon-
naud et 2,857 données à divers. Il a rem-
placé à la Chambre M. Gleizal, décédé.
M. Pradal est pour la revision de la Cons-
titution ; la suppression ou, pour le moins, la
modification du Sénat; la suspension de l'ina-
movibilité de la magistrature et une investi-
ture nouvelle donnée aux magistrats républi-
cains ; la séparation de l'Eglise et de l'Etat ;
l'instruction laïque, gratuite et obligatoire ;
le divorce ; la liberté de la presse : la loi sur
les employés des chemins de fer ; le scrutin
de liste ; les séminaristes soldats ; la réduc-
tion du service militaire à trois ans ; la sup-
pression des bourses des séminaires ; la sup-
pression de l'ambassade près du Vatican.
M. Pradal est contre :
Les libertés absolues de réunion et d'asso-
ciation ; la limitation des heures de travail.
Il s'est abstenu :
Dans la mise en accusation des hommes du
16 Mai ; la suppression du budget des cultes,
M. Pradal appartient au groupe de l'Union
républicaine.
SAINT-PRIX
M. Saint-Prix (Oscar-Victorin), né le 1er
juin 1829, à Valence (Drôme). Négociant, vice-
président du conseil général dé l'Ardèche. Il a
été élu pour la 1re circonscription de Tournon,
deuxième tour de scrutin, par 7,458 voix, con-
tre M. Seignobos, député sortant, qui n'en a
obtenu que 6,715 et 65 voix données à divers,
tandis qu'au premier tour de scrutin M. Sei-
gnobos avait obtenu 6,005 voix, M. Saint-
Prix 4,059, M. Juveneton 2.218, et M, Morin-
Latour 259 voix.
M. Saint-Prix déclare dans sa profession
de foi être pour : La revision de la Constitu-
tion; la réforme de la magistrature; la sépa-
ration de l'Eglise et de l'État, en principe,
sous réserve des nécessités de la pratique ;
le maintien du budget des cultes ; le main-
tien du Sénat, en modifiant le mode de recru-
tment ; la gratuité et l'instruction Obligatoire
pour tous ; la réduction du service militaire.
En un mot, M. Saint-Prix épouse les idées du
groupe auquel il appartient : l'Union répu-
blicaine.
VASCHALDE
M. Vaschalde (Joseph), né le 12 octobre
1840, à Joyeuse (Ardèche), a été élu député
pour la deuxième circonscription de Largen-
tière par 6,740 voix contre 4,812 voix-données
à M. de Bourent, monarchiste, et 2,621 voix
données à M. Odillon-Barot, et 59 données à
divers.
Il a remplacé à la Chambre M. Déstremx de
Saint-Cristol.
M. Vaschalde a voté pour la mise en accu-
sation des hommes du 16 Mai; la suppression
de l'inamovllité de la magistrature ; les sé-
minaristes soldats, la suppression de l'am-
bassade près du Vatican ; le divorce ; la re-
vision de la Constitution ; la séparation de
l'Eglise et de l'Etat; la loi sur les employés
des chemins de fer ; le scrutin de liste; les
syndicats professionnels.
M. Vaschalle a voté contre :
Les libertés absolues do réunion et d'asso-
dation; l'élection dès juges par le suffrage
universel ; la liberté absolue de la presse ; la
revision de la Constitution ; la suppression
du budget dès cultes; la suppression des
bourses des séminaires; la limitation des
heures de travail.
Il s'est abstenu sur la proposition Laisant
(Réduction du service militaire et suppres-
sion du volontariat).
M. Vaschalde appartient au groupe dé l'U-
nion républicaine.
VIELFAURE
M. Vielfaure (Louis-Privat-Camille), ne le
2 juin 1823, à Largentière (Ardèche); avocat
et conseiller général. Il fut élu députéen 1881
pour la première circonscription par 6 531 voix
contre M. Blachère, qui n'en obtint que
5,191 et qu'il a remplacé à l'Assemblée légis-
lative.
M. Vielfaure est pour : la revision de la
Constitution ; la réforme de la magistrature;
la modification de la loi militaire par la sup-
pression du volontariat'; la diminution du
service rendu obligatoire pour tous; en un
mot, il est partisan de toutes les lois libérales
et démocratiques.
M. Vielfaure fait, comme ses collègues, par-
tie de l'Union républicaine.
ALFRED LECONTE,
Député.
(A suivre.)
NOTES ET SOUVENIRS (1)
JEAN LE FLO
— Suite —
Mme Le Flô n'était pas aussi habile que
son mari. Nous trouvâmes l'école en plein
désarroi. Jean ne se plaignit pas, sans
doute par délicatesse. Le silence se réta-
blit à sa vue comme par enchantement.
A onze heures, il frappa sur sa table avec
une règle ; il y eut alors un remuement
général de sabots, puis de petites voix ré-
pétèrent toutes ensemble : Kenavau,
nousfrou (bonsoir monsieur), et la nichée
s'envola.
Mon Jean laissa la porte toute grande
ouverte, et il le fallait, sous peine d'être
asphyxiés. Il épousseta les bancs et les
tables, ferma et rangea les alphabets,
tailla une vingtaine de plumes, remit de
(1) Voir les numéros des 30 septembre et 7 octobre.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse Bibliographie de la presse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPNOUV"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5705338q/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5705338q/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5705338q/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5705338q/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5705338q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5705338q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5705338q/f2.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest