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SÉANCE PUBLIQUE lix
d'Alfred Le Petit a multipliés à la fin du second Em-
pire et au cours de la troisième République dans les
journaux illustrés. Son fils — notre candidat — est un
peintre fécond, lui aussi, de vision très personnelle,
ayant une conception et une facture absolument carac-
térisées, pas toujours accessibles à la compréhension
moyenne du public, mais auxquelles on ne saurait
contester une originalité habile, fort curieuse à étudier
surtout chez un élève du classique Gérôme et du régu-
lier Humbert. Ceux d'entre vous qui se rappellent les
oeuvres d'Alfred-Marie Le Petit à notre dernière Expo-
sition : le Livre d'images et surtout le Concours de
pêche, un dessin au crayon Wolf rehaussé d'aquarelles,
ne refuseront à l'auteur ni la verve ni l'individualité.
La réputation de M. Charles Fréchon est depuis trop
longtemps assise sur les bases les plus solides pour
qu'il soit besoin de longuement développer les qualités
de sa peinture et les mérites de son talent. Artiste d'une
probité parfaite, d'une conscience rare, d'une indépen-
dance absolue, M. Fréchon, que Rouen s'honore de
posséder depuis trente années, a toujours suivi droit le
chemin qu'il s'était tracé et dont nulle critique, si vive
soit-elle, ne l'a fait s'écarter jamais. On a pu discuter
sa technique, contester ses procédés, le peintre d'avant-
garde.qu'il était à ses débuts, leur est demeuré fidèle
dans sa fière indépendance, et il a pu imposer définiti-
vement sa personnalité très nette sans avoir rien sacri-
fié des principes de sa jeunesse et des convictions de son
âge mûr. Paysagiste dans l'âme, naturiste épris des
beautés simples de la terre, Charles Fréchon sait mieux
d'Alfred Le Petit a multipliés à la fin du second Em-
pire et au cours de la troisième République dans les
journaux illustrés. Son fils — notre candidat — est un
peintre fécond, lui aussi, de vision très personnelle,
ayant une conception et une facture absolument carac-
térisées, pas toujours accessibles à la compréhension
moyenne du public, mais auxquelles on ne saurait
contester une originalité habile, fort curieuse à étudier
surtout chez un élève du classique Gérôme et du régu-
lier Humbert. Ceux d'entre vous qui se rappellent les
oeuvres d'Alfred-Marie Le Petit à notre dernière Expo-
sition : le Livre d'images et surtout le Concours de
pêche, un dessin au crayon Wolf rehaussé d'aquarelles,
ne refuseront à l'auteur ni la verve ni l'individualité.
La réputation de M. Charles Fréchon est depuis trop
longtemps assise sur les bases les plus solides pour
qu'il soit besoin de longuement développer les qualités
de sa peinture et les mérites de son talent. Artiste d'une
probité parfaite, d'une conscience rare, d'une indépen-
dance absolue, M. Fréchon, que Rouen s'honore de
posséder depuis trente années, a toujours suivi droit le
chemin qu'il s'était tracé et dont nulle critique, si vive
soit-elle, ne l'a fait s'écarter jamais. On a pu discuter
sa technique, contester ses procédés, le peintre d'avant-
garde.qu'il était à ses débuts, leur est demeuré fidèle
dans sa fière indépendance, et il a pu imposer définiti-
vement sa personnalité très nette sans avoir rien sacri-
fié des principes de sa jeunesse et des convictions de son
âge mûr. Paysagiste dans l'âme, naturiste épris des
beautés simples de la terre, Charles Fréchon sait mieux
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