Titre : Le Cornet / Société artistique et littéraire fondée en 1896
Auteur : Société artistique et littéraire fondée en 1896. Auteur du texte
Éditeur : impr. de H. Richard (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32748478n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 988 Nombre total de vues : 988
Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A17,N1)-1922/01/31. 1922/01/01 (A17,N1)-1922/01/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57012970
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65026
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
HENRI CHRISTINE:
Un grand poète (i) a dit quelque part :
Je crois que certains mats sont des êtres charmeurs,
Dont les syllabes-d'or, souples, comme des femmes,
Prennent, pour mieux frapper notre oreille et nos âmes,
Le manteau .somptueux des sons et des couleurs...
J :Répétez plusieurs* fois" ce "nom: CHRISTINE! C'est d'abord
comme le tintement sonore d'un cristal qu'on devine transparent
et-~léger. Puis cela's'enfle et grandit en fanfare. Il semble qu'une
troupe de Mousquetaires de la Royne,
oriflamme en tête et panache au ga-
Jure . (_2), monté -à l'assaut d'un coeur
bien"" défendu' en criant: Montjoie!
Christine! Ah! les jolies croisades
d'une heure ! Les infidèles sont perdus...
Avec un nom pareil, le- jeune Henri
était prédestiné aux accords entraînants
et aux flonflons, joyeux. Aussi le
voyons-nous, à '. Genève, débuter bril-
lamment dans la pédagogie à 90 francs
par mois, après de fortes humanités,
comme dirait mon frère, le sardino-
bibliophile. Ce siècle — l'autre ! le
même que celui' de Victor — avait'
...ante-sept ans, l'âge normal d'une en-
core jolie femme.
Un soir, une troupe; de comédiens se
lamentaient entre les quatre roues du
Chariot de Thespjs. Le pianiste, enlevé
par quelque rose châtelaine, avait dé-
serté son poste. La représentation ne
pourrait avoir lieu, quand, pour conju-
rer le destin, le deits ex machina se
présenta sous les espèces d'un jeune
prpfesseur, atteint de cançrophobie, et
qui venait d'étrangler froidement la
moitié de la classe confiée à ses soins
diligents. Désirant dans sa modestie se
dérober aux éloges des familles enfin
débarrassées de rejetons .qui donnaient
les plus fâcheuses espérances, .il fuyait,
leiii pede (3) son ingrate patrie. Ce
jeune homme, vous l'avez deviné, ô
sagace lecteur, était Henri Christine.
"En courant, il tomba dans les brancards
du chariot dont plus haut s'agit, puis
dans les bras des directeurs de la trou-
pe, Ernest Pacra et sa femme Marie.
"Ernest, qui connaissait déjà son affaire,
le monstre ! engagea incontinent, sur
ses brillantes références, le cher petit
Chose, qui poursuivit avec lui une tournée retentissante à travers
cent cinquante chefs-lieux de canton.
Ayant eu par la' suite, plusieurs pianos et leurs tabourets tués
sous lui, Christine pensa que la conquête de Paris s'imposait à sa
vaillance et, à vingt-trois ans, il débarquait dans la capitale, cousu
d'illusions, ayant en poche une chanson, dont il était seul respon-
sable et d'une haute portée littéraire qui ne saurait vous échapper :
Elle s'appelle-pcUe-pclle-pclle,
Isabcllc-bcllc-bcllc-bellc!
Tout le monde ne peut pas, comme MM. Veruiot ou Le Car-
pentier, débuter par des chefs-d'oeuvre!
Après une ingestion inquiétante de harengs-saurs secs et de culot-
tes de vache hydrophobe, Christine prit soudain son élan et, verti-
gineusement, il court encore. Voulez-vous le suivre un instant?
Vous serez vite essoufflé.
Demandez son catalogue. Le flot qui vous l'apportera va recu-
ler épouvanté. Moi-même, je reste pantois devant de si horribles
références (horresco referais!). Rien que des succès. Les quatre
pages de ce modeste canard ne suffiraient pas à vous les énumé-
rer. Et vous les connaissez toutes ! Vous les avez toutes fredon-
nées, toutes! Hein? Messieurs du Cornet, vous n'auriez jamais'
cru posséder un tel bagage musical ?
Dois-jeen citer une douzaine\o\\ cinq cents?
La Combinàise, Doublcdiglcdoumj Voilà pourquoi je suis répu-
blicain, Cette petite femme-là, La polka des Anglais, Marjolaine,
Les Trésors de ma mie, Le fils du Gnaf, La petite Tonkinoise^
A ta porte, Chansons d'amour, Reviens!, Lineite, Chanson vécue,
La- légende des Flots bleus. Je sais, que vous êtes jolie, Tout le
long du Missouri, La petite dame du Métro, Amour noir et'hlànc...-
je ne sais plus, je suis débordé, ça pleut,
c'est une avalanche, j'y renonce et
m'excuse d'avoir peut-être oublié les-
meilleures.
Et sur la couverture de ces chansons
que des noms aimés: Les auteurs,? Fa-
vart, Mortreuil, Eugène Christien, Rim-
bault, Trébitsch, Jean Davis, Briollet-
Lelièyre, Plébus, Roland Gaël, Le Pel—
tier, votre humble serviteur... Les créa-
teurs? Max Dearly, le cher et grand-
Fragson, Mayol, Dranem, Anna Thi-
baud, Esther Lekain, Pcrval, Dona,
Dickson, Lejal, Chevalier, Karl Ditan,
Maurel, Jean Flor, Dalbrct, enfin tou-
tes les gloires du café-concert. (1)
Christine de tout cela ne. prit ni ven-
tre ni orgueil. Mais il songea à exploi-
ter ses dons naturels en écrivant dès"-
opérettes. Pendant quinze ans, il frappa
vainement aux portes de tous les direc-
teurs, et il allait renoncer à l'espoir
d'être joué quand un homme se rencon-
tra — retenez bien son nom, Quinsou l
. — qui télégraphia au jeune maître alors-
: à Nice : « Voulez-vous écrire pour un
■ de mes théâtres une musique d'o.péret-
' te?: » Voilà ce qu'on appelle un -coup-'
de théâtre. Que lé.nom:dé Quinson soit
béni ! .
Car c'est ainsi que fut'ïi Pé-Fé... nonr
que fit fait Fit-Fit, zut..ri que fut fait
Phi-Phi, ça y est tout de même!
Nous entrons maintenant en pleine
actualité et je n'ai plus rien à vous ap-
prendre. Vous me ririez au nez si je
vous parlais du succès phénoménal et
foudroyant de ce joli petit ouvrage à
gueule bien française, malgré son pro-
fil grec, et lequel n'Aspasie son dernier
mot.
Mais j'entends un bruit de bottes, de
bottes, de bottines! Ah! le brigand 1 C'est Vide. Veut-il lairc la
peau (de daim) à son aîné? Mais non, les voici qui marchent
côte-à-côte vers une gloire jumelle.
Il n'est si belle biographie qui ne s'achève... même du vivant
de l'intéressé. Mais, avant de mettre à celle-ci le point final, je
croirais manquer à mon amour de la vérité et à mes devoirs de
sympathie si je ne saluais affectueusement M'"c Paule-Henrt
Christine, l'admirable compagne de notre cher Président d'aujour-
d'hui. Tous ceux qui, pendant vingt années, !a virent, comme moi,
entourer de dévouement et d'amour sincère le grand artiste qui,.
sans elle, serait peut-être resté, comme nous tous, un grand
enfant, peuvent témoigner de l'incomparable Egéric qu'elle sut et
sait encore demeurer. Qu'elle reçoive ici les hommages reconnais-
sants et respectueux de tous les membres du Cornet.
• Mais ce n'est pas fini... comme disait Plessis. Un coup de clairon,
pour terminer. La fille de Christine a épousé le fils de Paulus ! Et
l'on dit tout bas, sous le manteau... d'Arlequin, que le beau gar-
çon né de ce mariage heureux possède la belle voix de son
grand-père...
... De son grand-père paternel, heureusement !
Pierre CHAPELLE.
(1) Il s'agit de moi-mOnio.
(2) .Appellation donnée IY.IT Aristotc au pétase dos gxms de qualité.
(;;) Il ne s'agit pas ici, comme pourrait Je croire M, Jules Moy, d'un îsraér
Jif.e ayant des nûeiirs contre nature. Lcni petîe, en la Inngne de Quîntc-Cureo
*t de quelques autres, signifie : (Tnu pied léger.
(1) .T'ai dû omettre les noms de bien des amis de Christine et. de moi dans
les énuinérations qui précèdent. .Te les supplie de nie pardonner. Cette biogra-
phie, commencée dans la joie, je l'achève an lil, gravement malade et sans
autres documents que ceux apportés par ma défaillante mémoire.
Un grand poète (i) a dit quelque part :
Je crois que certains mats sont des êtres charmeurs,
Dont les syllabes-d'or, souples, comme des femmes,
Prennent, pour mieux frapper notre oreille et nos âmes,
Le manteau .somptueux des sons et des couleurs...
J :Répétez plusieurs* fois" ce "nom: CHRISTINE! C'est d'abord
comme le tintement sonore d'un cristal qu'on devine transparent
et-~léger. Puis cela's'enfle et grandit en fanfare. Il semble qu'une
troupe de Mousquetaires de la Royne,
oriflamme en tête et panache au ga-
Jure . (_2), monté -à l'assaut d'un coeur
bien"" défendu' en criant: Montjoie!
Christine! Ah! les jolies croisades
d'une heure ! Les infidèles sont perdus...
Avec un nom pareil, le- jeune Henri
était prédestiné aux accords entraînants
et aux flonflons, joyeux. Aussi le
voyons-nous, à '. Genève, débuter bril-
lamment dans la pédagogie à 90 francs
par mois, après de fortes humanités,
comme dirait mon frère, le sardino-
bibliophile. Ce siècle — l'autre ! le
même que celui' de Victor — avait'
...ante-sept ans, l'âge normal d'une en-
core jolie femme.
Un soir, une troupe; de comédiens se
lamentaient entre les quatre roues du
Chariot de Thespjs. Le pianiste, enlevé
par quelque rose châtelaine, avait dé-
serté son poste. La représentation ne
pourrait avoir lieu, quand, pour conju-
rer le destin, le deits ex machina se
présenta sous les espèces d'un jeune
prpfesseur, atteint de cançrophobie, et
qui venait d'étrangler froidement la
moitié de la classe confiée à ses soins
diligents. Désirant dans sa modestie se
dérober aux éloges des familles enfin
débarrassées de rejetons .qui donnaient
les plus fâcheuses espérances, .il fuyait,
leiii pede (3) son ingrate patrie. Ce
jeune homme, vous l'avez deviné, ô
sagace lecteur, était Henri Christine.
"En courant, il tomba dans les brancards
du chariot dont plus haut s'agit, puis
dans les bras des directeurs de la trou-
pe, Ernest Pacra et sa femme Marie.
"Ernest, qui connaissait déjà son affaire,
le monstre ! engagea incontinent, sur
ses brillantes références, le cher petit
Chose, qui poursuivit avec lui une tournée retentissante à travers
cent cinquante chefs-lieux de canton.
Ayant eu par la' suite, plusieurs pianos et leurs tabourets tués
sous lui, Christine pensa que la conquête de Paris s'imposait à sa
vaillance et, à vingt-trois ans, il débarquait dans la capitale, cousu
d'illusions, ayant en poche une chanson, dont il était seul respon-
sable et d'une haute portée littéraire qui ne saurait vous échapper :
Elle s'appelle-pcUe-pclle-pclle,
Isabcllc-bcllc-bcllc-bellc!
Tout le monde ne peut pas, comme MM. Veruiot ou Le Car-
pentier, débuter par des chefs-d'oeuvre!
Après une ingestion inquiétante de harengs-saurs secs et de culot-
tes de vache hydrophobe, Christine prit soudain son élan et, verti-
gineusement, il court encore. Voulez-vous le suivre un instant?
Vous serez vite essoufflé.
Demandez son catalogue. Le flot qui vous l'apportera va recu-
ler épouvanté. Moi-même, je reste pantois devant de si horribles
références (horresco referais!). Rien que des succès. Les quatre
pages de ce modeste canard ne suffiraient pas à vous les énumé-
rer. Et vous les connaissez toutes ! Vous les avez toutes fredon-
nées, toutes! Hein? Messieurs du Cornet, vous n'auriez jamais'
cru posséder un tel bagage musical ?
Dois-jeen citer une douzaine\o\\ cinq cents?
La Combinàise, Doublcdiglcdoumj Voilà pourquoi je suis répu-
blicain, Cette petite femme-là, La polka des Anglais, Marjolaine,
Les Trésors de ma mie, Le fils du Gnaf, La petite Tonkinoise^
A ta porte, Chansons d'amour, Reviens!, Lineite, Chanson vécue,
La- légende des Flots bleus. Je sais, que vous êtes jolie, Tout le
long du Missouri, La petite dame du Métro, Amour noir et'hlànc...-
je ne sais plus, je suis débordé, ça pleut,
c'est une avalanche, j'y renonce et
m'excuse d'avoir peut-être oublié les-
meilleures.
Et sur la couverture de ces chansons
que des noms aimés: Les auteurs,? Fa-
vart, Mortreuil, Eugène Christien, Rim-
bault, Trébitsch, Jean Davis, Briollet-
Lelièyre, Plébus, Roland Gaël, Le Pel—
tier, votre humble serviteur... Les créa-
teurs? Max Dearly, le cher et grand-
Fragson, Mayol, Dranem, Anna Thi-
baud, Esther Lekain, Pcrval, Dona,
Dickson, Lejal, Chevalier, Karl Ditan,
Maurel, Jean Flor, Dalbrct, enfin tou-
tes les gloires du café-concert. (1)
Christine de tout cela ne. prit ni ven-
tre ni orgueil. Mais il songea à exploi-
ter ses dons naturels en écrivant dès"-
opérettes. Pendant quinze ans, il frappa
vainement aux portes de tous les direc-
teurs, et il allait renoncer à l'espoir
d'être joué quand un homme se rencon-
tra — retenez bien son nom, Quinsou l
. — qui télégraphia au jeune maître alors-
: à Nice : « Voulez-vous écrire pour un
■ de mes théâtres une musique d'o.péret-
' te?: » Voilà ce qu'on appelle un -coup-'
de théâtre. Que lé.nom:dé Quinson soit
béni ! .
Car c'est ainsi que fut'ïi Pé-Fé... nonr
que fit fait Fit-Fit, zut..ri que fut fait
Phi-Phi, ça y est tout de même!
Nous entrons maintenant en pleine
actualité et je n'ai plus rien à vous ap-
prendre. Vous me ririez au nez si je
vous parlais du succès phénoménal et
foudroyant de ce joli petit ouvrage à
gueule bien française, malgré son pro-
fil grec, et lequel n'Aspasie son dernier
mot.
Mais j'entends un bruit de bottes, de
bottes, de bottines! Ah! le brigand 1 C'est Vide. Veut-il lairc la
peau (de daim) à son aîné? Mais non, les voici qui marchent
côte-à-côte vers une gloire jumelle.
Il n'est si belle biographie qui ne s'achève... même du vivant
de l'intéressé. Mais, avant de mettre à celle-ci le point final, je
croirais manquer à mon amour de la vérité et à mes devoirs de
sympathie si je ne saluais affectueusement M'"c Paule-Henrt
Christine, l'admirable compagne de notre cher Président d'aujour-
d'hui. Tous ceux qui, pendant vingt années, !a virent, comme moi,
entourer de dévouement et d'amour sincère le grand artiste qui,.
sans elle, serait peut-être resté, comme nous tous, un grand
enfant, peuvent témoigner de l'incomparable Egéric qu'elle sut et
sait encore demeurer. Qu'elle reçoive ici les hommages reconnais-
sants et respectueux de tous les membres du Cornet.
• Mais ce n'est pas fini... comme disait Plessis. Un coup de clairon,
pour terminer. La fille de Christine a épousé le fils de Paulus ! Et
l'on dit tout bas, sous le manteau... d'Arlequin, que le beau gar-
çon né de ce mariage heureux possède la belle voix de son
grand-père...
... De son grand-père paternel, heureusement !
Pierre CHAPELLE.
(1) Il s'agit de moi-mOnio.
(2) .Appellation donnée IY.IT Aristotc au pétase dos gxms de qualité.
(;;) Il ne s'agit pas ici, comme pourrait Je croire M, Jules Moy, d'un îsraér
Jif.e ayant des nûeiirs contre nature. Lcni petîe, en la Inngne de Quîntc-Cureo
*t de quelques autres, signifie : (Tnu pied léger.
(1) .T'ai dû omettre les noms de bien des amis de Christine et. de moi dans
les énuinérations qui précèdent. .Te les supplie de nie pardonner. Cette biogra-
phie, commencée dans la joie, je l'achève an lil, gravement malade et sans
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