l'évacuation fécale continua à se faire par la blessure, qui, se resserrant de plus en plus, obligea les fèces à s'évacuer par la voie naturelle de l'anus.
La malade put s'asseoir dans la deuxième semaine de décembre, descendit l'es- calier le 25 et marcha le 10 janvier. Le 13 janvier, les matières s'évacuèrent na-, turellement par l'anus. '
Aujourd'hui, plus de sept mois après la dernière application, cette malade est .' en bonne santé, sans aucun symptôme mauvais. Elle marche et s'assied facile- ment; l'ouverture-est très petite et il est à présumer qu'elle se fermera fout à fait par la suite.
Lors de la- seconde application, une petite partie de la tumeur fut enlevée et envoyée au laboratoire clinique de Philadelphie pour être examinée. Oh-'caraeté- risa cette tumeur comme un fibromyxosarcoma. • ;
(Note. —Au moment de la publication, un an après la première application, la malade continue à se bien porter. L'ouverture est de la grosseur d'une sondé Simpson.) \ '
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RADIOLOGIE
La radiothérapie appliquée aux dermatoses prurigineuses,
par le D1'J. BELOT.
Depuis quelques années, les rayons X ont pris, en thérapeutique, une placé prépondérante ; mais si l'on feuillette les nombreuses publications relatives a. ce sujet, on constate que les auteurs ont surtout appliqué cette méthode aux néopla- sies malignes : cancer, sarcome, mycosis, etc., et aux lupus. Avec MM. Brocq et Bisserié, j'ai fait sur ces questions plusieurs communications à la Société de der- matologie, avec présentation de malades. L'ensemble de ces travaux est publié dans mon ouvrage de cette année sur la radiothérapie et fera i'objet d'une com- munication au Congrès de Berlin, sur laquelle je ne veux pas anticiper.
Mais les rayons X peuvent encore rendre de précieux services dans le traite- ment d'un grand nombre d'affections, et je désirerais vous faire connaître les ré- sultats que j'ai obtenus par cette méthode dans un certain nombre de dermatoses prurigineuses. Mes expériences ont été faites à l'hôpital Broca-Pascal, dans le service de radiothérapie de M. le D 1" Brocq, sous son contrôle et sous sa surveil- lance.
Ce groupe contient évidemment des affections d'aspect objectif différent, mais dans toutes on rencontre un élément commun, le prurit. Dans beaucoup d'entre elles, celui-ci semble être le point de départ, mais il peut rester seul ou s'accom- pagner de modifications locales. Comme l'a bien dit M. Jacquet : «Prurit et éruption sont deux éléments souvent associés, mais aussi souvent dissociés, sans relation hiérarchique absolue et constante l'une vis-à-vis de l'autre, mais dépendant tous deux d'une cause supérieure qui les commande soit isolément, soit successive- ment, soit simultanément. »
Aussi l'action des rayons X pourra-t-elle s'exercer simplement sur l'élément prurit, comme dans le prurit sine maleria, ou bien sur le prurit et les lésions cutanées qui compliquent la situation. Dans ces derniers cas, les rayons de Roentgen, non seulement feront disparaître le prurit, mais ils exerceront en plus
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