Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-09-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1904 01 septembre 1904
Description : 1904/09/01 (VOL14,N3)-1904/09/30. 1904/09/01 (VOL14,N3)-1904/09/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691753s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
92 REVUE INTERNATIONALE .D'ÊLECTROTHÉRAPIE
profonde n'est cependant pas irréparable. Déjà, au bout de huit à quatorze jours,
elle"n'était plus contestable; les follicules s'étaient régénérées.
Cette action des rayons X s'exerce électivement sur les follicules de la rate, de
l'intestin, des ganglions lymphatiques, du thymus, et aussi sur la moelle osseuse,
qui se laisse envahir par la graisse sous cette influence.
Des séances très courtes, d'un quart d'heure sur les petits animaux, plus
longues sur les chiens, produisent déjà ces effets.
Quelques heures après une exposition d'un quart d'heure du ventre d'un chien
de taille moyenne aux rayons d'un tube dur et rapproché, l'auteur a constaté
dans les follicules de la rate et les glandes lymphatiques du mésentère et de l'in-
testin la destruction des noyaux; cette action se manifeste bien avant la réaction
des épithéliums. Si ces faits se confirment, ils donnent une base solide à l'emploi
thérapeutique des rayons Roentgen dans les affections viscérales.
L'auteur en infère la possibilité d'agir par les rayons X sur les organes héma-
topoiétiques malades. La clinique l'avait déjà, du reste, devancé; les observations
de leucémie, lymphadénome, lymphosarcome, mycosis fongoïdes, dans lesquelles
la radiothérapie s'est montrée favorable, ne se comptent déjà plus, bien qu'un
jugement définitif ne puisse être rendu encore sur l'efficacité durable de ce mode
de traitement.
Traitement des tumeurs de l'estomac par la radiothérapie,
par DOUMER et LEMOINE.
Le nombre des cas de tumeurs de l'estomac que nous avons traitées par la
radiothérapie depuis le début de nos recherches est d'une vingtaine. Sur ce
nombre, nous en avons guéri trois d'une façon complète et définitive, croyons-
nous. Un quatrième malade est en voie de guérison et un cinquième, dont
l'amélioration avait été extraordihairement rapide et dont la tumeur avait disparu,
complètement, eut une rechute que nous n'avons pas pu malheureusement soigner.
Les autres malades ont vu leur tumeur suivre une marche variable selon les cas.
Dans les cas où nous avons échoué, les malades sont morts, et on ignore
même si le traitement a prolongé leur existence.
Chez tous ces malades, sans exception, la radiothérapie à fait disparaître ou
a beaucoup diminué le symptôme douleur, et cela dès les premières applications.
Les vomissements ont cessé ou ont été toujours fort espacés, et, par suite,
l'alimentation s'est mieux faite. Sans aucun doute, il se produisit là une amélio-
ration de l'état général, et des manifestations locales fort profitables aux malades
dont les illusions étaient entretenues et les souffrances diminuées.
Toujours aussi, nous avons vu la tumeur stomacale diminuer et même, dans
certains cas, disparaître. Mais, dans ces cas malheureux, si elle disparaissait à son
siège initial, elle se reproduisait toujours dans le voisinage ou dans les organes
voisins : foie, pancréas, épiploon ou poumons. Comme le traitement ne paraît
exercer d'action que sur les tumeurs situées assez superficiellement, il n'agissait
plus dès que les localisations devenaient plus profondes, et, après une période
de rémission due certainement à la radiothérapie, les accidents dus à la généra-
lisation du néoplasme s'aggravaient et menaient rapidement à la mort.
Il y a donc des formes de tumeurs de l'estomac où le traitement agit et amène
une guérison complète se maintenant au bout d'un an et demi chez plusieurs
malades, et d'autres formes où il n'agit que d'une façon incomplète, détruisant
la tumeur sur place et n'empêchant pas son extension dans le voisinage, ou sa
généralisation au loin. — (Académie de médecine, séance du 14 juin.)
profonde n'est cependant pas irréparable. Déjà, au bout de huit à quatorze jours,
elle"n'était plus contestable; les follicules s'étaient régénérées.
Cette action des rayons X s'exerce électivement sur les follicules de la rate, de
l'intestin, des ganglions lymphatiques, du thymus, et aussi sur la moelle osseuse,
qui se laisse envahir par la graisse sous cette influence.
Des séances très courtes, d'un quart d'heure sur les petits animaux, plus
longues sur les chiens, produisent déjà ces effets.
Quelques heures après une exposition d'un quart d'heure du ventre d'un chien
de taille moyenne aux rayons d'un tube dur et rapproché, l'auteur a constaté
dans les follicules de la rate et les glandes lymphatiques du mésentère et de l'in-
testin la destruction des noyaux; cette action se manifeste bien avant la réaction
des épithéliums. Si ces faits se confirment, ils donnent une base solide à l'emploi
thérapeutique des rayons Roentgen dans les affections viscérales.
L'auteur en infère la possibilité d'agir par les rayons X sur les organes héma-
topoiétiques malades. La clinique l'avait déjà, du reste, devancé; les observations
de leucémie, lymphadénome, lymphosarcome, mycosis fongoïdes, dans lesquelles
la radiothérapie s'est montrée favorable, ne se comptent déjà plus, bien qu'un
jugement définitif ne puisse être rendu encore sur l'efficacité durable de ce mode
de traitement.
Traitement des tumeurs de l'estomac par la radiothérapie,
par DOUMER et LEMOINE.
Le nombre des cas de tumeurs de l'estomac que nous avons traitées par la
radiothérapie depuis le début de nos recherches est d'une vingtaine. Sur ce
nombre, nous en avons guéri trois d'une façon complète et définitive, croyons-
nous. Un quatrième malade est en voie de guérison et un cinquième, dont
l'amélioration avait été extraordihairement rapide et dont la tumeur avait disparu,
complètement, eut une rechute que nous n'avons pas pu malheureusement soigner.
Les autres malades ont vu leur tumeur suivre une marche variable selon les cas.
Dans les cas où nous avons échoué, les malades sont morts, et on ignore
même si le traitement a prolongé leur existence.
Chez tous ces malades, sans exception, la radiothérapie à fait disparaître ou
a beaucoup diminué le symptôme douleur, et cela dès les premières applications.
Les vomissements ont cessé ou ont été toujours fort espacés, et, par suite,
l'alimentation s'est mieux faite. Sans aucun doute, il se produisit là une amélio-
ration de l'état général, et des manifestations locales fort profitables aux malades
dont les illusions étaient entretenues et les souffrances diminuées.
Toujours aussi, nous avons vu la tumeur stomacale diminuer et même, dans
certains cas, disparaître. Mais, dans ces cas malheureux, si elle disparaissait à son
siège initial, elle se reproduisait toujours dans le voisinage ou dans les organes
voisins : foie, pancréas, épiploon ou poumons. Comme le traitement ne paraît
exercer d'action que sur les tumeurs situées assez superficiellement, il n'agissait
plus dès que les localisations devenaient plus profondes, et, après une période
de rémission due certainement à la radiothérapie, les accidents dus à la généra-
lisation du néoplasme s'aggravaient et menaient rapidement à la mort.
Il y a donc des formes de tumeurs de l'estomac où le traitement agit et amène
une guérison complète se maintenant au bout d'un an et demi chez plusieurs
malades, et d'autres formes où il n'agit que d'une façon incomplète, détruisant
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généralisation au loin. — (Académie de médecine, séance du 14 juin.)
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