Titre : La Renaissance : politique, littéraire et artistique / dir. Henry Lapauze
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-07-18
Contributeur : Lapauze, Henry (1867-1925). Directeur de publication
Contributeur : Lapauze, Marie-Paule (1889-1975). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850844w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8435 Nombre total de vues : 8435
Description : 18 juillet 1914 18 juillet 1914
Description : 1914/07/18 (A2,N29). 1914/07/18 (A2,N29).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5703083w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-1097
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
LA RENAISSANCE POLITIQUE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE ,3
ÉCHOS
LA TRIENNALE
M. Fernand Sabatté n'est joas seulement un peintre de la
plus vibrante personnalité, le voici sculpteur et, ma foi,
sculpteur de talent. Tous les sculpteurs de la Société des
Artistes Français ni de la Société Nationale n'en pour-
raient dire autant. Mais l'activité de M. Fernand Sabatté
est sans limites. Il a créé clés oeuvres de mutualité artisti-
que et, pour la seconde fois, il est en train d'organiser
l'Exposition dite La Triennale, dans cette salle du Jeu-
de-Paume que tout le monde se dispute, que tout le
monde finit, d'ailleurs par avoir, excepté celui à qui il sem-
blait qu'elle fût destinée à tout jamais.
Donc, nous sommes avertis par M. Sabatté que M. Dali-
mier, sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts, vient de con-
firmer la concession de la salle du Jeu-de-Piaume au Comité
de la Triennale pour la deuxième Exposition qui aura lieu
du Ier février au 15 mars 1915. Le Comité communique aux .
journaux une note où il est dit ceci : « Nous croyons savoir
que cette -manifestation d'art français que synthétise si
bien toutes les tendances actuelles dans ses meilleurs re-
présentants sera encore supérieure à celle de 1912 qui ce-
pendant comme on se le rappelle a remporté un énorme
succès. »
On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Repro-
duire cette déclaration de principe que la Triennale a pris
l'a peine de rédiger, c'est indiquer le programme de l'expo-
sition prochaine. Il reste à savoir si les promesses de ce
programme se réaliseront pleinement.
*
* *
UNE REVENANTE
Depuis un certain nombre d'années, la malheureuse
Juana Romani était enfermée, rivante mais démente, com-
me dans un tombeau, d'où l'on pensait qu'elle ne sortirait
jamais.
Or il paraît que Juana Romani va beaucoup mieux. Ces'
dernières semaines, elle donna des signes manifestes d'un
retour à la vie consciente. Elle s'enquit, soudainement, d'a-
mitiés anciennes, réclama des nouvelles et parla même de
tableaux laissés dans son atelier de Velletri.
Serait-ce enfin la guérison ? Ses proches et ses amis l'es- -
r irent. Hélas !.-..
*
* *
CES DEMOISELLES...
Elles sont vraiment extraordinaires, ces artistes ! Elles
ont une façon de s'imaginer que le monde tourne autour
de leur nombril, ou qu'elles sont le nombril du monde, ce
qui est du comique le plus grand.
Par exemple, voilà Mlle Alice Raveau qui avait quitté
. l'Opéra-Comique : elle y rentre par la confiance sans li-
mites de M. P.-B. Gheusi, le directeur idéal, prêt à rendre
service aux artistes, et alors Mlle Raveau se fait inter-
viewer. Elle a été engagée pour l'hiver prochain à l'Opéra-
Comique, mais au lieu de dire : « Mon directeur fera ceci,
mon directeur fera cela », elle dit très simplement et non
tout de même sans un certain orgueil : « Je ferai, des ré-
formes, je ferai ceci, je ferai cela ». Elle va réformer la
mise en scène de Gluck. A l'Opéra-Comique, ce n'est pas
M. P.-B. Gheusi qui exercera, en sa qualité de directeur,
des réformes dans la mise en scène, ce sera Mlle Raveau.
Elle a une façon à elle d'interpréter et on verra qu'avant
elle on n'avait jamais chanté Gluck comme elle l'avait
chanté ! .
En voici une autre : Mlle Kirsch, qui porte un nom capi-
teux, après quelques succès au Conservatoire, fut engagée
à l'Opéra où ses débuts ne-firent pas précisément sensation
et où personne ne s'est préoccupé de l'attacher définiti-
vement. Les directeurs actuels ont bien compris qu'elle ne
pouvait rien ajouter à la gloire d'une maison qui n'en a
plus beaucoup. Le nouveau directeur n'a pas cru devoir
grossir inutilement la liste d'un sujet ordinaire. Mais
Mlle Kirsch ne veut pas qu'on suppose qu'elle quitte
l'Opéra dans retour et elle fait annoncer qu'elle part pour
Alger où elle donnera une série de représentations du
grand répertoire. Mais si l'on en croit les notes qu'elle a
dictées, nous la reverrons après cette campagne africaine,
à Paris, où l'attend un « brillant engagement » au cours de
la saison prochaine. Et allez donc!
* #
li'Évolution intellectuelle de p. Henry Bérengef
LA ■physionomie de M. Henry Bérenger est une des plus
curieuses de ce temps. Polémiste admirable, écrivain poli-
tique dont les avertissements ou les conseils sont très sou-
vent suivis et toujours écoutés, jeune sénateur qui essaye ,
d'accorder-les aspirations républicaines avec les réalités
de gouvernement, il se donne (oui entier à cette vie fatigantes et
trop dispersée que mènent les parlementaires influents.
M. Henry Bérenger tel qu'il est, ne paraît pas ressembler à
l'Henry Bérenger d'il y a vingt-cinq ans, lequel, arbitre des mo-
des intellectuelles, essayiste de verve passionnée, accidentelle-
ment néo-chrétien, régnait sur la rive gauche.
Ah! comme il portait bien la marque de sa génération! Vite
extrême curiosité, un penchant irrésistible au mysticisme et à
l'idéologie, V'inquiétude philosophique, et, en bref, l'impétuosité
de l'esprit dans la détresse du coeur. M. Henry Bérenger appar-
tenait à cette catégorie de jeunes gens qui voudraient s'arrêter
à tous les aspects du monde. Non par le fait d'un dilettantisme
à la Renan, mais -par besoin de recherche et, dissimulée dans
une sciie de variations se7itimentàles, la nostalgie du point fixe.
Faut-il montrr que cet. « établissement » de Vâme, il ne pouvait
le demander qu'à la vie, c'est-à-dire aux circonstances? Travail
bien superflu quand on a pu constater un tant soit peu^autour de
soi que les plus menus incidents sont la pierre de touche des ca-
ractères. TJimpressionnisme littéraire de M. Henry Bérenger à ses
débuts n' était qu'un effort pour sortir de soi; le journalisme at-
tirait bientôt cet Imaginatif impatient d'agir; mais, là encore,
il n'allait faire, pendant longtemps, que de- l'impressionnisme
politique.
De premier ordre, certes. Son succès a fait tort aux livres de
M. Henry Bérenger, qui n'a pas la situation littéraire à laquelle
il pourrait prétendre. Deux romans Z'Effort et la Proie, malgré
leurs fortes qualités, ne lui constitueraient pas encore tant de ti-
tres que ces ouvrages de clairvoyante critique : la France intellec-
tuelle, la Conscience nationale, ^'Aristocratie intellectuelle et plu-
sieurs autres. ï,e goût pour les ensembles, certaines tentatives de
synthèse y dominent sur le particulier, sur l'individuel. M. Hen-
ry Bérenger se préoccupe surtout de l'organisation morale de notre
pays. C'est, déjà presque l'abandon de la littérature pure; c'en est
en tout cas des tentatives d'utilisation. M. Henry Bérenger, alors,
commettait l'erreur généreuse et contraire à celle de Karl Mary
qui consiste à vouloir diriger un peuple par sa superstructure $o-
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ÉCHOS
LA TRIENNALE
M. Fernand Sabatté n'est joas seulement un peintre de la
plus vibrante personnalité, le voici sculpteur et, ma foi,
sculpteur de talent. Tous les sculpteurs de la Société des
Artistes Français ni de la Société Nationale n'en pour-
raient dire autant. Mais l'activité de M. Fernand Sabatté
est sans limites. Il a créé clés oeuvres de mutualité artisti-
que et, pour la seconde fois, il est en train d'organiser
l'Exposition dite La Triennale, dans cette salle du Jeu-
de-Paume que tout le monde se dispute, que tout le
monde finit, d'ailleurs par avoir, excepté celui à qui il sem-
blait qu'elle fût destinée à tout jamais.
Donc, nous sommes avertis par M. Sabatté que M. Dali-
mier, sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts, vient de con-
firmer la concession de la salle du Jeu-de-Piaume au Comité
de la Triennale pour la deuxième Exposition qui aura lieu
du Ier février au 15 mars 1915. Le Comité communique aux .
journaux une note où il est dit ceci : « Nous croyons savoir
que cette -manifestation d'art français que synthétise si
bien toutes les tendances actuelles dans ses meilleurs re-
présentants sera encore supérieure à celle de 1912 qui ce-
pendant comme on se le rappelle a remporté un énorme
succès. »
On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Repro-
duire cette déclaration de principe que la Triennale a pris
l'a peine de rédiger, c'est indiquer le programme de l'expo-
sition prochaine. Il reste à savoir si les promesses de ce
programme se réaliseront pleinement.
*
* *
UNE REVENANTE
Depuis un certain nombre d'années, la malheureuse
Juana Romani était enfermée, rivante mais démente, com-
me dans un tombeau, d'où l'on pensait qu'elle ne sortirait
jamais.
Or il paraît que Juana Romani va beaucoup mieux. Ces'
dernières semaines, elle donna des signes manifestes d'un
retour à la vie consciente. Elle s'enquit, soudainement, d'a-
mitiés anciennes, réclama des nouvelles et parla même de
tableaux laissés dans son atelier de Velletri.
Serait-ce enfin la guérison ? Ses proches et ses amis l'es- -
r irent. Hélas !.-..
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CES DEMOISELLES...
Elles sont vraiment extraordinaires, ces artistes ! Elles
ont une façon de s'imaginer que le monde tourne autour
de leur nombril, ou qu'elles sont le nombril du monde, ce
qui est du comique le plus grand.
Par exemple, voilà Mlle Alice Raveau qui avait quitté
. l'Opéra-Comique : elle y rentre par la confiance sans li-
mites de M. P.-B. Gheusi, le directeur idéal, prêt à rendre
service aux artistes, et alors Mlle Raveau se fait inter-
viewer. Elle a été engagée pour l'hiver prochain à l'Opéra-
Comique, mais au lieu de dire : « Mon directeur fera ceci,
mon directeur fera cela », elle dit très simplement et non
tout de même sans un certain orgueil : « Je ferai, des ré-
formes, je ferai ceci, je ferai cela ». Elle va réformer la
mise en scène de Gluck. A l'Opéra-Comique, ce n'est pas
M. P.-B. Gheusi qui exercera, en sa qualité de directeur,
des réformes dans la mise en scène, ce sera Mlle Raveau.
Elle a une façon à elle d'interpréter et on verra qu'avant
elle on n'avait jamais chanté Gluck comme elle l'avait
chanté ! .
En voici une autre : Mlle Kirsch, qui porte un nom capi-
teux, après quelques succès au Conservatoire, fut engagée
à l'Opéra où ses débuts ne-firent pas précisément sensation
et où personne ne s'est préoccupé de l'attacher définiti-
vement. Les directeurs actuels ont bien compris qu'elle ne
pouvait rien ajouter à la gloire d'une maison qui n'en a
plus beaucoup. Le nouveau directeur n'a pas cru devoir
grossir inutilement la liste d'un sujet ordinaire. Mais
Mlle Kirsch ne veut pas qu'on suppose qu'elle quitte
l'Opéra dans retour et elle fait annoncer qu'elle part pour
Alger où elle donnera une série de représentations du
grand répertoire. Mais si l'on en croit les notes qu'elle a
dictées, nous la reverrons après cette campagne africaine,
à Paris, où l'attend un « brillant engagement » au cours de
la saison prochaine. Et allez donc!
* #
li'Évolution intellectuelle de p. Henry Bérengef
LA ■physionomie de M. Henry Bérenger est une des plus
curieuses de ce temps. Polémiste admirable, écrivain poli-
tique dont les avertissements ou les conseils sont très sou-
vent suivis et toujours écoutés, jeune sénateur qui essaye ,
d'accorder-les aspirations républicaines avec les réalités
de gouvernement, il se donne (oui entier à cette vie fatigantes et
trop dispersée que mènent les parlementaires influents.
M. Henry Bérenger tel qu'il est, ne paraît pas ressembler à
l'Henry Bérenger d'il y a vingt-cinq ans, lequel, arbitre des mo-
des intellectuelles, essayiste de verve passionnée, accidentelle-
ment néo-chrétien, régnait sur la rive gauche.
Ah! comme il portait bien la marque de sa génération! Vite
extrême curiosité, un penchant irrésistible au mysticisme et à
l'idéologie, V'inquiétude philosophique, et, en bref, l'impétuosité
de l'esprit dans la détresse du coeur. M. Henry Bérenger appar-
tenait à cette catégorie de jeunes gens qui voudraient s'arrêter
à tous les aspects du monde. Non par le fait d'un dilettantisme
à la Renan, mais -par besoin de recherche et, dissimulée dans
une sciie de variations se7itimentàles, la nostalgie du point fixe.
Faut-il montrr que cet. « établissement » de Vâme, il ne pouvait
le demander qu'à la vie, c'est-à-dire aux circonstances? Travail
bien superflu quand on a pu constater un tant soit peu^autour de
soi que les plus menus incidents sont la pierre de touche des ca-
ractères. TJimpressionnisme littéraire de M. Henry Bérenger à ses
débuts n' était qu'un effort pour sortir de soi; le journalisme at-
tirait bientôt cet Imaginatif impatient d'agir; mais, là encore,
il n'allait faire, pendant longtemps, que de- l'impressionnisme
politique.
De premier ordre, certes. Son succès a fait tort aux livres de
M. Henry Bérenger, qui n'a pas la situation littéraire à laquelle
il pourrait prétendre. Deux romans Z'Effort et la Proie, malgré
leurs fortes qualités, ne lui constitueraient pas encore tant de ti-
tres que ces ouvrages de clairvoyante critique : la France intellec-
tuelle, la Conscience nationale, ^'Aristocratie intellectuelle et plu-
sieurs autres. ï,e goût pour les ensembles, certaines tentatives de
synthèse y dominent sur le particulier, sur l'individuel. M. Hen-
ry Bérenger se préoccupe surtout de l'organisation morale de notre
pays. C'est, déjà presque l'abandon de la littérature pure; c'en est
en tout cas des tentatives d'utilisation. M. Henry Bérenger, alors,
commettait l'erreur généreuse et contraire à celle de Karl Mary
qui consiste à vouloir diriger un peuple par sa superstructure $o-
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