Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-10-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 octobre 1904 01 octobre 1904
Description : 1904/10/01 (VOL14,N4)-1904/10/31. 1904/10/01 (VOL14,N4)-1904/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691757f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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114 REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIE
Ce cas présentait évidemment de la toxémie, visible par les odeurs d'acide qui se
dégageaient de la transpiration pendant la première semaine de traitement.
Une brise statique suivait chaque jour l'administration du bain. La guérison fut
complète. '
III. ■— Un avocat de trente-cinq ans prenait des spiritueux, depuis plusieurs
années, contre l'insomnie et le surmenage. Il avait été soigné par différents mé-
decins et avait subi un traitement électrique avec de nombreuses drogues,, mais
graduellement son état empira. Pendant plusieurs années, il prit alternativement
des spiritueux et des drogues.. Après un traitement préliminaire par les salins et
l'abstention de spiritueux, il commença le traitement par le bain de lumière ra-
diante. Tout d'abord, la transpiration n'était pas très intense, mais l'action du
coeur était plus grande.La température s'abaissa de 1 à 2 degrés. A chaque bain
suivant, les pulsations s'élevèrent de dix à quinze pulsations et la température
s'abaissa. A la fin d'une semaine, toutes les drogues furent supprimées et le bain
donné tous les jours. Le repos après le bain augmenta.progressivement et le ma-
lade put dormir de huit à neuf heures. L'insomnie disparut et la-guérison fut ra-
pide et complète.
IV. — Un médecin de cinquante 1 ans avait été sérieusement électrisé par un
courant cinq ans auparavant. Depuis cette époque, il avait bu des spiritueux
pour calmer son système nerveux et pour obtenir le sommeil la nuit. Il avait une
terreur très grande de l'électricité sous toutes ses formes et était convaincu qu'un
courant électrique quelconque lui serait nuisible. Pendant longtemps, il refusa
des bains de lumière radiante* ne consentant qu'au bain d'air chaud,aux douches
et aux massages. La transpiration était lente, mais, après ces bains, on pouvait
voir un petit changement dans la température.
Enfin, il consentit à prendre un bain de lumière, n'y séjournant que trois ou
quatre minutes d'abord, juste assez pour produire une transpiration légère.
On constata que la peau était hypersensitive à l'action de la lumière, et une
transpiration intense se produisit quatre à cinq minutes après, avec une tempé-
rature superficielle élevée. L'ondée réduisit ensuite la température. L'action du
coeur était plus élevée,, mais s'abaissa rapidement, sous l'action des ondées, à la
normale. Un effet sédatif, suivit ces bains et le moral s'améliora rapidement. La
dyspepsie permanente qui l'affligeait depuis plusieurs années disparut complè-
tement et sa guérison est complète aujourd'hui : il peut s'occuper de ses travaux.
V. — Un médecin neurotique et gourmand, qui, pendant plusieurs années, ab-
sorbait alternativement des drogues et des spiritueux, les abandonna pendant
quelque temps. Il avait une foi absolue dans les drogues et avait suivi plusieurs
prescriptions. Un traitement électrique et un séjour dans deux sanatorian'avaient
donné qu'un résultat insuffisant. Quand il se présenta, il prenait quatre fois par
JOUT du paraldéhyle : on le considérait comme en état d'ébriété chronique. Toutes
les drogues furent mises de côté et on lui donna le bain électrique deux fois par
jour; il restait dans le cabinet jusqu'à ce que la sueur soit très abondante, puis
alors douché et couché. La température s'abaissait invariablement, le pouls élevé
par le bain et la tonicité des arlères beaucoup moindre. Plus tard, le premier
bain du matin se réduisit à deux ou trois minutes, tandis que le bain du soir
avait une durée de dix ou douze minutes. La température de la surface du corps
était de 10S degrés Fahrenheit et 106 degrés Fahrenheit en quittant le cabinet,
mais diminuait rapidement jusqu'à la normale après les ondées. La tonicité des
arlères diminua et les intestins et les reins fonctionnaient librement après le
Ce cas présentait évidemment de la toxémie, visible par les odeurs d'acide qui se
dégageaient de la transpiration pendant la première semaine de traitement.
Une brise statique suivait chaque jour l'administration du bain. La guérison fut
complète. '
III. ■— Un avocat de trente-cinq ans prenait des spiritueux, depuis plusieurs
années, contre l'insomnie et le surmenage. Il avait été soigné par différents mé-
decins et avait subi un traitement électrique avec de nombreuses drogues,, mais
graduellement son état empira. Pendant plusieurs années, il prit alternativement
des spiritueux et des drogues.. Après un traitement préliminaire par les salins et
l'abstention de spiritueux, il commença le traitement par le bain de lumière ra-
diante. Tout d'abord, la transpiration n'était pas très intense, mais l'action du
coeur était plus grande.La température s'abaissa de 1 à 2 degrés. A chaque bain
suivant, les pulsations s'élevèrent de dix à quinze pulsations et la température
s'abaissa. A la fin d'une semaine, toutes les drogues furent supprimées et le bain
donné tous les jours. Le repos après le bain augmenta.progressivement et le ma-
lade put dormir de huit à neuf heures. L'insomnie disparut et la-guérison fut ra-
pide et complète.
IV. — Un médecin de cinquante 1 ans avait été sérieusement électrisé par un
courant cinq ans auparavant. Depuis cette époque, il avait bu des spiritueux
pour calmer son système nerveux et pour obtenir le sommeil la nuit. Il avait une
terreur très grande de l'électricité sous toutes ses formes et était convaincu qu'un
courant électrique quelconque lui serait nuisible. Pendant longtemps, il refusa
des bains de lumière radiante* ne consentant qu'au bain d'air chaud,aux douches
et aux massages. La transpiration était lente, mais, après ces bains, on pouvait
voir un petit changement dans la température.
Enfin, il consentit à prendre un bain de lumière, n'y séjournant que trois ou
quatre minutes d'abord, juste assez pour produire une transpiration légère.
On constata que la peau était hypersensitive à l'action de la lumière, et une
transpiration intense se produisit quatre à cinq minutes après, avec une tempé-
rature superficielle élevée. L'ondée réduisit ensuite la température. L'action du
coeur était plus élevée,, mais s'abaissa rapidement, sous l'action des ondées, à la
normale. Un effet sédatif, suivit ces bains et le moral s'améliora rapidement. La
dyspepsie permanente qui l'affligeait depuis plusieurs années disparut complè-
tement et sa guérison est complète aujourd'hui : il peut s'occuper de ses travaux.
V. — Un médecin neurotique et gourmand, qui, pendant plusieurs années, ab-
sorbait alternativement des drogues et des spiritueux, les abandonna pendant
quelque temps. Il avait une foi absolue dans les drogues et avait suivi plusieurs
prescriptions. Un traitement électrique et un séjour dans deux sanatorian'avaient
donné qu'un résultat insuffisant. Quand il se présenta, il prenait quatre fois par
JOUT du paraldéhyle : on le considérait comme en état d'ébriété chronique. Toutes
les drogues furent mises de côté et on lui donna le bain électrique deux fois par
jour; il restait dans le cabinet jusqu'à ce que la sueur soit très abondante, puis
alors douché et couché. La température s'abaissait invariablement, le pouls élevé
par le bain et la tonicité des arlères beaucoup moindre. Plus tard, le premier
bain du matin se réduisit à deux ou trois minutes, tandis que le bain du soir
avait une durée de dix ou douze minutes. La température de la surface du corps
était de 10S degrés Fahrenheit et 106 degrés Fahrenheit en quittant le cabinet,
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