Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1905-01-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1905 01 janvier 1905
Description : 1905/01/01 (VOL14,N7)-1905/01/31. 1905/01/01 (VOL14,N7)-1905/01/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691762r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIE . 197
ani agissent. Le levator ani empêche la distension du fascia pelvique. Hyrtl dit
« que les levatores ani sont à l'anus comme les deux cordelières d'une blague à
tabac. » On pense qu'un certain point du cerveau, dans le thalami optique, fait
que les matières fécales passent dans l'anus- sans qu'il se referme par réflexion.
La quantité dés matières, pendant vingt-quatre heures, devrait être d'environ
cinq onces et consister de soixante-quinze parties d'ëau, ce qui dépend, suivant
Landois. et Stirling, de la nourriture et de l'énergie du péristalse. Lorsque le
péristalse. est très énergique, les matières sont plus aqueuses parce que le fluide
de la nourriture n'a pas le temps d'être absorbé. Landois et Stirling disent que
la quantité d'eau absorbée n'a aucun effet sur la quantité d'eau contenue dans les
matières. O'Beirne croit que lorsqu'on n'obéit pas à la sollicitation, les matières
retournent dans le sigmoïde au moyen d'une péristalse reverse; mais Gant dit
que c'est exceptionnel et que, dans la plupart des ca«, les matières s'accumulent
dans le rectum. « Déplus, le rectum inférieur rpeut être trouvé vide ; mais l'examen
proctoscopique révélera l'existence des matières soutenues par les valves, et, si
la masse fécale n'a pas été entièrement évacuée par les selles, la partie restante
peut quelquefois se voir au-dessus des valves, »
Les effets do la constipation sont très grands; elle occasionne des troubles
locaux et dans la constitution.
Jusqu'à présent, on a accordé une confiance trop grande dans les drogues pour
le traitement de la constipation; ces médicaments, dans certains cas, tendent à
hâter la paralysie,, rendent les intestins tributaires d'un stimulant quelconque,
qu'il faut constamment augmenter ou changer souvent pour qu'il soit efficace, et.
pour finir, le résultat n'est pas satisf'aisaut. On ne porte pas assez d'attention à
l'hygiène, à la nourriture et aux mesures mécaniques. Après une étude appro-
fondie sur les causes du mal, les habitudes, la nourriture du malade, un traite-
ment intelligent réussira toujours dans un grand nombre de cas. La nourriture
doit être l'objei. d'une grande attention et calculée pour aider le péristalse, de
"manière que le résidu soit en quantité suffisante et de nature non toxique,
pas disposée à fermenter; dan 5; une journée, boire de dix à douze verres d'eau.
Se présenter à la selle tous les jours, à la même heure. La divulsion du sphinc-
ter est nécessaire, comme mesure préliminaire, dans certains cas. Dans les cas
chroniques, lorsqu'on se trouve en présence d'impaction, on peut conseiller des
fortes injections d'eau chaude, d'abord journellement. Ces injections doivent être
données avec beaucoup de précautions et ne pas laisser ce soin au mal ide lui-
même. Il est utile de donner des instructions à la garde-malade sur ce sujet, car,
dans bien des cas, l'injection est donnée dans de mauvaises conditions, sans
aucun bénéfice pour le malade. Pour cela, il faut se servir d'un tube de dix^huit
à vingt-quatre pouces de longueur; environ 3 litres d'eau chaude est la quantité
nécessaire, qui doit être gardée le plus longtemps possible. Ces injections doivent
être renouvelées tous les jours, jusqu'à évacuation complète. Pour "ces injec-
tions, on emploie généralement de l'eau de savon ou une solution saline. Le
savon mou est préférable, car il peut se produire une certaine irritation, le lende-
main de l'injection, lorsqu'on se sert de savon dur : d'après Bolton, qui a fait
l'expérience sur neuf cent trois lavements.
Si les muscles abdominaux sont relâchés, l'exercice s'impose.
On a boaucoup discuté sur la meilleure méthode à employer pour le traitement
de la constipation qui, en ^particulier, ruine la saoté de la femme. Plusieurs me-
sures ont été préconisées, parmi lesquelles le régime, l'exercice, l'électricité et
les moyens mécaniques. Chaque mesure a son champ d'action.
ani agissent. Le levator ani empêche la distension du fascia pelvique. Hyrtl dit
« que les levatores ani sont à l'anus comme les deux cordelières d'une blague à
tabac. » On pense qu'un certain point du cerveau, dans le thalami optique, fait
que les matières fécales passent dans l'anus- sans qu'il se referme par réflexion.
La quantité dés matières, pendant vingt-quatre heures, devrait être d'environ
cinq onces et consister de soixante-quinze parties d'ëau, ce qui dépend, suivant
Landois. et Stirling, de la nourriture et de l'énergie du péristalse. Lorsque le
péristalse. est très énergique, les matières sont plus aqueuses parce que le fluide
de la nourriture n'a pas le temps d'être absorbé. Landois et Stirling disent que
la quantité d'eau absorbée n'a aucun effet sur la quantité d'eau contenue dans les
matières. O'Beirne croit que lorsqu'on n'obéit pas à la sollicitation, les matières
retournent dans le sigmoïde au moyen d'une péristalse reverse; mais Gant dit
que c'est exceptionnel et que, dans la plupart des ca«, les matières s'accumulent
dans le rectum. « Déplus, le rectum inférieur rpeut être trouvé vide ; mais l'examen
proctoscopique révélera l'existence des matières soutenues par les valves, et, si
la masse fécale n'a pas été entièrement évacuée par les selles, la partie restante
peut quelquefois se voir au-dessus des valves, »
Les effets do la constipation sont très grands; elle occasionne des troubles
locaux et dans la constitution.
Jusqu'à présent, on a accordé une confiance trop grande dans les drogues pour
le traitement de la constipation; ces médicaments, dans certains cas, tendent à
hâter la paralysie,, rendent les intestins tributaires d'un stimulant quelconque,
qu'il faut constamment augmenter ou changer souvent pour qu'il soit efficace, et.
pour finir, le résultat n'est pas satisf'aisaut. On ne porte pas assez d'attention à
l'hygiène, à la nourriture et aux mesures mécaniques. Après une étude appro-
fondie sur les causes du mal, les habitudes, la nourriture du malade, un traite-
ment intelligent réussira toujours dans un grand nombre de cas. La nourriture
doit être l'objei. d'une grande attention et calculée pour aider le péristalse, de
"manière que le résidu soit en quantité suffisante et de nature non toxique,
pas disposée à fermenter; dan 5; une journée, boire de dix à douze verres d'eau.
Se présenter à la selle tous les jours, à la même heure. La divulsion du sphinc-
ter est nécessaire, comme mesure préliminaire, dans certains cas. Dans les cas
chroniques, lorsqu'on se trouve en présence d'impaction, on peut conseiller des
fortes injections d'eau chaude, d'abord journellement. Ces injections doivent être
données avec beaucoup de précautions et ne pas laisser ce soin au mal ide lui-
même. Il est utile de donner des instructions à la garde-malade sur ce sujet, car,
dans bien des cas, l'injection est donnée dans de mauvaises conditions, sans
aucun bénéfice pour le malade. Pour cela, il faut se servir d'un tube de dix^huit
à vingt-quatre pouces de longueur; environ 3 litres d'eau chaude est la quantité
nécessaire, qui doit être gardée le plus longtemps possible. Ces injections doivent
être renouvelées tous les jours, jusqu'à évacuation complète. Pour "ces injec-
tions, on emploie généralement de l'eau de savon ou une solution saline. Le
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main de l'injection, lorsqu'on se sert de savon dur : d'après Bolton, qui a fait
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On a boaucoup discuté sur la meilleure méthode à employer pour le traitement
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