Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-10-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1904 01 octobre 1904
Description : 1904/10/01 (VOL14,N4)-1904/10/31. 1904/10/01 (VOL14,N4)-1904/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691757f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIE : 127
. Le degré dé dissociation, indépendamment des quantités dissoutes, rend applL '
cable à certains phénomènes physiologiques la loi de Gudberg et- Waage- (loi des
masses actives),- qui explique les phénomènes de l'affinité chimique et nous
éclairé sur l'influence diverse que les solutions équimoléculaires de différents
acides et bases ont sur les microbes, ainsi que sur l'efficacité si variable des sels
de mercure^ celle-ci n'étant pas en rapport immédiat avec la quantité de. métal
dissous, mais bien avec la plus ou moins grande dissociabilité de chaque sel et
avec le degré de dissociation des différentes solutions. "",
Une série d'autres phénomènes sont liés à d'autres propriétés des ions, (vitesse
de migration, qualité et quantité de la Charge dont ils sont fournis); : les condi-
tions de précipitation des colloïdes ont été rapportées à ces propriétés et'fixées
par des lois (agglutination, précipitines spécifiques). -
Les propriétés électriques des.ions sont pleines d'intérêt (calions électro-
positifs, anions électro-négatifs). Chaque ion, dans ses rapports avec la pression
osmotique, a la valeur d'une molécule, mais, au point de vue de la charge él'ëc- -
trique, il peut être mono, bi ou polyvalent, et les propriétés de certaines solu-
tions appartiennent non seulement aux ions comme tels, mais aussi aux ions
ayant une charge et une capacité électriques particulières.
Malgré l'intérêt et l'importance 'des' faits précités, l'opinion d'après laquelle les
énergies physiques seraient capables de gouverner les phénomènes biologiques
n'est pas soutenable.
Une autre preuve négative est fournie par l'observation des phénomènes d'ab-
sorption et de sécrétion; il est, par exemple, tout à fait inexact d'admettre dans
l'absorption intestinale un véritable mouvement osmotique; cette absorption
doit être sous la dépendance d'énergies vitalistes, ou du moins celles-ci lui
confèrent des caractères qui ne s'accordent pas avec les lois physiques.
De même, l'absorption dans les séreuses et la résorption des épanchements
siégeant dans les cavités ou SOTIS la peau ne sont pas suffisamment expliquées
par les théories physiques, pas plus que le mécanisme pathogénique des oedèmes
et des épanchements.
Première note sur le traitement du lupus par les radiations
uraniques de Becquerel, par le Dr BOUVEYRON, chef de clinique des
maladies cutanées à la Faculté dé médecine de Lyon.
Depuis quelques mois, j'ai eu l'idée de traiter le lupus par des applications
longtemps prolongées de substances faiblement radio-actives, telles que les
nitrates d'uranium et de thorium, la pechblende, etc. Ces applications sont faites
à dose assez massive au contact direct des tissus.
L'un des premiers lupus traités par moi à l'hôpital (mes premiers essais ayant
été faits antérieurement sur deux lupiques de ma clientèle) a été présenté, clini-
queinent guéri, à la Société de médecine de Lyon, dans sa séance du 27 juin
dernier, par M. le professeur Gailleton. Il s'agissait d'un lupus de la partie supé-
rieure d'un bras, un peu plus large qu'une pièce de b francs, parsemé de tuber-
cules en évolution, sillonné d'épais tractus chéloïdiens, profondément infiltré, et
saillant comme un macaron au-dessus de la peau saine. Auparavant, ce lupus
avait été traité d'une façon continue pendant un an et demi par diverses
méthodes : pointes de feu, ablation chirurgicale, photothérapie, et avait toujours
résisté ou récidivé. Un autre lupus de même date et de même étendue, mais d'infil-
. Le degré dé dissociation, indépendamment des quantités dissoutes, rend applL '
cable à certains phénomènes physiologiques la loi de Gudberg et- Waage- (loi des
masses actives),- qui explique les phénomènes de l'affinité chimique et nous
éclairé sur l'influence diverse que les solutions équimoléculaires de différents
acides et bases ont sur les microbes, ainsi que sur l'efficacité si variable des sels
de mercure^ celle-ci n'étant pas en rapport immédiat avec la quantité de. métal
dissous, mais bien avec la plus ou moins grande dissociabilité de chaque sel et
avec le degré de dissociation des différentes solutions. "",
Une série d'autres phénomènes sont liés à d'autres propriétés des ions, (vitesse
de migration, qualité et quantité de la Charge dont ils sont fournis); : les condi-
tions de précipitation des colloïdes ont été rapportées à ces propriétés et'fixées
par des lois (agglutination, précipitines spécifiques). -
Les propriétés électriques des.ions sont pleines d'intérêt (calions électro-
positifs, anions électro-négatifs). Chaque ion, dans ses rapports avec la pression
osmotique, a la valeur d'une molécule, mais, au point de vue de la charge él'ëc- -
trique, il peut être mono, bi ou polyvalent, et les propriétés de certaines solu-
tions appartiennent non seulement aux ions comme tels, mais aussi aux ions
ayant une charge et une capacité électriques particulières.
Malgré l'intérêt et l'importance 'des' faits précités, l'opinion d'après laquelle les
énergies physiques seraient capables de gouverner les phénomènes biologiques
n'est pas soutenable.
Une autre preuve négative est fournie par l'observation des phénomènes d'ab-
sorption et de sécrétion; il est, par exemple, tout à fait inexact d'admettre dans
l'absorption intestinale un véritable mouvement osmotique; cette absorption
doit être sous la dépendance d'énergies vitalistes, ou du moins celles-ci lui
confèrent des caractères qui ne s'accordent pas avec les lois physiques.
De même, l'absorption dans les séreuses et la résorption des épanchements
siégeant dans les cavités ou SOTIS la peau ne sont pas suffisamment expliquées
par les théories physiques, pas plus que le mécanisme pathogénique des oedèmes
et des épanchements.
Première note sur le traitement du lupus par les radiations
uraniques de Becquerel, par le Dr BOUVEYRON, chef de clinique des
maladies cutanées à la Faculté dé médecine de Lyon.
Depuis quelques mois, j'ai eu l'idée de traiter le lupus par des applications
longtemps prolongées de substances faiblement radio-actives, telles que les
nitrates d'uranium et de thorium, la pechblende, etc. Ces applications sont faites
à dose assez massive au contact direct des tissus.
L'un des premiers lupus traités par moi à l'hôpital (mes premiers essais ayant
été faits antérieurement sur deux lupiques de ma clientèle) a été présenté, clini-
queinent guéri, à la Société de médecine de Lyon, dans sa séance du 27 juin
dernier, par M. le professeur Gailleton. Il s'agissait d'un lupus de la partie supé-
rieure d'un bras, un peu plus large qu'une pièce de b francs, parsemé de tuber-
cules en évolution, sillonné d'épais tractus chéloïdiens, profondément infiltré, et
saillant comme un macaron au-dessus de la peau saine. Auparavant, ce lupus
avait été traité d'une façon continue pendant un an et demi par diverses
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